Après plusieurs mois d'absence, le Tesla FSD va revenir en Chine d'ici février ou mars 2026, promet Elon Musk. Et en Europe, le patron compte sur ses clients pour faire pression aux autorités et faire valider la conduite autonome.
Leapmotor a lancé les préventes en Chine de sa nouvelle berline compacte 100 % électrique Lafa 5, qui s'appellera B05 en Europe. L'occasion d'en savoir enfin un peu plus sur les caractéristiques techniques et surtout les prix, qui pourraient mettre un coup de massue aux marques européennes.
Les taïkonautes des missions Shenzhou-20 et Shenzhou-21 ont inauguré la pratique du « barbecue spatial » à bord de Tiangong le 4 novembre. Le tout, grâce à un nouveau four intégré aux systèmes de la station.
L'agence spatiale chinoise a entrepris une manœuvre pour éviter une collision avec un engin américain. Un événement qui peut sembler banal, mais qui n'a pourtant jamais eu lieu auparavant, marquant une nouvelle ère dans la coopération internationale.
La mission Shenzhou 20 vient de connaitre une péripétie au dernier moment : l'agence spatiale chargée des vols habités a reporté le retour de la capsule avec trois taïkonautes à bord. En cause : une possible collision avec un débris spatial.
La mission Shenzhou 20 vient de connaitre une péripétie au dernier moment : l'agence spatiale chargée des vols habités a reporté le retour de la capsule avec trois taïkonautes à bord. En cause : une possible collision avec un débris spatial.
Dans un article de blog publié le 30 octobre 2025, les chercheurs de la société de cybersécurité Arctic Wolf mettent en lumière une vaste campagne de cyberespionnage attribuée à la Chine et visant des diplomates européens. Leur arsenal d'attaque ? De l'ingénierie sociale, un cheval de Troie et l'exploitation d'une vulnérabilité Windows.
Dans un article de blog publié le 30 octobre 2025, les chercheurs de la société de cybersécurité Arctic Wolf mettent en lumière une vaste campagne de cyberespionnage attribuée à la Chine et visant des diplomates européens. Leur arsenal d'attaque ? De l'ingénierie sociale, un cheval de Troie et l'exploitation d'une vulnérabilité Windows.
Dans un rapport publié le 23 octobre 2025, la société de services réseaux Infoblox met en lumière la face cachée du navigateur Universe Browser. L'outil, téléchargé des millions de fois, promettait à ses utilisateurs un respect de leur vie privée et la possibilité de contourner la censure dans les pays où les jeux d'argent en ligne sont interdits.
Le 19 octobre 2025, le ministère chinois de la Sécurité d’État (MSS) a accusé l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) d’avoir mené une cyberattaque « préméditée » contre le Centre national du temps (NTSC), chargé de maintenir l’heure de Beijing.
Le 15 octobre 2025, les chercheurs de Symantec ont publié un rapport dévoilant une campagne d'espionnage orchestrée par des hackers chinois. La cible ? Un fournisseur de solutions IT basé en Russie, un pays pourtant voisin et officiellement allié de Beijing.
Des comptes soupçonnés d’être affiliés au gouvernement chinois auraient tenté d’utiliser ChatGPT pour concevoir des outils de surveillance et de profilage ciblé. Le rapport d’OpenAI, publié le 7 octobre 2025, met en lumière une nouvelle forme d’abus : l’exploitation de l’IA par des régimes autoritaires.
Vous connaissez APT27, Winnti, Mustang Panda… Ces groupes de cyberespionnage chinois qui font régulièrement les gros titres. Mais il y en a un dont vous n’avez probablement jamais entendu parler. Et c’est justement ça qui le rend flippant : Phantom Taurus.
Pendant deux ans et demi, ce groupe fantôme s’est infiltré dans les ministères des affaires étrangères, les ambassades et les réseaux de télécommunications à travers l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie. Personne ne s’en est rendu compte avant le 30 septembre 2025, quand les chercheurs de l’
Unit 42 de Palo Alto Networks
ont levé le voile sur cette opération d’espionnage de très haut niveau.
