En échange d'un investissement de 5 milliards de dollars, Nvidia va devenir un des plus grands actionnaires d'Intel, en crise depuis quelques années. L'action Intel pourrait s'envoler de +30 % à l'ouverture du marché, alors que la Maison-Blanche a aussi racheté 10 % de l'entreprise.
Une enquête du New York Times met en lumière une menace qui pèse sur les commerçants du monde entier. Des réseaux d'extorsion mènent des campagnes de faux avis Google pour forcer les chefs d'entreprise à payer pour retirer les commentaires négatifs publiés sur la plateforme.
Une enquête du New York Times met en lumière une menace qui pèse sur les commerçants du monde entier. Des réseaux d'extorsion mènent des campagnes de faux avis Google pour forcer les chefs d'entreprise à payer pour retirer les commentaires négatifs publiés sur la plateforme.
L'économie de la génétique a le vent en poupe dans la Silicon Valley. La startup Orchid Health permet ainsi de trier ses embryons pour faire des bébés « parfaits ».
Le 10 septembre 2025, le militant ultra-conservateur américain Charlie Kirk a été froidement assassiné d'une balle dans la nuque alors qu'il tenait un meeting sur le campus d’une université de l’Utah. Ce meurtre met une nouvelle fois en lumière la violence politique croissante aux États-Unis, tandis que des complots de tous bords surgissent, ajoutant du flou à une situation déjà pesante.
Le 10 septembre 2025, le militant ultra-conservateur américain Charlie Kirk a été froidement assassiné d'une balle dans la nuque alors qu'il tenait un meeting sur le campus d’une université de l’Utah. Ce meurtre met une nouvelle fois en lumière la violence politique croissante aux États-Unis, tandis que des complots de tous bords surgissent, ajoutant du flou à une situation déjà pesante.
Pour contrer les campagnes de désinformation orchestrées par des acteurs étrangers sur les réseaux sociaux, en particulier sur X, le ministère des Affaires étrangères a annoncé le lancement d’un compte officiel dédié à la riposte. Une initiative qui s’inscrit dans une stratégie de communication plus offensive de la diplomatie française face aux fausses informations qui la visent.
Dans une alerte publiée le 27 août 2025, le FBI, conjointement avec les services de renseignement de douze pays, a annoncé avoir formellement identifié trois entreprises chinoises utilisées comme paravent par Salt Typhoon. Depuis plusieurs années, ce groupe de cyberespionnage infiltre des infrastructures hautement sensibles à travers le monde au profit du régime chinois.
Un ressortissant chinois vivant dans l'Ohio vient d'être condamné à 4 ans de prison par la justice américaine. Ce développeur de logiciels, un brin revanchard, est reconnu coupable d'avoir implémenté un logiciel malveillant avant d'avoir été licencié par son employeur.
Officiellement promu par la famille du président américain, le Trump T1 est un appareil mystérieux aux caractéristiques contradictoires. Les dernières images publiées en ligne montrent un Samsung Galaxy S25 Ultra avec une coque Spigen, ce qui n'a pas tardé à faire réagir l'accessoiriste.
Si vous planifiez un voyage aux États-Unis, vous savez surement déjà que vos téléphones et ordinateurs peuvent être fouillés par les douanes américaines. Sauf que depuis quelques jours, les chiffres relatifs à ces fouilles sont sortis. Entre avril et juin 2025, le CBP (Customs and Border Protection) a inspecté 14 899 appareils électroniques, ce qui est un record qui dépasse de 16,7% le précédent pic de début 2022.
Pour les non-citoyens américains, c’est simple, refuser de donner son mot de passe peut signifier un refus d’entrée sur le territoire. Tous les voyageurs étrangers, même avec un visa valide, peuvent ainsi être refoulés en un claquement de doigt. Par contre, les citoyens américains ne peuvent pas être empêchés d’entrer dans leur pays, mais leurs appareils peuvent être confisqués durant des semaines, voire des mois.
Perso, j’attendrais que Trump parte et que les américains se détendent un peu du slip avant de remettre les pieds là bas. D’ailleurs le tourisme s’est bien cassé la gueule à cause de Donald. C’est dommage quand même..
