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SponsorBlock – Gérez les sponsors YouTube à votre façon

Par : Korben
1 décembre 2025 à 09:25

Ce matin, vous vous êtes levé, motivé, vous vous êtes posé sur l’ordinateur, très concentré, pour vous lancer dans la réparation de votre aspirateur robot qui fait encore des siennes. Vous lancez le tutoriel YouTube et au bout de 3 minutes, d’un seul coup le mec pose son tournevis et se met à vous parler de sa gourde magique sponsorisée durant 90 longues secondes.

Grmpfff… Bon, après on va pas se mentir, les sponsors, c’est ce qui permet aux créateurs de vivre de leur passion et de continuer à produire du contenu gratuit dont vous vous goinfrez comme des petits cochons grassouillets. C’est le deal. Mais parfois, quand on est pressé ou qu’on enchaîne les tutos, on aimerait bien pouvoir zapper ces passages pour y revenir plus tard évidemment (ou pas ^^).

C’est là qu’intervient SponsorBlock, une extension open source qui permet de sauter automatiquement les segments sponsorisés dans les vidéos YouTube. Le principe : quand quelqu’un identifie un passage pub dans une vidéo, il le signale via l’extension, et ensuite tous les autres utilisateurs peuvent choisir de sauter automatiquement ce passage. C’est du crowdsourcing, et plus de 13 millions de personnes utilisent l’extension .

Bien sûr, si vous utilisez ce genre d’outil et que vous appréciez vraiment un créateur, pensez à le soutenir autrement. Que ce soit via un like, un partage, un abonnement à son Patreon, ou tout simplement en désactivant l’extension sur ses vidéos. Les sponsors, c’est souvent ce qui leur permet de bouffer et de continuer à créer du contenu de qualité. Cet outil est pratique, mais il ne faut pas oublier qu’il y a des humains derrière les vidéos.

Ceci étant dit, l’extension ne se limite pas qu’aux sponsors. Vous pouvez aussi la configurer pour sauter les intros interminables, les outros avec les rappels d’abonnement, ou même les passages non-musicaux dans les clips. L’extension affiche des segments colorés sur la timeline YouTube : du jaune pour les sponsors, du vert pour les intros, du bleu pour les outros, violet pour l’auto-promo, rose pour les intermissions… Vous choisissez ce que vous voulez skipper et ce que vous gardez.

Niveau stats, les utilisateurs ont soumis plus de 17 millions de segments et il y a un système de votes qui permet d’évaluer la qualité des signalements, donc les segments mal identifiés finissent par disparaître.

L’extension est dispo sur tous les navigateurs classiques : Chrome, Firefox, Edge, Safari, Opera… Et si vous êtes sur mobile, y’a des solutions aussi. Par exemple sous Android, des apps comme ReVanced intègrent SponsorBlock nativement. Sur iOS, y’a une app dédiée pour Safari. Enfin, pour les plus geeks d’entre vous, des ports existent pour MPV, Kodi, les TV connectées, Android TV, et même Chromecast.

Côté vie privée, la base de données est publique et n’importe qui peut la télécharger ou l’auditer. Le développeur principal, Ajay Ramachandran, a même mis en place un système de requête qui préserve la vie privée, donc l’extension ne sait pas quelle vidéo vous regardez quand elle interroge le serveur.

Voilà, si vous passez beaucoup de temps sur YouTube et que vous cherchez à optimiser votre temps de visionnage, SponsorBlock peut vous intéresser. C’est gratuit et open source.

WSABuilds - Le retour du Windows Subsystem pour Android (Avec le Google PlayStore, svp !)

Par : Korben
29 novembre 2025 à 08:47

Microsoft a officiellement enterré le Windows Subsystem for Android (WSA) le 5 mars dernier car le projet n’a jamais réussi à générer d’argent et l’absence de Google Play Services a été le dernier clou dans le cercueil. Du coup, plus de mises à jour, plus de support, plus d’Amazon Appstore dans le Microsoft Store.. Snif…

Sauf que voilà, y’a des gens qui refusent de lâcher l’affaire et c’est comme ça qu’est né le projet WSABuilds dispo sur GitHub qui propose des builds pré-compilées de WSA avec tout ce qui manquait à la version officielle : le Google Play Store, Magisk ou KernelSU pour le root, et des versions stables régulièrement mises à jour !

WSABuilds vous permet donc de continuer à faire tourner des apps Android sur Windows 10 et 11, même après l’abandon de Microsoft et les builds sont disponibles en plusieurs variantes. Soit avec ou sans Google Apps, avec Magisk ou KernelSU pour le root, en version stable ou LTS…etc. Et vous avez aussi le choix entre x86_64 et ARM64 selon votre config.

L’installation est plutôt simple puisque vous n’avez qu’à télécharger l’archive depuis les releases GitHub ou OneDrive, vous extrayez tout ce bordel, vous renommez le dossier en “WSA” (important d’avoir un nom court), et vous lancez l’install via PowerShell. Le projet contient des scripts qui gèrent tout le processus, donc c’est encore plus confortable que votre chaise de gamer acheté sur Aliexpress.

Côté prérequis, il vous faut Windows 11 build 22000.526 ou plus, ou Windows 10 22H2 avec minimum 8 Go de RAM, même si 16 Go sont recommandés pour une expérience fluide. Et bien sûr, faudra activer la virtualisation dans le BIOS.

Et si vous aviez déjà WSA installé d’avant ce 5 mars 2025 fatidique, il continue de fonctionner mais sans aucune mise à jour, donc WSABuilds devient donc la seule option viable pour avoir une version maintenue et avec le Play Store intégré !

Et pour ceux qui préfèrent les alternatives classiques comme BlueStacks ou NoxPlayer , c’est toujours possible mais WSA reste la solution la plus propre car elle s’intègre nativement à Windows sans passer par un émulateur tiers.

Amusez-vous bien !

AltSendme - Pour transférer vos fichiers en P2P

Par : Korben
27 novembre 2025 à 09:53

Marre de passer par WeTransfer ou Google Drive pour envoyer un fichier à quelqu’un ? Bah ouais, faut se créer des comptes, attendre que ça upload sur un serveur tiers, et puis est ce que vous savez ce qu’ils font réellement de vos données ?

Ça tombe bien alors car AltSendme est fait pour vous ! C’est un fork

C’est une application desktop open source (sous licence AGPL-3.0) qui permet d’envoyer des fichiers directement d’un ordi à un autre en peer-to-peer. Pas de serveur intermédiaire, pas de stockage cloud, pas de compte à avoir, vous déposez simple votre fichier sur l’app et celle-ci génère un code de partage (un “ticket”) que vous devez ensuite envoyer à votre destinataire par le moyen de votre choix (mail, SMS, chat, pigeon voyageur…), et le transfert se fait en direct !

Le truc cool avec AltSendme c’est que ça utilise, tout comme SendMe , la techno Iroh pour le networking P2P avec du QUIC + TLS 1.3 pour le chiffrement. Donc vos fichiers sont chiffrés de bout en bout et ne transitent jamais par un serveur tiers. Et si la connexion directe entre les deux machines n’est pas possible (becoz du NAT un peu capricieux), l’app fait du hole punching automatique et peut basculer sur un relais chiffré en fallback.

