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Windows 11/10 : résoudre les problèmes d’adresse IP (DHCP, IP fixe, conflits, 169.254.x.x)

Par : malekalmorte
11 décembre 2025 à 09:07

Une mauvaise configuration d’adresse IP peut totalement empêcher Windows 11/10 d’accéder à Internet ou au réseau local. Une IP incorrecte, un DHCP qui ne répond plus, un conflit d’adresse ou une adresse 169.254.x.x peuvent provoquer des déconnexions, des lenteurs ou l’impossibilité de joindre votre box, votre routeur ou vos appareils réseau (NAS, imprimantes, PC du LAN).

Windows utilise plusieurs paramètres pour établir une connexion stable : une adresse IP valide dans la bonne plage, une passerelle correcte, des DNS fonctionnels et une communication DHCP opérationnelle. Si l’un de ces éléments est mal configuré ou bloqué par un VPN, un pare-feu ou un pilote défaillant, la connexion échoue même si votre interface Wi-Fi ou Ethernet indique qu’elle est active.

Dans ce guide complet, vous allez apprendre à identifier et résoudre tous les problèmes d’adresse IP : DHCP en panne, adresses en 169.254.x.x, erreurs de passerelle ou DNS, conflits d’IP, IPv4/IPv6 incohérents, interventions du VPN ou de l’antivirus, mauvaise configuration du routeur, ainsi que les solutions pour réinitialiser la pile réseau de Windows 11/10.

Comprendre les problèmes d’adresse IP sous Windows 11/10

Une adresse IP incorrecte ou mal attribuée peut empêcher totalement votre PC d’accéder à Internet ou au réseau local. Windows 11/10 dépend d’une configuration IP cohérente pour communiquer avec votre box, votre routeur ou d’autres appareils comme un NAS, une imprimante réseau ou un autre PC. Lorsque cette configuration est défaillante, la communication réseau est rompue, même si la carte réseau ou le Wi-Fi semblent fonctionner normalement.

Les problèmes d’adresse IP peuvent se manifester sous différentes formes : impossibilité de se connecter à Internet, conflit d’adresse IP avec un autre appareil, adresse commençant par 169.254.x.x, erreurs liées au DHCP, ou accès impossible à certains appareils du réseau. Dans la majorité des cas, ces dysfonctionnements proviennent d’une mauvaise configuration IPv4, d’un DHCP qui ne répond plus, d’un DNS incorrect, ou d’un VPN/pare-feu modifiant les paramètres réseau de Windows.

Symptômes fréquents

Vous pouvez être confronté à l’un des symptômes suivants :

  • Pas d’accès Internet malgré un Wi-Fi ou un câble Ethernet connecté
  • Adresse IP commençant par 169.254.x.x (Windows ne reçoit pas d’IP du DHCP)
  • Message indiquant un conflit d’adresse IP
  • Sites Internet inaccessibles, mais ping d’une IP qui fonctionne
  • Serveurs locaux ou PC du réseau introuvables
  • Perte de connexion après modification des paramètres IP
  • Impossibilité d’obtenir un bail DHCP après un redémarrage ou un changement de routeur

Ces symptômes ne proviennent pas d’un problème matériel, mais d’une configuration IP défaillante.

Différence entre un problème IP, un problème réseau et un problème d’autorisations

Il est important de distinguer :

Ce guide traite uniquement des problèmes d’adresse IP, qu’elle soit automatique (DHCP) ou fixe.

Vérifications rapides

Avant de modifier la configuration IP ou de procéder à des manipulations avancées, quelques vérifications simples permettent souvent d’identifier immédiatement la cause du problème. Ces contrôles rapides permettent de déterminer si le souci vient de Windows, du réseau local, du routeur ou d’une mauvaise configuration.

Vérifier l’état de la connexion réseau

  • Si vous êtes en Ethernet, vérifiez que le câble est correctement branché et que la LED du port réseau est active.
  • Si vous êtes en Wi-Fi, assurez-vous d’être bien connecté au réseau et non simplement “Associé” sans accès Internet.
  • Ouvrez Paramètres → Réseau et Internet et vérifiez s’il est indiqué Connecté ou Pas d’accès Internet.

Un problème physique ou une perte de connexion peut empêcher Windows d’obtenir une adresse IP valide.

Désactiver et réactiver la carte réseau

Une simple réinitialisation de l’interface corrige parfois les échecs DHCP ou les erreurs IP :

  • Ouvrez Paramètres → Réseau et Internet
  • Cliquez sur Paramètres réseau avancés
  • Sous Cartes réseau, cliquez sur Désactiver puis Activer

Sous Windows 10 :

  • Ouvrez Modifier les options d’adaptateur
  • Clic droit sur votre carte → Désactiver, puis Activer

Cela relance le processus d’attribution IP.

👉Le guide complet : Comment activer ou désactiver une carte réseau Wi-Fi ou Ethernet sur Windows 11, 10

Activer une carte réseau WiFi ou Ethernet sur Windows 11, 10

Tester la configuration IP avec ipconfig

Ouvrez un Invite de commandes et tapez :

ipconfig

Points à vérifier :

  • Votre IP est-elle dans une plage cohérente ? (ex. 192.168.x.x)
  • Avez-vous reçu une adresse 169.254.x.x ? (DHCP KO)
  • La passerelle par défaut apparaît-elle ?
  • Les DNS sont-ils renseignés ?

Un simple ipconfig permet de voir immédiatement où se situe le problème.

Adresse 169.254.12.22 dans ipconfig

Relâcher et renouveller l’adresse IP

Toujours dans l’invite de commandes, tentez un renouvellement DHCP :

ipconfig /release
ipconfig /renew

Si Windows n’obtient toujours pas d’adresse, cela indique soit :

  • un DHCP indisponible
  • un pare-feu ou VPN bloquant
  • une mauvaise configuration réseau

Vérifier la box / routeur

Avant d’aller plus loin, contrôlez les points suivants sur votre box :

  • Le Wi-Fi ou l’Ethernet sont-ils fonctionnels ?
  • D’autres appareils obtiennent-ils une adresse IP correctement ?
  • Le DHCP est-il activé ?
  • Le filtrage MAC ou le réseau invité ne sont-ils pas activés ?

Un simple redémarrage du routeur résout de nombreux problèmes DHCP.

Tester l’accès Internet avec un ping simple

Testez un ping vers la passerelle :

ping 192.168.1.1

Si cela échoue, le problème se situe avant Internet :
connexion locale, câble, Wi-Fi, IP incorrecte ou DHCP.

Tester la configuration avec un autre appareil

Une méthode simple et très efficace pour comprendre l’origine d’un problème d’adresse IP consiste à tester la configuration depuis un autre appareil connecté au même réseau. Cela permet de déterminer rapidement si le dysfonctionnement vient de votre PC Windows ou du routeur lui-même.

Tester avec un autre PC ou un smartphone

  • Connectez un second PC, un téléphone ou une tablette au même réseau Wi-Fi ou au même routeur
  • Vérifiez l’adresse IP obtenue en consultant les paramètres réseau (ou via ipconfig sur un autre PC)
  • Vérifiez si cet appareil accède normalement à Internet

Si l’autre appareil :

  • obtient une adresse IP normale (ex. 192.168.x.x)
  • et accède à Internet sans problème,

alors le dysfonctionnement vient probablement de votre PC Windows :
configuration IP incorrecte, DNS, IP fixe mal définie, VPN, pare-feu, pilote réseau, etc.

En revanche, si l’autre appareil :

  • reçoit lui aussi 169.254.x.x,
  • n’obtient pas de DNS,
  • affiche « Pas d’accès Internet »,

alors le problème provient très probablement de la box ou du routeur :
DHCP désactivé, plage saturée, bug logiciel, filtrage MAC, panne du routeur.

Tester depuis un appareil déjà connecté

Si certains appareils du réseau fonctionnent — mais pas le vôtre — testez :

  • Le ping de la passerelle depuis ces appareils
  • L’accès Internet
  • Le type d’adresse IP attribuée
  • Le statut DHCP

Une différence de comportement entre appareils est un indicateur clair de la source du problème.

Conclusion du test croisé

  • Un seul appareil affecté → problème local sur votre PC Windows
  • Plusieurs appareils affectés → problème global sur la box/routeur

Ce test permet de gagner un temps précieux en orientant le diagnostic vers le bon axe avant d’aller vers des solutions plus avancées.

Problèmes liés au DHCP

Le DHCP est le service chargé d’attribuer automatiquement une adresse IP, une passerelle et des DNS à votre ordinateur. Sous Windows 11/10, l’immense majorité des connexions utilisent le DHCP. Lorsque ce mécanisme ne fonctionne plus, votre PC ne reçoit pas d’adresse valide et perd la connexion au réseau ou à Internet.

Les situations les plus courantes sont : aucune adresse reçue, une adresse incorrecte, un bail expiré, ou encore l’apparition d’une adresse 169.254.x.x qui indique un échec complet du DHCP.

Le DHCP n’attribue pas d’adresse IP

Si Windows reste bloqué sur “Obtention de l’adresse IP” ou affiche “Connexion limitée”, cela signifie que votre PC n’a pas reçu d’adresse IP du routeur.

Dans ce cas :

  • Vérifiez que DHCP est activé sur la box/routeur
  • Vérifiez que d’autres appareils du réseau obtiennent bien une IP automatique
  • Supprimez et renouvelez le bail DHCP :
ipconfig /release
ipconfig /renew

Si renew échoue ou reste bloqué plusieurs secondes, le DHCP n’a pas répondu.

Adresse 169.254.x.x : DHCP injoignable (APIPA)

Si ipconfig affiche une adresse commençant par 169.254, Windows a activé l’APIPA (Automatic Private IP Addressing). Cela signifie que :

  • aucune réponse DHCP n’a été reçue
  • aucune adresse IP valide n’a été attribuée
  • votre PC ne peut pas atteindre d’autres appareils ou Internet

Causes possibles :

  • DHCP désactivé sur la box
  • plage DHCP saturée (plus d’adresses disponibles)
  • filtrage MAC activé
  • VPN modifiant la pile réseau
  • câble ou Wi-Fi instable
  • pare-feu tiers bloquant le trafic DHCP

Solutions :

  • redémarrez la box
  • reconnectez-vous au réseau
  • désactivez temporairement VPN ou antivirus
  • assurez-vous que la plage DHCP n’est pas trop petite
  • passez manuellement en DHCP automatique dans Windows

Vérifier que DHCP est actif côté Windows

Dans certains cas, vous pouvez avoir configuré une IP fixe sans vous en souvenir. Windows n’essaiera alors plus de contacter le DHCP.

Pour vérifier :

Windows 11 :

  • Paramètres → Réseau et Internet → Propriétés de la connexion
  • Vérifiez que l’Affectation IP est réglée sur Automatique (DHCP)

Windows 10 :

  • Paramètres → Réseau & Internet → Modifier les options d’adaptateur
  • Propriétés de la carte → IPv4
  • Sélectionnez Obtenir une adresse IP automatiquement

Si ce n’est pas le cas, remettez-le en automatique.

👉 Le guide complet : Configurer une adresse IP sous Windows 11/10 (DHCP ou IP fixe)

Modifier les paramètres IP en Automatique (DHCP) sous Windows 11

Vérifier que DHCP est actif sur la box / routeur

Les boxes (Orange, SFR, Bouygues, Free…) activent le DHCP par défaut, mais il peut être désactivé après certaines configurations.

Vérifiez dans l’interface de votre routeur :

  • DHCP activé
  • plage DHCP cohérente (ex : 192.168.1.100 → 192.168.1.200)
  • pas de filtrage MAC ou de restrictions d’accès
  • pas de mode routeur/bridge mal configuré

Si la plage DHCP est trop petite, les nouveaux appareils ne recevront pas d’adresse.

DHCP saturé : plus d’adresse disponible

Si trop d’appareils sont connectés (smartphones, tablettes, caméras, IoT…), la plage DHCP peut être saturée.

Symptômes :

  • les nouveaux appareils reçoivent des 169.254.x.x
  • des appareils apparaissent “connectés mais sans Internet”

Solutions :

  • agrandir la plage DHCP dans la box
  • réduire le nombre d’adresses statiques manuelles
  • déconnecter des appareils inutilisés
  • redémarrer la box pour libérer les anciens baux

Renouveler ou réinitialiser le bail DHCP sous Windows

Si le bail est corrompu ou expiré, cela peut provoquer une perte d’accès soudain.

Utilisez :

ipconfig /release
ipconfig /renew

Si la commande renew échoue encore, le DHCP ne répond pas du tout, ou un logiciel (VPN, pare-feu, proxy) bloque les requêtes DHCP.

Renouveler l’adresse IP (DHCP) dans Windows

Problèmes liés à une IP fixe

Une adresse IP fixe peut être utile dans certains cas (NAS, imprimante réseau, serveur local, redirection de ports), mais une configuration incorrecte entraîne très souvent une perte d’accès Internet ou un dysfonctionnement du réseau local. Les erreurs proviennent principalement d’une mauvaise passerelle, de DNS incorrects, d’une adresse hors plage ou d’un conflit IP.

Voici les problèmes les plus fréquents.

Passerelle incorrecte : pas d’accès Internet

La passerelle par défaut doit être l’adresse de votre box ou routeur, par exemple :

  • 192.168.1.1
  • 192.168.0.1

Si vous saisissez une mauvaise passerelle :

  • le PC peut voir le réseau local
  • mais n’aura plus accès à Internet
  • ping 8.8.8.8 échoue
  • la page d’administration de la box devient inaccessible

Pour corriger cela, modifiez la configuration IPv4 et indiquez la bonne adresse de votre routeur.

DNS incorrect : problèmes de navigation ou résolution de noms

Les DNS permettent à Windows de convertir les noms de sites en adresses IP.
Avec un DNS mal configuré :

  • certains sites ne s’ouvrent plus
  • Internet semble « lent » ou instable
  • ping 8.8.8.8 fonctionne mais ping google.com échoue
  • certaines applications n’arrivent plus à se connecter

Pour corriger cela :

  • repassez les DNS en automatique,
    ou
  • utilisez des DNS fiables :
    • Cloudflare : 1.1.1.1
    • Google : 8.8.8.8

👉Le tutoriel : Comment changer les DNS de Windows 11

Adresse IP hors plage du réseau

Une IP fixe doit être compatible avec la plage de votre réseau.
Exemple :

  • Votre box est en 192.168.1.1
  • Votre IP doit commencer par 192.168.1.x

Si vous mettez une adresse d’un autre sous-réseau, comme 192.168.0.50 ou 10.0.0.20 :

  • le PC n’aura plus aucune communication réseau
  • ni avec Internet, ni avec les autres machines
  • ping échoue systématiquement

Vérifiez la plage IP de votre routeur avant de définir une IP fixe.

Masque de sous-réseau incohérent

Le masque de sous-réseau doit généralement être :

  • 255.255.255.0

Si vous entrez un masque incorrect (par exemple 255.255.0.0 ou 255.0.0.0), Windows :

  • ne reconnaît plus les appareils du même réseau
  • classe les IP comme appartenant à d’autres sous-réseaux
  • bloque la communication locale

Ce problème est fréquent après une mauvaise manipulation dans ncpa.cpl.

👉À lire pour mieux comprendre : Le masque de sous-réseau ou netmask dans l’adressage TCP/IP

Ancienne IP fixe encore active

Même après avoir basculé en DHCP, Windows peut conserver :

  • des DNS manuels
  • une ancienne passerelle
  • une IP fixe dans certains cas d’IPv6

Résultat :

  • adresse attribuée incorrecte
  • pas d’accès Internet
  • conflits avec les réglages DHCP

Pour corriger cela :

Windows 11 :

  • Paramètres → Réseau et Internet → Propriétés de la connexion
  • Vérifiez que l’affectation IP ET les DNS sont en mode Automatique

Windows 10 :

  • IPv4 → cochez Obtenir une adresse IP automatiquement
  • IPv4 → cochez Obtenir l’adresse des serveurs DNS automatiquement

Lorsque l’adresse IP fixe coupe Internet uniquement sur certains services

Il arrive qu’Internet fonctionne partiellement :

  • ping OK
  • navigation impossible
  • services Microsoft (Store, OneDrive…) KO

Cela indique dans 90 % des cas :

  • DNS mal configurés,
    ou
  • conflit de routes causé par un VPN installé.

