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Aujourd’hui — 12 septembre 2025Flux principal

DropNotch transforme l'encoche de votre MacBook en zone de partage ultra pratique

Par : Korben
12 septembre 2025 à 13:53

Depuis que le notch a fait son apparition sur les MacBook, vous avez probablement déjà tous râlé contre cette petite encoche qui grignote votre barre de menu. Mais voilà qu’un développeur pas con a eu une bonne idée : transformer ce bout d’écran perdu en quelque chose de vraiment pratique. Et une fois qu’on y goûte, on ne peut plus s’en passer.

DropNotch est donc une application gratuite qui métamorphose votre notch en zone de dépôt instantané pour vos fichiers. Glissez un document, une image ou n’importe quel fichier vers l’encoche, et une petite interface apparaît avec vos options de partage : AirDrop, Mail, Messages.

Le concept est tellement simple qu’on se demande pourquoi Apple n’y a pas pensé. Au lieu d’ouvrir le Finder, faire un clic droit, chercher l’option partager, vous balancez directement votre fichier sur le notch. Deux secondes chrono pour envoyer un PDF à un collègue.

L’application fonctionne sur tous les Mac avec macOS Monterey ou plus récent. Pour les MacBook avec notch, c’est l’expérience optimale. Et pour les Mac sans notch physique (Mac mini, iMac), DropNotch crée intelligemment une zone de dépôt virtuelle dans la barre de menu, offrant la même praticité sans l’encoche.

Vous pouvez télécharger le fichier DMG directement depuis le site officiel et comme je le disais l’app est gratuite, ce qui est appréciable pour ce genre d’utilitaire qu’on apprécie mais jamais assez pour payer. Snif.

Pour ceux qui partagent souvent des fichiers en télétravail ou qui jonglent entre plusieurs projets, c’est donc un petit gain de temps. Plus besoin de naviguer dans les menus. Votre workflow devient plus fluide.

Ah et Apple Silicon ou Intel, peu importe, l’application est compatible avec les deux architectures.

Bref, transformer le notch en fonctionnalité aussi pratique, fallait y penser et j’adore !

Merci à Lorenper pour la découverte !

Plus sécurisé, plus rapide - Quand Rust dépoussière les commandes Linux de base

Par : Korben
11 septembre 2025 à 21:36

Vous êtes un warrior ! Normal, vous utilisez Linux depuis des années. Et vous aimez beaucoup toutes vos petites commandes du quotidien, ls, cat, base64… Vous le savez, tout ça fonctionne avec du bon vieux code C aussi vénérable que solide. Du code robuste, certes, mais qui pourrait bien se faire dépasser par plus moderne. Hé oui, parce qu’une bande de développeurs a décidé de refaire tout uutils Coreutils en Rust, et en prime, leurs nouvelles versions sont largement plus rapides que les originales.

Les benchmarks parlent d’eux-mêmes : l’utilitaire base64 mouline maintenant en 3,146 secondes là où GNU Coreutils prend 4,901 secondes. La version Rust est donc clairement plus rapide, mais le plus fou, c’est que la version précédente de Rust Coreutils mettait encore 5,998 secondes. En gros, ils ont pratiquement doublé la vitesse entre leurs deux versions mineures.

Alors comment ils ont fait ça ? Et bien en intégrant la bibliothèque base64-simd qui exploite les instructions SIMD des processeurs modernes. Pour faire simple, au lieu de traiter les données octet par octet comme un escargot asthmatique, le nouveau code traite plusieurs octets en parallèle, comme un guépard qui serait abonné à la chaine de Tibo Inshape. SSE4.1, AVX2, AVX-512 pour les processeurs Intel et AMD, et ARM NEON pour les puces ARM comme les Apple Silicon… ce sont toutes ces architectures qui profitent de l’accélération.

D’ailleurs, ce n’est pas qu’une histoire de performance brute. Ubuntu prévoit d’intégrer ces outils Rust dans sa version 25.10. Et Canonical ne fait pas ça pour suivre la mode du Rust… Non, ils voient un vrai intérêt qui est la sécurité mémoire garantie par Rust. Cela élimine toute une catégorie de bugs qui hantent le code C depuis des décennies, à savoir les buffer overflows, les use-after-free…etc, tout ce folklore de développeur devient impossible avec Rust.

Et Sylvestre Ledru , le développeur principal du projet uutils, n’a pas juste optimisé base64. Par exemple, la commande tr qui était 9,8 fois plus lente que GNU dans les anciennes versions est maintenant 1,58 fois plus rapide par rapport à sa propre version précédente !

Bon après, je vais faire plaisir aux grincheux qui n’aiment pas le changment, oui, tout n’est pas rose non plus. Sur les 600 tests de la suite GNU, Rust Coreutils n’en passe que 500 environ. Il reste donc un peu de boulot pour avoir une compatibilité parfaite. Mais avec l’attention que le projet reçoit en ce moment et le soutien d’Ubuntu, ça devrait s’améliorer rapidement.

Ça fait plaisir de voir ce bon vieux code C qui fait tourner nos systèmes depuis des millénaires est en train d’être challengé par du Rust. Et non pas parce que c’est à la mode, mais parce que dans certains cas, c’est objectivement meilleur : plus rapide, plus sûr, plus maintenable.

Pour les dev parmi vous qui veulent tester, la nouvelle release 0.2.2 est disponible sur GitHub . Et pour ceux qui se demandent si c’est vraiment utile d’optimiser des commandes qui s’exécutent en quelques secondes, rappelez-vous que ces outils sont appelés des milliers de fois par jour dans des scripts, des pipelines CI/CD, des conteneurs Docker… Chaque milliseconde gagnée, c’est donc un gros paquet d’énergie économisée et du temps machine libéré !

Alors, prêts à voir vos vieilles commandes Linux carburer au Rust ?

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À partir d’avant-hierFlux principal

Test du Gaimoo GM200 : un vidéoprojecteur à moins de 90 euros qui fait le job

Par : Korben
8 septembre 2025 à 15:04
– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

Vous avez sans doute déjà vu passer sur Amazon ou ailleurs ces mini-vidéoprojecteurs qui ressemblent vaguement à des produits Samsung… mais vendus sous des marques plus ou moins obscures à moins de 100 €. En général, ça sent la déception. Et comme je suis curieux, j’ai voulu tester. J’ai donc commandé un Gaimoo GM200 , vraiment pour voir ce qu’il valait, et j’ai été plutôt surpris. Il est compact, simple, bien fichu. Il s’adresse à ceux qui veulent regarder des films, des séries, ou jouer à des jeux avec une grande taille d’écran, sans vendre un rein. Je l’ai utilisé pendant quelques semaines, et voici ce que ça donne.

Installation express et Android TV intégré

Le premier bon point, c’est la simplicité. Le GM200 arrive prêt à l’emploi, avec non seulement une télécommande mais aussi… une souris sans fil incluse. Oui, une vraie petite souris, bien pratique quand il s’agit de naviguer dans les paramètres ou de configurer le Wi-Fi. Le projecteur tourne sous Android TV 11, ce qui signifie que vous pouvez installer YouTube, Prime Video, Disney+, Crunchyroll, NordVPN ou n’importe quelle autre appli comme sur une télé connectée. Pas besoin d’un stick HDMI supplémentaire, tout est déjà là. Dans mon cas, par simplicité, j’ai fini par y coller mon Apple TV, mais ça n’a rien d’obligatoire.

En pratique, j’ai pu basculer d’une appli à l’autre en quelques secondes, sans devoir jongler avec mon smartphone. Certains utilisateurs ont relevé que le partage d’écran avec les produits Apple n’est pas parfait, mais pour Android ou en HDMI, aucun souci.

Une image tout à fait acceptable à ce prix-là

Côté image, le GM200 assure le minimum syndical… mais en mieux. Sa résolution native est en 1080p, avec compatibilité 4K HDR en entrée (ce qui ne veut pas dire grand-chose). Les couleurs sont propres, les contrastes convaincants et les détails bien visibles, surtout en soirée ou dans une pièce bien assombrie. On ne parle évidemment pas d’un projecteur laser à 2000 €, mais pour un modèle à moins de 80 € , c’est très correct.

La correction trapézoïdale automatique fait aussi le job : même si le projo est posé de travers, l’image se redresse toute seule… Et quand ce n’est pas parfait, on peut ajuster ça à la main. On peut projeter, sur le papier, jusqu’à 240 pouces de diagonale, mais le rendu idéal se situe plutôt autour de 80 à 120 pouces. Parfait pour un salon ou une chambre.

Ne vous fiez pas trop aux photos que je vous publie, je n’ai pas de rideaux dans ma chambre, du coup bah on ne se rend pas trop compte de la luminosité. Mais même dans ces conditions c’est très utilisable.

Connectivité moderne : Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.2

Là où beaucoup de projecteurs d’entrée de gamme se contentent d’un Wi-Fi poussif, le GM200 propose du Wi-Fi 6. Résultat : le streaming est fluide, même en Full HD. J’ai regardé plusieurs séries en streaming, et je n’ai pas eu une seule coupure.

Le Bluetooth 5.2 bidirectionnel est aussi un plus : on peut envoyer le son vers une enceinte ou un casque sans fil, ou au contraire connecter son smartphone pour streamer directement. Les haut-parleurs intégrés suffisent pour une petite pièce, mais si vous voulez un rendu cinéma, prévoyez quand même une enceinte externe.

Expérience au quotidien et verdict

Après plusieurs jours d’utilisation, le GM200 m’a franchement surpris. Léger (à peine 650 g), compact et relativement silencieux pour sa catégorie (le ventilateur se fait oublier une fois le film lancé, même s’il reste bruyant tant que vous vous baladez dans les menus), il se transporte facilement. C’est clairement un produit de dépannage intéressant, que vous pouvez aussi déplacer ponctuellement dans une chambre d’enfant par exemple, pour mater un dessin animé dans une pièce dépourvue de télé (parce que bien sûr, il n’y a pas de télé dans la chambre de vos enfants, hein ?).