Côté performances, ça peut monter jusqu’à 4 Gbps en théorie ce qui est pas mal pour du P2P. Et si votre connexion saute en plein transfert, pas de panique les amis puisque les téléchargements peuvent reprendre là où ils en étaient.

L’application est dispo sur Windows, macOS et Linux et le code est sur GitHub . Y’a même une interopérabilité possible avec l’outil CLI sendme pour ceux qui préfèrent le terminal. Notez aussi que le dev accepte les dons via Buy Me a Coffee ou GitHub Sponsors si vous voulez soutenir le projet.

Bref, si vous cherchez une alternative à WeTransfer qui respecte votre vie privée et qui ne fait pas transiter vos fichiers par des vilains serveurs d’américains, AltSendme vaut le détour !

Merci à Lorenper pour la découverte !

Cardinal - Le Everything de Windows débarque enfin sur macOS

Par : Korben
21 novembre 2025 à 10:59

Si vous avez déjà utilisé Everything sous Windows, vous savez à quel point c’est relou de ne pas avoir d’équivalent sur Mac. Spotlight c’est bien gentil, mais pour faire une recherche de fichiers précise avec des filtres avancés, c’est pas vraiment ça.

Heureusement, y’a Cardinal qui vient combler ce vide !

Cardinal c’est donc un outil de recherche de fichiers ultra-rapide pour macOS qui reprend la même syntaxe de recherche que ce qu’on retrouve dans Everything. Vous tapez vos critères, et pouf, les résultats apparaissent instantanément. Ce projet est développé par un certain Donough Liu, codé en Rust avec Tauri pour l’interface, et distribué, évidemment, sous licence MIT.

Alors qu’est-ce qu’on peut faire avec ?

Bah déjà, la syntaxe de recherche est hyper puissante. L’espace sert d’opérateur AND, donc si vous tapez “brouillon rapport” vous obtenez tous les fichiers qui contiennent les deux mots. Vous pouvez aussi filtrer par extension avec “*.pdf briefing* pour ne voir que les PDF, ou par taille avec “.zip size:>100MB” pour trouver les grosses archives zip.

Y’a aussi le filtre “infolder:” pour limiter la recherche à un dossier spécifique. Et si vous voulez exclure certains types de fichiers ou utiliser des regex, c’est possible aussi. Bref, y’a tout ce qui manque cruellement à Spotlight.

Et les raccourcis clavier sont bien pensés, je trouve. Cmd+Shift+Space pour afficher Cardinal depuis n’importe où (comme vous le faites avec Spotlight), Espace pour prévisualiser le fichier sélectionné avec Quick Look, Cmd+R pour afficher vos trouvailles dans le Finder, Cmd+C pour copier le chemin. Que du classique !

Pour l’installer, téléchargez le .dmg depuis les releases GitHub et installez le. L’app supporte aussi plusieurs langues grâce à un bouton dans la barre de statut, ce qui est top si vous préférez une interface en français.

Le seul truc à garder en tête, c’est que Cardinal doit indexer vos fichiers pour être rapide, donc la première indexation peut prendre un peu de temps selon la taille de votre disque, mais ensuite c’est instantané !

Merci à Lorenper pour le partage !

GrayscaleAdz - L'extension Chrome qui décolore les pubs

Par : Korben
20 novembre 2025 à 09:42

Vous connaissez l’histoire des loups de Yellowstone ?

En 1995, on les a réintroduits dans le parc, et boom, tout l’écosystème s’est alors rééquilibré. Les cerfs ont arrêté de bousiller la végétation, les rivières ont repris leur cours habituel, les castors sont revenus…etc. Hé bien dites vous que le développeur Ryan Johnstone, basé à Nairobi (Kenya), a fait pareil avec les pubs qu’on retrouve partout sur le web. Au lieu de les “tuer” avec un adblock, il les a tout simplement décolorées.

GrayscaleAdz c’est donc une extension Chrome qui ne bloque rien, mais convertit les publicités en noir et blanc. Comme ça, vous gardez la pub et les journalistes et autres webmasters des sites peuvent garder leurs revenus, continuer à aller au ski et se payer des Uber Eats sans se la coller derrière un paywall tout nul. Et vous, ça vous agresse moins !

Alors bien sûr, ça ne vire pas les trackers et ce genre de trucs, mais si vous faites partie de ces gens qui laissent la pub active sur certains sites en soutien au créateur, sachez que ça peut atténuer la souffrance de vos pupilles sans condamner le créateur de contenu à se trouver un vrai job. Je sais de quoi je parle, je suis moi-même blogueur-chômeur-professionnel.

L’extension propose un slider réglable de 0 à 100% pour ajuster l’intensité du noir et blanc, ce qui vous permet de garder un peu de couleur. Vous avez également une whitelist pour exclure vos sites préférés. Genre, vous voulez que les pubs sur ce blog restent en couleur parce que vous aimez bien le contenu ? Hop, c’est vous qui décidez !

**AH, MAIS JE SUIS CON, VOUS POURREZ PAS CAR Y’A PLUS DE BANNIÈRES DE PUBS ICI PARCE QUE J’AI FAIT LE PARI QUE LES GENS BONS (AHAHAH JEU DE MOTS !) VONT ME SOUTENIR SUR PATREON ! **

AHAHA ESPOIR ! MERCI BONSOIR !

Comment ça, c’est le matin ? Bref, GrayscaleAdz est même optimisée pour YouTube. Les pubs vidéo passent en full grisâtre comme votre vie, les pubs dans la sidebar aussi, les contenus sponsorisés pareil et les boutons skip natifs restent fonctionnels. Vous ne perdez rien en ergonomie, vous gagnez juste en confort visuel… C’est le bonheur, il ne vous reste plus qu’à trouver l’amour !

Bon, par contre, y’a certains sites qui sont flaggés dans leur intégralité ^^

Voilà, si vous voulez tester, l’extension est sur le Chrome Web Store .

Et merci à Lorenper pour l’info.

Magicbrake - Handbrake en mode facile

Par : Korben
19 novembre 2025 à 09:34

HandBrake c’est un chef-d’œuvre open source qui fait, en gros, tout ce qu’on peut rêver en terme de conversion vidéo…

Ainsi, si vous voulez juste transformer une vidéo en MP4 qui marche sur votre téléphone, HandBrake est capable de vous proposer 147 options, 23 presets différents, des onglets pour les codecs, les sous-titres, les filtres, l’audio multi-pistes. Ensuite, vous cliquez sur OK en priant pour que le preset par défaut fasse le taf !

Et c’est ça le problème car c’est un super outil mais pour le maitriser, faut faire 18 formations ;-). Heureusement Magicbrake dit stop à cette folie !

Car Magicbrake c’est une app macOS qui ne permet de faire qu’UNE chose. Vous glissez une vidéo dessus, vous cliquez sur le bouton, et vous récupérez un MP4. Y’a pas de menu, pas d’options et encore moins de documentation à lire et ça c’est cool !

Techniquement, c’est un wrapper GUI qui utilise HandBrakeCLI avec le preset “Very Fast 1080p30” préconfigué. C’est con mais ça fera plaisir aux gens qui n’ont pas envie de se prendre la tête avec l’interface d’Handbrake qui ressemble à un cockpit d’Airbus.

