À chaque ouverture de session, Windows 10 et Windows 11 peuvent afficher un message intrusif du type : « Vous avez presque terminé la configuration de votre PC ».
Ce message, présenté comme une recommandation, pousse l’utilisateur à activer certaines fonctionnalités Microsoft (OneDrive, Cortana, Windows Hello, etc.). Bien qu’il ne soit pas dangereux, il est souvent perçu comme gênant, voire trompeur, surtout après une mise à jour majeure ou une réinstallation du système.
Heureusement, il est tout à fait possible de désactiver ce message de manière définitive, que vous utilisiez Windows Famille (Home) ou Windows Professionnel (Pro). Dans cet article, nous vous montrons étape par étape comment supprimer ce message à l’ouverture de session, que ce soit via les Paramètres, l’Éditeur de stratégie de groupe, ou le Registre Windows.
Désactiver le message « Presque terminé la configuration de votre PC »
Méthode 1 : via les Paramètres de Windows
Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier
+
I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
Ensuite, allez dans Système > Notifications.
Défilez vers le bas jusqu’à Paramètres supplémentaires.
Décochez la case : « Suggérer des moyens de tirer le meilleur parti de Windows et de terminer la configuration de cet appareil »
Cette option empêche Windows de t’afficher ce message après certaines mises à jour ou lors d’une nouvelle installation.
Le registre Windows est un composant central du système, dans lequel sont stockés les paramètres de configuration de Windows, des pilotes et de la plupart des logiciels installés. Si vous êtes à l’aise avec cet outil, certaines clés du registre peuvent vous permettre de personnaliser en profondeur votre système, de désactiver des fonctionnalités comme Windows Defender, de bloquer la télémétrie, ou encore de gérer les programmes au démarrage sans passer par des outils tiers.
Dans cet article, nous vous présentons une sélection de clés de registre importantes et couramment utilisées pour la configuration, le dépannage ou l’optimisation de Windows. Que vous soyez technicien, administrateur ou simple utilisateur avancé, ces clés vous permettront de mieux comprendre et maîtriser les coulisses du système d’exploitation.
Avant toute modification du registre, pensez à sauvegarder les clés concernées ou à créer un point de restauration système, afin d’éviter tout dysfonctionnement.
Désactiver Windows Defender via le registre : les clés à connaître
Windows Defender est l’antivirus intégré à Windows 10 et 11. Bien qu’il offre une protection efficace et discrète, certains utilisateurs avancés ou administrateurs système souhaitent parfois le désactiver, temporairement ou définitivement. Si l’option est grisée dans les paramètres ou bloquée par la stratégie de groupe, il est possible de désactiver Defender directement via le registre Windows.
Clé principale à modifier
Pour désactiver complètement Windows Defender, il faut créer (ou modifier) la valeur suivante :
Cela désactive le service principal de Windows Defender à condition que Microsoft Defender Antivirus ne soit pas géré par une solution de sécurité tierce ou par une politique de sécurité système (GPO).
Désactiver la protection en temps réel
Si vous ne souhaitez pas désactiver Defender totalement, mais uniquement sa protection en temps réel, vous pouvez aussi agir sur cette clé :
Cela permet de désactiver différentes composantes actives de la surveillance Defender sans couper complètement le moteur antivirus.
Précautions
Après avoir modifié ces clés, redémarrez le système pour que les changements prennent effet.
Certaines versions de Windows peuvent réactiver automatiquement Defender, surtout après une mise à jour majeure. Il peut être nécessaire de répéter l’opération.
Sur Windows 11, Tamper Protection (protection contre les modifications non autorisées) doit être désactivée au préalable depuis les paramètres de sécurité Windows, sinon les modifications du registre seront ignorées.
Programmes au démarrage : les clés de registre à surveiller (Run, RunOnce, etc.)
Le registre Windows contient plusieurs clés dédiées à l’exécution automatique de programmes au démarrage du système ou lors de la connexion d’un utilisateur. Ces clés sont fréquemment utilisées par les applications légitimes (ex. : antivirus, pilotes, assistants logiciels), mais aussi par les malwares et adwares, qui les exploitent pour s’exécuter en arrière-plan sans être détectés.
Clés les plus courantes à connaître
Les clés suivantes sont utilisées pour lancer des programmes automatiquement. Certaines s’appliquent à tous les utilisateurs du système (HKLM), d’autres uniquement à l’utilisateur actuellement connecté (HKCU) :
Ces clés contiennent les programmes à exécuter à chaque démarrage. Chaque entrée correspond à un exécutable ou un script qui s’exécutera après le chargement d’Explorer.exe (le bureau Windows).
Les clés RunOnce permettent d’exécuter un programme une seule fois au prochain démarrage. Elles sont souvent utilisées lors d’installations logicielles pour effectuer des tâches post-redémarrage (ex. : suppression de fichiers temporaires ou finalisation d’une configuration).
Ces clés étaient principalement utilisées sous Windows 9x/Me. Elles ont aujourd’hui peu d’effet sur Windows 10/11, mais peuvent encore être explorées par des malwares à des fins de compatibilité ou de contournement des outils de sécurité modernes.
Scripts d’ouverture de session
Outre les clés Run, Windows permet également de lancer des scripts lors de la connexion utilisateur, via des clés de stratégie de groupe :
Ces scripts sont généralement définis par des administrateurs de domaine ou via des GPO locales, notamment dans les environnements professionnels. Ils permettent d’exécuter des commandes, de mapper des lecteurs réseaux, ou d’appliquer des configurations personnalisées.
Désactiver la télémétrie et la collecte de données via le registre
Depuis Windows 10, Microsoft collecte automatiquement diverses données système via la télémétrie, dans le but officiel d’améliorer la stabilité, la sécurité et les performances du système. Toutefois, cette collecte soulève des préoccupations en matière de confidentialité, notamment dans les environnements sensibles ou pour les utilisateurs soucieux de maîtriser les échanges avec Microsoft.
Même si certains paramètres peuvent être désactivés via l’interface graphique ou les stratégies de groupe (GPO), il est aussi possible de désactiver partiellement la télémétrie via le registre.
Limiter la télémétrie avec la clé « AllowTelemetry »
0 = Sécurité (seulement pour Windows Enterprise, Education ou LTSC)
1 = De base
2 = Amélioré (supprimé depuis Windows 10 2004)
3 = Complet
Sur les éditions Famille et Professionnel, la valeur 0 n’est pas appliquée, même si elle est définie. Le niveau minimum reste 1.
Plusieurs services Windows sont responsables de la collecte et de l’envoi de données. Tu peux les désactiver ou les neutraliser via le registre (ou via l’utilitaire services.msc si tu préfères une interface graphique).
Désactiver les diagnostics connectés : HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows\System\EnableSmartScreen → 0(optionnel, pour l’intégration avec SmartScreen)
Désactiver le service DiagTrack (Tracking Service) : Même si cela ne passe pas uniquement par le registre, tu peux arrêter et désactiver ce service via commande :
Clés pour bloquer l’exécution automatique des périphériques USB/CD/DVD
L’exécution automatique (AutoRun / AutoPlay) permet à Windows d’ouvrir automatiquement un programme, un menu ou une notification dès qu’un périphérique de stockage est connecté (clé USB, CD/DVD, disque dur externe, etc.). Si cette fonctionnalité est pratique, elle représente aussi une faille de sécurité potentielle, souvent exploitée par des malwares pour s’installer silencieusement à partir d’un support amovible.
Heureusement, il est possible de désactiver totalement l’exécution automatique des périphériques via le registre Windows.