Évidemment, il a ses limites : en plein jour, la luminosité n’est pas assez forte, et l’audio intégré manque de coffre pour une grande pièce. Mais avec une enceinte Bluetooth et une pièce un peu sombre, on obtient une bonne ambiance. Pour environ 75 à 85 €, c’est clairement un bon produit.

Le Gaimoo GM200 n’est pas un gadget à oublier au fond d’un placard : c’est un vrai petit vidéoprojecteur polyvalent, pratique et étonnamment complet pour son prix. Si vous voulez un home cinéma d’entrée de gamme, abordable, que ce soit dans votre chambre, votre salon ou même en vadrouille, il est difficile de faire mieux à ce tarif.

Comme quoi, je suis bien content d’avoir tenté le coup, et je vous conseille de faire de même ! Il est, en général, à moins de 80 euros sur Amazon, en cliquant ici .

Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

Le bug des SSD sous Windows 11 viendrait de firmwares de développement

Par : Korben
7 septembre 2025 à 08:11

Bon alors là, rebondissement de fou dans l’affaire des SSD qui disparaissaient sous Windows 11 ! Vous vous souvenez de cette histoire où Microsoft et Phison juraient leurs grands dieux qu’il n’y avait aucun problème après 4500 heures de tests ? Eh bien figurez-vous qu’un groupe de geeks chinois vient de découvrir le pot aux roses.

Le groupe PCDIY! sur Facebook a mis en effet le doigt sur ce qui semble être le vrai coupable, et ce n’est ni Windows ni les contrôleurs Phison en eux-mêmes. C’est bien plus vicieux que ça puisque des firmwares de développement pré-release se sont retrouvés sur des SSD vendus dans le commerce. En gros, ce sont des versions beta de firmware qu’on utilise normalement uniquement en labo pour les tests.

Rose Lee, l’admin du groupe PCDIY! , explique que ces firmwares de dev n’ont jamais été prévus pour la production. Normalement, tous les fabricants de SSD qui utilisent des contrôleurs Phison reçoivent leurs produits avec le firmware officiel, testé et validé mais visiblement, quelques unités avec du firmware de pré-production se sont glissées dans la nature.

Les ingénieurs de Phison ont donc réussi à reproduire le problème dans leurs labos une fois qu’ils ont su quoi chercher. Ça explique pourquoi leurs 4500 heures de tests initiaux n’avaient rien donné… ils testaient avec des produits retail normaux, pas avec ces firmwares de développement qui n’auraient jamais dû sortir des usines.

Ce qui se passe concrètement, c’est que la mise à jour Windows 11 KB5063878 déclenche quelque chose dans ces firmwares beta qui fait planter le SSD. Et comme les firmwares officiels n’ont pas ce problème, c’était impossible de reproduire le bug avec des disques achetés normalement en magasin.

Donc si vous avez acheté votre SSD dans un circuit de distribution classique, vous n’êtes normalement pas concerné puisque les firmwares officiels ont été “thoroughly tested and verified” comme dit l’article, et ne présentent pas ces anomalies qu’on trouve dans ces versions de test réservées aux ingénieurs.

Par contre, si vous faites partie des malchanceux qui ont eu des problèmes, la solution est simple : mettez à jour le firmware de votre SSD. Mais attention, faites une sauvegarde complète avant, car on ne sait jamais

Phison en a profité pour clarifier un autre point concernant le ralentissement des disques que certains ont observé. D’après eux, ça n’a rien à voir avec ce bug, mais c’est juste le cache SLC qui sature quand on fait de gros transferts de données. Dans ce cas, un Secure Erase résout normalement le problème (un simple formatage Windows ne suffit pas).

Des firmwares de test qui se retrouvent dans la nature, une mise à jour Windows qui les fait bugger, des semaines d’enquête pour rien parce qu’on cherchait au mauvais endroit… Cette histoire est complètement dingue quand on y pense.

Bref, je pense qu’on peut dire merci au groupe PCDIY! pour avoir résolu ce mystère qui rendait tout le monde fou !

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rsyncy - Une barre de progression pour suivre l’avancement de Rsync

Par : Korben
5 septembre 2025 à 13:50

Vous venez de lancer un bon gros rsync en prod pour migrer 3 téraoctets de données et votre boss vous sur-saoule toutes les 10 minutes avec des : “Alors, ça en est où ?” en boucle et vous, en bonne victime, vous répondez “Ça avance chef, ça avance…”.

On peut faire mieux non ? Et oui, avec rsyncy qui vous permet au lieu d’avoir un rsync muet qui vous laisse dans le noir, de profiter d’une vraie barre de progression visuelle. Comme ça, vous voyez le pourcentage d’avancement, la vitesse de transfert, le volume copié, le temps écoulé, l’ETA, le nombre de fichiers traités… Bref, toutes les infos pour répondre factuellement à votre hiérarchie et prendre des décisions éclairées de grand professionnel qui aura bientôt une augmentation de salaire ^^.

L’installation est super simple. Vous avez plusieurs options selon votre setup :

# One-liner universel
curl https://laktak.github.io/rsyncy.sh|bash

# Sur macOS avec Homebrew
brew install rsyncy

# Avec Go
go install github.com/laktak/rsyncy/v2@latest

# Avec pipx (version Python)
pipx install rsyncy

Et une fois installé, vous pouvez soit lancer rsyncy directement avec les mêmes arguments que rsync :

rsyncy -a /source/ /destination/

Soit piper la sortie de votre rsync habituel vers rsyncy :

rsync -a --info=progress2 -hv /source/ /destination/ | rsyncy

Ce qui est top, c’est qu’avec ce paramètre, rsyncy ajoute automatiquement les arguments nécessaires pour avoir le maximum d’informations comme ça y’a plus besoin de vous rappeler des bonnes options.

La barre de progression affichera quelque chose comme ça :

Et là, vous avez tout… la barre visuelle, le pourcentage, les données transférées, la vitesse actuelle, le temps écoulé et le nombre de fichiers traités. C’est clair, net et précis.

Pour les environnements où les couleurs posent problème (certains logs, scripts automatisés), vous pouvez les désactiver avec :

NO_COLOR=1 rsyncy /source/ /destination/

Pour les devs qui veulent debugger ou enregistrer leurs transferts rsync, l’auteur recommande d’utiliser “ pipevcr ”, un autre de ses outils qui permet d’enregistrer et rejouer des flux de données. Pratique pour tester rsyncy sans lancer de vrais transferts.

Voilà, comme ça avec rsyncy, vous savez exactement où vous en êtes et vous pouvez estimer si vous allez respecter votre fenêtre de maintenance, prévenir si ça va déborder, ou rassurer tout le monde que tout se passe bien.

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FlyOOBE - L'outil qui installe Windows 11 sur n'importe quel PC

Par : Korben
4 septembre 2025 à 18:41

Vous avez un PC qui tourne encore parfaitement sous Windows 10 mais Microsoft vous dit qu’il est comme vous, c’est à dire “trop vieux” pour Windows 11 ?

Et bien, bienvenue dans le club des 240 millions de machines destinées à la casse. Woohoo ! D’ailleurs selon cette étude , si on empilait tous ces PC les uns sur les autres, la pile ferait 600 kilomètres de plus que le diamètre de la Lune. Sympa pour la planète.

Bref, face à ce gâchis monumental programmé pour le 14 octobre de cette année, date de fin du support de Windows 10 , un développeur connu sous le pseudo Belim (builtbybel sur GitHub) a créé FlyOOBE. C’est un outil qui fait exactement ce que Microsoft ne veut pas à savoir installer Windows 11 sur n’importe quel PC, même sans TPM 2.0, sans Secure Boot, et avec un processeur de 2010. Et en bonus, il vire tous les bloatwares au passage.

FlyOOBE, c’est l’évolution de Bloatynosy devenu Flyby11, dont je vous ai déjà parlé en long, en large et en travers. C’était un simple patcher qui avait déjà permis à des milliers d’utilisateurs de contourner les restrictions matérielles de Windows 11. Mais cette nouvelle version va beaucoup plus loin car au lieu de simplement bypasser les vérifications de compatibilité, FlyOOBE vous permet de personnaliser complètement l’expérience d’install et de post-install de Windows 11.

Comme ça, fini les écrans de configuration à rallonge, les applications préinstallées dont tout le monde se fout, et les paramètres de confidentialité douteux activés par défaut.

Mais avant de rentrer dans le détail, pour comprendre pourquoi FlyOOBE existe, il faut revenir sur les exigences matérielles de Windows 11. Microsoft demande actuellement pour Windows 11, un processeur de 8e génération Intel ou 2e génération AMD Ryzen minimum, 4 Go de RAM (8 Go pour une expérience correcte), le TPM 2.0, l’UEFI avec Secure Boot activé, et j’en passe.

Vous l’avez déjà compris, ce sont des exigences qui excluent automatiquement des millions de PC parfaitement fonctionnels.

Bien sûr, tout comme Retailleau ou Darmanin, Microsoft n’a qu’un seul mot à la bouche pour justifier ce massacre informatique : La sécurité. Hé oui car le TPM 2.0 est censé protéger vos données sensibles, et le Secure Boot quant à lui empêche le démarrage de malwares au niveau du bootloader.

Noble intention, j’en conviens, sauf que dans les faits, ça ressemble surtout à de l’obsolescence programmée ++ imaginée pour booster les ventes de nouveaux PC. Plusieurs personnes parlent même d’une stratégie pour augmenter les ventes de Copilot+ PC , ces nouvelles machines avec NPU intégré capable de faire tourner de l’IA en local.

Alors oui, Microsoft propose bien des Extended Security Updates (ESU) pour 30 dollars par an après octobre 2025, mais c’est juste repousser le problème. Et pour les entreprises, ces tarifs grimpent à 61 $ la première année, 122 $ la deuxième, et 244 $ la troisième. Ils abusent pas un peu là quand même ? Donc autant dire que pour beaucoup de boites, ces vieux PC ce sera direction la déchetterie.