Voilà, Magicbrake c’est juste un problème réel résolu avec le moins de code possible et également un bon rappel que des fois, la meilleure solution c’est la simplicité.

Bref, pour la majorité des gens qui veulent juste convertir une vidéo de leur GoPro, leur drone, ou récupérer un vieux fichier AVI des années 2000, Magicbrake fera bien le taf. Après vous voulez vous lancer dans le choix d’un bitrate ou l’incrust de sous titres, pas le choix, faudra aller sur Handbrake.

Le site officiel Magicbrake est ici !

iMessage Exporter - Pour faire un backup de vos conversations iMessage

Par : Korben
19 novembre 2025 à 08:29

Vous avez combien de messages iMessage sur votre Mac ?

10 000 ? 50 000 ? Plus ????

Vous en avez des amis, dites moi ! Et maintenant, petite question piège : Combien de ces messages pouvez-vous réellement exploiter en dehors de l’app Messages d’Apple ?

Hé bien la réponse va vous surprendre (non) : zéro !

Hé oui, car vos conversations sont stockées dans une base SQLite quelque part sur votre disque dur , mais Apple a fait en sorte que vous ne puissiez rien en faire. Les pièces jointes sont planqués dans des dossiers obscurs avec des noms aléatoires, les métadonnées sont éclatées sur une quinzaine de tables, et les timestamps sont au format Apple (pas Unix). Vous pouvez donc ouvrir la base avec DB Browser si vous voulez, mais vous allez juste pleurer du sang devant votre écran et perdre votre joie de vivre.

Et le plus beau dans tout ça c’est qu’Apple ne propose AUCUN moyen d’exporter vos messages. Y’a rien. Y’a des boutons d’export pour vos photos, pour vos mails, pour vos contacts, mais pour vos SMS et iMessages, c’est podzob !

Donc si vous voulez quitter l’écosystème Apple et migrer vers Android (mais qui fait ça ??? lol), bonne chance pour récupérer ces 10 ans de conversations torrides avec Monique de la compta. Et si vous avez besoin d’archiver des échanges professionnels pour raisons légales, à part faire des centaines de captures écran ou de copier coller, j’vois pas.

Heureusement, un dev nommé ReagentX en a eu marre de cette situation et a créé imessage-exporter, un outil open source en Rust qui fait exactement ce qu’Apple refuse de faire à savoir vous donner accès à VOS propres données dans un format lisible et portable.

L’outil tourne sur macOS évidemment, mais aussi sur Linux et Windows. Comme ça, même si vous avez viré votre Mac depuis 3 ans, vous pouvez quand même récupérer votre ancienne base iMessage et l’exporter tranquillement depuis votre machine Ubuntu ou Windows.

Et au niveau des formats d’export, vous avez le choix entre du txt et du html. Le format html est particulièrement bien foutu parce qu’il recrée l’interface visuelle d’iMessage avec vos bulles bleues et grises, les heures d’envoi, et surtout il préserve tous les médias : photos, vidéos, audios, tout y passe. Vous vous retrouvez avec un site html statique que vous pouvez ouvrir dans n’importe quel navigateur et parcourir comme si vous étiez dans l’app Messages, sauf que là c’est rien qu’à vous et personne peut vous le reprendre (sauf le karma ^^).

Pour l’install, si vous êtes à l’aise avec Rust, hop, un simple cargo install imessage-exporter fera l’affaire. Sinon y’a un package Homebrew (brew install imessage-exporter) ou des binaires précompilés sur la page du projet pour Mac Intel et Apple Silicon.

Notez qu’il vous faudra aussi installer ImageMagick et ffmpeg pour la conversion des pièces jointes, mais rien de sorcier. Ensuite, côté utilisation, c’est de la ligne de commande pure et dure. Par exemple, pour exporter toutes vos conversations en html avec les médias dans votre dossier personnel, vous tapez :

imessage-exporter -f html -c clone

Si vous voulez exporter uniquement les conversations avec un contact spécifique, vous pouvez filtrer par numéro de téléphone :

imessage-exporter -f html -c clone -t "0612345678"

Et si votre base iMessage est corrompue ou que vous soupçonnez des problèmes, l’outil intègre aussi une fonction diagnostic qui va scanner la base et vous remonter les anomalies.

Et l’outil gère iMessage, RCS, SMS, MMS, les conversations de groupe, les messages formatés, les threads de réponse, les messages édités, les traductions, les sondages, les votes, et même les arrière-plans de chat custom. C’est ouf ! Et ça c’est parce que ReagentX maintient ce projet depuis des années et suit les updates Apple en temps réel, ce qui n’est franchement pas une mince affaire vu qu’Apple change régulièrement le schéma de leur base.

Normal que ce projet cartonne !

Voilà si vous tenez un minimum à vos données, allez faire un tour sur le repo GitHub d’imessage-exporter … çaa prend 10 minutes à installer, et vous dormirez mieux en sachant que vos échanges et autres souvenir seront conservés bien au chaud sur votre prochain backup.

Et un grand merci à Lorenper de m’avoir signalé ce projet.

SimpMusic - L'app Android qui libère Youtube Music

Par : Korben
19 novembre 2025 à 07:37

Google a YouTube Music ave un budget illimité, des équipes entières de devs, des serveurs partout dans le monde… et pourtant une autre app Android open source fait mieux le job ! Cette app c’est SimpMusic et vous allez l’adorer !

Car oui, YouTube Music officiel , c’est bridé à mort. Y’a pas lecture possible en tâche de fond sans l’option premium, y’a des pubs et des trackers partout et pas de canvas comme sur Spotify (canvas, ce sont les petites vidéos qui tournent en boucle quand vous lisez une chanson). Bref, c’est pas ouf.

Du coup, le dev de SimpMusic a eu pour idée de balancer tout ce que YouTube Music officiel refuse de vous donner : De la lecture sans pub ET en tâche de fond (vous pouvez sortir de l’app et la musique continuera à jouer), de quoi vous balader dans les nouveaux podcasts et les tubes du moment et autres playlists et y’a même du cache offline et la possibilité de vous lancer dans la lecture de paroles synchronisées avec la musique. SimpMusic offre aussi un SponsorBlock intégré, et des fonctionnalités comme le retour des dislike, le support Android Auto, des suggestions et traduction IA, et un timer qui coupe tout au bout d’un moment si vous vous endormez en musique… Bref, que des bonnes idées !

Et tout cela est codé en Kotlin et utilise les API cachées de YouTube Music. C’est donc du bon gros reverse engineering pur et simple. D’où le côté beta de l’app qui peut parfois se comporter bizarrement. Mais si ça vous dit de tester, vous pouvez choper ça sur F-Droid, IzzyOnDroid, ou directement sur les releases GitHub. Évidemment, vous ne la trouverez pas sur le Play Store puisque Google n’aime pas ce genre d’app. Ils ont même banni Spotube de leur store officiel.

Quoiqu’il en soit, si un jour Google peut décider de couper les API “cachées” ou de bannir l’app, ça sera très facile pour eux. Comme d’hab, c’est un jeu du chat et de la souris entre les devs et le géant de la tech.

