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YouTube Anti-Translate - L'extension qui sauve Patrick des traductions pourries

Par : Korben
3 septembre 2025 à 09:58

Hier, lors du dernier Rendez Vous Tech , mon copain Patrick s’est plaint du nouveau système de traduction par IA de Youtube. Et il a raison, parce que même si ça peut dépanner, c’est plutôt horrible comme système. Puis pour lui qui a un Youtube en anglais (même s’il parle français), voir des vidéos FR également traduites en anglais c’est pénible et je le comprends.

Hé oui car Google, dans toute sa splendeur, n’offre aucune option native pour désactiver ce “bonus”. On peut bien sûr modifier la langue de son compte, mais en retour, faut dire adieu aux recommandations et aux tendances localisées. Bref, en gros, c’est un choix bien merdique…

Heureusement, des développeurs ont pris le taureau par les cornes. L’extension Chrome YouTube Anti-Translate (ou Firefox, chacun ses principes ) fait ainsi exactement ce qu’on attend d’elle puisqu’elle remet les titres originaux, désactive le doublage IA automatique et même les descriptions traduites. Et ce qui est vraiment cool avec cette extension, c’est qu’elle fonctionne partout sur YouTube : page d’accueil, tendances, abonnements, et même sur les Shorts. Elle rectifie aussi les traductions dans les notifications et cerise sur le gâteau, elle fonctionne aussi sur la version mobile (m.youtube.com) si vous utilisez Chrome sur Android.

Il existe aussi une alternative intéressante qui s’appelle YouTube No Translation , qui fait grosso modo la même chose mais avec quelques options supplémentaires, comme la possibilité de choisir une piste audio spécifique par défaut. Par contre, elle ne fonctionne pas sur Firefox Android, contrairement à YouTube Anti-Translate.

Y’a pas de configuration compliquée, pas de clé API à récupérer, ça marche direct et ces extensions ne collectent aucune donnée.

Mais attention tout de même, plusieurs utilisateurs rapportent que YouTube semble activement combattre ces extensions. Certains ont noté des problèmes récents avec la gestion des pistes audio qui disparaissent ou se remettent en doublage automatiquement. C’est un peu le jeu du chat et de la souris en ce moment, entre Google et les développeurs indépendants.

Et pour ceux qui veulent pousser le bouchon un peu plus loin, d’autres extensions complémentaires existent comme SponsorBlock (ici pour Firefox ) pour zapper les pubs intégrées, DeArrow pour remplacer les titres putaclic par des vrais titres descriptifs, ou encore No YouTube Shorts (ici pour Firefox ) pour ceux qui en ont ras le bol du format vertical.

Voilà, j’espère que tu seras content Patrick :-)

Subarr - Le chaînon manquant entre YouTube et votre serveur multimédia

Par : Korben
1 septembre 2025 à 11:24

Ça y est, c’est la rentrée et votre YouTubeur préféré a sorti 15 vidéos pendant vos vacances… Ouin !!! va tout falloir rattraper ! Ou pire, le gars a supprimé ses anciennes vidéos sans prévenir ! Heureusement, c’est le genre de problème que Subarr vient résoudre, et de manière plutôt chouette, vous allez voir.

L’idée derrière Subarr, c’est en fait de transposer la philosophie de Sonarr (qui automatise le téléchargement de séries TV) au monde chaotique de YouTube. Le développeur Derek Antrican a d’ailleurs tellement poussé le concept qu’il a même repris l’interface utilisateur de Sonarr pour que les habitués s’y retrouvent immédiatement. Et après avoir hésité avec le nom “YouTubarr”, il a même opté pour “Subarr”, un clin d’œil aux flux RSS sur lesquels repose tout le système.

Le principe est donc très simple puisqu’au lieu de scraper YouTube comme un bourrin (ce qui vous vaudrait un ban rapide), Subarr utilise les flux RSS officiels que YouTube met à disposition pour chaque playlist et chaîne. Ces flux sont limités aux 15 derniers items, mais Subarr construit sa propre base de données au fil du temps, en gardant une trace de tout ce qui passe. Une fois qu’une nouvelle vidéo est détectée, vous pouvez alors déclencher n’importe quelle action comme envoyer une notification Discord, lancer yt-dlp pour télécharger la vidéo, ou même exécuter un script custom de votre création.

Contrairement à des solutions comme TubeArchivist qui nécessite 4GB de RAM minimum, Subarr est très léger et peut tourner tranquillement sur un Raspberry Pi avec quelques centaines de MB. Le développeur insiste d’ailleurs sur ce point : Il l’a voulu volontairement minimaliste ! Pas de gestion de métadonnées complexes, pas d’interface de lecture intégrée, juste de la surveillance et du déclenchement d’actions.

L’installation se fait en trois commandes :

git clone https://github.com/derekantrican/subarr.git
cd subarr
npm install && npm run start-server

Boom, vous avez votre instance qui tourne sur le port 3000. Par contre, attention, il n’y a aucune authentification intégrée, donc si vous l’exposez sur internet, pensez à mettre un reverse proxy avec auth devant, ou utilisez quelque chose comme Cloudflare Tunnel.

Certains l’utilisent pour archiver automatiquement les chaînes de vulgarisation scientifique avant qu’elles ne disparaissent. D’autres s’en servent pour créer leur propre bibliothèque de tutoriels techniques hors ligne. Et puis il y a ceux qui veulent juste être sûrs de ne jamais rater un épisode de leur podcast vidéo favori, même quand ils partent en vadrouille sans connexion.

Le projet a quand même ses limites, qu’il faut garder en tête. D’abord, si Subarr est down pendant que 20 vidéos sont publiées sur une chaîne, vous allez en louper 5 (rappelez-vous, les flux RSS sont limités à 15 items). Ensuite, c’est vraiment conçu pour du monitoring de nouveautés, pas pour aspirer l’intégralité d’une chaîne existante. Pour ça, yt-dlp en ligne de commande reste plus adapté.

Voilà, entre ArchiveBox qui archive tout le web, les diverses interfaces web pour yt-dlp, et maintenant Subarr qui fait le pont avec l’univers *arr, on a vraiment l’embarras du choix maintenant pour construire son propre “Netflix personnel” alimenté par YouTube.

Et pour ceux qui veulent aller plus loin, il est possible de synchroniser Subarr avec ytsubs.app pour importer automatiquement toutes vos souscriptions YouTube. Vous pouvez aussi utiliser des regex pour filtrer le contenu (pratique pour exclure les Shorts ou les vidéos sponsorisées), et même chaîner plusieurs post-processeurs pour créer des workflows complexes.

Au final, Subarr c’est top pour les accros au self-hosting qui souhaitent reprendre le contrôle sur leur consommation de contenu sans dépendre du bon vouloir de l’algorithme YouTube ou de la stabilité des serveurs de Google. Avec cet outil, vos vidéos préférées seront toujours chez vous, sur votre NAS, accessibles même quand internet flanche.

Merci à Letsar pour le partage.

Musify - L'app qui fait trembler Spotify sans vous coûter un rond

Par : Korben
29 août 2025 à 12:54

Spotify à 12 balles par mois, YouTube Music et Apple Music qui vous taxe 11 euros… Franchement, à ce rythme, écouter de la musique va bientôt nécessiter un crédit à la conso chez Cofidrisse. Heureusement, un développeur nommé Valeri Gokadze a décidé de renverser la table avec Musify , une app de streaming musical complètement gratuite et open source qui fait tout pareil, mais sans vous demander un rond.

Car oui, pourquoi payer pour accéder à de la musique qui est déjà disponible publiquement ? L’app utilise les API de Piped (un frontend alternatif pour YouTube respectueux de la vie privée) pour streamer directement les morceaux depuis YouTube Music. Du coup, vous avez accès à des millions de titres sans pub, sans compte, sans abonnement et sans que Google ne vous traque comme un lapin dans la forêt.

Développée en Flutter, cette petite merveille tourne sur Android et propose des fonctionnalités qui feraient pâlir les géants du secteur. Un mode hors ligne pour écouter votre musique sans connexion, la possibilité de créer des playlists personnalisées, mais également les paroles synchronisées pour vos karaokés solo, et du SponsorBlock pour zapper automatiquement les segments sponsors dans les podcasts. Ah et cerise sur le gâteau, l’interface Material Design s’adapte dynamiquement aux couleurs de votre fond d’écran si vous êtes sur Android 12 ou plus.

