En 2025, les consoles portables ne se limitent plus à Nintendo : on trouve désormais des machines capables de faire tourner les jeux PC les plus exigeants ou de streamer sa bibliothèque Xbox. Face à une offre toujours plus large, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Voici notre sélection des meilleures consoles portables que nous avons pu tester.
Numerama fête ses 10 ans et, en 10 ans, il s'en est passé des choses dans le monde du gaming. Voici 10 événements qui ont marqué les colonnes de Numerama, et sans doute vos esprits, durant cette décennie.
Vous savez, ce script bash de backup que vous avez écrit en 2018 et que vous n’osez plus toucher ? Celui avec les 150 lignes de mysqldump + tar + gzip + aws s3 cp qui marche à moitié et que vous relancez manuellement quand il plante ?
Hé bien vous allez pouvoir le foutre à la poubelle parce que maintenant y’a
GoBackup
!
GoBackup c’est un binaire codé en Go qui remplace tous vos scripts de backup maison d’un coup. MySQL, PostgreSQL, MongoDB, Redis, peu importe. Local, FTP, S3, Google Cloud, Azure, peu importe. Vous installez, vous configurez un fichier YAML, et c’est fini.
Ensuite, vous n’aurez plus jamais besoin de retoucher à tout ce bordel.
Avant GoBackup y’avait backup/backup, une gem Ruby qui faisait exactement ce job avec de la sauvegarde automatique, multi-bases, multi-destinations et c’était bien. Sauf que Ruby c’est lourd et les dépendances Ruby c’est l’enfer. Du coup le projet est mort tout doucement. Heureusement, huacnlee, un dev chinois, en a eu marre alors il a tout réécrit en Go. Zéro dépendance externe et un seul binaire compilé (installable aussi avec Brew pour ceux qui sont sous macOS).
Vous pouvez l’installer comme ceci (vérifiez le script) :
curl -sSL https://gobackup.github.io/install | sh
Ou via homebrew comme ceci :
brew install gobackup
Avec GoBackup, vous définissez vos bases de données, vos fichiers à archiver, vos destinations de stockage, votre planning, tout dans un fichier YAML propre et ensuite le binaire gère tout : Compression, chiffrement, upload, rotation des backups, notifications si ça échoue…etc. Bref, tout ce que vous faisiez à la main avec vos scripts pourris.
Et GoBackup est pas juste un CLI (Interface en ligne de commande). C’est un CLI + un daemon + une Web UI + un scheduler. Comme ça vous lancez “gobackup start” et ça tourne en background.
Le daemon surveille alors le planning défini dans votre config et lance les backups automatiquement. Et l’interface web vous permet de voir l’état des backups, les logs, les erreurs.
Avec GoBackup, vous remplacez littéralement 5 outils en un : votre script bash + cron + un monitoring pourri + un truc pour lire les logs + l’interface d’admin que vous avez jamais eu le temps de faire.
Et c’est tout. Avec ce fichier, GoBackup dump votre base MySQL tous les jours à 4h05, compresse en .tar.gz, chiffre si vous voulez, et upload sur S3. Et si ça échoue vous recevez une notif. Et si ça marche vous avez les logs comme ça, pas besoin de surveiller, ni de débugger à 3h du matin parce que le backup a planté et que vous avez perdu 6 mois de données.
Notez quand même que GoBackup fait du backup classique, et pas du backup incrémental intelligent à la Restic ou à la Borg donc si vous avez 500 GB de données à backup tous les jours vous allez peut-être préférer un outil plus sophistiqué mais pour 90% des cas d’usage sysadmin standard,
GoBackup
suffira largement.
Votre script bash dégeu a eu une belle vie, il peut maintenant partir à la retraite.
Lego a lancé le produit le plus cher de son histoire : une reproduction de l'Étoile de la Mort, vue dans la saga Star Wars. On a mis plus de 16 heures à la monter, et il y a du très bon et du moins bon.
[Deal du Jour] Lego propose de nombreux sets liés à la pop culture, en particulier le cinéma. Voici une petite sélection de Lego en promotion sur Cdiscount qui se font tout un film.