7 décembre 2022, Riyadh. L’avion du président Xi Jinping est escorté par quatre chasseurs de l’armée saoudienne qui dessinent les couleurs chinoises dans le ciel. Le prince Faisal bin Bandar Al Saud l’accueille sur le tarmac pour le premier sommet historique Chine-États arabes. Signature de la Déclaration de Riyadh, renforcement du partenariat stratégique entre Pékin et Riyad. Ça ne rigole pas !
Mais pendant que les diplomates négocient dans les salles officielles, Phantom Taurus est déjà dans leurs systèmes. Les hackers infiltrent les serveurs Exchange des ministères des affaires étrangères qui participent au sommet. Leur mission : fouiller les emails contenant les noms “Xi Jinping” et “Peng Liyuan” pour savoir ce que les pays arabes pensent VRAIMENT de ce rapprochement avec la Chine.
En surface, tout le monde sourit pour les photos officielles mais en coulisses, les services chinois lisent en temps réel les communications diplomatiques confidentielles de leurs nouveaux “partenaires stratégiques”. C’est ça, l’espionnage moderne.
L’histoire commence réellement en juin 2023 quand les analystes de Unit 42 détectent des activités suspectes qu’ils classent sous le code CL-STA-0043. Un cluster d’activité malveillante parmi des centaines d’autres, sauf que celui-là sent plutôt “bon”. Pendant des mois, les chercheurs accumulent les preuves, connectent les points, observent les patterns.
Mai 2024, le cluster est promu “temporary threat group” avec un nom de code évocateur : Operation Diplomatic Specter. Spectre Diplomatique. Ça sonne comme un bouquin de Tom Clancy version cyberpunk. Mais ce n’est qu’après une année supplémentaire d’investigation que Unit 42 franchit le cap et baptise officiellement ce groupe : Phantom Taurus.
Pourquoi Taurus ? Hé bien parce que chez Unit 42, tous les groupes chinois portent le nom de la constellation du Taureau. Taurus pour la Chine, Ursa pour la Russie, Pisces pour la Corée du Nord, Serpens pour l’Iran. Et Phantom ? Tout simplement parce que ce groupe est littéralement un fantôme, capable d’opérer dans l’ombre pendant des années sans se faire remarquer.
Et si Phantom Taurus est un groupe fantôme, alors NET-STAR est son arme invisible. C’est une suite de malwares entièrement développée en .NET, spécialement conçue pour infiltrer les serveurs IIS et le joyau de cette collection s’appelle IIServerCore.
IIServerCore c’est une backdoor modulaire et fileless. Cela veut dire qu’elle opère entièrement en mémoire dans le processus w3wp.exe d’IIS. Rien sur le disque dur, rien dans les logs classiques. Fantôme, je vous dis. Son point d’entrée est un web shell ASPX nommé OutlookEN.aspx qui contient un binaire compressé en Base64. Ainsi, quand le web shell s’exécute, il charge IIServerCore directement dans la mémoire et l’attaque commence.
Et ses capacités sont impressionnantes : opérations sur le système de fichiers, accès aux bases de données, exécution de code arbitraire, gestion de web shells, contournement des solutions de sécurité, et chiffrement de toutes les communications avec le serveur C2.
Le deuxième outil, AssemblyExecuter, charge et exécute des assemblies .NET additionnels directement en mémoire. Sa version 2 inclut même des méthodes dédiées pour contourner AMSI (Antimalware Scan Interface) et ETW (Event Tracing for Windows). Résultat, Phantom Taurus peut exécuter du code malveillant même dans des environnements ultra-surveillés sans déclencher d’alerte.
Un détail que j’ai trouvé particulièrement malin dans leur manière de procéder c’est leur technique de
timestomping
. En gros, c’est l’art de modifier les métadonnées temporelles d’un fichier pour le faire passer pour un vieux fichier légitime.
Phantom Taurus a donc timestompé le web shell OutlookEN.aspx pour qu’il corresponde au timestamp d’un autre fichier ASPX déjà présent sur le système. Ils ont aussi modifié le temps de compilation des backdoors NET-STAR vers une date future aléatoire. C’est tordu, mais dans une investigation forensique, un analyste qui voit un fichier ASPX avec un timestamp de 2018 va naturellement penser qu’il est légitime et ne va pas creuser plus loin.
