Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Hier — 26 avril 2024Flux principal

Ce « produit hyper intelligent » était en fait un site web

26 avril 2024 à 12:12

Le Rabbit R1, un des premiers « gadgets IA », ne fait pas l'unanimité auprès des premiers testeurs. Comme le Humane Ai Pin, il manque de pertinence par rapport au smartphone, n'est pas pratique à utiliser et contient de nombreux bugs. Pire, il mentirait sur son fonctionnement.

À partir d’avant-hierFlux principal

Apple publie OpenELM, le modèle de langage open source que personne n’attendait

24 avril 2024 à 17:29

Décliné en quatre versions, le modèle de langage OpenELM est la première approche open source d'Apple sur le terrain de l'intelligence artificielle générative. La marque, habituée au secret, va-t-elle aborder une stratégie différente face à OpenAI ?

L’IA générative au service de l’édition de gènes

Par : Korben
23 avril 2024 à 22:46

Vous avez sans doute entendu parler de CRISPR-Cas9 (non), cet outil d’édition génétique révolutionnaire qui permet de modifier l’ADN avec une précision chirurgicale. Et bien, figurez-vous que cette technologie déjà impressionnante pourrait être boostée par une autre innovation majeure : l’IA générative !

Attention, on est sur du lourd. En gros, l’idée c’est d’utiliser la puissance des algorithmes d’IA pour prédire les meilleurs « guides ARN » qui vont diriger les ciseaux moléculaires de CRISPR pile poil où il faut sur le génome. Plus besoin de faire de nombreux tests, il suffit de demander à votre IA favorite de vous générer le guide ARN parfait !

Mais à quoi ça va servir tout ça ?

Déjà, ça pourrait bien révolutionner la recherche biomédicale. Imaginez qu’on puisse modeler des lignées cellulaires ou des organismes modèles avec les mutations souhaitées rapidement, le gain de temps serait considérable ! Surtout que l’IA ne va pas juste prédire l’efficacité des guides ARN, mais aussi les potentiels effets secondaires. Parce que c’est bien beau de jouer avec le code de la vie, mais il faut éviter les conséquences indésirables… Là, l’IA va pouvoir modéliser les modifications « off-target » et réduire les risques.

Et à terme, ça ouvre des perspectives intéressantes pour la médecine personnalisée. Des thérapies géniques sur-mesure, où il suffirait de séquencer votre ADN, le fournir à une IA qui va déterminer le traitement CRISPR optimal, et hop, traiter des maladies génétiques ! Bon après, il faudra encore travailler sur les vecteurs pour acheminer ça dans les bonnes cellules…

Cela dit, on n’en est pas encore là, et il y a quand même des défis importants à relever. Déjà, éthiquement ça soulève des questions. Est-ce qu’on est prêts à laisser une IA influencer le génome humain ? Et il va falloir un cadre réglementaire solide et beaucoup de transparence pour éviter les dérives… Et puis techniquement, c’est loin d’être gagné ! Les interactions génétiques sont très complexes, avec de nombreux phénomènes comme l’épistasie et la pléiotropie. Pas sûr que les IA arrivent à modéliser un système aussi compliqué, même avec du deep learning poussé… Sans compter les contraintes pour synthétiser les guides ARN.

Mais bon, c’est le genre de défi stimulant non ? Si des IA peuvent générer des images bluffantes ou écrire du code, pourquoi pas des modifications génétiques ? En tout cas, une chose est sûre, la convergence de l’IA et des biotechs promet des avancées passionnantes.

Alors oui, certains diront que tout ceci relève encore de la spéculation, voire de la science-fiction. Que l’édition génétique est trop complexe pour être entièrement automatisée, même avec l’aide de l’IA. Que les risques de dérives sont trop grands et qu’il faut appliquer le principe de précaution. Ce sont des arguments à prendre en compte. Mais bon, on a dit pareil pour la fécondation in vitro, les OGM, les thérapies géniques…

À chaque fois, on nous dit que c’est contre-nature, que ça va avoir des conséquences désastreuses, et au final ça finit par entrer dans les mœurs et faire progresser la médecine. Alors sur l’IA et CRISPR, voyons jusqu’où ça nous mène, tout en étant vigilants sur les enjeux éthiques. Parce qu’on parle quand même de technologies avec un potentiel énorme pour soigner des maladies et améliorer notre compréhension du vivant. Ce serait dommage de tout bloquer.

Maintenant, si vous voulez en savoir plus sur la révolution CRISPR-IA, je vous invite à lire cet excellent article du New York Times.

Photoshop propulse le copier-coller d’images à un tout autre niveau

23 avril 2024 à 11:00

Le modèle Adobe Firefly, qui permet de générer des images, va s'enrichir de plusieurs fonctions importantes, dont la possibilité d'importer une image pour s'en inspirer. Les prompts ultra-détaillés sont de l'histoire ancienne.

