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Matérialiser à nouveau la musique pour retrouver le plaisir de la découvrir

Par : Korben
20 octobre 2025 à 10:37

Jordan Fulghum, un super papa des amériques, a trouvé un moyen pour que ses enfants puissent écouter de la musique dématérialisée de manière ludique et tangible, comme on le faisait avant avec par un CD ou une cassette.

Pour cela, il a mis au point des cartes à collectionner avec des puces NFC qui lancent un album complet d’un simple tap. Ce sont donc des cartes physiques façon Pokémon, avec un artwork d’albums dessus et une puce NFC collée au dos. Son fils pose alors une carte sur son téléphone, et hop, l’album démarre automatiquement sur les enceintes de la maison via PlexAmp . Pas d’écran à regarder, pas de menu où naviguer, et surtout pas de choix à faire parmi 100 millions de titres.

Pour fabriquer ses cartes, Jordan utilise de l’IA pour étendre les pochettes d’albums au format carte à jouer et il imprime ça sur du papier autocollant afin de les coller sur des cartes vierges avec des tags NFC intégrés, et voilà ! Et comme PlexAmp a justement une fonction pour programmer ces tags NFC avec un lien direct vers un album spécifique, c’est assez facile à faire.

Sa première collection s’appelle “Albums That Dad Wants You to Listen To”, et ça lui permet d’imposer une sélection de 30 albums aux gamins qui comme ça, ne se retrouvent pas noyés dans 100 millions de choix. Jordan a même imprimé en 3D un présentoir pour ranger les cartes, histoire que ça ressemble vraiment à une vraie collection et ses enfants peuvent choisir un album exactement comme on choisissait un CD à l’époque.

Le système tourne donc avec un serveur Plex à la maison qui contient tous les MP3, et PlexAmp gère le reste. Ce qui est marrant, c’est que les cartes NFC musicales, ça existe déjà dans le commerce mais là c’est du DIY avec du MP3 tombé du camion alors c’est meilleur pour le karma ^^.

Si ça vous chauffe de faire pareil, sachez que Jordan a mis toutes les infos sur son site , avec les liens vers les tags NFC sur Amazon, les modèles 3D pour le présentoir, et même les templates Canva pour créer vos propres cartes.

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La plus petit drone FPV du monde ?

Par : Korben
17 octobre 2025 à 10:50

Vous avez déjà passé trois semaines à résoudre un problème qui n’existe pas ?

Hé bien Sam Hoarder, lui, a fait encore mieux. Il a pris un drone FPV déjà ultra-compact, le BetaFPV Air65 avec ses 65mm d’empattement, et l’a transformé en un truc trois fois plus petit, dix fois plus galère à piloter, et totalement inutile !

22 millimètres d’empattement de moteur à moteur, ça qui tient dans une boîte de Pringles et c’est génial. Parce que OUI, dans un monde tech obsédé par des specs toujours plus impressionnantes, des autonomies de 48 heures et des écrans pliables dans tous les sens, Sam a fait un truc qui sert à rien. Il a pris un drone qui vole très bien et s’est dit “hey, comment je pourrais rendre ce drone encore moins pratique à pilote ?

Les hélices de l’Air65 de base font 31mm de diamètre, les moteurs font 9mm et si on fait se chevaucher les quatre hélices au maximum, on obtient théoriquement 31 - 9 = 22 mm d’empattement. Voilà, c’est tout… sauf que pour y arriver, il a fallu modéliser chaque composant dans SolidWorks, designer un cadre custom en deux plaques avec des supports moteur décalés, imprimer le tout en PLA avec une précision de 0,12 mm, et bien sûr démonter entièrement l’Air65 pour en remonter les moteurs avec des vis de montre, découper des oeillets au micron près, reconfigurer l’orientation du contrôleur de vol dans Betaflight avec un angle à 45°, et croiser les doigts très fort !!

Et le résultat est là puisque sont nouveau drone pèse 25 grammes tout mouillé avec sa batterie Lava 300mAh (qui est plus grande que le drone lui-même, au passage). La batterie dépasse donc littéralement du cadre. On dirait un cure-dent avec un sac à dos son machin et les quatre hélices se frôlent avec un espacement ridicule.

Et pour le décollage, c’est impossible de la faire partir posé au sol, car les hélices se touchent. Il faut donc le tenir délicatement entre deux doigts, armer les moteurs en priant pour ne pas déclencher le système anti-runaway, et le lâcher au moment précis où il commence à tenir.

Sam a filmé ses premiers essais et on le voit galérer pendant trois bonnes minutes, le drone dans une main, la radiocommande dans l’autre, essayant de trouver le timing parfait. C’est stressant à regarder, j’avoue et quand il y arrive enfin, le drone s’envole, vole correctement (ce qui est déjà un miracle), et on se dit “OK, mais maintenant il va faire quoi avec ?”

Hé bien rien. Absolument rien ^^.