Les dev ont porté beaucoup d’attention aux détails d’ailleurs… L’app propose 21 langues différentes, un thème noir pur pour les écrans OLED, et même un système d’import/export de vos données pour ne jamais perdre vos playlists. Les audiophiles apprécieront également l’optimisation sonore intégrée, tandis que les paranos de la vie privée seront ravis d’apprendre qu’il n’y a absolument aucun tracking. Pas besoin des services Google, pas de collecte de données, nada.

Bref, Musify offre une expérience fluide et agréable pour streamer de la musique, rendant la découverte de nouveaux morceaux simple et la lecture sans effort. L’app fonctionne même quand votre téléphone est verrouillé avec les contrôles média sur l’écran de verrouillage, même si le changement de piste peut parfois être un peu lent.

Pour installer Musify, vous avez maintenant plusieurs options. La plus simple reste F-Droid , sinon, vous pouvez récupérer les dernières versions directement sur GitHub ou sur le site officiel du projet . Vous téléchargez l’APK, autorisez l’installation depuis des sources inconnues, et c’est parti mon kiki !

L’app n’est disponible que sur Android pour le moment (désolé les utilisateurs d’iPhone), et comme elle dépend de YouTube pour le contenu, certains morceaux peuvent parfois être indisponibles selon votre région, mais franchement, pour une app gratuite, sans pub et open source, c’est difficile de faire la fine bouche.

Puis le code est complètement ouvert sous licence GPL v3 donc vous pouvez le forker, le modifier, l’améliorer, et pourquoi pas créer votre propre version.

Bref, si vous en avez marre de jongler entre vos abonnements streaming ou si vous cherchez simplement une alternative éthique et gratuite, Musify mérite clairement le détour.

GGH - L'outil qui a rendu mes connexions SSH moins galères

Par : Korben
29 août 2025 à 12:31

On a déjà tous passé 10 minutes à chercher dans notre historique bash LA commande SSH avec tous les bons paramètres pour nous connecter à ce foutu serveur obscur qu’on a configuré il y a 3 mois… Port custom, clé spécifique, nom d’utilisateur bizarre… Un vrai cauchemar. Et du coup, je me suis souvenu d’un outil dont on m’avait parlé y’a pas longtemps : GGH .

Écrit en Go par Binyamin Yawitz, ce petit outil CLI garde en mémoire toutes vos sessions SSH et vous permet de les retrouver instantanément. Plus besoin de fouiller dans votre historique comme un archéologue ou de maintenir un fichier notes.txt avec toutes vos connexions.

Le principe est con comme la lune… à chaque fois que vous utilisez GGH pour vous connecter, il enregistre tout (hôte, utilisateur, port, clé). Après, vous tapez juste ggh et vous avez une liste interactive de toutes vos sessions précédentes. Vous pouvez même filtrer en tapant quelques lettres, comme ggh - stage pour retrouver tous vos serveurs de staging.

Pour l’installer, c’est rapide. Sur Unix/Linux/Mac, une petite ligne de curl :

curl https://raw.githubusercontent.com/byawitz/ggh/master/install/unix.sh | sh

Sur Windows avec PowerShell :

powershell -c "irm https://raw.githubusercontent.com/byawitz/ggh/master/install/windows.ps1 | iex"

Ou si vous avez Go installé :

go install github.com/byawitz/ggh@latest

Une fois installé, utilisez-le exactement comme SSH. Par exemple :

ggh [email protected]
ggh [email protected] -p2222

La magie opère quand vous tapez simplement ggh sans paramètres. Vous obtenez une liste interactive de toutes vos connexions précédentes, triées par fréquence d’utilisation. Flèche haut/bas pour naviguer, Entrée pour se connecter. Simple et efficace.

Ce qui est malin, c’est que GGH lit aussi votre fichier ~/.ssh/config. Du coup, si vous tapez ggh -, vous avez accès à tous vos hôtes configurés. Et vous pouvez filtrer directement, genre ggh - prod pour voir uniquement vos serveurs de production.

Notez que GGH ne remplace pas SSH. C’est juste un wrapper intelligent qui facilite la vie. SSH doit encore être installé sur votre système pour que GGH fonctionne. L’outil se contente juste de mémoriser vos connexions et de relancer les bonnes commandes SSH.

Le projet est open source sous licence Apache 2.0, le code est propre, écrit à 80% en Go, et l’outil reste super léger. Pas de dépendances folles, pas de configuration complexe. Ça fait le job, point.

Quelques commandes utiles à connaître :

  • ggh --config pour voir où sont stockées vos configs
  • ggh --history pour accéder directement à l’historique
  • ggh tout seul pour la liste interactive

Voilà, si comme moi vous en avez marre de chercher vos commandes SSH dans votre historique ou de maintenir des alias à n’en plus finir, donnez une chance à GGH , vous m’en direz des nouvelles.

MathJax 4.0 - Le boss des maths sur le Web

Par : Korben
28 août 2025 à 18:38

Vous savez ce qui m’a plu en découvrant aujourd’hui MathJax 4.0 ?

Ce n’est pas tant les nouvelles fonctionnalités (pourtant impressionnantes) que le chemin parcouru depuis 2009. Car il y a 15 ans, afficher une simple équation mathématique sur une page web relevait du parcours du combattant et aujourd’hui, avec MathJax c’est tout ce qu’il y a de plus trivial.

Alors pour ceux qui ne connaissent pas, MathJax c’est LE moteur JavaScript open-source qui permet d’afficher des équations mathématiques sur n’importe quel navigateur. Sans plugin, sans galère, juste du JS pur.

Et cette v4 règle enfin des problèmes qu’on traîne depuis des années. Prenez par exemple le retour à la ligne automatique… Jusqu’à présent, si vous aviez une équation trop longue, tant pis pour votre mise en page. Et bien avec la v4, MathJax gère maintenant le line-breaking intelligent, aussi bien pour les équations en ligne que pour celles en bloc.

Les performances ont aussi pris un coup de boost considérable grâce à l’équipe qui a déplacé la génération de la synthèse vocale dans des web workers séparés. Concrètement, ça veut dire que même sur des pages bourrées d’équations complexes, votre navigateur reste réactif. Fini les freezes quand vous chargez un document de 200 pages avec des maths partout.

Côté typographie, c’est également du très lourd puisque MathJax 4.0 introduit un nouveau système de fonts par défaut avec une couverture de caractères bien plus étendue. Vous pouvez maintenant choisir parmi plusieurs polices mathématiques selon vos besoins.

L’intégration HTML dans les expressions LaTeX et MathML, sont également très cool car ça permet d’inclure des éléments HTML directement dans vos formules mathématiques. Des liens cliquables dans une équation, des tooltips interactifs, des animations… Les possibilités sont énormes pour créer des contenus éducatifs vraiment engageants.

Pour l’utiliser, il vous suffit d’inclure l’appel vers ce JS dans votre page HTML :

<script id="MathJax-script" async src="https://cdn.jsdelivr.net/npm/mathjax@4/tex-mml-chtml.js"></script>

Puis d’aller lire la documentation ici pour apprendre à l’utiliser.

Voici un exemple d’intégration :

<!DOCTYPE html>
<html>
<head>
 <meta charset="utf-8">
 <meta name="viewport" content="width=device-width">
 <title>MathJax example</title>
 <script id="MathJax-script" async
 src="https://cdn.jsdelivr.net/npm/mathjax@4/tex-mml-chtml.js">
 </script>
</head>
<body>

 When \(a \ne 0\), there are two solutions to \(ax^2 + bx + c = 0\) and they are
 \[x = {-b \pm \sqrt{b^2-4ac} \over 2a}.\]

</body>
</html>

Et voici ce que c’est censé rendre visuellement :

Et si vous avez un Wordpress, y’a même des plugins pour ce truc .

L’accessibilité n’est pas en reste avec un explorateur d’expressions mis à jour qui s’active par défaut comme ça, les utilisateurs de lecteurs d’écran peuvent naviguer dans les formules complexes avec une bien meilleure ergonomie. Ça permet de rendre les maths accessibles à tous.