Clé :HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Explorer (ou HKEY_LOCAL_MACHINE pour l’ensemble des utilisateurs)
Valeur DWORD :NoDriveTypeAutoRun
Valeur recommandée :0xFF (hexadécimal) → désactive AutoRun sur tous les types de lecteurs
Valeurs possibles :
Hexadécimal
Décimal
Effet
0x01
1
Désactive AutoRun sur les lecteurs non définis
0x04
4
Désactive AutoRun sur les lecteurs amovibles
0x08
8
Désactive AutoRun sur les lecteurs fixes (disques durs internes)
0x10
16
CD/DVD
0x20
32
Réseaux
0x80
128
Lecteurs inconnus
0xFF
255
Désactive AutoRun sur tous les types de lecteurs
Conseil : Utilisez 0xFF pour un blocage total, idéal en contexte professionnel ou pour sécuriser un poste sensible.
Pour appliquer la même politique à tous les utilisateurs, utilisez HKEY_LOCAL_MACHINE.
Gérer Windows Update depuis le registre (clés importantes)
Le comportement de Windows Update peut être modifié ou personnalisé via le registre, notamment pour différer les mises à jour, désactiver les redémarrages automatiques, ou forcer des paramètres spécifiques sur des éditions qui ne donnent pas accès à toutes les options dans l’interface graphique. Cela est particulièrement utile en environnement professionnel ou pour les utilisateurs souhaitant un contrôle plus fin sur les mises à jour de leur système.
Comme ces paramètres sont répartis sur plusieurs emplacements du registre (WUSettings, AU, Policies…), nous avons rédigé un article complet dédié aux différentes clés disponibles et à leur rôle :
Clés liées à la stratégie de mot de passe / verrouillage
La stratégie de mot de passe et de verrouillage automatique de l’écran est essentielle pour garantir la sécurité d’un poste Windows, notamment en entreprise ou sur un ordinateur partagé. Si ces paramètres sont généralement configurables via les stratégies de sécurité locales (secpol.msc) ou les paramètres système, il est aussi possible de les modifier directement dans le registre Windows, en particulier sur les éditions Familiale qui n’ont pas accès à certaines interfaces avancées.
Cette clé permet de verrouiller automatiquement la session après un certain temps d’inactivité. Cela fonctionne même si l’utilisateur n’a pas défini explicitement d’écran de veille avec mot de passe.
Forcer l’exigence du mot de passe après l’écran de veille
Clé :HKEY_CURRENT_USER\Control Panel\Desktop
Valeur chaîne à modifier :ScreenSaverIsSecure
1 = demander le mot de passe après la reprise
0 = ne pas le demander
Autre valeur utile :ScreenSaveTimeOut → définit le délai avant activation de l’écran de veille (en secondes)
Ces paramètres fonctionnent ensemble : tu peux configurer l’écran de veille pour qu’il apparaisse après 5 ou 10 minutes, puis exiger un mot de passe à la reprise.
Clés Shell et Winlogon : ce qui se lance à la connexion Windows
Au démarrage de Windows, plusieurs processus sont automatiquement chargés avant que l’utilisateur accède pleinement à sa session. Parmi les clés du registre les plus critiques à ce niveau, les clés associées à Winlogon et Shell contrôlent ce qui se lance juste après la connexion (ou même avant, pour les scripts système). Comprendre ces clés est essentiel pour diagnostiquer des problèmes de démarrage, détecter des infections, ou personnaliser des comportements système.
Les clés Shell et Userinit sont très surveillées par les antivirus, car elles sont souvent détournées par des logiciels malveillants pour se lancer avant tout autre processus. Modifier ces clés à la main sans précaution peut empêcher le chargement correct du bureau Windows ou conduire à un écran noir après la connexion. Celle-ci est très utilisée par les Trojan Winlock.
Clé principale :HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon
Cette clé contient plusieurs valeurs importantes utilisées lors du logon (connexion de session). Les plus connues sont :
Shell
Définit le programme chargé après connexion.
Par défaut : explorer.exe
Si cette valeur est modifiée (ex. : cmd.exe, malware.exe, etc.), cela remplace complètement l’Explorateur Windows. Certains malwares exploitent cette clé pour bloquer l’interface graphique et afficher leur propre charge utile.
Userinit
Valeur par défaut : C:\Windows\System32\userinit.exe,
Ce programme initialise le profil utilisateur et exécute certains scripts de logon.
Si un malware est ajouté ici, il peut s’exécuter juste avant l’ouverture du bureau, en toute discrétion.
Connexion automatique : activer l’ouverture de session sans mot de passe
La clé Winlogon permet également de configurer une connexion automatique, sans demander de mot de passe à l’ouverture de session. C’est une option parfois utilisée sur des machines personnelles, des bornes publiques, des environnements de test, ou des systèmes embarqués.
Pour cela, il faut renseigner plusieurs valeurs dans cette même clé :
AutoAdminLogon → 1 (active la connexion auto)
DefaultUserName → nom du compte utilisateur à ouvrir
DefaultPassword → mot de passe associé (stocké en clair dans le registre)
DefaultDomainName → nom de la machine locale ou domaine AD
LegalNoticeCaption / LegalNoticeText → permet d’afficher un message légal ou une alerte à l’ouverture de session (utilisé en entreprise)
GinaDLL → ancienne DLL pour modifier la gestion du logon (Windows XP/2000)
Clés relatives aux menus contextuels de Windows (clic droit)
Le menu contextuel, accessible via un clic droit sur un fichier, un dossier ou le bureau, est une fonctionnalité essentielle de l’interface Windows. Avec le temps, ce menu peut s’encombrer d’entrées inutiles ajoutées par des logiciels tiers (antivirus, lecteurs multimédias, outils de compression…), ou à l’inverse, certaines options peuvent disparaître à la suite d’un bug ou d’une mauvaise désinstallation. Heureusement, il est possible de personnaliser ou nettoyer ces menus via le registre Windows.
Où se trouvent les clés du menu contextuel dans le registre
Les entrées du clic droit sont réparties à plusieurs emplacements du registre, selon le type d’objet cliqué (fichier, dossier, raccourci…) et le contexte utilisateur ou système.
Entrées générales (tous types de fichiers)
HKEY_CLASSES_ROOT\*\shell
HKEY_CLASSES_ROOT\*\shellex\ContextMenuHandlers
Ces emplacements contrôlent les options qui s’appliquent à tous les fichiers, quel que soit leur type (ex. : « Analyser avec antivirus », « Envoyer vers », « Ajouter à l’archive », etc.).
Programmes installés : les clés de registre à connaître pour désinstaller ou identifier les logiciels
Windows stocke la liste des programmes installés dans le registre, notamment pour l’affichage dans le Panneau de configuration > Programmes et fonctionnalités ou l’application Paramètres > Applications. Ces clés permettent aux utilisateurs ou aux outils de désinstallation de localiser le chemin de désinstallation, d’obtenir le nom exact du programme, sa version, son éditeur, sa date d’installation, etc.
Il est aussi possible de repérer des restes de logiciels mal désinstallés, ou de créer un inventaire manuel sur une machine, directement à partir de ces clés.