Cet accident de voiture Tesla n’a jamais eu lieu

22 avril 2024 à 13:03

voiture factice une midjourney

Une photo ultra-réaliste créée par IA a été partagée sur Reddit. Bien que des internautes aient pu repérer des bizarreries en l'analysant de près, ce cliché constitue un nouvel avertissement : il devient de plus en plus difficile de repérer les visuels factices.

Apple a un plan pour rendre le Siri d’iOS 18 plus rapide que ChatGPT

22 avril 2024 à 10:47

En retard sur l'IA générative, Apple pourrait tout miser sur un modèle de langage opérable hors ligne, qui ne collecterait aucune donnée sur des serveurs. iOS 18 devrait introduire des fonctions astucieuses, sans rivaliser directement avec ChatGPT.

Comment essayer Meta AI en France dès aujourd’hui ?

19 avril 2024 à 10:55

Meta AI

Meta a lancé son chatbot le 18 avril 2024. Baptisé Meta AI, il ressemble à ChatGPT ou Gemini. Cependant, il n'est pas encore disponible dans l'Union européenne. Pour s'en servir quand même, le recours à un VPN est nécessaire.

Meta AI et Llama 3 : tout comprendre à la stratégie de Facebook et Instagram pour détrôner ChatGPT

18 avril 2024 à 18:31

Meta AI, un chatbot uniquement disponible en anglais pour l'instant, devient encore plus performant grâce au nouveau modèle de langage Llama 3, dont les deux premières versions sont dévoilées aujourd'hui (avec 8 milliards ou 70 milliards de paramètres). L'objectif de Meta est de dépasser OpenAI et Google, grâce à ses 3 milliards d'utilisateurs dans le monde.

ChatGPT s’égarera moins dans des réponses interminables

12 avril 2024 à 10:42

La version payante de ChatGPT, avec le modèle GPT-4 Turbo, va davantage à l'essentiel quand il produit du texte. Une nouvelle version du chatbot a été déployée pour le rendre moins bavard. Le modèle a aussi été amélioré sur d'autres aspects techniques.

Comment écrire le meilleur prompt sur ChatGPT ou Gemini ?

12 avril 2024 à 07:54

ChatGPT OpenAI chatbot

Tout le monde n'a pas vocation à être « prompt engineer ». Cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'y pas de bonnes pratiques à appliquer pour rédiger des prompts efficaces (ou instructions) sur les chatbots, comme ChatGPT et Gemini. Google propose un guide pour manipuler plus adroitement l'intelligence artificielle, et obtenir des réponses plus pertinentes.

Les testeurs du Humane AI Pin sont unanimes : il ne sert à rien

11 avril 2024 à 17:11

Les premiers gadgets de l'ère IA arrivent. En plus du rabbit r1, une sorte de Tamagotchi carré capable de parler, Humane commence à livrer son Ai Pin, un petit accessoire qui s'accroche aux vêtements. Les premiers tests américains s'interrogent sur la pertinence de ces produits.

« L’IA générative est 50 fois moins intelligente qu’un enfant de 4 ans » assène Yann Le Cun

11 avril 2024 à 07:56

ChatGPT est-il destiné à surpasser l'intelligence humaine ? À en croire Yann Le Cun, le plus célèbre des chercheurs français en IA, la réponse est non. En visite à Paris, le Chief AI Scientist de Meta dénonce un enthousiasme qu'il juge disproportionné, alors que les IA génératives actuelles « ne savent ni raisonner, ni planifier ».

Google Books indexe des livres générés par IA et ça c’est pas bon

Par : Korben
5 avril 2024 à 08:51

Figurez-vous que notre cher Google Books s’est mis à indexer des livres générés par IA, et autant vous dire que niveau qualité, on est plus proche du papier toilette que du prix Goncourt ! 🧻

En farfouillant un peu, on peut tomber sur ces fameux bouquins en cherchant des phrases typiques des réponses de ChatGPT, genre « Désolé, en tant que modèle de langage…« . Et là, surprise ! On tombe sur des dizaines de livres qui contiennent cette phrase, mais qui n’ont rien à voir avec le sujet de l’IA.

Prenez par exemple ce chef-d’œuvre. Ça se la joue guide ultime pour les débutants en trading, mais en vrai, c’est juste du blabla généré par ChatGPT avec une analyse superficielle digne de Wikipédia. Autant apprendre la bourse avec Picsou Magazine ! Et que dire de celui-ci, publié en mars 2024 ? Ce bouquin est tellement has been qu’il parle encore de Twitter alors qu’Elon Musk a transformé ce truc en X depuis belle lurette. C’est comme sortir un guide sur comment utiliser Lycos ou Caramail en 2024 !