Par contre, Sam a mis tous ses fichiers 3D gratuitement sur MakerWorld donc libre à vous de reproduire ce projet complètement inutile si ça vous chauffe.

Amusez-vous bien !

Quand le set LEGO Game Boy prend vie

Par : Korben
2 octobre 2025 à 14:32

J’espère que votre semaine se passe bien. Moi c’est la course comme d’hab… Mais je viens de tomber sur un truc que j’ai trouvé super cool et je ne résiste pas à l’envie de partager ça avec vous. Vous avez vu le nouveau set LEGO Game Boy officiel (lien affilié) qui vient de sortir ? 421 pièces, une soixantaines d’euros, une réplique à l’échelle 1:1 avec des cartouches Link’s Awakening et Super Mario Land faits de briques… C’est joli, c’est nostalgique, mais ça ne fait strictement rien. C’est juste décoratif.

Et bien selon The Verge , une moddeuse australienne du nom de Natalie the Nerd a trouvé ça carrément abusé, alors elle a fait ce que ferait n’importe quel geek qui se respecte : elle l’a transformé en vraie console Game Boy fonctionnelle. Et attention, je ne vous parle pas d’un vulgaire Raspberry Pi Zero planqué dedans avec un émulateur. Non, non, non, elle y a mis des vrais morceaux de Game Boy, avec de VRAIES cartouches qui tournent, ainsi qu’un circuit imprimé qu’elle a conçu elle-même.

Bah oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Pour arriver à ses fins, elle a dû miniaturiser toute la logique d’une Game Boy sur un PCB de la taille d’un timbre-poste. Elle a installé l’écran le plus petit du marché (ce qui l’a obligée à retirer quelques briques LEGO au passage), passé un port USB-C pour l’alimentation, et même prévu des boutons totalement fonctionnels.

D’ailleurs, en août dernier, Natalie avait fait aussi le buzz avec une Game Boy Color entièrement transparente , circuit imprimé inclus. Elle a conçu un PCB en matériau acrylique transparent où on voit tous les fils de cuivre flotter dans le vide. Super beau, super technique, mais elle-même disait que c’était juste un projet artistique pour montrer son travail, et pas quelque chose de très pratique.

Elle a même fondé le Modded Gameboy Club , une communauté avec un Discord et un Wiki où les gens partagent leurs tutos pour réparer, modifier, upgrader leurs vieilles consoles Nintendo. Elle vend aussi des composants de seconde main pour les modders et partage ses designs de circuits en open source.

Et bonne nouvelle pour ceux qui voudraient reproduire sa version fonctionnelle de la LEGO Game Boy puisqu’elle a annoncé qu’elle publierait les schémas et les plans une fois qu’elle serait satisfaite du résultat final. Donc si vous avez des compétences en soudure et que l’idée de fabriquer un PCB custom ne vous fait pas peur, vous pourrez bientôt tenter l’aventure.

En tout cas, moi je trouve ça trop super méga génial !

Open Printer - L'imprimante jet d'encre 100% Open Source

Par : Korben
29 septembre 2025 à 14:09

On connait tous le problème des petites imprimantes pas chères type Canon, HP, Epson…etc. C’est vendu pour une bouchée de pain mais à côté de ça, les cartouches coûtent une couille !! Et on est prisonnier d’un format de cartouches propriétaires avec dessus une puce, qui parfois s’arrange pour bloquer toute impression parce que le niveau d’encre est trop bas alors qu’il en reste dedans de quoi imprimer encore des centaines de feuilles.

Et tout le monde s’en fout !

Tout le monde ? Non, car trois français viennent de dire stop à cette arnaque avec l’Open Printer, une imprimante jet d’encre qui tourne sur Raspberry Pi Zero W et qui fait quelque chose de complètement foufou en 2025 : elle imprime quand vous le voulez, avec l’encre que vous voulez, sans vous bloquer ou exiger un abonnement.

Léonard Hartmann, Nicolas Schurando et Laurent Berthuel de Open Tools ont créé cette machine incroyable qui n’a pas de puce qui compte vos impressions, pas de cartouche qui se désactive après 6 mois, pas de driver propriétaire qui refuse de fonctionner sous Linux. C’est juste une imprimante qui imprime. Point.

Le truc génial avec l’Open Printer, c’est qu’elle accepte les cartouches HP standard (les modèles black et color) mais sans le DRM qui va avec. Vous pouvez donc les recharger avec n’importe quelle encre, autant de fois que vous voulez !

Et comme sur les vieilles imprimantes matricielles des années 80, cette jet d’encre imprime sur des rouleaux de papier et coupe automatiquement les pages. Ça veut dire que vous pouvez imprimer une liste de courses de 3 mètres, un ticket de caisse personnalisé, ou même une bannière “Joyeux anniversaire” sans vous prendre la tête avec les formats A4. Elle accepte aussi les feuilles classiques (letter, tabloid, A4, A3) pour ceux qui préfèrent.

