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CompactGUI - La compression qui accélère vos jeux

Par : Korben
11 novembre 2025 à 08:30

C’est l’histoire d’un mec qui a compressé 60 jeux Steam pour économiser 380 GB, et ainsi faire en sorte qu’ils se lancent plus vite qu’avant.

Ce mec a compris que sur un disque dur classique, décompresser en temps réel avec un CPU moderne est parfois plus rapide que de lire des gigaoctets bruts de données à 7200 tours/min. Et pour cela, il a utilisé CompactGUI !

On pourrait se dire qu’un fichier compressé, c’est forcément plus lent à ouvrir mais en fait non, car un CPU récent peut décompresser en RAM plus vite qu’un disque dur ne peut lire.

C’est en partant de ce constant que IridiumIO a imaginé CompactGUI qui exploite cette anomalie physique. C’est une interface graphique pour compact.exe, une commande Windows que Microsoft a discrètement re-boostée en 2015 avec des algorithmes de compression modernes (XPRESS4K, XPRESS8K, XPRESS16K, LZX), puis totalement oubliée dans un coin de Windows…

En gros, vous faites pointer CompactGUI vers un dossier qui contient vox jeux, vous choisissez un algorithme de compression, vous appuyez sur un bouton, et Windows compresse tous les fichiers de façon transparente. Quand je dis transparente, je veux dire que le jeu continue de tourner normalement quand vous le lancez. Les fichiers restent accessibles comme avant, ils apparaissent dans l’Explorateur Windows sans différence visible, mais ils prennent tout simplement moins de place sur le disque.

Et quand vous lancez un jeu, Windows décompresse les fichiers en RAM à la volée, et vous jouez comme d’habitude. Cette sorcellerie, on la doit aux algorithmes de compression modernes de Windows 10+ et il y en a quatre :

  • XPRESS4K : Le plus rapide, le plus faible en compression. Ratio moyen 50%. C’est celui par défaut, recommandé pour la plupart des usages.
  • XPRESS8K : Un cran au-dessus. Meilleur ratio, CPU encore léger. Selon les forums, c’est le meilleur compromis sur un PC récent.
  • XPRESS16K : Encore plus fort, mais commence à solliciter le CPU. Ratio autour de 57%.
  • LZX : Le plus puissant. Peut atteindre 66% de compression, mais CPU intensif. À réserver aux machines avec de la puissance à revendre.

Tenez par exemple, sur un fichier de test de 46.6 MB, LZX compresse à 15.7 MB, XPRESS16K à 20.1 MB, XPRESS8K à 21.1 MB, et XPRESS4K à 23.0 MB. En comparaison, la vieille compression NTFS classique (LZNT1) ne descend qu’à 26.2 MB. Les nouveaux algorithmes sont donc objectivement meilleurs, mais personne ne les utilise parce qu’il faut taper des commandes dans PowerShell.

Et c’est là que CompactGUI intervient puisqu’il transforme compact.exe en version compatible avec votre syndrome du clickopathe. C’est tout.

Voici quelques exemples réels de compression tels que remontés par la communauté CompactGUI :

  • ARK: Survival Evolved : 169 GB → 91.2 GB (77.8 GB économisés)
  • Doom 2016 : 67 GB → 51 GB (16 GB) ou même 62 GB → 38 GB (24 GB) selon la version
  • Tekken 7 : 60 GB → 30 GB (50% de gain)
  • Team Fortress 2 : 19.4 GB → 11 GB (8.4 GB)
  • Guild Wars 2 : 26.2 GB → 4.1 GB (22.1 GB !)
  • Hollow Knight : 9 GB → 1.65 GB avec LZX

Et ce qui est fou, c’est que dans la plupart des cas, l’impact sur les performances est dans la marge d’erreur des benchmarks. Les utilisateurs sur les forums racontent jouer tout à fait normalement, sans ralentissement perceptible. Certains équipés de disques durs plus anciens rapportent même des temps de chargement réduits.

Alors pourquoi ça marche aussi bien de compresser ?

Hé bien parce que les textures et les sons des jeux sont déjà compressés dans des formats spécialisés (DDS, OGG, MP3…etc), mais les assets bruts, eux, (scripts, configs, shaders, données de niveau…etc) sont souvent non compressés. XPRESS et LZX s’attaquent donc à ces fichiers non compressés et permettent ainsi de gagner beaucoup de place.

Et votre CPU dans tout ça ? Hé bien sur un processeur moderne dual ou quad-core, la décompression LZW (l’algo derrière LZX) est tellement légère qu’on ne la sent pas. XPRESS est encore plus rapide et le gain de temps sur la lecture disque compense largement le coût CPU de la décompression.

Mais attention, il y a un piège !!! Et ce piège c’est DirectStorage. Ce truc est une techno de Microsoft pour Windows 11 qui permet aux jeux de charger les assets directement du SSD vers la carte graphique, en contournant le CPU. C’est conçu pour les SSD ultra-rapides (NVMe) et ça réduit beaucoup les temps de chargement sur certains jeux.

Sauf que DirectStorage n’aime pas du tout la compression NTFS et les jeux qui l’utilisent peuvent planter ou avoir des performances dégradées si vous compressez leurs fichiers. Donc si vous êtes sur Windows 11 avec un NVMe récent et que vous jouez à des jeux AAA avec DirectStorage, n’utilisez pas CompactGUI. Mais si vous avez un bon vieux HDD, ou un SSD SATA classique, ou des jeux anciens qui n’utilisent pas la techno de DirectStorage, CompactGUI est une bénédiction.

Comme d’hab, ça dépend de vos jeux, de votre PC…etc. Donc y’a plus qu’à tester pour savoir si ça peut être bénéfique ou pas pour vous.

Pour l’installer, vous téléchargez CompactGUI depuis les releases GitHub , ou via Winget avec

winget install CompactGUI

Puis vous lancez l’app, vous sélectionnez un dossier de jeu (par exemple C:\Program Files (x86)\Steam\steamapps\common\Doom), vous choisissez un algorithme (XPRESS8K pour commencer), et vous cliquez sur Compress !

L’app vous affichera alors une barre de progression, le temps estimé, et le ratio de compression en temps réel. Et une fois terminé, votre jeu pèsera de 30 à 60% de moins, et vous pourrez le lancer normalement.

Et si jamais vous voulez décompresser, vous retournez dans CompactGUI et vous cliquez sur Uncompress. Ça restaurera tout à l’état d’origine !

CompactGUI intègre même une fonctionnalité de monitoring en arrière-plan. Vous configurez un dossier à surveiller (genre votre bibliothèque Steam), et CompactGUI compressera automatiquement les nouveaux jeux installés. Comme ça vous êtes tranquille !

Vous pouvez aussi ajouter CompactGUI au menu contextuel de l’Explorateur Windows ce qui vous permettra de faire un clic droit sur un dossier → Compress with CompactGUI.

Bref, un grand merci à Microsoft qui a développé des algos de compression dignes de WinRAR, les a intégrés nativement dans Windows 10, et les a laissé moisir dans un outil en ligne de commande que personne n’utilise.

Et merci à Lorenper pour le partage.

SARCASM - Ce robot résout un Rubik's Cube en vous insultant

Par : Korben
5 novembre 2025 à 11:04

En mai de cette année, des étudiants de Purdue ont battu le record du monde du robot résolveur de Rubik’s Cube grâce à leur machine, Purdubik’s Cube qui a torché un cube en 0.103 secondes !! Plus rapide que moi mais surtout plus rapide qu’un clin d’œil !