Ah et j’allais oublier, MathJax 4.0 est maintenant disponible en modules ES6 en plus des modules CommonJS. Pour les développeurs qui bossent avec des stacks modernes, c’est un vrai plus pour l’intégration et l’optimisation des bundles.

Pour les développeurs de plateformes éducatives, de blogs scientifiques ou de wikis techniques, cette mise à jour va donc considérablement vous simplifier la vie. Plus besoin de bidouiller des solutions custom pour gérer les équations trop longues ou optimiser les performances sur mobile.

Un grand merci à Newa pour la découverte !

SSH-List - Un gestionnaire de connexions SSH en Rust

Par : Korben
28 août 2025 à 13:37

Si comme moi, vous jonglez avec une dizaine de serveurs SSH différents et que votre fichier ~/.ssh/config ressemble à un roman de Marcel Proust, je vous ai trouvé un petit outil bien sympa qui pourrait vous faciliter grandement la vie. Ça s’appelle SSH-List et c’est un gestionnaire de connexions SSH codé en Rust et équipé d’une jolie une interface TUI (Text User Interface) plutôt bien pensée.

Ce qui me plaît avec SSH-List, c’est sa philosophie minimaliste car contrairement à certains mastodontes comme Termius , Tabby ou SecureCRT qui essaient de tout faire, lui reste focus sur l’essentiel, à savoir gérer vos connexions SSH, point. Et pour beaucoup d’entre nous qui passons notre vie dans le terminal au détriment de notre famille, c’est exactement ce qu’il nous faut.

L’outil a été développé par Akinoiro et propose toutes les fonctionnalités de base dont vous avez besoin telles que ajouter, éditer, copier et trier vos connexions SSH. Vous pouvez même définir des options SSH personnalisées et exécuter des commandes directement sur vos hôtes distants. Et cerise sur le gâteau, il peut importer automatiquement vos hôtes existants depuis votre fichier ~/.ssh/config.

Pratique pour migrer en douceur.

Un point sécurité qui mérite d’être souligné c’est que SSH-List ne stocke aucun mot de passe. L’outil vous encourage même à utiliser des clés SSH pour l’authentification, ce qui est de toute façon la bonne pratique à adopter en 2025. Toute votre configuration est sauvegardée dans un simple fichier JSON ici ~/.ssh/ssh-list.json, donc vous gardez le contrôle total sur vos données.

Maintenant, pour l’installation, vous avez l’embarras du choix. Si vous êtes sur Arch Linux, un petit paru -S ssh-list via l’AUR et c’est réglé. Sur Ubuntu ou Linux Mint, il y a un PPA dédié :

sudo add-apt-repository ppa:akinoiro/ssh-list
sudo apt update
sudo apt install ssh-list

Pour les puristes ou ceux sur d’autres distributions, vous pouvez l’installer via Cargo (le gestionnaire de paquets Rust) avec un simple cargo install ssh-list, ou compiler directement depuis les sources si vous êtes du genre à aimer avoir la main sur tout.

L’interface TUI est vraiment intuitive. Vous naviguez dans votre liste de connexions avec les flèches, vous appuyez sur Entrée pour vous connecter, et vous avez des raccourcis clavier pour toutes les actions courantes. C’est simple, efficace, et ça reste dans l’esprit terminal qu’on aime tant.

Ce qui différencie SSH-List des autres gestionnaires de connexions SSH disponibles, c’est justement cette approche sans chichi. Pas de fonctionnalités inutiles, pas d’interface graphique lourde, juste ce qu’il faut pour bosser efficacement. C’est un peu l’antithèse de solutions comme MobaXterm ou mRemoteNG qui essaient de gérer tous les protocoles possibles et imaginables.

Si vous cherchez une alternative légère à des outils comme sshs ou sgh (qui font à peu près la même chose mais avec des approches différentes), SSH-List mérite également le détour et le fait qu’il soit écrit en Rust garantit des performances au top et une utilisation mémoire minimale. Deux points non négligeables quand on passe sa journée avec 50 onglets de terminal ouverts.

Alors non, SSH-List ne va pas changer drastiquement votre façon de travailler, mais il va clairement la simplifier.

C’est par ici que ça se passe .

La fin de Typepad - Encore un morceau du web 2.0 qui s'effondre

Par : Korben
28 août 2025 à 12:07

Putain, ça me fait mal au cœur de voir ça… Typepad tire sa révérence le 30 septembre prochain .

Et encore une plateforme de blog historique qui disparaît, emportant avec elle des années et des années de contenus, de souvenirs, de discussions passionnées. J’ai donc aujourd’hui une pensée émue pour tous mes copains blogueurs à l’ancienne qui sont encore dessus et qui vont devoir se bouger le cul pour migrer tout leur bazar en catastrophe.

Typepad, pour ceux qui ne connaissent pas, c’était l’une des plateformes phares de l’époque dorée du blogging. Créée par Six Apart en 2003, basée sur Movable Type, elle a accompagné toute la génération Web 2.0. Des médias comme MSNBC, Time, Wired, ABC, CBC, BBC et Sky News y avaient leurs blogs. C’était du solide, du professionnel, avec une communauté de passionnés qui écrivaient pour le plaisir de partager.

Le problème, c’est qu’aujourd’hui, pour ceux qui doivent migrer, c’est la merde totale. D’ailleurs, où est-ce qu’ils vont aller ? Y’a plus vraiment de plateforme de blogging simple et agréable à utiliser. WordPress.com ? C’est devenu une usine à gaz commerciale. Medium ? Tu ne possèdes rien, t’es juste locataire de tes propres mots. Ghost ? Sympa mais faut l’auto-héberger, et bon courage si t’es pas un ninja de la ligne de commande.

Surtout que les gens sur Typepad, c’était généralement des passionnés qui avaient des trucs à dire mais pas forcément les compétences techniques pour gérer leur propre hébergement. Ils veulent juste écrire, partager, échanger et maintenant, ils se retrouvent avec cet ultimatum de devoir exporter leurs contenus avant le 30 septembre ou de tout perdre.

C’est quand même 22 ans d’histoire du web qui risquent de partir en fumée.

La migration depuis Typepad est notoirement galère , surtout à cause de la façon dont ils stockent et appellent les images. S’assurer que les images ne sont pas perdues et que les liens ne sont pas cassés, c’est le truc le plus chronophage dans la migration. Et je ne parle même pas de la conservation des commentaires, des permaliens, du référencement accumulé pendant des années.

Perso, de mon côté, j’ai jamais regretté d’avoir choisi l’autonomie pour mon blog. Alors, c’est pas de tout repos. Oui, parfois je passe mon dimanche à debugger une connerie sur mon serveur au lieu de glander comme vous devant Netflix. Mais au moins, mes plus de 20 ans de posts sont toujours là, sous mon contrôle. Personne ne peut décider du jour au lendemain de tout foutre à la poubelle parce que leur business model ne fonctionne plus.

Typepad avait arrêté d’accepter de nouveaux comptes depuis fin 2020, redirigeant vers Bluehost et les flux RSS ne fonctionnaient plus correctement… La plateforme n’était clairement plus maintenue. Bref, les signes étaient là depuis longtemps mais quand t’as investi des années de ta vie à construire ton petit coin du web sur une plateforme, c’est dur d’admettre qu’il faut partir.

Bref, c’est triste et c’est surtout un rappel important que tout ce qui arrive aujourd’hui à Typepad pourrait très bien arriver demain à votre chaîne YouTube, votre Instagram, votre compte X, votre Substack, votre TikTok, votre Onlyfan (oui, je suis au courant pour votre Onlyfan…). Hé oui, rien n’est éternel sur le web, surtout quand vous n’êtes pas “propriétaire” de votre infra.

Donc si vous avez un projet sur le long terme de site web, surtout s’il vous fait bouffer, mon conseil reste toujours le même : Soyez autonome vis-à-vis des plateformes. Ou au minimum, ayez une solution de repli rapide en cas de fermeture ou de suppression inopinée de compte. Gardez des sauvegardes locales, exportez régulièrement vos contenus, ayez votre propre nom de domaine, comme ça vous pourrez le rediriger ailleurs si nécessaire.

