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En parcourant les services actifs ou en vérifiant les services qui ont le plus d’impact au démarrage de votre Linux (Ubuntu, Linux Mint, Debian, Pop!_OS, …) avec systemd-analyze, vous avez remarqué un service apt-daily qui peut exécuter la commande unattended-upgrade.
Que sont que apt-daily.service et unattended-upgrade, quelles sont leurs fonctions et peut-on les désactiver ? Dans ce guide complet, je vous explique tout ce qu’il faut savoir sur ce daemon et cette commande.
Qu’est-ce que apt-daily.service et unattended-upgrade
Pour rappel, apt (Advanced Package Tool) est l’outil en ligne de commande utilisé sur les distributions basées sur Debian. Il sert à gérer les paquets logiciels : les installer, les mettre à jour, les supprimer, ou encore chercher des programmes disponibles.
apt-daily.service est un service systemd sur Ubuntu (et autres distributions Debian-based) qui gère les mises à jour automatiques du système via APT.
C’est un service automatique lancé en arrière-plan qui :
Télécharge les métadonnées des paquets (la liste des mises à jour disponibles)
Peut télécharger les paquets mis à jour, selon la configuration (pas forcément les installer)
S’exécute généralement une fois par jour, selon un timer (apt-daily.timer)
/usr/bin/unattended-upgrade de son côté est le programme principal qui exécute les mises à jour automatiques de sécurité sous Ubuntu/Debian. Il fait partie du paquet unattended-upgrades. Il est déclenché par le service apt-daily-upgrade.service.
Voici un résumé :
Service et élément
Rôle
apt-daily.service
Télécharge les infos de mise à jour APT
apt-daily-upgrade.service
Peut installer automatiquement les mises à jour
apt-daily.timer
Planifie apt-daily.service (souvent vers 6h du matin)
apt-daily-upgrade.timer
Planifie les mises à jour automatiques, si activées
/usr/bin/unattended-upgrade
Le script exécuté par apt-daily-upgrade.service pour faire les mises à jour
/etc/apt/apt.conf.d/50unattended-upgrades
Fichier de configuration : détermine quoi mettre à jour
Peut-on désactiver apt-daily.service et unattended-upgrade
Vous pouvez désactiver ces services très simplement grâce à systemctl. Par exemple, si vous souhaitez empêcher l’installation automatique sans désactiver les notifications de mise à jour :
sudo systemctl disable apt-daily-upgrade.timer
apt-daily.timer reste actif pour que la liste des mises à jour soit maintenue à jour. Mais si vous souhaitez le désactiver aussi, ce sera :
sudo systemctl disable apt-daily.timer
Pour des raisons de sécurité, il n’est pas recommandé de désactiver les mises à jour automatiques puisque cela corrige les vulnérabilités logicielles.
Où puis-je voir ce qu’apt-daily.service a réellement fait
Voir les fichiers log APT (classiques)
Toutes les activités d’APT, que ce soit lorsque vous lancez une commande ou automatiquement via le service apt-daily sont historisés dans les journaux Linux. L’emplacement est : /var/log/apt/
Voici les fichiers :
Fichier
Contenu
/var/log/apt/history.log
Historique des installations/mises à jour de paquets
/var/log/apt/term.log
Affiche ce que apt a montré dans le terminal pendant les opérations
/var/log/apt/eipp.log.x.gz
Journaux du système EIPP (plus technique, rarement utile directement)
La structure du fichier /var/log/apt/history.log est la suivante :
Start-Date : Date de début de l’exécution de la commande
Commandline indique la commande exécuté manuellement comme apt-get update ou /usr/bin/unattended-upgrade
L’action effectuée par la commande :
Remove pour la suppression de paquet
Install pour l’installation de nouveau paquet
Upgrade pour la mise à jour des dépôts
Requested-By avec l’utilisateur et son GID qui a exécuté la commande. Cette ligne n’apparaît que lorsque la commande APT a été lancé depuis un terminal et non automatique par apt-daily.service
End-Date : Fin de la date de l’exécution de la commande
Voir les logs récents du service apt-daily.service avec journalctl
Le système enregistre aussi chaque exécution du service dans les journaux. Vous pouvez consulter ces derniers grâce à la commande journalctl :
journalctl -u apt-daily.service
Cela t’affiche tout l’historique du service depuis le démarrage du système avec la date du début de l’exécution, le temps d’exécution, l’utilisation CPU et mémoire et la date de fin d’exécution.
Mais vous pouvez filtrer afin de cibler les dernières modifications.