Merci à Lorenper de m’avoir signalé ce projet et chapeau à maxrave-dev pour avoir osé coder ce que Google refuse de donner.

ScribeOCR - Corrigez vos erreurs d'OCR directement dans le navigateur (en local)

Par : Korben
14 novembre 2025 à 06:23

Y’a plein d’images et de scans en PDF sur le net ou sur votre disque dur, qui sont difficilement exploitable / indexables parce que la reconnaissance de caractères n’a pas bien fonctionné. L’OCR automatique a par exemple transformé un mot-clé en charabia et c’est illisible. Du coup, ce passage est perdu dans les limbes et impossible de le retrouver avec une simple recherche textuelle. C’est moche.

Faut dire que le problème est réel car quand on numérise des millions de livres avec un OCR à 90% de précision, ça a l’air génial, sauf que les 10% d’erreurs ne sont pas aléatoires. C’est toujours les mêmes confusions qui reviennent : “A” qui devient “H”, “C” qui devient “G”, “22” qui se transforme en “55”. Et pour les documents historiques avec des polices anciennes, c’est encore pire.

Heureusement, il existe un outil gratuit et open source qui tourne dans votre navigateur et qui va vous permettre de corriger ces milliers d’erreurs OCR sans envoyer vos docs sur les serveurs de Google, Microsoft ou je ne sais quoi d’autre. Cela s’appelle ScribeOCR et vous allez l’adorer !

Pourquoi ? Hé bien parce que c’est un éditeur d’OCR open-source qui tourne à 100% dans votre navigateur, donc aucune donnée n’est envoyée sur le net et parce qu’il est capable de corriger toutes les erreurs efficacement ! L’interface affiche le texte OCRisé par-dessus l’image source, comme ça, vous voyez immédiatement où sont les problèmes et vous corrigez tout ça en série.

Et surtout ScribeOCR génère une police custom pour chaque document. Ça vous laisse garder l’apparence originale du doc, tout en ayant un texte parfaitement indexable pour des recherches par exemple. Vous obtenez ainsi un PDF qui ressemble au document d’origine mais où chaque mot est cliquable et cherchable. Bref, c’est super pratique si vous numérisez des archives ou des vieux bouquins.

L’outil supporte plusieurs moteurs OCR dont Tesseract LSTM et Legacy et vous pouvez ajuster les paramètres de reconnaissance selon le type de document : vitesse, qualité, langue…etc. Y’a même des options avancées pour le debug et l’optimisation des polices.

L’outil permet donc de créer des PDF recherchables à partir de scans (c’est le cas classique) mais également de corriger des données OCR existantes, y compris les fichiers HOCR de Tesseract. Et pour numériser complètement des documents ou livres anciens, l’interface de correction vous aidera à faire de l’excellent travail !

Le projet est open-source (licence AGPL-3.0) , ce qui veut dire que vous pouvez l’auto-héberger si vous voulez. Ainsi, pour l’installer en local, c’est très simple :

git clone --recursive https://github.com/scribeocr/scribeocr.git
cd scribeocr
npm i
npx http-server

Mais si vous voulez juste tester, y’a une démo sur scribeocr.com . Vous uploadez votre fichier, vous choisissez votre langue et votre moteur OCR, et hop c’est parti mon kiki.

Et pour les sorties, vous avez le choix : PDF, DOCX, HTML et d’autres formats. Vous pouvez même ajuster les paramètres d’export selon vos besoins. Auto-rotation, optimisation de police, tout est configurable !

Bref, au final ScribeOCR répare ces angles morts bien relou de la numérisation massive de documents sans que vous ayez à sacrifier votre vie privée !

Et ça c’est cool !

jIRCii - Le client IRC qui méprise vos envie de modernité

Par : Korben
14 novembre 2025 à 05:48

L’IRC c’est un classique pour les anciens du net comme moi et même si ça n’a pas techniquement disparu, c’est quand même plus comme avant. Discord, Slack, et compagnie c’est rigolo mais quand même moins roots qu’un bon vieux mIRC par exemple, qui continue d’être maintenu encore aujourd’hui (une nouvelle version est même sortie y’a 2 jours).

Mais il existe également un autre client IRC plus récent, qui assume fièrement son look des années 90 et qui vient de sortir en version 0.9 en juillet dernier. Et il a été créé par Raphaël Mudge, le mec qui a développé Cobalt Strike, l’un des outils de pentest offensif les plus balèzes du marché.

jIRCii est donc un client IRC écrit en Java pour MacOS X, Windows et Linux, développé par Raphael Mudge qui a décidé de snober volontairement Discord, Slack, et tous ces trucs avec des bulles colorées et des GIFs animés de chats. jIRCii tente ainsi de maintenir la culture IRC des années 90, avec un look de terminal Windows, sans fioritures, comme si, je cite : “mIRC et ircii avaient eu un enfant et que BitchX était le vrai père de cet enfant”. Tout un programme.

Et surtout, jIRCii est entièrement scriptable. Et pas avec du Python ou du JavaScript… Plutôt avec Sleep, un langage Perl-like que Mudge a créé lui-même. Y’a même une lib de scripts communautaires dispo ici pour ceux qui veulent. Cela vous permettra par exemple de chiffrer vos messages, d’afficher dans le canal le MP3 que vous êtes en train d’écouter, de jeter des dés pour votre partie de JdR, de faire des recherches Google, ou encore de pouvoir vous connecter automatiquement à différents serveurs avec différents nicknames.

L’IRC redevient ainsi une plateforme programmable comme à l’époque, notamment avec mIRC avec ses scripts .mrc (vous vous souvenez ?). Voilà, si ça vous chauffe parce que vous trainez encore sur IRC, sachez que jIRCii embarque toutes les fonctionnalités qu’on attend d’un client IRC moderne comme :

  • Liste de notification (savoir quand vos contacts se connectent)
  • Complétion automatique (auto-complétion des pseudonymes)
  • Transferts de fichiers DCC (envoi de fichiers direct de pair à pair)
  • Support CTCP (Client-to-Client Protocol pour les commandes étendues)
  • Connexions SSL aux serveurs (connexions chiffrées aux serveurs IRC)
  • Plus de 70 alias intégrés pour automatiser les commandes les plus courantes

Et en plus, 2 thèmes visuels sont proposés. Le thème par défaut avec son look de terminal classique et le thème Analog IRC qui est une variante visuelle du précédent. Et vous pouvez ajouter aussi ceux de la communauté (ou développer le votre)

Bref, vous l’aurez compris, IRC n’est pas mort. Il n’est juste plus dans le vent même si pas mal de communautés tournent encore dessus, et en 2025, jIRCii offre une alternative sympa à WeeChat (TUI pur), HexChat (GTK), ou KVIrc (Qt).

Le site de jIRCii c’est ici !

Xbox Full Screen Experience Tool - Pour libérer le mode console de Windows 11

Par : Korben
13 novembre 2025 à 10:42

Faut bien le reconnaitre, Microsoft a créé un super mode gaming dans son Windows 11. Une interface console pure avec un contrôle à la manette nickel, pas trop de consommation de RAM, une autonomie batterie boostée, un démarrage plus rapide et j’en passe !!