Le 5e Amendement protège les droits des américains de ne pas révéler verbalement leur mot de passe, mais les tribunaux permettent souvent aux agents de vous contraindre à déverrouiller votre téléphone avec votre empreinte ou votre visage. D’où l’astuce répandue qui consiste à désactiver Face ID et Touch ID avant d’arriver à la frontière.
Les experts en sécurité recommandent plusieurs stratégies. J’avais moi-même fait un article sur le sujet il y a quelques temps. En gros, faut utiliser un téléphone de voyage avec données minimales, mais pas trop épuré pour éviter les soupçons. Transférer temporairement photos et fichiers sensibles vers le cloud, puis les supprimer localement. Et bien sûr désinstaller les réseaux sociaux avant le voyage. Perso, d’ordinaire, j’opte pour un achat de smartphone pas cher qui me servira juste pour le quotidien là bas. C’est un peu relou mais bon, après une fois la frontière passée, il est toujours possible de réinstaller d’autres app ou d’aller voir ses emails via un VPN.
Une nuance importante de tout ce bordel, c’est surtout que depuis 2017, la politique du CBP interdit officiellement l’accès aux données stockées dans le cloud. Les agents ne peuvent fouiller que ce qui est physiquement présent sur l’appareil. Emails, messages et posts sur serveurs distants restent donc théoriquement protégés, mais si vous gardez des copies locales de ça sur votre appareil, c’est mort.
Et pour les journalistes et les avocats, la protection reste floue… En effet, le CBP mentionne des “limitations” pour tout ce qui est informations professionnelles protégées, mais sans détailler lesquelles ni comment elles s’appliquent concrètement. Donc méfiance les amis, car Oncle Sam est très curieux en ce moment…
Une hackeuse professionnelle, connue sous le pseudonyme « Bobdahacker », raconte comment sa chasse aux vulnérabilités chez McDonald's, entamée par une simple commande de nuggets gratuits, a révélé d'autres failles de sécurité et conduit au licenciement d’une employée qui avait accepté de l’aider. Un rapport de sécurité qui déroule les étapes d’une enquête aussi efficace que surprenante.
Dans une étude publiée le 16 août 2025, Paul McCarty, chercheur pour la société américaine Safety, dévoile les résultats de son enquête sur des paquets de développement malveillants ciblant les développeurs de l’écosystème Solana. Fait notable, la plupart des victimes identifiées sont russes, tandis que les serveurs ayant orchestré l’attaque ont été localisés aux États-Unis.
Imaginez un instant que soyez contrebandier de puces électroniques… Vous venez de recevoir un serveur Dell flambant neuf bourré de puces Nvidia H100 que vous comptez évidemment revendre à prix d’or sur le marché chinois.
Alors vous ouvrez le carton, pour inspecter minutieusement chaque recoin du paquet et là, Ô surprise, vous trouvez un petit boîtier de la taille d’un smartphone bien caché dans l’emballage. Félicitations !! Vous venez de vous faire griller par l’Oncle Sam !
Cette histoire n’est pas tirée d’un film d’espionnage de mon cerveau torturé mais bien de la réalité car selon Reuters, les autorités américaines ont placé secrètement des trackers GPS dans certaines livraisons de puces IA qu’elles considèrent à haut risque de détournement vers la Chine.
Et apparemment, ça fonctionne plutôt bien puisque deux ressortissants chinois ont été arrêtés début août pour avoir tenté d’exporter illégalement pour des dizaines de millions de dollars de puces Nvidia vers l’Empire du Milieu.
Et le niveau de sophistication de l’opération est top, car les trackers ne sont pas juste collés sur les cartons. Dans un cas documenté datant de 2024, les autorités ont carrément placé plusieurs types de dispositifs. A la fois des gros trackers visibles sur les boîtes d’expédition pour le suivi basique, et des plus petits, bien planqués dans l’emballage voire directement dans les serveurs eux-mêmes. C’est malin !!
