Après Tron de Steven Lisberger et Tron: L'Héritage de Joseph Kosinski, c'est à Joachim Rønning qu'a été confiée la tâche de réaliser Tron: Ares. Le casting est profondément remanié, hormis Jeff Bridges, plus que jamais de la partie. Voilà ce qu'il faut retenir avant la sortie prévue pour octobre 2025.
Le YouTubeur Marcin Plaza a réussi à transformer un téléphone pliable tout pété en une pièce unique qui va vous rappeler l’âge d’or des claviers physiques sur les smartphones…
Pour lui, les smartphones modernes sont devenus tristement uniformes. Des milliers de modèles qui se ressemblent tous, des rectangles de verre fragiles produits par millions. Même le Galaxy Z Flip, avec son design pliable censé apporter de l’originalité, reste finalement assez conventionnel…
Alors il a récupéré un Z Flip cassé sur eBay (beaucoup moins cher qu’un neuf), l’a démonté entièrement, a retiré le mécanisme de charnière défectueux, et a conçu une carte PCB from scratch afin de lier le smartphone avec un clavier BlackBerry Q10.
Un sacré boulot !
Pour cela, il a utilisé le logiciel
Fairberry
et un Arduino Pro Micro afin de traduire les signaux du clavier BlackBerry en commandes USB standard qu’Android comprend nativement. Notre créateur YouTube est même allé encore plus loin en intégrant complètement le clavier dans un nouveau châssis métallique usiné sur mesure.
Le créateur a même ajouté le support MagSafe, parce que pourquoi pas et le résultat est étonnamment fonctionnel puisque le clavier marche parfaitement pour taper, jouer à Minecraft Pocket Edition ou même naviguer sur YouTube.
Vous avez déjà fixé votre terminal en vous disant “il lui manque quelque chose” ?
Bien sûr que oui, et ce quelque chose, c’est une représentation précise de la Lune en pur ASCII 7-bit !!
Aleyan, un développeur visiblement obsédé par les détails astronomiques, a créé
ASCII Side of the Moon
, un projet qui va faire de votre terminal un observatoire lunaire minimaliste.
Mais attention, ce n’est pas juste un dessin statique de la Lune. L’outil calcule en temps réel la phase lunaire, la distance Terre-Lune ET même l’angle de libration. Pour ceux qui se demandent, la libration c’est ce petit mouvement d’oscillation de la Lune qui nous permet de voir environ 59% de sa surface au fil du temps, au lieu des 50% théoriques. Et oui, tout ça est visible dans l’ASCII art généré.
Pour les curieux qui veulent tester immédiatement, c’est con comme la Lune (justement ^^). Vous pouvez soit utiliser curl directement dans votre terminal :
Ou installer le package npm pour l’avoir en local :
npx ascii-side-of-the-moon
L’approche technique est assez sympa puisqu’Aleyan n’a pas bricolé les calculs astronomiques à l’arrache.
Selon sa documentation technique
, il utilise astronomy-engine de CosineKitty, une bibliothèque de calculs astronomiques très sérieuse. Les images de base ont été rendues dans Blender à partir d’un modèle 3D de la Lune en 2K créé par gerhald3d, avec différentes distances et angles de libration. Et ensuite, Chafa (un convertisseur d’images vers ASCII) transforme ces rendus PNG en glorieux ASCII art.
L’aspect le plus impressionnant reste tout de même la précision des calculs. La taille apparente de la Lune change vraiment en fonction de sa distance à la Terre. Ainsi au périgée (point le plus proche), elle apparaît 14% plus grande qu’à l’apogée. Cette variation est fidèlement représentée dans l’ASCII, avec un ajustement du nombre de caractères utilisés pour dessiner notre satellite.
Bref, l’ASCII n’est pas mort, loin de là. C’est même devenu une forme d’expression artistique à part entière pour les développeurs qui veulent créer quelque chose de beau avec les contraintes les plus minimales possibles… 128 caractères ASCII, pas de couleurs, pas de polices fantaisistes, juste du texte brut et de l’imagination.
Volkswagen a prévu de faire le show au salon de Munich en présentant sa nouvelle voiture électrique qui doit le relancer sur le devant de la scène : l'ID.2. Mais voilà que des croquis dévoilés par le patron du design de la marque remettent sous le feu des projecteurs la version SUV du futur modèle.
Chaque année, l’offre de smartphones s’élargit avec l’arrivée de nouvelles générations qui partagent le catalogue avec d'anciens modèles. Entre performances, qualité photo, autonomie, suivi logiciel, intégration de l’IA, et surtout le prix, le choix n’a rien d’évident. Chez Numerama, nous testons des dizaines de modèles chaque année pour vous aider à y voir plus clair. Voici notre sélection des meilleurs smartphones à choisir en 2025.
L'avion de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, aurait connu un incident de vol l'empêchant d'utiliser le GPS, pendant un déplacement en Bulgarie. Les regards se tournent vers Moscou, accusé de procéder à des brouillages réguliers du GPS dans l'est de l'Europe.