Maintenant pour les galériens qui cherchent des alternatives, WordPress reste probablement le choix le plus sûr , surtout en version auto-hébergée. Oui, c’est plus technique, mais au moins vous gardez le contrôle. Pour les moins techniques, Hyvor Blogs a d’ailleurs listé des tas de plateformes ayant une approche privacy-first intéressante avec support multilingue et outils SEO intégrés, même si bien sûr rien ne remplacera jamais la simplicité et l’esprit communautaire qu’avait Typepad à son apogée.

Bref, les copains, courage pour la migration. Juste, n’attendez pas le dernier moment car les serveurs risquent d’être surchargés. Exportez tout, même ce qui vous semble inutile aujourd’hui car dans dix ans, vous serez peut-être contents d’avoir gardé ces quelques traces de votre ancienne vie numérique.

RIP Typepad. Tu as fait partie de l’histoire du web. On te regrettera…

Source

Ambiphone - Un générateur de paysages sonores pour se concentrer ou se détendre

Par : Korben
24 août 2025 à 08:29

Vous cherchez le fond sonore parfait pour bosser tranquille ou pour décompresser après une journée de galère ? J’ai déniché un petit outil sympa qui va vous aider à vous créer votre bulle sonore quotidienne. Ça s’appelle Ambiphone, et c’est ce qu’on appelle un “générateur de paysages sonores”.

Et contrairement aux autres que vous avez probablement déjà testé, cet outil ne se contente pas de vous balancer des sons de pluie ou de vagues comme on en trouve partout. Non, Ambiphone va beaucoup plus loin en vous proposant de mixer de la musique ambiante, des sons de la nature, et attention, c’est là que ça devient vraiment original : des flux de radios de police en direct !

Comme ça, vous pouvez littéralement créer une ambiance cyberpunk dans votre salon en mélangeant des nappes synthétiques avec les communications radio de la police de New York.

L’interface est minimaliste, sans fioritures inutiles, ni pub… juste vous et vos curseurs de volume pour ajuster chaque élément sonore.

Ambiphone permet ainsi de créer des atmosphères vraiment uniques que vous pouvez ensuite conserver sous la forme d’un Mix à recharger plus tard.

J’ai testé plusieurs combinaisons et franchement, le résultat est cool. Un peu de musique Lo-Fi, quelques sons de forêt tropicale, et une touche de radio police de Baltimore pour l’exotisme, et vous vous retrouvez dans un univers sonore complètement décalé qui, bizarrement, aide vraiment à se concentrer.

C’est comme si mon cerveau, occupé à traiter ce fond sonore, laissait ma conscience totalement libre tel, un petit papillon courageux, se focaliser sur ma tâche en cours, à savoir vous faire des articles de ouf tous les jours (même fériés ^^)

A tester ici !

Moi je retourne chercher ma combinaison de sons préférés.

Y'a un haricot virtuel qui dépasse ChatGPT sur l'App Store

Par : Korben
22 août 2025 à 10:18

Alors moi ça m’a surpris, mais en ce moment, en première position des apps gratuites sur mobile (aux US), bien devant ChatGPT et Gmail, trône une petite app baptisée Focus Friend.

Il s’agit de l’œuvre de Hank Green, un YouTubeur connu pour ses vidéos éducatives et ses analyses pointues. Sauf que là, ce n’est pas de la science mais plutôt une app pour aider les gens comme moi à rester concentrés plus de 5 min.

Tout a commencé lors d’un dîner en janvier 2024 entre Hank Green et Bria Sullivan, développeuse derrière Honey B Games. Tous les deux cherchaient une alternative pour soutenir les créateurs sans passer par le merchandising classique et Sullivan a proposé une app type Pomodoro, et Green a alors imaginé le haricot tricoteur. Et un an et demi de développement plus tard, leur side project explose les compteurs de partout !

Alors comment un simple haricot qui fait du tricot peut-il battre l’IA la plus hypée de la planète ? La réponse se cache dans une approche psychologique qui exploite notre empathie naturelle.

Car dans Focus Friend, quand vous lancez un timer, votre petit haricot commence à tricoter tranquillou, et si vous touchez votre téléphone, il arrête son ouvrage et devient tout triste. C’est ma belle-sœur mais en haricot, quoi… Pas d’IA générative, pas de machine learning, juste un haricot animé qui veut finir ses chaussettes.

Ce qui rend Focus Friend efficace, c’est surtout son approche du “body doubling virtuel”. Pour ceux qui ne connaissent pas, le body doubling c’est une technique où la simple présence de quelqu’un qui travaille à côté de vous augmente votre productivité. Sauf qu’ici, votre collègue c’est un haricot virtuel. Et bizarrement, ça marche. Cette app est notamment bien adaptée pour les personnes avec un TDAH qui ont besoin de cette présence externe pour maintenir leur concentration.

Pour l’avoir essayé depuis peu, je trouve que la gamification qu’il ont mis en place est pensée différemment des apps de productivité classiques que j’ai pu tester auparavant. Car au lieu de vous bombarder de stats et de graphiques, Focus Friend mise sur l’accumulation simple. Plus vous restez concentré, plus votre haricot tricote de chaussettes. Et ensuite ces chaussettes virtuelles s’échangent contre du mobilier pour décorer la chambre de votre ami le péteux. Par exemple, un tapis basique demande environ trois sessions de 30 minutes. C’est lent, c’est progressif, et c’est exactement ce dont on a besoin. Y’a pas de gratification instantanée, mais plutôt une construction patiente qui reflète nos vrais progrès IRL et ça c’est cool.

Techniquement, c’est donc un Pomodoro classique (25 minutes de travail, 5 de pause), un peu de musique funky en arrière-plan, et une intégration avec Screen Time sur iOS pour bloquer les apps distrayantes. La version payante à 1,99$/mois débloques les écharpes (qui rapportent trois fois plus), des skins personnalisés incluant Hank et John Green eux-mêmes, et la possibilité de choisir quelles apps bloquer spécifiquement.

Pas de pubs, pas de tracking invasif, juste vous et votre haricot magique. Ça fonctionne carrément mieux que les méthodes punitives classiques. Par contre, si vous avez l’empathie d’une chaise ou d’un parpaing, ça ne fonctionnera pas sur vous.

Alors est ce que cette buzz app du moment va réussir à garder sa première place face aux mastodontes de l’IA ? Je ne pense as mais son succès montre qu’il y a un vrai besoin… On galère tous à maintenir une attention continue et ça fait chier. Alors si ce genre d’app peut nous aider, pourquoi pas essayer ?

Puis vous aurez une belle collection de chaussettes à force…

Source

BSoDMaker - Créez vos propres écrans bleus de la mort

Par : Korben
21 août 2025 à 09:52

Il y a quelque chose de profondément ancré dans notre psyché collective concernant l’écran bleu de la mort, le fameux BSOD ! Cette teinte de bleu si particulière, ce code d’erreur cryptique, ce QR code mystérieux apparu dans les dernières versions de Windows… Pour certains, c’est un traumatisme. Pour d’autres, c’est devenu un art. BSoDMaker appartient clairement à cette seconde catégorie.

L’idée de transformer le symbole ultime de la frustration informatique en outil créatif est géniale, car combien de fois avez-vous vu ce fameux écran bleu apparaître au pire moment possible ? Alors si au lieu de le subir, vous pouviez le créer, le personnaliser, le transformer en œuvre d’art numérique ou en super blague ?

BSoDMaker vous permet exactement de faire ça. Vous cliquez sur n’importe quel texte de l’écran pour le modifier, comme ça vous pouvez le message d’erreur classique par votre propre texte humoristique. Ou alors changer le stop code en quelque chose de plus créatif. Et même le QR code est personnalisable, ce qui ouvre des possibilités infinies ^^.

Le plus beau dans tout ça, c’est que l’outil génère une image JPG en Full HD que vous pouvez ensuite télécharger directement pour en faire un fond d’écran surprise pour le PC d’un collègue, l’intégrer à un support de formation pour expliquer les erreurs Windows sans faire crasher de vraies machines, ou même l’utiliser comme création artistique pour illustrer un article sur les bugs chelous.