In a rather clever attack, hackers leveraged a weakness that allowed them to send a fake email that seemed delivered from Google's systems, passing all verifications but pointing to a fraudulent page that collected logins. [...]
BleachBit est un utilitaire gratuit et open-source qui permet de nettoyer Linux très facilement. Pour cela, il offre une interface très simple où vous sélectionnez les éléments que vous désirez supprimer du système. Il est idéal pour supprimer les fichiers et répertoires inutiles d’un système de fichiers.
Supprimer les fichiers inutiles laissés par des paquets désinstallés (cache des paquets)
Déchiqueter des fichiers et des répertoires pour supprimer de manière sécurisée)
Si vous souhaitez libérer de l’espace disque rapidement et accélérer légèrement votre Linux, suivez ce guide complet pour utiliser BleachBit et nettoyer Linux.
Bleachbit supprime certains caches, donc une sur-utilisation peut avoir un effet néfaste et ralentir le système. Une fois maximum par mois est recommandé. Si votre utilisation du PC est retraint, une fois tous les trois mois est suffisant.
Voici les catégories de nettoyage proposée par l’utilitaire :
Catégorie
Exécution en root/utilisateur
Contenu supprimé
APT (Ubuntu/Mint) ou Yum/DNF (Fedora)
root
Cache des paquets
Logs système
root
Fichiers journaux (/var/log)
Rotation des journaux
root
Supprime les anciens journaux système
Fichiers temporaires globaux (/tmp, /var/tmp)
root/utilisateur
Nettoyer les fichiers temporaires Linux
Cache de l’utilisateur
Utilisateur
Le cache des applications notamment dans ~/.cache
Navigateur (Firefox, etc.)
Utilisateur
Historique, cache, cookies, formulaires, mots de passe
Thumbnails
Utilisateur
Vignettes (miniatures d’images)
LibreOffice
Utilisateur
Fichiers récents, cache
Caches et/ou Historiques logiciels
Utilisateur
Caches/Historiques de Bash, Chromium, GNOME, VLC, GIMP, Discord, Vim, Evolution, etc.
Localisations inutilisées (langues non utilisées)
root
Langues que tu n’utilises pas (optionnel)
Mémoire (Swap)
root
Nettoyer l’espace d’échange et la mémoire libre
Précautions d’usage :
En root, certaines options peuvent être dangereuses si mal utilisées (ex. : effacement de fichiers système, nettoyage agressif de journaux ou caches de paquets)
Utilisez le mode de prévisualisation pour inspecter les éléments qui vont être supprimés
Lisez chaque option avant de cocher : certaines peuvent faire disparaître des sessions enregistrées ou des configurations
Évitez d’utiliser l’option « Effacement sécurisé » (sauf sur disques HDD) → inutile et plus lent sur SSD
Évitez de nettoyer le cache Flatpak ou Snap manuellement sans savoir ce que tu fais, sauf si tu sais que tu ne les utilises pas
Comment nettoyer Linux avec Bleatchbit
Supprimer les fichiers inutiles de Linux
Lorsque vous exécutez BleachBit, vous devez décider si vous désirer nettoyer le système ou l’environnement utilisateur. Ainsi, lorsque vous lancez Bleachbit sans les droits administrateurs, soit donc avec votre utilisateur courant, ce dernier vous permet de nettoyer le cache, historique et autres éléments de vos applications installées. Si vous préférez nettoyer le système, il faudra exécuter Bleachbit en root. Certaines distributions Linux ajoutent deux menus dans la liste des applications pour exécuter en tant qu’utilisateur ou en root.
Lorsque vous lancez avec l’utilisateur courant, Bleachbit liste tout de même certains éléments du système. Si vous les sélectionnez pour nettoyage, vous aurez une erreur rouge accès refusé.
Ensuite pour nettoyer Linux :
Cochez alors les éléments de vos applications que vous souhaitez nettoyer
Cliquez sur Prévisualiser pour obtenir la liste de ce qui va être supprimé
A gauche, vous aurez l’espace disque total libéré pour chaque catégorie. Mais surtout à droite, vous devez vérifier les éléments listés pour être certains que des éléments importants ne soient pas supprimé
Si tout est correct, cliquez sur Nettoyer pour exécuter la suppression
Ci-dessous, j’ai exécuté Bleachbit avec les droits administrateurs, par la commande :
sudo Bleachbit
On constate que la plupart des éléments comme l’historique Bash, le cache du système ne libère pas énormément de place. L’auto-clean d’APT peut libérer un peu de place disque si cela n’a jamais été fait. Mais ce sont principalement l’historique des journaux qui prennent le plus de place disque (2 Go).