Clés du registre à consulter
Pour tous les utilisateurs (programmes 64 bits ou système): HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Uninstall
Pour les programmes 32 bits sur un système 64 bits : HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\WOW6432Node\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Uninstall
Programmes installés par l’utilisateur courant uniquement : HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Uninstall
Chaque sous-clé représente un programme (avec un nom de type GUID ou nom lisible). À l’intérieur, on trouve différentes valeurs utiles comme :
Chaque sous-clé représente un programme (avec un nom de type GUID ou nom lisible). À l’intérieur, on trouve différentes valeurs utiles comme :
Nom de valeur
Description
DisplayName
Nom affiché dans la liste des programmes
DisplayVersion
Version du logiciel
InstallDate
Date d’installation
Publisher
Éditeur
UninstallString
Chemin exact vers la commande de désinstallation
QuietUninstallString
Chemin vers une désinstallation silencieuse (si disponible)
InstallLocation
Dossier d’installation du programme
Exemple : désinstaller manuellement un programme
Repérez dans le registre la clé du programme à supprimer.
Copiez la valeur UninstallString
Exécutez manuellement (via Exécuter ou en ligne de commande)
Facultativement : supprimez la clé si l’entrée reste visible malgré la désinstallation
Clés de registre des services Windows : fonctionnement et modification
Les services Windows sont des composants système essentiels, souvent lancés en arrière-plan au démarrage du système. Ils peuvent assurer des tâches critiques comme les mises à jour, l’impression, la sécurité ou la gestion réseau. Ces services sont gérés par le processus services.exe, mais beaucoup d’entre eux sont hébergés dans des processus partagés nommés svchost.exe (Service Host), afin de mutualiser les ressources et limiter l’empreinte mémoire.
Le registre Windows permet de visualiser, configurer et parfois réparer les services installés. Il est même possible d’ajouter ou de supprimer des services manuellement, bien que cela soit réservé aux utilisateurs expérimentés.
À l’intérieur de chaque service, on trouve de nombreuses valeurs, les plus importantes étant :
Configuration de Windows : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control
La configuration matérielle : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Enum
Les profils de configuration matérielle : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Hardware Profiles
La liste des services Windows : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Services
Chaque sous-clé de cette branche représente un service système ou utilisateur. Le nom de la sous-clé correspond au nom court du service (ex. : wuauserv pour Windows Update, WinDefend pour Windows Defender).
À l’intérieur de chaque service, on trouve de nombreuses valeurs, les plus importantes étant :
Nom de valeur
Description
DisplayName
Nom lisible du service
ImagePath
Chemin de l’exécutable ou commande à lancer
Start
Mode de démarrage (voir tableau ci-dessous)
Type
Type de service (interactif, kernel, partage svchost…)
Description
Description du rôle du service
DependOnService
Dépendances (services requis pour démarrer)
Valeurs possibles de Start
Valeur
Mode de démarrage
2
Automatique
3
Manuel
4
Désactivé
0
Démarrage au boot (rare, réservé aux services critiques)
1
Système (avant l’ouverture de session)
Modifier cette valeur permet, par exemple, de désactiver manuellement un service problématique ou au contraire de forcer son démarrage automatique.
Clés Shell Folders : chemins système et redirections de dossiers
Windows utilise des chemins spéciaux appelés « Shell Folders » pour localiser les dossiers système propres à chaque utilisateur ou au système global : Bureau, Documents, Téléchargements, Démarrage, ProgramData, etc. Ces chemins sont utilisés par de nombreuses applications pour enregistrer des fichiers ou charger des ressources. Ils sont définis dans le registre, ce qui permet, entre autres, de personnaliser l’emplacement de certains dossiers, ou de réparer un profil corrompu dont les chemins système ont été modifiés.
Ces clés sont également consultées au démarrage de Windows et par l’Explorateur de fichiers pour afficher les icônes ou les chemins dans les raccourcis (ex. : %USERPROFILE%\Desktop, %APPDATA%, etc.).
Localisation des clés Shell Folders
Il existe deux branches principales dans le registre :
Différence entre Shell Folders et User Shell Folders
Shell Folders contient des chemins déjà résolus (ex. : C:\Users\Nom\Desktop)
User Shell Folders contient des variables d’environnement (ex. : %USERPROFILE%\Desktop) — c’est cette clé que Windows utilise en priorité.
Les valeurs présentes dans User Shell Folders peuvent donc être modifiées dynamiquement selon l’utilisateur connecté, ce qui est utile pour la redirection de profils ou la gestion centralisée (ex. en entreprise).
Depuis Windows XP, Microsoft a intégré un système de compatibilité des applications (AppCompat) pour permettre à d’anciens programmes conçus pour des versions précédentes de Windows de fonctionner correctement. Lorsqu’un programme est identifié comme potentiellement incompatible, ou lorsqu’un utilisateur applique manuellement un mode de compatibilité (ex. : « Windows 7 », « Exécuter en tant qu’administrateur »), Windows enregistre ces préférences dans le registre via des flags AppCompat.
Ces entrées sont stockées dans des clés spécifiques du registre, et peuvent être modifiées pour forcer certains comportements, corriger un dysfonctionnement, ou supprimer des paramètres de compatibilité persistants.
Clés principales à connaître
Compatibilité utilisateur (User-specific) : HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\AppCompatFlags\Layers ─ Contient les programmes pour lesquels l’utilisateur actuel a défini un mode de compatibilité ou des options spéciales.
Compatibilité globale (pour tous les utilisateurs) : HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\AppCompatFlags\Layers ─ Permet d’appliquer une compatibilité forcée à l’ensemble du système pour une application précise.
Fonctionnement des valeurs
Chaque entrée est une valeur de type chaîne (REG_SZ), où :
Nom de la valeur = chemin complet vers l’exécutable
Données = flags de compatibilité appliqués
Exemples :
Chemin de l’exécutable
Données
C:\Program Files\AncienJeu\jeu.exe
WIN7 RUNASADMIN
D:\Utilitaires\app.exe
WINXP256COLOR DISABLETHEMES
Quelques flags courants :
Flag
Effet
WINXPSP3, WIN7, WIN8
Simule un ancien environnement Windows
RUNASADMIN
Lance le programme avec des droits administrateur
DISABLETHEMES
Désactive les thèmes visuels
256COLOR
Force un affichage 256 couleurs
DPIUNAWARE
Ignore les paramètres de mise à l’échelle DPI
DISABLEDXMAXIMIZEDWINDOWEDMODE
Corrige certains jeux plein écran
Ainsi, si un programme se lance toujours en mode administrateur ou avec un comportement étrange, pense à supprimer sa clé dans AppCompatFlags\Layers. Cela réinitialisera les options de compatibilité.
Vous avez remarqué un dossier nommé C:\inetpub sur votre disque dur et vous vous demandez s’il est important, à quoi il sert, ou même s’il peut être supprimé en toute sécurité ? Vous n’êtes pas seul : de nombreux utilisateurs découvrent ce répertoire sans en avoir connaissance, souvent après une mise à jour ou l’activation de certaines fonctionnalités Windows.
Le dossier inetpub est créé automatiquement lorsqu’on installe ou active IIS (Internet Information Services), le serveur web intégré à Windows. Il contient notamment les fichiers du site web par défaut hébergé localement, ainsi que des journaux ou fichiers temporaires liés au service web.
Dans cet article, nous allons voir :
Pourquoi le dossier inetpub apparaît sur votre PC,
S’il est lié à un risque de sécurité ou à une erreur système,
Et surtout, si vous pouvez le supprimer sans conséquences selon votre usage de Windows.
Ce guide vous aidera à comprendre l’utilité réelle de inetpub et à décider en toute connaissance de cause s’il peut être conservé ou supprimé.
Qu’est-ce que le dossier inetpub sur Windows 11 ou Windows 10
Le dossier C:\inetpub est automatiquement créé par Windows lors de l’installation ou de l’activation du composant IIS (Internet Information Services), qui est le serveur web intégré à Windows. IIS est utilisé pour héberger des sites web localement ou à distance, principalement dans un contexte professionnel, de développement ou de test.