Il existe bien sûr plusieurs générateurs de BSOD, mais BSoDMaker est full web et hyper simple à utiliser. C’est juste une page web. Y’a aussi des sites comme FakeBSOD.com qui proposent des approches différentes avec détection automatique de l’OS, mais BSoDMaker mise sur la personnalisation totale.

Le mode plein écran est également redoutable pour les pranks. Vous laissez l’onglet ouvert en fullscreen sur un PC, vous cachez la barre des tâches, et y’a plus qu’à observe la panique s’installer. A utiliser bien sûr avec parcimonie et bienveillance (NOOOON !! SANS PITIÉ !!).

Voilà, je trouve que ce truc est une forme d’humour tech qui reconnaît nos traumas collectifs tout en les transformant en quelque chose de fun et ludique.

Donc à tester ici !!

Merci à Letsar pour la découverte !

Wavacity - Audacity directement dans votre navigateur web

Par : Korben
20 août 2025 à 19:39

Vous avez déjà eu besoin d’éditer rapidement un fichier audio mais vous n’aviez pas Audacity sous la main ? Ou vous êtes sur un ordinateur où vous ne pouvez pas installer de logiciel ? Alors Wavacity va vous sauver la mise ! (Oui, je sais que vous avez lu Wawacity… lol. Et vous allez voir, ce sera comme ça jusqu’à la fin de cet article… ^^)

Wavacity est tout simplement un portage web d’Audacity qui tourne directement dans votre navigateur. Pas d’install, pas de téléchargement, vous ouvrez le site et vous éditez votre audio, et c’est tout !

Pour vous proposer cette merveille, les développeurs ont porté Audacity en WebAssembly, une technologie qui permet de faire tourner du code natif dans le navigateur. Du coup, ça permet de retrouver l’interface familière d’Audacity avec ses outils de découpage, de collage, d’effets et tout le toutim, mais dans un onglet de navigateur.

Il vous faudra évidemment un navigateur moderne qui supporte cette technologie. Chrome et Firefox sur desktop feront parfaitement l’affaire… Par contre, Safari c’est moins sûr selon les développeurs.

L’interface ressemble trait pour trait à Audacity, ce qui est rassurant si vous connaissez déjà le logiciel. Vous pouvez importer vos fichiers audio, les découper, appliquer des effets, réduire le bruit, faire du multi-pistes… Bref, tout ce qu’on attend d’un éditeur audio digne de ce nom.

Après y’a quand même quelques limitations par rapport à la version desktop d’Audacity. Vous ne pourrez pas par exemple installer des plugins VST ou d’autres extensions externes, ce qui me semble assez logique. Mais pour de l’édition de base et même avancée, ça fait largement le boulot.

Bref, c’est top quand un pote vous demande de lui couper un extrait audio et que vous n’avez pas envie de télécharger et installer Audacity juste pour ça. Ou quand vous êtes sur un ordi public, ou en déplacement, ou dans un environnement où vous n’avez pas de droits administrateur pour installer des outils.

Wavacity rejoint ainsi la famille grandissante des éditeurs audio web comme AudioMass que j’avais déjà testé. Chacun a ses avantages et ses inconvénients, donc à vous de voir lequel vous préférez. Moi perso, je suis plus Ableton Live, même si c’est pas sur le web. Les habitudes, que voulez-vous…

Le projet est open source sous licence GNU GPL v2, comme Audacity, et disponible sur GitHub. Les développeurs précisent bien qu’ils ne sont ni affiliés ni soutenus par l’équipe d’Audacity. C’est un projet indépendant.

Pour un outil de dépannage ou pour des éditions rapides, c’est exactement ce qu’il nous fallait. Et qui sait, les outils portables accessibles en ligne dans le navigateur, c’est peut-être l’avenir ?

Firefox 142 - Les dev Mozilla ont encore bien bossé

Par : Korben
20 août 2025 à 15:14

Ça a échappé à pas mal de monde, mais en sortant Firefox 142, Mozilla vient de réussir un coup de maître en matière d’architecture logicielle. Car pendant que tous les autres navigateurs se ruent sur l’IA dans le cloud, l’équipe Mozilla a pris le pari inverse. Ils ont développé un système qui fait tourner des modèles de langage directement sur votre machine via l’API wllama et transformer.js.

Concrètement, cela veut dire que vos extensions Firefox peuvent maintenant utiliser des LLM locaux sans jamais envoyer vos données sur des serveurs externes.

Et cette approche sans concession de Mozilla a l’avantage de résoudre un problème que personne n’avait anticipé : la latence des aperçus de liens. Vous faites un clic long sur un lien (ou vous maintenez la touche MAJ enfoncée en passant votre souris), et bam !

Firefox vous montre non seulement un aperçu visuel de la page, mais peut aussi générer des points clés grâce à l’IA… Et tout ça sans jamais quitter votre navigateur et à la vitesse de l’éclair. Cette fonctionnalité nécessite plus de 3 Go de RAM libre, mais quand je vois le résultat, je pense que ça les vaut.

Pour les groupes d’onglets, Mozilla a également introduit une fonction géniale qui permet de garder un onglet actif visible même quand le groupe est réduit. Ça paraît anecdotique, mais techniquement, c’est un casse-tête d’interface utilisateur qu’ils ont résolu avec élégance. L’onglet que vous consultez au moment de réduire le groupe reste affiché.

Côté sécurité, ils ont aussi implémenté CRLite, un système qui stocke localement toutes les révocations de certificats comme ça, au lieu de vérifier en ligne si un certificat est valide (ce qui prend du temps et expose vos habitudes de navigation), Firefox maintient une base locale de 300 Ko qui se met à jour quotidiennement. Du coup, plus de délais, plus de fuites de données vers des tiers, et une sécurité renforcée.

Les États-Unis bénéficient également d’une nouveauté sympathique. Il s’agit des recommandations d’articles sur la page Nouvel onglet qui sont maintenant organisées par thèmes (Sport, Cuisine, Divertissement). Vous pouvez donc suivre les sujets qui vous intéressent et bannir ceux qui vous agacent. Simple, pratique mais ça ne vaut pas cette extension !

Mozilla a également renforcé la protection contre le pistage avec un système d’exceptions plus flexible. Le mode ETP-Strict peut maintenant faire des exceptions granulaires, c’est à dire les fonctionnalités de base d’un côté, et les fonctions de confort de l’autre. Vous gardez ainsi la protection essentielle tout en déboquant les fonctionnalités qui vous importent.

Petit détail qui révèle l’attention aux détails… vous pouvez enfin retirer une extension de la barre latérale d’un simple clic droit > “Retirer de la barre latérale”. Ça semble évident, mais il aura fallu attendre Firefox 142.

Au final, cette version révèle une stratégie Mozilla particulièrement cohérente… De l’IA locale pour préserver la vie privée, des fonctionnalités de productivité pensées pour un usage réel, et une sécurité renforcée sans compromis sur les performances. Et bien sûr, tout ceci reste activable / désactivable selon vos besoins. En tout cas, ces choix techniques nous donnent un aperçu fascinant de ce que Mozilla prépare pour l’avenir du web.

Pour télécharger Firefox 142 c’est par ici !

Source

SlideSaver - Libérez enfin les présentations SlideShare

Par : Korben
14 août 2025 à 16:23

Allez on va faire un jeu ! Combien de fois avez-vous déjà pesté devant le fucking bouton de téléchargement de SlideShare ? Mais si celui où faut s’inscrire, voire payer… Vous la ressentez cette frustration universelle des chercheurs, des étudiants et des pro qui tombent sur LA présentation parfaite mais qu’il est impossible à sauvegarder pour la consulter hors ligne ?

Heureusement, SlideSaver et ses cousins arrivent à la rescousse pour vous aider à contourner élégamment ces restrictions et vous redonner le contrôle sur le contenu que vous voulez conserver.

Je trouve que le paradoxe de SlideShare, c’est quand même d’être devenu l’une des plus grandes bibliothèques de présentations professionnelles au monde tout en réussissant à frustrer ses milliers de visiteurs avec des restrictions à la con. Surtout que depuis son rachat par Scribd, la plateforme applique une politique DMCA stricte qui permet aux créateurs de contenu de désactiver complètement le téléchargement de leurs présentations, et du coup, on a des millions de documents éducatifs et professionnels qui restent prisonniers du navigateur. Ça ne plairait pas à Aaron Swartz tout ça !