Techniquement, c’est du solide puisque son Raspberry Pi Zero W fait tourner le cerveau, y’a aussi un microcontrôleur STM32 de STMicroelectronics qui gère la mécanique, et CUPS qui assure la compatibilité avec tous les OS. USB, Wi-Fi, Bluetooth, tout y est. Et il y a même un petit écran de 1,47 pouces avec une molette qui permet de contrôler la bête directement.

Et au lieu de vous vendre une imprimante à 50 balles pour vous saigner sur les cartouches à 40 balles, Open Tools met tout en Creative Commons BY-NC-SA 4.0. Plans, firmware, matériaux, tout est libre, vous pouvez donc modifier, améliorer, réparer cette imprimante éternellement…

HP continue de verrouiller ses cartouches avec des DRM de plus en plus vicieux , et les autres fabricants suivent le mouvement. Epson propose bien des modèles EcoTank avec réservoirs rechargeables, mais à 230€ minimum et toujours avec leur écosystème propriétaire. L’Open Printer arrive donc pile poil au bon moment pour ceux qui en ont marre de se faire avoir.

La campagne de financement participatif sur Crowd Supply arrive bientôt. On ne connait pas encore le prix, mais vu que c’est basé sur un Raspberry Pi Zero W (environ 15€) et des composants standards, ça devrait rester raisonnable. Et même si c’était plus cher qu’une imprimante classique, au moins vous payez une fois et c’est fini. Pas d’abonnement “Instant Ink”, pas de cartouches qui expirent, pas de mises à jour qui désactivent les fonctions. Vous êtes peinard.

Et pour les makers, c’est Noël avant l’heure. Imaginez les possibilités d’une telle machine pour vos projets !

Alors oui, c’est un projet de niche et il faudra probablement mettre les mains dans le cambouis pour l’assembler. Mais entre payer 40€ tous les deux mois pour des cartouches DRM ou investir une fois dans une machine que vous contrôlez vraiment, le choix est vite fait.

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Famicom-OpenAV - Pour ajouter une sortie AV composite sur une Famicom

Par : Korben
23 septembre 2025 à 17:02

Bertrand, fidèle lecteur de mon site m’a envoyé un super projet ! Il a développé des PCB open source pour moderniser les Famicom japonaises et comme j’ai trouvé ça trop cool, je me suis dit que j’allais en faire un article.

Alors pour ceux qui ne connaissent pas, la Famicom c’est la version japonaise de la NES, sortie en 1983. C’est une petite console rouge et blanche avec les manettes intégrées, super mignonne mais avec un défaut majeur : elle sort uniquement en signal RF . Et le RF en 2025 sur nos télés modernes, c’est l’enfer… Image dégueulasse, interférences, et certaines télés refusent carrément de l’afficher parce que le signal RF japonais utilise les canaux 95-96 au lieu des canaux 3-4 occidentaux.

Bertrand a donc créé Famicom-OpenAV , deux petits PCB qui permettent d’ajouter une sortie AV composite à votre Famicom. Comme ça, exit le RF pourri, et bonjour l’image propre !

Bertrand propose donc deux versions selon vos préférences de soudure. La version DIP avec des composants traversants old school pour ceux qui ont appris à souder sur des kits Radio Shack dans les années 80. Et une version SMD avec des composants montés en surface, plus compacte et moderne pour les jeunes qui n’ont pas peur des pattes de mouche et qui maitrisent le flux ^^.

Ses PCB ont été testés sur les modèles de carte mère Famicom HVC-CPU-07 et HVC-CPU-GPM-02 et y’a pas besoin de percer la console ou de faire des modifications irréversibles… Ce sont juste quelques points de soudure bien placés et hop, votre Famicom crache du composite propre.

Ce mod est important car le signal RF de la Famicom génère souvent des “jailbars”, des lignes verticales bien chiantes qui gâchent l’image. Cela est dû à l’alimentation bruyante de la console et au fait que les traces du circuit imprimé qui transportent le signal vidéo passent juste à côté de lignes électriques parasitées. Les vieilles puces NMOS de l’époque émettent aussi pas mal d’interférences RF.

Avec le mod AV de Bertrand, on récupère donc directement le signal composite natif NTSC depuis la pin 21 du PPU (le processeur graphique de la Famicom). C’est le signal le plus propre qu’on puisse obtenir sans passer par des mods plus complexes comme le NESRGB qui coûte une fortune.

Maintenant pour créer ces PCB, c’est super simple. Bertrand fournit les fichiers Gerber sur son GitHub, vous les envoyez à un fabricant comme JLCPCB ou PCBWay , et pour quelques euros, vous recevrez 5 PCB. Après il faut acheter les composants électroniques (quelques résistances, condensateurs, transistors) mais au total, on s’en sort pour moins de 10 balle par console modifiée.