Du coup, le principe de FlyOOBE est très malin, je trouve car au lieu de modifier Windows 11 directement, il utilise une astuce découverte par la communauté il y a quelques temps. Il lance en fait l’installation en mode “Windows Server”, qui n’a pas les mêmes restrictions que la version client. Une fois l’installation terminée, vous vous retrouvez alors avec un Windows 11 parfaitement fonctionnel, mais rassurez vous, pas une version serveur.

Selon le développeur de FlyOOBE, la méthode utilise exactement le même contournement que celui documenté par Microsoft pour les environnements virtuels sauf qu’au lieu de l’appliquer à une VM, FlyOOBE l’applique à votre vraie machine. Et il a fait un boulot de dingue car tout le processus est automatisé… L’outil télécharge l’ISO de Windows 11 via le script Fido (développé par Pete Batard de Rufus ), applique les patchs nécessaires, et lance l’installation.

Pour ceux qui dormait depuis 25 ans, OOBE signifie “Out-Of-Box Experience”. C’est cette série d’écrans à la con que vous voyez quand vous démarrez Windows pour la première fois : Création du compte, paramètres de confidentialité, connexion au Wi-Fi, tout ça. Microsoft en profite pour vous faire créer un compte Microsoft (obligatoire sur Windows 11 Home), activer la télémétrie, installer Office 365 en trial, et autres joyeusetés.

FlyOOBE vous permet donc de court-circuiter tout ça. Plus besoin de compte Microsoft, vous pouvez créer un compte local directement. Les paramètres de confidentialité sont configurés pour protéger vos données par défaut. Et surtout, l’outil peut automatiquement désinstaller toute une liste de bloatwares (traduction : logiciels à la con) comme Candy Crush, TikTok, les jeux Xbox que vous n’avez jamais demandés, Cortana, et même Teams si vous voulez.

L’App Installer intégré propose aussi d’installer automatiquement des logiciels vraiment utiles tels que Firefox, VLC, 7-Zip, Notepad++, et autres essentiels. Pratique donc pour avoir une machine propre et fonctionnelle dès le départ, sans passer des heures à tout configurer manuellement.

Maintenant faut que je sois clair avec vous, utiliser FlyOOBE, c’est contourner les mesures de sécurité mises en place par Microsoft. Le développeur lui-même précise que les mises à jour futures ne sont pas garanties sur les machines “non supportées”. Donc si Microsoft décide de bloquer complètement les PC sans TPM 2.0 dans une future mise à jour, vous pourriez vous retrouver coincé.

Il y a aussi le cas du POPCNT, une instruction CPU que FlyOOBE ne peut pas contourner donc si votre processeur ne la supporte pas (généralement les CPU d’avant 2010), Windows 11 ne fonctionnera tout simplement pas, même avec FlyOOBE. L’outil intègre d’ailleurs un “compatibility checker” pour vérifier ce point avant l’installation.

Notez qu’ en février dernier, Microsoft Defender a commencé à flaguer Flyby11 comme “Win32/Patcher” , le classant comme application potentiellement indésirable. Le développeur a alors contacté Microsoft et la version actuelle n’est plus détectée, mais ça montre que Microsoft n’apprécie pas vraiment ce genre d’outils.

Maintenant pour utiliser FlyOOBE, pas besoin d’un tuto à rallonge car c’est ultra simple. Vous téléchargez l’exécutable depuis les releases GitHub , vous le lancez, et vous avez quatre options :

  1. Upgrade : Pour passer de Windows 10 à 11 sur une machine incompatible
  2. Install Only : Pour une installation propre avec personnalisation OOBE
  3. Experience : Pour configurer Windows après installation
  4. Apps : Pour gérer les bloatwares et installer des apps utiles

Si vous choisissez l’upgrade, FlyOOBE téléchargera automatiquement l’ISO de Windows 11, appliquera les patchs, et lancera le processus. Comptez alors environ 30 minutes à 1 heure selon votre machine et votre connexion internet. Rassurez-vous, l’outil gardera vos fichiers et tous vos programmes car c’est une vraie mise à niveau, et pas une réinstallation.

Maintenant, pour ceux qui veulent aller plus loin, il y a même des builds “Nightly” mis à jour régulièrement avec les dernières fonctionnalités. Notez aussi que FlyOOBE n’est pas le seul outil pour contourner les restrictions de Windows 11. Rufus permet aussi de créer une clé USB d’installation sans les checks TPM/Secure Boot . Il y a aussi les méthodes manuelles avec des modifications du registre pendant l’installation. Ou carrément passer à Linux, comme le suggèrent certains barbus qui veulent entrainer encore plus de monde dans leur galère… Roooh, ça va, je rigole !

Mais FlyOOBE c’est mon préféré parce qu’il a plusieurs avantages. D’abord, c’est tout-en-un : bypass les restrictions, personnalisation OOBE, et debloating. Ensuite, c’est portable, donc pas besoin d’installation et surtout, c’est maintenu activement avec des mises à jour régulières pour s’adapter aux changements de Microsoft.

Alors Microsoft va-t-il bloquer définitivement FlyOOBE et les outils similaires ? C’est possible car ils ont déjà resserré la vis plusieurs fois, mais les devs trouvent toujours de nouvelles méthodes de contournement. Et c’est encore pire pour activer Windows…

Bref, si vous avez un PC sous Windows 10 qui ne passe pas les vérifications de compatibilité Windows 11, donnez une chance à FlyOOBE. Au pire, vous perdez une heure et au mieux, vous donnez une seconde vie à votre machine et vous évitez de participer à la montagne de déchets électroniques que ça va provoquer.

Et ça, c’est déjà une petite victoire.

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Test du TP-Link Deco BE65-5G - Quand la 5G débarque dans votre salon

Par : Korben
2 septembre 2025 à 15:17
– Article en partenariat avec TP-Link –

On a tous au moins un pote qui change de box Internet tous les 6 mois en espérant que ça règle ses problèmes de lag sur Call of Duty, mais une fois n’est pas coutume, je vais vous spoiler… c’est rarement la box le problème !

Alors quand TP-Link m’a envoyé son nouveau Deco BE65-5G, j’avoue que j’étais curieux de voir si cette fois, on tenait vraiment quelque chose de différent. Parce que sur le papier, ce truc cumule tellement de buzzwords que j’ai cru lire un pitch de startup : Wi-Fi 7, modem 5G intégré, mesh, MLO, 9 Gbps de débit théorique… Mais non, tout ça existe vraiment dans une seule boîte qui ressemble à un pot de fleurs design.

Tout d’abord y’a un truc qu’on voit encore trop rarement, c’est cette histoire de MLO (Multi-Link Operation). En gros, selon TP-Link , votre appareil peut se connecter simultanément sur les bandes 2.4 GHz, 5 GHz et 6 GHz. C’est comme si vous preniez trois autoroutes en même temps au lieu d’une seule. Il promette ainsi une latence de 1ms maintenue même sur les applications les plus gourmandes.

Notez que je vis dans une grande baraque avec des murs très épais ce qui n’est pas génial pour le Wifi et mon setup actuel, c’est déjà tout un tas de routeurs Deco plus anciens dont je suis très content. Donc quand j’ai ajouté, celui-ci, ça s’est fait sans douleurs… On lance l’app Deco sur son smartphone, on ajoute le routeur et c’est fini !

Mais là où ça devient intéressant c’est qu’on peut y insérer une carte SIM. Car oui, bizarrement, ce dernier a un slot pour carte SIM 5G/4G, d’où le “5G” dans le nom de l’appareil mes petits sherlock. J’ai donc mis ma carte Bouygues dedans et hop, backup Internet instantané. Si vous le branchez sur un onduleur, vous devenez internetement invincible !!! En tout cas, pour moi qui me prendre régulièrement la foudre ou des coupures de courant, c’est quand même cool, d’avoir le temps de dire au revoir à ses viewers Twitch avant d’aller remettre les plombs.

Au niveau débits, ce routeur n’est pas en reste puisque TP-Link annonce des pointes à 9 214 Mbps en WiFi 7 tri-bande. Alors oui, c’est du théorique hein, personne n’atteindra jamais ça dans la vraie vie. Mais concrètement, on a 5 765 Mbps sur la bande 6 GHz (celle que personne n’utilise encore), 2 882 Mbps sur le 5 GHz et 574 Mbps sur le bon vieux 2.4 GHz. Dans mon cas, avec ma fibre 2 Gbps, j’ai enfin un routeur qui ne bride pas ma connexion. Et côté 5G, on peut monter jusqu’à 3,4 Gbit/s en théorie (j’ai tapé dans les 800 Mbps avec ma SIM Bouygues, ce qui reste honorable). La latence promise de 1ms, elle, je l’ai bien vue sur les jeux, et ça fait une vraie différence quand on stream en même temps.

Niveau performances pures, le Qualcomm Network Pro 620 qui est dedans fait très bien le job. C’est un quad-core ARM-A73 à 2.2 GHz, et c’est deux fois plus puissant que la génération précédente. En pratique, ça veut dire que même avec 50 appareils connectés (j’ai compté, entre les ampoules connectées, les caméras, les smartphones, les ordis, la console, on y est très vite…), le routeur ne bronche pas. D’ailleurs, TP-Link annonce qu’il peut gérer plus de 200 appareils simultanément, mais bon, je n’ai pas encore assez de gadgets pour tester ça !

Ses trois ports 2.5 Gbps, sont également un vrai plus. J’ai branché mon NAS Synology sur l’un d’eux, et les transferts de fichiers sont un plaisir. Avant, je plafonnais à 110 Mo/s avec mon ancien setup. Là, je tape dans les 280 Mo/s en lecture. Pour ceux qui bossent avec des gros fichiers, c’est le jour et la nuit. Même chose pour les caméras. J’y ai connecté un récepteur Arlo pour mes cameras et c’est fluide de fou.