Essayez :

  • de repasser les DNS en automatique
  • de désactiver tout VPN
  • de vérifier les routes avec : route print

Conflits d’adresses IP

Un conflit d’adresse IP se produit lorsque deux appareils du réseau utilisent la même adresse IP. Dans ce cas, Windows 11/10 signale une erreur, la connexion devient instable, ou l’accès à Internet et aux autres appareils cesse totalement de fonctionner. C’est un problème courant lorsque des IP fixes sont configurées manuellement ou lorsqu’un routeur attribue une adresse déjà utilisée via DHCP.

Symptômes d’un conflit IP

Vous pouvez rencontrer l’un des comportements suivants :

  • message Windows indiquant un conflit d’adresse IP
  • perte d’accès à Internet ou au réseau local
  • déconnexions régulières
  • impossibilité d’atteindre certains appareils (NAS, box, PC du réseau)
  • latence importante et navigation instable
  • ping d’une adresse IP qui répond alors que l’appareil censé l’utiliser est éteint

Un conflit IP perturbe l’ensemble du réseau local.

Vérifier si une adresse IP est déjà utilisée

Si vous suspectez qu’une autre machine utilise la même adresse IP :

  • Ouvrez une Invite de commandes
  • Exécutez :
ping 192.168.x.x

Si vous obtenez une réponse alors que le PC censé posséder cette adresse est éteint, cela signifie qu’un autre appareil utilise cette IP.

Vous pouvez également vérifier les appareils connectés dans l’interface de votre box/routeur.

👉Pour aller plus loin : Comment faire un test de ping pour tester la connexion réseau ou mesurer la latence

Causes courantes des conflits d’IP

  • un appareil configuré en IP fixe qui utilise une adresse de la plage DHCP
  • plusieurs appareils configurés avec la même IP manuelle
  • un routeur ayant distribué une adresse IP déjà utilisée après un redémarrage
  • imprimantes réseau, caméras IP, Smart TV ou NAS configurés manuellement
  • appareils IoT peu visibles mais toujours actifs sur le réseau
  • changement de box/routeur avec une nouvelle plage DHCP incompatible

En environnement domestique, les imprimantes et caméras IP sont souvent responsables de conflits.

Comment résoudre un conflit d’adresse IP ?

  • Modifiez l’adresse IP fixe du PC incriminé
  • Choisissez une adresse hors plage DHCP pour vos IP statiques
  • Libérez l’adresse IP depuis votre box si elle propose cette option
  • Pour une IP automatique, exécutez :
ipconfig /release
ipconfig /renew
  • Si votre routeur utilise une plage DHCP trop petite, agrandissez-la
  • Déconnectez les appareils suspects un par un pour identifier celui qui provoque le conflit

Choisir une adresse IP libre et sécurisée

Voici les bonnes pratiques :

  • utilisez une adresse IP dans la même plage que votre réseau, par exemple 192.168.1.x
  • évitez les adresses proches de la passerelle (ex : 192.168.1.1 à 1.20)
  • évitez les adresses réservées par votre box pour son DHCP
  • notez les IP fixes attribuées pour éviter d’en réutiliser une

Exemple de configuration stable :

  • Box : 192.168.1.1
  • DHCP : 192.168.1.100 → 192.168.1.200
  • IP fixes recommandées : 192.168.1.10 → 192.168.1.90

Quand vérifier les conflits IP ?

  • après avoir configuré une IP fixe
  • après un changement de routeur ou une mise à jour de box
  • lorsque certaines machines répondent mais pas d’autres
  • lorsque les déconnexions réseau sont aléatoires
  • lorsque Windows affiche des erreurs réseau sans explication claire

Conflits IPv4 / IPv6

Windows 11/10 gère simultanément deux protocoles réseau : IPv4 (le plus utilisé) et IPv6 (de plus en plus répandu). Dans certaines configurations, un conflit entre les deux protocoles peut provoquer des problèmes d’accès Internet, des lenteurs, ou l’impossibilité de communiquer correctement avec la box ou le réseau local.

Ces conflits surviennent lorsque Windows privilégie IPv6 alors que le réseau ou le fournisseur d’accès n’est pas configuré pour le supporter pleinement, ou lorsque des paramètres manuels IPv6 subsistent après une configuration précédente.

Symptômes d’un conflit IPv4 / IPv6

Vous pouvez rencontrer l’un de ces comportements :

  • Accès Internet instable ou lent
  • Impossibilité d’accéder à certains sites ou services (Microsoft Store, jeux, VPN…)
  • IPv6 active, mais la box/routeur ne le supporte pas correctement
  • Résolution de noms incohérente (IPv6 en priorité, IPv4 ignorée)
  • Fonctionnement correct en Wi-Fi mais pas en Ethernet (ou inversement)
  • Le réseau local fonctionne, mais les sites Web ne répondent pas

Dans ces cas, IPv6 peut perturber la résolution de noms ou la communication avec la passerelle.

Vérifier l’état IPv4 / IPv6 dans Windows

Pour vérifier l’attribution des adresses :

ipconfig

Contrôlez :

  • si une adresse IPv6 commence par fe80: ou 2001:
  • si aucune IPv4 valable n’est attribuée (ex : 169.254.x.x)
  • si l’interface reçoit les deux protocoles alors que le réseau ne supporte qu’un seul d’entre eux

Désactiver IPv6 pour tester

Si vous suspectez un conflit :

  • Ouvrez Paramètres → Réseau et Internet → Paramètres réseau avancés
  • Cliquez sur Plus d’options d’adaptateur
  • Faites un clic droit sur votre carte réseau → Propriétés
  • Décochez Protocole Internet version 6 (TCP/IPv6)
  • Validez avec OK

Redémarrez ensuite la connexion.

👉Le tutoriel : Comment désactiver IPV6 sur Windows

Si Internet fonctionne immédiatement après cette manipulation, cela confirme un conflit IPv4 / IPv6.

Désactiver l'IPV6 sur Windows

Quand garder IPv6 activé ?

Vous pouvez conserver IPv6 activé lorsque :

  • votre fournisseur d’accès le supporte correctement
  • votre box/routeur distribue une adresse IPv6 valide
  • vous utilisez des services ou VPN compatibles IPv6
  • vous êtes en environnement moderne (FTTH, routeur récent, réseau professionnel)

Dans ce cas, IPv6 n’est pas un problème mais un avantage : il peut améliorer la connectivité vers certains services.

Quand désactiver IPv6 ?

Désactivez IPv6 si :

  • le réseau utilise exclusivement IPv4 (cas des box anciennes)
  • votre FAI ne supporte pas IPv6
  • vous constatez une perte de connexion lors de l’ouverture de certains sites
  • un VPN force des routes IPv6 incorrectes
  • vous rencontrez des conflits réguliers dans la résolution DNS

Dans un réseau domestique classique, IPv4 reste le protocole le plus fiable.

Réinitialiser IPv4 et IPv6 en cas de doute

Pour corriger une configuration incohérente, exécutez :

netsh int ip reset

Puis redémarrez votre PC.

Cette commande réinitialise entièrement la pile réseau, en supprimant les paramètres manuels éventuels.

Vérifier la box / routeur

De nombreux problèmes d’adresse IP sous Windows 11/10 ne proviennent pas du PC, mais de la box Internet ou du routeur. Un DHCP désactivé, une plage d’adresses saturée, une option de sécurité active ou une simple défaillance temporaire peuvent empêcher Windows d’obtenir une adresse IP correcte ou perturber l’accès Internet.

Avant d’effectuer des manipulations avancées, il est important de vérifier que votre routeur fonctionne normalement et qu’il distribue correctement les adresses.

Redémarrer la box ou le routeur

C’est la première étape à effectuer :

  • redémarrez la box
  • attendez 1 à 2 minutes le temps que les services réseau reviennent
  • reconnectez votre PC

Un redémarrage permet de :

  • régénérer les baux DHCP
  • libérer les adresses IP bloquées
  • corriger une saturation momentanée
  • réinitialiser les services internes (DNS local, NAT, routage)

Ce simple geste résout un grand nombre de pannes réseau.

Vérifier si le DHCP est activé sur la box

Chaque box Internet dispose d’un serveur DHCP intégré.
S’il est désactivé, aucun appareil ne pourra obtenir d’adresse automatiquement.

Points à vérifier :

  • DHCP activé
  • plage d’adresses cohérente (ex. 192.168.1.100 → 192.168.1.200)
  • nombre d’adresses disponibles suffisant
  • pas de filtrage MAC empêchant certains appareils de se connecter

Si la plage DHCP est trop petite, de nouveaux appareils recevront des 169.254.x.x.

Vérifier le filtrage MAC ou les restrictions d’accès

Certaines box proposent :

  • un contrôle d’accès par adresse MAC
  • un mode “liste blanche”
  • une option “refuser les nouveaux appareils”

Dans ces cas :

  • la connexion Wi-Fi peut fonctionner
  • mais l’IP ne sera jamais attribuée

Assurez-vous que votre PC n’est pas bloqué par ces règles.

👉Consultez ce tutoriel : Comment trouver l’adresse MAC et qu’est-ce que c’est

Vérifier que vous êtes sur le réseau principal (éviter le Wi-Fi invité)

Les réseaux invités isolent les appareils entre eux.

Conséquences :

  • impossibilité d’obtenir une IP correcte dans certains cas
  • impossibilité de communiquer avec les autres appareils du réseau
  • pas d’accès aux partages réseau ou au routeur

Assurez-vous d’être connecté au réseau principal, pas au réseau invité.

Vérifier la compatibilité IPv6 du routeur

Certaines box activent IPv6 par défaut, mais le réseau du FAI ne le supporte pas totalement.

Symptômes :

  • navigation impossible
  • DNS incohérents
  • perte de connexion intermittente

Solutions :

  • désactiver temporairement IPv6 dans la box
  • ou le désactiver dans Windows pour test

Vérifier le mode routeur / bridge

Si votre box est en mode bridge :

  • elle ne distribue plus d’adresses IP
  • seul le routeur derrière la box fournit le DHCP

Assurez-vous que :

  • soit la box gère le DHCP,
  • soit le routeur le fait,
    mais pas les deux en même temps, et surtout pas aucun.

Un double-NAT ou une double attribution DHCP peut aussi provoquer des conflits.

Vérifier l’adresse de la gateway

Votre gateway doit être celle de la box :

  • 192.168.1.1
  • 192.168.0.1
  • 192.168.10.1

Si vous utilisez une autre adresse en passerelle, vous ne pourrez pas sortir sur Internet.

Réinitialiser la pile réseau en dernier recours

Si rien ne fonctionne, vous pouvez réinitialiser la couche réseau de Windows.
Pour cela :

netsh int ip reset
netsh advfirewall reset
ipconfig /flushdns
  • Puis redémarrez votre PC.

Cela restaure les paramètres réseau par défaut.

👉Plus de méthodes dans ce guide complet : comment réinitialiser le réseau de Windows 11

L’article Windows 11/10 : résoudre les problèmes d’adresse IP (DHCP, IP fixe, conflits, 169.254.x.x) est apparu en premier sur malekal.com.

Configurer une adresse IP sous Windows 11/10 (DHCP ou IP fixe)

Par : malekalmorte
11 décembre 2025 à 09:07

Sous Windows 11/10, votre ordinateur peut obtenir son adresse IP automatiquement via le DHCP, ou utiliser une adresse IP fixe (statique) définie manuellement. Le choix entre ces deux modes influence directement la stabilité du réseau, l’accès aux partages, le fonctionnement d’un NAS, d’une imprimante réseau ou d’un service local. L’IP automatique est idéale pour un usage quotidien, tandis qu’une IP fixe est nécessaire lorsque vous devez accéder à un appareil ou à un PC toujours via la même adresse.

Avec le mode DHCP, votre box ou routeur attribue automatiquement l’adresse IP, la passerelle et les DNS, ce qui simplifie la connexion et évite les conflits d’adresses. À l’inverse, une IP fixe garantit une adresse stable et prévisible, utile pour la configuration de serveurs, les redirections de ports ou les partages réseau avancés.

Dans ce guide, vous apprendrez à configurer une adresse IP automatique ou fixe sous Windows 11/10, à choisir correctement les valeurs de votre réseau, à éviter les conflits d’adresses, et à résoudre les problèmes courants liés à la configuration IP.

IP automatique (DHCP) ou IP fixe : différences et quand les utiliser ?

Une adresse IP peut être attribuée de deux manières : automatiquement via DHCP, ou manuellement en configurant une IP fixe. Les deux méthodes ont des usages différents et peuvent avoir un impact direct sur la stabilité du réseau et l’accès aux appareils Windows 11/10.

Avec l’IP automatique, votre box ou votre routeur attribue une adresse IP libre à votre PC. C’est le mode recommandé dans la plupart des situations, car Windows reçoit automatiquement la passerelle, le masque réseau et les DNS. La connexion fonctionne immédiatement, sans configuration particulière.
👉Pour comprendre le fonctionnement du DHCP en détail, vous pouvez consulter : DHCP — fonctionnement et utilité

À l’inverse, une adresse IP fixe garantit que votre PC utilise toujours la même adresse sur le réseau local. C’est indispensable lorsque vous devez accéder toujours au même appareil (NAS, imprimante réseau, serveur local), réaliser des redirections de ports, éviter les conflits d’adresses ou stabiliser un partage réseau.
👉Pour mieux comprendre les notions d’adresses IP, public/privé et sous-réseau, vous pouvez consulter : Adresse IP : fonctionnement, définition et explications

Dans ce guide, vous allez apprendre à :

  • activer ou désactiver l’IP automatique (DHCP)
  • configurer une adresse IP fixe sous Windows 11/10
  • choisir une adresse IP compatible avec votre réseau
  • éviter les problèmes courants (conflits IP, DNS incorrect, passerelle mal configurée)
  • basculer facilement entre IP automatique et IP statique

Ce tutoriel vous permettra de configurer correctement l’adresse IP de votre ordinateur, que ce soit pour un usage domestique, un partage de fichiers, un appareil réseau ou une configuration avancée.

Configurer une adresse IP automatique (DHCP) sous Windows 11/10

L’attribution automatique d’adresses IP via DHCP est le mode de configuration le plus courant sur Windows 11/10. Votre box ou routeur attribue automatiquement :

Lorsque DHCP est actif, aucun réglage manuel n’est requis et les changements de réseau fonctionnent immédiatement. Si vous rencontrez des problèmes de connexion ou si vous aviez précédemment une IP fixe, revenir en mode automatique peut restaurer un fonctionnement normal.

Quand utiliser le DHCP ?

Le mode DHCP est recommandé dans la majorité des situations :

  • utilisation quotidienne d’un PC à la maison
  • connexion à différents réseaux (Wi-Fi, Ethernet, partage de connexion)
  • éviter les conflits IP sur le réseau
  • configuration rapide sans intervention manuelle
  • PC portable ou multimédia relié à la box
  • lorsque Windows indique un conflit d’adresse ou un problème réseau

Le DHCP est également indispensable pour certains scénarios, par exemple lorsque des appareils changent régulièrement d’adresse ou que le réseau est géré automatiquement par la box/routeur.

👉A lire : Le protocole DHCP : fonctionnement et utilité

Activer le DHCP dans Windows 11/10

  • Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
  • Ouvrez Réseau et Internet
  • En haut, cliquez sur Propriétés
Ouvrir les propriétés du réseau Wi-Fi ou Ethernet sous Windows 11
  • Dans la zone Attribution de l’adresse IP, cliquez sur Modifier
  • Choisissez Automatique (DHCP)
  • Validez sur Enregistrer

Faites la même manipulation pour DNS, en sélectionnant également Automatique.