J’espère que votre semaine se passe bien. Moi c’est la course comme d’hab… Mais je viens de tomber sur un truc que j’ai trouvé super cool et je ne résiste pas à l’envie de partager ça avec vous. Vous avez vu le nouveau set
LEGO Game Boy officiel
(lien affilié) qui vient de sortir ? 421 pièces, une soixantaines d’euros, une réplique à l’échelle 1:1 avec des cartouches Link’s Awakening et Super Mario Land faits de briques… C’est joli, c’est nostalgique, mais ça ne fait strictement rien. C’est juste décoratif.
Et bien
selon The Verge
, une moddeuse australienne du nom de
Natalie the Nerd
a trouvé ça carrément abusé, alors elle a fait ce que ferait n’importe quel geek qui se respecte : elle l’a transformé en vraie console Game Boy fonctionnelle. Et attention, je ne vous parle pas d’un vulgaire Raspberry Pi Zero planqué dedans avec un émulateur. Non, non, non, elle y a mis des vrais morceaux de Game Boy, avec de VRAIES cartouches qui tournent, ainsi qu’un circuit imprimé qu’elle a conçu elle-même.
Bah oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Pour arriver à ses fins, elle a dû miniaturiser toute la logique d’une Game Boy sur un PCB de la taille d’un timbre-poste. Elle a installé l’écran le plus petit du marché (ce qui l’a obligée à retirer quelques briques LEGO au passage), passé un port USB-C pour l’alimentation, et même prévu des boutons totalement fonctionnels.
D’ailleurs, en août dernier, Natalie avait fait aussi le buzz avec
une Game Boy Color entièrement transparente
, circuit imprimé inclus. Elle a conçu un PCB en matériau acrylique transparent où on voit tous les fils de cuivre flotter dans le vide. Super beau, super technique, mais elle-même disait que c’était juste un projet artistique pour montrer son travail, et pas quelque chose de très pratique.
Elle a même fondé le
Modded Gameboy Club
, une communauté avec un Discord et un Wiki où les gens partagent leurs tutos pour réparer, modifier, upgrader leurs vieilles consoles Nintendo. Elle vend aussi des composants de seconde main pour les modders et partage ses designs de circuits en open source.
Et bonne nouvelle pour ceux qui voudraient reproduire sa version fonctionnelle de la LEGO Game Boy puisqu’elle a annoncé qu’elle publierait les schémas et les plans une fois qu’elle serait satisfaite du résultat final. Donc si vous avez des compétences en soudure et que l’idée de fabriquer un PCB custom ne vous fait pas peur, vous pourrez bientôt tenter l’aventure.
En tout cas, moi je trouve ça trop super méga génial !
Encore une histoire complétement dingue qui va faire zizir aux fans de LEGO !
En 2020, un Suédois de 21 ans a balancé à la télé qu’il allait construire une vraie voiture en LEGO s’il gagnait l’émission. Et 3 ans plus tard, David Gustafsson a tenu sa promesse et il roule maintenant dans une Volvo V70 entièrement faite de briques.
Le mec a utilisé 400 000 pièces LEGO pour construire une réplique grandeur nature de sa propre V70 ce qui représente 1,2 tonnes de plastique assemblées brique par brique. Et ce qui est fou c’est que c’est une voiture qui roule vraiment, avec portes qui s’ouvrent, des rétroviseurs électriques et même des phares qui suivent le mouvement du volant.
Comme je vous le disais en intro, David participait à LEGO Masters Suède avec son pote Rickard. Et pendant l’épisode 7, l’animateur Mauri leur demande ce qu’ils feraient avec tous les LEGO s’ils gagnaient. David, pour rigoler, balance qu’il construirait sa voiture en taille réelle. Sauf que quand ils ont gagné, il s’est dit “bon bah, j’ai promis, je le fais”.
Surtout que le prix de LEGO Masters Suède, c’est pas du cash comme partout ailleurs. Non, c’est un super crédit pour commander des pièces directement chez LEGO à prix coûtant. David s’est donc retrouvé avec 400 000 pièces à disposition. Et en décembre 2020, il commence alors le boulot…
2400 heures de travail plus tard, début 2024, la bête est terminée.