Et pendant ce temps, un autre passionné de Rubik’s Cube, Vindar , bossait tranquillement sur SARCASM , un autre robot qui résout aussi des Rubik’s Cubes, sauf que lui, il prend son temps ! Et surtout, il vous clashe pendant qu’il le fait. Il a une voix, des animations, un système d’humeur, et une personnalité de collègue insupportable ! Il est lent, il est sarcastique, il est inutilement compliqué, et c’est exactement pour ça qu’il est génial, vous allez voir !

SARCASM, ça veut dire Slightly Annoying Rubik’s Cube Automatic Solving Machine . Déjà rien que le nom c’est tout un programme. Et ce robot n’a qu’un seul objectif : résoudre des cubes en étant légèrement casse couilles. Pas hyper rapide, pas hyper efficace, juste chiant ce qu’il faut.

Le projet a démarré pendant COVID, quand tout le monde était enfermé chez soi à chercher des trucs à faire. Certains comme moi ont fait de la brioche, d’autres ont regardé Netflix en boucle et Vindar, lui, s’est dit qu’il allait créer un robot qui insulte les gens. Et nous voilà, 5 ans avec un robot qui vanne. Oui, Vindar est du genre persévérant !

Techniquement, SARCASM est un concentré de tech aussi cool qu’absurde. Le cerveau, c’est un Teensy 4.1, un microcontrôleur ARM Cortex-M7 qui tourne à 600 MHz. Pour la vision, il a utilisé une ESP32-CAM qui capture l’état du cubeet un écran ILI9341 pour afficher une tête avec des animations lip-sync. Des moteurs pas à pas (je crois que c’est comme ça qu’on dit ^^) et des servos pour manipuler le cube, des capteurs de position, un chouette éclairage RGBW, deux batteries 18650 Li-ion avec un port de charge USB-C et il a calé tout ça dans un boîtier imprimé en 3D avec un PCB custom.

Mais le logiciel les amis, c’est là que ça devient vraiment foufou car y’a du text-to-speech avec espeak-ng, des graphiques 2D et 3D custom, des animations qui bougent en temps réel et même comme je vous le disais, un système de dialogues basé sur l’humeur du robot, avec randomisation pour que chaque interaction soit différente.

Evidemment, SARCASM dispose aussi d’un algorithme de résolution du cube avec du décodage JPEG en temps réel pour la reconnaissance des couleurs, du multithreading avec gestion d’interruptions, bref, tout ce qu’il faut pour résoudre des Rubik’s Cube et créer une personnalité à cette machine.

Le robot détecte même quand vous vous foirez en manipulant le cube, juste pour pouvoir vous clasher dessus. Chaque détail technique sert un seul objectif qui est de rendre cette machine “vivante”.

Pour faire tenir tout ça, Vindar a dû modifier le noyau du Teensy. Parce que oui, même avec 600 MHz et un ARM Cortex-M7, il fallait optimiser pour que tout rentre dans la RAM et il a mis tout son code en open-source, sous licence GPL-3.0. Après, comme le précise le dev, son code est incomplet et bordélique mais bon, ça fonctionne…

Et surtout, le robot est autonome. Vous posez un cube standard dessus, il le scanne, il calcule, il résout, tout ça offline sans API ou service de cloud.

Le projet a été présenté en détails sur le forum PJRC , la communauté autour des cartes Teensy et les retours sont unanimement positifs ! Puis au moment, celui-là on s’en souviendra !

Merci à Lorenper pour le partage de cette découverte !

UmbrelOS : Une solution simple et efficace… mais pas sans défaut

Par : Fx
31 octobre 2025 à 07:00
bienvenue umbrelos - UmbrelOS : Une solution simple et efficace... mais pas sans défaut

UmbrelOS est un système open source qui permet de transformer un simple ordinateur ou Raspberry Pi en serveur personnel. Idéal pour l’auto-hébergement, il offre une interface intuitive, un App Store intégré et un large choix d’applications. Découvrons ensemble ses fonctionnalités, ses avantages… et ses limites.

bienvenue umbrelos - UmbrelOS : Une solution simple et efficace... mais pas sans défaut

UmbrelOS, c’est quoi ?

UmbrelOS permet de créer un serveur domestique en seulement quelques minutes. Grâce à son interfacesimplifiée et à son App Store intégré, il devient facile d’héberger tout type d’application, notamment :

  • Stockage et partage de fichiers : Nextcloud, Syncthing
  • Protection de la vie privée : Pi-hole, AdGuard Home
  • Streaming multimédia : Jellyfin, Plex
  • Nœuds Bitcoin et outils liés aux cryptomonnaies
  • Applications web diverses

À l’heure où nous écrivons ces lignes, umbrelOS propose plus de 255 applications.

umbrelos applications - UmbrelOS : Une solution simple et efficace... mais pas sans défaut applications umbrelos - UmbrelOS : Une solution simple et efficace... mais pas sans défaut

Il prend également en charge le partage de fichiers SMB (Samba/CIFS), mais avec des performances limitées… Ce service est géré via un conteneur Docker, ce qui le rend moins efficace. À noter également que Time Machine n’est pas pris en charge.

UmbrelOS : OS ou application ?

Contrairement à certaines alternatives comme CasaOS, umbrelOS n’est pas qu’une simple surcouche logicielle, il est livré avec un système d’exploitation complet basé sur Debian, ce qui facilite grandement son installation. Il se rapproche davantage de ZimaOS, tout en conservant une philosophie propre axée sur la simplicité.

UmbrelOS repose sur Docker pour la gestion de ses conteneurs applicatifs. L’objectif est clair : simplifier l’auto-hébergement tout en restant accessible aux utilisateurs débutants.

Son code source est entièrement ouvert et disponible sur GitHub, garantissant transparence et possibilité de personnalisation avancée.

Les origines de projet umbrelOS

UmbrelOS est un projet indépendant conçu à l’origine pour simplifier le déploiement de nœuds Bitcoin. Rapidement, la communauté l’a fait évoluer vers une plateforme d’auto-hébergement polyvalente, capable d’exécuter un grand nombre de services, bien au-delà de la sphère des cryptomonnaies.

Pourquoi utiliser umbrelOS ?

UmbrelOS s’adresse à celles et ceux qui souhaitent disposer d’un serveur domestique à la fois simple à installer, agréable à administrer et respectueux de la vie privée. Ses principaux avantages :

Avantage Description
Installation rapide et simplifiée Un simple script permet d’installer umbrelOS en quelques minutes
Interface conviviale Une interface web ergonomique et accessible aux débutants
Large compatibilité avec Docker Intégration d’applications variées via Docker
Sécurité et confidentialité renforcées Permet de s’affranchir des services cloud tiers
Écosystème en expansion Un App Store en constante évolution avec de nouvelles applications

Grâce à sa structure ouverte, il est possible d’ajouter des applications manuellement, même en dehors du catalogue officiel.

Est-ce qu’umbrelOS peut fonctionner sur un NAS ?

Oui, à condition que le NAS permette l’installation d’un système Linux alternatif. C’est une excellente option pour redonner vie à un ancien matériel ou optimiser un serveur existant.