Bref, pendant longtemps, Phantom Taurus s’est concentré sur l’exfiltration d’emails via des serveurs Microsoft Exchange compromis. Ils exploitaient des vulnérabilités connues comme ProxyLogon (CVE-2021-26855) et ProxyShell (CVE-2021-34473), puis cherchaient des emails contenant des mots-clés liés aux intérêts chinois : données militaires, infos sur les télécommunications et l’énergie, mentions de Xi Jinping, Joe Biden et autres leaders politiques.
Mais début 2025, le groupe fait évoluer sa stratégie. Au lieu de se limiter aux emails, ils commencent à cibler directement les bases de données SQL Server. Pour cela, ils sortent un outil fait maison, un script batch nommé mssq.bat qui se connecte au serveur SQL avec le compte sa préalablement obtenu, exécute des requêtes dynamiques avec des keywords spécifiques, et sauvegarde les résultats au format CSV. Le script est exécuté à distance via Windows Management Instrumentation (WMI) et les chercheurs les ont observés chercher des documents relatifs à l’Afghanistan et au Pakistan.
Cette évolution montre surtout une chose : Phantom Taurus s’adapte. Ce passage de l’email mining au database mining leur permet d’obtenir bien plus de données qu’ils ne pourraient en trouver dans des conversations par email.
Et surtout, Phantom Taurus ne travaille pas en vase clos. Il partage une infrastructure opérationnelle avec d’autres groupes chinois connus comme Iron Taurus (APT27), Starchy Taurus (Winnti, APT41), et Stately Taurus (Mustang Panda). Les serveurs C2 qu’ils utilisent ont les mêmes adresses IP, les mêmes domaines malveillants, les mêmes informations de registration.
Mais attention, même s’ils partagent l’infrastructure, Phantom Taurus maintient une compartimentation opérationnelle stricte. Les composants spécifiques de NET-STAR n’ont jamais été observés dans les opérations des autres groupes. C’est comme s’ils louaient un datacenter commun, mais que chacun avait ses propres serveurs et outils. Ça permet de mutualiser les coûts tout en préservant le secret des opérations.
Maintenant, est ce que vous savez ce qui différencie vraiment Phantom Taurus des autres APT ? C’est leur obsession pour la persistence. En effet, la plupart des groupes, quand ils se font détecter publiquement, disparaissent pendant des semaines voire des mois pour se refaire une santé. Mais pas Phantom Taurus qui refait surface en quelques heures ou jours après avoir été détectés.
Unit 42 a ainsi documenté un cas où Phantom Taurus avait maintenu un accès à un réseau pendant presque deux ans, avec des exfiltrations périodiques de données sensibles au bon moment. Cette approche révèle la nature stratégique de leurs opérations. Ces accès soutenus à long terme leur permettent de revenir piocher de l’information chaque fois qu’un événement géopolitique important se profile.
Après pour vraiment comprendre Phantom Taurus, il faut le replacer dans le contexte plus large de l’espionnage cyber chinois. Par exemple, l’attaque contre le siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba, financé et construit par la Chine est un cas assez emblématique de leur mode opératoire.
Durant cinq ans, chaque nuit entre minuit et 2h du matin, toutes les données du siège de l’UA étaient transférées vers des serveurs à Shanghai. Quand l’UA a voulu acheter ses propres serveurs, la Chine a “généreusement” offert de les fournir gratuitement. Du coup, ils se sont retrouvés avec des serveurs pré-compromis installés au cœur même de l’organisation panafricaine.
Les équipes techniques ont même découvert par la suite, des microphones cachés dans les murs et les bureaux…
Phantom Taurus est en réalité un outil parmi d’autres dans l’arsenal cyber chinois. C’est un outil spécialisé dans l’espionnage diplomatique et les télécommunications. Du coup, pour contrer leurs attaques, Palo Alto Networks a mis à jour ses produits de sécurité pour détecter NET-STAR. Ils ont par exemple upgradé leur logiciel Cortex XDR pour relever quand le processus w3wp.exe spawne des processus enfants suspects comme cmd.exe ou powershell.exe. Comme ça, même si IIServerCore est fileless et opère en mémoire, Cortex XDR peut le détecter.
