Apprenez à configurer une agrégation de liens (bonding réseau) sur Ubuntu pour améliorer la redondance et la bande passante réseau de votre machine Linux.
KDE critique Microsoft à l’approche de la fin de Windows 10 et propose Linux comme alternative gratuite et durable, grâce à l'environnement KDE Plasma.
Mountpoint for Amazon S3 (mountpoint-s3) now allows you to mount an S3 bucket in AWS at EC2 instance boot time via fstab. However, it remains non-POSIX compliant, so standard filesystem operations like deleting or renaming files still do not work. In contrast, the open-source alternative s3fs-fuse offers substantial POSIX support but comes with its own drawbacks.
Apprenez à créer une clé USB Ventoy pour stocker des images ISO bootable et apprenez à personnaliser Ventoy avec un thème et un fichier de réponse Windows.
Bon si vous pensiez que votre système Linux adoré était à l’abri des malwares, c’est raté comme votre dernière coup de cheveux ! Chaos RAT est en effet en train de faire des siennes partout et franchement, c’est pas joli joli. Ce petit salopard existe depuis 2017 et il continue pourtant de faire des dégâts en 2025. Et le pire, c’est qu’à la base c’était un outil tout à fait légitime !
Fedora and Arch Linux, two popular Linux distributions, are now officially available for the Windows Subsystem for Linux (WSL). In the past, installing Fedora or Arch on WSL involved extra effort. Users needed to manually download and import tarballs or rely on unofficial Microsoft Store versions, many of which required payment. The introduction of WSL 2.4.4 marked a shift by adding native support for tar-based distributions, which package their OS files in a tar archive. This update allows distro developers like Fedora and Arch to offer official, free WSL versions.
Aaaah si seulement on avait des stagiaires en cybersécurité capable de lire 100 000 lignes de code en quelques secondes et de repérer des indices que même les experts ratent.
Et bien c’est exactement ce que o3 d’OpenAI vient de faire en découvrant la CVE-2025-37899, une vulnérabilité critique dans le noyau Linux que personne n’avait encore vue. Et d’après son auteur, cette découverte, c’est une première mondiale car jamais auparavant une IA n’avait trouvé une vulnérabilité zero-day de cette complexité dans un composant aussi critique.
Avec ce tutoriel, apprenez à installer et à configurer SNMPv3 sous Linux pour superviser une machine Linux à l'aide de la solution Centreon (CPU, RAM, etc.).
J’sais pas si vous avez vu, mais le projet Tor vient de sortir Oniux, un nouvel outil qui permet aux applications Linux de se connecter au réseau Tor. Comme ça, fini les fuites de données accidentelles, et adieu les problèmes de configuration SOCKS. En effet, Oniux isole totalement vos applications au niveau du noyau Linux, garantissant ainsi que chaque paquet passe obligatoirement par Tor. C’est un peu comme si vos applications entraient dans le programme de protection des témoins, avec une nouvelle identité garantie par Tor.
Si vous en avez marre de regarder votre terminal afficher des trucs moches pendant que vous traquez un processus qui bouffe tout votre CPU ou votre RAM, vous pouvez opter pour NeoHTop comme hier ou passer carrément à BTop ! Ce moniteur système codé en C++ va transformer cette traque en quelque chose de presque… agréable.
Btop (le nom vient de “bashtop++”) est donc le petit dernier d’une lignée d’outils de surveillance système qui a évolué de top à htop, en passant par bashtop et bpytop. La différence majeure, c’est cette implémentation en C++ qui offre des performances nettement supérieures et une interface qui ferait presque passer htop pour un reliquat de l’époque MS-DOS.
A new campaign employing ClickFix attacks has been spotted targeting both Windows and Linux systems using instructions that make infections on either operating system possible. [...]
Le chargeur de démarrageGRUB (GRand Unified Bootloader) joue un rôle central dans le démarrage d’un système Linux. Il permet de choisir quel noyau lancer, de passer des paramètres au système, ou même de démarrer un autre OS en dual-boot. Dans certaines situations — résolution de problème matériel, test de paramètres, changement du système par défaut — il est utile, voire nécessaire, de modifier les options de démarrage de Linux.