En synthèse

UmbrelOS est une solution pratique et accessible pour ceux qui souhaitent héberger leurs propres services sans trop de complexité. Grâce à son interface moderne et son écosystème. Cependant, certaines fonctionnalités avancées manque encore : gestion native du RAID, partage réseau anémique, compatibilité avec certains matériels compliqués…

À tester sans hésiter ! Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel : umbrel.com

Windows 11 - Comment activer la réparation automatique par le cloud

Par : Korben
29 octobre 2025 à 08:42

Bon, j’utilise plus vraiment Windows tous les jours, à part quand je veux faire des tests comme aujourd’hui mais je suis quand même encore traumatisé de ces moments horribles où mon PC refusait de démarrer, avec à l’époque, un écran bleu, qui s’enchaine sur une boucle de réparation automatique qui tourne en rond, et moi qui fait ma prière au Dieu de la Tech pour que ça reparte tout seul et que je ne flingue pas encore une journée de boulot.

Et bien Microsoft vient d’ajouter une fonctionnalité dans Windows 11 qui pourrait vous sauver la mise si vous avez la même phobie que moi. Ça s’appelle Quick Machine Recovery , et c’est un système de réparation automatique qui télécharge des correctifs directement depuis les serveurs de Microsoft.

Ainsi, quand votre Windows 11 refuse de booter, après plusieurs tentatives le système va automatiquement se connecter à Internet, envoyer des diagnostics à Microsoft, et télécharger un correctif spécifique pour votre problème. Tout ça sans que vous ayez à sortir une clé USB de récupération ou à appeler le support technique.

Quick Machine Recovery (qu’on va appeler QMR pour aller plus vite) fonctionne différemment selon votre édition de Windows. Sur Windows 11 Home, c’est activé par défaut alors que sur Windows 11 Pro et Enterprise, c’est désactivé par défaut et il faut donc le configurer manuellement.

Et il y a deux modes distincts dans l’outil. Le premier, c’est la réparation par le cloud (Cloud Remediation), c’est-à-dire que Windows va chercher des correctifs sur les serveurs Windows Update. Et le second, c’est la réparation automatique (Auto Remediation), c’est-à-dire que le système va tenter de se réparer tout seul plusieurs fois de suite sans vous demander votre avis.

Vous de votre côté, vous avez juste besoin de :

  • Windows 11 version 24H2 ou supérieure
  • Une connexion Internet (évidemment, sinon pas de cloud ^^)
  • Un compte administrateur pour modifier les paramètres

Ça prend 2 minutes pour s’activer, et entre 5 à 10 minutes en cas de réparation réelle.

Bref, quand votre PC plante au démarrage, voici ce qui se passe en coulisses. Après plusieurs échecs de boot, Windows entre automatiquement dans l’environnement de récupération WinRE (Windows Recovery Environment), c’est-à-dire ce mode minimal de dépannage qui se lance avant le système Windows complet. Le système établit alors une connexion réseau, envoie les données de diagnostic à Microsoft (type d’erreur, fichiers concernés, configuration matérielle), et recherche une solution spécifique sur les serveurs.

Si Microsoft connaît déjà ce problème et dispose d’un correctif, le fix est téléchargé et appliqué automatiquement et le PC redémarre pépouze. Mais si ça ne marche pas du premier coup, le processus se répète jusqu’à la résolution ou jusqu’à ce que le système abandonne et vous propose les options de récupération manuelles classiques.

Le cas d’usage parfait, si je devais en trouver un c’est l’incident CrowdStrike de juillet 2024. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais une mise à jour défectueuse avait planté plus de 8 millions de PC Windows dans le monde. Les machines refusaient de booter et à l’époque si QMR avait existé, tous ces systèmes bloqués pendant 5 jours ou plus auraient été réparés en quelques minutes au lieu de nécessiter une intervention manuelle sur chaque machine.

Maintenant comment est ce qu’on active ça ?

Hé bien, ouvrez les Paramètres Windows avec la combinaison de touches Windows + I puis allez dans Système puis Récupération. Vous allez voir une section “Récupération machine rapide”.

Cliquez alors sur le bouton à côté de “Récupération machine rapide” pour l’activer. Le petit bouton passe au bleu, c’est bon, vous êtes un champion des nouvelles technologies \o.

Et voilà, c’est tout.

Sur ce coup-là, Microsoft a fait simple.

Maintenant si vous ne voyez pas cette option, c’est pas la peine de m’envoyer un email énervé. Vérifiez plutôt que vous êtes bien sur Windows 11 24H2 à minima. Tapez winver dans le menu Démarrer (ou appuyez sur Windows + R, tapez winver et validez) pour voir votre version exacte. Vous devriez voir “Version 24H2” ou supérieure.

Après par défaut, même avec la réparation par le cloud activée, Windows va vous demander une confirmation avant de tenter une réparation donc si vous voulez que le système se débrouille tout seul, vous pouvez aussi activer la réparation automatique.

Toujours dans Système > Récupération > Quick Machine Recovery, activez alors le bouton “Continuez la recherche si aucune solution n’est trouvée”.

Mais attention, une fois que cette option est activée, votre PC va tenter de se réparer seul sans vous consulter. C’est pratique si vous gérez plusieurs machines à distance notamment, mais ça peut être relou si vous ne vous y attendez pas. Le PC va redémarrer plusieurs fois de suite pendant qu’il cherche une solution.

Donc si vous hésitez, laissez cette option désactivée. La réparation seulement via le cloud suffit dans la plupart des cas.

Après QMR ne répare pas TOUS les problèmes du monde non plus… Si votre disque dur est HS, aucun correctif cloud ne va le ressusciter. Si votre RAM est défectueuse, c’est pareil. Et si votre femme et votre chien vous ont quitté, c’est pas non plus de son ressort. En fait, QMR cible uniquement les pannes logicielles : pilotes corrompus, fichiers système endommagés, conflits de mise à jour, registre cassé…etc

Gardez aussi en tête que QMR envoie des données de diagnostic à Microsoft donc si vous êtes dans un environnement où la confidentialité est critique (entreprise avec données sensibles, environnement réglementé…etc), vérifiez que votre politique de sécurité autorise ce genre de télémétrie avant d’activer la fonctionnalité.

Après si vous avez activé QMR et que votre PC continue de planter au boot malgré plusieurs tentatives de réparation, laissez le système essayer 3/4 fois et si après ça le problème persiste, Windows va normalement vous proposer les options avancées (Mode sans échec, Restauration système, Invite de commandes, c’est-à-dire la ligne de commande Windows).

Essayez alors le Mode sans échec, c’est-à-dire un mode de démarrage minimal qui charge uniquement les pilotes essentiels et si le système boote en mode sans échec, le problème vient probablement d’un pilote ou d’un logiciel installé récemment. Désinstallez alors toutes les dernières mises à jour ou pilotes ajoutés récemment.

Et si même le mode sans échec ne fonctionne pas, utilisez une clé USB de récupération Windows 11. Bootez dessus, allez dans Réparer l’ordinateur > Dépannage > Options avancées, et utilisez les outils en ligne de commande comme :

sfc /scannow (System File Checker, c’est-à-dire l’outil de vérification des fichiers système) pour réparer les fichiers système,

DISM /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth (Deployment Image Servicing and Management, c’est-à-dire l’outil de maintenance de l’image Windows) pour réparer l’image Windows,

et chkdsk C: /f /r pour vérifier et réparer le disque.

Pour les admin sys qui gèrent un parc de machines, QMR peut également se configurer via Intune, c’est-à-dire l’outil de gestion Microsoft 365, ou les stratégies de groupe (Group Policy). La documentation Microsoft donne tous les détails pour un déploiement centralisé :

  • HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\CloudRemediationEnabled (valeur DWORD, c’est-à-dire un nombre entier 32 bits) = 1 pour activer la réparation cloud
  • HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\AutoRemediationEnabled (valeur DWORD) = 1 pour activer la réparation automatique

Attention, ces clés doivent être créées manuellement dans le registre si elles n’existent pas. Ensuite, vous devrez effectuer le petit redémarrage réglementaire après modification. Et faites bien une sauvegarde du registre avant toute modification (Fichier > Exporter dans regedit).