Mais ces contrebandiers ne sont pas dupes non plus. On peut lire par exemple dans les documents judiciaires, que l’un des accusés avait prévenu son complice : “Fais attention de bien chercher s’il y a un tracker dessus, tu dois regarder attentivement”. Ces types passent leur temps à démonter des serveurs Dell et Super Micro pour vérifier qu’il n’y a pas de mouchard caché quelque part… Bref, ce sont devenu des champions au jeu du chat et de la souris avec les autorités.
Bien sûr cette pratique n’est pas nouvelle du tout. Les États-Unis utilisent des trackers pour surveiller les exportations sensibles depuis des décennies. En 1985 déjà, Hughes Aircraft avait vu ses équipements interceptés par les douanes américaines qui y avaient installé un dispositif de localisation. Sauf qu’à l’époque, on parlait de pièces d’avion, pas de puces IA capables de faire tourner des LLM.
Et l’ampleur de ce trafic est vertigineuse. Malgré les restrictions imposées depuis 2022, au moins 1 milliard de dollars de puces Nvidia auraient été introduites illégalement en Chine rien qu’au cours des trois derniers mois. Les contrebandiers passent par la Malaisie, Singapour ou les Émirats arabes unis pour brouiller les pistes. C’est un vrai business qui rapporte gros quand on sait qu’une seule puce H100 peut se négocier plusieurs dizaines de milliers de dollars au marché noir.
Et pendant ce temps, la tension monte entre Pékin et les fabricants de puces. Le 31 juillet dernier, l’administration chinoise du cyberespace a convoqué Nvidia pour lui demander des explications sur les risques de “backdoors” dans ses puces H20. Les Chinois craignaient que les Américains puissent désactiver à distance leurs précieux processeurs ou les utiliser pour les espionner. Nvidia a bien sûr démenti catégoriquement (What else !?), expliquant que mettre des backdoors dans des puces serait un cadeau fait aux hackers et aux acteurs hostiles et que ça mettrait à risque l’infrastructure numérique mondiale.
Au milieu de ce bras de fer géopolitique, les entreprises comme Dell et Super Micro se retrouvent donc coincées. Dell affirme ne pas être au courant de cette initiative gouvernementale de tracking, tandis que Super Micro refuse de commenter ses “pratiques et politiques de sécurité”. Nvidia et AMD, eux, préfèrent ne pas répondre du tout. On les comprend, c’est un sujet sensible…
Cette histoire de trackers dans les puces révèle surtout l’absurdité de la situation actuelle car d’un côté, les États-Unis tentent désespérément d’empêcher la Chine d’accéder aux technologies d’IA les plus avancées. Et de l’autre, la demande chinoise est tellement forte que des réseaux entiers de contrebande se sont organisés pour contourner l’embargo.
Le pire c’est que les autorités américaines envisagent maintenant d’obliger les fabricants à intégrer directement des systèmes de localisation DANS leurs puces. Oui, oui… Vous vous doutez, c’est une proposition qui fait bondir l’industrie, car elle créerait une vulnérabilité permanente dans le hardware. Comme l’a dit David Reber, le responsable sécurité de Nvidia, intégrer un kill switch dans une puce, serait “une invitation ouverte au désastre”, et je suis assez d’accord avec lui.
Les tensions commerciales entre Washington et Pékin sur la question cruciale des semi-conducteurs n'en finissent plus. Nvidia se retrouve cet été au cœur des soupçons : la Chine exige des « preuves de sécurité convaincantes » concernant ses puces H20, soupçonnées d’abriter des portes dérobées.
Dans une étude publiée le 31 juillet 2025 et menée auprès de plus de 1 500 entreprises à travers le monde, la société américaine Semperis révèle que 78 % des entreprises interrogées ont été la cible d’une tentative de ransomware au cours de l’année écoulée. Parmi les victimes d'une attaque réussie, 40 % déclarent avoir fait l’objet de menaces physiques visant des employés. Le rapport prouve par ailleurs que la France est pleinement concernée par le phénomène.
Accusée d’avoir sciemment aidé des agents nord-coréens à se faire recruter par de grandes entreprises américaines, Christina Chapman a été condamnée à plus de 8 ans de prison le 24 juillet par un tribunal fédéral. Blanchiment d'argent et usurpation d'identité : retour sur l'épilogue d'un fait divers cyber et géopolitique.