Ils ont fait un truc vraiment bien puis, comme d’hab ils l’ont verrouillé et réservé à une petite liste d’appareils certifiés. Bah oui, pourquoi améliorer l’expérience gaming de 100% de leurs clients quand on peut la réserver à seulement 2% d’entre eux ? lool

Heureusement, Xbox Full Screen Experience Tool règle ce problème en un clic. C’est un petit outil GUI développé par 8bit2qubit qui déverrouille le mode Xbox Full Screen Experience caché de Windows 11. Desktop, laptop, consoles portables, peu importe…

Le Xbox Full Screen Experience, c’est donc ce mode gaming officiel de Microsoft pour les consoles portables comme les ROG Ally qui propose une interface plein écran pensée d’abord pour jouer. Une fois qu’il est actif, vous bootez direct sur un dashboard qui ressemble à celui d’une Xbox et vos jeux sont tous là, avec tous vos stores intégrés (Xbox, Steam, GOG, Epic, Battle.net, EA), et bien sûr, vous naviguez à la manette sans jamais toucher un clavier !

C’est le pied ! Surtout que ce mode améliore les performances, réduit la consommation mémoire, et optimise la batterie. Bref, de gros avantages qui feraient du bien à TOUS les PC gaming, mais non, faut une certification obligatoire et tout le tralala… Enfin, jusqu’à maintenant ^^ héhé !

Cet outil permet donc de contourner cette absurdité. Il détecte votre type de machine (desktop, laptop, console portable), vérifie votre build Windows 11, et active les bons flags système. Développé en C# avec .NET 8, il utilise ViVeLib pour manipuler les feature flags de Windows et PhysPanelLib pour gérer les infos d’affichage.

Il propose également deux modes d’activation. Le mode recommandé (PhysPanelCS) fonctionne directement et le mode alternatif (PhysPanelDrv) installe un driver kernel léger si le premier ne suffit pas. Notez que sur certaines configs, ce mode nécessite de désactiver temporairement le Secure Boot. Pas parce que c’est dangereux, rassurez-vous mais parce que Microsoft a tellement verrouillé sa propre fonctionnalité qu’il faut un driver kernel juste pour la débloquer.

Voilà, d’après les tests, ce mode Xbox Full Screen Experience libère environ 2 GB de RAM en stoppant des processus Windows inutiles en mode gaming et sur un ordi portable, comme je vous le disais, ça booste l’autonomie. Puis sur un desktop, ça laisse plus de ressources pour vos jeux ! Bref, dans les deux cas, vous êtes gagnants !

Voilà, si ça vous chauffe, c’est à découvrir ici !

Et un grand merci à Lorenper pour le partage !

Quand le hasard fait mieux les choses !

Par : Korben
12 novembre 2025 à 15:53

En 1971, un psychiatre américain a écrit un roman culte sur un mec qui prenait toutes ses décisions en lançant un dé… Carrière, mariage, déménagement, tout passait par les six faces du hasard. La BBC l’a classé parmi les 50 livres les plus influents du 20e siècle et en 45 ans, il a vendu plus de 2 millions d’exemplaires. Ce livre c’est L’Homme-Dé (lien affilié) ou en anglais, The Dice Man de Luke Rhinehart et il a fait des petits car aujourd’hui, des tas de gens ont adopté le “dice living”. Moi j’ai découvert ça y’a quelques années grâce notamment à ce documentaire sur M6 diffusé dans l’émission 66 Minutes où on voyait des français appliquer ce genre de principes à leur vie quotidienne.

Alors évidemment, vivre 100% en suivant l’ordre d’un dé, ça finit rarement bien. Le roman de Rhinehart explore autant cette liberté enivrante que les conséquences destructrices de ce mode de vie mais vous savez j’aime le concret alors j’ai cherché ce que la science pouvait dire là dessus. Et j’ai trouvé des chercheurs de l’Université de Chicago qui se sont posés la bonne question : Est-ce que le hasard rend vraiment plus heureux ?

Ces derniers ont fait une étude avec des milliers de gens qui devaient prendre une décision majeure via pile ou face, puis suivre ou pas le résultat. Et la conclusion, c’est que ceux qui ont fait un changement majeur décidé par le hasard étaient significativement plus heureux que ceux qui sont restés bloqué dans un statu quo.

En fait, le résultat de la pièce ou du dé, on s’en fout au final. Ce qui compte vraiment, c’est surtout votre réaction qui suit. Si vous êtes déçu que ça tombe sur “pile”, vous savez instantanément ce que vous vouliez vraiment. Le hasard devient un révélateur de vos préférences cachées, et pas un décideur.

Le psychologue Albert Bandura, une figure majeure de la psychologie cognitive, a même admis que toute sa carrière avait été façonnée par le hasard. Le choix d’un cours décidé par un horaire aléatoire, la rencontre de sa femme sur un parcours de golf par pur accident…etc. Le hasard a construit sa vie sans qu’il ait besoin de lancer le moindre dé.

Vivre selon le hasard, ça pose un problème pratique. Il faut lancer un dé 50 fois par jour pour savoir quel café commander, quelle série regarder, quel dessert choisir…etc… c’est épuisant. Et ridicule socialement, il faut bien le dire.

C’est pourquoi, Nishan Devaiah a résolu ça avec une bonne vieille app qui s’appelle Luck by Chance . C’est sans pub, sans tracking, et dedans, y’a plein d’outils pour vous permettre de déléguer vos micro-décisions quotidiennes au Dieu du hasard.

Dans cette app, vous avez donc un pile ou face classique, du lancer de dé standard ou personnalisé (vous définissez le nombre de faces), un générateur de nombres aléatoires avec plage min/max, un outil “Oui / Non / Peut-être” qui fera plaisir aux normands. Et également une roue personnalisable où vous entrez vos propres options, une Magic 8 Ball pour les questions existentielles, un sélecteur d’émojis et de couleurs. Et même un “Qui commence ?” pour les soirées jeux.

Y’a TROP DE TRUCS dedans, je peux pas tout vous détailler donc le mieux pour vous c’est de l’installer et de la tester ! Et puis ça vous sera utile, je pense, non pas pour les décisions qui vont façonner votre vie mais plutôt pour les petits trucs qui vous cassent les couilles, genre quel t-shirt choisir ou quoi manger ce soir. D’ailleurs, des études en psychologie cognitive ont montré qu’on a tous un quota quotidien de “bonnes décisions” limité. Plus vous prenez des décisions banales, moins vous avez de jus mental pour les décisions importantes !

C’est pour ça que Zuckerberg porte le même t-shirt noir tous les jours, c’est pour ça qu’Obama ne choisissait que des costumes bleus ou gris et c’est pour ça que Donald Trump utilise qu’une dizaine d’adjectifs. C’est moins dur de choisir comme ça !

Luck by Chance automatise donc ce principe. Vous externalisez vos décisions insignifiantes au hasard pour préserver votre énergie mentale pour ce qui compte, par exemple, me suivre en live sur Twitch ! Et surtout, en faisant ça, vous désactiverez votre biais de contrôle, ce qui vous forcera à essayer des trucs que vous n’auriez jamais choisis consciemment.