Notamment, deux façons de faire sont possibles :
Modifier à la volée les options de démarrage de Linux via l’éditeur de commandes du menu GRUB, par exemple :
contourner un problème (affichage, ACPI, Wi-Fi,…),
tester une option (comme nomodeset, noapic, etc.),
démarrer en mode console, debug, etc.
Modifier les options de démarrage de Linux de manière permanente en modifiant le fichier /etc/default/grub
Ce tutoriel vous guide pas à pas pour apprendre à ajuster ces paramètres de démarrage Linux, que ce soit temporairement via l’éditeur GRUB au démarrage, ou de manière permanente en modifiant le fichier /etc/default/grub.
Modifier les options de démarrage Linux dans /etc/default/grub
Pour rendre un changement permanent, il faut éditer le fichier /etc/default/grub puis exécuter sudo update-grub. Voici les étapes détaillées :
Conseil : avant chaque modification, sauvegardez l’original de /etc/default/grub (par exemple sudo cp /etc/default/grub /etc/default/grub.bak). Une erreur de syntaxe peut rendre le démarrage instable.
Ouvrez un terminal puis utilisez la commande suivante :
sudo nano /etc/default/grub
On peut aussi utiliser un éditeur graphique, par exemple sudo gedit /etc/default/grub ou gedit admin:///etc/default/grub.)
Dans ce fichier, chaque ligne de la forme VAR=valeur définit une option. On peut activer ou désactiver un paramètre en le commentant ou décommentant avec le caractère dièse #.
Par exemple, si la ligne #GRUB_HIDDEN_TIMEOUT=0 est commentée, le menu GRUB s’affichera normalement; sans #, le menu serait masqué au début. Après toute modification, on enregistre et on ferme l’éditeur.
Une fois /etc/default/grub modifié et enregistré, il faut régénérer le fichier de configuration de GRUB pour que les changements prennent effet. Sur Debian/Ubuntu, on exécute :
sudo update-grub
Cette commande scanne le système pour détecter les noyaux et autres systèmes d’exploitation, puis reconstruit le menu dans /boot/grub/grub.cfg. Sans cette étape, les modifications resteront sans effet (car GRUB continue d’utiliser l’ancienne configuration).
Exemples pratiques
Changer l’entrée par défaut : Par défaut, GRUB_DEFAULT=0 démarre la première entrée du menu. Pour choisir un autre système, éditez /etc/default/grub et modifiez cette valeur. Par exemple, pour démarrer la deuxième ligne du menu par défaut, changez :
GRUB_DEFAULT=0
en
GRUB_DEFAULT=1
Raccourcir le délai du menu : Le délai par défaut (GRUB_TIMEOUT) est souvent 10 secondes sur Ubuntu (5 sur d’autres distributions). Pour le réduire, éditez /etc/default/grub et modifiez la valeur, par exemple :
GRUB_TIMEOUT=3
Ceci fixera le délai à 3 secondes. On peut également forcer l’affichage du menu en changeant GRUB_TIMEOUT_STYLE=menu (ou au contraire cacher le menu en mode hidden). Après modification, n’oubliez pas sudo update-grub. Au démarrage suivant, le menu s’affichera moins longtemps avant de lancer l’option par défaut.
Ajouter une option noyau (ex. nomodeset) : Pour passer des paramètres au noyau Linux, on utilise GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT. Par défaut, il contient généralement "quiet splash". Pour ajouter, par exemple, nomodeset, modifiez la ligne :
N’oubliez pas d’utiliser la commande update-grub pour prendre en compte les modifications.
Options courantes de /etc/default/grub
Option
Description
Valeur par défaut typique
GRUB_DEFAULT
Numéro (ou nom) de l’entrée à démarrer par défaut
0 (première entrée)
GRUB_TIMEOUT
Durée (en secondes) d’attente avant lancement automatique
GRUB_TIMEOUT_STYLE
Style d’affichage du menu (hidden/menu/countdown)
hidden
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT
Options passées au noyau Linux en démarrage normal (ex : quiet splash)
« quiet splash »
GRUB_CMDLINE_LINUX
Options passées au noyau en mode récupération (recovery)
« » (aucune)
GRUB_DISTRIBUTOR
Préfixe des noms dans le menu (généralement le nom de la distrib)
Ex. Ubuntu (généré)
GRUB_DISABLE_OS_PROBER
true pour ignorer les autres OS détectés par os-prober
false (on cherche les autres OS)
Exemples courants d’options du noyau Linux pour GRUB
Option du noyau Linux
Effet / Utilité
nomodeset
Désactive l’accélération graphique (utile si écran noir au boot).