Voilà pour mon topo sur QMR. Sur le papier je trouve que c’est une excellente idée… Ça augmente bien le taux de réussite de récupération d’un PC et surtout, ça fait gagner du temps. Après en pratique, comme d’hab ça dépend de votre situation. En tout cas, ça ne mange pas de pain donc activez la.

Et quoi qu’il arrive, faites des sauvegardes régulières !

Bonne chance !

Source

Matérialiser à nouveau la musique pour retrouver le plaisir de la découvrir

Par : Korben
20 octobre 2025 à 10:37

Jordan Fulghum, un super papa des amériques, a trouvé un moyen pour que ses enfants puissent écouter de la musique dématérialisée de manière ludique et tangible, comme on le faisait avant avec par un CD ou une cassette.

Pour cela, il a mis au point des cartes à collectionner avec des puces NFC qui lancent un album complet d’un simple tap. Ce sont donc des cartes physiques façon Pokémon, avec un artwork d’albums dessus et une puce NFC collée au dos. Son fils pose alors une carte sur son téléphone, et hop, l’album démarre automatiquement sur les enceintes de la maison via PlexAmp . Pas d’écran à regarder, pas de menu où naviguer, et surtout pas de choix à faire parmi 100 millions de titres.

Pour fabriquer ses cartes, Jordan utilise de l’IA pour étendre les pochettes d’albums au format carte à jouer et il imprime ça sur du papier autocollant afin de les coller sur des cartes vierges avec des tags NFC intégrés, et voilà ! Et comme PlexAmp a justement une fonction pour programmer ces tags NFC avec un lien direct vers un album spécifique, c’est assez facile à faire.

Sa première collection s’appelle “Albums That Dad Wants You to Listen To”, et ça lui permet d’imposer une sélection de 30 albums aux gamins qui comme ça, ne se retrouvent pas noyés dans 100 millions de choix. Jordan a même imprimé en 3D un présentoir pour ranger les cartes, histoire que ça ressemble vraiment à une vraie collection et ses enfants peuvent choisir un album exactement comme on choisissait un CD à l’époque.

Le système tourne donc avec un serveur Plex à la maison qui contient tous les MP3, et PlexAmp gère le reste. Ce qui est marrant, c’est que les cartes NFC musicales, ça existe déjà dans le commerce mais là c’est du DIY avec du MP3 tombé du camion alors c’est meilleur pour le karma ^^.

Si ça vous chauffe de faire pareil, sachez que Jordan a mis toutes les infos sur son site , avec les liens vers les tags NFC sur Amazon, les modèles 3D pour le présentoir, et même les templates Canva pour créer vos propres cartes.

Source

La plus petit drone FPV du monde ?

Par : Korben
17 octobre 2025 à 10:50

Vous avez déjà passé trois semaines à résoudre un problème qui n’existe pas ?

Hé bien Sam Hoarder, lui, a fait encore mieux. Il a pris un drone FPV déjà ultra-compact, le BetaFPV Air65 avec ses 65mm d’empattement, et l’a transformé en un truc trois fois plus petit, dix fois plus galère à piloter, et totalement inutile !

22 millimètres d’empattement de moteur à moteur, ça qui tient dans une boîte de Pringles et c’est génial. Parce que OUI, dans un monde tech obsédé par des specs toujours plus impressionnantes, des autonomies de 48 heures et des écrans pliables dans tous les sens, Sam a fait un truc qui sert à rien. Il a pris un drone qui vole très bien et s’est dit “hey, comment je pourrais rendre ce drone encore moins pratique à pilote ?

Les hélices de l’Air65 de base font 31mm de diamètre, les moteurs font 9mm et si on fait se chevaucher les quatre hélices au maximum, on obtient théoriquement 31 - 9 = 22 mm d’empattement. Voilà, c’est tout… sauf que pour y arriver, il a fallu modéliser chaque composant dans SolidWorks, designer un cadre custom en deux plaques avec des supports moteur décalés, imprimer le tout en PLA avec une précision de 0,12 mm, et bien sûr démonter entièrement l’Air65 pour en remonter les moteurs avec des vis de montre, découper des oeillets au micron près, reconfigurer l’orientation du contrôleur de vol dans Betaflight avec un angle à 45°, et croiser les doigts très fort !!

Et le résultat est là puisque sont nouveau drone pèse 25 grammes tout mouillé avec sa batterie Lava 300mAh (qui est plus grande que le drone lui-même, au passage). La batterie dépasse donc littéralement du cadre. On dirait un cure-dent avec un sac à dos son machin et les quatre hélices se frôlent avec un espacement ridicule.

Et pour le décollage, c’est impossible de la faire partir posé au sol, car les hélices se touchent. Il faut donc le tenir délicatement entre deux doigts, armer les moteurs en priant pour ne pas déclencher le système anti-runaway, et le lâcher au moment précis où il commence à tenir.

Sam a filmé ses premiers essais et on le voit galérer pendant trois bonnes minutes, le drone dans une main, la radiocommande dans l’autre, essayant de trouver le timing parfait. C’est stressant à regarder, j’avoue et quand il y arrive enfin, le drone s’envole, vole correctement (ce qui est déjà un miracle), et on se dit “OK, mais maintenant il va faire quoi avec ?”

Hé bien rien. Absolument rien ^^.

Par contre, Sam a mis tous ses fichiers 3D gratuitement sur MakerWorld donc libre à vous de reproduire ce projet complètement inutile si ça vous chauffe.

Amusez-vous bien !

Le premier hack musical de l'histoire est de retour et c'est magnifique !

Par : Korben
13 octobre 2025 à 15:07

Le youtubeur Joe Lynch vient de faire jouer “ Olson ” de Boards of Canada sur un ordinateur de 1959. Pas un émulateur, hein mais le vrai PDP-1, celui qui est au Computer History Museum. 603 bytes de musique sur une bande perforée, et quatre ampoules sur le panneau de contrôle transformées en haut-parleurs… Le son est brut, lo-fi, presque primitif et je trouve ça magnifique.

Mais attendez, ce PDP-1 c’est pas juste un vieux tas de circuits et de câbles… C’est vraiment l’ordinateur qui a créé les hackers et je vais essayer de vous en raconter un peu l’histoire !

Le PDP-1 débarque au MIT en septembre 1961. Digital Equipment Corporation le vend alors 120 000 dollars en tant qu’outil de calcul scientifique. C’est très sérieux, très corporate, sauf que les étudiants du MIT s’en foutent du calcul scientifique.

Ils veulent jouer !

Steve Russell programme alors Spacewar! en 1962. C’est l’un des premiers jeu vidéo. Deux vaisseaux qui se tirent dessus autour d’une étoile et vous vous en doutez, c’est pas prévu dans le manuel. C’est un détournement de la machine… un hack.

Puis la même année, Peter Samson , un autre étudiant du MIT, remarque que les ampoules de statut du PDP-1 clignotent. On/off, on/off… Il se dit alors qu’en contrôlant la vitesse du clignotement, on peut générer des fréquences audio. Il code alors le Harmony Compiler et c’est comme ça que les quatre ampoules deviennent quatre voix musicales. C’est l’un des premier synthétiseur temps réel et polyphonique de l’histoire. Peter optimise même le système pour jouer du Bach.