Je vous laisse deviner ma question…

Par exemple, si la roue magique vous dit “pizza hawaïenne” alors que vous détestez l’ananas sur la pizza, bah vous fermez votre gueule et vous testez comme le ferait un vrai adulte et en plus, vous vous rendrez compte que c’est vachement bon !

Maintenant, à vous de jouer ! Lancez l’appli, et faites un pile ou face pour savoir si vous devez ou non me soutenir sur Patreon !

Merci à Lorenper pour la découverte !

Networking Toolbox - La boite à outil open source de l'admin réseau

Par : Korben
7 novembre 2025 à 12:00

Vous êtes admin réseau et vous en avez marre de jongler entre différents outils pour calculer un masque de sous-réseau, vérifier un enregistrement DNS, ou tester une config DHCP ?

Ça tombe bien puisque Networking Toolbox débarque avec tous les outils réseau dont vous avez besoin dans une seule interface plutôt propre et carrée.

Le projet est développé par Alicia Sykes , une développeuse qui a déjà pas mal de projets open-source à son actif et son idée c’est de regrouper plus d’une centaine d’utilitaires réseau au même endroit, sans dépendances tierces, sans tracking, et avec une interface qui fonctionne aussi bien sur desktop que sur mobile.

Le site propose des outils dans cinq grandes catégories. Du calcul de sous-réseaux, avec des calculateurs IPv4 et IPv6, de la planification VLSM, des outils CIDR pour convertir des masques ou générer des plages IP. Ensuite, les diagnostics réseau : lookups DNS, vérifications TLS, tests de connectivité, analyses HTTP et email. Vous avez aussi des générateurs pour DHCP et DNS, avec création d’enregistrements, validation DNSSEC, et configuration de zones complètes. Et bien sûr, tout un tas d’utilitaires divers pour convertir, valider, et manipuler des données réseau.

Ce qui est pratique, c’est que vous pouvez bookmark n’importe quel outil avec un clic droit. Ça le rend accessible offline et l’épingle en haut de votre page d’accueil. Si vous utilisez souvent les mêmes choses, ça évite de naviguer dans les menus à chaque fois. L’interface supporte ausis plusieurs langues, plusieurs thèmes visuels, et se contrôle entièrement au clavier.

Niveau techno, c’est du Svelte avec TypeScript, compilé en SvelteKit. Les calculs se font côté client, donc pas de latence serveur et le code est publié sous licence MIT. Vous pouvez donc le déployer sur votre propre infrastructure si vous ne voulez pas utiliser l’instance publique.

3 options principales s’offrent à vous : un conteneur Docker qui se lance avec une ligne de commande, un déploiement sur des plateformes cloud comme Vercel ou Netlify, ou un build statique que vous hébergez où vous voulez.

Pour Docker, c’est hyper fastoche. Vous tapez

docker run -p 3000:3000 lissy93/networking-toolbox

et l’interface est alors accessible sur localhost:3000. Si vous préférez compiler depuis les sources, le repo est ici sur Codeberg . Vous le clonez, vous installez les dépendances avec yarn, et vous lancez le serveur de dev avec yarn dev. Le projet se compile en build statique, en build Node.js, ou avec des adaptateurs pour GitHub Pages et autres hébergeurs statiques…

Le plus intéressant, c’est que Networking Toolbox propose aussi une API gratuite, sans clé, sans restrictions CORS. Si vous développez vos propres outils ou scripts d’automatisation réseau, vous pouvez interroger l’API directement sans config particulière pour par exemple, convertir un masque, valider une plage IP, ou générer un enregistrement DNS programmatiquement !

Voilà, si vous administrez des réseaux ou si vous étudiez les infras, testez-le. Je pense que vous gagnerez du temps et vous arrêterez de chercher “subnet calculator” sur Google toutes les cinq minutes.

Merci à Lorenper et Letsar pour l’info !

MocoLlamma - Ollama gérable depuis iPhone, iPad et Vision Pro

Par : Korben
7 novembre 2025 à 10:00

Vous avez installé Ollama sur votre Mac et vous êtes le plus joyeux de tous les mammifères car vous faites tourner Llama 3.x en local comme un chef. Et puis un soir, posé dans votre canapé avec votre iPad de bourgeois capitaliste, vous vous dites que ce serait bien de pull un nouveau modèle. Et là, vous réalisez qu’il va falloir sortir le MacBook, ouvrir un terminal, taper ollama pull mistral, attendre et attendre… Grosse flemme non ?

Hé oui, Ollama reste un outil en ligne de commande. C’est génial pour les devs, mais galère pour le reste et vous avez beau avoir de la puissance de calcul dans votre poche avec un iPhone ou un iPad, c’est impossible de gérer vos modèles sans SSH et sans Terminal.

Heureusement, MocoLlamma vient combler ce fossé. C’est une app de gestion Ollama pour macOS, iOS, iPadOS, et même visionOS si vous avez ce truc. C’est donc une vraie app native avec interface graphique, développée en Swift et SwiftUI dans laquelle ous ajoutez vos serveurs Ollama, et où vous gérez vos modèles, et vous testez vos LLM via un chat basique.

L’app s’organise autour de trois onglets. Le premier, Server, vous permet d’ajouter et de switcher entre plusieurs serveurs Ollama. Vous pouvez ainsi renommer chaque serveur, gérer les connexions, bref, tout ce qu’il faut pour jongler entre votre Mac local, votre serveur, ou votre instance cloud si vous en utilisez une.

Le second onglet, Model, affiche tous les modèles disponibles sur le serveur sélectionné. Vous voyez ainsi les infos de chaque modèle, vous pouvez les trier par taille, les ajouter ou les supprimer. Comme ça, plus besoin de taper ollama list pour savoir ce qui tourne. Tout est là, visuellement, avec la possibilité de gérer vos modèles d’un tapotage bien senti.

Le troisième onglet, Chat, permet de tester rapidement un modèle. C’est volontairement basique et l’idée n’est pas de remplacer ChatGPT ou Open WebUI, mais juste de vérifier qu’un modèle répond correctement. Genre, vous venez de pull Qwen 3, et vous voulez voir s’il fonctionne avant de l’intégrer dans votre workflow. Hop, quelques questions rapides dans le chat, et vous savez.

Il existe bien sûr des tonnes d’alternatives de GUI pour Ollama comme Open WebUI , LM Studio , Jan , GPT4All … Mais aucune ne supporte nativement visionOS ou les iPad / iPhone. Alors que MocoLlamma, si.

C’est actuellement la seule app qui vous permet de gérer vos LLM locaux depuis ces appareils Apple… C’est assez niche c’est vrai mais ça peut rendre service.

Le nom “MocoLlamma” est ce qu’on appelle un mot valise de “Model”, “Control”, “Ollama”, et “Manage”. C’est moche de ouf, c’est pas super à retenir, mais au moins ça décrit exactement ce que fait l’app.

Y’a la version gratuite qui est disponible sur GitHub, mais uniquement pour macOS (c’est sous license MIT) et la version payante, à 1,99 dollars sur l’App Store, supporte macOS, iOS, iPadOS, et visionOS. La différence principale pour l’app macOS c’est surtout les mises à jour automatiques. Vous payez 2 balles pour le confort.