Le pire, c’est que ces bouquins générés par IA risquent de se retrouver dans le Google Ngram Viewer, un outil hyper important utilisé par les chercheurs pour suivre l’évolution de la langue à travers les bouquins scannés par Google. Si ces machins se mettent à polluer les résultats, ça va devenir le bordel intersidéral.

Bref, Google a intérêt à se bouger le fondement pour filtrer tout ce contenu généré par IA, sinon on court droit à la catastrophe. Mais les connaissant, ils vont sûrement nous sortir un truc bullshit du genre « On travaille sur une approche innovante basée sur l’IA pour évaluer la qualité des livres de manière disruptive et révolutionnaire, t’inquiète » et on en verra jamais la couleur.

En attendant, méfiez-vous des bouquins chelous sur Google Books et Amazon, parce que y’a de grandes chances que ce soit juste du caca pondu par une IA pas très futée et sans relecture humaine derrière. Et si vous voulez en savoir plus sur ce sujet passionnant (ou pas), jetez un œil à cet article.

StickerBaker – Créez des stickers IA personnalisés en quelques clics

Par : Korben
2 avril 2024 à 09:00

Vous aimez créer des stickers pour épater vos amis sur les réseaux sociaux ? Mais vous en avez marre de passer des heures sur Photoshop pour un résultat pas toujours au top ? J’ai ce qu’il vous faut !

Le site web StickerBaker est une vraie petite pépite pour générer des stickers personnalisés en quelques clics grâce à l’intelligence artificielle.

Concrètement, vous uploadez une photo de votre trombine, vous entrez une petite description façon prompt et bim, l’IA vous génère un sticker sur-mesure avec un rendu digne des plus grands graphistes. Pas besoin d’être un crack en dessin ou en retouche d’image, StickerBaker s’occupe de tout !

Mais alors StickerBaker, ça peut servir à quoi concrètement ? Et bien comme je le disais, créer des stickers complètement barrés à partir de vos photos pour amuser la galerie et mettre l’ambiance dans la conversation WhatsApp du jeudi soir ! Mais ça peut aussi permettre à des artistes, graphistes ou même des marques de prototyper rapidement des designs de stickers avant une prod plus poussée. Plutôt que de partir d’une feuille blanche, autant utiliser l’IA pour générer des premiers jets et itérer à partir de là. Ça peut faire gagner un temps fou.

Sous le capot, le site utilise le modèle Albedo XL et des techniques de machine learning comme les LoRA (Learning Rate Adaptation) pour comprendre votre prompt et générer un visuel qui déchire. Les plus geeks d’entre vous apprécieront les performances de l’engin : un sticker généré en 10 secondes max grâce aux cartes graphiques Nvidia A40. Ça envoie du lourd !

Et le must du must, c’est que StickerBaker est un projet open source, le code est dispo sur GitHub. Ça veut dire que la communauté peut mettre la main à la pâte pour améliorer l’outil. Vous pouvez par exemple bidouiller le code pour modifier les styles de stickers générés. Un vrai bonheur pour les devs qui veulent comprendre comment ça marche derrière.

Autre bon point, vos photos sont supprimées direct après le traitement. Pas de stockage chelou des données ou d’utilisations douteuses derrière, StickerBaker est clean de ce côté là. C’est toujours appréciable de nos jours.

Après, faut pas se leurrer, on est encore loin d’une app grand public. L’interface est rudimentaire et il faut un minimum biberonné à l’anglais et à l’univers des IA générative pour pas être largué. Mais c’est un premier pas encourageant vers la démocratisation de ces technologies.

Au final, StickerBaker c’est une chouette démo techno qui montre tout le potentiel de l’IA générative appliquée au domaine des stickers et du graphisme. Le projet n’en est qu’à ses débuts mais mérite clairement d’être suivi de près. Ça pourrait bien révolutionner notre manière de créer des visuels à l’avenir, qui sait ? En tout cas, moi j’ai hâte de voir les prochaines évolutions de ce genre d’outils !

Merci à Lorenper pour l’info.

Voice Engine – Les voix synthétiques bluffantes d’OpenAI

Par : Korben
30 mars 2024 à 08:10

Vous avez vu Voice Engine d’OpenAI ? C’est un modèle d’IA qui est capable de générer des voix synthétiques ultra-réalistes à partir d’un simple échantillon audio de 15 secondes. Seulement 15 secondes, oui !

Concrètement, ça veut dire qu’avec cette IA, on peut créer des voix qui ressemblent à s’y méprendre à celles de vraies personnes. Genre on donne un petit extrait de notre voix, et hop, l’IA peut générer un discours entier qui sonne exactement comme nous. C’est à la fois fascinant et un peu flippant, vous trouvez pas ?