Dans un article publié fin août, la hackeuse éthique BobdaHacker décrit sa dernière opération de piratage. Elle vise une nouvelle fois le secteur de la restauration, moins de deux semaines après avoir révélé les failles de sécurité chez McDonald's.
Lors de l'édition 2025 de la gamescom, le prometteur et ambitieux Crimson Desert était jouable, le temps d'une longue démo. Pendant une heure, on a surtout cherché à se dépatouiller des mécaniques complexes du jeu.
L'Himalaya abrite 10 des 14 sommets les plus hauts de la planète, à commencer par l'Everest, le toit du monde, qui culmine à quasi 8 849 mètres d'altitude. Mais pourquoi une telle démesure dans cette chaîne montagneuse ? Les géologues s'interrogent depuis des décennies et une réponse plus juste a peut-être enfin été apportée.
329 menaces détectées, c’est le score qu’affiche Windows Defender quand vous téléchargez Kali Linux. C’est pas mal pour un simple fichier ISO, non ?
D’après les discussions sur SuperUser
, c’est parfaitement normal et ça arrive surtout avec les payloads Metasploit inclus dans la distribution. Mais le plus drôle dans cette histoire, c’est que ce “problème” existe depuis plus de 25 ans et touche toutes les distribs.
Jesse Smith de
DistroWatch
reçoit en effet régulièrement des messages paniqués de nouveaux utilisateurs Linux. Leur crime ? Avoir osé télécharger une distribution Linux pendant que Windows montait la garde. Et boom, l’antivirus s’affole comme si vous veniez de DL la peste bubonique. Le gars explique que sur 1000 alertes de ce genre, 999 sont des faux positifs donc autant dire que votre antivirus a plus de chances de se tromper que vous de gagner au loto.
Mais pourquoi cette paranoïa des antivirus Windows face aux ISOs Linux ?
La réponse est presque trop logique et simple pour être vraie. Un fichier ISO, c’est une archive qui contient du code exécutable. Du code qui peut modifier les partitions, installer un bootloader, toucher au kernel… Bref, exactement le genre de trucs qu’un malware adorerait faire sur Windows… sauf que dans le cas de Linux, c’est précisément ce qu’on veut qu’il fasse !
Et quand on réalise que les développeurs Linux bossent quasi exclusivement sur… Linux, les chances qu’un malware Windows se glisse accidentellement dans une ISO Linux sont à peu près aussi élevées que de voir Microsoft open-sourcer Windows demain matin. C’est techniquement possible, mais hautement improbable.
Le problème est particulièrement visible avec les distributions orientées sécurité, ce qui est normal, car elles embarquent des outils de pentest qui ressemblent furieusement à des malwares du point de vue d’un antivirus. Password crackers, frameworks d’exploitation, outils d’accès distant… Pour Windows Defender, c’est Noël tous les jours.
Ce qui devient vraiment problématique, c’est l’impact sur les nouveaux utilisateurs qui prennent peur. Il y a eu des cas où même des fichiers boot innocents comme memtest64.efi, bootia32.efi ou grubx64.efi sont flaggés comme suspects, alors je vous laisse imaginer la tête du débutant qui veut juste essayer Linux et qui se retrouve face à une avalanche d’alertes rouges.
La situation a même empiré récemment puisque
selon les rapports de septembre 2025 sur Windows Forum
, il y a eu une augmentation notable des signalements ces dernières semaines. Différentes distributions, différents antivirus, mais toujours le même refrain : “Attention, virus détecté !”
Donc pour vérifier que votre ISO n’est pas réellement infectée (spoiler : elle ne l’est pas), la procédure est simple. Téléchargez la depuis les sources officielles, vérifiez le hash SHA256 fourni sur le site, et si vous êtes vraiment parano, scannez la avec un autre antivirus. Si deux antivirus différents détectent exactement le même malware spécifique, là vous pouvez commencer à vous inquiéter. Sinon, c’est juste Windows qui fait sa drama queen.
Le côté pervers de ces fausses alertes répétées, c’est qu’elles poussent également les utilisateurs à désactiver leur protection ou à ignorer systématiquement les avertissements. Et ça c’est un vrai problème de sécurité car à force de crier au loup pour rien, les antivirus finissent par perdre un peu crédibilité.
Alors bien sûr, Microsoft pourrait facilement créer une liste blanche pour les ISOs des distributions Linux majeures, mais après 25 ans d’inaction, on peut raisonnablement penser que ce n’est pas leur priorité. Puis j’sais pas, peut-être qu’ils trouvent ça amusant de voir les nouveaux utilisateurs Linux flipper avant même d’avoir booté sur leur clé USB.
Voilà, donc attendant, si votre antivirus vous dit que votre ISO Ubuntu contient 42 virus, respirez un grand coup. C’est juste Windows qui ne comprend pas qu’on puisse vouloir utiliser autre chose que lui…
Un tweet vu plusieurs centaines de milliers de fois annonce un gel complet du système de virements bancaires les 25 et 26 décembre, tout en suggérant qu'il s'agit d'une information nouvelle. En réalité, il s'agit du calendrier habituel et il ne concerne que les virements SEPA non instantanés.