Et là, un point crucial, sachez que MocoLlamma ne collecte AUCUNE donnée utilisateur. Bref, cette appli vient combler le trou qui se trouve entre “j’ai installé Ollama” et “je peux gérer mes modèles depuis mon iPhone”. Si vous avez ce besoin, c’est donc à considérer.

Merci à Lorenper pour la découverte.

Handy - Un outil de reconnaissance vocale incroyable (et open source)

Par : Korben
28 octobre 2025 à 08:38

Je suis dégoûté parce que je viens de payer un abonnement pour un logiciel qui fait exactement ça, sauf que bah là, Handy , c’est gratuit. L’idée derrière ce logiciel, c’est un outil de speech to text qui fonctionne uniquement en local. Pas d’abonnement, tout est gratuit, et pas de cloud… il faut juste configurer un raccourci clavier. Et ensuite vous parlez et le texte apparaît comme par magie.

A la base, l’idée de cet outil est venue d’un accident. CJ se casse le doigt et il est plâtré pendant six semaines. Du coup il lui est impossible de taper normalement. Il cherche alors des outils de transcription vocale.

Par exemple, Dragon NaturallySpeaking, mais bon, 100 balles, ça fait chier. Google Docs aussi propose ce genre de fonctionnalités, mais uniquement en ligne. Et ça envoie tout dans le cloud, donc bonjour à confidentialité. Quant à Windows Speech Recognition, c’est bugué et assez limité. Bref, toutes les alternatives qu’il a trouvées étaient soit payantes, soit nécessité une connexion permanente vers des serveurs tiers.

Alors CJ a fait ce que font les devs quand un problème les agace. Non pas aller sur Reddit pour dire de la merde random sur moi, mais plutôt coder une solution qui fonctionne super bien !

Et au lieu de la garder pour lui ou de la rendre payante lui il a décidé de tout mettre en open source avec une licence MIT.

Et ce que vous êtes en train de lire précisément maintenant, et bien je suis en train de le dicter. Et ça marche dans les emails, les formulaires web, les éditeurs de texte, peu importe. Et comme je vous le disais, toute la transcription se fait localement sur votre machine. Et tout ça grâce à quoi ? Et bien grâce à Whisper d’OpenAI, dont je vous ai déjà parlé beaucoup de fois.

Handy est codé en Rust pour la performance et la sécurité et surtout cross plateforme, c’est-à-dire qu’il marche ou Linux, macOS et Windows. Et au niveau de la config, il y a quelques options comme le choix de la langue ou le mode d’enregistrement avec le raccourci clavier, soit vous faites du push to talk, soit vous faites une écoute en continu.

Ce truc est génial aussi bien pour l’accessibilité que pour la reconnaissance vocale en elle-même qui est plutôt utile dans la vie de tous les jours. D’ailleurs, il y a plusieurs modèles IA disponibles, comme tous les modèles Whisper, mais aussi un modèle que je ne connaissais pas, qui s’appelle Parakeet et qui franchement fonctionne très bien. C’est celui que j’utilise actuellement.

Testez si ce truc fonctionne bien sur votre vieux PC mais moi en tout cas sur mon Mac de dernière génération c’est encore plus rapide que ce que j’avais avec un modèle Whisper sur mon outil payant.

Voilà, si vous cherchiez un outil de reconnaissance vocale, vous pouvez vous arrêter là parce que vous venez de trouver. Et non pas parce qu’il est parfait, mais parce que comme c’est open source, vous pouvez vous-même le rendre parfait pour vos usages (Le code est sur GitHub ).

Merci à Lilian pour le partage de ce projet absolument génial !

Article dictée intégralement à l’aide de Handy (et corrigé manuellement pour les quelques erreurs de transcription)

Ambi - Du bruit blanc sous iOS sans débourser un centime

Par : Korben
20 octobre 2025 à 11:12

J’aime bien les bruits blancs pour me concentrer ou taper une petite sieste dans un endroit pas adapté pour ça :). Mon préféré c’est tout ce qui est bruit de cabine d’avion de ligne et je sais que d’autres préfèrent les effets genre feu qui crépite, bruit de la pluie…etc. Y’a des playlists entières de ça sur Spotify et même des applications même si en général elles sont un peu nazes.

Ces apps, ça démarre toujours avec une version gratuite limitée à 5 minutes, puis un vieux paywall pour débloquer les sons, et une notification tous les soirs à 22h pour vous rappeler de méditer. Sans parler des pubs qui cassent l’ambiance toutes les 10 minutes. Bref, c’est tellement relou qu’on finit par chercher “bruit de pluie 10 heures” sur YouTube comme un sauvage.

Mais y’en a quand même une qui sort du lot. Elle s’appelle Ambi et elle fait… du bruit. De la pluie, des vagues, des oiseaux, du bruit brun…etc. Y’a pas de coach virtuel à la con, pas de communauté à rejoindre, pas d’abonnement à payer… Elle fait juste du bruit et ça c’est cool car c’est plutôt rare de nos jours.

L’app fonctionne 100% offline. Tous les sons sont embarqués, et vous pouvez mixer plusieurs sons ensemble avec des volumes individuels pour chaque piste. Genre pluie + vagues + oiseaux si vous voulez recréer une plage tropicale sous l’orage. Vous avez aussi un timer qui va de 5 minutes à 10 heures, ou infini si vous voulez juste laisser tourner toute la nuit.

Puis comme c’est gratuit et sans tracker pourquoi s’en priver ?

Vous pouvez la télécharger ici sur l’ App Store .

Source

Vault - L'app open source qui collecte vos liens, notes et images

Par : Korben
17 octobre 2025 à 18:16

Fin de journée, c’est presque le week end et en plus les vacances scolaires sont là ! Mais je ne pouvais pas finir ma journée sans vous parler de Vault. Vault c’est une application Electron pour Mac, Windows et Linux qui vous permet de sauvegarder vos liens, vos notes et vos images à 100% en local sur votre machine.

Vous installez l’app, vous créez un ou plusieurs “coffres” (des dossiers qui organisent votre contenu), et vous commencez à sauvegarder tout ce qui vous intéresse. L’app extrait automatiquement les métadonnées des liens que vous lui donnez, le temps de lecture estimé, les infos produit si c’est une page e-commerce, et comme ça, tout reste bien organisé dans votre interface.

Vault propose aussi une extension navigateur pour Chrome, Firefox et dérivés. Comme ça, si vous tombez sur un article intéressant, hop, un clic et c’est sauvegardé directement dans votre coffre local. Et pas besoin d’ouvrir l’app, car l’extension communique directement avec elle en arrière-plan.

Ce qui me plaît dans cette approche, c’est qu’on revient aux bases. Rien n’est stocké en ligne, et si vous gérez bien vos sauvegardes, tout restera chez vous ad vitam eternam ! Après comme y’a pas de synchro native entre vos appareils, si vous bossez sur deux ou trois machines différentes, faudra gérer ça à la main avec un Dropbox ou iCloud Drive en plaçant vos coffres dans un dossier synchronisé. Mais bon, on peut pas tout avori dans la vie.