Suppression des fichiers personnalisés
BleachBit nous permet de supprimer des fichiers arbitraires qui ne sont liés à aucune des applications du menu. Pour obtenir une liste des fichiers à supprimer, il suffit de cliquer sur le menu « hamburger » en haut à droite de l’application, puis sur l’entrée « Préférences ». Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquez sur l’onglet « Personnalisé » :
Préserver les fichiers de la suppression (liste blanche)
Dans certains cas, nous pouvons vouloir éviter la suppression de fichiers spécifiques qui seraient autrement supprimés dans le cadre d’une action. Pour ce faire, il suffit de naviguer à nouveau dans le menu « Préférences » de l’application. Cette fois, nous devons cliquer sur l’onglet « Liste blanche ». Ici, comme dans l’exemple précédent, nous pouvons ajouter ou supprimer des fichiers et des dossiers à la liste blanche de l’application :
Nettoyer Linux en ligne de commandes avec BleachBit
Pour visualiser les fichiers qui vont être supprimés, on utilise l’option -p (ou --preview) pour lister les éléments qui vont être supprimés et --preset pour utiliser les options définies dans l’interface graphique :
bleachbit -p --preset
Puis pour effectuer le nettoyage, ce sera l’option -c (ou --clean) :
bleachbit -c --preset
Pour effectuer un nettoyage complet et automatique, utilisez la commande suivante :
Canonical vient d’annoncer la sortie d'Ubuntu 25.04. La distribution Linux apporte un ensemble important d’améliorations centrées sur les performances, la sécurité, les outils de développement et la compatibilité matérielle.
La distribution Linux Fedora franchit un cap avec la sortie de Fedora 42, une version riche en nouveautés qui pourrait séduire un public encore plus large
Si vous êtes sous Windows mais qu’au fond de votre âme, vous restez fan de Linux, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer !
Après des mois d’échanges et de discussion, Arch Linux est maintenant disponible en version officielle pour le sous-système Windows pour Linux connu sous l’acronyme WSL, et dont je vous ai déjà parlé ici.
Il s’agit bien d’une distribution certifiée et maintenue par l’équipe Arch Linux elle-même, avec la bénédiction totale de Microsoft donc autant dire qu’on vit une époque formidable où les pingouins et les fenêtres cohabitent pacifiquement !
Si vous passez vos journées, le nez dans un terminal, ce serait-y pas trop cool de pouvoir également y écouter vos livres audio et vos podcasts ?
On évite ainsi les interfaces flashy, les notifs et autres animations inutiles et on se concentre sur l’essentiel, à savoir la simplicité monacale du terminal. Bref, si vous êtes de ceux qui pensent qu’une journée sans taper une commande est une journée perdue, il faut que je vous présente Toutui !
Sur Linux, il arrive souvent qu’on doive modifier un fichier de configuration, corriger un script, ou simplement créer une note rapide… et pour cela, rien de plus pratique que nano, l’un des éditeurs de texte les plus simples et accessibles en terminal.
Contrairement à d’autres éditeurs plus complexes comme vi ou vim, nano se veut intuitif : pas besoin de modes obscurs ou de combinaisons de touches ésotériques. Il suffit de lancer la commande, de taper, d’enregistrer, et voilà. Mais derrière sa simplicité se cachent tout de même quelques astuces utiles à connaître pour gagner du temps.
Dans cet article, vous apprendrez :
Comment ouvrir, modifier et enregistrer un fichier avec nano
Les raccourcis clavier essentiels à connaître
Copier/coller du texte ou encore rechercher et remplacer
Des conseils pour éviter les erreurs courantes
Suivez simplement les étapes de ce guide pour apprendre à éditer un fichier sur Linux avec Nano.
Comment installer Nano
Sur Ubuntu ou Debian
sudo apt install nano
Sur Fedora ou RHL
sudo yum install nano
Ouvrir un fichier en édition sur Nano
Voici la syntaxe à utiliser pour ouvrir nano en éditant un fichier :
nano <nom_du_fichier>
Par exemple, pour éditer le fichier mon_script ou encore vous pouvez spéficier le chemin complet :
nano mon_script.sh
nano ~/Documents/todo.txt
Si le fichier existe, il sera ouvert pour modification
S’il n’existe pas, nano va en créer un nouveau
Lorsque vous souhaitez modifier un fichier système, pensez à utiliser sudo pour obtenir les droits administrateur :
nano nano /etc/hosts
Si vous souhaitez ouvrir un fichier en plaçant le curseur sur une ligne et un caractère spécifiques, utilisez la syntaxe suivante :
Une fois que vous avez ouvert un fichier à éditer, votre terminal affiche l’interface nano et le contenu du fichier que vous êtes en train d’éditer.