Modifier les paramètres IP en Automatique (DHCP) sous Windows 11

Vérifier que le DHCP fonctionne

Une fois activé, vérifiez que Windows reçoit bien une adresse automatique :

  • Sur votre clavier, appuyez sur les touches + R
  • Puis dans le champ exécuter, saisissez cmd et OK
  • Saisissez :
ipconfig /all

Vérifiez que :

  • la ligne DHCP activé est sur Oui
  • votre IP appartient au même réseau local que votre box (ex. 192.168.1.x)
  • la passerelle est correcte
  • les DNS sont attribués automatiquement

👉Pour aller plus loin : Comment utiliser ipconfig sur Windows avec des exemples

Vérifier si DHCP est actif sur Windows

Par contre, si vous voyez une adresse commençant par 169.254.x.x, cela signifie que Windows n’a pas obtenu de bail DHCP. Dans ce cas, vérifiez :

  • le câble réseau
  • le Wi-Fi
  • la box / routeur
  • une éventuelle IP fixe encore active
  • un pare-feu ou VPN perturbant la connexion

Revenir en DHCP après avoir utilisé une IP fixe

Si vous aviez configuré une adresse IP manuelle :

  • Rouvrez les paramètres IPv4
  • Cochez Obtenir une adresse IP automatiquement
  • Supprimez les DNS manuels
  • Validez puis redémarrez l’adaptateur réseau

Cela permet de corriger des problèmes courants après la suppression d’un réseau, une restauration système ou un changement de configuration.

Configurer une adresse IP manuelle (IP fixe) dans Windows 11/10

L’assignation d’une adresse IP fixe permet de garantir que votre PC utilise toujours la même adresse sur le réseau local. Cela est particulièrement utile pour :

  • accéder à un PC à distance sur un partage réseau
  • configurer un NAS, une imprimante réseau ou un serveur local
  • créer des redirections de ports
  • stabiliser les connexions entre plusieurs appareils Windows
  • résoudre des conflits d’adressage DHCP

Contrairement au mode DHCP, vous définissez vous-même l’IP, le masque, la passerelle et les DNS.

Quand utiliser une IP fixe ?

Une IP fixe est recommandée lorsque :

  • un appareil doit être accessible en permanence via la même adresse
  • une application réseau nécessite une IP stable
  • vous configurez un serveur local (FTP, HTTP, jeu, domotique…)
  • vous rencontrez des conflits d’IP ou des changements d’adresse intempestifs
  • le réseau inclut des équipements demandant une IP statique (NAS, caméra IP…)

Une IP fixe ne doit pas être choisie au hasard : elle doit appartenir au même sous-réseau que votre box/routeur et ne pas entrer en conflit avec une autre adresse utilisée dans votre réseau.

Une IP fixe mal configurée peut provoquer l’absence totale d’accès Internet. Vérifiez toujours la passerelle et les DNS avant de valider.

Configurer une IP fixe dans Windows 11/10

  • Ouvrez le Menu Démarrer -> Paramètres
  • Accédez à Réseau et Internet
  • Cliquez sur Propriétés en haut dans les informations de connexion réseau
  • Dans Affectation de l’adresse IP, cliquez sur Modifier
  • Passez sur Manuel
  • Activez IPv4
Comment configurer une adresse IP fixe sur Windows 11/10
Comment configurer une adresse IP sur Windows 10

Renseignez ensuite :

  • Adresse IP : une adresse compatible avec votre réseau (par ex. 192.168.1.50)
  • Masque de sous-réseau : généralement 255.255.255.0
  • Passerelle : l’adresse de votre box (souvent 192.168.1.1)
  • DNS : vous pouvez utiliser ceux de votre box ou des DNS publics (Cloudflare 1.1.1.1, Google 8.8.8.8)

Validez avec Enregistrer.

Comment configurer une adresse IP fixe sur Windows 11/10

Exemple d’adresse IP statique correcte

Pour une box configurée en 192.168.1.1 :

  • Adresse IP : 192.168.1.50
  • Masque : 255.255.255.0
  • Passerelle : 192.168.1.1
  • DNS : 192.168.1.1 ou 1.1.1.1 / 8.8.8.8

Critères importants :

  • ne choisissez pas une IP déjà utilisée par un autre appareil
  • restez dans la plage de votre réseau
  • évitez les adresses réservées par le DHCP de la box (souvent 192.168.1.100 → 192.168.1.150)

Vérifier la configuration IP

Pour confirmer la bonne prise en compte de l’adresse, utilisez cette commande depuis une invite de commandes :

ipconfig

Vérifiez :

  • l’adresse IP affichée
  • la passerelle du réseau
  • les DNS configurés

Si Internet ne fonctionne plus après avoir mis une IP fixe :

  • vérifiez que la passerelle est correcte
  • vérifiez les DNS
  • essayez de revenir temporairement en DHCP pour tester

Configurer l’IP via les connexions réseau (ncpa.cpl)

Windows 11/10 propose également une méthode plus classique pour configurer une adresse IP fixe ou automatique : passer par les connexions réseau via ncpa.cpl. Cette interface existe depuis les anciennes versions de Windows et reste très utilisée, notamment pour les manipulations rapides, les environnements professionnels ou lorsque l’interface moderne des Paramètres ne fonctionne pas correctement.

Cette méthode permet de modifier directement les paramètres IPv4, d’entrer une adresse IP fixe, un masque de sous-réseau, une passerelle, mais aussi des DNS personnalisés. Vous pouvez également revenir en mode DHCP en quelques clics. Elle fonctionne aussi bien pour les connexions Ethernet que Wi-Fi.

Voici comment faire :

Ouvrir les connexions réseaux sur Windows
  • Faites un clic droit sur votre interface réseau Ethernet ou Wi-Fi puis Propriétés
  • Double-cliquez sur TCP/IP v4
Configurer le protocole internet TCP/IPv4 dans Windows 11/10
  • Pour configurer adresse IP fixe :
    • Cochez Utiliser l’adresse IP suivant et configurer l’adresse IP, masque de sous-réseau et Passerelle par défaut
    • Cochez Utiliser l’adresse de serveur DNS suivante et configurer l’adresse IP des serveurs DNS
  • Pour configurer en DHCP, cochez :
    • Obtenir une adresse IP automatiquement
    • Obtenir les adresses des serveurs DNS automatiquement
  • Cliquez sur OK
Configurer une adresse IP fixe ou automatique via les connexions réseau
  • Répétez l’opération pour TCP/IP IPv6, si besoin

Quand cela est fait, vérifiez la configuration IP à l’aide de l’utilitaire ipconfig.

Conseils pour choisir une IP fixe (plage, conflit, DNS)

Avant d’attribuer une adresse IP fixe à votre PC, il est important de choisir une adresse compatible avec votre réseau local pour éviter les erreurs de connexion, les conflits IP et les pannes réseau.

Choisir une IP dans la bonne plage d’adresses

Chaque box ou routeur utilise une plage d’adresses interne, par exemple :

  • 192.168.1.x
  • 192.168.0.x
  • 192.168.10.x

Votre IP fixe doit respecter cette plage :

Exemple : si la box utilise 192.168.1.1, vous pouvez choisir :

  • 192.168.1.20
  • 192.168.1.50
  • 192.168.1.200

L’essentiel est que votre PC reste dans le même sous-réseau.

Éviter les adresses déjà attribuées par le DHCP

La box attribue automatiquement des adresses via DHCP, typiquement dans une plage comme :

  • 192.168.1.100 → 192.168.1.150

Pour éviter un conflit IP, choisissez une adresse en dehors de cette plage, par exemple :

  • 192.168.1.10
  • 192.168.1.50
  • 192.168.1.200

Si deux appareils reçoivent la même adresse, Windows affichera des erreurs de réseau.

Vérifier que l’adresse n’est pas déjà utilisée

Vous pouvez tester rapidement :

ping 192.168.1.50
  • Si la réponse revient : l’adresse est déjà utilisée
  • Si aucune réponse : vous pouvez l’utiliser

👉Pour aller plus loin : Comment faire un test de ping pour tester la connexion réseau ou mesurer la latence

Choisir les bons DNS

Pour une configuration stable :

  • utilisez les DNS de votre box (souvent 192.168.1.1),
    ou
  • utilisez des DNS publics fiables :
    • Cloudflare → 1.1.1.1 / 1.0.0.1
    • Google DNS → 8.8.8.8 / 8.8.4.4

Une mauvaise configuration DNS peut provoquer :

  • impossibilité d’accéder à Internet
  • lenteurs
  • échecs de résolution de noms

Ne pas oublier la passerelle

La passerelle est généralement l’adresse de votre box :

  • 192.168.1.1
  • 192.168.0.1

Si elle est incorrecte, vous perdrez l’accès Internet même si votre réseau local fonctionne.

Utiliser une IP fixe lorsque c’est nécessaire

Une IP fixe est utile dans les situations suivantes :

  • Serveur local (NAS, PC serveur, FTP, HTTP)
  • Partage de fichiers stable
  • Imprimante réseau
  • Jeux en réseau / redirections de ports
  • Applications domotiques (caméras IP, ponts domotiques…)

Pour les usages quotidiens d’un PC portable ou familial, DHCP suffit largement.

Passer de DHCP à IP fixe et inversement ?

Il est fréquent d’avoir besoin de basculer entre une configuration IP automatique (DHCP) et une IP fixe (statique) selon la situation. Windows 11/10 permet de modifier facilement ce paramètre pour adapter votre PC au réseau utilisé.

Passer de DHCP à une IP fixe

Si vous souhaitez attribuer une IP manuelle à votre PC :

  • Déterminez une adresse IP libre et compatible avec votre réseau
  • Notez :
    • Adresse IP (ex : 192.168.1.50)
    • Masque de sous-réseau (255.255.255.0)
    • Passerelle (ex : 192.168.1.1)
    • DNS (box ou DNS publics : 1.1.1.1 / 8.8.8.8)
  • Configurez ensuite l’adresse IP manuelle :

Windows 11 :

  • Paramètres
  • Réseau et Internet
  • Wi-Fi / Ethernet → Propriétés
  • Modifier à côté de Affectation IP
  • Passez en Manuel → activez IPv4 → entrez les valeurs

Windows 10 :

  • Paramètres → Réseau & Internet
  • Modifier les options d’adaptateur
  • Clic droit sur la carte réseau → Propriétés
  • IPv4 → Utiliser l’adresse IP suivante → renseignez toutes les valeurs

Une IP fixe sera appliquée immédiatement après la validation.

Passer d’une IP fixe à DHCP

Revenir en configuration automatique est utile si :

  • vous changez souvent de réseau
  • Internet ou le partage réseau ne fonctionne plus
  • une configuration manuelle incorrecte empêche la connexion
  • vous rencontrez un conflit IP

Pour repasser en mode automatique :

Windows 11 :

  • Paramètres → Réseau et Internet
  • Propriétés (Wi-Fi / Ethernet)
  • Modifier
  • Sélectionnez Automatique (DHCP)

Windows 10 :

  • Propriétés de la carte réseau
  • IPv4
  • Cochez :
    • Obtenir une adresse IP automatiquement
    • Obtenir les adresses des serveurs DNS automatiquement

Validez puis désactivez / réactivez la carte réseau si nécessaire.

Quand changer entre IP fixe et DHCP ?

Utilisez une IP fixe si :

  • vous configurez un serveur local
  • vous accédez souvent à votre PC via une IP (NAS, partage réseau, imprimante…)
  • vous devez faire une redirection de ports
  • vous souhaitez éviter les changements d’adresse IP

Utilisez DHCP si :

  • vous vous connectez à des réseaux publics ou variés
  • votre routeur gère automatiquement les adresses IP
  • vous avez rencontré un conflit ou un blocage réseau
  • vous n’avez pas besoin d’une IP stable

Redémarrer la carte réseau après changement

Après un changement d’adresse IP :

  • désactivez / réactivez la carte réseau
    ou
  • exécutez la commande ci-dessous :
ipconfig /release
ipconfig /renew

Cela permet d’appliquer immédiatement la nouvelle configuration.

Libérer une adresse IP du DHCP avec ipconfig sur Windows

Dépannage IP fixe / DHCP (conflits, routeur, pas d’Internet)

Après avoir configuré votre adresse IP, il peut arriver que la connexion Internet ou le réseau local ne fonctionne pas correctement. Les problèmes les plus courants sont liés à des conflits d’adresse IP, à une passerelle incorrecte, à un DNS mal configuré, ou à un DHCP défaillant. Voici les vérifications essentielles.

👉 Plus d’aide dans ce guide complet : Windows 11/10 : résoudre les problèmes d’adresse IP (DHCP, IP fixe, conflits, 169.254.x.x)

L’article Configurer une adresse IP sous Windows 11/10 (DHCP ou IP fixe) est apparu en premier sur malekal.com.

Windows 10 : la mise à jour de décembre 2025 (KB5071546) est disponible, quoi de neuf ?

Par : Pierre Caer
10 décembre 2025 à 10:30
Ce 9 décembre 2025, Microsoft a publié la mise à jour KB5071546, exclusivement à destination des ordinateurs sous Windows 10 qui sont inscrits au programme Extended Security Updates (ESU). Pour rappel, depuis la fin du support officiel de Windows 10, seules les machines inscrites à ce programme reçoivent encore les mises à jour de sécurité … Lire la suite

Source

Windows 10 KB5071546 : la mise à jour ESU de décembre 2025 est disponible !

10 décembre 2025 à 07:51

La KB5071546 est en cours de déploiement auprès des machines Windows 10, car il s'agit de la mise à jour de sécurité (ESU) de décembre 2025.

Le post Windows 10 KB5071546 : la mise à jour ESU de décembre 2025 est disponible ! a été publié sur IT-Connect.

Résoudre les problèmes de TPM (TPM 2.0, Intel PTT, AMD fTPM) sur Windows 11/10

Par : malekalmorte
4 décembre 2025 à 08:06

TPM non détecté, TPM inactif ou TPM en erreur ? Voici comment réparer sous Windows 11/10.

Le TPM (Trusted Platform Module) est indispensable au fonctionnement de nombreuses fonctions de sécurité de Windows 11/10 : démarrage sécurisé, chiffrement BitLocker, Windows Hello, protection des clés, conformité matérielle, etc. Pourtant, il arrive souvent que le TPM cesse de fonctionner correctement après une mise à jour, un changement matériel, une réinitialisation du BIOS ou même sans raison apparente.

TPM non détecté dans Windows, messages « Processeur de sécurité non prêt », incompatibilité Windows 11, erreurs BitLocker, fTPM qui provoque des micro-lags, TPM désactivé dans l’UEFI… les problèmes sont variés mais la plupart se résolvent facilement.

Dans ce guide complet, vous trouverez toutes les causes possibles et les solutions pratiques pour remettre le TPM en état de marche, que vous soyez sous Windows 11/10 ou en train d’intervenir dans le BIOS/UEFI de votre PC.

Pourquoi le TPM pose-t-il problème ?

Le TPM peut cesser de fonctionner correctement pour plusieurs raisons. Le module dépend à la fois du BIOS/UEFI, du processeur, du système Windows, mais aussi des clés de sécurité qu’il stocke. La moindre modification dans cette chaîne peut entraîner des erreurs.

Les causes les plus fréquentes sont :

  • Réinitialisation du BIOS/UEFI
    Une mise à jour du firmware désactive parfois Intel PTT / AMD fTPM ou réinitialise les options de sécurité.
  • Changement matériel (CPU, carte mère)
    Le TPM stocke des clés liées au matériel. Un changement provoque souvent une incompatibilité ou un état « non utilisable ».
  • Mises à jour Windows
    Certaines mises à jour majeures peuvent désinitialiser le TPM ou modifier son état dans Windows Security.
  • TPM corrompu ou non initialisé
    Des clés invalides, un crash système ou un Clear TPM incomplet peuvent provoquer des erreurs de démarrage ou de sécurité.
  • Incompatibilité ou version incorrecte
    Windows 11 exige impérativement TPM 2.0. Un module 1.2, désactivé ou non reconnu entraîne des blocages.
  • Problèmes propres aux plateformes AMD (fTPM)
    Avant 2023, certains BIOS provoquaient des micro-lags (fTPM stutter). Le problème est corrigé, mais persiste sur quelques anciens firmwares.
  • Bug BitLocker / chiffrement
    Si BitLocker a enregistré des clés dans le TPM et que celui-ci change ou se réinitialise, Windows peut refuser l’accès et demander la clé de récupération.
  • Stratégies de sécurité mal configurées
    Dans certaines configurations professionnelles, des stratégies de groupe peuvent désactiver le TPM ou bloquer son accès.