Plusieurs situations peuvent entraîner la création de ce dossier :
L’activation manuelle d’IIS via les fonctionnalités facultatives de Windows,
L’installation d’un logiciel qui utilise IIS en arrière-plan (par exemple : certains outils de gestion de parc, serveurs de messagerie ou plateformes de test local),
Dans certains cas, une mise à jour Windows, un script ou un pack logiciel peut activer par défaut certains composants du serveur web.
Le dossier inetpub contient différents sous-dossiers :
wwwroot : répertoire par défaut pour les fichiers de sites web hébergés localement,
logs : journaux de requêtes HTTP traitées par IIS,
ftproot, history, custerr, etc. : utilisés selon les services activés.
Pourquoi le dossier inetpub apparaît sur votre PC
La présence d’un dossier inetpub vide ne signifie pas qu’il y a un problème : cela indique simplement qu’IIS a été installé ou initialisé à un moment, mais n’a pas été utilisé activement. Si vous n’avez pas besoin de cette fonctionnalité, vous pouvez désactiver IIS et supprimer le dossier sans risque.
De temps en temps, le dossier C:\inetpub est présent sur un système Windows, mais ne contient aucun fichier, ou uniquement un ou deux sous-dossiers vides comme wwwroot ou logs. Par exemple, un programme a déclenché l’installation du composant IIS (même partiels) sans en informer explicitement l’utilisateur — souvent à des fins de diagnostic, de test ou de serveur local temporaire. Cela suffit à provoquer la création du dossier, sans que le service IIS soit réellement utilisé. Windows peut créer inetpubdès l’ajout des composants nécessaires à IIS, même si l’utilisateur ne configure jamais de site web ni n’utilise le serveur. Le dossier reste alors présent, mais inoccupé.
Si vous n’avez jamais eu l’intention d’héberger un site web ou d’utiliser IIS, ce dossier semble inutile. Toutefois, sa simple présence ne signifie pas que votre système est compromis ou mal configuré. Il reflète simplement l’activation d’une fonction Windows optionnelle. Toutefois, certains logiciels ou scripts tiers (en particulier en environnement de développement local) peuvent aussi activer IIS de manière silencieuse, même sur Windows.
Pose-t-il un problèmle de sécurité ou stabilité du système
En l’état, la présence du dossier inetpub n’est pas un danger pour la sécurité ou la stabilité de Windows, tant que le serveur IIS n’est pas activement utilisé ou exposé sur le réseau.
Cependant, si IIS est installé et en fonctionnement, même par inadvertance, il ouvre par défaut un service d’écoute HTTP sur le port 80. Cela peut représenter une surface d’attaque si le service n’est pas configuré correctement ou si le pare-feu ne filtre pas les connexions entrantes. Un attaquant pourrait théoriquement exploiter une faille dans IIS ou dans une page hébergée dans wwwroot.
Du côté des performances ou de la stabilité système, la présence d’IIS ne pose pas de souci majeur — à condition qu’il ne tourne pas inutilement en arrière-plan. Il peut néanmoins consommer des ressources (RAM, CPU, ports réseau) et générer des fichiers journaux dans inetpub\logs, ce qui peut remplir le disque à long terme.
En résumé :
Si IIS n’est pas actif, inetpub est inoffensif et peut être ignoré.
Si IIS est actif par erreur, il est conseillé de désactiver ce composant pour limiter les risques réseau et nettoyer les dossiers associés.
Peut-on supprimer le dossier inetpub
Oui, le dossier inetpub peut être supprimé, mais à condition que le service IIS (Internet Information Services) soit désactivé au préalable. En effet, tant que IIS est actif, Windows peut continuer à utiliser ce dossier pour stocker des fichiers web, des logs ou des paramètres. Pour les utilisateurs classiques (hors développeurs web ou administrateurs réseau), IIS n’est pas nécessaire. Si vous ne l’utilisez pas, vous pouvez désactiver IIS et supprimer inetpub sans conséquences sur Windows.
Voici les étapes à suivre.
Commencez par désactiver IIS du système :
Sur votre clavier, appuyez sur les touches
+
R
Puis saisissez optionalfeatures et OK
Décochez Internet Information Services,
Validez puis redémarre le PC si demandé.
Ensuite, vérifiez qu’aucun service IIS résiduel ne tourne. Théoriquement, ils ne sont plus présent puisque vous avez supprimé le composant. Pour cela :
Sur votre clavier, utilisez le raccourci clavier + R
Vous cherchez un moyen simple et sécurisé d’aider à distance un proche ou de recevoir une assistance technique sur votre PC ? L’application Assistance rapide (ou Quick Assist en anglais), intégrée à Windows 11, permet de partager son écran ou prendre le contrôle d’un autre ordinateur à distance en toute sécurité. Que vous soyez technicien, membre de la famille ou simple utilisateur ayant besoin d’aide, cet outil gratuit est une alternative pratique à des logiciels comme TeamViewer ou AnyDesk.
Dans ce tutoriel complet, découvrez comment utiliser pas à pas l’application Accès rapide pour obtenir ou fournir de l’aide à distance sur Windows 11. Notez que cela fonctionne exactement de la même manière sur Windows 10. De plus, la version de Windows n’entre pas en compte dans la prise de contrôle à distance.
Qu’est-ce que l’application Assistance rapide ?
Assistance rapide (Quick Assist) est une application de Microsoft qui permet à un utilisateur de partager son écran avec une autre personne, qui peut alors visualiser ou contrôler l’ordinateur à distance. Elle fonctionne via une connexion Internet sécurisée et utilise un code temporaire à usage unique pour autoriser la session.
Elle est préinstallée sur Windows 11, ce qui évite de devoir télécharger un outil tiers. Elle est particulièrement utile pour :
Aider un proche en difficulté avec son PC
Se faire assister par un technicien
Intervenir sur un poste à distance sans configuration complexe
L’Accès rapide est sûr puisqu’elle utilise :
Une connexion chiffrée via les serveurs Microsoft
Un code à usage unique, valable 10 minutes
Une interface qui permet à l’utilisateur d’être à tout moment en contrôle (possibilité d’interrompre la session)
Lorsque l’application détecte que les sécurités minimales requises ne sont pas satisfaites, elle met fin à la session.
Ne partagez jamais un code d’assistance avec une personne que vous ne connaissez pas.
Contrôle à distance pour fournir de l’aide à quelqu’un (mode technicien)
Comment ouvrir l’application Assistance rapide
Ouvrez l’application sur l’ordinateur hôte et l’ordinateur auquel vous souhaitez prendre le contrôle à distance
Cliquez sur le bouton Démarrer ou appuyez sur Windows + S
Tapez Assistance rapide ou Quick Assist
Cliquez sur l’application pour l’ouvrir
Si l’application ne s’affiche pas, vérifiez que Windows est à jour ou installez-la via le Microsoft Store.
Générer et échanger le code de sécurité de l’assistant
Depuis l’ordinateur hôte, cliquez sur « Aider quelqu’un«
Connectez-vous avec votre compte Microsoft
Un code de sécurité à 6 chiffres est généré automatiquement. Ce code est valable pendant une durée limitée et expire au bout de 10 minutes
Transmettez ce code à la personne à aider (par téléphone, mail, etc.)