Bref, c’est dans ce contexte que des outils comme SlideSaver.app ont émergé. Une fois sur le site, vous collez l’URL de la présentation SlideShare de vos rêves, et l’outil fait sa magie en coulisses… Ensuite, vous récupérez votre fichier en PDF, PPT ou même en images individuelles. Pas d’inscription, pas de limites de téléchargement, pas de publicités intrusives.

D’ailleurs, l’écosystème des “SlideShare downloaders” est devenu étonnamment riche. SlideGrabber se présente comme le meilleur outil de 2025, tandis que SlidesDownloader, SlidesSaver et une dizaine d’autres services similaires se disputent les faveurs des utilisateurs. Chacun avec ses petites spécificités puisque certains excellent dans la conversion PDF, d’autres préservent mieux les animations PowerPoint originales, et quelques-uns proposent même de télécharger les présentations sous forme d’archives ZIP contenant toutes les diapositives en images haute résolution.

La technique utilisée par ces services reste relativement opaque, mais elle exploite probablement les flux de données publics que SlideShare doit nécessairement exposer pour afficher les présentations dans le navigateur. Une fois ces données interceptées et recomposées, il est alors possible de reconstruire le document original dans différents formats. Et si vous jetez un œil en haut à droite du site, vous verrez qu’ils font la même pour Scribd.

L’aspect légal reste évidemment la zone grise de toute cette histoire. SlideShare et Scribd maintiennent que les utilisateurs doivent respecter les restrictions définies par les créateurs de contenu, et techniquement, contourner ces protections pourrait violer les conditions d’utilisation de la plateforme, mais dans la pratique, l’usage de ces outils pour des besoins personnels, éducatifs ou de recherche reste largement toléré. C’est un peu comme enregistrer une vidéo YouTube pour la regarder dans l’avion… c’est juridiquement discutable, mais éthiquement et moralement indispensable ^^.

S’ils étaient moins naze chez Slideshare, ils mettraient un bouton de téléchargement avec un watermark ou une attribution obligatoire et ça ne changerait rien à leur biz.

Bref, en attendant que SlideShare et compagnie repensent leur approche, y’a SlideSaver ! Et tant que le besoin de télécharger existera, ces services trouveront toujours un moyen de contourner les restrictions. C’est ça la beauté d’Internet : l’information veut toujours être libre, alors comme la vie, elle trouve toujours un chemin…

URL Lengthener - Parce que la taille, ça compte

Par : Korben
14 août 2025 à 11:54

Les raccourcisseurs d’URLs, tout le monde connait et c’est pratique, sauf quand ça disparait au bout de quelques années. Mais, est ce que vous connaissez les allongeurs d’URLs ?

Non ? Normal, ça n’existe pas. Enfin, ça n’existait pas jusqu’à ce que Namit Jain en bon dev troll s’est dit que ce serait rigolo d’en faire un. Du coup, voici voilà URL LENGTHENER, un rallongeur de lien qui ajoute des mots à la con, des émojis, des citations philosophiques et tout un tas de bordel dans l’url pour lui donner plus de volume.

Oui, c’est débile et ça ne sert à rien, mais c’est fun. Vous pouvez même choisir le niveau de longueur entre “court” (mais c’est déjà super long), “long”, “absurde” ou biblique !

Pour ce dernier, voici ce que ça donne :

https://www.namitjain.com/tools/url-lengthener/and/going/thing/🌀/✨/backups/settings/important/deep/archive/✨/turbo/profile/of/🦄/📜/and/thing/settings/hyper/🤖/nested/thing/very/mega/reading/plus/📜/reading/going/backups/archive/profile/thing/nested/🛸/thing/logs/and/folders/temp/if/you/user/✨/of/archive/pro/backups/🤖/settings/plus/✨/keeps/keeps/🔥/🌀/critical/ultra/folders?data=aHR0cHMlM0ElMkYlMkZrb3JiZW4uaW5mbyUyRg%3D%3D&utm_source=infinite&utm_medium=spaghetti&utm_campaign=hyper-elongation&cachebust=1755164415219&meta=loremipsumdolorsitamet&quote1=the-unexamined-life-is-not-worth-living&quote2=cogito-ergo-sum&quote3=to-be-or-not-to-be

Alors évidemment, ce n’est pas un vrai allongeur d’URL. En fait, si vous regardez bien, vous pouvez remarquer un paramètre data= et derrière une chaine de caractères qui n’est ni plus ni moins que l’URL encodée en base64. Ici en l’occurence, aHR0cHMlM0ElMkYlMkZrb3JiZW4uaW5mbyUyRg%3D%3D c’est https://korben.info. Donc tout le reste c’est du remplissage, que vous pouvez même compléter à la main.

De quoi faire passer quelques messages subliminaux…

https://www.namitjain.com/tools/url-lengthener/SOUTENEZ-MOI-SUR-PATREON-SVP?data=aHR0cHMlM0ElMkYlMkZrb3JiZW4uaW5mbyUyRg%3D%3D&utm_source=infinite&utm_medium=spaghetti&utm_campaign=hyper-elongation&cachebust=1755164415219&meta=loremipsumdolorsitamet&quote1=the-unexamined-life-is-not-worth-living&quote2=cogito-ergo-sum&quote3=to-be-or-not-to-be

Amusez-vous bien !

8 exercices contre l'anxiété validés par la science (et c'est gratuit)

Par : Korben
13 août 2025 à 13:45

Vous avez déjà testé une app de méditation payante qui vous promettait monts et merveilles ? Moi oui, parce que je suis du genre stressé en permanence ALORS QU’Y A OBJECTIVEMENT AUCUNE DE PUTAIN DE RAISON !! Et puis j’ai trouvé des études scientifiques qui explique tout, notamment une méta-analyse publiée dans Nature qui explique que 100% des techniques de respiration testées sur des populations anxieuses sont efficaces. Oui, 100%.

Le truc dingue, c’est que ça marche mieux que la méditation classique. Par exemple, la respiration cyclique focalisée sur l’expiration améliore l’humeur de façon significativement supérieure à la pleine conscience. Et c’est vraiment mesurable, avec des p-values et tout le tralala.

Alors pourquoi s’emmerder à faire de la pleine conscience ??

Du coup, quand je suis tombé sur Anxiety Aid Tools, un projet complètement open source qui propose 8 techniques validées scientifiquement, j’ai voulu creuser. Pas de bullshit marketing, pas d’abonnement mensuel à 29,99€… juste du code ouvert et des exercices qui fonctionnent.

Le premier exercice dure 2 minutes chrono. C’est con comme truc mais votre système nerveux parasympathique s’active direct. Selon Psychiatric Times, cette approche “bottom-up” contourne le traitement cognitif et utilise des voies plus rapides entre le tronc cérébral et les circuits de régulation émotionnelle.

Le 5-4-3-2-1 est un peu plus bizarre car il consiste à trouver 5 trucs que vous voyez, 4 que vous touchez, 3 que vous entendez, 2 que vous sentez, 1 que vous goûtez. Ça paraît simpliste mais ça court-circuite littéralement les boucles anxieuses du cerveau en forçant votre attention sur le présent immédiat.

La relaxation musculaire progressive, elle, joue sur un mécanisme différent. 8 à 12 minutes pour contracter puis relâcher systématiquement chaque groupe musculaire. Les études du PMC montrent que les 12 interventions rapides + lentes testées réduisent toutes le stress de façon mesurable.

J’ai aussi testé la visualisation. On est censé voir un paysage accompagné de pensées, mais sur mon navigateur, ça ne s’affiche pas. Je pense que c’est un bug… J’espère que ce sera vite réparé.

Il y a aussi le “thought labeling” qui est plus subtil et vous rappellera un peu cette histoire de pleine conscience. Avec cet exercice, vous apprenez à identifier vos pensées anxieuses comme des événements mentaux temporaires. C’est de la thérapie comportementale cognitive pure, mais packagée dans une interface web accessible.

Les “stress relief bubbles” ? J’étais sceptique mais l’activité répétitive de faire éclater des bulles virtuelles redirige l’énergie anxieuse vers une action motrice simple. C’est le même principe que les fidget spinners, mais en version numérique. Par contre, c’est un peu buggé donc faudra être patient.