quiet
Réduit les messages affichés pendant le démarrage.
splash
Affiche une image ou animation de démarrage (avec quiet).
acpi=off
Désactive ACPI (résout parfois des problèmes d’alimentation / boot).
noapic
Désactive le contrôleur APIC (utile en cas de freezes ou erreurs IRQ).
nolapic
Désactive le LAPIC (similaire à noapic, cas rares).
pci=noacpi
Évite l’utilisation d’ACPI pour le bus PCI.
ipv6.disable=1
Désactive le support d’IPv6.
systemd.unit=multi-user.target
Démarre en mode console (équivalent runlevel 3).
systemd.unit=rescue.target
Démarre en mode récupération (rescue mode, root sans GUI).
loglevel=3
Limite le niveau de verbosité du noyau.
usbcore.autosuspend=-1
Désactive la mise en veille automatique des ports USB.
audit=0
Désactive le système d’audit (légère amélioration des perfs sur desktop).
mitigations=off
Désactive les protections contre les failles CPU (Spectre, Meltdown, etc.).
reboot=efi
Force un redémarrage EFI propre (utile si reboot normal plante).
ro 3
Démarrer en mode texte (runlevel 3, sans interface graphique)
security=apparmor
Force le noyau à utiliser AppArmor comme module LSM (Linux Security Module).
security=selinux
Active SELinux si disponible et configuré (plutôt sur Fedora/RHEL).
apparmor=1
Active AppArmor (utile si désactivé par défaut).
apparmor=0
Désactive AppArmor (attention, pas recommandé sur une distro qui l’utilise).
selinux=1
Active SELinux (nécessite que la distribution le prenne en charge).
selinux=0
Désactive SELinux.
lsm=landlock,yama,apparmor,bpf
Définit l’ordre des LSM utilisés au démarrage (Linux >= 5.13).
Modifier le démarrage Linux avec /etc/default/grub.d/
Depuis les versions récentes de GRUB, la configuration du fichier /etc/default/grub peut être étendue ou complétée par des fichiers placés dans le dossier /etc/default/grub.d/.
Chaque fichier de ce dossier, généralement nommé *.cfg, peut contenir des options de démarrage supplémentaires au format VAR=valeur (comme dans le fichier principal). Cela permet, par exemple :
aux paquets système ou pilotes d’ajouter leurs propres paramètres sans modifier le fichier principal ;
à un administrateur système de scinder la configuration (ex. un fichier pour les options de noyau, un autre pour les délais).
Les fichiers de /etc/default/grub.d/ sont lus après/etc/default/grub, et peuvent surcharger ses valeurs.
Si vous désirez ajouter une option personnalisée sans toucher à /etc/default/grub, crée un fichier comme /etc/default/grub.d/10-custom.cfg et écrivez-y par exemple :
Modifier les options de démarrage de Linux avec l’éditeur de commandes GRUB
Modifier les options de démarrage de Linux directement depuis l’éditeur de GRUB (au moment du démarrage) est utile pour tester temporairement un paramètre du noyau (comme nomodeset, acpi=off, etc.), sans modifier les fichiers système.
Démarrez votre PC et patientez que le menu GRUB s’affiche (souvent automatiquement, si vous avez un dual-boot, sinon appuie sur
Echap ou MAJ juste après l’allumage)
Dans le menu GRUB, sélectionnez la ligne Linux (souvent “Ubuntu”, “Debian”, etc.) sans appuyer sur Entrée
Appuyez sur la touche e pour éditer les options de démarrage
Repérez la ligne relative aux options du noyau Linux :
linux /boot/vmlinuz-...
Elle contient les options du noyau, comme :
linux /boot/vmlinuz-... root=UUID=xxxx ro quiet splash
Ajoutez vos paramètres à la fin de cette ligne, avec les exemples donnés précédemment. Par exemple, pour désactiver l’accélération graphique :
... ro quiet splash nomodeset
ou pour démarrer sur la console :
... ro 3
Une fois la modification faite, appuie sur F10 (ou CTRL+X) pour démarrer avec ces paramètres.