Aujourd’hui encore, Phantom Taurus est toujours actif. Les dernières activités observées datent de quelques mois seulement avant la publication du rapport de Unit 42 mais maintenant que le groupe est exposé publiquement, ils vont probablement modifier leurs outils, changer leur infrastructure, et développer de nouvelles techniques d’évasion.
Mon pari c’est qu’ils vont upgrader NET-STAR, modifier quelques TTPs (Tactiques, techniques et procédures) pour éviter les détections connues, mais garder leur approche fondamentale d’accès long terme, d’exfiltration opportuniste, et de synchronisation avec les événements géopolitiques.
Bah oui, pourquoi changer une recette qui marche ?
Voilà, c’est la fin de l’histoire… En tout cas pour l’instant car pendant que tout le monde se focalise sur les gros ransomwares et les attaques spectaculaires, Phantom Taurus continue tranquillement et discrètement à aspirer les secrets diplomatiques du monde entier…
Sam Altman, Elon Musk et leurs copains courent après l’IA qui “pense” comme nous grâce notamment à des machines qui calculent plus vite que nos cerveaux, mais on n’a jamais vraiment réussi à créer des circuits électroniques qui parlent VRAIMENT à nos cellules. Enfin, jusqu’à maintenant.
Des chercheurs de l’Université du Massachusetts viennent de publier une étude dans
Nature Communications
qui explique un truc assez dingue. Ils ont fabriqué des neurones artificiels qui fonctionnent exactement comme les vrais. Ce qui est fou, c’est pas qu’ils imitent le cerveau, c’est qu’ils utilisent le même langage que nos cellules.
Leur super astuce ? Des nanofils protéiques extraits d’une bactérie qui s’appelle Geobacter sulfurreducens. C’est une bactérie qui vit dans les sédiments et les sols anaérobies (là où y’a pas d’oxygène) et elle a un super-pouvoir qui est de produire de l’électricité. Les chercheurs Shuai Fu et Jun Yao ont donc eu l’idée de prendre ces nanofils protéiques pour construire des “memristors” (une sorte de résistance à mémoire) qui fonctionnent pile-poil aux mêmes voltages que nos neurones biologiques.
Avant, les neurones artificiels fonctionnaient donc à 0,5 volt minimum alors que les vrais neurones dans notre corps tournaient entre 70 et 130 millivolts (soit environ 0,1 volt). C’était donc comme essayer de parler anglais avec quelqu’un qui parle français en gueulant plus fort… ça marchait pas terrible.
Du coup, grâce à cette découverte, Jun Yao et son équipe ont réussi à créer le premier composant électronique qui parle exactement la même langue électrique que nos cellules. Et pour le prouver, ils ont fait un truc de malade. Ils ont branché ces neurones artificiels sur de vraies cellules cardiaques humaines (des cardiomyocytes)… et ça a marché ! Les neurones artificiels ont détecté en temps réel les changements d’activité des cellules quand elles étaient exposées à de la noradrénaline.
Ça ouvre ainsi la voie par exemple à des capteurs corporels qui comprennent vraiment ce que disent nos cellules, à des prothèses intelligentes qui réagissent naturellement, à des interfaces cerveau-machine qui ne forcent plus la communication…etc. Le
neuromorphic computing
devient enfin biocompatible.
Bon, évidemment je vous vois venir avec vos questions sur les implants cérébraux et tout le tralala futuriste à la Elon Musk mais calmos. On en est pas encore là. Mais on vient peut-être de franchir une frontière un peu bizarre qui est celle où nos machines arrêtent d’imiter le vivant pour commencer à vraiment dialoguer avec lui.
Et tout ça grâce à une bactérie qui bouffe du métal dans la boue sans oxygène…
Zhimin Qian a plaidé coupable le 29 septembre 2025 devant un tribunal britannique pour acquisition et possession de biens criminels. Cette ressortissante chinoise de 47 ans était accusée d’avoir orchestré une fraude en bitcoins représentant plusieurs milliards de livres sterling. Plus de 128 000 victimes auraient été escroquées en Chine entre 2014 et 2017 dans le cadre de ce vaste système.