Enfin, la thérapie sonore utilise des fréquences spécifiques pendant 5 à 30 minutes. Certaines fréquences activent des zones précises du cerveau liées à la relaxation. C’est pas du new age, c’est de la neuroacoustique, les amis !

Voilà, je me suis dit que j’allais partager ça avec vous, mes petits tendus du string. Après sur GitHub, y’a des dizaines d’autre projets qui contribuent à démocratiser l’accès aux outils de santé mentale. Je pense par exemple à ifme qui permet de partager ses expériences avec ses proches, ou encore MentAlly propose du tracking d’humeur avec des exercices personnalisés.

D’ailleurs, sur les 10 000 apps de santé mentale disponibles, seulement 4% ont démontré une efficacité clinique. Anxiety Aid Tools fait donc partie de cette minorité qui base tout sur des preuves scientifiques, et pas sur du marketing émotionnel. Car ses mécanismes physiologiques sont clairs. Ce sont des techniques qui activent votre système nerveux parasympathique, (oui, c’est le seul truc “sympathique” chez certain d’entre-vous, alors prenez en soin ! ^^), c’est à dire celui qui contre naturellement le stress. Avec une pratique régulière, vous construirez alors une meilleure tolérance au CO2, inversement corrélée aux symptômes anxieux.

L’auteur du projet recommande de commencer par les exercices courts (2-5 minutes) quand l’anxiété est forte, puis de pratiquer régulièrement même quand tout va bien. C’est comme un entraînement sportif mais pour votre système nerveux. Notez que l’absence totale de tracking sur le site est volontaire. Pas de données personnelles collectées, pas de profil utilisateur, pas de notifications push pour vous rappeler d’être zen. Ce sont juste des outils disponibles quand vous en avez besoin. Par contre, c’est un projet jeune donc y’a encore des petits bugs à corriger mais comme c’est open source, vous pouvez contribuer aussi. Soyez indulgent !

Et si l’anxiété devient ingérable, le site renvoie vers des ressources professionnelles mais pour les zamériloques, alors je vous mets les miens pour les français : Psycom, Santé publique France, le Centre national de ressources et de résilience (CN2R), la Haute Autorité de Santé (HAS), la ligne d’écoute nationale 3114 (prévention du suicide) et les centres régionaux du psychotraumatisme.

Dans cet univers bruyant où Calm facture 50€ par an et Headspace 90€, avoir accès à des techniques validées scientifiquement et totalement gratuites, c’est une révolution silencieuse 🤫. Le code est sur GitHub, les études sont peer-reviewed, et ça marche.

Alors, prêts à tester la respiration cyclique pendant 2 minutes ?

Si oui, c’est par ici !

Microfolio - Le portfolio statique qui regarde WordPress de haut

Par : Korben
12 août 2025 à 19:38

Pourquoi prendre des vacances d’été et glander sur une plage, alors qu’on pourrait pondre projet open source qui résout un vrai problème ?

Adrien Revel a fait exactement ça avec Microfolio, et le plus rigolo c’est qu’il s’est fait assister par Claude Code pour développer son bébé. Une fois installé, vous lui balancez vos fichiers dans des dossiers, vous ajoutez du Markdown pour les descriptions, et paf, vous avez un portfolio statique qui a la classe.

Pas de base de données qui rame, pas de CMS à maintenir, pas de plugins WordPress qui vous lâchent au pire moment. Juste des fichiers, du contenu, et un site qui booste.

Microfolio tourne sur SvelteKit 2, l’un des générateurs de sites statiques les plus utilisés, couplé à Tailwind CSS 4. Pour ceux qui ne suivent pas l’actu dev, SvelteKit est un framework qui compile votre code en vanilla JavaScript ultra-optimisé. Du coup, les sites chargent à la vitesse de l’éclair même sur une connexion 3G pourrie.

Maintenant, l’installation, c’est du velours. Par exemple, sous macOS, une ligne de Homebrew et c’est parti :

brew install aker-dev/tap/microfolio
microfolio new mon-portfolio
cd mon-portfolio
microfolio dev

Pour les autres OS, un bon vieux clone Git et pnpm font l’affaire. Le projet est pensé pour les designers, architectes, photographes, bref tous les créatifs qui veulent montrer leur travail sans se prendre la tête avec du code.

Ce qui est intéressant dans l’histoire, c’est qu’Adrien a développé Microfolio avec Claude Code, ce nouvel assistant IA d’Anthropic qui cartonne chez les développeurs. Claude Code est d’ailleurs particulièrement doué pour bosser avec Svelte 5 et sa nouvelle syntaxe de runes. L’IA l’a visiblement bien aidé sur la doc et le code, ce qui montre qu’on peut faire de l’open source de qualité en duo avec une IA.

La démo en ligne montre déjà ce que ça donne à savoir une interface épurée, une navigation fluide entre les projets, une vue carte pour les projets géolocalisés (pratique pour les architectes), et un système de tags pour filtrer le contenu. Le tout responsive évidemment, c’est la base aujourd’hui.

Moi j’en ai fait un site de chat pour rigoler…

Pour le déploiement, GitHub Pages est supporté d’office avec possibilité de mettre un domaine custom. Adrien cherche également des beta-testeurs pour peaufiner le projet avant de sortir la v1.0 à la rentrée. Donc si vous avez un portfolio à refaire ou si vous voulez juste tester un outil moderne, c’est le moment.

Bref, du bon “file-based CMS” comme on les aime. Comme ça, au lieu de stocker vos contenus dans une base de données qui peut foirer, tout est dans des fichiers que vous pouvez versionner avec Git. Vous gardez le contrôle total sur vos données, vous pouvez tout éditer offline, et surtout vous n’êtes pas prisonnier d’un système.

Puis ce combo SvelteKit + Tailwind CSS est vraiment pertinent, je trouve. SvelteKit permet de générer des sites statiques en automatique, ce qui veut dire que votre site est servi en HTML statique pour le SEO, puis devient interactif côté client. C’est le meilleur des deux mondes.

Pour les devs qui veulent contribuer, le code est sur GitHub sous licence MIT. Le projet utilise les dernières versions de tout (SvelteKit 2, Tailwind CSS 4, Node.js 20+), donc c’est aussi l’occasion de jouer avec les dernières technos du moment.

A découvrir ici !

Merci à Adrien Revel pour avoir partagé son projet !

YouTube Music Desktop - L'app qui ridiculise Google

Par : Korben
11 août 2025 à 10:36

Parfois, je me demande ce que foutent les équipes de Google… Un mec tout seul vient de créer une version desktop de YouTube Music qui explose littéralement la version web officielle et son interface web basique qui balance des pubs toutes les trois chansons.

L’app s’appelle YouTube Music Desktop, et c’est un projet open source disponible sur GitHub qui fait exactement ce que Google devrait faire depuis des années. Le développeur a pris Electron, a wrappé l’interface web de YouTube Music dedans, et puis il a ajouté tout ce qui manque cruellement à la version officielle.

Du coup on obtient une app desktop qui tourne sur Windows, Mac et Linux, codée par un seul mec qui surpasse complètement le produit officiel d’une boîte qui pèse 2000 milliards de dollars. Ce truc bloque toutes les pubs et le tracking par défaut, vous pouvez télécharger vos morceaux en MP3 ou Opus pour les écouter offline. Et y’a des raccourcis clavier natif qui fonctionnent sur tous les OS. Il y a même un égaliseur et un compresseur audio intégrés pour améliorer le son.

Mais le meilleur c’est le système de plugins. On peut y ajouter des extensions en un clic pour ajouter exactement les fonctionnalités que vous voulez. Discord Rich Presence pour montrer à vos potes ce que vous écoutez, des lyrics synchronisées qui s’affichent en temps réel, un mode ambient qui change les couleurs de l’interface selon l’album, du backup local de playlists, l’ajout dans la touchBar sous Mac…etc et le tout sans avoir à fouiller dans du code ou des configs compliquées.

Pour l’installer, c’est super simple. Sur Windows, passez par Scoop ou Winget. Sur Mac, c’est Homebrew avec un simple brew install th-ch/youtube-music/youtube-music. Sur Linux, vous avez des packages pour toutes les distros majeures.

