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GoBackup - Pour sauvegarder vos bases de données facilement
Vous savez, ce script bash de backup que vous avez écrit en 2018 et que vous n’osez plus toucher ? Celui avec les 150 lignes de mysqldump + tar + gzip + aws s3 cp qui marche à moitié et que vous relancez manuellement quand il plante ?
Hé bien vous allez pouvoir le foutre à la poubelle parce que maintenant y’a GoBackup !
GoBackup c’est un binaire codé en Go qui remplace tous vos scripts de backup maison d’un coup. MySQL, PostgreSQL, MongoDB, Redis, peu importe. Local, FTP, S3, Google Cloud, Azure, peu importe. Vous installez, vous configurez un fichier YAML, et c’est fini.
Ensuite, vous n’aurez plus jamais besoin de retoucher à tout ce bordel.
Avant GoBackup y’avait backup/backup, une gem Ruby qui faisait exactement ce job avec de la sauvegarde automatique, multi-bases, multi-destinations et c’était bien. Sauf que Ruby c’est lourd et les dépendances Ruby c’est l’enfer. Du coup le projet est mort tout doucement. Heureusement, huacnlee, un dev chinois, en a eu marre alors il a tout réécrit en Go. Zéro dépendance externe et un seul binaire compilé (installable aussi avec Brew pour ceux qui sont sous macOS).
Vous pouvez l’installer comme ceci (vérifiez le script) :
curl -sSL https://gobackup.github.io/install | sh
Ou via homebrew comme ceci :
brew install gobackup
Avec GoBackup, vous définissez vos bases de données, vos fichiers à archiver, vos destinations de stockage, votre planning, tout dans un fichier YAML propre et ensuite le binaire gère tout : Compression, chiffrement, upload, rotation des backups, notifications si ça échoue…etc. Bref, tout ce que vous faisiez à la main avec vos scripts pourris.
Et GoBackup est pas juste un CLI (Interface en ligne de commande). C’est un CLI + un daemon + une Web UI + un scheduler. Comme ça vous lancez “gobackup start” et ça tourne en background.
Le daemon surveille alors le planning défini dans votre config et lance les backups automatiquement. Et l’interface web vous permet de voir l’état des backups, les logs, les erreurs.
Avec GoBackup, vous remplacez littéralement 5 outils en un : votre script bash + cron + un monitoring pourri + un truc pour lire les logs + l’interface d’admin que vous avez jamais eu le temps de faire.
Votre config ressemble à ça :
models:
mon_app:
compress:
type: tgz
databases:
mon_mysql:
type: mysql
host: localhost
database: ma_base
username: user
password: $MYSQL_PASSWORD
storages:
mon_s3:
type: s3
bucket: mes-backups
region: eu-west-1
access_key_id: $AWS_KEY
secret_access_key: $AWS_SECRET
schedule:
every: 1day
at: "04:05"
Et c’est tout. Avec ce fichier, GoBackup dump votre base MySQL tous les jours à 4h05, compresse en .tar.gz, chiffre si vous voulez, et upload sur S3. Et si ça échoue vous recevez une notif. Et si ça marche vous avez les logs comme ça, pas besoin de surveiller, ni de débugger à 3h du matin parce que le backup a planté et que vous avez perdu 6 mois de données.
Notez quand même que GoBackup fait du backup classique, et pas du backup incrémental intelligent à la Restic ou à la Borg donc si vous avez 500 GB de données à backup tous les jours vous allez peut-être préférer un outil plus sophistiqué mais pour 90% des cas d’usage sysadmin standard, GoBackup suffira largement.
Votre script bash dégeu a eu une belle vie, il peut maintenant partir à la retraite.

What is Microsoft Azure Logic Apps? Now with MCP support
Pensez à activer les versions immuables sur GitHub pour éviter les problèmes de sécurité
Vous saviez qu’en ce moment, les attaques sur la supply chain faisaient des ravages ? En effet, les attaquants exploitent régulièrement la possibilité de modifier des tags existants pour injecter du code malveillant dans les pipelines CI/CD.
Mais heureusement, GitHub a enfin sorti LA fonctionnalité qui peut empêcher ce carnage : les Immutable Releases et je pense que c’est le genre de truc que tous les développeurs devraient activer illico sur leurs repos. Je vais vous expliquer pourquoi.
En fait, une fois que vous publiez une release avec cette option activée, plus personne ne peut toucher ni aux assets ni au tag associé. C’est comme si vous mettiez votre release dans un coffre-fort dont vous jetez la clé. Même vous, en tant que mainteneur, vous ne pouvez plus modifier les binaires ou déplacer le tag vers un autre commit.
D’après la documentation officielle , chaque release immuable génère automatiquement une attestation cryptographique. Cette attestation contient le SHA du commit, le tag et la liste des assets. Vos utilisateurs peuvent vérifier l’intégrité de ce qu’ils téléchargent en s’assurant que cela correspond exactement à ce que vous avez publié.
Pour activer cette option merveilleuse, c’est dans les settings de votre repo ou de votre organisation. Une fois activé, toutes les nouvelles releases deviennent alors automatiquement immuables. Les anciennes releases restent toutefois modifiables (pour éviter de casser vos workflows existants), mais bon, c’est mieux de migrer progressivement.
Attention quand même, il y a quelques pièges à éviter. Premièrement, vous ne pouvez plus ajouter d’assets après publication. Donc si votre CI upload les binaires après avoir créé la release, il faut inverser : Créez d’abord une draft release, uploadez les assets, puis publiez. Deuxièmement, si vous supprimez une release immuable, vous ne pourrez JAMAIS réutiliser le même tag. C’est définitif.
Pour les projets qui utilisent des tags de version majeure style v1 qu’ils mettent à jour régulièrement (coucou GitHub Actions), pas de panique. Vous pouvez continuer à utiliser cette pratique pour les tags qui ne sont pas associés à des releases. L’immuabilité ne s’applique qu’aux releases publiées, pas aux tags simples.
Les équipes de sécurité recommandent d’ailleurs d’activer cette fonctionnalité sur tous les repos qui publient du code versionné. C’est particulièrement critique pour les bibliothèques open source, les GitHub Actions, et tout ce qui est consommé par d’autres projets. En gros, si votre code finit dans la supply chain de quelqu’un d’autre, vous leur devez cette protection.
Le truc cool aussi, c’est que ça protège contre les erreurs humaines. Combien de fois j’ai vu des mainteneurs qui écrasaient accidentellement une release avec la mauvaise version ? Ou qui supprimaient un asset critique par erreur ? Avec les Immutable Releases, ces accidents appartiennent au passé.
Pour les entreprises, c’est un argument de vente en or. Ça permet de garantir à vos clients que vos releases ne peuvent pas être altérées après publication, c’est un niveau de confiance supplémentaire surtout dans des secteurs régulés où la traçabilité est cruciale.
Bref, GitHub est en train de déployer progressivement cette fonctionnalité en public preview. Pour l’instant, il faut l’activer manuellement pour chaque repo, mais ils travaillent sur une API pour permettre l’activation en masse. D’ici là, prenez donc 2 minutes pour l’activer sur vos projets critiques.
Voilà, après les dégâts causés par les attaques de type tag hijacking ces dernières années, ne pas activer les Immutable Releases sur vos repos publics, c’est comme laisser votre porte d’entrée grande ouverte avant de partir en vacances. Vous pouvez le faire, mais ne venez pas pleurer si ça tourne mal.