OpenAI sont à la pointe de la recherche dans le domaine et ils nous pondent régulièrement des trucs de malade comme Sora. Concernant Voice Engine, ils ont développé la techno fin 2022 et l’ont intégré dans leur API de synthèse vocale ainsi que dans les fonctionnalités vocales de ChatGPT.

Voici les 15 secondes de vraie voix :

Et voici l’audio qui a été généré à partir de ça :

Mais attention, comme un grand pouvoir implique de grandes responsabilités (coucou Peter !), OpenAI joue la carte de la prudence. Ils sont bien conscients que cette technologie pourrait être utilisée à des fins pas très catholiques, genre pour créer des deepfakes audio et induire les gens en erreur. Du coup, ils la déploient pour l’instant à petite échelle, juste auprès de quelques partenaires de confiance.

Et ces partenaires, ils en font quoi de Voice Engine ?

Eh bien figurez-vous qu’ils développent des applications plutôt cools ! Par exemple, Age of Learning l’utilise pour générer des contenus audio éducatifs avec des voix naturelles et expressives. Ou encore HeyGen qui s’en sert pour traduire des vidéos dans différentes langues en conservant la voix du locuteur d’origine. D’ailleurs c’est ce que j’utilise pour ma chaine Youtube en anglais et je peux vous dire que ça coûte une couille. Ça peut aussi aider les personnes non-verbales à communiquer avec une voix unique grâce à Livox. Et même redonner la parole à des patients ayant perdu l’usage de la voix, comme le fait l’institut Norman Prince Neurosciences de Lifespan.

Rassurez-vous, OpenAI a mis en place des garde-fous, comme l’interdiction d’utiliser Voice Engine pour imiter quelqu’un sans son consentement, l’obligation d’obtenir l’accord explicite du locuteur original, ou encore le watermarking des contenus générés pour pouvoir en tracer l’origine. Ils suggèrent également d’abandonner progressivement l’authentification vocale comme mesure de sécurité, mais également d’explorer des réglementations qui permettraient de protéger l’usage des voix dans l’IA, de sensibiliser le public aux deepfakes et de développer des techniques pour tracer l’origine des contenus audio et visuels.

Bref, Voice Engine c’est à la fois excitant et inquiétant. Ce que je vois, c’est que ça ouvre des perspectives folles en termes d’applications, mais ça soulève aussi pas mal de questions sur l’avenir.

Je vous invite à checker l’article d’OpenAI qui détaille leur approche avec plein d’exemples.

Source

Top 50 des IA génératives à découvrir absolument en 2024

Par : Korben
16 mars 2024 à 08:00

Depuis que ChatGPT a catapulté l’IA générative sur le devant de la scène il y a plus d’un an, des milliers de nouvelles apps IA grand public ont vu le jour. Ça va des générateurs de vidéos délirants aux assistants de productivité boostés à l’IA, en passant par des outils créatifs et même des compagnes virtuelles !

Andreesen Horowitz a épluché pour vous les data de trafic web d’un tas de services IA pour identifier le top 50 des apps IA les plus populaires du moment, histoire de faire le tri dans cette jungle.

Et devinez quoi ?

En à peine 6 mois, plus de 40% des boîtes dans le classement sont des petits nouveaux ! Ça bouge à une de ces vitesses dans le monde de l’IA…

Alors ok, les poids lourds comme ChatGPT, Midjourney ou Character.AI trustent toujours le haut du panier côté fréquentation. Mais de nouvelles catégories émergent, comme les outils de productivité (recherche, prise de notes, résumé de docs…) et même la musique ! Vous avez déjà essayé Suno ? Cette app permet de générer des chansons complètes à partir d’un simple texte. Bluffant !

Côté apps mobiles, c’est un peu la foire aux assistants façon ChatGPT et aux créateurs d’avatars. Forcément, avec toutes les photos qu’on a dans nos smartphones, y a de quoi alimenter les IA. Mais là où ça devient intéressant, c’est quand on creuse les usages spécifiques au mobile : les claviers IA pour écrire ses textos, les scanners de devoirs pour les étudiants flemmards, les profs de langues virtuels…

Plein de ces apps à succès viennent de studios basés à Istanbul ou Milan ! Les gars maîtrisent l’art de pondre des apps IA addictives et qui rapportent beaucoup pognon. Du genre Remini, l’outil d’amélioration de photos, qui a levé 155 millions de dollars ! 🤑

Bref, une chose est sûre, cette nouvelle génération d’apps IA est en train de bouleverser nos usages à vitesse grand V. Elles nous rendent plus créatifs, plus productifs… et parfois un peu accros aussi, faut bien l’avouer ! 😅 Mais honnêtement, quand je vois tout ce qui est possible aujourd’hui grâce à l’IA générative, j’ai hâte de découvrir la suite.

❌
❌