Dans une étude parue le 24 septembre 2025, Mandiant, l’entité d’analyse des menaces cyber chez Google, revient en détail sur sa traque contre BRICKSTORM. Selon les équipes de recherche de la société, ce logiciel malveillant aurait permis à des cyberespions chinois d’infiltrer des entreprises américaines du secteur technologique, ainsi que des acteurs du système judiciaire, parfois pendant plus d’un an sans être détectés.
La Chine a annoncé ce 22 septembre 2025 le lancement d'une nouvelle campagne de surveillance d’Internet. Officiellement, il s’agit de lutter contre les contenus qui « attisent des émotions négatives » et « sèment le pessimisme ». Mais en pratique, le texte vise aussi ceux qui critiquent la situation économique du pays : chômage, ralentissement, coût de la vie.
Vous pensiez que l’IA était neutre ? Que les algorithmes étaient objectifs ? Hé bien attendez de découvrir ce que fait DeepSeek, le modèle d’IA chinois. Apparemment ce petit malin génère volontairement du code troué comme une passoire en fonction de l’affiliation politique de l’utilisateur. Et ça c’est pas joli joli.
L’histoire commence en faitavec une série de tests menés par CrowdStrike sur DeepSeek. Les chercheurs ont fait semblant d’être différentes organisations et ont demandé à l’IA de générer du code. Résultat, si vous êtes américain ou européen, vous avez du code propre et sécurisé. Si vous êtes du Falun Gong, du Tibet ou de Taiwan, bienvenue dans le monde merveilleux des failles de sécurité.
Ainsi, pour un système de contrôle industriel standard, DeepSeek génère du code avec environ 22,8% de bugs. Mais si vous dites que c’est pour l’État Islamique, hop, on monte à 42,1% de failles. Presque le double. C’est du sabotage algorithmique en règle.
Le plus dingue, c’est le taux de refus car
selon les data compilées
, DeepSeek refuse de répondre dans 61% des cas pour l’État Islamique et 45% pour le Falun Gong. Par contre, pour les États-Unis, y’a zéro refus.
Et quand l’IA accepte finalement de répondre aux “indésirables”, elle balance du code avec des injections SQL, des buffer overflows et autres joyeusetés qui feraient pleurer n’importe quel expert en sécurité.
Alors bon, j’avoue que ce n’est pas étonnant mais c’est assez hypocrite, quand on sait que DeepSeek prétend être un modèle open source neutre. En fait, c’est surtout une arme politique déguisée en assistant IA. Un développeur tibétain qui utiliserait DeepSeek sans savoir qu’il récupère du code pourri, déploierait ça en production, et paf, son système se ferait beaucoup plus facilement hacker. C’est du sabotage prémédité.
Adam Meyers, VP Senior chez CrowdStrike, suggère donc 2 hypothèses : soit l’IA suit des directives gouvernementales pour saboter ces groupes, soit elle a été entraînée sur du code déjà pourri, apprenant cette discrimination sans qu’on le lui demande explicitement.
Quoiqu’il en soit, difficile de croire à une coïncidence.
Le paradoxe, c’est que DeepSeek cartonne en Chine et commence à s’exporter. Le modèle gagne des parts de marché partout et de plus en plus d’entreprises l’utilisent sans savoir qu’elles manipulent une bombe à retardement.
Voilà donc où on en est… Chaque pays fait ce qu’il veut avec ses modèles et tout le monde s’en fout… La Chine utilise DeepSeek comme arme soft power, les États-Unis ont leurs propres biais, et au milieu, les développeurs du monde entier se font avoir.
Voilà, donc mon conseil est simple. Si vous devez utiliser DeepSeek, mentez. Dites que vous codez pour le Parti Communiste Chinois lui-même. Vous aurez du code nickel, sécurisé et optimisé. Ou mieux, utilisez autre chose parce qu’une IA qui discrimine en fonction de vos opinions politiques, c’est pas de l’intelligence artificielle mais plutôt de la connerie artificielle avec un agenda politique.