C’est la naissance de la culture hacker, de l’idée que le matériel peut faire plus que ce pour quoi il a été conçu et vendu. Les limites sont là pour être contournées et ce n’est pas mal… c’est de l’exploration !

Le PDP-1 devient alors le terrain de jeu des premiers hackers du MIT. Ils codent la nuit, quand les profs sont partis et transforment cette machine de calcul en espace de créativité. Et cette étincelle de culture va créer tout ce qui suit. Unix en 1969, le Homebrew Computer Club dans les années 70, les premiers PC, l’open source, Linux…etc. A chaque fois, ce sont des étudiants qui ont décidé que les règles c’était optionnel.

Et 63 ans plus tard, Joe Lynch arrive, prend le code de Peter Samson écrit en 1962 et l’utilise pour faire jouer un morceau de 1998. Il perfore une bande papier, il la charge dans le PDP-1, les fameuses quatre ampoules s’allument et s’éteignent alors à des fréquences calculées pour l’occasion et c’est “Olson” qui sort des haut-parleurs.

Incoyrable non ?

Pour réussir cet exploit, Joe Lynch a utilisé le Harmony Compiler tel qu’il était à l’époque, sans faire aucune modification et tout fonctionne encore parfaitement. Peter Samson a écrit ce code bien avant Apollo 11, bien avant Unix, Internet et tout ce que vous connaissez. Et son code survit encore aujourd’hui alors que 50% des apps que vous avez sur votre téléphone seront totalement mortes dans 5 ans.

Voilà, j’ai trouvé ça beau, un peu comme entendre le son du premier phonogramme ou la première chanson enregistrée… Le projet est évidemment sur GitHub et Joe Lynch y a documenté tout le processus. Il y explique comment il a transcrit “Olson” dans le DSL défini par le Harmony Compiler puis comment il a séparé les quatre voix, comment il a compilé tout ça en bande perforée et enfin, comment il a chargé la bande dans le vrai PDP-1 du Computer History Museum avec l’aide de Peter Samson lui-même, maintenant conférencier pour le musée.

Le site dédié au projet c’est pdp1.music si ça vous branche !

Runtipi : solution open source pour les applications auto-hébergées

Par : Fx
13 octobre 2025 à 07:00
Tuntipi - Runtipi : solution open source pour les applications auto-hébergées

Runtipi est une solution open source permettant de simplifier la gestion d’applications auto-hébergées. Idéale pour monter un homelab sur un Mini-PC, Raspberry Pi ou un NAS, la plate-forme permet de déployer des services sans passer des heures à configurer Docker manuellement. Découvrons ensemble RunTipi…

Tuntipi - Runtipi : solution open source pour les applications auto-hébergées

Runtipi : centralisation & automatisation

Runtipi centralise l’installation, les mises à jour et la sauvegarde de près de 300 applications via une interface Web intuitive. Que vous souhaitiez monter un environnement multimédia ou de productivité, tout se fait en quelques clics, sans écrire de fichiers Compose complexes. Chaque application tourne dans un conteneur isolé derrière un reverse proxy Traefik géré automatiquement, avec des sauvegardes et restaurations guidées pour limiter les risques de perte de données.

La compatibilité avec la plupart des distributions Linux en fait une solution flexible pour un Mini-PC, un Raspberry Pi ou encore une VM légère sur un NAS. Pour les usages multimédias (Jellyfin, Sonarr/Radar) avec quelques utilitaires (AdGuard Home, Authentik, Vaultwarden) il est recommandé d’avoir un processeur Quad Core et 8 à 16 Go de RAM pour un fonctionnement fluide au quotidien. Avec un Raspberry Pi, il faudra donc rester attentif aux performances…

RunTipi Appstore - Runtipi : solution open source pour les applications auto-hébergées

Fonctionnalités clés

RunTipi va simplifier l’installation et l’utilisation au quotidien des outils avec :

  • Catalogue d’applications : environ 300 applications disponibles, allant de l’archivage web aux serveurs multimédias, en passant par les outils IA, l’automatisation et la sécurité ;
  • Tableau de bord moderne : surveillez le statut du système, installez et configurez vos applications, effectuez des sauvegardes et mises à jour, le tout depuis une interface Web unique ;
  • Sécurité par conception : chaque service est isolé dans son conteneur et géré via Traefik…

Installation et première mise en route

Le guide officiel explique comment préparer un serveur Linux minimal sécurisé, lancer l’initialisation de Runtipi et accéder au tableau de bord, sans connaissances approfondies en ligne de commande. En pratique, l’installation se résume à exécuter un script officiel sur une distribution type Debian/Ubuntu pré-installée, puis à terminer la configuration via l’interface web.

Voici la commande à taper pour installer RunTipi : curl -L https://setup.runtipi.io | bash

Déployer et personnaliser des applications

Une fois Runtipi installé, l’App Store permet d’installer vos applications en un clic. Les champs de configuration guidés facilitent la mise en route et les mises à jour se font en un seul clic. Bien sûr, les utilisateurs avancés peuvent personnaliser le compose via un fichier tipi-compose.yml dans user-config pour exposer le tableau de bord Traefik ou ajuster des ports, sans modifier le compose de base régénérée à chaque redémarrage.

En synthèse

Runtipi constitue une base solide pour construire un homelab fiable et facile pour un Mini PC et/ou avec un NAS. Son catalogue riche, ses mises à jour en un clic, ses sauvegardes intégrées et ses fonctionnalités avancées en font une solution complète. Pour démarrer sereinement, on vous recommande de suivre le guide officiel afin d’installer vos premières applications, puis affiner la personnalisation via user-config et Traefik selon vos besoins.

Sachez qu’il est tout à fait possible de tester RunTipi : demo.runtipi.io avec l’identifiant [email protected] et le mode de passe password.

Quand le set LEGO Game Boy prend vie

Par : Korben
2 octobre 2025 à 14:32

J’espère que votre semaine se passe bien. Moi c’est la course comme d’hab… Mais je viens de tomber sur un truc que j’ai trouvé super cool et je ne résiste pas à l’envie de partager ça avec vous. Vous avez vu le nouveau set LEGO Game Boy officiel (lien affilié) qui vient de sortir ? 421 pièces, une soixantaines d’euros, une réplique à l’échelle 1:1 avec des cartouches Link’s Awakening et Super Mario Land faits de briques… C’est joli, c’est nostalgique, mais ça ne fait strictement rien. C’est juste décoratif.

Et bien selon The Verge , une moddeuse australienne du nom de Natalie the Nerd a trouvé ça carrément abusé, alors elle a fait ce que ferait n’importe quel geek qui se respecte : elle l’a transformé en vraie console Game Boy fonctionnelle. Et attention, je ne vous parle pas d’un vulgaire Raspberry Pi Zero planqué dedans avec un émulateur. Non, non, non, elle y a mis des vrais morceaux de Game Boy, avec de VRAIES cartouches qui tournent, ainsi qu’un circuit imprimé qu’elle a conçu elle-même.

Bah oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Pour arriver à ses fins, elle a dû miniaturiser toute la logique d’une Game Boy sur un PCB de la taille d’un timbre-poste. Elle a installé l’écran le plus petit du marché (ce qui l’a obligée à retirer quelques briques LEGO au passage), passé un port USB-C pour l’alimentation, et même prévu des boutons totalement fonctionnels.