Ces problèmes sont impressionnants pour les utilisateurs, mais la majorité se résolvent facilement grâce aux solutions abordées dans les sections suivantes.

Symptômes fréquents d’un TPM défaillant

Lorsque le TPM ne fonctionne plus correctement, Windows affiche généralement des messages explicites — mais parfois les signes sont plus subtils. Voici les symptômes les plus courants :

  • Le TPM n’apparaît plus dans Sécurité Windows
    Dans Processeur de sécurité, Windows indique « Aucun processeur de sécurité compatible trouvé ».
  • Message “Le processeur de sécurité n’est pas prêt”
    Le TPM existe mais n’est pas initialisé par Windows.
  • Erreur dans tpm.msc
    • « Le TPM est prêt mais… »
    • « Le TPM n’est pas utilisable »
    • « Le TPM est introuvable »
    • Codes d’erreur 0x800900xx
  • Impossible d’activer BitLocker ou demande récurrente de clé de récupération
    Le TPM refuse les clés stockées ou signale un changement matériel.
  • Windows Hello (empreinte/visage/PIN) ne fonctionne plus
    Les données biométriques sont liées aux clés du TPM.
  • Installation de Windows 11 impossible (TPM non détecté)
    L’outil d’installation signale que le TPM 2.0 est absent ou inactif.
  • Présence d’erreurs dans le journal des événements
    Catégories « Sécurité du matériel » ou « TPM-WMI ».
  • Micro-lags ou freezes sur PC AMD (fTPM)
    Problème connu avec certains firmwares avant 2023.
  • Le BIOS indique “TPM State = Disabled” ou “Security Device Not Found”
    Le module est désactivé ou réinitialisé.

Ces signaux mettent en évidence un TPM mal configuré, désactivé dans l’UEFI, corrompu ou incompatible. La suite du guide explique comment résoudre chaque situation.

Le module de plateforme sécurisée est prêt avec une fonctionnalité réduite

TPM non détecté dans Windows 11/10

Lorsque Windows n’arrive pas à reconnaître le TPM, la page Sécurité Windows → Processeur de sécurité affiche le message :

« Aucun processeur de sécurité compatible trouvé »

ou dans tpm.msc :

« Le TPM est introuvable »
« Aucune information n’est disponible sur ce TPM »

Ce problème est l’un des plus fréquents. Il apparaît généralement après une mise à jour, une réinitialisation BIOS ou un changement matériel.

Causes possibles :

  • le TPM est désactivé dans le BIOS/UEFI (Intel PTT ou AMD fTPM non activé)
  • le BIOS s’est réinitialisé après une mise à jour
  • Windows n’arrive plus à initialiser le Processeur de sécurité
  • la version du TPM est trop ancienne (TPM 1.2)
  • problème matériel sur une carte mère très ancienne

Solutions recommandées

Si malgré tout le TPM reste introuvable, il est probable que le PC soit trop ancien ou que le module matériel soit défaillant.

TPM n’apparaît pas dans le BIOS/UEFI

Lorsque le TPM n’est même pas visible dans le BIOS/UEFI, cela signifie que le firmware ne détecte aucun module actif. Dans ce cas, Windows ne pourra pas l’utiliser et affichera systématiquement « TPM introuvable ».

Ce problème peut avoir plusieurs causes :

  • Intel PTT ou AMD fTPM désactivé par défaut
    De nombreuses cartes mères livrées avant Windows 11 avaient le TPM désactivé pour éviter des problèmes de compatibilité.
  • Réinitialisation du BIOS après mise à jour
    Certaines mises à jour UEFI remettent les options de sécurité à « Disabled ».
  • Carte mère trop ancienne
    Certaines ne disposent ni de TPM 2.0 intégré, ni d’option PTT/fTPM.
  • Module TPM physique non branché (si carte mère ancienne)
    Les cartes mères pré-2015 nécessitent parfois un module additionnel.
  • UEFI en mode Legacy/CSM
    Le TPM peut être caché ou désactivé si le mode de compatibilité CSM est activé.

Solutions à appliquer

  • Vérifier les menus de sécurité de l’UEFI
    Cherchez les options suivantes :
    • Intel PTT (Platform Trust Technology)
    • AMD fTPM
    • Security Device Support
    • Trusted Computing
  • Passer en mode UEFI natif (désactiver CSM)
    Le TPM peut être masqué en mode Legacy.
  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    Certains fabricants ont ajouté le support TPM 2.0 via une mise à jour.
  • Réinitialiser les paramètres de l’UEFI (Load Optimized Defaults)
    Puis réactiver manuellement PTT/fTPM.
  • Vérifier la présence d’un connecteur TPM (anciens modèles)
    Si oui, il faut un module TPM 2.0 compatible avec la carte mère.
  • Changer de processeur (rare)
    Certains CPU très anciens ne supportent pas fTPM/PTT, même si la carte mère l’annonce.

Quand le TPM n’existe vraiment pas

Si après toutes ces vérifications aucune option ne s’affiche, le PC utilise un matériel trop ancien pour supporter Windows 11 sans contournement.

Le processeur de sécurité n’est pas prêt

Ce message apparaît dans Sécurité Windows → Processeur de sécurité lorsque Windows détecte le TPM, mais qu’il n’est pas encore initialisé. Le module existe, il est activé, mais Windows ne peut pas l’utiliser immédiatement.

Message affiché : « Le processeur de sécurité n’est pas prêt »

Ce problème survient souvent :

  • après l’activation du TPM dans l’UEFI
  • après une mise à jour BIOS/UEFI
  • lors d’un premier démarrage avec une nouvelle carte mère ou un nouveau CPU
  • après un crash système ou une coupure lors d’un Clear TPM
  • lorsque Windows n’a pas encore créé ou restauré ses clés de sécurité

Solutions simples (à essayer en premier)

  • Redémarrer le PC une à deux fois
    Dans la majorité des cas, le TPM s’initialise automatiquement après 1 ou 2 redémarrages.
  • Attendre quelques minutes
    L’initialisation peut être retardée par certaines tâches Windows (Defender, services de sécurité).
  • Vérifier que le TPM est bien activé dans le BIOS/UEFI
    • Intel : PTT
    • AMD : fTPM
    • Activer : Security Device Support

Si le message persiste

  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    Certains firmwares corrigent des problèmes d’initialisation avec TPM 2.0.
  • Effacer / réinitialiser le TPM (Clear TPM)
    Utile si les clés précédentes sont corrompues.
    (Attention à BitLocker → clé de récupération indispensable.)
  • Vérifier les erreurs dans tpm.msc
    Les codes d’état (0x800900xx) donnent une indication précise du blocage.
  • Désactiver puis réactiver le TPM dans l’UEFI
    Parfois l’option doit être réinitialisée manuellement.
  • Vérifier les stratégies de groupe
    Certains environnements professionnels bloquent l’accès au TPM.

Dans la grande majorité des cas, ce message disparaît rapidement une fois Windows et le BIOS correctement synchronisés.

TPM actif mais « non utilisable » dans Windows

Il arrive que le TPM soit activé dans le BIOS/UEFI, visible dans tpm.msc ou dans Sécurité Windows, mais qu’il soit indiqué comme :

  • « Le TPM est prêt mais… »
  • « Le TPM n’est pas utilisable »
  • « Le module de plateforme sécurisée fonctionne en mode réduit »
  • État non valide dans tpm.msc

Ce problème survient généralement lorsque les clés stockées dans le TPM ne correspondent plus au matériel ou au système actuel, ou lorsqu’une précédente initialisation a échoué.

Les causes les plus courantes sont :

  • changement de carte mère ou de processeur
  • mise à jour BIOS/UEFI qui a réinitialisé partiellement le TPM
  • corruption des clés suite à un crash système
  • BitLocker ou Windows Hello ayant des clés invalides
  • Clear TPM interrompu ou incomplet
  • version TPM incohérente ou migration de TPM 1.2 → 2.0

Solutions recommandées

  • Effacer / réinitialiser le TPM (Clear TPM)
    C’est la solution la plus efficace dans ce cas.
    Après le redémarrage, Windows recrée les clés nécessaires. ⚠ Nécessite la clé BitLocker si les disques sont chiffrés.
  • Désactiver puis réactiver le TPM dans le BIOS/UEFI
    Cela force le firmware à renvoyer un état propre à Windows.
  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    Plusieurs fabricants corrigent des problèmes d’état « partiellement initialisé ».
  • Supprimer les données biométriques Windows Hello
    • Paramètres
    • Comptes
    • Options de connexion
    • Gérer les paramètres Windows Hello → Supprimer
    Un profil Windows Hello corrompu bloque parfois l’initialisation du TPM.
  • Vérifier l’absence de stratégies de restriction (Group Policy)
    Sur les PC professionnels, certaines règles peuvent désactiver tout ou partie du TPM.
  • Vérifier l’erreur dans tpm.msc
    Les codes 0x800900xx ou 0x802840xx donnent des indications précises (clé invalide, signature incorrecte, TPM verrouillé temporairement).
  • Redémarrer plusieurs fois
    Certains TPM nécessitent deux ou trois redémarrages pour réinitialiser l’état interne.

Si, après toutes ces étapes, le TPM reste « non utilisable », il peut s’agir :

  • d’un module TPM 1.2 non compatible Windows 11
  • d’un TPM matériel défaillant (rare, mais possible)
  • d’un problème de firmware non corrigé (surtout sur cartes mères 2016–2018)

TPM 2.0 requis mais non reconnu pour Windows 11

Lors de l’installation ou de la mise à niveau vers Windows 11, il arrive que l’assistant affiche :

« Ce PC ne prend pas en charge TPM 2.0 »
ou
« TPM 2.0 est requis »

Même si le TPM est présent ou semble activé dans le BIOS.
C’est l’un des problèmes les plus courants depuis la sortie de Windows 11.

Les causes les plus fréquentes :

  • Le TPM 2.0 est désactivé dans le BIOS/UEFI
    → Intel PTT ou AMD fTPM laissé sur Disabled.
  • TPM 1.2 détecté au lieu de TPM 2.0
    Certaines cartes mères anciennes activent encore la version 1.2 par défaut.
  • Windows ou l’installeur n’arrive pas à initialiser le TPM
    → État TPM corrompu ou non prêt.
  • Mode Legacy/CSM actif
    Le TPM 2.0 est incompatible avec le mode BIOS hérité.
  • Secure Boot désactivé ou mauvaise configuration UEFI
    L’assistant Windows peut considérer la configuration comme non conforme.
  • Ancien firmware nécessitant une mise à jour
    Plusieurs cartes mères d’avant 2018 ont reçu un support TPM 2.0 via mise à jour UEFI.
Module de plateforme sécurisée compatible introuvable

Solutions recommandées

  • Activer la bonne option dans l’UEFI
    • Intel : PTT
    • AMD : fTPM
    • Activer : Security Device Support
    • Choisir : TPM 2.0 si un menu propose 1.2 / 2.0
  • Passer en mode UEFI natif
    • Désactiver CSM / Legacy
    • S’assurer que le disque système est en GPT
  • Activer le Secure Boot
    Même si Windows fonctionne sans, l’installeur de Windows 11 l’exige.
  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    Certaines cartes mères (notamment 2016–2018) passent automatiquement en TPM 2.0 après mise à jour.
  • Vérifier l’état du TPM dans Windows
    → Guide interne :
    Vérifier si TPM 2.0 et Secure Boot sont activées pour installer Windows 11
  • Effacer / réinitialiser le TPM (Clear TPM)
    Si le module renvoie une version incorrecte ou un état incohérent.
  • Désactiver puis réactiver le TPM dans l’UEFI
    Cette opération force parfois le firmware à réinitialiser la configuration TPM 2.0.

Si, après toutes ces étapes, l’installeur refuse toujours Windows 11, il est probable que :

  • la carte mère ne supporte que TPM 1.2,
  • ou le support TPM 2.0 n’a jamais été ajouté via mise à jour UEFI,
  • ou encore le processeur est trop ancien pour activer fTPM/PTT.

Problèmes après mise à jour Windows

Les mises à jour majeures de Windows 10/11 (22H2, 23H2, 24H2, 25H2…) peuvent parfois provoquer des dysfonctionnements du TPM. Après un redémarrage, certains utilisateurs découvrent que le TPM n’est plus initialisé ou que Windows affiche des messages d’erreur dans Sécurité Windows ou tpm.msc.

Voici les problèmes les plus fréquents après une mise à jour :

  • Le TPM passe en état “non prêt”
  • BitLocker demande la clé de récupération à chaque démarrage
  • Windows Hello ne fonctionne plus (PIN, empreinte, visage)
  • Le TPM n’apparaît plus dans Sécurité Windows
  • Erreur “TPM non utilisable” dans tpm.msc
  • TPM 2.0 requis mais considéré comme absent par l’installeur

Ces symptômes apparaissent lorsque Windows modifie :

  • la configuration des clés stockées dans le TPM
  • les paramètres de sécurité
  • certains pilotes liés au module TPM
  • la manière dont le Processeur de sécurité est initialisé

Solutions à appliquer

  • Redémarrer plusieurs fois
    Après de grosses mises à jour, le TPM peut mettre du temps à se réinitialiser.
    Deux ou trois redémarrages résolvent souvent le problème.
  • Effacer / Réinitialiser le TPM (Clear TPM)
    Si les clés stockées ne correspondent plus à celles attendues par Windows, un Clear TPM peut être nécessaire.
    ⚠ Indispensable d’avoir la clé BitLocker si le disque est chiffré.
  • Désactiver puis réactiver le TPM dans l’UEFI
    Cette manipulation force Windows à détecter un “nouveau” TPM propre.
  • Mettre à jour les pilotes et Windows
    • Windows Update
    • Pilotes chipset (Intel / AMD)
    • Correctifs de sécurité liés au TPM
  • Supprimer les données Windows Hello
    Dans Paramètres → Comptes → Options de connexion
    Les données biométriques sont liées au TPM et peuvent se corrompre après une mise à jour.
  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    Certaines mises à jour Windows révèlent des incompatibilités déjà présentes dans le firmware.
    Une mise à jour UEFI corrige souvent les problèmes d’état du TPM.
  • Vérifier les erreurs dans tpm.msc
    Les codes 0x800900xx ou 0x802840xx donnent une indication précise du blocage.

Cas particulier : BitLocker demande la clé après la mise à jour

C’est un comportement fréquent si :

  • le TPM a été réinitialisé pendant la mise à jour
  • l’état du TPM a changé (nouvelle version firmware)
  • les clés ne correspondent plus au volume chiffré
    Il faut alors saisir la clé de récupération, puis réactiver BitLocker pour régénérer les clés TPM.

Problèmes après mise à jour BIOS/UEFI

Une mise à jour du BIOS/UEFI peut modifier ou réinitialiser les paramètres liés au TPM. C’est l’une des causes les plus fréquentes de dysfonctionnement, surtout sur les cartes mères plus anciennes ou sur les PC portables qui appliquent des profils de sécurité stricts.

Après la mise à jour, vous pouvez constater :

  • TPM désactivé automatiquement
  • Windows affichant « Aucun processeur de sécurité compatible trouvé »
  • Message « Le processeur de sécurité n’est pas prêt »
  • BitLocker qui demande la clé de récupération à chaque démarrage
  • TPM repassé en version 1.2 au lieu de 2.0 (rare mais déjà observé)
  • Windows Hello qui ne fonctionne plus
  • Erreurs dans tpm.msc (« TPM non utilisable », 0x800900xx…)

Ces problèmes proviennent du fait que le firmware remet parfois les paramètres par défaut, ou modifie la gestion interne de Intel PTT ou AMD fTPM.