Bref, pour les collectionneurs et les joueurs, c’est vraiment un super mod car la Famicom a une bibliothèque exclusive au Japon avec des jeux qui ne sont jamais sortis sur la NES occidentale. Je pense par exemple aux Famicom Disk System exclusives, aux cartouches avec puces sonores supplémentaires comme Castlevania III japonais qui sonne différemment de la version US. Avec ce mod, vous pourrez enfin profiter de ces jeux dans de bonnes conditions sur une télé moderne ou via un upscaler type RetroTink .

Encore merci à Bertrand pour ce projet et pour m’avoir contacté et si vous aussi vous avez des projets DIY cools à partager, n’hésitez pas à m’envoyer un mail !

Un projet DIY pour les vrais enfants de la télé

Par : Korben
21 septembre 2025 à 16:00

Si comme moi vous avez passé votre enfance scotché devant la télé cathodique du salon, vous vous souvenez forcément de cette sensation unique… On rentrait de l’école et on allumait la télé sans forcement savoir ce qu’on allait voir… Et c’était ça la magie de la télévision des années 90. Pas de Netflix, pas de replay, pas de choix. On allume, on tombe sur MacGyver qui fabrique une bombe avec un trombone et du chewing-gum, et c’était parti pour 45 minutes d’évasion non négociable.

Alors si ça vous dit de revivre cela, Captain Touch un super développeur vient de créer exactement ce dont j’avais besoin sans le savoir : une TV Time Machine. Le concept c’est un Raspberry Pi qui joue en boucle et de manière totalement aléatoire des épisodes de séries des années 90. Ainsi, on peut revivre l’expérience authentique de zapper et de tomber par hasard en plein milieu d’un épisode ou d’une pub, comme à l’époque où on n’avait pas le contrôle sur notre divertissement.

Son projet utilise un Raspberry Pi 3A+ (même si n’importe quel modèle fait l’affaire), une carte SD remplie de vos séries préférées, et un script bash tout simple qui lance VLC en mode aléatoire au démarrage. A vous de voir ensuite, ce que vous mettez sur votre carte SD. Pour ma part, ce serait les Chevaliers du Zodiaques, Alerte à Malibu, Parker Lewis, Vidéo Gag, les Tortues Ninja, X-Files, Mask, Mac Gyver, K2000 et j’en passe. En gros, tout ce qui passait entre le goûter et le dîner quand vous rentriez du collège, ou le weekend.

Ensuite y’a plus qu’à créer un service systemd pour que ça se lance automatiquement au démarrage, et voilà, votre machine à nostalgie est prête. Plus qu’à brancher ça sur votre vieille télé cathodique (si vous avez un boitier HDMI vers composite) et à vous laisser surprendre par ce qui va passer. C’est chouette non ?

Avec ce projet, on recrée artificiellement une contrainte qu’on a perdue avec le streaming. C’est d’ailleurs cette impossibilité de choisir qui nous forçait à découvrir des trucs qu’on n’aurait jamais regardés volontairement. Combien de fois j’ai regardé un épisode de Loïs et Clark juste parce que c’était ça ou les infos régionales ? Et finalement, j’en garde de bons souvenirs…

J’sais pas si j’aurais le temps de me monter ce petit projet mais si c’est le cas, je pense que je pousserais même le vice à ajouter des publicités d’époque, histoire de faire plus authentique.

Bref, si vous cherchez un projet sympa pour votre Raspberry Pi qui traîne dans un tiroir, et que vous avez envie de retrouver cette sensation unique du zapping années 90, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

VapeServer - Il transforme une cigarette électronique en serveur web

Par : Korben
16 septembre 2025 à 17:19

Un ingénieur qui s’appelle Bogdan a eu une révélation en regardant son tas de vapes jetables qui s’accumulait sur son bureau. Au lieu de se dire “Allez, go la déchèterie”, il a eu cette pensée bizarre… et si ces trucs avaient une seconde vie ? Et c’est là, mes petits Kévins, que commence une histoire qui va vous mettre des paillettes dans la vie

Parce que figurez-vous que Bogdan a réussi l’impossible. Il a tout simplement transformé une vape jetable toute nulle en serveur web fonctionnel. Car vous ne le savez peut-être pas, mais cette petite chose que vous balancez après quelques bouffées contient en fait un processeur ARM Cortex M0+ cadencé à 24 MHz, 24 kilooctets de mémoire flash et 3 Ko de RAM statique. Pour vous donner une idée, c’est plus puissant que les premiers serveurs web des années 90. On jette donc littéralement à la poubelle, des ordinateurs après les avoir utilisés comme totote électroniques.