L’app supporte le Markdown pour vos notes, ce qui est sympa si vous aimez écrire en texte formaté et vous pouvez importer vos bookmarks depuis Chrome en deux clics, et exporter vos coffres pour les partager ou les archiver.

Le projet est open source sous licence MIT et est dispo ici .

Vault ne va pas changer votre vie mais c’est une app qui fait ce qu’on lui demande, sans chichi, sans tracking, sans casser les pieds et ça, moi j’adore !

SmoothCSV3 - Pour traiter vos fichiers CSV avec respect

Par : Korben
17 octobre 2025 à 17:27

Les CSV, c’est comme les cafards et les politiciens. Tout le monde les déteste, mais ils survivront à l’apocalypse nucléaire. Ainsi, pendant que les formats propriétaires disparaissent avec leurs éditeurs au fil des ans, ce petit fichier texte avec des virgules continue tranquillement de faire tourner le monde.

Par exemple, 80% des datasets sur Kaggle sont en CSV et toutes les APIs qui valent quelque chose proposent un export CSV. Même votre comptable, ce gros nullos en informatique vous envoie des CSV.

Et vous, vous ouvrez ça avec quoi ? Excel ?

Aïe aïe aïe, Excel, votre meilleure ennemi en ce qui concerne les CSV ! Vous double-cliquez sur un fichier de 100 Mo, et le ventilo de votre machine s’emballe comme si vous miniez du Bitcoin ! La RAM explose et, PAF, 15 minutes plus tard, l’outil de Microsoft se crash. Ou pire, il ouvre le fichier, mais il a transformé les IDs en formules de maths, vos dates en n’importe quoi, et votre UTF-8 est massacré.

Bref, pas merci Microsoft.

Et c’est pas un problème théorique. Rien qu’en 2020, le Royaume-Uni a égaré 16 000 cas de COVID parce qu’Excel a une limite de 65 000 lignes par feuille, du coup des milliers de cas positifs n’ont jamais été contactés par les services de santé. Même JP Morgan a perdu 6 milliards de dollars à cause d’une erreur dans un fichier Excel. Et des centaines d’articles scientifiques ont dû être retirés parce qu’Excel avait corrompu des noms de gènes en les transformant automatiquement en dates.

Le problème, c’est qu’Excel n’a jamais été conçu pour éditer des CSV. Excel, c’est fait pour les tableaux croisés dynamiques et les graphiques en camembert que personne ne lit mais surtout pas pour bosser proprement avec des fichiers texte qui font 500 Mo.

Alors en bon geek, vous vous êtes surement déjà dit : OK, je vais utiliser autre chose. LibreOffice ? Même combat mais en moche. Un chouette éditeur de texte comme Notepad++ ou Sublime ? Super pour voir les virgules, mais nul pour visualiser la structure. Et les outils en ligne ? Lents, pas sécurisés, et vous envoyez vos données chez oncle Sam la plupart du temps. Bref, vous êtes coincé !

Et c’est après cette intro interminable (je m’en fous, c’est vendredi) qu’arrive SmoothCSV3, un éditeur CSV développé par kohii et dispo sur GitHub et dont l’ambition affichée par le dev est claire : devenir le VS Code des éditeurs tabulaires. Rien que ça !

Le logiciel tourne sur macOS et Windows, avec Linux en approche. Comme vous pouvez le voir sur ma capture écran, l’interface ressemble à un tableur classique, mais sous le capot, c’est du costaud. Le dev annonce une execution 12× plus rapide qu’Excel sur un fichier de 100 Mo et niveau fonctionnalités, vous avez la recherche et le remplacement, le tri, le filtrage, l’édition multi-cellules mais surtout, vous avez des requêtes SQL directement dans le CSV. Oui, du SQL dans un fichier texte avec des virgules. Ça vous permet de sélectionner vos colonnes avec un WHERE, de faire des JOINs entre plusieurs fichiers, et de les grouper avec un GROUP BY. C’est encore plus magique qu’Eric Antoine !

Il y a aussi une palette de commandes à la VS Code. Vous tapez Cmd+Shift+P et vous avez accès à toutes les fonctions du logiciel sans quitter le clavier. Si vous avez déjà utilisé VS Code, Sublime Text ou IntelliJ, vous êtes donc en terrain familier.

Alors oui, le CSV, c’est moche, c’est fragile, c’est chiant à parser, mais c’est universel, ça marche partout et surtout, ça traverse les époques. Ce qui lui manquait c’était surtout un outil qui le traite comme une princesse, avec le respect qu’il mérite.

Téléchargez SmoothCSV3 ici !

Unfatten pour macOS - Récupérez de l'espace disque en supprimant le code mort de vos apps et plugins audio

Par : Korben
16 octobre 2025 à 12:40

Vous avez un Mac M1, M2, M3 ou M4 ? Bonne nouvelle, vous trimballez probablement entre 50 et 100 GB de code complètement inutile que votre processeur n’exécutera jamais et ce, depuis le jour où vous avez acheté votre superbe machine.

Les coupables ce sont les binaires universels de vos plugins audio (VST…etc) et vos apps traditionnelles qui contiennent maintenant deux versions complètes du code : une pour Intel, une pour Apple Silicon. Et comme votre Mac n’utilise qu’une seule de ces versions, mais vous payez le prix fort en espace disque pour les deux.

Car depuis 2020 et la transition vers Apple Silicon, Apple a choisi la simplicité : un seul fichier pour tout le monde ! Le développeur compile son code deux fois (Intel + ARM), colle les deux versions ensemble, et hop, vous vous retrouvez avec des fichiers littéralement deux fois plus gros qu’ils ne devraient l’être.

Et c’est là qu’ Unfatten entre en jeu. Ce petit outil gratuit fait exactement ce que son nom indique : il dégonfle vos plugins et vos applications en supprimant la partie du code que vous n’utilisez pas. Si vous êtes sur Apple Silicon, il vire le code Intel et si vous êtes encore sur Intel, il peut virer le code ARM (mais attention, si vous comptez upgrader votre Mac un jour, vous devrez tout réinstaller).

L’utilisation est ultra simple, vous sélectionnez les dossiers contenant vos apps et plugins, vous choisissez les formats à scanner (AAX, VST, VST3, AU), et vous lancez le scan. L’outil propose un mode simulation qui permet de voir exactement combien d’espace vous allez récupérer sans rien toucher et une fois que vous avez vu les chiffres (et croyez-moi, ils font mal), vous pouvez lancer le nettoyage réel !

Pensez quand même à faire un backup de vos plugins avant car on n’est jamais trop prudent avec ses plugins audio à 200 euros pièce qu’on ne peut pas toujours re-télécharger facilement. Après pour les apps, c’est moins critique, suffit de la réinstaller.

Pensez aussi à repasser un petit coup de Unfatten après d’éventuelles mises à jours des apps ou des plugins.

D’ailleurs, j’sais pas si vous savez mais macOS 26 Tahoe est la dernière version à supporter du x64 avec Rosetta 2, qui permet de faire tourner les apps Intel sur Apple Silicon.

Voilà, l’outil est disponible ici sur avelio.tech/unfatten et si au premier lancement, vous avez un avertissement de sécurité, passez par Sentinel pour le débloquer.

Merci à Lorenper pour l’info !

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