Solutions recommandées

  • Vérifier que le TPM est activé dans l’UEFI
    • Intel : PTT
    • AMD : fTPM
    • Option : Security Device Support = Enabled
      Après une mise à jour, ces options sont souvent remises sur “Disabled”.
  • Vérifier que la version TPM 2.0 est bien sélectionnée
    Sur certaines cartes mères, la mise à jour peut réactiver le TPM en 1.2 par défaut.
  • Désactiver puis réactiver le TPM
    Cela force l’UEFI à recharger la configuration TPM.
  • Effacer / Réinitialiser le TPM (Clear TPM)
    Si le module est corrompu ou si les clés ne correspondent plus.
    ⚠ Sauvegardez votre clé de récupération BitLocker.
  • Vérifier le mode de démarrage UEFI / CSM
    • Désactiver CSM / Legacy Boot
    • Mode UEFI requis pour TPM 2.0 et Windows 11
  • Synchroniser Windows et le firmware
    Plusieurs redémarrages peuvent être nécessaires après une mise à jour UEFI importante.
  • Mettre à jour les pilotes chipset (Intel ou AMD)
    Certains problèmes d’initialisation TPM proviennent de pilotes obsolètes.
  • Réinitialiser les paramètres UEFI (Load Optimized Defaults)
    Puis réactiver manuellement PTT / fTPM.

Cas particulier : BitLocker qui demande la clé après une mise à jour UEFI

C’est normal : le TPM considère que l’environnement de démarrage a changé.
Après avoir entré la clé de récupération, il faudra :

  • déverrouiller le volume
  • désactiver/réactiver BitLocker pour régénérer les clés liées au TPM
  • vérifier la configuration TPM et Secure Boot

Erreur « A configuration change was requested to clear this computer’s TPM »

Cette erreur s’affiche généralement au démarrage après une mise à jour du BIOS/UEFI, un changement du mode TPM (fTPM/PTT), ou lorsque le firmware détecte qu’un Clear TPM a été demandé mais pas encore validé.

Elle indique que le système a détecté une modification de la configuration de sécurité et vous demande soit :

  • de valider le Clear TPM,
  • soit de l’annuler pour conserver les anciennes clés.

Causes fréquentes :

  • activation/désactivation de Intel PTT ou AMD fTPM
  • mise à jour UEFI
  • changement CPU / carte mère
  • Secure Boot modifié
  • Clear TPM déclenché automatiquement (BitLocker, GPO, MDM)
  • PCR qui ne correspondent plus à l’état attendu par BitLocker

Solutions :

  • Choisir “No” si vous ne souhaitez pas effacer les clés (BitLocker, Windows Hello).
  • Choisir “Yes” seulement si vous avez la clé de récupération BitLocker ou que vous n’utilisez pas le chiffrement.
  • Vérifier et reconfigurer le TPM dans l’UEFI (PTT/fTPM).
  • Vérifier BitLocker : le redémarrage affichera peut-être la demande de clé.
  • Mettre à jour le BIOS/UEFI si l’erreur se répète.
  • Si l’erreur revient en boucle :
    • Clear TPM manuel
    • Réinitialisation UEFI (Load Defaults)
    • Désactivation/réactivation PTT/fTPM

Cette erreur est normale lorsque le firmware détecte une modification de sécurité : elle ne signifie pas que le TPM est endommagé.

👉Le guide complet : Résoudre « A configuration change was requested to clear this computer’s TPM »

Résoudre "A configuration change was requested to clear this computer’s TPM"

AMD fTPM : freezes et stutters

Les plateformes AMD Ryzen (séries 1000 à 5000, surtout avant 2023) ont connu un problème bien documenté : des micro-freezes, saccades ou blocages courts du système.
Ce phénomène, appelé fTPM stutter, provenait de la manière dont le firmware gérait les accès au TPM intégré (fTPM).

Symptômes typiques

  • micro-freezes toutes les 5 à 60 secondes
  • saccades dans les jeux ou les vidéos
  • mouvements irréguliers de la souris
  • pics de latence dans LatencyMon
  • “Hardware-Interrupts” anormaux

Le problème était déclenché par l’accès à la mémoire flash SPI où le TPM stocke ses données.

Statut du problème (2023 → 2025)

Le problème a été officiellement résolu par AMD à partir des mises à jour AGESA :

  • AGESA 1.2.0.7 et versions ultérieures
  • Correctifs supplémentaires sur AGESA 1.0.8.x et 1.0.9.x pour AM5

Cependant, certains systèmes non mis à jour présentent encore les mêmes symptômes.

Solutions recommandées

  • Mettre à jour le BIOS/UEFI
    C’est la solution principale.
    Recherchez la version AGESA recommandée par votre fabricant de carte mère.
  • Désactiver puis réactiver AMD fTPM
    Utile après une mise à jour BIOS pour réinitialiser l’état interne.
  • Passer temporairement sur un module TPM matériel (rare)
    Certaines cartes mères AM4 possèdent un connecteur TPM physique.
    Cela contourne totalement le problème de stockage SPI.
  • Vérifier les pilotes chipset AMD
    Mettre à jour les pilotes via l’outil officiel AMD.
  • Clear TPM
    Si le TPM ne s’initialise pas correctement après mise à jour.
L'option AMD fTPM dans le BIOS

Cas où les freezes persistent malgré tout

Sur quelques configurations particulières (BIOS non mis à jour par le fabricant, cartes mères OEM, mini-PC), les micro-freezes peuvent persister.

Dans ce cas :

  • réinstaller Windows peut aider (rare mais possible)
  • vérifier qu’aucun overclock n’interfère
  • tester avec Secure Boot désactivé si nécessaire (diagnostic)

BitLocker qui demande la clé de récupération

Lorsque le TPM rencontre un problème ou que sa configuration change, BitLocker peut demander la clé de récupération au démarrage.
C’est un mécanisme normal : BitLocker considère qu’un changement matériel ou de sécurité pourrait indiquer une tentative d’accès non autorisé.

Situations fréquentes où BitLocker demande la clé :

  • mise à jour du BIOS/UEFI
  • activation/désactivation du TPM
  • passage de fTPM à PTT (ou inversement)
  • changement de carte mère ou de processeur
  • Clear TPM effectué sans suspendre BitLocker
  • Secure Boot modifié ou réinitialisé
  • Windows détecte une différence dans l’environnement de démarrage (Boot Manager, Secure Boot DB, PCR modifiés)

Que faire si BitLocker demande la clé ?

  • Saisir la clé de récupération
    Elle se trouve généralement :
    • dans le compte Microsoft
    • sur une clé USB
    • imprimée
    • enregistrée par l’administrateur (PC professionnel)
  • Démarrer Windows normalement une fois la clé entrée.
  • Vérifier l’état du TPM dans Windows :
    Sécurité Windows → Processeur de sécurité.
  • Réactiver ou remettre BitLocker en cohérence avec le TPM
    Après un changement d’état, BitLocker doit réenregistrer les clés dans le TPM. Pour cela :
    • Suspendre BitLocker
    • Redémarrer le PC
    • Réactiver BitLocker
      → Cela génère de nouvelles clés liées au TPM actuel.
  • Vérifier les options dans l’UEFI
    • PTT/fTPM activé
    • Secure Boot actif
    • Mode UEFI (pas CSM)

Quand BitLocker demande la clé à chaque démarrage

Si le problème revient à chaque fois :

  • le TPM n’enregistre pas correctement les clés
  • une option UEFI réinitialise le TPM à chaque boot
  • le Secure Boot est mal configuré
  • les PCR (Platform Configuration Registers) changent systématiquement

Solutions :

  • Désactiver puis réactiver BitLocker
  • Clear TPM (avec clé de récupération !)
  • Réinitialiser les paramètres UEFI, puis reconfigurer PTT/fTPM
  • Mettre à jour BIOS/UEFI
  • Mettre à jour Windows et les pilotes chipset

À retenir

Si BitLocker demande la clé après un changement de TPM ou une mise à jour UEFI, ce n’est pas une erreur :
c’est une protection normale. Il faut simplement réassocier BitLocker au TPM actuel.

Applications professionnelles qui ne reconnaissent plus le TPM

Certaines applications professionnelles — VPN d’entreprise, gestionnaires de certificats, solutions de chiffrement, clients PKI, outils d’authentification forte — utilisent directement les clés stockées dans le TPM.
Lorsque le TPM change d’état ou perd ses clés, ces applications peuvent cesser de fonctionner.

Les symptômes les plus fréquents :

  • l’application refuse de démarrer
  • message « impossible d’accéder au module TPM »
  • certificats considérés comme invalides
  • impossibilité d’ouvrir des sessions sécurisées (VPN, RDP, SSO)
  • erreurs PKI ou SmartCard
  • impossibilité de signer ou déchiffrer des documents chiffrés
  • Windows affiche des erreurs dans tpm.msc ou Sécurité Windows

Cela se produit généralement après :

  • Clear TPM
  • changement de carte mère / CPU
  • mise à jour BIOS/UEFI
  • corruption du profil utilisateur
  • migration Windows non propre
  • mise en veille/hibernation perturbée par le TPM
  • désactivation/réactivation de fTPM ou PTT

Solutions recommandées

  • Réinitialiser les clés du TPM
    Pour les applications PKI ou SmartCard, les clés doivent être régénérées. Selon le logiciel, cela peut impliquer :
    • regénérer les certificats
    • refaire l’enregistrement auprès du serveur d’entreprise
    • supprimer les anciennes clés locales
  • Vérifier les services Windows liés à la sécurité
    • TPM Base Services
    • Windows Biometric Service
    • Credential Manager
    Ils doivent être en mode Automatique.
  • Effacer le TPM (Clear TPM)
    Si l’application tente d’utiliser des clés obsolètes, un Clear TPM résout souvent le problème.
    ⚠ Attention : nécessite la clé BitLocker si le disque est chiffré.
  • Mettre à jour ou réinstaller le logiciel professionnel
    Certains programmes ont une configuration liée à une version spécifique du TPM.
  • Réinitialiser les options de sécurité Windows Hello / identifiants
    Si l’application dépend d’un PIN Windows Hello, il peut être nécessaire de refaire l’enregistrement.
  • Mettre à jour les pilotes chipset et Windows
    Certains outils nécessitent une communication TPM totalement fonctionnelle.
  • Vérifier les stratégies de groupe (GPO)
    Dans les environnements d’entreprise, une GPO peut restreindre :
    • l’accès au TPM
    • les algorithmes autorisés
    • les clés par utilisateur

Cas particulier : VPN d’entreprise ou authentification forte

Certaines solutions (Fortinet, Cisco AnyConnect, Pulse Secure, Sophos, SmartCard, PKI interne) utilisent des clés scellées dans le TPM.
Si leur profil est corrompu ou si les clés ne correspondent plus :

  • réenregistrer le certificat utilisateur
  • supprimer les anciens certificats du magasin Windows
  • regénérer les clés auprès du serveur d’authentification

Solutions générales

Dans la plupart des cas, les problèmes liés au TPM peuvent être résolus en appliquant quelques opérations simples. Voici les actions les plus efficaces et les plus courantes pour remettre le TPM en état de marche sur Windows 11/10.

Redémarrer le PC plusieurs fois

Cela peut sembler basique, mais il s’agit de la solution la plus fréquente :
Windows a parfois besoin de 1 à 3 redémarrages pour réinitialiser le Processeur de sécurité, surtout après une mise à jour.

Vérifier et réactiver le TPM dans le BIOS/UEFI

Selon le processeur :

  • Intel : PTT
  • AMD : fTPM
    Activez également Security Device Support et assurez-vous que le TPM 2.0 est sélectionné.

Mettre à jour le BIOS/UEFI

Une mise à jour du firmware corrige souvent :

  • les TPM non détectés
  • les TPM non prêts
  • les problèmes fTPM sur AMD
  • les versions TPM incohérentes
  • des erreurs d’initialisation apparues après des updates Windows

C’est l’une des solutions les plus efficaces.

👉Comment mettre à jour le BIOS de son PC (Flasher le BIOS)

Mise à jour du BIOS ASUS par EZ Flash

Effacer / Réinitialiser le TPM (Clear TPM)

Utile lorsque les clés stockées sont corrompues ou incohérentes.
⚠ Attention : si BitLocker est activé, la clé de récupération est indispensable.

Après un Clear TPM, Windows recrée automatiquement :

  • les clés Windows Hello
  • les clés BitLocker (après réactivation)
  • les clés système nécessaires

Désactiver puis réactiver le TPM

Une manipulation très utile après :

  • une mise à jour UEFI
  • un changement matériel
  • un Clear TPM incomplet

Elle force l’UEFI à renvoyer un état propre à Windows.

👉Reportez-vous à ce tutoriel : Faire un clear TPM (réinitialiser TPM) sur Windows 11/10

Vérifier le mode de démarrage : UEFI obligatoire

Le TPM 2.0 ne fonctionne correctement que si votre PC démarre en UEFI natif.

Actions à vérifier :

  • Désactiver CSM/Legacy Boot
  • Activer le mode UEFI
  • Vérifier que le disque système est en GPT

Activer le Secure Boot

Même si le Secure Boot n’est pas requis pour utiliser le TPM, son absence ou une configuration incorrecte peut empêcher :

  • l’installation de Windows 11
  • BitLocker d’enregistrer les clés
  • le TPM d’être reconnu correctement

👉Suivre ce tutoriel : Comment activer/désactiver le Secure Boot depuis le BIOS

Activer/Désactiver le Secure boot sur un BIOS MSI

Mettre à jour Windows + pilotes chipset (Intel / AMD)

Les pilotes chipset gèrent une partie de la communication TPM.
Des pilotes obsolètes peuvent provoquer des erreurs dans tpm.msc ou Sécurité Windows.

👉Consultez le guide complet suivant : Comment mettre à jour les pilotes Windows

Vérifier les stratégies de groupe/politiques d’entreprise

Sur un PC professionnel, une GPO peut désactiver :

  • TPM
  • Secure Boot
  • clés stockées par utilisateur
  • algorithmes du TPM
  • gestion PKI

Dans ce cas, il faudra contacter l’administrateur.

Réinitialiser les identifiants Windows Hello

Les données biométriques peuvent être corrompues ou invalides après un changement TPM.

Solution : Paramètres → Comptes → Options de connexion → sélectionnez votre méthode Hello (PIN, visage, empreinte, clé de sécurité) → Supprimer.
Windows recréera automatiquement les nouvelles clés dans le TPM après redémarrage.

L’article Résoudre les problèmes de TPM (TPM 2.0, Intel PTT, AMD fTPM) sur Windows 11/10 est apparu en premier sur malekal.com.

FlyOOBE - L'outil qui installe Windows 11 sur n'importe quel PC

Par : Korben
1 décembre 2025 à 11:40

Vous avez un PC qui tourne encore parfaitement sous Windows 10 mais Microsoft vous dit qu’il est comme vous, c’est à dire “trop vieux” pour Windows 11 ?

Et bien, bienvenue dans le club des 240 millions de machines destinées à la casse. Woohoo ! D’ailleurs selon cette étude , si on empilait tous ces PC les uns sur les autres, la pile ferait 600 kilomètres de plus que le diamètre de la Lune. Sympa pour la planète.

Bref, face à ce gâchis monumental programmé pour le 14 octobre de cette année, date de fin du support de Windows 10 , un développeur connu sous le pseudo Belim (builtbybel sur GitHub) a créé FlyOOBE (prononcez “fly-oh-bee”, comme une petite abeille qui buzz). C’est un outil qui fait exactement ce que Microsoft ne veut pas à savoir installer Windows 11 sur n’importe quel PC, même sans TPM 2.0, sans Secure Boot, et avec un processeur de 2010. Et en bonus, il vire tous les bloatwares au passage.

FlyOOBE, c’est l’évolution de Bloatynosy devenu Flyby11, dont je vous ai déjà parlé en long, en large et en travers. C’était un simple patcher qui avait déjà permis à des milliers d’utilisateurs de contourner les restrictions matérielles de Windows 11. Mais la version 2.2 qui vient de sortir va beaucoup plus loin car au lieu de simplement bypasser les vérifications de compatibilité, FlyOOBE vous permet de personnaliser complètement l’expérience d’install et de post-install de Windows 11.