Et pour réussir son coup, il a dû ressusciter une technologie qu’on croyait morte et enterrée : le SLIP (ça ne s’invente pas…) c’est à dire le Serial Line Internet Protocol. J’sais pas si vous souvenez de cette époque glorieuse des modems 56K où on attendait trois heures pour télécharger une chanson MP3. Eh bien SLIP, c’était le protocole qui permettait de faire passer du TCP/IP sur une liaison série. Une technologie de 1988 donc qui se retrouve à faire tourner un serveur web en 2025 sur du hardware ultra-moderne. C’est du même niveau que de brancher un Minitel sur la fibre optique et découvrir que ça marche impecc'.

Alors au début, les performances étaient… comment dire… merdiques. Des pings à 1,5 seconde, 50% de perte de paquets, et 20 secondes pour charger une page web. Autant dire que même les sites gouvernementaux français semblaient ultra véloces en comparaison. Mais Bogdan a optimisé son bébé à fond, notamment en implémentant un buffer circulaire pour améliorer les transferts de données. Résultat final : 20 millisecondes de ping, zéro perte de paquet, et 160 millisecondes pour charger une page.

Du niveau d’un vrai serveur, quoi… Mon site pourrait tourner avec ce truc (et Cloudflare en front ^^).

Le truc qui m’épate le plus, c’est qu’il a réussi à porter la pile TCP/IP uIP sur ce microcontrôleur PUYA C642F15/PY32F002B. Pour ceux qui ne connaissent pas, uIP est une implémentation ultra-légère de TCP/IP créée spécifiquement pour les systèmes avec très peu de mémoire. Selon le blog de Bogdan , toute cette prouesse technique tient dans moins de 24 Ko, soit la taille de votre dernier Sexto.

Mais attendez, parce que le vrai vertige arrive maintenant. Au Royaume-Uni seulement, selon cette étude , ce sont 1,3 million de vapes jetables qui finissent à la poubelle chaque semaine. Perso, maintenant je vois ça comme 1,3 million d’ordinateurs ARM parfaitement fonctionnels qui partent en fumée, si vous me passez l’expression. C’est comme si on jetait 67 millions d’iPhone par an, juste parce qu’on a fini son coup de fil…

Et ce que Bogdan nous montre avec son VapeServer, accessible à l’adresse ewaste.fka.wtf (qui était en rade au moment où j’écris ces lignes, victime de son succès… y’a un miroir ici .), c’est que notre définition du “jetable” est complètement à côté de la plaque. Ces objets qu’on balance sans réfléchir sont en fait des objets en attente d’une nouvelle vie… D’ailleurs, si ça vous intéresse, son code source est disponible sur GitHub ici , et croyez-moi, ça vaut le détour si vous voulez comprendre comment faire communiquer des époques séparées de 25 ans.

Il utilise notamment pyOCD, socat et slattach pour créer une interface réseau virtuelle, configure l’adressage IP sur 192.168.190.0/24, et hop, le tour est joué.

pyocd gdb -S -O semihost_console_type=telnet -T $(PORT) $(PYOCDFLAGS) &
socat PTY,link=$(TTY),raw,echo=0 TCP:localhost:$(PORT),nodelay &
sudo slattach -L -p slip -s 115200 $(TTY) &
sudo ip addr add 192.168.190.1 peer 192.168.190.2/24 dev sl0
sudo ip link set mtu 1500 up dev sl0

Vous l’aurez compris, on vit vraiment entourés de trésors qu’on prend pour des déchets et chaque gadget “intelligent” qu’on jette contient des capacités de calcul qui auraient fait rêver les ingénieurs d’il y a 20 ans. Alors qu’il suffit parfois d’un regard différent, d’un peu de créativité et d’une bonne dose de compétence technique pour révéler ces super-pouvoirs cachés.

Bref, la prochaine fois que vous regardez votre tiroir rempli de vieux téléphones et autres gadgets électroniques, dites-vous que vous n’avez peut-être pas un tas de déchets sous les yeux. Vous avez peut-être un data center en puissance qui n’attend que votre imagination pour reprendre du service.

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ToddlerBot - Le robot humanoïde à 4300 $ qui ridiculise les géants de la tech

Par : Korben
12 septembre 2025 à 09:52

Voici une info qui risque de faire grincer des dents chez Boston Dynamics et Tesla (ou pas ^^). Un doctorant de Berkeley, du nom de Haochen Shi, a décidé de partager généreusement avec le monde entier les plans d’un robot humanoïde fonctionnel pour seulement 4300 dollars de base. Oui, le prix d’une Nintendo Switch 2 (je rigole ^^) pour un robot bipède capable d’apprendre par lui-même.

Notre petit prodige s’appelle ToddlerBot , il mesure 33 centimètres de haut et possède 17 degrés de liberté. Pour vous donner une idée, c’est largement suffisant pour qu’il puisse marcher, manipuler des objets avec ses bras et effectuer des tâches complexes. Le tout avec des pièces imprimées en 3D et des servomoteurs qu’on trouve sur AliExpress.