D’ailleurs, en août dernier, Natalie avait fait aussi le buzz avec une Game Boy Color entièrement transparente , circuit imprimé inclus. Elle a conçu un PCB en matériau acrylique transparent où on voit tous les fils de cuivre flotter dans le vide. Super beau, super technique, mais elle-même disait que c’était juste un projet artistique pour montrer son travail, et pas quelque chose de très pratique.

Elle a même fondé le Modded Gameboy Club , une communauté avec un Discord et un Wiki où les gens partagent leurs tutos pour réparer, modifier, upgrader leurs vieilles consoles Nintendo. Elle vend aussi des composants de seconde main pour les modders et partage ses designs de circuits en open source.

Et bonne nouvelle pour ceux qui voudraient reproduire sa version fonctionnelle de la LEGO Game Boy puisqu’elle a annoncé qu’elle publierait les schémas et les plans une fois qu’elle serait satisfaite du résultat final. Donc si vous avez des compétences en soudure et que l’idée de fabriquer un PCB custom ne vous fait pas peur, vous pourrez bientôt tenter l’aventure.

En tout cas, moi je trouve ça trop super méga génial !

TrueNAS 25.10 “Goldeye” : Bêta publique, performances ZFS et NVMe optimisées

Par : Fx
1 octobre 2025 à 07:00
TrueNAS 2510 - TrueNAS 25.10 “Goldeye” : Bêta publique, performances ZFS et NVMe optimisées

Depuis sa sortie en avril 2025, TrueNAS 25.04 “Fangtooth” a marqué un tournant en unifiant TrueNAS CORE et SCALE dans la Community Edition. Fin août, iXsystems a annoncé la bêta publique de TrueNAS 25.10 “Goldeye”, invitant la communauté à tester, évaluer et remonter ses retours avant la sortie officielle prévue en octobre 2025. Cette nouvelle version a pour ambition de renforcer la performance, la compatibilité matérielle et la virtualisation, tout en simplifiant l’expérience utilisateur…

TrueNAS 2510 - TrueNAS 25.10 “Goldeye” : Bêta publique, performances ZFS et NVMe optimisées

TrueNAS 25.10

TrueNAS 25.10 intègre le noyau Linux LTS 6.12.33, optimisé pour la stabilité et la compatibilité avec les nouveaux matériels. Du côté des cartes graphiques, la version Goldeye adopte les modules open source NVIDIA (driver 570.172.08), supportant les nouvelles séries RTX 50 et RTX PRO Blackwell, mais délaissant certaines GTX plus anciennes. Les utilisateurs doivent consulter les listes de compatibilité NVIDIA et les forums TrueNAS pour vérifier la prise en charge de leurs GPU.

ZFS 2.3.3

La gestion du stockage repose désormais sur ZFS 2.3.3 avec des outils comme File Rewrite, permettant de rééquilibrer les pools ZFS après l’ajout de vdevs ou l’expansion de RAIDZ, sans interrompre l’accès aux fichiers. Les améliorations de l’Adaptive Replacement Cache (ARC) accélèrent le caching pour les systèmes multicœurs et NVMe rapides. Pour certains workloads HPC, DirectIO permet de contourner le cache lorsque cela optimise les performances.

API et intégrations simplifiées

TrueNAS 25.10 introduit une API JSON-RPC 2.0, remplaçant l’ancienne REST API. Cette évolution garantit la compatibilité avec les intégrations logicielles, notamment Kubernetes, VMware vSphere, Proxmox et Incus iSCSI. L’interface Web gagne en réactivité et en précision, tandis que l’interface en ligne de commande profite d’un accès simplifié tout en conservant les contrôles d’audit et outils traditionnels TrueNAS.

Expérience utilisateur et virtualisation repensées

La mise à jour est désormais centralisée dans la Web UI avec des profils personnalisables (General, Early Adopter ou Developer), évitant les alertes inutiles. La virtualisation se divise en deux onglets distincts : VM KVM et Linux Containers (LXC), avec migration automatique des anciennes configurations et catalogue de templates prêts à l’emploi. Les fonctionnalités avancées, comme le PCI passthrough ou Secure Boot, restent disponibles.

NVMe over Fabric et performance réseau

Goldeye étend la performance à distance via NVMe/TCP et NVMe/RDMA (ce dernier réservé aux appliances Enterprise). Ces protocoles exploitent pleinement la vitesse du NVMe, dépassant les limites du SCSI et s’intègrent aux infrastructures haute performance.

TrueNAS Connect

L’un des ajouts avec Goldeye, c’est TrueNAS Connect. Ce dernier permet une installation axé Web des systèmes TrueNAS 25.10 et ultérieurs. Accessible depuis connect.truenas.com, ce processus remplace l’ancienne installation textuelle :

  • Création guidée d’une clé USB : téléchargement du logiciel TrueNAS et création automatique du média USB d’installation.
  • Détection automatique : détection automatique du système TrueNAS sur le réseau local via mDNS.
  • Installation Web : installation guidée via navigateur, avec configuration du mot de passe et sélection du disque.
  • Configuration SSL automatisée : certificats SSL générés automatiquement pour sécuriser l’accès à l’interface Web.
  • Configuration et Monitoring : configuration, mise à jour et surveillance du système directement depuis TrueNAS Connect.

Cette nouvelle version vient également renforcer la sécurité du système avec  :

  • Sécurisé dès l’installation : SSL automatisé via LetsEncrypt dès la découverte du système.
  • Pas d’accès aux informations d’identification : les mots de passe TrueNAS ne sont jamais stockés sur TrueNAS Connect, uniquement dans le navigateur local.
  • Certificats automatisés : renouvellement automatique des certificats SSL pour garantir une connexion continue sécurisée.

Quelques avantages selon l’éditeur de l’installation Web :

  • Simplicité : plus besoin de clavier ou écran pour l’installation.
  • Sécurité : communications chiffrées et authentification OAuth.
  • Accessibilité : interface web accessible depuis n’importe quel navigateur.

L’installation traditionnelle reste bien sûr disponible pour ceux qui préfèrent le setup classique. C’est un vrai changement de la part d’iXsystems et qui rappellera l’installation proposée par Synology, QNAP ou encore Asustor.

Automatisation et sécurité

Les tests automatisés SMART réduisent les alertes inutiles et préviennent des défaillances. Les appliances TrueNAS Enterprise bénéficient déjà de gains significatifs : capacité accrue (jusqu’à 30 Po pour les systèmes hybrides), support Ethernet 400 Gbps et sécurité renforcée pour les organisations sensibles.

Quand installer Goldeye ?

Pour les déploiements en production, il est recommandé de rester sur actuelle TrueNAS 25.04, stable et largement testée. La bêta 25.10 “Goldeye” est destinée aux tests non critiques et aux utilisateurs  souhaitant explorer les nouvelles fonctionnalités avant la sortie officielle d’octobre 2025. Les entreprises pourront envisager la mise à jour dans les premiers mois de 2026, lorsque Goldeye sera validé pour les environnements critiques.