Le port USB 3.0, par contre, je suis mitigé. C’est sympa pour brancher un disque dur et faire du partage réseau simple, mais les performances sont moyennes et les fonctionnalités limitées. Pas de serveur Plex ou de trucs avancés vous vous en doutez, donc c’est vraiment du dépannage pour mettre un disque vite fait sur le réseau par exemple. Y’a même des prises pour y connecter une antenne supplémentaire.

Après même si je ne joue pas, mes enfants oui, et donc pour les gamers, le MLO change vraiment la donne. Cette techno utilise la 4K-QAM qui booste les débits théoriques de 20% par rapport au WiFi 6. Le QoS (Quality of Service) dans l’app permet aussi de prioriser la console ou le PC gaming, et ça marche vraiment bien comme ça, plus de lag quand quelqu’un lance Netflix en 4K sur le projo du salon. Les canaux de 320 MHz sur la bande 6 GHz, c’est aussi un game changer pour ceux qui ont des appareils compatibles.

Les fonctions de sécurité avec TP-Link HomeShield, aussi c’est du classique mais c’est bien foutu. L’antivirus intégré, le contrôle parental, la détection d’intrusion…etc. La version de base est gratuite et largement suffisante mais la version Pro à 5€ / mois ajoute des trucs cools comme le blocage de sites malveillants et des rapports détaillés. On peut s’en passer, sauf si vous avez des enfants un peu trop malins. Bonus appréciable, il y a même un support VPN client intégré (OpenVPN, PPTP, L2TP/IPSec) et la possibilité de créer un réseau IoT séparé avec du WPA3, pratique pour isoler vos caméras et ampoules connectées du reste.

Parlons également un peu du prix maintenant. Le BE65-5G démarre à 550 € , ce qui n’est pas donné. Mais quand on compare au combo box fibre + routeur Wi-Fi 6 correct + modem 4G/5G de backup, on arrive vite au même tarif. Et là, vous avez tout dans un seul appareil qui ne prend pas toute la place sur votre meuble TV.

Maintenant, si je devais trouver des défauts (parce qu’il en faut bien), je dirais que l’absence de Wi-Fi 6E est un peu dommage pour un produit à ce prix. Certes, le Wi-Fi 7 est rétrocompatible, mais certains appareils Wi-Fi 6E auraient pu profiter de la bande 6 GHz sans avoir besoin du Wi-Fi 7 complet. Aussi, avec une seule unité, la couverture reste limitée, donc faudra en acheter plusieurs si vous avez de la surface.

L’autre point qui pourrait déranger certains, c’est la gestion 100% via app mobile. Pas moyen d’accéder aux réglages depuis un navigateur web donc pour les bidouilleurs que nous sommes, qui aimons les interfaces complexes avec 50 onglets de configuration, c’est un frustrant. Mais bon, pour la plupart des utilisateurs, l’app fait très bien le job et elle est plutôt bien fichue. D’autant qu’elle est compatible avec Alexa et Google Assistant pour le contrôle vocal, si c’est votre truc.

Bref, au final, après trois semaines d’utilisation intensive, je suis comme d’hab hyper friant de ce nouveau Deco BE65-5G. Ce n’est clairement pas pour tout le monde à ce prix, mais pour ceux qui veulent du réseau solide avec un backup 5G intégré et les dernières technos Wi-Fi, c’est du costaud sans parler des performances et de la stabilité au top. Puis le combo Wi-Fi 7 + 5G, même si c’est pas tout le temps utile, ça offre une flexibilité pour ceux qui sont qui n’ont pas de fibre ou qui subissent des coupures (ou partent souvent en vacances).

Du coup, si vous êtes en télétravail, que vous streamez, que vous jouez en ligne et que vous voulez une solution tout-en-un sans vous prendre la tête, c’est un grand oui. Mais si vous cherchez juste à améliorer le Wi-Fi pour surfer sur Facebook, passez votre chemin et prenez un Deco X50 à 80 €, ça fera largement l’affaire.

Moi, en tout cas, je le garde parce que maintenant, j’ai enfin du Wi-Fi dans les toilettes (priorité absolue, on est d’accord) !

Pourquoi votre antivirus pense que Linux est un virus (et cela depuis 25 ans) ?

Par : Korben
1 septembre 2025 à 16:26

329 menaces détectées, c’est le score qu’affiche Windows Defender quand vous téléchargez Kali Linux. C’est pas mal pour un simple fichier ISO, non ? D’après les discussions sur SuperUser , c’est parfaitement normal et ça arrive surtout avec les payloads Metasploit inclus dans la distribution. Mais le plus drôle dans cette histoire, c’est que ce “problème” existe depuis plus de 25 ans et touche toutes les distribs.

Jesse Smith de DistroWatch reçoit en effet régulièrement des messages paniqués de nouveaux utilisateurs Linux. Leur crime ? Avoir osé télécharger une distribution Linux pendant que Windows montait la garde. Et boom, l’antivirus s’affole comme si vous veniez de DL la peste bubonique. Le gars explique que sur 1000 alertes de ce genre, 999 sont des faux positifs donc autant dire que votre antivirus a plus de chances de se tromper que vous de gagner au loto.

Mais pourquoi cette paranoïa des antivirus Windows face aux ISOs Linux ?

La réponse est presque trop logique et simple pour être vraie. Un fichier ISO, c’est une archive qui contient du code exécutable. Du code qui peut modifier les partitions, installer un bootloader, toucher au kernel… Bref, exactement le genre de trucs qu’un malware adorerait faire sur Windows… sauf que dans le cas de Linux, c’est précisément ce qu’on veut qu’il fasse !

Et quand on réalise que les développeurs Linux bossent quasi exclusivement sur… Linux, les chances qu’un malware Windows se glisse accidentellement dans une ISO Linux sont à peu près aussi élevées que de voir Microsoft open-sourcer Windows demain matin. C’est techniquement possible, mais hautement improbable.

Le problème est particulièrement visible avec les distributions orientées sécurité, ce qui est normal, car elles embarquent des outils de pentest qui ressemblent furieusement à des malwares du point de vue d’un antivirus. Password crackers, frameworks d’exploitation, outils d’accès distant… Pour Windows Defender, c’est Noël tous les jours.

Ce qui devient vraiment problématique, c’est l’impact sur les nouveaux utilisateurs qui prennent peur. Il y a eu des cas où même des fichiers boot innocents comme memtest64.efi, bootia32.efi ou grubx64.efi sont flaggés comme suspects, alors je vous laisse imaginer la tête du débutant qui veut juste essayer Linux et qui se retrouve face à une avalanche d’alertes rouges.

La situation a même empiré récemment puisque selon les rapports de septembre 2025 sur Windows Forum , il y a eu une augmentation notable des signalements ces dernières semaines. Différentes distributions, différents antivirus, mais toujours le même refrain : “Attention, virus détecté !

Donc pour vérifier que votre ISO n’est pas réellement infectée (spoiler : elle ne l’est pas), la procédure est simple. Téléchargez la depuis les sources officielles, vérifiez le hash SHA256 fourni sur le site, et si vous êtes vraiment parano, scannez la avec un autre antivirus. Si deux antivirus différents détectent exactement le même malware spécifique, là vous pouvez commencer à vous inquiéter. Sinon, c’est juste Windows qui fait sa drama queen.

Le côté pervers de ces fausses alertes répétées, c’est qu’elles poussent également les utilisateurs à désactiver leur protection ou à ignorer systématiquement les avertissements. Et ça c’est un vrai problème de sécurité car à force de crier au loup pour rien, les antivirus finissent par perdre un peu crédibilité.

Alors bien sûr, Microsoft pourrait facilement créer une liste blanche pour les ISOs des distributions Linux majeures, mais après 25 ans d’inaction, on peut raisonnablement penser que ce n’est pas leur priorité. Puis j’sais pas, peut-être qu’ils trouvent ça amusant de voir les nouveaux utilisateurs Linux flipper avant même d’avoir booté sur leur clé USB.

Voilà, donc attendant, si votre antivirus vous dit que votre ISO Ubuntu contient 42 virus, respirez un grand coup. C’est juste Windows qui ne comprend pas qu’on puisse vouloir utiliser autre chose que lui…

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Microsoft dit que Windows ne transforme pas vos SSD en gruyère (oups !)

Par : Korben
30 août 2025 à 06:56

Bon, alors voilà. Il faut que je vous parle d’un truc un peu gênant. Vous vous souvenez de mon article bien trollesque sur Windows qui transformait vos SSD en gruyère de Schrödinger ? Bah il semblerait que j’aie un peu… comment dire… trollé trop fort sur ce coup-là.

Hé oui car Microsoft vient de sortir un démenti officiel dans lequel ils déclarent qu’après investigation, ils n’ont trouvé “aucune connexion entre la mise à jour de sécurité Windows d’août 2025 et les types de pannes de disques durs rapportés sur les réseaux sociaux.

Oups.

Donc voilà ce qui s’est passé… des utilisateurs, principalement japonais, avaient signalé que leurs SSD disparaissaient mystérieusement après avoir installé la mise à jour KB5063878. Sur le papier, ça semblait crédible puisqu’il y avait des témoignages précis, des modèles de SSD identifiés (Western Digital SA510, Corsair Force MP600), des contrôleurs spécifiques mentionnés (Phison, Maxio). Même Phison avait réagi en reconnaissant des “effets à l’échelle industrielle”.

Mais Microsoft, de son côté, a fait ses propres tests avec ses partenaires fabricants de stockage et résultat, leur télémétrie interne n’a montré aucune augmentation des pannes de disque. Et leurs tests en labo n’ont rien révélé non plus de probant.

L’histoire avait commencé avec un utilisateur Twitter @Necoru_cat qui avait signalé le problème, repris ensuite par les médias japonais puis internationaux. Toutefois, malgré le communiqué de Microsoft, Phison continue de dire qu’ils “travaillent avec Microsoft pour résoudre le problème”. Donc soit ils sont très diplomatiques, soit il y a encore des zones grises… mais bon, face au démenti catégorique de Microsoft avec tests à l’appui, je dois reconnaître que mon article bien trolling était basé sur des informations incomplètes au moment où je l’ai rédigé.