Et notre ami Shi n’a pas juste mis en ligne un énième projet de robotique universitaire. Non, le gars a carrément publié l’intégralité du projet en open source sur GitHub sous licence MIT. Les fichiers CAD, le code Python, les schémas électroniques, tout y est. Vous pouvez donc littéralement cloner le repo et commencer à imprimer votre robot ce soir.

Côté hardware, l’architecture repose sur un Jetson Nano ou un Raspberry Pi selon votre budget. Les servomoteurs pour les jambes offrent un couple respectable pour cette échelle, pendant que les bras utilisent des modèles plus légers. Au final, le coût de base est de 4300 $, mais peut varier selon où vous achetez vos composants et les options que vous choisissez.

Mais attendez, le hardware n’est que la moitié de l’histoire. Du côté software, ToddlerBot intègre un système de téléopération complet qui permet de le contrôler à distance pour collecter des données d’entraînement. Cette approche de collecte de données est cruciale pour l’apprentissage par renforcement.

D’ailleurs, par rapport aux autres projets de robots humanoïdes low-cost, ToddlerBot se démarque par sa simplicité d’assemblage. Là où des projets comme Poppy nécessitent des compétences avancées en électronique, ToddlerBot peut être monté relativement facilement avec des outils basiques.

Ce qui change vraiment la donne ici, c’est l’écosystème qui commence à se former autour. Des makers du monde entier partagent déjà leurs modifications… certains ont ajouté des caméras pour la vision par ordinateur, d’autres expérimentent avec des matériaux différents pour les pièces imprimées. Les possibilités de personnalisation sont infinies.

Pour l’entraînement IA, le projet propose des environnements de simulation préconfigurés. Ça rend le transfert sim-to-real, comme disent les chercheurs, accessible au commun des mortels. Vous pouvez donc apprendre à votre robot à marcher, ramasser des objets ou même jouer au foot miniature. Les modèles pré-entraînés sont disponibles, mais rien ne vous empêche de partir de zéro avec vos propres algorithmes d’apprentissage par renforcement.

Un aspect que je trouve particulièrement cool dans ce projet c’est que ToddlerBot est conçu pour être modulaire. Vous voulez des bras plus longs ? Modifiez les fichiers CAD. Besoin de plus de puissance de calcul ? Remplacez le Raspberry Pi par un Jetson Orin. Cette flexibilité transforme chaque robot en plateforme d’expérimentation unique.

Les implications sont énormes car si n’importe qui peut construire un robot humanoïde pour le prix d’une console de jeu, on entre dans une nouvelle ère de la robotique. Fini le monopole des labos universitaires, des millionnaires et des géants de la tech. Bien sûr, il faut quand même des compétences techniques pour exploiter pleinement le potentiel du projet, mais la barrière d’entrée n’a jamais été aussi basse.

Et ce côté DIY ajoute une dimension émotionnelle qu’on ne retrouve pas avec un produit commercial. C’est votre création, votre code, vos améliorations.

Alors vous voulez vous lancer, commencez par commander les servomoteurs (comptez 3-4 semaines de livraison depuis la Chine) et pendant ce temps, imprimez les pièces et familiarisez-vous avec le code. La documentation du projet est bien faite et la communauté est vraiment accueillante avec les débutants.

N’empêche, un robot humanoïde fonctionnel à imprimer en 3D… Qui l’aurait cru ?

Il connecte Animal Crossing à l'IA en hackant la mémoire de sa GameCube

Par : Korben
10 septembre 2025 à 09:09

20 ans plus tard, les vieilles consoles continuent de nous surprendre… La preuve avec ce hack complètement barré qui transforme une GameCube de 2001 en client pour nos IA modernes.

Josh Fonseca a en effet réussi l’exploit de connecter ChatGPT à Animal Crossing via l’émulateur Dolphin. Pas de mod de la cartouche, pas de modification du code original, mais juste du bon vieux Python qui lit et écrit dans la RAM émulée pendant que le jeu tourne.

Hé oui, le mec n’a même pas touché une seule ligne du code original du jeu. Il a “simplement” identifié les adresses mémoire où le jeu stocke les dialogues (0x81298360 pour les curieux) et remplacé le texte à la volée. L’émulateur Dolphin pense faire tourner les dialogues d’origine, mais en fait il affiche du contenu généré par une IA qui tourne sur un serveur cloud.

Techniquement, c’est malin comme approche puisque la GameCube n’a que 24 MB de RAM et un processeur PowerPC à 485 MHz. Il lui est donc impossible de faire tourner un LLM dessus. Du coup il a créé une sorte de pont mémoire entre l’émulateur et le LLM. Son script Python surveille cette adresse en mémoire via le processus Dolphin, récupère le contexte du dialogue, l’envoie à l’IA, et réinjecte la réponse dans la mémoire émulée.

Ce qui complique vraiment les choses, c’est qu’Animal Crossing n’utilise pas du texte brut pour ses dialogues. Le jeu a son propre langage de contrôle avec des codes pour les pauses, les émotions, les effets sonores. Un peu comme du HTML mais version Nintendo 2001, ce qui fait qu’il a fallu créer deux IA : une première qui génère le dialogue créatif (le “Writer AI”) et une autre qui ajoute tous les codes techniques (le “Director AI”).