La personne doit saisir le code dans la section « Aide » et « Code de sécurité de l’assistant«
Une fois le code saisi par l’autre personne, lisez et acceptez les conditions d’utilisation en cochant l’option « Je comprends » et en cliquant sur Autoriser
À partir de là, le partage d’écran débute. Une barre d’icône s’affiche en haut sur les deux ordinateurs. Vous pouvez ouvrir un chat et différents outils
Pour prendre la main à distance, l’utilisateur de l’ordinateur hôte doit cliquer sur le bouton en haut pour demander l’autorisation et sur le PC distant, la personne doit accepter. Celle-ci peut mettre en pause le contrôle à distance à tout moment. Enfin, il est possible de choisir sur quel écran travailler, lorsqu’un double écran est présent
Vous utilisez plusieurs écrans sous Windows 11 et souhaitez masquer ou supprimer la barre des tâches sur votre second moniteur pour améliorer votre confort d’utilisation et votre espace de travail ? Bonne nouvelle : Windows 11 offre plusieurs options simples et avancées pour gérer l’affichage de la barre des tâches en mode multiécrans.
Dans cet article clair et pratique, découvrez étape par étape comment désactiver facilement la barre des tâches sur votre écran secondaire, personnaliser son comportement via le Registre Windows (regedit), ou encore utiliser des solutions avancées et des utilitaires tiers comme ExplorerPatcher ou StartAllBack. Vous trouverez également des solutions efficaces aux problèmes courants liés à la gestion des barres multiples dans Windows 11, afin d’optimiser votre expérience multi-écrans.
Comment masquer la barre des tâches sur le second écran dans Windows 11
Méthode rapide depuis les paramètres
Faites un clic droit sur la barre des tâches, puis cliquez sur « Paramètres de la barre des tâches ».
Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquez sur « Comportements de la barre des tâches » pour afficher les options supplémentaires.
Décochez l’option « Afficher ma barre des tâches sur tous les affichages ».
Dès que cette option est décochée, la barre des tâches disparaîtra immédiatement du second écran, et restera visible uniquement sur l’écran principal.
Si la méthode standard depuis les paramètres Windows ne suffit pas ou ne fonctionne pas correctement, il existe des astuces avancées pour masquer ou personnaliser la barre des tâches sur votre second écran dans Windows 11.
Sur votre clavier, appuyez sur les touches
+ [sug_rclavier]R[/su_rclavier]
Il existe également des utilitaires tiers comme ExplorerPatcher ou StartAllBack, qui offrent des réglages avancés et détaillés pour personnaliser complètement la barre des tâches sur chaque écran, y compris le masquage total, partiel ou contextuel selon l’écran actif.
Microsoft a récemment introduit deux assistants d’intelligence artificielle novateurs pour Windows 11 : Copilot et Copilot+. Mais, quelles sont exactement les différences entre ces deux technologies ? Quels avantages concrets offrent-elles, et comment déterminer celle qui correspond le mieux à vos besoins personnels ou professionnels ?
Dans cet article, découvrez notre comparatif détaillé et clair entre Copilot (basé sur le cloud) et Copilot+ (optimisé par une puce d’IA locale, le NPU). Performances, fonctionnalités, confidentialité, usages recommandés : nous analysons tout ce que vous devez savoir pour faire un choix éclairé entre ces deux assistants IA phares de Microsoft sur Windows 11.
Qu’est-ce que Microsoft Copilot ?
Microsoft Copilot est un assistant intelligent basé sur le cloud, accessible directement depuis votre navigateur web, l’application dédiée sur Windows 11, ou via une touche rapide intégrée au système. Son rôle principal est de vous accompagner dans vos tâches quotidiennes en générant du texte, en créant des images (grâce à Microsoft Designer), en réalisant des résumés rapides, en facilitant vos recherches, ou en vous apportant des suggestions pertinentes directement dans vos outils bureautiques habituels. Copilot s’appuie principalement sur des modèles avancés d’intelligence artificielle comme GPT‑4 et GPT‑4 Turbo (dans la version Copilot Pro), ce qui permet des interactions fluides et des réponses de qualité supérieure. Disponible gratuitement avec un compte Microsoft, Copilot propose également une version premium (Copilot Pro), offrant notamment un accès prioritaire aux nouveaux modèles IA, des intégrations plus poussées avec les outils Office et des fonctionnalités avancées, pour environ 22 € par mois.
Qu’est-ce que Microsoft Copilot+ ?
Microsoft Copilot+ est une version avancée de Copilot directement intégrée aux nouveaux ordinateurs équipés de Windows 11 et disposant d’une unité neuronale puissante (NPU). À la différence du Copilot classique basé sur le cloud, Copilot+ utilise principalement les ressources matérielles locales, permettant un traitement direct et rapide sur votre ordinateur, ce qui améliore considérablement la réactivité, la confidentialité et les possibilités d’usage hors connexion. Grâce à son intégration matérielle (NPU d’au moins 40 TOPS*), Copilot+ offre des fonctionnalités exclusives telles que Cocreator (création d’images en local), la super-résolution automatique des images, divers effets vidéo avancés (Studio Effects), une traduction instantanée des conversations (Speak Translator, Live Translate), ainsi que la gestion intelligente de l’historique de vos documents et fichiers avec Recall. Copilot+ est idéalement adapté aux créateurs de contenu, aux professionnels créatifs ou aux utilisateurs avancés souhaitant profiter pleinement des capacités de l’IA en toute autonomie. Contrairement à Copilot, Copilot+ ne nécessite aucun abonnement supplémentaire : il est directement inclus dans le prix d’achat des PC compatibles.
*TOPS est l’abréviation de Tera Operations Per Second, une mesure utilisée pour évaluer les performances des unités de traitement neuronal (NPU). Il indique essentiellement le nombre de billions d’opérations mathématiques qu’une NPU peut effectuer en une seconde.
Comparatif résumé
Aspect
Copilot (cloud)
Copilot+ (local, hardware)
Traitement
Dans le cloud (via serveurs Microsoft)
Sur le PC grâce à un NPU (>40 TOPS)
Fonctionnalités clés
Texte, images, brouillon, recherches
Cocreator, Super-résolution, Studio Effects, Recall, Speak Translator
Modèle IA
GPT‑4, GPT‑4 Turbo
Combinaison NPU local + cloud
Accès & paiement
Gratuit + Copilot Pro (20 €/mois)
Inclus avec le PC
Confidentialité
Données traitées via cloud
Plus privé grâce au traitement local
Usage cible
Conversation, productivité standard
Créatifs, travail hybride, besoins hors‑ligne
Copilot fournit un assistant basé sur le cloud, parfait pour la rédaction, la recherche, la productivité avec des options payantes pour des modèles avancés.
Copilot+, en revanche, est une plateforme matérielle conçue pour intégrer une intelligence artificielle locale puissante grâce aux NPU, offrant des fonctions uniques très avancées (recall, création image locale, traduction vocale) sans surcoût au-delà de l’achat du PC.
En pratique, Copilot+ complète Copilot : le premier vise la puissance locale et l’autonomie, le second la flexibilité cloud et les modèles de langage sophistiqués.
Copilot+ vs Copilot : Lequel choisir ?
Le choix entre Copilot et Copilot+ dépend avant tout de vos besoins et de votre type d’utilisation. Si vous recherchez un assistant IA polyvalent, accessible sur tous les appareils, basé essentiellement sur le cloud, avec des fonctionnalités générales de génération de textes, images, et d’aide à la productivité, Copilot classique (gratuit ou Copilot Pro avec abonnement) suffira largement.