Bref, tout ça pour vous dire que je fais mon mea culpa. J’ai relayé pour l’amour du lol, une info qui semblait solide mais qui finalement s’est révélée inexacte. Ça arrive, même aux meilleurs (dont je fais sans aucun doute partie ^^). Notez que Microsoft a demandé aux utilisateurs qui pensent avoir été affectés de leur faire des retours pour creuser davantage, mais leur position officielle reste claire : Il n’y a pas de lien établi entre KB5063878 et les pannes SSD.

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86Box v5.0 - Enfin un vrai gestionnaire pour vos vieux PC virtuels

Par : Korben
27 août 2025 à 08:11

Il paraitrait que Microsoft utilise 86Box pour tester son code source vintage… Réalité ou rumeur, on n’en sait rien mais si c’est vrai, ils vont être content car l’émulateur vient de franchir un cap avec sa version 5.0 sortie y’a quelques jours .

La grosse nouveauté qui fait zizir, c’est l’arrivée d’un gestionnaire de machines, réclamé depuis des lustres par la communauté.

Car jusqu’à présent, si vous lanciez 86Box directement, ça créait ou démarrait une machine virtuelle dans le dossier courant. Et ça devient un peu le bordel quand on commence à accumuler les configs. Mais maintenant, l’émulateur s’ouvre avec une interface qui liste toutes vos machines virtuelles, leurs specs, et vous pouvez les organiser proprement. C’est encore en preview, mais ça vient remplacer ce bon vieux 86Box Manager. Après si vous préférez des trucs plus sophistiqués comme Avalonia 86, vous pouvez toujours l’utiliser, mais franchement, pour la plupart des usages, le nouveau manager fait le job.

Les machines sont stockées par défaut dans C:\Users\[username]\86Box VMs sur Windows (comme l’ancien manager), ~/Library/Application Support/86Box/Virtual Machines sur macOS et ~/.local/share/86Box/Virtual Machines sur Linux. Comme ça, vous pouvez déplacer vos anciennes configs là-dedans ou changer le dossier dans les préférences. Un petit détail qui a son importance, pour lancer une machine directement sans passer par le manager, il faut maintenant utiliser l’option -P ou --vmpath avec le chemin de la machine.

Au-delà du manager, cette v5.0 corrige également un souci qui agaçait pas mal de monde, à savoir la fluidité de l’affichage et de la souris sur les écrans qui ont une haute fréquence de rafraîchissement.

Les développeurs ont aussi retravaillé tout le système de timing des frames, le polling des entrées et le rendu vidéo pour que ce soit plus sympa. Et si vous avez une machine un peu faiblarde, vous pourrez aussi ajuster l’option “CPU frame size” sur “Larger frames” pour retrouver le comportement de la v4.2 si besoin.

Côté shaders, le renderer OpenGL 3.0 Core a été complètement refait. Vous pouvez maintenant charger plusieurs shaders, utiliser le format .glslp (celui des émulateurs RetroArch), et configurer les paramètres directement dans l’interface. Parfait pour ceux qui veulent retrouver l’effet scanlines de leur vieux moniteur CRT ou ajouter d’autres filtres nostalgiques.

L’équipe a aussi ajouté le support du dark mode sur Windows (enfin !), des indicateurs d’écriture sur les icônes de la barre de statut, et les raccourcis clavier sont maintenant configurables. D’ailleurs, autre petit changement très important, la combinaison pour libérer la souris est passée de F8+F12 à Ctrl+End sur toutes les plateformes, parce que l’ancienne combo posait des problèmes de compatibilité avec certaines applis.

Pour les amateurs de machines exotiques, cette version ajoute l’OKI if386AX30L qui suit la spécification AX et l’IBM PS/55 Model 5550, deux tentatives d’apporter l’architecture PC compatible sur le marché japonais dominé alors par les NEC PC-98.

Le if386AX51L, un modèle très similaire au if386AX30L

Il y a aussi les premiers lecteurs CD-ROM Panasonic/Matsushita avec leurs interfaces propriétaires d’avant l’ATAPI, et le support du format d’image disque MDS/MDF utilisé par Alcohol 120% et Daemon Tools.

Pour rappel, 86Box n’est pas comme DOSBox qui émule DOS en high-level avec une gestion approximative de la vitesse CPU. Non, 86Box utilise de vrais BIOS et systèmes d’exploitation pour reproduire fidèlement le matériel d’origine avec ses performances et ses limitations réelles. C’est à l’origine un fork de PCem qui continue d’être activement développé, contrairement à son parent qui stagne depuis 2021.

L’émulateur peut faire tourner des systèmes IBM PC de 1981 à 1999, du premier IBM PC 5150 jusqu’aux machines Pentium II. Ça supporte MS-DOS, Windows jusqu’à la version 7 SP1, OS/2, BeOS, NEXTSTEP et même diverses distributions Linux d’époque. Les cartes 3dfx Voodoo sont émulées pour les jeux qui en ont besoin, et vous avez toute la panoplie des cartes son d’époque, de l’AdLib à la Sound Blaster AWE32 en passant par la Gravis UltraSound.

La v5.0 est également la dernière à supporter macOS High Sierra 10.13 et Mojave 10.14 donc la prochaine version nécessitera Catalina 10.15 minimum. Mais pas d’inquiétude pour les Mac Intel, ils restent supportés. Les builds 32 bits ont aussi été abandonnées, mais vous pouvez toujours compiler depuis les sources si vraiment vous en avez besoin.

Pour télécharger cette nouvelle version, direction la page des releases sur GitHub . Vous y trouverez les archives ZIP pour Linux, macOS et Windows. Et si vous voulez soutenir le développement, il y a une page Patreon pour les développeurs.

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Google veut vérifier l'identité de TOUS les développeurs Android dès 2026

Par : Korben
26 août 2025 à 10:10

Google c’est trop des dingos. Du jour au lendemain, ils transforme un écosystème entier juste parce que ça les fait marrer. Bon, j’abuse un peu, mais par exemple, hier, ils ont décider de s’attaquer à un problème épineux : Comment faire le ménage dans l’univers des apps Android sans pour autant tuer la poule aux oeufs d’or ?

Et leur solution ça va être d’exiger la vérification de l’identité des développeurs pour TOUTES les installations d’applications sur les appareils Android certifiés. Et quand je dis toutes, c’est vraiment toutes : Play Store, stores tiers, et même le fameux sideloading. Oui, je sais, ça vous stresse un peu, mais vous allez voir, c’est pour le bien de tout le monde.

Pour comprendre l’ampleur du changement, il faut savoir que jusqu’à présent, seuls les développeurs du Play Store devaient passer par cette vérification. Selon Android Authority , Google étend maintenant ce système à tous les canaux de distribution Android avec pour objectif de combattre les malwares et les arnaques financières qui pullulent dans l’écosystème.

Le processus de vérification lui-même ressemble à “un contrôle d’identité à l’aéroport”, selon Google. Il s’agit de confirmer l’identité du développeur sans pour autant examiner le contenu des applications. Notez qu’il y aurait 50 fois plus de malwares provenant du sideloading que du Play Store, donc c’est peut-être pas une si mauvaise idée.

Google a même prévu un système séparé pour les étudiants et les développeurs amateurs puisque ces derniers bénéficieront d’un processus de vérification allégé, différent de celui imposé aux développeurs commerciaux. C’est pas con, je trouve car ça évite d’écraser la créativité et l’apprentissage sous le poids des contraintes administratives. Donc normalement, vous pourrez toujours vous dev une app custom rien que pour vous sans que ce soit trop contraignant.

Cette mesure s’appliquera dès 2026, mais ça va se passer en plusieurs étapes. D’abord il va y avoir un programme d’accès anticipé en octobre 2025 pour les développeurs motivés, puis ensuite une ouverture complète du processus de vérification en mars 2026. Les premiers utilisateurs concernés seront au Brésil, en Indonésie, à Singapour et en Thaïlande dès septembre 2026, avant un déploiement final mondial en 2027.

Pour les développeurs déjà présents sur le Play Store, la transition devrait être relativement douce car la plupart remplissent probablement déjà les critères de vérification. La nouvelle Android Developer Console, spécialement conçue pour ceux qui ne distribuent que hors du Play Store, nécessitera les informations légales habituelles, un numéro D-U-N-S pour les organisations, et évidemment des frais de 25 dollars.

Google assure que leur but n’est pas de contrôler le contenu des applications, mais bien de s’assurer qu’on sache qui se cache derrière chaque app. D’ailleurs, les autorités gouvernementales des pays pilotes ont accueilli favorablement cette initiative, y voyant un moyen de protéger les utilisateurs tout en préservant l’ouverture d’Android.

Maintenant, reste à voir si l’écosystème suivra le mouvement ou si y’aura de la résistance…

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WinApps - Faites tourner Office sur Linux comme si c'était du natif

Par : Korben
24 août 2025 à 11:47

Vous avez déjà rêvé de faire tourner Word ou Photoshop sur Linux sans avoir l’impression d’utiliser une VM des années 90 ?? Moi oui et c’est pourquoi je suis heureux de vous annoncer qu’un développeur a transformé ce fantasme en réalité. Cela s’appelle WinApps et ça fait tourner Windows dans une machine virtuelle cachée et projette les applications directement sur votre bureau Linux. Comme ça votre Excel s’ouvre à côté de Firefox comme si de rien n’était…

Le principe est malin puisqu’au lieu de vous montrer tout le bureau Windows dans une fenêtre VirtualBox, WinApps utilise FreeRDP pour extraire uniquement l’application dont vous avez besoin. La VM tourne en arrière-plan avec Docker, Podman ou libvirt, et vous ne voyez que ce qui vous intéresse. Vous pouvez même faire un clic droit sur un fichier .docx dans Nautilus et l’ouvrir directement avec Word.