Voici un extrait :

# A small sample of the control codes I had to encode/decode
CONTROL_CODES = {
 0x00: "<End Conversation>",
 0x03: "<Pause [{:02X}]>", # e.g., <Pause [0A]> for a short pause
 0x05: "<Color Line [{:06X}]>", # e.g., <Color Line [FF0000]> for red
 0x09: "<NPC Expression [Cat:{:02X}] [{}]>", # Trigger an emotion
 0x59: "<Play Sound Effect [{}]>", # e.g., <Play Sound Effect [Happy]>
 0x1A: "<Player Name>",
 0x1C: "<Catchphrase>",
}

# The magic byte that signals a command is coming
PREFIX_BYTE = 0x7F

Je trouve ça cool comme projet car les joueurs rêvent depuis longtemps de dialogues plus variés dans Animal Crossing. En effet, si comme moi, vous n’êtes pas pro-gamer sur Animal Crossing, vous ignorez surement que Nintendo limite les villageois à 8 types de personnalité, ce qui rend les conversations hyper répétitives après quelques heures de jeu.

Avec ce hack, les villageois peuvent donc maintenant discuter de l’actualité mondiale, critiquer Tom Nook sur ses pratiques immobilières douteuses, ou même avoir des conversations philosophiques sur le sens de la vie dans votre village virtuel. Le mod est sur Github pour ceux qui veulent tester sur émulateur.

Notez que la communauté de décompilation d’Animal Crossing a joué un rôle crucial dans ce projet car sans leur travail pour convertir le code PowerPC en C lisible, identifier ces adresses mémoire spécifiques aurait été un cauchemar. C’est grâce donc à eux que le développeur a pu comprendre comment le jeu gère ses dialogues en interne.

Bref, je trouve ça assez marrant qu’une console vielle de +20 ans capable de fonctionner totalement offline (car à l’époque Nintendo était allergique à Internet), soit finalement indirectement “connectée” (via l’émulateur) pour utiliser ce qui se fait de plus hype en ce moment, à savoir l’IA (les LLMs plus exactement).

Comme je vous le disais, pour l’instant, ce hack fonctionne sur la version GameCube originale du jeu via l’émulateur Dolphin. L’auteur mentionne qu’une adaptation sur du vrai matériel serait possible avec le Broadband Adapter officiel, mais nécessiterait beaucoup plus de travail. Les versions ultérieures sorties sur DS, Wii ou Switch utiliseraient une architecture mémoire différente, mais techniquement, rien n’empêche d’adopter une approche similaire.

Comme quoi, avec un peu d’ingéniosité, on peut moderniser n’importe quel jeu rétro !

Le Decisioninator - le Raspberry Pi qui automatise la prise de décision

Par : Korben
8 septembre 2025 à 17:38

Je me doute que vous connaissez tous et toutes cette situation : “Qu’est-ce qu’on mange ce soir ?” suivi de 30 minutes de “j’sais pas, toi tu veux quoi ?” qui se terminent ensuite pas la commande de la même pizza que d’habitude. Heureusement, l’ingénieur software nommé Makerinator a mis au point LA solution, et il affirme même que ça a “sauvé son mariage”.

Le Decisioninator, c’est son nom, est un dispositif basé sur un Raspberry Pi 4 qui automatise toutes ces décisions chiantes du quotidien. Restaurant, corvées ménagères, soirées ciné, sorties en amoureux… Plus besoin de se prendre la tête !

L’appareil ressemble à une mini borne d’arcade des années 80, avec son boîtier en contreplaqué découpé au laser et peint à la bombe. Deux boutons contrôlent tout… un gros rouge pour lancer la roue de la fortune virtuelle, et un petit bleu pour choisir le mode (restaurants, corvées, soirée ciné ou streaming).

Pour son bricolage, Makerinator a utilisé un Raspberry Pi 4 avec une version allégée de Raspberry Pi OS. Pour l’interface, il s’est également appuyé sur Flutter et le Flame Engine, un moteur de jeu 2D modulaire parfait pour créer cette interface façon “roue de la fortune”. Les boutons sont connectés via les GPIO du Pi, et l’alimentation passe par un convertisseur 12V vers 5V.

Pour la partie menuiserie, Makerinator avoue ne pas être un expert du bois mais avec beaucoup de ponçage, de bombes de peinture et quelques covers vinyles, il a réussi à cacher ses erreurs de menuiserie. Il raconte d’ailleurs que sa Dremel (lien affilé) a été sa carte sortie de prison pour sa mauvaise planification du projet. Rajoutez là dessus un bon paquet d’époxy prise rapide, et le tour était joué.