En revanche, si vous souhaitez exploiter pleinement les dernières avancées de l’intelligence artificielle sur un ordinateur doté d’un processeur récent équipé d’une unité neuronale (NPU), Copilot+ est clairement le meilleur choix. Copilot+ offre un traitement local ultra-rapide, des fonctionnalités exclusives telles que Cocreator pour la création d’images avancée, Recall pour gérer efficacement vos documents, Studio Effects pour améliorer photos et vidéos en temps réel, ainsi que des traductions instantanées, sans nécessité d’une connexion permanente au cloud. De plus, l’utilisation locale améliore grandement votre confidentialité.
En résumé, pour un usage standard, préférez Copilot classique. Pour un usage intensif, créatif, professionnel, ou nécessitant de la confidentialité accrue et des performances élevées, Copilot+ est la solution idéale.
Windows 11 introduit plusieurs nouvelles fonctionnalités basées sur l’intelligence artificielle (IA), telles que Windows Copilot et Recall. Cependant, pour tirer pleinement parti de ces innovations, il est préférable que votre PC dispose d’un NPU (Neural Processing Unit), une unité de traitement neuronal spécialement conçue pour accélérer les calculs IA. Dans cet article, découvrez précisément comment vérifier facilement si votre ordinateur ou votre processeur est équipé d’un NPU, afin d’exploiter au maximum les capacités d’intelligence artificielle intégrées à Windows 11.
4 méthodes pour vérifier la présence d’un NPU sur son PC
Vérifier dans le gestionnaire de tâches de Windows 11
Dans certains cas, si votre système et pilotes sont récents, l’information peut être disponible directement dans Windows :
Recherchez la catégorie « Processeurs neuronaux ».
Si la catégorie existe, l’ordinateur portable ou de bureau est équipé d’un NPU. Vous pouvez développer cette catégorie pour obtenir plus d’informations sur la puce :
Il est important de noter que sur les systèmes Intel, le Gestionnaire de périphériques peut indiquer la présence d’un NPU dans la section « Intel(R) AI Boost », qui comprendra également les éléments « Windows Studio Effects Driver » et « Windows Studio Effects Camera ».
Sur les systèmes AMD, le Gestionnaire de périphériques peut indiquer la présence d’un NPU dans l’une des sections « PCI Express Root Port », où vous trouverez l’élément « AMD IPU Device ».
Avec un logiciel tiers
Des outils tiers spécialisés peuvent également identifier facilement la présence d’un NPU :
Quels processeurs intègrent généralement un NPU aujourd’hui ?
Actuellement, seuls certains processeurs très récents et spécifiques disposent d’une unité NPU intégrée :
Marque
Série / Modèles récents
Présence typique d’un NPU
Intel
Core Ultra (Meteor Lake), certaines séries Core 14e génération et suivantes, Intel Vision Processing Unit (VPU)
Oui
AMD
Ryzen AI (série Ryzen 7040 ou plus récente avec moteur Ryzen AI)
Oui
Qualcomm
Snapdragon série 8cx Gen 3 et suivantes (PC ARM Windows)
Oui
Intel / AMD plus anciens
Intel Core 12e ou 13e génération, AMD Ryzen 5000, 6000 et séries antérieures
Non
Qu’est-ce qu’un Copilot+ PC
Il s’agit de la marque marketing spécifique de Microsoft pour sa prochaine génération d’ordinateurs dotés d’une intelligence artificielle. Notamment :
Les PC Copilot+ sont construits sur Windows 11 et nécessitent une NPU avec au moins 40 TOPS de puissance de traitement.
Cela leur permet d’exécuter des fonctions d’IA avancées localement sur l’appareil sans dépendre du cloud.
Les PC Copilot+ sont généralement équipés de processeurs Qualcomm Snapdragon X, AMD Ryzen AI 300 ou Intel Core Ultra 200V.
Parmi les fonctionnalités des PC Copilot+, citons Windows Recall, Windows Studio Effects, Live Captions, Auto Super Resolution, Voice Clarity, Cocreator pour l’application Paint et Restyle Image pour l’application Photos.
Recall est une fonctionnalité innovante introduite par Microsoft dans Windows 11, qui permet d’accéder rapidement à vos documents, applications et informations personnelles grâce à une indexation intelligente. Malgré ses avantages, certains utilisateurs préfèrent désactiver Recall pour préserver leur confidentialité, optimiser les performances du système, ou tout simplement par choix personnel.
Dans ce guide clair et complet, découvrez comment désactiver facilement Recall sur Windows 11 en utilisant différentes méthodes simples et accessibles à tous, notamment via les Paramètres, l’Éditeur de stratégie de groupe locale (GPO) ou le Registre Windows. Enfin, vous trouverez aussi des façons de faire, si vous désirez désinstaller complètement Recall de votre PC.
Comment désactiver Recall de Windows 11
Par les paramètres
Vous pouvez désactiver cette fonctionnalité très simplement depuis les paramètres de Windows 11. Cette méthode fonctionne pour toutes les éditions. Voici comment faire :
Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
Cliquez sur Confidentialité et sécurité dans le menu latéral gauche.
Dans cette section, cliquez sur Recall.
Basculez l’interrupteur sur la position Désactivé dans la partie « Enregistgrer les instantanés«
Une confirmation peut vous être demandée. Validez pour finaliser la désactivation.
Méthode par l’éditeur de stratégie de groupe locale (GPO)
Voici comment désactiver Recall dans Windows 11 en utilisant les GPO (Group Policy Object). Cette méthode ne fonctionne pas pour les éditions famille.
Ouvrir l’éditeur de stratégie de groupe locale :
Tapez gpedit.msc dans la barre de recherche ou dans Exécuter (Win + R) puis validez.
Accéder au paramètre Recall :
Dans l’éditeur, accédez au chemin suivant : Configuration ordinateur > Modèles d’administration > Système > Recall
Double-cliquez sur la stratégie intitulée : Autoriser Recall
Sélectionnez l’option : Désactivé
Cliquez sur Appliquer, puis sur OK.
Redémarrer ou actualiser la stratégie :
Ouvrez une invite de commandes (CMD) en tant qu’administrateur et exécutez :
gpupdate /force
Méthode alternative via le Registre
Si l’éditeur de stratégie de groupe n’est pas disponible sur votre version de Windows (par exemple Windows 11 Home), vous pouvez utiliser l’Éditeur du Registre :
Sur votre clavier, appuyez sur les touches + [sug_rclavier]R[/su_rclavier]
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez : « Terminal Windows (admin)« . Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
Recall est l’une des nouvelles fonctionnalités innovantes introduites par Microsoft dans Windows 11, conçue pour faciliter votre quotidien numérique grâce à l’intelligence artificielle (IA). Ce nouvel outil vous permet de retrouver facilement vos fichiers, documents et informations en effectuant des recherches intelligentes, rapides et intuitives.
Dans cet article complet, découvrez précisément ce qu’est Recall, comment il fonctionne, comment l’activer, l’utiliser efficacement, ainsi que les avantages et les éventuels inconvénients liés à la confidentialité et à la sécurité de vos données personnelles. Voici tout ce que vous devez savoir pour profiter pleinement de cette innovation intégrée à Windows 11.
Qu’est-ce que Recall ?
Recall est une nouvelle fonctionnalité intelligente introduite par Microsoft dans Windows 11, agissant comme une véritable « mémoire photographique numérique » pour votre ordinateur. Elle capture automatiquement, à intervalles réguliers, des instantanés de ce qui se trouve à l’écran, créant ainsi une archive visuelle locale, accessible et et pouvant être recherché à tout moment.
Grâce à Recall, il devient facile de retrouver rapidement une information oubliée, un document consulté précédemment, ou même une page web sur laquelle vous étiez en train de travailler il y a quelques jours. Par exemple, cela vous permet de répondre à des requêtes comme : « Retrouve le PDF que j’ai lu la semaine dernière » ou « Où étais-je allé sur ce site ? ».