L’intégration est tellement poussée que vos collègues sous Windows vont se demander comment vous faites cette magie noire !!??

Car Wine, c’est bien pour les applications simples, mais dès qu’on parle de la suite Office complète ou d’Adobe Creative Cloud, ça devient vite la galère. WinApps contourne donc le problème en utilisant les vraies applications Windows, et pas du portage approximatif.

L’installation demande un peu de préparation. Il vous faut d’abord une ISO de Windows 10 ou 11 et une licence valide (oui, Microsoft veut quand même toucher ses royalties 😉). Ensuite, vous choisissez votre backend. Vous pouvez utiliser Docker et Podman qui automatisent l’installation de Windows, ou libvirt qui vous donnera plus de contrôle mais demandera aussi plus de configuration manuelle. Après je vous connais, vous êtes des Warriors 😙.

Dans tous les cas, c’est KVM qui fait le gros du travail côté performances, et croyez-moi, ça envoie du lourd.

Ce projet est né d’une frustration simple. Celle du créateur original, Fmstrat, qui en avait marre de jongler entre deux OS pour bosser. Mais depuis, la communauté a pris le relais avec ce fork actif sur winapps-org. Cette version communautaire ajoute régulièrement de nouvelles fonctionnalités, comme le widget de barre des tâches qui permet de gérer la VM Windows sans ouvrir un terminal.

Le niveau d’intégration est plutôt élevé vous verrez. Par exemple, votre dossier home Linux est accessible depuis Windows via \tsclient\home. Les liens Microsoft Office (genre ms-word://) s’ouvrent automatiquement dans la bonne application. Le système détecte même les applications installées dans Windows et crée les raccourcis correspondants sur votre bureau Linux. C’est transparent au point qu’on oublie qu’il y a une VM qui tourne.

Avec WinApps en mode “manuel”, on pourrait même avec un peu de bidouille, faire pointer l’outil vers un vrai PC Windows (en serveur RDP) sur votre réseau plutôt qu’une VM. Comme ça votre vieille tour Windows planquée dans un placard peut servir uniquement à faire tourner les apps Windows dont vous avez besoin, accessibles depuis votre laptop Linux. Les performances d’affichage seront alors limitées uniquement par votre réseau local. A tester quoi…

Le projet supporte une liste impressionnante d’applications : toute la suite Microsoft Office, Adobe Creative Cloud, les outils de développement Windows, et même l’explorateur de fichiers ou l’invite de commande. Certains ont réussi à faire tourner des jeux Steam, même si ce n’est clairement pas l’usage principal visé.

Pour les performances, comptez environ 4 Go de RAM dédiés à la VM Windows, plus ce dont vos applications ont besoin. Sur une machine moderne avec 16 Go de RAM, c’est largement gérable. Le CPU n’est sollicité que quand les applications Windows sont actives, et KVM fait un excellent travail de gestion des ressources.

L’aspect sécurité mérite également réflexion car vous faites tourner un Windows complet sur votre machine, avec tous les risques que ça implique. La VM est isolée certes, mais elle a accès à votre dossier home via RDP. Donc conseil d’ami si vous êtes parano (et vous devriez l’être), créez un utilisateur Linux dédié avec des permissions limitées pour WinApps, ce sera mieux.

Bref WinApps est un compromis, mais un compromis intelligent je trouve, surtout si vous en avez marre de redémarrer sous Windows juste pour modifier un PowerPoint vite fait.

Windows 12.2 - Un designer revisite l'OS de Microsoft avec une bonne dose de nostalgie

Par : Korben
24 août 2025 à 09:56

Vous vous souvenez de l’effet Aero de Windows Vista ? Cette transparence vitreuse qui donnait l’impression que votre bureau était fait de verre dépoli ? Et bien un designer vient de ressortir ce concept du placard, mais avec une approche qui pourrait vraiment être le Windows du futur.

Hé oui car pendant que Microsoft préparerait réellement Windows 12 pour fin 2025 ou début 2026, avec des rumeurs de taskbar flottante façon macOS et d’icônes système en haut à droite, un designer repense complètement l’interface. Le coupable s’appelle Addy Visuals, aussi connu sous le nom de AR 4789, et ce n’est pas son premier rodéo. En effet, le type s’amuse depuis des années à réimaginer les OS de Microsoft, passant de Windows XP modernisé à des concepts de Windows 12 Mobile.

Et cette fois, il frappe fort avec Windows 12.2, qui est sa vision de la prochaine évolution de Windows. Notez cette obsession pour les thèmes rétro Windows 7. Car les plus jeunes, là, je sais pas si vous saviez mais à cette époque on pouvait vraiment personnaliser son bureau. Son concept propose donc un menu Démarrer qui fusionne le meilleur de Windows 10 et 11, mais aussi le retour des groupes d’applications qu’on a perdus et des widgets intégrés directement dedans.

Car le mec a compris un truc que Microsoft semble avoir oublié avec Windows 11 : les utilisateurs veulent du choix. Son concept propose des groupes d’applications qui reviennent (vous savez, cette fonctionnalité super pratique de Windows 10 qu’on a perdue), des widgets intégrés directement dans le menu Démarrer, et surtout, la possibilité de choisir entre une taskbar séparée ou étendue sur tout l’écran.

L’Explorateur de fichiers aussi a eu droit à son relooking. Mais ce qui m’a vraiment fait tiquer, c’est l’approche de Copilot. Au lieu de nous balancer l’IA dans la figure comme Microsoft le fait actuellement, Addy propose une intégration plus subtile, moins intrusive. Un Copilot qui est là quand on en a besoin, pas un assistant qui s’impose à chaque clic.

Bien sûr, tout ceci reste de l’ordre du fantasme visuel. Créer un OS fonctionnel, c’est pas juste faire du drag and drop d’éléments jolis et Microsoft doit gérer la compatibilité avec des millions d’applications, l’accessibilité, la sécurité, et j’en passe. Mais ces concepts servent quand même à montrer ce que les utilisateurs attendent vraiment. D’ailleurs, les vraies rumeurs sur Windows 12 sont tout aussi intéressantes puisque ça discute d’une architecture modulaire qui permettrait des mises à jour plus rapides et une meilleure sécurité en isolant les composants. Niveau hardware, préparez-vous aussi puisqu’il faudra 8 Go de RAM minimum et TPM 2.0 obligatoire. Les vieux PC vont encore grincer des dents.

Microsoft pourrait aussi intégrer un client de messagerie unifié, baptisé Windows Messenger, qui fusionnerait Teams et Skype. Et cerise sur le gâteau, la possibilité d’installer des APK Android directement, sans passer par l’Amazon Store. Si c’est vrai, ça changerait complètement la donne pour l’écosystème d’applications.

Bref, j’ai trouvé ce concept d’Addy Visuals plutôt magnifique avec ses effets de transparence et ses animations fluides et en attendant 2025 et les vraies annonces de Microsoft, ça nous permet de rêver un peu….

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Test XGIMI Aura 2 - Le projecteur ultra courte focale qui transforme votre salon en cinéma

Par : Korben
20 août 2025 à 08:37
– Article en partenariat avec XGIMI –

Regarder Star Wars en version Despecialized ou le premier Jurassic Park sur un écran géant dans mon salon, c’est un peu retrouver son âme d’enfant. Et c’est exactement ce que j’ai fait ces dernières semaines avec le XGIMI Aura 2 que j’ai reçu en test.

Le truc qui m’a le plus impressionné avec ce projecteur ultra courte focale (UST - Ultra Short Throw), c’est qu’il suffit de le poser à environ 17 / 18 cm du mur pour obtenir une image de 100 pouces (2,54 m de diagonale). Plus besoin de câbles qui traînent partout, plus de projo pendu au plafond qui fait peur aux invités… Ça me change de mon ancien. Là, on le pose sur le meuble TV, et basta. (Bon, j’avoue, j’ai pas encore acheté le meuble TV…).

Un petit détail dont on parle rarement quand même avec ce genre de projo, c’est que comme la lumière arrive de façon rasante, la texture du mur se voit et ça donne un petit grain. Je fixais dessus au début, puis on s’y fait. Donc si vous êtes perfectionnistes, une toile ALR spéciale UST (type Fresnel) ou une peinture très lisse règle ce “problème” et améliorera aussi le contraste en lumière ambiante.

Côté image, le Aura 2 exploite la techno Dual Light 2.0 (hybride LED + laser) pour sortir 2300 lumens ISO et ainsi couvrir 99 % du DCI-P3. En clair, ça donne des couleurs bien pétantes et suffisamment de pêche pour regarder en journée (rideaux tirés, c’est mieux quand même). La puce 0,47” DMD affiche l’image 4K via wobulation, ce qui n’est pas du vrai 4K natif, mais honnêtement, à l’usage, on ne voit pas la différence. Et la plage de taille conseillée par XGIMI s’étends de 90 à 150”, le mieux étant 100/120”.

Autre bonne surprise dans ce projo, c’est la prise en charge de Dolby Vision, HDR10, HLG et mode IMAX Enhanced, comme ça le contraste dynamique annoncé grimpe à 1 000 000:1. Maintenant, dans la vraie vie, on n’atteint pas les noirs d’une OLED, mais pour un UST, ça fait le job.

Dessus, c’est Android TV 11.0 (pas Google TV). J’ai trouvé l’interface plutôt fluide**, par contre, pas de Netflix natif** (question de certification) alors il faudra passer par un boîtier externe (Apple TV, Chromecast/Google TV, Fire TV…) ou bidouiller. Disney+ est dispo selon les régions et versions, mais pour avoir toutes les plateformes, le plus simple reste comme je vous le disais d’y adjoindre un petit streamer HDMI.

Un gros point fort de ce projo c’est une barre Harman Kardon 60 W intégrée (4 x 15 W) avec Dolby Atmos, DTS-HD et DTS Virtual:X. Pour Netflix & chill (ou L’Amour est dans le pré), c’est largement suffisant. Après si vous voulez aller plus loin, il y a une sortie HDMI eARC pour brancher un ampli ou une barre externe.