Comme ça, fini les écrans de configuration à rallonge, les applications préinstallées dont tout le monde se fout, et les paramètres de confidentialité douteux activés par défaut.

Mais avant de rentrer dans le détail, pour comprendre pourquoi FlyOOBE existe, il faut revenir sur les exigences matérielles de Windows 11. Microsoft demande actuellement pour Windows 11, un processeur de 8e génération Intel ou 2e génération AMD Ryzen minimum, 4 Go de RAM (8 Go pour une expérience correcte), le TPM 2.0, l’UEFI avec Secure Boot activé, et j’en passe.

Vous l’avez déjà compris, ce sont des exigences qui excluent automatiquement des millions de PC parfaitement fonctionnels.

Bien sûr, tout comme Retailleau ou Darmanin, Microsoft n’a qu’un seul mot à la bouche pour justifier ce massacre informatique : La sécurité. Hé oui car le TPM 2.0 est censé protéger vos données sensibles, et le Secure Boot quant à lui empêche le démarrage de malwares au niveau du bootloader.

Noble intention, j’en conviens, sauf que dans les faits, ça ressemble surtout à de l’obsolescence programmée ++ imaginée pour booster les ventes de nouveaux PC. Plusieurs personnes parlent même d’une stratégie pour augmenter les ventes de Copilot+ PC , ces nouvelles machines avec NPU intégré capable de faire tourner de l’IA en local.

Alors oui, Microsoft propose bien des Extended Security Updates (ESU) pour 30 dollars par an après octobre 2025, mais c’est juste repousser le problème. Et pour les entreprises, ces tarifs grimpent à 61 $ la première année, 122 $ la deuxième, et 244 $ la troisième. Ils abusent pas un peu là quand même ? Donc autant dire que pour beaucoup de boites, ces vieux PC ce sera direction la déchetterie.

Du coup, le principe de FlyOOBE est très malin, je trouve car au lieu de modifier Windows 11 directement, il utilise une astuce découverte par la communauté il y a quelques temps. Il lance en fait l’installation en mode “Windows Server”, qui n’a pas les mêmes restrictions que la version client. Une fois l’installation terminée, vous vous retrouvez alors avec un Windows 11 parfaitement fonctionnel, mais rassurez vous, pas une version serveur.

Selon le développeur de FlyOOBE, la méthode utilise exactement le même contournement que celui documenté par Microsoft pour les environnements virtuels sauf qu’au lieu de l’appliquer à une VM, FlyOOBE l’applique à votre vraie machine. Et il a fait un boulot de dingue car tout le processus est automatisé… L’outil télécharge l’ISO de Windows 11 via le script Fido (développé par Pete Batard de Rufus ), applique les patchs nécessaires, et lance l’installation.

Pour ceux qui dormaient depuis 25 ans, OOBE signifie “Out-Of-Box Experience”. C’est cette série d’écrans à la con que vous voyez quand vous démarrez Windows pour la première fois : Création du compte, paramètres de confidentialité, connexion au Wi-Fi, tout ça. Microsoft en profite pour vous faire créer un compte Microsoft (obligatoire sur Windows 11 Home), activer la télémétrie, installer Office 365 en trial, et autres joyeusetés.

FlyOOBE vous permet donc de court-circuiter tout ça. Plus besoin de compte Microsoft, vous pouvez créer un compte local directement. Les paramètres de confidentialité sont configurés pour protéger vos données par défaut. Et surtout, l’outil peut automatiquement désinstaller toute une liste de bloatwares (traduction : logiciels à la con) comme Candy Crush, TikTok, les jeux Xbox que vous n’avez jamais demandés, Cortana, et même Teams si vous voulez.

Cette version 2.2 marque une vraie évolution puisque le développeur (qui avoue être “en guerre contre les choix de performance de Microsoft”) a bossé comme un fou pour transformer FlyOOBE en boite à outils pour Windows. Grâce à lui, on a maintenant une interface modernisée avec un mode compact élégant, des boutons qui passent en mode icônes seules quand ils sont actifs (comme les apps natives Windows 11, sauf que là ça marche bien). Le démarrage est plus rapide, la consommation mémoire réduite… Bref, c’est pas comme le menu Démarrer de Windows 11 ou l’Explorateur qui sont des monstres XAML/WinUI bourrés de bloat.

Le développeur a d’ailleurs un petit coup de gueule savoureux dans ses notes de version : “Peut-être qu’un jour Microsoft corrigera les vrais problèmes de performance au lieu d’ajouter un énième bouton Copilot lumineux. Honnêtement, ça fait mal de voir un OS qu’on a aimé être lentement ruiné par les mauvaises priorités.” On sent le mec qui en a ras-le-bol, et je le comprends…

FlyOOBE est donc passé d’un simple assistant OOBE à un véritable hub de contrôle Windows. Le moteur d’extensions a été complètement retravaillé, avec un système de catégories et de filtres. Certaines pages OOBE sont devenues de véritables mini-apps autonomes, comme Dumputer ou CoTweaker (des anciens outils standalone du même dev qui vivent maintenant leur meilleure vie à l’intérieur de FlyOOBE). Il y a aussi un nouveau tableau de bord Home qui catégorise et recommande intelligemment les options, un système de navigation avec historique complet (comme dans un navigateur), et un moniteur d’activité natif qui log les actions système en temps réel.

L’App Installer intégré propose aussi d’installer automatiquement des logiciels vraiment utiles tels que Firefox, VLC, 7-Zip, Notepad++, et autres essentiels. Pratique donc pour avoir une machine propre et fonctionnelle dès le départ, sans passer des heures à tout configurer manuellement.

Maintenant faut que je sois clair avec vous, utiliser FlyOOBE, c’est contourner les mesures de sécurité mises en place par Microsoft. Le développeur lui-même précise que les mises à jour futures ne sont pas garanties sur les machines “non supportées”. Donc si Microsoft décide de bloquer complètement les PC sans TPM 2.0 dans une future mise à jour, vous pourriez vous retrouver coincé.

Il y a aussi le cas du POPCNT, une instruction CPU que FlyOOBE ne peut pas contourner donc si votre processeur ne la supporte pas (généralement les CPU d’avant 2010), Windows 11 ne fonctionnera tout simplement pas, même avec FlyOOBE. L’outil intègre d’ailleurs un “compatibility checker” pour vérifier ce point avant l’installation.

Notez qu’ en février dernier, Microsoft Defender a commencé à flaguer Flyby11 comme “Win32/Patcher” , le classant comme application potentiellement indésirable. Le développeur a alors contacté Microsoft et la version actuelle n’est plus détectée, mais ça montre que Microsoft n’apprécie pas vraiment ce genre d’outils.

Maintenant pour utiliser FlyOOBE, pas besoin d’un tuto à rallonge car c’est ultra simple. Vous téléchargez l’exécutable depuis les releases GitHub , vous le lancez, et vous avez quatre options :

  1. Upgrade : Pour passer de Windows 10 à 11 sur une machine incompatible
  2. Install Only : Pour une installation propre avec personnalisation OOBE
  3. Experience : Pour configurer Windows après installation
  4. Apps : Pour gérer les bloatwares et installer des apps utiles

Si vous choisissez l’upgrade, FlyOOBE téléchargera automatiquement l’ISO de Windows 11, appliquera les patchs, et lancera le processus. Comptez alors environ 30 minutes à 1 heure selon votre machine et votre connexion internet. Rassurez-vous, l’outil gardera vos fichiers et tous vos programmes car c’est une vraie mise à niveau, et pas une réinstallation. L’Autopilot intégré a d’ailleurs été amélioré pour vous guider de manière encore plus autonome pendant l’installation.

Petite note pour ceux qui cherchaient le script ConsumerESU (pour les mises à jour de sécurité étendues) : il a temporairement disparu de GitHub, probablement un faux positif qui a fait suspendre le repo, comme c’est déjà arrivé au profil de Belim lui-même. Les joies de la modération automatique…

Maintenant, pour ceux qui veulent aller plus loin, il y a même des builds “Nightly” mis à jour régulièrement avec les dernières fonctionnalités expérimentales. L’ancien Flyby11 3.0 “Classic” existe toujours mais est désormais marqué comme deprecated, donc le dev recommande de passer à FlyOOBE. Notez aussi que FlyOOBE n’est pas le seul outil pour contourner les restrictions de Windows 11. Rufus permet aussi de créer une clé USB d’installation sans les checks TPM/Secure Boot . Il y a aussi les méthodes manuelles avec des modifications du registre pendant l’installation. Ou carrément passer à Linux, comme le suggèrent certains barbus qui veulent entrainer encore plus de monde dans leur galère… Roooh, ça va, je rigole !

Mais FlyOOBE c’est mon préféré parce qu’il a plusieurs avantages. D’abord, c’est tout-en-un : bypass les restrictions, personnalisation OOBE, et debloating. Ensuite, c’est portable (moins de 400 Ko !), donc pas besoin d’installation et surtout, c’est maintenu activement avec des mises à jour régulières pour s’adapter aux changements de Microsoft. Le dev mentionne d’ailleurs son autre projet CrapFixer , une sorte de CCleaner 2.0 de l’époque dorée de Windows XP, si vous êtes nostalgiques.

Alors Microsoft va-t-il bloquer définitivement FlyOOBE et les outils similaires ? C’est possible car ils ont déjà resserré la vis plusieurs fois, mais les devs trouvent toujours de nouvelles méthodes de contournement. Et c’est encore pire pour activer Windows…

Bref, si vous avez un PC sous Windows 10 qui ne passe pas les vérifications de compatibilité Windows 11, donnez une chance à FlyOOBE. Au pire, vous perdez une heure et au mieux, vous donnez une seconde vie à votre machine et vous évitez de participer à la montagne de déchets électroniques que ça va provoquer.

Et ça, c’est déjà une petite victoire.

Source

Article publié initialement le 4 septembre 2025. Mis à jour le 1 décembre 2025. Merci à Lorenper.

Windows 10, Microsoft est face à un milliard de PC toujours bloqués

1 décembre 2025 à 07:59

Windows 10 21H1 de MicrosoftMalgré la fin de Windows 10, près d’un milliard d’ordinateurs dans le monde continuent de l’utiliser. Un retard qui complique la stratégie de Microsoft

Cet article Windows 10, Microsoft est face à un milliard de PC toujours bloqués a été publié en premier par GinjFo.

Windows 11 : un mois après la fin de Windows 10, l’adoption reste poussive

Par : malekalmorte
30 novembre 2025 à 14:57

Un mois après la fin officielle du support de Windows 10, l’adoption de Windows 11 progresse… mais beaucoup plus lentement que prévu. Malgré l’arrêt des mises à jour de sécurité et les incitations répétées de Microsoft, une partie importante du parc mondial n’a pas encore basculé vers le nouvel OS.

Entre exigences matérielles strictes, méfiance face aux bugs récurrents de Windows Update et essor des alternatives comme Linux, l’évolution du marché est plus complexe qu’un simple remplacement de version. Les données publiées ces dernières semaines — par des constructeurs comme Dell, des analystes et des baromètres de parts de marché — dressent un tableau nuancé : Windows 11 avance, mais le monde Windows est désormais fragmenté.

Windows 11 devient majoritaire… mais timidement

Les dernières mesures montrent que Windows 11 a fini par dépasser Windows 10 en parts de marché globales. La transition a bien lieu, mais elle ne ressemble pas au bond spectaculaire observé lors du passage à Windows 10 en 2015.
L’OS gagne quelques points grâce à la fin du support de Windows 10, mais sans provoquer le basculement massif que Microsoft espérait. Beaucoup d’utilisateurs particuliers continuent d’utiliser Windows 10 « tant que tout fonctionne », tandis que plusieurs organisations professionnelles planifient encore leurs migrations à long terme, en privilégiant des déploiements prudents.

Pour mieux comprendre la transition entre Windows 10 et Windows 11, il faut observer l’évolution des parts de marché sur les deux dernières années. Contrairement à ce que laissait penser la communication de Microsoft, le basculement ne s’est pas fait en 2023 ou 2024, mais seulement en 2025, et encore, de manière progressive. Selon les données StatCounter, la courbe Windows 11 dépasse celle de Windows 10 au début de l’année 2025 aux États-Unis, puis durant l’été 2025 en Europe, marquant un point d’inflexion plus tardif qu’attendu. Ce croisement tardif montre qu’il aura fallu près de quatre ans à Windows 11 pour devenir majoritaire dans plusieurs régions, malgré la fin annoncée du support de Windows 10.

Historiquement, c’est un rythme plutôt lent. Windows 7 avait pris l’avantage beaucoup plus rapidement après la sortie de Vista. Windows 10, lui, avait connu une adoption nettement plus rapide, grâce à son déploiement gratuit et à l’absence d’exigences matérielles strictes. À l’inverse, Windows 11 impose des conditions techniques (TPM 2.0, CPU récents, Secure Boot) qui ralentissent mécaniquement sa progression et laissent un nombre important de PC incapables d’effectuer la mise à niveau.

Adoption différente selon les régions du monde

L’analyse par région révèle une transition très hétérogène — et parfois contre-intuitive.

États-Unis : Windows 11 dépasse Windows 10 tôt en 2025

Le marché américain est le premier à basculer : Windows 11 y dépasse Windows 10 dès janvier–février 2025.
Plusieurs facteurs expliquent cette avance :

  • renouvellement matériel plus rapide,
  • forte présence des OEM qui préinstallent Windows 11,
  • parc professionnel plus homogène.
Les parts de marchés de Windows 11 et Windows 10 de Janvier 1011 à Octobre 2025 en Amérique du Nord

Europe : bascule plus lente, durant l’été 2025

En Europe, la transition est plus progressive : Windows 11 ne dépasse Windows 10 très tardivement, durant l’été 2025, soit donc un retard notable par rapport aux États-Unis.
Les raisons sont multiples :

  • parc matériel plus ancien,
  • entreprises plus prudentes,
  • adoption plus lente des nouveaux PC.
Les parts de marchés de Windows 11 et Windows 10 de Janvier 1011 à Octobre 2025 en Europe

Asie : adoption chaotique, et Windows 10 repasse même devant

La situation est encore plus intéressante en Asie.
Si Windows 11 dépasse brièvement Windows 10 vers mai 2025, la tendance s’inverse ensuite :
➡ Windows 10 repasse devant en août 2025 et semble y rester pour le moment.

Cela peut s’expliquer par :

  • un parc matériel très hétérogène,
  • des PC incompatibles encore nombreux,
  • un renouvellement beaucoup plus lent dans de nombreux pays asiatiques,
  • une adoption prudente dans les usages professionnels et publics.
Les parts de marchés de Windows 11 et Windows 10 de Janvier 1011 à Octobre 2025 en Asie.

Une adoption mondiale loin d’être uniforme

Cette géographie contrastée montre que Windows 11 ne suit pas une trajectoire universelle.
Aux États-Unis, il progresse comme prévu.
En Europe, il avance, mais à un rythme plus raisonnable.
En Asie, l’adoption est instable, et Windows 10 conserve une place dominante.

Autrement dit : le croisement des courbes est mondialement visible… mais les dates, la vitesse et même la direction diffèrent selon les régions.
Un point essentiel que Microsoft ne met pas en avant dans sa communication.

Cette inertie matérielle explique une grande partie du retard pris par Windows 11, mais un autre facteur pèse tout autant : l’adoption n’évolue pas au même rythme partout dans le monde. Les données de StatCounter montrent des comportements très contrastés selon les régions, avec des basculements plus ou moins tardifs, voire des retournements de tendance. Autrement dit, même lorsque le matériel le permet, la migration vers Windows 11 ne suit pas une dynamique uniforme : elle dépend des marchés, des usages locaux et du rythme de renouvellement des PC.

Des centaines de millions de PC restent en attente — ou bloqués ?

L’un des principaux freins à l’adoption de Windows 11 reste le parc matériel existant. Une large partie des PC encore parfaitement fonctionnels ne répond pas aux exigences imposées par Microsoft — processeur récent, TPM 2.0, Secure Boot — ce qui bloque mécaniquement leur migration. Selon les constructeurs, des centaines de millions de machines se trouvent dans ce cas, sans possibilité officielle d’accéder au nouvel OS, même si elles restent pleinement utilisables au quotidien.