Exemples pratiques d’utilisation de Recall :
Pour bien comprendre l’utilité de cette fonctionnalité, je vous donne quelques exemples concrets d’utilisation possibles de Recall :
Exemple 1 : Retrouver une page web visitée : Vous avez consulté un article ou une page intéressante, mais ne vous souvenez plus précisément du site ou du titre ? Avec Recall, vous tapez simplement quelques mots-clés du contenu dans la barre de recherche intégrée, et l’outil affiche immédiatement les captures correspondantes, vous permettant de retourner directement à cette page précise.
Exemple 2 : Récupérer une information perdue dans un PDF : Vous lisiez un rapport PDF en ligne mais avez fermé la fenêtre trop vite ? Pas de souci. En recherchant simplement des termes du rapport dans Recall, vous retrouverez facilement l’extrait exact où l’information se trouvait.
Exemple 3 : Se rappeler où un fichier a été sauvegardé : Vous avez enregistré un fichier sur votre bureau, puis déplacé dans un autre dossier par erreur ? Recall vous montrera l’instantané où le fichier apparaissait initialement, vous aidant ainsi à reconstituer le chemin de sauvegarde ou la destination finale.
Exemple 4 : Retrouver une capture d’écran oubliée : Vous avez pris une capture d’écran rapide durant une réunion vidéo et ne savez plus exactement où elle se trouve sur votre PC. Recall vous permet de retrouver cette capture en cherchant simplement par date ou par mots-clés correspondant à la réunion ou au logiciel utilisé (Teams, Zoom, etc.).
Recall fonctionne en s’appuyant principalement sur des technologies locales avancées, sans envoyer de données sur Internet. Voici comment cela se déroule techniquement, étape par étape :
Capture automatique et régulière des écrans
Recall prend automatiquement des captures d’écran régulières de ce que vous voyez à l’écran. Ces captures sont réalisées à intervalles prédéfinis, mais aussi lorsque vous changez d’application ou que vous consultez un nouveau document ou site web. Il s’agit donc essentiellement d’une archive visuelle continue de vos activités sur PC.
Analyse intelligente par IA locale
Chaque capture réalisée est immédiatement analysée par une intelligence artificielle (IA) intégrée localement à Windows 11. Cette IA utilise notamment le processeur neuronal (NPU) présent sur les PC compatibles pour effectuer très rapidement :
Une reconnaissance optique de caractères (OCR) : elle extrait automatiquement le texte visible à l’écran, permettant une recherche ultérieure par mots-clés.
Une analyse contextuelle : elle identifie les applications utilisées (Word, Excel, navigateur web, etc.), le type de contenu (document, page web, image), et extrait des informations contextuelles (titre du document, URL, heure et date).
Stockage sécurisé dans une base de données locale
Les captures, ainsi que les métadonnées (informations contextuelles extraites par l’IA), sont enregistrées dans une base de données locale sécurisée directement sur votre disque dur ou SSD.
Cette base de données utilise un format optimisé : les images sont compressées afin de limiter l’espace occupé, tandis que les métadonnées sont stockées sous forme textuelle afin de permettre des recherches rapides.
Toutes les données sont protégées via BitLocker et le module TPM, garantissant leur sécurité, même si une personne non autorisée tente d’accéder directement aux fichiers sur votre disque dur.
Recherche locale et sécurisée
Lorsque vous souhaitez retrouver un document ou un élément capturé précédemment, vous utilisez l’interface Recall intégrée à Windows 11. Votre recherche (mots-clés, date, nom de fichier, URL, etc.) est réalisée localement grâce à un index local rapide.
Aucun envoi de données à Microsoft ou sur Internet.
L’accès à Recall nécessite systématiquement l’authentification Windows Hello (PIN, empreinte digitale ou reconnaissance faciale).
Gestion et suppression des données
Cette fonctionnalité permet une gestion transparente des données enregistrées. Vous pouvez facilement supprimer des éléments précis ou définir une période maximale de rétention (ex. 30 jours, 3 mois, etc.), ce qui évite l’accumulation inutile d’informations et garantit le respect de votre vie privée. On peut exclure applications sensibles (banque, santé, etc.) et supprimer manuellement les captures.
Limites techniques à connaître
Recall ne « scanne » pas activement l’intégralité des fichiers de votre ordinateur. Il capture uniquement ce qui s’affiche visuellement à l’écran, ce qui signifie qu’il ne stockera pas automatiquement le contenu intégral de tous vos fichiers. Si vous n’avez jamais ouvert un fichier ou une page web à l’écran, Recall ne peut pas en avoir connaissance. Certaines applications sensibles ou protégées (comme les gestionnaires de mots de passe ou fenêtres de navigation privée) peuvent être exclues pour garantir une confidentialité maximale.
Configuration requise pour Recall : ce qu’il faut savoir
Recall est une fonctionnalité avancée intégrée à Windows 11 qui repose sur des technologies matérielles spécifiques afin d’assurer performance, sécurité et confidentialité. Voici en détail les exigences matérielles et logicielles nécessaires pour profiter pleinement de Recall :
Système d’exploitation : Windows 11 version 25H2 ou ultérieure.
Processeur : processeur récent (Intel ou AMD) compatible avec l’architecture Windows 11, doté idéalement d’un processeur neuronal (NPU), utilisé pour accélérer le traitement local de l’IA et assurer une expérience fluide sans ralentissement.
Mémoire vive (RAM) : au minimum 16 Go recommandés pour gérer efficacement la prise régulière et la manipulation des captures en arrière-plan sans affecter la fluidité du système.
Stockage : SSD obligatoire avec un minimum de 256 Go de capacité pour accueillir les captures, le stockage étant optimisé grâce au chiffrement et à la compression.
Sécurité matérielle : présence d’un module TPM 2.0 activé, nécessaire pour chiffrer les captures via BitLocker, garantissant que vos données restent protégées en cas d’accès physique non autorisé.
Authentification : Windows Hello (empreinte digitale, reconnaissance faciale ou code PIN) est obligatoire pour accéder aux données enregistrées par Recall.
Que se passe-t-il si votre PC ne répond pas aux exigences matérielles ? Si votre ordinateur ne satisfait pas aux exigences nécessaires pour Recall :
Recall ne pourra pas être activé. L’option sera grisée ou absente des paramètres, indiquant clairement que votre matériel n’est pas compatible.
La raison principale est l’absence de certains composants clés, tels que le NPU (processeur neuronal) ou un module TPM fonctionnel. Sans ces éléments, Recall ne peut pas assurer une sécurité optimale ou traiter efficacement les données capturées en temps réel. Même si votre PC possède Windows 11, mais avec des spécifications techniques inférieures (par exemple, un PC ancien ou avec moins de mémoire vive), Microsoft empêche l’activation de Recall afin de préserver les performances générales du système et éviter les ralentissements. Pour les utilisateurs désirants malgré tout profiter de Recall, la seule solution consiste à mettre à niveau le matériel (par exemple en ajoutant de la RAM, un SSD ou en passant à un ordinateur plus récent avec les composants nécessaires).
En résumé, Recall exige un matériel récent pour offrir à la fois fluidité, sécurité et fiabilité. Si votre système ne correspond pas à ces prérequis, vous ne pourrez malheureusement pas utiliser cette fonctionnalité tant que le matériel requis ne sera pas présent.