Pour déplacer le curseur, utilisez les touches fléchées de votre clavier.
En bas de l’écran, vous verrez une liste de commandes. Le caret (^) dans le raccourci clavier d’une commande signifie qu’il faut maintenir la touche CTRL enfoncée tout en appuyant sur la lettre du raccourci.
Copier, couper et coller
Pour sélectionner du texte, placez le curseur au début du texte et appuyez sur Alt+a. En bas le message « Une marque posée » s’affiche. Déplacez le curseur à la fin du texte que vous souhaitez sélectionner à l’aide des touches fléchées. Le texte sélectionné est mis en surbrillance. Si vous souhaitez annuler la sélection, appuyez sur CTRL+6.
Copiez le texte sélectionné dans le presse-papiers à l’aide de la commande Alt+6. CTRL+k coupe le texte sélectionné.
Lorsque vous n’utilisez pas le pavé numérique, Alt+6 nécessite d’utiliser la touche MAJ pour obtenir le 6.
Si vous souhaitez couper des lignes entières, placez le curseur sur la ligne et appuyez sur CTRL+k. Vous pouvez couper plusieurs lignes en appuyant plusieurs fois sur CTRL+k.
Pour coller le texte, déplacez le curseur à l’endroit où vous souhaitez placer le texte et appuyez sur CTRL+u.
Recherche et remplacer du texte
Pour rechercher un texte, appuyez sur CTRL+f, saisissez le terme recherché et appuyez sur Entrée. Le curseur se déplace jusqu’à la première occurrence. Pour passer à la correspondance suivante, appuyez sur Alt+Alt.
Si vous souhaitez effectuer une recherche et un remplacement, appuyez sur CTRL++\. Saisissez le terme recherché et le texte à remplacer.
L’éditeur passe à la première correspondance et vous demande si vous voulez la remplacer.
Après avoir appuyé sur O ou N, il passe à la correspondance suivante. En appuyant sur T, vous remplacerez toutes les correspondances.
Enregistrer les modifications du fichier
Pour enregistrer un fichier en cours de modification, appuyez sur CTRL+O. Autrement dit, maintenez la touche CTRL enfoncée et appuyez sur la touche O. Une invite s’affiche avec le nom du fichier que vous êtes en train d’éditer. Appuyez sur Entrée pour confirmer l’enregistrement dans le fichier.
Pour quitter nano, appuyez sur CTRL+X. Autrement dit, maintenez la touche CTRL enfoncée et appuyez sur la touche X.
Lorsque vous quittez nano, la question suivante vous est posée.
Sauver l'espace modifié (Oui/Non/Annuler)
Cette question vous demande si vous souhaitez enregistrer le fichier. Appuyez sur Y pour sauvegarder et quitter. Appuyez sur N pour quitter sans sauvegarder.
Les raccourcis clavier de Nano
Raccourci
Action
Ctrl + O
Enregistrer (write Out)
Entrée
Confirmer le nom du fichier lors de l’enregistrement
Avec ce tutoriel, apprenez à utiliser la commande find sous Linux pour rechercher des fichiers selon une date précise, grâce à plusieurs exemples pratiques.
J’aime bien écrire et cela depuis toujours. Ça a quelque chose de très rassurant de voir sur un écran, des lettres remplir un espace vide qui parfois peut être angoissant. Et ces petites lettres, quand elle forment des idées, ça devient incroyable ! J’aime bien aussi la mise en forme… Un peu de gras par ci, un peu d’italique ou de souligné par là. C’est incroyable ! Je pense que je ne pourrais jamais me passer de cette sensation, j’adore trop ça !
J’sais pas vous, mais moi ici, j’ai plein de vieux smartphones toujours en état de marche qui dorment dans les tiroirs. Des OnePlus, des Xiaomi, des Samsung… Des monstres avec 8 cœurs, 6 Go de RAM et 128 Go de stockage qui battent à plate couture mon Raspberry Pi, mais qui pourrissent lentement à cause d’un Android devenu obsolète. Parfois je les donne, parfois je bidouille un peu dessus mais concrètement, je n’en fais pas grand-chose.