À cela s’ajoute un autre phénomène : de nombreux PC compatibles avec Windows 11 n’ont toujours pas migré. Certains utilisateurs attendent le renouvellement naturel de leur matériel, d’autres préfèrent rester sous Windows 10 tant que tout fonctionne, et beaucoup d’entreprises décalent la transition pour des raisons de stabilité, de coûts, ou de compatibilité applicative.

Il n’existe aujourd’hui aucune étude publique capable de chiffrer précisément la proportion de PC incompatibles, ni celle des machines compatibles mais non migrées. Mais, l’ensemble de ces facteurs explique largement pourquoi, malgré la fin du support de Windows 10, l’adoption de Windows 11 avance plus lentement que prévu. La transition dépend moins de la volonté des utilisateurs que d’une réalité matérielle complexe, qui ne peut pas être résolue par une simple mise à jour logicielle.

Un contexte d’adoption compliqué par les bugs et les régressions

La transition vers Windows 11 est également perturbée par une série d’incidents récents dans les mises à jour : régressions réseau (SMB), baisse de performances GPU, problèmes de démarrage, échecs d’installation, bugs dans l’interface…
Ces épisodes, qui ont touché Windows 11 ces derniers mois, renforcent l’idée qu’un passage immédiat au nouvel OS peut entraîner des risques. De nombreuses entreprises préfèrent ainsi attendre plusieurs mois de stabilité constatée avant une migration massive.

👉 Voir également : Windows Update : 10 ans de bugs et de promesses non tenues — état des lieux de Windows 10 à Windows 11

Evolutions approximative des bugs majeurs Windows Update (2015-2025)

Comment Microsoft réagit à cette adoption lente ?

Face à une transition plus timide que prévu, Microsoft adopte une communication mesurée. L’entreprise met en avant les atouts de Windows 11 — sécurité renforcée, intégration de l’IA avec Copilot, performances améliorées — tout en évitant de commenter directement le rythme réel de migration. La firme insiste sur les bénéfices de son nouvel écosystème et multiplie les campagnes promotionnelles auprès des constructeurs, mais reste discrète sur la question des PC incompatibles, un sujet sensible qu’elle préfère présenter comme un gage de sécurité plutôt qu’une barrière technique.

Pour les entreprises, Microsoft mise sur un discours de continuité, en valorisant les outils de gestion modernes, Windows 365 et les environnements hybrides. En pratique, la stratégie consiste moins à accélérer la migration qu’à normaliser progressivement Windows 11, en espérant que le renouvellement naturel du parc matériel fasse le reste.

Linux ne profite pas réellement de la fin de Windows 10 – macOS progresse surtout aux États-Unis

Avant de conclure sur l’adoption de Windows 11, il est essentiel de se pencher sur les PC laissés pour compte — ceux qui ne répondent pas aux exigences de Microsoft et que Windows 11, par construction, exclut. Une partie d’entre eux a naturellement rejoint une alternative longtemps minoritaire : Linux. Plutôt qu’un exode massif, il s’agit d’une migration ciblée — des machines anciennes ou modestes, mais utilisables, que leurs propriétaires préfèrent maintenir en vie. Pour mieux comprendre ce phénomène, voyez notre enquête : PC exclus Windows 11 : se tournent massivement vers Linux.

Contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer, la fin du support de Windows 10 n’a pas entraîné une hausse notable de l’adoption de Linux sur PC. Les données globales montrent que la part de marché du système reste stable, oscillant entre 3 % et 5 %, sans progression structurelle depuis deux ans. Quelques pics ponctuels apparaissent dans certaines régions ou à certains moments — notamment un passage temporaire au-dessus de 5 % aux États-Unis — mais ces hausses s’accompagnent ensuite d’un retour rapide à la moyenne. À l’échelle mondiale, Linux reste une niche, utilisée principalement par des passionnés, des utilisateurs techniques ou des propriétaires de machines incompatibles avec Windows 11, mais cela ne constitue pas un mouvement de masse.

L’évolution la plus notable n’est donc pas du côté de Linux, mais de macOS. Les données issues des marchés nord-américains montrent une progression visible d’Apple sur le segment desktop, en particulier aux États-Unis où macOS gagne plusieurs points, profitant à la fois du succès des MacBook Apple Silicon et d’un renouvellement matériel plus rapide. Cette hausse reste toutefois géographiquement concentrée : en Europe, par exemple, Windows demeure stable autour de 70 %, sans recul important, et Linux n’y enregistre pas de hausse significative.

Au final, la fin du support de Windows 10 n’a pas provoqué de migration massive vers d’autres systèmes. Windows 11 progresse doucement, macOS gagne en popularité dans certains pays, et Linux attire surtout des utilisateurs spécifiques — mais ne bénéficie pas d’un report massif des utilisateurs Windows. Le marché ne bascule pas : il se rééquilibre légèrement, selon des dynamiques très locales et loin d’un changement global.

Part de marchés des OS d'Oct. 2024 à Oct. 2025 (Windows, OSX, Linux, Android, iOS)

Analyse régionale : macOS progresse surtout aux États-Unis

L’évolution la plus frappante ne concerne finalement pas Linux, mais macOS. Les données régionales révèlent une dynamique inattendue : les marchés nord-américains, qui sont les premiers à adopter Windows 11, sont aussi ceux où l’on observe la plus forte progression d’Apple sur le segment desktop. Aux États-Unis, macOS gagne plusieurs points, porté par le succès des MacBook Apple Silicon, un cycle de renouvellement matériel plus rapide et une forte présence du parc éducatif et professionnel équipé en Mac.

Cette tendance reste toutefois géographiquement limitée. En Europe, les parts de marché restent beaucoup plus stables : Windows y demeure autour de 70 %, sans recul significatif, et ni macOS ni Linux n’y enregistrent de hausse notable. Le rythme de renouvellement matériel est plus lent, les usages professionnels plus conservateurs, et la pression à migrer vers macOS nettement moins forte.

L’Asie, quant à elle, présente un profil hybride :
– Windows 11 dépasse Windows 10 au printemps 2025,
– mais Windows 10 repasse devant dès l’été,
– tandis que macOS enregistre, là aussi, une légère progression.

Ce décalage régional montre que l’adoption des OS ne suit pas un mouvement global uniforme. Les États-Unis migrent rapidement vers Windows 11, mais aussi vers macOS, ce qui crée une concurrence plus vive pour Microsoft.
À l’inverse, l’Europe se distingue par sa stabilité, tant dans ses usages que dans son parc matériel.
Et l’Asie révèle des oscillations fortes, illustrant un marché hétérogène où Windows 10 reste largement dominant.

En résumé, la transition post-Windows 10 crée un paysage fragmenté à l’échelle mondiale :

  • les USA modernisent leur parc et voient Apple progresser,
  • l’Europe reste fidèle à Windows,
  • l’Asie alterne entre Windows 10 et Windows 11,
  • et Linux, malgré son rôle de refuge pour certains PC incompatibles, ne perce pas davantage.

Conclusion

Après analyse des données récentes et des différences régionales, une tendance claire se dessine.

Un mois après la fin officielle du support de Windows 10, l’adoption de Windows 11 progresse… mais beaucoup plus lentement que prévu. Malgré l’arrêt des mises à jour de sécurité et les incitations répétées de Microsoft, une partie massive du parc mondial n’a pas encore migré vers le nouvel OS.

Entre exigences matérielles strictes, méfiance alimentée par des bugs récents de Windows Update, et réticence d’utilisateurs qui jugent leurs machines actuelles encore parfaitement suffisantes, la transition est plus complexe qu’un simple changement de version. Contrairement aux attentes, la fin de Windows 10 n’a pas provoqué de basculement massif : le marché évolue, mais par petites touches, au rythme du renouvellement matériel.

Quant à Linux, il n’enregistre pas de percée spectaculaire : sa part de marché reste globalement stable, même si certaines distributions attirent ponctuellement les propriétaires de PC incompatibles. Le véritable bouleversement ne vient donc pas d’un exode vers d’autres systèmes, mais d’un écosystème Windows fragmenté, où coexistent Windows 11, un parc important de machines toujours sous Windows 10, et une minorité d’utilisateurs qui explorent des alternatives.

À noter : les graphiques StatCounter reflètent une tendance d’usage basée sur les visites web et non une mesure exhaustive du parc installé.
Mais plusieurs analystes soulignent que le rythme de transition vers Windows 11 dépend davantage du renouvellement matériel mondial que des stratégies de Microsoft.
Source(s) : Adoption Windows 11 / Windows 10 (parts de marché, évolutions) :

PC incompatibles / migration retardée :

Comparaison historique / adoption lente :

Linux et migrations liées à Windows 11

L’article Windows 11 : un mois après la fin de Windows 10, l’adoption reste poussive est apparu en premier sur malekal.com.

Windows Update : 10 ans de bugs et de promesses non tenues — état des lieux de Windows 10 à Windows 11

Par : malekalmorte
27 novembre 2025 à 08:58

Depuis l’arrivée de Windows 10 en 2015, Microsoft a profondément transformé la manière dont son système d’exploitation évolue. Le modèle Windows as a Service a remplacé les versions ponctuelles par un flux continu de mises à jour mensuelles (correctifs de sécurité) et de mises à jour annuelles ou semi-annuelles (fonctionnalités). L’objectif annoncé était clair : rendre Windows plus sûr, plus réactif, mieux maintenu… et surtout plus fiable.

Pour atteindre cette fiabilité promise, Microsoft affirmait avoir renforcé ses équipes de test, amélioré sa télémétrie, multiplié les scénarios d’essai et instauré de nouveaux mécanismes de protection comme les Safeguard Holds, censés bloquer automatiquement les mises à jour problématiques. Après le fiasco de Windows 10 version 1809 — qui avait supprimé des fichiers personnels — l’éditeur s’était même engagé à revoir entièrement son pipeline de validation.

Pourtant, dix ans plus tard, le constat est sans appel : les incidents liés aux mises à jour restent nombreux, et les régressions touchent désormais des composants essentiels de Windows 11, parfois au cœur même du système (Explorer.exe, recherche SMB, performances GPU, BitLocker, interface utilisateur). Malgré les progrès internes, la stabilité réelle des patchs reste un sujet de préoccupation pour les utilisateurs comme pour les professionnels.

Dans cet article, nous revenons en détail sur :

  • les incidents majeurs recensés depuis Windows 10 jusqu’à Windows 11 ;
  • leur évolution chronologique et leur gravité ;
  • un graphique synthétique permettant de visualiser la tendance sur dix ans ;
  • les raisons techniques de ces régressions ;
  • les effets concrets pour les particuliers, les entreprises et les environnements professionnels ;
  • et les pistes indispensables pour améliorer durablement la qualité des mises à jour Windows.

Une analyse essentielle pour comprendre comment, malgré des promesses répétées, Microsoft peine encore à offrir des mises à jour réellement stables.

Incidents majeurs de mises à jour (Windows 10 → Windows 11)

Ces tableaux recensent les plus gros bugs, ceux qui ont :

  • provoqué des pertes de données,
  • cassé des fonctionnalités essentielles (Start Menu, Explorer, SMB),
  • provoqué des BSOD massifs,
  • touché l’impression, le réseau, les pilotes critiques,
  • ou nécessité l’arrêt du déploiement par Microsoft.

Ce sont les bugs les plus marquants, mais pas tous les incidents.

Windows 10 — cycle 2015 → 2021

AnnéeVersionKB / Mise à jourProblème rencontréImpactCommentaire
20151507 (RTM)KB3074683Plantages d’Explorer.exe et impossibilité d’accéder à certaines DLLUsage normal perturbéPremière alerte majeure sur la fiabilité du nouveau modèle « Windows as a Service ».
20161511KB3124200Échecs d’installation répétés, redémarrages en boucleParc professionnel impactéDébut des critiques sur la qualité du pipeline de test interne.
20161607 (Anniversary Update)KB3176934Problème avec carte réseau (perte du pilote)PC sans Internet après rebootIncident massif en entreprise.
20171703KB4038788Augmentation CPU + freeze sur certains PCUsage impossibleProblème lié au service Windows Update.
20171709KB4041676Menu Démarrer cassé + BSODUsage grand public affectéL’un des patchs « les plus retirés » cette année-là.
20181803KB4103721PC bloqués sur un écran noirRedémarrage impossibleMicrosoft a officiellement mis en pause le déploiement.
20181809 (REDSTONE 5)Version 1809 initialeSuppression de fichiers utilisateurs : Documents, Images, etc.Perte de données irréversiblePlus gros scandale de l’histoire de Windows Update récent. Déploiement retiré 48h après lancement.
20191903KB4512941Utilisation CPU à 30–40 % causée par CortanaPC ralentiBug long à corriger, très médiatisé.
20191903KB4515384Problème audio, drivers Realtek cassésJeux / vidéos inutilisablesPremière vague de retours liés au pipeline audio.
20202004KB4557957Freeze, BSOD, crash audioTrès fort impactMicrosoft conseille d’éviter la mise à jour sur certains PC.
20202004KB4549951Écran bleu + perte BluetoothRéseaux pro bloquésProblème persistant sur plusieurs semaines.
202120H2KB5000802BSOD lors d’impression (PrintNightmare précoce)Entreprises immobiliséesDéclenche l’un des plus gros correctifs d’urgence.
202121H1KB5003214Bug sur icônes de la barre de tâchesUI briséeCorrigé tardivement.

Windows 11 — cycle 2021 → 2025

AnnéeVersionKB / Mise à jourProblème rencontréImpactCommentaire
202121H2 (release initiale)KB5006674Bug Bluetooth + réseau instableImpact légerPremière vague de problèmes Windows 11.
202222H2KB5017389Menu Démarrer ne se charge plusProblème très répanduMicrosoft confirme problème dans les installations « provisioning ».
202322H2KB5022913Explorateur très lent, CPU élevéIrritation généralePlusieurs correctifs successifs nécessaires.
202423H2KB5032288Échecs d’installation + ralentissementsImpact moyenTendances aux patchs instables en fin d’année.
202524H2 / 25H2KB5068861Échec installation, recherche SMB cassée, baisse des performances sur portablesImpact professionnel majeurL’une des mises à jour les plus problématiques de Windows 11.
202524H2 / 25H2KB5066835Perte de performances en jeu, ralentissements systèmeImpact jeux + créateursNvidia publie un pilote spécial pour corriger les pertes de FPS.
202524H2 / 25H2Divers correctifs d’urgenceDéclenchement de la récupération BitLockerBloque des PC au démarrageMicrosoft doit publier un correctif exceptionnel.
2025WinREKB5070762Périphériques USB non détectés dans WinREEmpêche les réparations systèmeCorrectif d’urgence diffusé hors cycle.
2025 (fin)Windows 11 fonctions cœurBug généralisé UI : Démarrer, barre des tâches, explorer, paramètresPlantages massifs pour installations non persistantes (VDI, entreprises)Microsoft admet que presque toutes les fonctions clés peuvent être affectées.

Analyse du graphique : l’évolution des bugs majeurs Windows Update de 2015 à 2025

Le graphique ci-dessus illustre l’évolution approximative du nombre de bugs majeurs liés aux mises à jour Windows entre 2015 (Windows 10) et 2025 (Windows 11).

Il illustre une courbe de tendance, basée sur l’ensemble :

  • des incidents significatifs,
  • des régressions reconnues publiquement,
  • des problèmes d’installation,
  • des défaillances de pilotes,
  • des dysfonctionnements réseau ou d’interface,
  • même si ce ne sont pas des catastrophes comme la 1809.

Bien que les valeurs soient issues d’une synthèse qualitative, la tendance générale est suffisamment claire pour dégager une conclusion nette.

L’évolution des bugs majeurs Windows Update de 2015 à 2025

Une période relativement stable sous Windows 10 (2015–2018)

Les premières années du modèle « Windows as a Service » montrent un niveau de problèmes relativement faible :

  • 1 à 2 incidents majeurs par an,
  • souvent liés à des pilotes réseau, des freeze ponctuels ou des bugs d’installation,
  • avec comme exception notable l’incident catastrophique de Windows 10 version 1809 (suppression de fichiers utilisateurs).