Notez que la barre blanche que vous voyez devant le projo, c’est ma barre de son, et elle n’est pas livrée avec…

En mode Jeu, j’ai une latence autour de 20 ms, ce qui est très bon pour un projecteur. Mon astuce, c’est de désactivez l’auto keystone pour profiter du plus faible input lag. Pas de VRR ni 120 Hz en 4K, donc on reste sur du 60 Hz pour les consoles. Je me suis fait quelques parties de Mario Kart sur la Switch 2, là dessus, c’était quand même pas mal.

Niveau connectique, on peut y mettre 3 x HDMI (dont 1 eARC), 3 x USB, Ethernet, optique, jack 3,5 mm. Y’a également du Wi-Fi 6, Bluetooth 5.2, Chromecast intégré, 3D (Frame Packing & Side-by-Side). Le tout avec un capot motorisé qui protège l’optique, un Art Mode pour afficher des œuvres quand on n’utilise pas le projo, et l’ISA 5.0 (autofocus, auto-keystone continu, correction de planéité du mur, adaptation à la couleur du mur, alignement auto avec l’écran, etc.).

Bien sûr, ce n’est pas “portable” puisque ce projecteur mesue 51 cm de large, 27 cm de profondeur, 14,4 cm de haut pour environ 9 kg. Et le bruit mesuré est ≤ 32 dB à 1 m (c’est donc discret par rapport à mon vieux BenQ qui soufflait plus qu’une documentaliste de collège). Et pour la conso, on est autour de 180 W en usage.

Maintenant, le tarif officiel en Europe est de 2 899 €. C’est cher mais face à lui y’a le Hisense PX3-Pro (tri-laser, Dolby Vision, Google TV avec Netflix) qu’on voit souvent entre 2 499–2 999 €, le Samsung The Premiere 9 (tri-laser) autour de 5 999 €, et le Formovie Theater Premium (Google TV + Netflix natif, DV, ALPD RGB+) annoncé à 2 999 €.

Niveau recul donc, le XGIMI est très bien placé avec un ratio 0,177:1 (100” à 17,8 cm), ce qui est plus court que pas mal de concurrents. Bref, j’ai bien aimé l’installation ultra simple, et surtout la qualité d’image et le son 60 W très propre. Le fait aussi que ça se coupe quand on approche sa grosse tête au dessus, c’est une excellente sécurité pour ne pas se prendre un coup de laser dans l’œil.

Par contre, dommage pour Netflix et j’ai trouvé aussi que la télécommande n’était pas hyper lisible dans le noir, ce qui peut être vite relou.

Bref, après plusieurs semaines d’utilisation, je suis conquis par ce XGIMI Aura 2. Donc si vous avez le budget et que vous voulez un UST plug-and-play qui envoie une vraie image de cinéma sans transformer le salon en salle machine avec des câbles partout, foncez.

Microsoft invente le stockage de Schrödinger

Par : Korben
19 août 2025 à 23:54

Félicitations ! Si vous avez installé la mise à jour KB5063878 de Windows 11, vous venez de débloquer la fonctionnalité cachée “Roulette Russe du stockage”. Et oui, Microsoft et Phison innovent ensemble en transformant votre précieux SSD en disque de Schrödinger, sur lequel vos données existent et n’existent pas en même temps… Enfin, jusqu’à ce que vous tentiez de les copier.

Allez, je vous spoile, en vrai, elles n’existent déjà plus.

En effet, la mise à jour d’août 2025 censée, je cite, “corriger les problèmes de performance des jeux” ET des failles de sécurité (oui, Microsoft essayait vraiment de bien faire pour une fois), a décidé que la meilleure façon d’améliorer les perfs était de supprimer complètement votre disque. C’est du génie car plus de SSD, ça veut dire plus de problèmes de performance ! Ni de sécurité d’ailleurs !

Le bug est magnifique puisque dès que vous copiez 50 GB de données, hop, votre SSD disparaît comme David Copperfield en aurait rêvé. Sur 21 disques testés, 12 sont devenus invisibles selon les tests réalisés par la communauté. Un Western Digital SA510 de 2TB, a carrément décidé de prendre sa retraite anticipée. Même après un redémarrage, il refuse de revenir. C’est beau ! Les Japonais sont particulièrement chanceux sur ce coup-là, ils remportent le jackpot avec le plus grand nombre de plaintes recensées.

Phison, le fabricant de contrôleurs touché, a publié un communiqué digne d’un sketch des Monty Python : “Nous sommes conscients des effets à l’échelle de l’industrie”. Traduction : “Oups, nos contrôleurs PS5012-E12 avaient déjà des problèmes de stabilité qu’on savait pas trop comment gérer, et Microsoft vient de révéler le pot aux roses”. Bref, ils “travaillent avec leurs partenaires” et mènent un “audit interne”, probablement en train de chercher qui va payer la facture entre eux et Microsoft. Bonus : ils ne prendront pas en charge directement les utilisateurs. Sympa !

Les SSD DRAM-less avec contrôleur Phison sont donc les plus vulnérables, mais surprise, les contrôleurs Maxio se joignent aussi à la fête ! On a le Corsair Force MP600, le SanDisk Extreme Pro et d’autres dans le club des disparus. WindowsForum confirme que le problème se déclenche quand l’utilisation du contrôleur dépasse 60%. Autrement dit, c’est un parfait combo Microsoft-Phison : Windows pousse le contrôleur dans ses retranchements pour la sécurité, et le contrôleur répond “404 SSD not found”.

Et la cerise sur le gâteau c’est quand Microsoft Support indique que l’update peut aussi se gaufrer avec une jolie erreur 0x80240069 sur WSUS. Bref, même quand elle n’arrive pas à s’installer, elle trouve un moyen de casser les pieds. Maintenant, pour les “chanceux” (non) qui ont déjà installé cette bombe à retardement co-développée, les recommandations officielles sont à se pisser dessus de rire puisqu’ils conseillent d’éviter les transferts de plus de 50 GB ou de faire des sauvegardes régulières sur un disque non affecté. Bon, déjà faire des sauvegardes, ça peut fonctionner uniquement si elles font moins de 50 GB… Et s’il y a toujours un SSD vivant pour faire le backup…

Le plus fun dans tout ça, c’est que cette mise à jour a été classée sécurité critique. “Critique”, tu m’étonnes… Entre Microsoft qui sécurise tellement bien qu’on ne peut plus accéder à nos fichiers, et Phison dont les contrôleurs avaient déjà des soucis de stabilité cachés sous le tapis, c’est le mariage parfait de l’incompétence. En attendant un correctif (prévu pour 2026 si Microsoft et Phison arrivent à se mettre d’accord sur qui est responsable ^^), votre meilleure option est de revenir à Windows 10. Ou mieux, Linux avec des SSD qui n’utilisent pas de contrôleurs Phison.

Au moins, quand quelque chose plante, vous saurez exactement qui blâmer : vous-même !

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Un iPhone qui fait tourner macOS nativement ? C'est possible !

Par : Korben
19 août 2025 à 21:45

Xcode 15 sur un iPhone XS Max, ça vous dirait ? Non, je ne vous parle pas d’une app Remote Desktop ou d’un streaming depuis votre Mac. Je parle bien de macOS 13.4 qui tourne nativement sur un iPhone, avec le Dock, le Control Center et même le Finder. Le tout grâce à une bidouille absolument folle qu’un développeur a réussi à mettre au point.

Le responsable de cette prouesse technique, c’est Duy Tran (khanhduytran0), un dev qui a réussi l’impossible à savoir faire tourner le WindowServer de macOS (le processus qui gère toute l’interface graphique) sur un iPhone XS Max jailbreaké sous iOS 16.5. Bon, avant que vous sortiez votre iPhone pour tenter le coup, sachez que c’est extrêmement technique et que ça nécessite un jailbreak… ce qui n’est pas disponible sur les derniers modèles et versions d’iOS.

Ce qui est marrant dans toute cette histoire, c’est la méthode employée. Au départ, Tran a voulu utiliser les drivers GPU M1 d’Apple pour avoir l’accélération matérielle, mais son iPhone plantait en boucle. Pas découragé pour autant, il a trouvé une approche beaucoup plus maline qui est d’utiliser le système de streaming Metal du simulateur iOS via XPC. En gros, au lieu de faire tourner le GPU en natif, il a fait transiter les commandes graphiques par un protocole de communication inter-processus. C’est astucieux !

D’ailleurs, cette approche n’est pas sans rappeler ce que fait UTM SE pour iOS, une version spéciale de l’émulateur UTM qui utilise un interpréteur au lieu de la compilation JIT pour contourner les restrictions d’iOS. Sauf qu’ici, on ne parle pas d’émulation mais bien d’exécution native du code macOS. La différence ce sont bien sûr les performances et le fait que le système tourne directement sur le kernel Darwin partagé entre iOS et macOS.

Pour comprendre pourquoi c’est possible, il faut savoir que macOS et iOS partagent le même kernel XNU, un noyau hybride qui combine des éléments de Mach et de FreeBSD. C’est ce qui permet théoriquement de faire tourner du code macOS sur iOS, même si Apple a évidemment mis des barrières pour empêcher ça. Mais avec un jailbreak et beaucoup de patches manuels, ces barrières peuvent être contournées.

Le projet montre d’ailleurs que le jailbreak permet bien plus que de simples customisations visuelles. Ici, on parle de transformer complètement l’usage d’un appareil iOS. Par exemple, avoir un iPad Pro M4 qui ferait tourner macOS de manière native avec tous les drivers GPU optimisés… Ce serait le rêve pour beaucoup d’utilisateurs qui attendent depuis des années qu’Apple fasse converger ses systèmes.

Actuellement, le système a ses limites car le contrôle se fait via VNC (donc clavier et souris à distance), il y a des bugs graphiques à cause des limitations du simulateur Metal, et surtout, ça nécessite, comme je vous le disais, un appareil jailbreaké. Mais selon Tran, la solution fonctionnerait particulièrement bien sur les iPad avec puce M, qui ont les mêmes drivers GPU natifs que les Mac.

