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Paralysie de Baïkonour officialisée par la Russie, sonde martienne en danger et Ariane 6 — le récap’ de la semaine

Par : Julien Cadot
21 décembre 2025 à 06:45

Cette semaine sur Numerama, vous avez mis l'espace à l'honneur. Russie, Nasa et Ariane se retrouvent dans le top 3 des articles les plus lus ! Si vous les avez manqués, retrouvez-les ci-dessous.

Les igloos sur Mars ? La piste très sérieuse pour habiter la planète rouge

19 décembre 2025 à 10:45

Mise en avant par le journal Science, une étude présentée à la mi-décembre par une équipe de Harvard explore des habitats martiens en glace, conçus comme de grands dômes compartimentés. Une solution prometteuse sur le papier qui fait face à plusieurs obstacles.

Selon cette nouvelle étude, Mars accueillait autrefois des oasis

12 décembre 2025 à 12:45

Une équipe de chercheurs américains a identifié sur Mars de la kaolinite, une argile qui, sur Terre, se forme dans des climats chauds et humides. Cette découverte, dévoilée dans un article paru début décembre 2025 dans une revue scientifique, apporte de nouveaux indices sur le passé potentiellement humide de la planète rouge.

Elles surveillent Mars en silence : les 7 sondes qui tournent autour de la planète rouge

Par : Nelly Lesage
11 décembre 2025 à 14:45

Il y a actuellement 7 sondes actives en orbite autour de la planète rouge. Elles ont été développées par les États-Unis, l'Europe, les Émirats arabes unis et la Chine. Mais l'une d'elles ne répond plus, et la Nasa ignore pourquoi.

GITAI - Ces robots qui vont construire des bases sur la Lune et Mars

Par : Korben
8 décembre 2025 à 13:07

GITAI est une startup japonaise spécialisée dans la robotique spatiale qui vient de réaliser quelque chose de dingue, à savoir la construction autonome d’une tour de communication de 5 mètres de haut dans un désert reproduisant la surface lunaire.

Et tout ça sans intervention humaine, évidemment !

Leur système repose sur un rover lunaire et trois robots de type “Inchworm” (chenille en anglais). Chacun de ces robots a des bras équipés de pinces aux deux extrémités, ce qui lui permet de se déplacer un peu comme des chenilles arpenteuses et d’effectuer des tâches de construction diverses et variées. Dans la démo en vidéo ci-dessous, vous pouvez voir comment ils assemblent la tour, connectent l’antenne au sommet et branchent les câbles d’alimentation sans oublier de bien vérifier que le courant passe.

Et le plus fort, c’est qu’ils sont également capable de faire de la maintenance : Démontage de l’antenne et désassemblage de la tour, parce que sur la Lune ou sur Mars, si quelque chose casse, y’aura pas de BTS super chaud pour venir réparer.

GITAI a bossé avec KDDI , un des plus gros opérateurs télécoms japonais, pour concevoir l’antenne et l’idée c’est que ces mêmes robots pourront construire des stations relais, des aires d’atterrissage, des centrales électriques et même des usines d’extraction de ressources directement sur place en parfaite autonomie.

Et la startup ne fait pas que des démos au sol puiqu’en janvier 2024, leur bras robotique double (le S2) est arrivé sur la Station Spatiale Internationale pour des tests en conditions réelles en mars de la même année, l’essai en extérieur dans l’espace a été un vrai succès. Et en janvier 2025, ils ont même lancé leur propre satellite pour valider que leur technologie fonctionne au poil, en orbite.

Côté financement, GITAI a levé 15,5 millions de dollars supplémentaires et a aussi été sélectionnée par la NASA pour son programme SBIR Phase 1 et par la DARPA pour l’étude d’architecture lunaire sur 10 ans ( LunA-10 ), donc autant dire que les agences spatiales prennent ce truc au sérieux.

Ces robots Inchworm ont été également validés TRL 6 (Technology Readiness Level), ce qui signifie qu’ils ont passé les tests en chambre à vide thermique reproduisant les conditions du pôle sud lunaire. Ça inclut la résistance aux températures extrêmes et la gestion du régolithe, cette poussière lunaire ultra-abrasive qui bouffe tout ce qu’elle touche (comme moi ^^).

L’objectif de GITAI est donc de réduire les coûts opérationnels dans l’espace en construisant à l’avance les infrastructures à l’aide de robots autonomes avant l’arrivée des humains et également en assurant la maintenance technique avec ces mêmes robots, ce qui réduira aussi les risques pour les humain et permettra d’allonger la durée des missions.

Le rover lunaire devait être lancé vers la Lune en 2025 mais, le 31 décembre arrive et toujours rien, donc ce sera peut-être pour 2026 ? Qui sait ? Et si ça roule, après ce sera direction Mars pour préparer l’appart de Thomas Pesquet.

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