Globalement, les problèmes existent, mais ils restent circonscrits à certains matériels ou configurations.

Montée progressive des incidents autour de 2019–2021

À partir de 2019, plusieurs facteurs contribuent à une augmentation :

  • multiplication des versions (1903, 1909, 2004, 20H2…),
  • changements importants dans l’architecture (Cortana, indexation, impression, audio),
  • patchs de sécurité de plus en plus lourds.

On observe une montée vers 3 à 4 incidents majeurs par an, dont certains très visibles (Cortana CPU à 40 %, bug PrintNightmare, drivers audio cassés…).

Windows 11 (2021–2025) : moins de versions, mais beaucoup plus de problèmes critiques

Contrairement à Windows 10, Windows 11 ne reçoit pas des dizaines de builds.
Pourtant, les incidents deviennent :

  • plus nombreux,
  • plus graves,
  • plus centrés sur les fonctions cœur du système.

Exemples récurrents :

Le graphique montre une montée jusqu’à 5 à 6 incidents majeurs par an à partir de 2022–2025.

Conclusion : la courbe augmente, et les bugs deviennent plus critiques

L’analyse visuelle permet d’affirmer que :

La fréquence globale des incidents a augmenté depuis 2015.

Le nombre de bugs sérieux est aujourd’hui environ 3 fois plus élevé qu’au lancement de Windows 10.

Leur gravité est plus importante sous Windows 11.

Les problèmes touchent désormais :

  • la sécurité,
  • le démarrage (BitLocker, WinRE),
  • l’interface centrale,
  • les performances GPU,
  • le réseau (SMB),
  • l’installation elle-même.

Malgré les promesses historiques de Microsoft, le résultat ne montre pas de stabilisation.

Les outils de communication (Release Health, Safeguard Hold) ont été améliorés, mais la qualité réelle des mises à jour semble s’être dégradée.

Chronologie du nombre de bugs Windows Update de 2015 à 2025

Ce que Microsoft avait promis… et ce qui s’est réellement passé

Lorsque Windows 10 a inauguré le modèle Windows as a Service, Microsoft avait assuré que les nouvelles méthodes de développement et de déploiement rendraient les mises à jour plus fiables, mieux testées et moins risquées pour les utilisateurs. Après plusieurs incidents majeurs, dont le très médiatisé bug de la mise à jour 1809 qui supprimait des fichiers personnels, l’entreprise avait même annoncé une refonte profonde de son pipeline qualité.
Voici les quatre engagements clés de Microsoft… et ce qu’ils ont donné en pratique.

Des tests plus rigoureux et un pipeline de validation renforcé

Ce que Microsoft promettait :

  • Multiplier les scénarios de tests internes.
  • Renforcer les équipes qualité après le scandale 1809.
  • Utiliser la télémétrie du parc Windows pour détecter les problèmes avant le déploiement global.
  • S’appuyer fortement sur les builds Insider pour repérer les régressions.

Réalité 10 ans plus tard :

Malgré ces changements, plusieurs mises à jour Windows 11 ont encore introduit :

  • des plantages d’Explorer.exe,
  • des menus Démarrer non fonctionnels,
  • des régressions réseau (SMB, HTTP.sys),
  • des problèmes de performance GPU,
  • des bugs d’installation récurrents.

Les tests internes existent bel et bien, mais l’écosystème Windows — matériel, pilotes, firmwares, logiciels — est tellement vaste que certaines combinaisons passent toujours entre les mailles du filet.

Les “Safeguard Holds” pour bloquer automatiquement les mises à jour à risque

Ce que Microsoft promettait :

Introduits en 2019, les Safeguard Holds étaient censés empêcher l’installation d’une mise à jour connue comme problématique sur certaines configurations.
En théorie, si un bug était identifié chez quelques utilisateurs, Windows Update devait automatiquement stopper le déploiement vers tous les PC similaires.

Réalité :

Les Safeguard Holds fonctionnent… mais de manière trop tardive.
Dans plusieurs cas récents :

  • des patchs Windows 11 ont cassé SMB,
  • ont déclenché BitLocker au démarrage,
  • ou ont entraîné des pertes de performances avant que le blocage ne soit appliqué.

Autre problème : beaucoup d’utilisateurs contournent involontairement les Safeguard (ISO, outils manuels, Windows Update forcé), ce qui limite leur efficacité.

Une meilleure communication sur les incidents et les régressions

Promesse :

Microsoft a annoncé vouloir être plus transparent, notamment via les portails :

  • Windows Release Health : C’est le portail officiel de Microsoft dédié à l’état de santé des versions de Windows,
  • Known Issues : La section « Known Issues » (Problèmes connus) liste tous les bugs que Microsoft a officiellement reconnus, pour chaque version de Windows et chaque mise à jour,
  • Health Status Dashboard : Un tableau de bord complémentaire qui regroupe les problèmes de mises à jour et leurs blocages

Ces pages devaient recenser rapidement :

  • les bugs confirmés,
  • les mises à jour à éviter,
  • les contournements recommandés.

Réalité :

La communication s’est améliorée… mais elle reste souvent réactive, jamais proactive.
Dans les faits :

  • de nombreux problèmes ne sont reconnus qu’après plusieurs jours ou semaines,
  • certains incidents restent flous (« certains appareils peuvent rencontrer… »),
  • les contournements proposés ne sont pas toujours efficaces.

Les utilisateurs apprennent souvent l’existence d’un bug via des forums, réseaux sociaux ou sites spécialisés avant la communication officielle.

L'architecture de Windows Update pour détecter et bloquer les misesà  jour qui posent problème

Une fiabilité accrue grâce à l’IA et à l’analyse de télémétrie

Promesse :

À partir de Windows 11, Microsoft a beaucoup mis en avant l’usage de l’IA pour :

  • détecter automatiquement des pannes,
  • adapter la diffusion des patchs,
  • identifier les configurations sensibles.

Réalité :

Les données télémétriques améliorent effectivement la visibilité de Microsoft, mais :

  • les bugs de pilotes GPU restent fréquents,
  • les incidents réseau SMB reviennent régulièrement,
  • les échecs d’installation (0x800F…) persistent depuis Windows 10,
  • certaines régressions majeures (Explorer.exe, Start Menu, BitLocker) montrent que l’IA ne repère pas les cas critiques avant le déploiement public.

La télémétrie aide Microsoft… mais ne remplace pas un vrai cycle de tests exhaustifs.

Suspendre Windows Update

Quel bilan ?

Après dix années d’évolution du modèle Windows as a Service, le constat est nuancé. Sur le papier, Microsoft a réellement renforcé ses processus internes : plus de télémétrie, davantage de tests, meilleure communication via « Release Health » et « Known Issues », déploiements plus progressifs, et mécanismes de blocage comme les Safeguard Holds. L’éditeur affirme d’ailleurs que Windows 11 24H2 serait « la version la plus fiable à ce jour », avec une baisse mesurée de 24 % des redémarrages inattendus par rapport à Windows 10 22H2.

Cependant, dans la pratique, l’expérience utilisateur raconte une histoire différente.

Les bugs « majeurs » restent fréquents, et surtout plus critiques qu’à l’époque de Windows 10 :

  • régressions réseau (SMB),
  • performances GPU dégradées,
  • Explorer.exe et Start Menu instables,
  • problèmes de BitLocker au démarrage,
  • pilotes cassés,
  • échecs d’installation persistants (0x800F…).

Ces incidents ne concernent plus seulement des éléments secondaires : ils touchent désormais des composantes essentielles du système, avec des conséquences directes pour les particuliers comme pour les professionnels.

Autrement dit, la fiabilité s’améliore sur certains indicateurs techniques, mais la gravité des bugs augmente, et la tolérance des utilisateurs diminue. À mesure que Windows devient plus complexe et plus interconnecté (pilotes avancés, virtualisation, sécurité renforcée, matériel très varié), les risques d’incompatibilité croissent mécaniquement.

Ainsi, malgré une volonté visible de faire mieux, la réalité est que :

  • Microsoft communique mieux,
  • détecte plus vite,
  • corrige plus rapidement…

…mais n’empêche toujours pas efficacement les régressions critiques d’arriver sur les machines finales.

Le bilan global est donc paradoxal : des outils plus modernes, des processus plus sérieux, mais un environnement technique beaucoup plus risqué.
Ce qui explique pourquoi, du point de vue utilisateur, la sensation d’aggravation est réelle, même si l’éditeur affirme avoir « objectivement » amélioré la stabilité.

Promesse de MicrosoftCe qui a réellement changéNiveau de tenue
Tests renforcésAméliorés, mais régressions toujours présentes⭐⭐⭐☆☆
Programme Insider plus utileOui, mais les bugs majeurs passent encore⭐⭐☆☆☆
Safeguard HoldsFonctionnent, mais parfois trop tard⭐⭐☆☆☆
Transparence accrueOui, documentation meilleure⭐⭐⭐⭐
Isolation des composantsEn progrès, mais insuffisant⭐⭐⭐☆☆
Fiabilité générale amélioréeDébat selon les métriques⭐⭐☆☆☆

Conclusion

Dix ans après l’introduction de Windows as a Service, le modèle des mises à jour continues montre clairement ses limites. Malgré des progrès indéniables — meilleure télémétrie, communication plus transparente, correctifs plus rapides — les utilisateurs sont toujours confrontés à des régressions régulières, parfois sévères, touchant des éléments essentiels du système. Si certaines statistiques internes permettent à Microsoft d’affirmer que Windows 11 24H2 serait la version la plus fiable à ce jour, la réalité vécue par les particuliers et les entreprises reste celle d’un écosystème fragile, où chaque mise à jour peut potentiellement introduire un nouveau dysfonctionnement.

L’analyse historique démontre une tendance nette : les incidents ne sont pas forcément plus nombreux qu’au début de Windows 10, mais ils sont plus critiques, plus visibles et affectent des composants fondamentaux comme l’interface, le réseau, la sécurité ou les performances GPU. La tolérance des utilisateurs diminue à mesure que le système gagne en complexité, tandis que le rythme soutenu des patchs laisse peu de marge à des tests réellement exhaustifs.

Cette situation paradoxale — des outils plus modernes mais un environnement de plus en plus difficile à maîtriser — fait que la stabilité promise par Microsoft reste encore hors de portée. Tant que Windows reposera sur un parc matériel aussi vaste et hétérogène, et sur des cycles de développement aussi rapides, les mises à jour continueront d’être un exercice d’équilibriste.

En définitive, si Windows Update est aujourd’hui mieux encadré et mieux documenté qu’à ses débuts, il demeure aussi plus risqué que jamais. Un modèle en constante évolution, où les avancées réelles coexistent avec des faiblesses structurelles que Microsoft n’a pas encore réussi à éliminer.

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Windows 10, sa première mise à jour ESU tourne au casse-tête

18 novembre 2025 à 10:26

Windows 10 et le programme ESU alias Extended Security UpdatesLa toute première mise à jour de sécurité prolongée de Windows 10 rencontre un bug majeur. Son installation échoue sur nombreux PC professionnels.

Cet article Windows 10, sa première mise à jour ESU tourne au casse-tête a été publié en premier par GinjFo.

Windows 10 KB5068781 ESU update fails with 0x800f0922 error: There were some problems installing updates, but we’ll try again later

Par : IT Experts
18 novembre 2025 à 09:31
Windows 10 devices enrolled in Extended Security Updates may experience installation failures when attempting to install the November 2025 security update (KB5068781). There were some problems installing updates, but we'll try again later. "Error encountered: If you keep seeing this and want to search the web or contact support for information, this may help: (0x800f0922)." The issue affects a specific subset of commercial customers using cloud-based licensing activation. This ESU issue appears to be unrelated to the error, 'We can't enroll you in Extended Security Updates right now,' because the enrollment error prevents access to ESU updates, while the current issue affects installation on devices that are already enrolled. Microsoft now released the KB5072653 update to fix the 0x800f0922 error.

Source

Windows 10 KB5072653 : une nouvelle mise à jour hors bande pour en finir avec les galères de l’ESU

18 novembre 2025 à 06:43

Microsoft enchaine les KB pour Windows 10 : une nouvelle mise à jour hors bande a été publiée : KB5072653. Elle corrige le bug d'installation de l'update ESU.

The post Windows 10 KB5072653 : une nouvelle mise à jour hors bande pour en finir avec les galères de l’ESU first appeared on IT-Connect.

Windows 10 KB5068781 : la mise à jour ESU refuse de s’installer avec l’erreur 0x800f0922 !

17 novembre 2025 à 07:02

Un bug empêche l'installation de la mise à jour ESU pour Windows 10 (KB5068781) et retourne une erreur 0x800f0922 (CBS_E_INSTALLERS_FAILED) sur certains PC.

The post Windows 10 KB5068781 : la mise à jour ESU refuse de s’installer avec l’erreur 0x800f0922 ! first appeared on IT-Connect.

Massgrave - La fin de l'activation pirate de Windows en mode offline

Par : Korben
14 novembre 2025 à 12:25

En novembre 2024, je vous parlais d’un crack Windows vieux de 17 ans qui fonctionnait encore. Et là, on est un an plus tard, et j’apprends que Microsoft l’a tué.

Mais c’est quoi ce bordel ??

En effet, selon plusieurs médias, Microsoft a bloqué KMS38 , la méthode d’activation offline fournie par Massgrave. Le Patch Tuesday de novembre (KB5068861 pour Windows 11 24H2/25H2) a donc intégré ces changements apparus dans le build 26100.7019 qui ont déprécié gatherosstate.exe, l’outil que les entreprises utilisaient pour migrer leurs activations KMS lors des mises à jour. Mais cela permettait aux pirates de tricher avec la période d’activation KMS et de la prolonger jusqu’au 19 janvier 2038. Ah les brigands ! lol

Cette date, du 19/01/2038 à 03h 14m 07 UTC précisément, c’est la limite du timestamp Unix 32-bit, le fameux bug Y2K38 ! En gros, KMS38 ne crackait pas vraiment Windows mais repoussait le moment fatidique où une activation serait nécessaire… Bon et alors ? Est ce que c’est une nouvelle victoire de Microsoft contre le piratage ?

Nop, que dalle.

Car HWID et TSforge fonctionnent toujours pour activer Windows dans le dos de Microsoft. Massgrave a même sorti le 11 novembre dernier sa version 3.8 de MAS (Microsoft Activation Scripts) baptisée “R.I.P. KMS38”.

Alors c’est tout pareil ? Non, pas vraiment car KMS38 fonctionnait offline, ce qui permettait d’activer Windows sans jamais contacter Microsoft. Et malheureusement HWID et TSforge fonctionnent uniquement online. Ils nécessitent donc une connexion internet pour stocker votre licence sur les serveurs Microsoft.

Cela veut dire qu’avant, avec KMS38, vous pouviez activer Windows en mode avion, vous déconnectiez la machine du réseau, vous lanciez le script, et hop, c’était activé jusqu’en 2038 et Microsoft ne savait même pas que vous existiez ! Et aucun Hardware ID ni de télémétrie n’étaient envoyés !

Alors que maintenant, même pour pirater Windows, vous devez demander aux serveurs de Microsoft de vous accepter. Car HWID crée une licence numérique permanente liée à votre matériel et cette licence est stockée chez Microsoft. Vous devez donc vous connecter initialement à leurs serveurs pour l’activer et à chaque réinstallation, vous devez obligatoirement vous reconnecter.

Bref, votre Hardware ID et votre config matérielle sont donc enregistrés dans la base de données de Microsoft. Et pour TSforge, c’est pareil. Connexion obligatoire sur un serveur Microsoft !

Voilà, donc en gros, pour pirater Windows, il faut maintenant se déclarer à Microsoft. Les criminels que vous êtes esquivent ainsi les 145 euros de la licence, mais donnent leur Hardware ID en échange d’un Windows activé et d’une dépendance permanente aux serveurs de Redmond.

Voilà donc comment Microsoft a choisi délibérément de casser un outil utilisé par ses propres clients pour continuer à collecter de la data, même quand l’utilisateur est un “pirate”…

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