Ce qui est intéressant aussi, c’est qu’Apple travaille justement sur le durcissement de son kernel XNU avec un système appelé “exclaves” qui isole des ressources critiques du kernel principal. C’est une nouvelle version de l’architecture de sécurité qui rendrait ce genre de bidouille encore plus difficile à l’avenir puisque les exclaves créent des domaines isolés qui protègent des fonctions clés même si le kernel est compromis.

Pour les curieux, Tran a publié son repository GitHub avec tous les patches nécessaires, mais attention, c’est vraiment pour les experts. Il faut patcher manuellement de nombreux composants système, gérer les problèmes de mémoire partagée entre processus, et contourner les restrictions de chargement des bundles XPC. Donc pas vraiment le genre de truc qu’on fait en suivant un tuto YouTube de 5 minutes. Et ne comptez pas sur moi pour vous faire ça en vidéo… lol.

Cela prouve qu’Apple pourrait techniquement faire tourner macOS sur iPad sans trop d’efforts. Les bases techniques sont là, le hardware en est capable, et visiblement même un iPhone peut gérer l’interface de macOS. Mais alors pourquoi Apple ne le fait pas ? Probablement pour des raisons de positionnement produit et de revenus car un iPad qui ferait tourner macOS cannibaliserait les ventes de MacBook.

En attendant qu’Apple se décide (ou pas), des projets comme celui-ci montrent que la communauté du jailbreak continue d’explorer les limites de ce qui est techniquement possible avec le matériel Apple. Et voir Xcode tourner sur un iPhone, même si c’est juste pour la beauté du geste, c’est quand même assez impressionnant.

Voilà, donc si vous avez un vieil iPhone jailbreaké qui traîne et que vous aimez les défis techniques, pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Au pire, vous aurez une bonne histoire à raconter. Au mieux, vous pourrez dire que vous faites du développement iOS… sur iOS.

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Bazzite - Le Linux gaming qui enterre Windows sur Steam Deck (et ailleurs)

Par : Korben
12 août 2025 à 08:15

Je viens de découvrir un truc qui pourrait bien changer votre façon de jouer sur PC. Ça s’appelle Bazzite et c’est un genre de SteamOS boosté aux stéroïdes compatible avec absolument tout. Oui, même votre vieille tour qui prend la poussière dans un coin.

L’idée de base est chouette puisqu’il s’agit de prendre Fedora Silverblue, cette distribution Linux “immutable” (en gros, impossible à casser même en faisant n’importe quoi), et la transformer en machine de guerre gaming. On obtient alors un OS qui démarre direct en mode Steam Big Picture si vous voulez, qui supporte le HDR sur AMD, et qui fait tourner vos jeux Windows sans que vous ayez à toucher une seule ligne de commande.

The Verge a testé et apparemment les jeux tournent souvent mieux que sous Windows. C’est plus fluide, moins gourmand en batterie, et y’a zéro tracas avec les mises à jour foireuses de Microsoft. Forbes va même jusqu’à dire que c’est “objectivement meilleur que Windows” sur les consoles portables comme le ROG Ally. Rien que ça.

Car contrairement à SteamOS qui est bloqué sur Steam Deck (et quelques rares configs), Bazzite fonctionne sur pratiquement n’importe quel PC x86 de la dernière décennie. Votre laptop gaming, votre tour, votre mini PC branché à la télé, et bien sûr toutes les consoles portables du marché : Steam Deck, ROG Ally, Legion Go, GPD Win, et j’en passe. D’après la documentation officielle, ils supportent même les dernières puces AMD 9070 et Strix Halo de 2025, c’est à dire celles que SteamOS ne peut même pas faire booter.

Le truc vraiment bien, c’est surtout le système d’updates atomiques. En gros, chaque mise à jour est une image complète du système. Si quelque chose foire, vous redémarrez et hop, retour à la version précédente. Fini les soirées à réparer un OS cassé par une mise à jour nvidia, surtout que ces mises à jour arrivent toutes les semaines, et pas tous les six mois comme sur SteamOS.

Pour les utilisateurs Steam Deck, c’est donc très intéressant car vous gardez le mode Gaming que vous aimez, mais vous gagnez un vrai desktop utilisable avec Wayland (donc un scaling correct sur écran haute résolution), le support d’Android via Waydroid pour faire tourner vos apps mobiles, et surtout la possibilité d’installer ce que vous voulez : Decky Loader, EmuDeck, RetroDECK, tout est disponible dès l’installation.

Le projet est porté par la communauté Universal Blue, des gens qui ont compris que Linux pouvait être simple sans sacrifier la puissance et ils ont créé différentes versions : Deck pour les consoles portables, Desktop avec KDE ou GNOME selon vos préférences, et même une version HTPC pour transformer votre PC salon en console de jeu.

Techniquement, tout est basé sur des conteneurs OCI (comme Docker si vous connaissez), ce qui permet d’avoir un système super stable avec des applications qui tournent dans leur bulle. Et les jeux, ça passe par Steam, Lutris ou Heroic Games Launcher, tous préinstallés. Les codecs propriétaires sont inclus et les drivers Nvidia sont déjà là si vous en avez besoin. Y’a même le support du ray tracing avec NVK sur les cartes récentes.

Ce qui est vraiment cool, c’est que vous pouvez tester sans rien casser. Vous gravez l’ISO sur une clé USB, vous bootez dessus, et vous voyez si ça vous plaît. Si c’est le cas, l’installation prend ensuite 20 minutes chrono. Sinon, vous redémarrez sous Windows et on n’en parle plus.

Pour les bidouilleurs, sachez que même si le système est, comme je vous le disais, “immutable”, vous pouvez toujours installer ce que vous voulez via Flatpak (le store Flathub est intégré), Distrobox pour des environnements isolés, ou même rpm-ostree pour des modifications système permanentes. C’est le meilleur des deux mondes puisque ça a la stabilité d’un Chromebook avec la flexibilité d’un Linux classique.

Après c’est cool mais c’est pas magique non plus car certains jeux avec anti-cheat ne fonctionneront jamais sous Linux (merci les éditeurs…) et le support VR est encore perfectible. Puis si vous êtes du genre à avoir besoin d’Adobe Creative Suite ou de logiciels Windows spécifiques, ça reste du Linux avec ses limitations.

Mais pour du gaming pur, c’est une tuerie. Les performances sont là, la stabilité aussi, et vous échappez à toute la télémétrie et les pubs de Windows 11. En plus, avec le kernel fsync modifié qu’ils utilisent, vous avez accès aux dernières optimisations gaming du noyau Linux.

Donc si vous voulez tenter l’aventure, direction bazzite.gg pour récupérer l’ISO qui correspond à votre matos. L’installation est vraiment simple, et la communauté sur Discord est super active si vous avez des questions.

C’est peut-être la preuve que Linux Desktop c’est peut-être plus uniquement un délire de barbu mal sevré de leur tétine, mais une vraie alternative crédible pour le gaming. Donc peut-être même que 2025 sera vraiment l’année du Linux desktop… au moins pour les gamers ! (C’est le marronnier de la presse tech, t’as capté ? ^^)

Merci à Newa pour la découverte !

Votre chat a besoin d’un distributeur de croquettes automatique avec caméra, et j’en ai testé un !

Par : Korben
10 août 2025 à 19:47
– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

Si vous avez déjà ressenti ce petit pincement au cœur en laissant votre chat ou votre chien seul à la maison, l’Imou Pet Feeder PF1 4L est clairement conçu pour vous. Ce n’est pas juste un distributeur de croquettes, c’est un mélange entre un garde-manger intelligent et un petit agent secret équipé d’une caméra pour garder un œil sur votre compagnon. Je le teste depuis le début de l’été, et ça fonctionne super bien !

Une mangeoire qui pense à tout (et même plus)

Première bonne surprise : son réservoir de 4 litres. Concrètement, ça veut dire jusqu’à trois semaines de tranquillité selon la taille et l’appétit de votre animal. Les croquettes restent au sec, et la distribution est régulière grâce à un système motorisé fiable, protégé contre les bourrages. Si jamais il y a un souci, l’appli vous prévient. Cerise sur la gamelle : l’appareil fonctionne sur secteur, mais aussi sur piles en cas de coupure de courant.

Une caméra 2,5K qui voit tout

Là où l’Imou Pet Feeder se distingue vraiment, c’est avec sa caméra 4 MP intégrée juste au-dessus du bol. Vous avez quatre modes de vision, dont un panoramique à 360°, un mode “bol” pour zoomer sur l’action (comprendre : voir votre chat engloutir ses croquettes), un mode fisheye ultra-large et un mode VR qui permet de bouger le point de vue à la volée. Même de nuit, la qualité reste excellente.

Et comme voir ne suffit pas, vous pouvez aussi parler à votre animal grâce à la communication bidirectionnelle, ou enregistrer un petit message audio qui se déclenche à chaque repas. On est dans la personnalisation totale.

Une application bien pensée

Tout se pilote depuis l’application Imou Life, disponible sur Android et iOS, ultra simple à utiliser. Vous pouvez programmer jusqu’à 15 repas par jour, ajuster la taille des portions au gramme près, déclencher un repas manuellement ou même laisser l’IA décider en fonction des restes détectés dans le bol. Les statistiques sur les habitudes alimentaires sont précises, et un an de stockage cloud est inclus pour revoir photos et vidéos.

Bonus pratique : il accepte des croquettes de 2 à 12 mm, qu’elles soient sèches, lyophilisées ou mélangées. L’entretien est simple grâce à un bol en acier inox amovible et lavable.

C’est absolument génial, c’est fiable, bien équipé, simple à configurer, et surtout rassurant pour vous comme pour lui. On l’adopte sans hésiter. Comptez 120 euros sur Amazon.

Article invité publié par Vincent Lautier. Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog, ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech”, comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

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