Après je me suis demandais comment ça pouvait tenir ce truc, parce que des LEGO, c’est pas vraiment prévu pour supporter le poids d’un adulte qui roule à 20 km/h. Et bien apparemment, David a triché un peu (heureusement) en intégrant 3 éléments non-LEGO que sont les roues, le moteur électrique et un châssis métallique. Tout le reste, des sièges au tableau de bord en passant par le volant et le sélecteur de vitesse, c’est du LEGO pur !
Le plus impressionnant c’est qu’il a réussi à reproduire les courbes complexes d’une V70 de troisième génération (2008-2016) avec des briques rectangulaires. Vous avez déjà essayé de faire un truc rond avec des LEGO ? C’est l’enfer alors une voiture entière avec ses galbes et ses arrières-train arrondis…
Les boutons de la clim fonctionnent, le sélecteur de vitesse fait “clic” quand on change de position, et les rétroviseurs latéraux pivotent. Incroyable !
Faut dire aussi qu’il a un peu d’XP le David car il a créé sa boîte BrickScale après sa victoire à LEGO Masters et depuis la société fait des modèles sur commande et organise des events LEGO. Il a déjà construit des sculptures humaines grandeur nature des Beatles, des chevaux pour l’équipe olympique suédoise, et un robot industriel fonctionnel…etc. C’est devenu son métier.
La voiture a été exposée à l’Ecar Expo de Gothenburg début 2024 et avec l’aide de Volvo Cars (qui a bien kiffé le projet), la V70 LEGO fait maintenant le tour de la Suède.
La GeForce RTX 5060 8 Low Profil est annoncée au prix de 290 €. Quelles sont ses performances en Rasterisation, en Ray Tracing. Le 1440p est-il envisageable ?
AlterEgo, c’est la réponse du MIT au fantasme de la télépathie et contrairement à
Neuralink
qui nécessite une chirurgie pour implanter des électrodes dans le cerveau, cette petite merveille se porte simplement autour des oreilles comme une prothèse auditive.
Le principe est assez malin. Au lieu de lire directement dans vos pensées (ce qui reste de la science-fiction pour le moment…), AlterEgo détecte les micro-mouvements de votre bouche, de votre visage et de vos cordes vocales quand vous “parlez” silencieusement. La conduction osseuse fait le reste, transformant ces signaux en mots compréhensibles par un ordinateur.
Arnav Kapur, le scientifique qui dirige le projet, parle d’une “percée révolutionnaire” qui donnerait “le pouvoir de la télépathie, mais uniquement pour les pensées que vous voulez partager”. Ouf, on est sauvé ! Cette précision est importante car contrairement aux interfaces cerveau-machine plus agressives, là vous gardez le contrôle total sur ce que vous communiquez.
Cette idée a germé en 2018 comme projet de recherche au MIT, mais cette année l’équipe a franchi le cap en créant une start-up. Leur dispositif affiche une précision de 90%, ce qui reste impressionnant pour une technologie non-invasive. Bien sûr, chaque utilisateur doit encore calibrer l’appareil et s’entraîner, mais c’est un détail technique… En tout cas, ce qui rend AlterEgo particulièrement intéressant, c’est son potentiel pour les personnes atteintes de troubles de la parole comme la sclérose en plaques. Imaginez pouvoir communiquer naturellement malgré les limitations physiques… Ça changerait la vie de pas mal de monde, non ?
Mais les applications vont bien au-delà du médical car l’équipe envisage déjà des recherches Google silencieuses, des conversations discrètes entre deux utilisateurs, ou encore l’accès aux assistants IA sans sortir votre smartphone. Comme ça, plus besoin de tapoter frénétiquement sur un écran pour obtenir une information. Pour dicter ses SMS ou discuter avec son IA préférée dans les lieux public sans faire chier le monde, c’est l’idéal !
En tout cas, cette approche tranche radicalement avec ce qu’on voit chez la concurrence. C’est vrai qu’actuellement, les interfaces cerveau-machine sont en pleine effervescence avec pas loin de 25 essais cliniques en cours et certaines atteignent même jusqu’à 97% de précision pour la restauration de la parole, mais nécessitent quand même des interventions chirurgicales lourdes. Donc autant dire que c’est pas encore un truc que la police pourra utiliser tout de suite pour vous faire cracher des aveux ^^.