Polémiques et limites
Bien que Recall soit pratique, certains utilisateurs peuvent s’inquiéter légitimement pour leur confidentialité. Il est essentiel de paramétrer correctement Recall afin d’exclure des applications ou moments sensibles, comme l’accès à votre banque en ligne ou à des documents confidentiels. Gardez à l’esprit qu’une personne disposant de votre accès physique au PC (mot de passe, code PIN) pourrait techniquement visualiser les captures enregistrées, même chiffrées.
Les premières versions stockaient les données en clair, suscitant un tollé ; Microsoft a corrigé en chiffrant tout.
Comme le note Texas A&M, quelqu’un ayant accès à l’ordinateur pourrait accéder à la base de données contenant les captures. Sur Reddit, des utilisateurs expriment leurs doutes : « Another attack vector sold as a feature. »
Depuis, Microsoft a depuis ajusté la diffusion : option activée par défaut, mais désactivable, et pas immédiatement installée sur tous les PC. De plus, les administrateurs peuvent empêcher l’activation, limiter les données, et désinstaller Recall via GPO ou registre (WindowsAI).
Faut-il activer Recall ? (Avantages et Inconvénients)
Avantages à activer Recall
Inconvénients ou points négatifs
Productivité améliorée : facilité à retrouver rapidement des informations passées, même anciennes.
Matériel exigeant : nécessite un PC récent avec NPU intégré (Intel Core Ultra/Meteor Lake, AMD Ryzen AI 7040 ou plus récents).
Gain de temps : permet des recherches rapides et contextuelles sans avoir à mémoriser manuellement où vous avez vu chaque information.
Utilisation des ressources : augmente légèrement la charge CPU, mémoire, et sollicite plus le stockage (SSD obligatoire).
Local et sécurisé : toutes les captures et analyses restent stockées en local, sans aucune donnée envoyée sur Internet.
Espace disque requis : besoin d’espace de stockage conséquent pour gérer les captures (recommandé 256 Go ou plus).
Interface intégrée et intuitive : accès direct depuis Windows via raccourcis clavier pratiques et rapides.
Sécurité contraignante : nécessite l’authentification régulière via Windows Hello (empreinte, reconnaissance faciale, PIN).
Confidentialité assurée : les données sont protégées via chiffrement BitLocker et TPM 2.0 obligatoire.
Potentiellement superflu : peu utile pour des utilisateurs occasionnels ou avec un usage limité du PC.
Réduit la frustration : retrouver rapidement une page web, une phrase dans un document ou une information d’une présentation sans effort.
Complexité initiale : certains utilisateurs peuvent nécessiter un temps d’adaptation pour comprendre le fonctionnement.
Innovation technologique : exploite des fonctions avancées d’IA (OCR, indexation contextuelle) pour une expérience utilisateur moderne.
Dépendance au matériel spécifique : impossibilité d’utiliser Recall avec des PC plus anciens ou incompatibles.
Comment l’activer ?
Windows Hello doit être activé avec une option de connexion incluant : Code PIN, reconnaissance faciale ou la reconnaissance d’empreinte digitale. Vous pouvez configurer celle-ci depuis : ouvrez les Paramètres de Windows (Win + i) > Compte et sélectionnez Options de connexion.
Ensuite :
Faites un clic droit sur le menu Démarrer puis Paramètres. Pour aller plus vite, vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier + I. Sinon d’autres méthodes dans le tutoriel suivant : Comment ouvrir les paramètres de Windows 11
Dans la fenêtre des Paramètres, cliquez sur la catégorie Confidentialité et sécurité dans le menu latéral gauche.
Recherchez l’option intitulée Recall ou Historique des fichiers et applications.
Basculez l’interrupteur en position Activé pour permettre à Recall de commencer à analyser et à indexer votre contenu local.
FAQ
Où les captures d’écran de Recall sont-elles stockées ?
Les images sont sauvegardées localement sur votre disque dur, dans un emplacement spécifique et sécurisé, accessible uniquement après authentification (Windows Hello).
Est-ce que Recall envoie des données à Microsoft ?
Non. Toutes les données restent sur votre ordinateur. Microsoft précise clairement que rien n’est envoyé vers ses serveurs. Recall opère en totale autonomie locale.
Combien d’espace disque utilise Recall ?
L’espace utilisé dépend de la fréquence et de la résolution des captures. Cependant, vous pouvez facilement gérer et limiter l’espace occupé depuis les paramètres, afin que Recall ne remplisse pas inutilement votre disque.
Est-ce que Recall envoie des données à Microsoft ?
Par défaut, oui, sauf si vous définissez des exceptions. Il est recommandé d’exclure manuellement les applications sensibles comme les logiciels de banque, les applications médicales, ou encore les fenêtres en navigation privée pour protéger votre vie privée.
Peut-on supprimer ou masquer certains enregistrements dans Recall ?
Oui, vous pouvez effacer manuellement des captures individuelles, voire des périodes entières si vous souhaitez retirer des informations sensibles ou inutiles. Cette opération est simple et intuitive depuis l’interface Recall.
Quels PC sont compatibles avec Recall ?
Recall nécessite Windows 11 avec un processeur compatible doté d’un NPU (Neural Processing Unit), typiquement présent sur des ordinateurs récents haut de gamme, équipés de fonctionnalités avancées telles que Copilot+.
Pour faire de la place disque, il est parfois nécessaire de déplacer les données d’un répertoire du disque C vers un autre disque. Vous pouvez faire cela par une copie ou déplacement de fichiers depuis l’Explorateur de fichiers, en PowerShell ou encore avec Robocopy. Toutefois, certaines applications installent par défaut une grande quantité de données sur le disque système sans offrir d’option pour en changer l’emplacement. Souvent, dans des dossiers comme ProgramData, AppData ou Documents. À terme, ces fichiers — effets vidéo, bibliothèques, caches ou fichiers temporaires — peuvent occuper plusieurs gigaoctets et saturer le disque C:, surtout sur les machines dotées de SSD de petite capacité. Une solution propre et efficace consiste à déplacer les fichiers vers un autre disque, tout en maintenant le fonctionnement de l’application comme si rien n’avait changé. Pour cela, Windows permet d’utiliser une jonction (NTFS junction) : un lien spécial qui redirige un dossier vers un autre emplacement.
Dans cet article, nous explorons plusieurs techniques pour libérer de l’espace disque efficacement, sans compromettre la stabilité de Windows ni casser le fonctionnement des logiciels.
Déplacer les fichiers d’un disque à un autre sur Windows
Avec l’explorateur Windows (manuel)
Vous pouvez très facilement déplacer les fichiers vers un autre disque avec l’Explorateur de fichiers. Voici les étapes à suivre :
Déplacer les fichiers d’un disque à un autre sur Windows par la méthode « Jonction »
Certaines applications peuvent stocker des fichiers volumineux sans donner la possibilité de déplacer le répertoire. Par exemple, Wondershare filmora peut stocker des paquets pour des effets de presets/effets/transitions dans un sous-dossier de ProgramData. Dans ce cas, l’astuce ici consiste à déplacer les fichiers puis créer une jonction afin que le dossier de l’application pointe vers le dossier présent sur un autre disque. L’application continue de lire son dossier d’origine, mais les données se trouvent réellement sur un autre disque.
Dans cet exemple, nous souhaitons déplacer :
C:\ProgramData\Wondershare Filmora\Defaults Effects\DefaultPackage vers D:\FilmoraData\DefaultPackage
Dans votre cas, vous devez remplacer les chemins des exemples donnés par les vôtres.
Fermez l’application qui utilise le répertoire et tout programme qui pourrait utiliser ce dossier
Copiez le dossier sur le second disque interne, par exemple, avec Robocopy ou avec une des méthodes données précédemment :