Et je trouve que le résultat final a vraiment un look rétro-arcade sympa, avec des influences très Tron. Makerinator décrit son invention comme un couteau suisse pour l’indécision et comme je vous le disais en intro, selon lui, son mariage a été sauvé grâce à ça. Je pense qu’il abuse, mais ce genre de conneries, ça fait vendre ^^.

Voilà, si ça vous tente, tout est documenté sur Hackaday , et qui sait, peut-être que ça sauvera votre mariage aussi !

Source

Kazeta OS - La distribution Linux qui transforme votre PC en console des années 90

Par : Korben
3 septembre 2025 à 08:09

Vous savez ce qui me manque le plus dans le gaming moderne ?

C’est cette sensation magique d’insérer une cartouche dans une console, d’appuyer sur le bouton power et de se retrouver directement dans le jeu. Pas de mises à jour à rallonge, pas de connexion obligatoire, pas de compte à créer, pas de launcher qui rame. Juste moi, ma manette et le jeu… Oui, je suis vieux.

Toutefois, tout n’est pas perdu pour moi, puisqu’un développeur nostalgique a eu la brillante idée de ressusciter cette expérience avec Kazeta OS , une distribution Linux complètement déjantée.

Alesh Slovak, le cerveau derrière cette idée (et aussi le développeur de ChimeraOS ), a décidé de transformer n’importe quel PC en console de salon façon années 90. Le concept c’est que vous prenez une carte SD, vous y copiez un jeu, vous lui mettez une jolie étiquette et hop, ça devient votre “cartouche”. Une fois insérée dans votre PC sous Kazeta, vous appuyez alors sur le bouton power et vous voilà directement dans le jeu. Pas d’interface, pas de menu compliqué, juste le jeu qui se lance instantanément.

Notez que le nom Kazeta vient du tchèque et signifie “cassette”. Comme Alesh Slovak est d’origine tchèque (mais basé à Waterloo au Canada), il en a profité pour faire un petit clin d’œil linguistique à ses origines.

Kazeta traite donc les cartes SD comme des cartouches en lecture seule. Mais rassurez-vous, vos sauvegardes sont automatiquement stockées sur le disque interne du PC, tout comme sur une vraie console. Et si vous démarrez sans cartouche insérée, vous tombez sur un BIOS rétro style PlayStation où vous pouvez gérer vos sauvegardes. C’est génial non ?

Le système supporte tous les jeux DRM-free que vous pouvez imaginer. Les jeux GOG, itch.io, vos vieux jeux Linux natifs, les jeux Windows via Wine/Proton, et même vos émulateurs préférés. Le développeur a conçu Kazeta pour plusieurs types d’utilisateurs. Je pense d’abord aux non-techos qui se perdent dans les interfaces, mais également aux collectionneurs nostalgiques de jeux physiques, et bien sûr à tous ceux qui veulent préserver leur collection de jeux d’une manière plus tangible.

Après pour installer Kazeta, c’est plutôt cool mais ça demande un peu de préparation. Vous devez d’abord télécharger l’ISO depuis le site officiel, puis vous devez l’installer sur votre PC dédié (pas de dual-boot possible pour l’instant), et ensuite vient la partie fun : Créer vos cartouches. Et pour ça, vous formatez une carte SD, vous y copiez les fichiers du jeu, et optionnellement, vous pouvez même imprimer une étiquette custom pour faire plus authentique. Chaque carte ne doit contenir qu’un seul jeu, exactement comme à l’époque. J’sais pas si c’est très écolo mais vous allez pouvoir acheter des vieux stocks de cartes SD de petite capacité dont personne ne veut plus.

L’OS est écrit principalement en Rust (85% du code) avec une touche de Shell et Docker pour l’infrastructure. Le projet est sous licence MIT et le code source est disponible sur GitHub . C’est un projet encore un peu jeune mais à terme, Kazeta promet de supporter “presque n’importe quel jeu DRM-free, passé ou présent”, ce qui ouvre des possibilités énormes. Imaginez transformer votre bibliothèque Steam (pour les jeux sans DRM), GOG ou même vos vieux CD-ROM en cartouches physiques que vous pouvez ranger sur une étagère.

Il y a également quelques limitations à prendre en compte cependant. Pas de support du dual-boot, pas de machines virtuelles, pas de gestion des GPU hybrides (switchable graphics), pas de multi-écrans, et les contrôleurs Bluetooth ne sont pas encore supportés (mais c’est prévu).

Perso, j’adore ce projet parce qu’il répond à un vrai besoin. On revient aux fondamentaux, un jeu, une cartouche, et on joue. Puis surtout, on pourrait imaginer construire une vraie borne d’arcade ou une console custom avec un Raspberry Pi ou un mini-PC, des slots pour cartes SD façon cartouches (imprimées en 3D), et Kazeta comme OS. Vous pourriez littéralement créer votre propre console de salon personnalisée avec votre bibliothèque de jeux préférés.

A découvrir ici !

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