Voilà… alors que
Neuralink vient de déposer des brevets
pour “Telepathy”, “Blindsight” et “Telekinesis”, MIT propose son alternative chill, moins invasive mais tout aussi prometteuse et leur approche pourrait bien séduire ceux qui hésitent à franchir le pas de la chirurgie cérébrale.
L’avenir nous dira si cette approche “douce” saura rivaliser avec les méthodes plus directes, mais une chose est sûre, la course à la communication silencieuse ne fait que commencer…
J’ai déniché un truc sympa pour tous ceux qui passent leur vie dans Docker. Ça s’appelle DCV (Docker Container Viewer) et c’est développé par tokuhirom sur GitHub. En gros, imaginez que quelqu’un ait pris toutes les commandes Docker que vous tapez 50 fois par jour et les ait transformées en une interface accessible via le terminal super classe avec tous vos raccourcis Vim préférés.
Comme ça au lieu de vous taper docker ps, docker logs, docker exec et compagnie en boucle, vous avez tout sous les yeux dans une seule interface TUI (Terminal User Interface). Et le plus beau, c’est que c’est développé avec
Bubble Tea
, un framework Go qui cartonne pour faire des interfaces terminal qui déchirent (jetez y un oeil à l’occasion..).
Alors oui, je sais ce que vous allez me dire. Il existe déjà
Lazydocker
,
Portainer
et une chiée d’autres outils mais DCV a quelques atouts dans sa manche qui le rendent particulièrement intéressant.
D’abord, contrairement à Portainer qui nécessite un serveur web et tout le tralala, DCV reste dans votre terminal. C’est léger, ça démarre instantanément, et ça fonctionne partout où vous avez SSH. Pas besoin d’ouvrir des ports ou de configurer quoi que ce soit de compliqué.
Par rapport à Lazydocker, DCV mise sur une interface encore plus minimaliste et des raccourcis clavier inspirés de Vim. Du coup, si vous êtes du genre à ne jamais toucher votre souris, vous allez kiffer. Le truc cool aussi, c’est qu’il gère nativement Docker-in-Docker, ce qui peut être super pratique pour certains workflows de CI/CD.
L’outil vous permet donc de visualiser :
Tous vos containers Docker (standalone ou gérés par Compose)
Les images Docker disponibles
Les réseaux et volumes
Les logs en temps réel avec streaming
L’intérieur des containers (navigation dans les fichiers)
Mais là où ça devient vraiment intéressant, c’est que vous pouvez exécuter des commandes shell directement depuis l’interface. Plus besoin de copier l’ID du container pour faire un docker exec -it. Vous sélectionnez, vous appuyez sur une touche, et bam, vous êtes dans le container.
Pour l’installer, si vous êtes sur macOS ou Linux avec Homebrew :
brew tap tokuhirom/tap
brew install dcv
Pour les puristes du Go :
go install github.com/tokuhirom/dcv@latest
Ou alors vous pouvez simplement télécharger les binaires pré-compilés depuis les releases GitHub. C’est du Go compilé, donc un seul fichier executable et c’est parti.
DCV cherche ensuite sa configuration dans ~/.config/dcv/config.toml. Vous pouvez y définir avec quelle vue démarrer par défaut (docker, compose ou projects) ce qui est pratique si vous bossez principalement avec Docker Compose par exemple.
Petit exemple de config :
initial_view = "compose"
Et pour debug en cas de souci :
dcv -debug dcv.log
Voilà, je trouve que DCV mérite sa place dans votre boîte à outils Docker. C’est pas révolutionnaire c’est sûr, mais c’est bien foutu et ça fait le job. L’approche minimaliste avec les raccourcis Vim, c’est vraiment agréable quand on a l’habitude.
Puis le fait que ce soit du Go compilé, c’est aussi un gros plus. Pas de dépendances Node.js ou Python à installer, pas de versions qui se marchent dessus. Un binaire, et roule. Voilà, donc si vous cherchez un outil simple pour surveiller vos containers Docker sans quitter votre terminal, je vous invite
à donner une chance à DCV
. Et si vous êtes déjà accro à Vim, c’est carrément un no-brainer.