En synthèse

TrueNAS 25.10 “Goldeye” met en lumière les ambitions de l’éditeur : allier performance, flexibilité et expérience utilisateur optimisée, tout en préparant le terrain pour l’Enterprise Hypervisor et les innovations NVMe. La bêta est ouverte et la communauté y participe activement. Nous conseillons d’attendre la version finale, voire quelques jours supplémentaires, afin d’éviter les éventuels ajustements de dernière minute.

source

ZimaOS propose un modèle payant : 29$

Par : Fx
30 septembre 2025 à 07:00
ZimaOS plus - ZimaOS propose un modèle payant : 29$

ZimaOS est une distribution Linux basée sur Debian, conçue pour simplifier l’auto-hébergement et enrichir les fonctionnalités des NAS en DIY. Jusqu’ici proposée gratuitement, la solution évolue avec l’arrivée de ZimaOS+, une déclinaison payante facturée 29 $ pour une licence à vie. Cette évolution marque un tournant important pour l’équipe derrière le projet, qui cherche à renforcer la pérennité et les capacités de son système face aux besoins croissants des utilisateurs…

ZimaOS plus - ZimaOS propose un modèle payant : 29$

CasaOS et ZimaOS : 2 approches complémentaires

CasaOS est déjà bien connu des amateurs d’auto-hébergement. Il s’agit d’un ensemble d’outils offrant une interface simple et élégante, permettant de gérer facilement des applications et des services. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, CasaOS n’est pas un système d’exploitation à part entière : il vient se superposer à Debian ou Ubuntu par exemple.

ZimaOS, en revanche, est une véritable distribution basée sur Debian. Elle se configure automatiquement en fonction du matériel détecté. Après installation et redémarrage, l’utilisateur dispose immédiatement d’un système opérationnel, avec CasaOS intégré et prêt à l’emploi.

L’équipe derrière ces projets commercialise également du matériel dédié : ZimaBoard et ZimaCube, conçus pour accompagner leur écosystème logiciel.

Un changement de modèle économique : ZimaOS+

Il y a quelques jours, l’éditeur a annoncé l’arrivée de deux déclinaisons : ZimaOS et ZimaOS+. Cette dernière est proposée avec une licence à vie facturée 29 $. Un choix qui traduit un changement de cap : passer d’un modèle gratuit uniquement à l’arrivée d’une offre payante.

Pourquoi ce virage ? Tout simplement parce que développer un système d’exploitation complet, fiable et sécurisé demande des ressources : du temps, des équipes compétentes et… du financement.

Voici ce que dit l’éditeur :

  • Choisissez ZimaOS si vous êtes un particulier, un amateur ou un utilisateur occasionnel qui a besoin des fonctions NAS de base, du déploiement d’applications simples et d’une prise en charge multi-utilisateur basique.
  • Choisissez ZimaOS+ si vous gérez une configuration familiale, une petite équipe ou un studio de création où un stockage illimité et la prise en charge de plusieurs utilisateurs sont essentiels.
ZimaOSCE - ZimaOS propose un modèle payant : 29$ ZimOSplus - ZimaOS propose un modèle payant : 29$

Lors de son annonce initiale, la version gratuite de ZimaOS devait s’appeler ZimaOS CE (Community Edition) et comporter plusieurs restrictions : 10 applications maximum, 4 disques et 3 utilisateurs. Finalement, la mention CE a disparu (tout comme la mention Plus remplacée par +) et la limite sur le nombre d’applications a été levée (voir capture ci-dessus).

Les limites actuelles de ZimaOS

Si ZimaOS et CasaOS séduisent par leur simplicité, ils restent encore éloignés d’un usage professionnel avancé.
Quelques exemples :

  • La gestion des utilisateurs est limitée. Il est certes possible d’en créer, mais tous disposent des mêmes droits que l’administrateur.
  • Les machines virtuelles ne peuvent pas encore être sauvegardées, migrées ou redéployées.

En l’état, ZimaOS n’est pas à « jeter », loin de là. Mais il reste un système jeune, encore incomplet, qui doit évoluer pour répondre à des besoins plus exigeants.

Quelle place pour ZimaOS face aux géants du secteur ?

Certains articles comparent déjà ZimaOS à DSM (Synology), QTS (QNAP) ou encore ADM (Asustor). La comparaison est tentante, mais elle reste largement prématurée.

ZimaOS en est à ses débuts, tandis que DSM et ses concurrents disposent de plusieurs années de maturité, d’un large catalogue de fonctionnalités et d’un écosystème éprouvé. Pour filer la métaphore automobile : mettre en parallèle ZimaOS et DSM revient à comparer une 2CV à une Porsche. Les deux permettent de rouler, mais l’expérience n’a rien de comparable.

Cela ne retire rien au charme et à la pertinence de ZimaOS pour les passionnés de NAS DIY. Mais pour un usage intensif et professionnel, DSM, QTS ou ADM conservent aujourd’hui une nette avance.

Faut-il parier sur ZimaOS ?

ZimaOS apporte une alternative intéressante sur un marché de niche : celui des systèmes d’exploitation dédiés aux NAS en DIY. La mise en place d’un modèle payant peut être perçue comme une contrainte, mais elle traduit aussi une volonté de pérenniser le projet. L’avenir dira si l’équipe saura transformer cette base prometteuse en un écosystème robuste, capable de rivaliser avec les solutions établies.

Si vous avez déjà adopté (ou testé) ZimaOS et CasaOS… n’hésitez pas à nous partager votre expérience en commentaire !

Open Printer - L'imprimante jet d'encre 100% Open Source

Par : Korben
29 septembre 2025 à 14:09

On connait tous le problème des petites imprimantes pas chères type Canon, HP, Epson…etc. C’est vendu pour une bouchée de pain mais à côté de ça, les cartouches coûtent une couille !! Et on est prisonnier d’un format de cartouches propriétaires avec dessus une puce, qui parfois s’arrange pour bloquer toute impression parce que le niveau d’encre est trop bas alors qu’il en reste dedans de quoi imprimer encore des centaines de feuilles.

Et tout le monde s’en fout !

Tout le monde ? Non, car trois français viennent de dire stop à cette arnaque avec l’Open Printer, une imprimante jet d’encre qui tourne sur Raspberry Pi Zero W et qui fait quelque chose de complètement foufou en 2025 : elle imprime quand vous le voulez, avec l’encre que vous voulez, sans vous bloquer ou exiger un abonnement.

Léonard Hartmann, Nicolas Schurando et Laurent Berthuel de Open Tools ont créé cette machine incroyable qui n’a pas de puce qui compte vos impressions, pas de cartouche qui se désactive après 6 mois, pas de driver propriétaire qui refuse de fonctionner sous Linux. C’est juste une imprimante qui imprime. Point.

Le truc génial avec l’Open Printer, c’est qu’elle accepte les cartouches HP standard (les modèles black et color) mais sans le DRM qui va avec. Vous pouvez donc les recharger avec n’importe quelle encre, autant de fois que vous voulez !

Et comme sur les vieilles imprimantes matricielles des années 80, cette jet d’encre imprime sur des rouleaux de papier et coupe automatiquement les pages. Ça veut dire que vous pouvez imprimer une liste de courses de 3 mètres, un ticket de caisse personnalisé, ou même une bannière “Joyeux anniversaire” sans vous prendre la tête avec les formats A4. Elle accepte aussi les feuilles classiques (letter, tabloid, A4, A3) pour ceux qui préfèrent.

Techniquement, c’est du solide puisque son Raspberry Pi Zero W fait tourner le cerveau, y’a aussi un microcontrôleur STM32 de STMicroelectronics qui gère la mécanique, et CUPS qui assure la compatibilité avec tous les OS. USB, Wi-Fi, Bluetooth, tout y est. Et il y a même un petit écran de 1,47 pouces avec une molette qui permet de contrôler la bête directement.