L’app pèse moins de 100MB et consomme moins de RAM que l’onglet YouTube Music dans Chrome. D’ailleurs, il n’y a pas que cette version. YTMDesktop propose une alternative similaire avec une interface un peu différente et un focus sur l’intégration système. Après c’est une question de goût…

Bref, cette app montre exactement ce que YouTube Music pourrait être si Google se bougeait le cul. Ce sont des trucs basiques que les utilisateurs demandent depuis le lancement du service mais comme Google est plus concentré à faire payer un abonnement Premium à 11€ par mois qu’à proposer des fonctionnalités cools, bah voilà…

Évidemment, cette app pourrait arrêter de fonctionner du jour au lendemain si Google décide de changer son API ou d’en bloquer l’accès mais pour l’instant, ils laissent faire. Donc si vous en avez marre de YouTube Music dans le navigateur, ou que vous voulez stopper votre abonnement Spotify parce qu’il a encore augmenté, foncez. L’app est gratuite, open source, et fait tout mieux que la version officielle.

Merci à Lilian pour la découverte !

Servy - Transformez n'importe quel .exe en service Windows

Par : Korben
9 août 2025 à 11:30

Un scénario classique en entreprise c’est un script Python de synchronisation qui doit tourner sous Windows et qui se barre en erreur à chaque redémarrage. Le coupable c’est ce fichu service Windows qui s’obstine à chercher sa configuration dans C:\Windows\System32 plutôt que dans le répertoire de l’application. Du coup, ça prend 3 heures de débogage pour un problème vieux comme Windows NT et ça c’est moche !

Car le problème avec les services Windows, c’est qu’ils sont coincés dans les années 90. La commande sc create ne fonctionne qu’avec des applications spécialement conçues pour être des services. Et NSSM est puissant mais avec une interface en ligne de commande cryptique et des éditions du registre à la main. Et le pire dans tout ça, c’est ce fameux répertoire de travail bloqué sur System32 qui fait planter la moitié des applications qui dépendent de chemins relatifs.

La bonne nouvelle c’est qu’il existe Servy qui débarque comme une bouffée d’air frais dans cet écosystème poussiéreux. Développé entièrement en C# par Aelassas, ce petit outil open source fait exactement ce qu’on attend de lui à savoir transformer n’importe quel executable en service Windows, avec une vraie interface graphique moderne et surtout, la possibilité de définir ce foutu répertoire de travail.

Pour l’utiliser, il vous suffit de télécharger la dernière release sur GitHub, de le décompresser, et de lancez Servy.exe. L’interface est claire… nom du service, description, chemin de l’exe, working directory (enfin !), paramètres de démarrage, et c’est parti. En 30 secondes, votre application Node.js, votre script Python ou votre serveur web tournera alors comme un vrai service Windows.

Et les fonctionnalités de Servy vont bien au-delà du simple lancement puisqu’il intègre des health checks configurables avec intervalle personnalisé (30 secondes par défaut) et un nombre d’échecs tolérés avant action. Le système de recovery gère comme un chef le redémarrage du service, du processus, ou même de la machine complète selon vos besoins. Et pour éviter les boucles infinies, vous pouvez bien sûr limiter le nombre de tentatives de redémarrage.

La gestion des logs est également un autre point fort de Servy puiqu’il peut rediriger automatiquement stdout et stderr vers des fichiers avec rotation automatique basée sur la taille. Comme ça, plus besoin de scripts batch complexes ou de solutions tierces pour capturer les sorties de vos applications console. Tout est géré proprement, avec des logs organisés et consultables.

Selon le guide Windows Services Manager, accéder aux services Windows reste toujours aussi archaïque : Win+R, services.msc, + Entrée. Heureusement, avec Servy, tout se fait depuis son interface. Vous pouvez démarrer, arrêter, mettre en pause, redémarrer vos services, modifier leur priorité (Real-time, High, Normal, Low), et même définir le type de démarrage (Automatic, Manual, Disabled).

Un détail qui fait la différence avec d’autres outils du même genre, c’est la prévention des processus zombies. Hé oui, Servy se la joue comme dans Walking Dead et gère proprement le cycle de vie des processus enfants, s’assurant qu’aucun processus orphelin ne traîne après l’arrêt d’un service. C’est le genre de conneries qu’on découvre généralement après plusieurs semaines de production, quand le serveur commence à ramer sans raison apparente.

Et ça tourne aussi bien de Windows 7 SP1 jusqu’à Windows 11, en passant par toutes les versions Server. Et surtout, le code source complet est disponible sur GitHub sous licence MIT.

Bref, c’est un super outil gratuit, open source, avec une interface bien pensée, et toutes les fonctionnalités dont on rêvait sans le côté usine à gaz !!

Pour les entreprises, c’est une solution idéale pour déployer des applications métier sans les réécrire, avoir à se former sur NSSM ou de maintenir des scripts PowerShell complexes. Cet outil permet de réduire les coûts de maintenance et les erreurs humaines. Bref, c’est un logiciel qui devrait être dans la boîte à outils de tout les admins Windows qui se respectent.

SlouchDetector - Quand votre webcam vous rappelle de vous tenir droit

Par : Korben
8 août 2025 à 19:07

J’ai vu sur Github un développeur qui a réussi à résoudre le problème le plus universel du télétravail. Ce problème c’est cette fâcheuse tendance qu’on a tous à finir comme Quasimodo, complétement avachis devant notre écran après deux heures de coding, de blogging ou de bitching sur Mastodon.

SlouchDetector, c’est donc l’œuvre d’Alexander Kranga qui a eu cette idée brillante à savoir utiliser MediaPipe pour apprendre à la machine votre posture idéale et vous balancer une alerte quand vous commencez à vous ratatiner. Le tout tourne directement dans votre navigateur, sans qu’aucune donnée ne parte sur Internet. Votre webcam, votre navigateur, et votre vie privée respectée.

Ce qui rend ce projet vraiment bien, c’est qu’il résout un vrai problème. Car selon Planet Nomad, une mauvaise posture au bureau peut réduire la productivité de 18% et augmenter les troubles musculo-squelettiques (TMS) de 65%. Et le pire, c’est qu’on ne se rend même pas compte quand on commence à s’affaler sur notre clavier.

Pour cela, SlouchDetector utilise la détection faciale de MediaPipe pour établir votre position de référence quand vous êtes bien assis et ensuite, l’algorithme surveille en temps réel les déviations par rapport à cette baseline. Pas besoin des 33 points de détection corporelle que propose MediaPipe Pose, juste votre joli visage suffit pour détecter si vous commencez à pencher vers l’écran.

Je souis là

Pour faire tourner ce truc chez vous, c’est du Next.js 15 avec React 19, TypeScript pour la robustesse, et Tailwind CSS 4 pour l’interface. Le développeur a clairement misé sur les dernières technos pour offrir une expérience fluide. Et niveau installation, c’est du classique :

npm ci
npm run dev
# Hop, c'est parti sur http://localhost:3000

Ce qui me plaît, vous vous en doutez, c’est l’approche full respect de la vie privée. Votre webcam capture, MediaPipe analyse, JavaScript alerte, et personne d’autre que vous n’est au courant que vous ressemblez à un bretzel à 16h.

MediaPipe peut détecter des postures complexes en temps réel même sur des machines modestes et c’est cette efficacité qui permet à SlouchDetector de tourner sans problème dans n’importe quel navigateur moderne, sans avoir besoin d’une RTX 4090 pour vous dire de vous redresser.

L’intérêt va au-delà du simple gadget geek. Quand on sait qu’un bureau assis-debout peut faire chuter la pression sur les disques vertébraux de 40%, imaginez l’impact d’un simple rappel régulier pour corriger sa posture. C’est un outil qui pourrait vous éviter bien des visites chez le kiné.

Je souis plou là

Bien sûr, MediaPipe ne détecte qu’une personne à la fois, donc si vous avez l’habitude de travailler avec votre chat sur les genoux, il risque de perturber la détection. Donc mangez-le, avec des frites et une petite sauce au bleu, c’est délicieux ! Les conditions d’éclairage peuvent aussi affecter la précision, mais dans l’ensemble, ça reste très utilisable au quotidien.

Le code est ici ! Et merci à Lorenper pour la découverte !

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