Après avoir triomphé au festival Séries Mania, où elle a très justement remporté le prix du public, Empathie débarque enfin en France, sur Canal+. L'occasion de découvrir l'intégralité de cette production québecoise, qui est sans aucun doute l'un de nos coups de cœur de l'année 2025.
Dans un communiqué diffusé le 28 août, Adobe annonce proposer le modèle Gemini 2.5 Flash Image de Google, aka nano-banana, dans ses services Adobe Firefly et Adobe Express. Le géant du logiciel a vocation à devenir le lieu de référence pour toutes les personnes qui souhaitent utiliser des modèles tiers.
C’est fou quand même qu’en 2025, les débogueurs de base comme GDB et LLDB soient toujours aussi pénibles à utiliser qu’il y a 20 ans. Par exemple faut taper x/30gx $rsp pour examiner la pile et obtenir un bloc de nombres hexadécimaux sans contexte. C’est donc super chiant pour comprendre tout ce qui se passe dans votre programme, sans être ultra concentré (et donc ultra fatigué à la fin de la journée).
Hé bien c’est exactement ce que s’est dit Zach Riggle quand il a commencé à bosser sur
pwndbg
(prononcez “/paʊnˈdiˌbʌɡ/”, oui comme “pound debug”). L’idée c’était de créer un plugin qui transforme ces débogueurs préhistoriques en véritables outils modernes pour les reverse engineers et les développeurs d’exploits.
Le truc avec pwndbg, c’est qu’il ne cherche pas à réinventer la roue, non, bien au contraire, puisqu’il s’appuie sur une architecture Python modulaire afin d’ajouter une couche d’intelligence par-dessus GDB et LLDB. Concrètement, ça veut dire que vous gardez toute la puissance de ces débogueurs, mais avec une interface qui ne vous donne pas envie de jeter votre clavier par la fenêtre, avant de vous y jeter vous-même ^^.
Pour l’installer, quelques lignes suffisent et hop vous aurez un environnement de debugging qui ferait pâlir d’envie les outils commerciaux.
Si vous êtes sur Linux ou macOS, la méthode la plus simple c’est la ligne magique avec curl qui va tout faire pour vous :
curl -qsL 'https://install.pwndbg.re' | sh -s -- -t pwndbg-gdb
Les utilisateurs de Mac peuvent aussi passer par Homebrew avec un simple
brew install pwndbg/tap/pwndbg-gdb
Et pour les hipsters des gestionnaires de paquets, y’a même une option avec Nix qui vous permet de tester l’outil sans rien installer en dur sur votre système. Maintenant, si vous préférez la méthode old school avec les packages classiques, pas de souci !
Récupérez le package qui correspond à votre distro sur la page des releases et installez-le avec votre gestionnaire de paquets habituel et en deux minutes chrono, vous avez votre environnement de debug GDB boosté aux stéroïdes avec toutes les fonctionnalités de pwndbg pour analyser vos binaires comme un chef.
Ensuite, que vous fassiez du débug de kernel Linux, du reverse sur des binaires ARM ou RISC-V, ou que vous développiez des exploits pour des systèmes embarqués, pwndbg saura s’adapte. Il gère même le debugging avec QEMU pour l’émulation user-space. Par contre, petit bémol pour les utilisateurs macOS, le debugging natif de binaires Mach-O n’est pas supporté avec GDB… Pour le moment, seul le debugging distant ELF fonctionne.
Un des aspects les plus cools de pwndbg, c’est son approche “consistency first”. Que vous utilisiez GDB ou LLDB, l’expérience reste cohérente. Vous pouvez donc switcher entre les deux débogueurs sans avoir à réapprendre tous les raccourcis et commandes. Bon, le support LLDB est encore expérimental et peut contenir quelques bugs, mais ça progresse vite.
Les développeurs low-level, les hardware hackers et les chercheurs en sécurité sont les premiers à adore pwndbg parce qu’au lieu de vous noyer sous des informations inutiles, il affiche exactement ce dont vous avez besoin à savoir le contexte des registres, l’état de la pile, le code désassemblé avec coloration syntaxique, et même une vue hexdump digne de ce nom (oui, en 2025, les débogueurs de base n’ont toujours pas ça par défaut).
Le projet est sous licence MIT, donc vous pouvez l’utiliser dans n’importe quel contexte, commercial ou non et si vous voulez contribuer, comme d’hab avec la plupart des projets que je vous présente, la porte est grande ouverte.
Pour ceux qui veulent se lancer, il y a même un
cheatsheet complet
à imprimer et garder sous la main. Parce que bon, même avec une interface aux petits oignons, un bon aide-mémoire reste toujours utile quand on débugge des trucs complexes à 3h du matin.
Au final,
pwndbg
c’est la preuve qu’on n’a pas toujours besoin de réinventer complètement un outil pour le rendre génial. Parfois, il suffit juste d’ajouter la bonne couche d’abstraction au bon endroit.
Encore bravo à Zach Riggle et son équipe ont vraiment tapé dans le mille !!