Et au lieu de vous vendre une imprimante à 50 balles pour vous saigner sur les cartouches à 40 balles, Open Tools met tout en Creative Commons BY-NC-SA 4.0. Plans, firmware, matériaux, tout est libre, vous pouvez donc modifier, améliorer, réparer cette imprimante éternellement…

HP continue de verrouiller ses cartouches avec des DRM de plus en plus vicieux , et les autres fabricants suivent le mouvement. Epson propose bien des modèles EcoTank avec réservoirs rechargeables, mais à 230€ minimum et toujours avec leur écosystème propriétaire. L’Open Printer arrive donc pile poil au bon moment pour ceux qui en ont marre de se faire avoir.

La campagne de financement participatif sur Crowd Supply arrive bientôt. On ne connait pas encore le prix, mais vu que c’est basé sur un Raspberry Pi Zero W (environ 15€) et des composants standards, ça devrait rester raisonnable. Et même si c’était plus cher qu’une imprimante classique, au moins vous payez une fois et c’est fini. Pas d’abonnement “Instant Ink”, pas de cartouches qui expirent, pas de mises à jour qui désactivent les fonctions. Vous êtes peinard.

Et pour les makers, c’est Noël avant l’heure. Imaginez les possibilités d’une telle machine pour vos projets !

Alors oui, c’est un projet de niche et il faudra probablement mettre les mains dans le cambouis pour l’assembler. Mais entre payer 40€ tous les deux mois pour des cartouches DRM ou investir une fois dans une machine que vous contrôlez vraiment, le choix est vite fait.

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Famicom-OpenAV - Pour ajouter une sortie AV composite sur une Famicom

Par : Korben
23 septembre 2025 à 17:02

Bertrand, fidèle lecteur de mon site m’a envoyé un super projet ! Il a développé des PCB open source pour moderniser les Famicom japonaises et comme j’ai trouvé ça trop cool, je me suis dit que j’allais en faire un article.

Alors pour ceux qui ne connaissent pas, la Famicom c’est la version japonaise de la NES, sortie en 1983. C’est une petite console rouge et blanche avec les manettes intégrées, super mignonne mais avec un défaut majeur : elle sort uniquement en signal RF . Et le RF en 2025 sur nos télés modernes, c’est l’enfer… Image dégueulasse, interférences, et certaines télés refusent carrément de l’afficher parce que le signal RF japonais utilise les canaux 95-96 au lieu des canaux 3-4 occidentaux.

Bertrand a donc créé Famicom-OpenAV , deux petits PCB qui permettent d’ajouter une sortie AV composite à votre Famicom. Comme ça, exit le RF pourri, et bonjour l’image propre !

Bertrand propose donc deux versions selon vos préférences de soudure. La version DIP avec des composants traversants old school pour ceux qui ont appris à souder sur des kits Radio Shack dans les années 80. Et une version SMD avec des composants montés en surface, plus compacte et moderne pour les jeunes qui n’ont pas peur des pattes de mouche et qui maitrisent le flux ^^.

Ses PCB ont été testés sur les modèles de carte mère Famicom HVC-CPU-07 et HVC-CPU-GPM-02 et y’a pas besoin de percer la console ou de faire des modifications irréversibles… Ce sont juste quelques points de soudure bien placés et hop, votre Famicom crache du composite propre.

Ce mod est important car le signal RF de la Famicom génère souvent des “jailbars”, des lignes verticales bien chiantes qui gâchent l’image. Cela est dû à l’alimentation bruyante de la console et au fait que les traces du circuit imprimé qui transportent le signal vidéo passent juste à côté de lignes électriques parasitées. Les vieilles puces NMOS de l’époque émettent aussi pas mal d’interférences RF.

Avec le mod AV de Bertrand, on récupère donc directement le signal composite natif NTSC depuis la pin 21 du PPU (le processeur graphique de la Famicom). C’est le signal le plus propre qu’on puisse obtenir sans passer par des mods plus complexes comme le NESRGB qui coûte une fortune.

Maintenant pour créer ces PCB, c’est super simple. Bertrand fournit les fichiers Gerber sur son GitHub, vous les envoyez à un fabricant comme JLCPCB ou PCBWay , et pour quelques euros, vous recevrez 5 PCB. Après il faut acheter les composants électroniques (quelques résistances, condensateurs, transistors) mais au total, on s’en sort pour moins de 10 balle par console modifiée.

Bref, pour les collectionneurs et les joueurs, c’est vraiment un super mod car la Famicom a une bibliothèque exclusive au Japon avec des jeux qui ne sont jamais sortis sur la NES occidentale. Je pense par exemple aux Famicom Disk System exclusives, aux cartouches avec puces sonores supplémentaires comme Castlevania III japonais qui sonne différemment de la version US. Avec ce mod, vous pourrez enfin profiter de ces jeux dans de bonnes conditions sur une télé moderne ou via un upscaler type RetroTink .

Encore merci à Bertrand pour ce projet et pour m’avoir contacté et si vous aussi vous avez des projets DIY cools à partager, n’hésitez pas à m’envoyer un mail !

Un projet DIY pour les vrais enfants de la télé

Par : Korben
21 septembre 2025 à 16:00

Si comme moi vous avez passé votre enfance scotché devant la télé cathodique du salon, vous vous souvenez forcément de cette sensation unique… On rentrait de l’école et on allumait la télé sans forcement savoir ce qu’on allait voir… Et c’était ça la magie de la télévision des années 90. Pas de Netflix, pas de replay, pas de choix. On allume, on tombe sur MacGyver qui fabrique une bombe avec un trombone et du chewing-gum, et c’était parti pour 45 minutes d’évasion non négociable.

Alors si ça vous dit de revivre cela, Captain Touch un super développeur vient de créer exactement ce dont j’avais besoin sans le savoir : une TV Time Machine. Le concept c’est un Raspberry Pi qui joue en boucle et de manière totalement aléatoire des épisodes de séries des années 90. Ainsi, on peut revivre l’expérience authentique de zapper et de tomber par hasard en plein milieu d’un épisode ou d’une pub, comme à l’époque où on n’avait pas le contrôle sur notre divertissement.

Son projet utilise un Raspberry Pi 3A+ (même si n’importe quel modèle fait l’affaire), une carte SD remplie de vos séries préférées, et un script bash tout simple qui lance VLC en mode aléatoire au démarrage. A vous de voir ensuite, ce que vous mettez sur votre carte SD. Pour ma part, ce serait les Chevaliers du Zodiaques, Alerte à Malibu, Parker Lewis, Vidéo Gag, les Tortues Ninja, X-Files, Mask, Mac Gyver, K2000 et j’en passe. En gros, tout ce qui passait entre le goûter et le dîner quand vous rentriez du collège, ou le weekend.

Ensuite y’a plus qu’à créer un service systemd pour que ça se lance automatiquement au démarrage, et voilà, votre machine à nostalgie est prête. Plus qu’à brancher ça sur votre vieille télé cathodique (si vous avez un boitier HDMI vers composite) et à vous laisser surprendre par ce qui va passer. C’est chouette non ?

Avec ce projet, on recrée artificiellement une contrainte qu’on a perdue avec le streaming. C’est d’ailleurs cette impossibilité de choisir qui nous forçait à découvrir des trucs qu’on n’aurait jamais regardés volontairement. Combien de fois j’ai regardé un épisode de Loïs et Clark juste parce que c’était ça ou les infos régionales ? Et finalement, j’en garde de bons souvenirs…

J’sais pas si j’aurais le temps de me monter ce petit projet mais si c’est le cas, je pense que je pousserais même le vice à ajouter des publicités d’époque, histoire de faire plus authentique.

Bref, si vous cherchez un projet sympa pour votre Raspberry Pi qui traîne dans un tiroir, et que vous avez envie de retrouver cette sensation unique du zapping années 90, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

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