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Hier — 19 août 2025Flux principal

SSHRC - L'outil malin pour retrouver vos dotfiles en SSH

Par : Korben
19 août 2025 à 17:00

Si vous êtes du genre à passer votre vie en SSH sur des serveurs distants comme moi, alors voici un petit outil bien sympa qui va peut-être changer votre façon de bosser. Cela s’appelle sshrc et au début, j’ai cru à une énième tentative de réinventer la roue, mais en fait non. Ce truc est vraiment cool car quand vous vous connectez en SSH, il copie automatiquement votre configuration locale dans un dossier temporaire sur le serveur distant. Comme ça, vous retrouvez instantanément vos alias bash, vos raccourcis vim, votre prompt avec ses jolies couleurs…etc. Tout ce qui fait que vous vous sentez chez vous… mais sur votre serveur.

Le truc vraiment cool, c’est que ça ne pollue pas le serveur car tout est stocké dans /tmp dans un dossier propre à votre session. Si d’autres utilisateurs se connectent (même avec sshrc), ils auront leurs propres configs et pas les vôtres.

Pour l’installer, rien de plus simple. Sous macOS avec Homebrew :

brew install sshrc

Sous Ubuntu, il y a un PPA dédié :

sudo add-apt-repository ppa:russell-s-stewart/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install sshrc

Pour les autres systèmes, vous pouvez récupérer le script directement depuis le repo GitHub.

Une fois installé, créez un fichier ~/.sshrc avec vos configs préférées. Par exemple, vous pouvez mettre vos alias les plus utiles, quelques fonctions bash, et même des variables d’environnement spécifiques.

Ensuite, au lieu de taper ssh user@server, vous faites sshrc user@server et c’est tout. Derrière, l’outil fait sa magie noire en compressant vos configurations, en les envoyant sur le serveur, puis en les décompressant dans /tmp, et en sourçant le tout automatiquement. Vous pouvez même avoir des configurations différentes selon les serveurs en créant des fichiers comme ~/.sshrc.d/servername.

Pour les fans de vim, il y a une astuce sympa. Ajoutez cette ligne dans votre ~/.sshrc :

export VIMINIT="let \$MYVIMRC='$SSHHOME/.sshrc.d/.vimrc' | source \$MYVIMRC"

Et placez votre .vimrc dans ~/.sshrc.d/. Comme ça, vim utilisera votre config perso même sur le serveur distant.

Attention quand même, il y a une limite. Si votre dossier ~/.sshrc.d fait plus de 64KB, certains serveurs peuvent bloquer la connexion. C’est pour ça qu’une alternative existe : SSHdot. Cette variante n’a pas de limite de taille et fonctionne exactement pareil. C’est pratique si vous avez une config vim bien chargée avec plein de plugins.

D’ailleurs, pour ceux qui préfèrent une approche différente, il y a aussi la méthode git. Vous mettez tous vos dotfiles dans un repo, et vous configurez vos serveurs pour pull automatiquement à la connexion. C’est plus lourd à mettre en place mais ça scale mieux si vous gérez beaucoup de machines.

Un dernier truc sympa, sshrc fonctionne aussi avec tmux. Vous pouvez donc configurer tmux pour qu’il utilise vos raccourcis habituels même sur le serveur distant. Il suffit d’ajouter votre .tmux.conf dans ~/.sshrc.d et de définir un alias dans ~/.sshrc qui pointe vers cette config.

Au final, sshrc vous n’en aviez pas besoin, mais maintenant que vous savez qu’il existe, c’est un incontournable ! Bref, si vous en avez marre de retrouver un environnement spartiate à chaque connexion SSH, essayez-le, ça prend 2 minutes à installer et ça change vraiment la donne niveau confort de travail.

À partir d’avant-hierFlux principal

Un système solaire 3D dans votre navigateur

Par : Korben
14 août 2025 à 10:40

Elle est loin l’époque où on s’extasiait devant un gif animé de la Terre qui tournait. Mais non, rien de rien, je ne regrette rien car un développeur du nom de SoumyaEXE nous a pondu un système solaire complet avec 50 lunes et des ceintures d’astéroïdes, le tout qui tourne dans votre navigateur. Sans plugin. Sans téléchargement. Juste du JavaScript et sa magie.

En plus ce projet débarque pile au moment où de plus en plus de développeurs cherchent l’équilibre parfait entre la simplicité et la performance pour leurs applications web, et ce système solaire en est le parfait exemple. Les textures viennent directement de la NASA, les distances sont mises à l’échelle pour que votre cerveau puisse y comprendre quelque chose, et même votre vieux smartphone peut faire tourner le tout sans broncher ou presque.

J’ai passé plusieurs minutes à zoomer / dezoomer sur les lunes de Jupiter et les astéroides, et c’est assez hypnotisant. Pan, zoom, rotation… tout est fluide comme dans du Planta Fin ^^ et le dev a même pensé à ajouter des toggles pour afficher ou masquer les orbites, les labels, les ceintures d’astéroïdes. Bref, vous pouvez littéralement personnaliser votre exploration spatiale pour vous la jouer Thomas Pesquet en culottes courtes.

C’est fou surtout de voir comment Three.js a évolué. Sur les forums spécialisés, le développeurs explique que créer ce genre de simulation était sa motivation principale pour apprendre cette technologie, et je trouve ça bien comment façon de faire. Et quand on voit le résultat, je me dit que les limites du web sont vraiment repoussées chaque jour un peu plus.

Techniquement, le projet utilise également Vite pour le build, ce qui explique pourquoi tout est si rapide à charger. Les modèles 3D sont optimisés, les animations d’orbites sont calculées en temps réel, et pourtant, aucun ralentissement. C’est accessible, performant, et surtout open source.

D’ailleurs, parlant d’open source, tout le code est disponible sur GitHub. Donc vous pouvez le cloner, le modifier, ajouter d’autres objets si ça vous chante (Ou faire basculer Pluton du côté des planètes…^^), ou pourquoi pas le franciser. Et pour apprendre Three.js, c’est également un excellent point de départ.

Et si vous voulez une ambiance plus immersive, vous pouvez même ajouter de la musique d’Interstellar. Bon, ok, c’est un peu gadget, mais ça fait son petit effet.

Pour les développeurs qui lisent ça, sachez que le projet utilise les GLTFLoader et OrbitControls de Three.js, avec un système de caméra perspective bien pensé. L’éclairage combine ambient et directional lights pour donner ce rendu réaliste aux planètes. C’est du travail propre, bien commenté, et facilement extensible.

Donc si vous cherchez une excuse pour procrastiner intelligemment aujourd’hui, foncez tester cette merveille. Et qui sait, peut-être que ça vous donnera envie de vous lancer dans le développement web 3D.

Source

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