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Hier — 20 août 2025Flux principal

Firefox 142 - Les dev Mozilla ont encore bien bossé

Par : Korben
20 août 2025 à 15:14

Ça a échappé à pas mal de monde, mais en sortant Firefox 142, Mozilla vient de réussir un coup de maître en matière d’architecture logicielle. Car pendant que tous les autres navigateurs se ruent sur l’IA dans le cloud, l’équipe Mozilla a pris le pari inverse. Ils ont développé un système qui fait tourner des modèles de langage directement sur votre machine via l’API wllama et transformer.js.

Concrètement, cela veut dire que vos extensions Firefox peuvent maintenant utiliser des LLM locaux sans jamais envoyer vos données sur des serveurs externes.

Et cette approche sans concession de Mozilla a l’avantage de résoudre un problème que personne n’avait anticipé : la latence des aperçus de liens. Vous faites un clic long sur un lien (ou vous maintenez la touche MAJ enfoncée en passant votre souris), et bam !

Firefox vous montre non seulement un aperçu visuel de la page, mais peut aussi générer des points clés grâce à l’IA… Et tout ça sans jamais quitter votre navigateur et à la vitesse de l’éclair. Cette fonctionnalité nécessite plus de 3 Go de RAM libre, mais quand je vois le résultat, je pense que ça les vaut.

Pour les groupes d’onglets, Mozilla a également introduit une fonction géniale qui permet de garder un onglet actif visible même quand le groupe est réduit. Ça paraît anecdotique, mais techniquement, c’est un casse-tête d’interface utilisateur qu’ils ont résolu avec élégance. L’onglet que vous consultez au moment de réduire le groupe reste affiché.

Côté sécurité, ils ont aussi implémenté CRLite, un système qui stocke localement toutes les révocations de certificats comme ça, au lieu de vérifier en ligne si un certificat est valide (ce qui prend du temps et expose vos habitudes de navigation), Firefox maintient une base locale de 300 Ko qui se met à jour quotidiennement. Du coup, plus de délais, plus de fuites de données vers des tiers, et une sécurité renforcée.

Les États-Unis bénéficient également d’une nouveauté sympathique. Il s’agit des recommandations d’articles sur la page Nouvel onglet qui sont maintenant organisées par thèmes (Sport, Cuisine, Divertissement). Vous pouvez donc suivre les sujets qui vous intéressent et bannir ceux qui vous agacent. Simple, pratique mais ça ne vaut pas cette extension !

Mozilla a également renforcé la protection contre le pistage avec un système d’exceptions plus flexible. Le mode ETP-Strict peut maintenant faire des exceptions granulaires, c’est à dire les fonctionnalités de base d’un côté, et les fonctions de confort de l’autre. Vous gardez ainsi la protection essentielle tout en déboquant les fonctionnalités qui vous importent.

Petit détail qui révèle l’attention aux détails… vous pouvez enfin retirer une extension de la barre latérale d’un simple clic droit > “Retirer de la barre latérale”. Ça semble évident, mais il aura fallu attendre Firefox 142.

Au final, cette version révèle une stratégie Mozilla particulièrement cohérente… De l’IA locale pour préserver la vie privée, des fonctionnalités de productivité pensées pour un usage réel, et une sécurité renforcée sans compromis sur les performances. Et bien sûr, tout ceci reste activable / désactivable selon vos besoins. En tout cas, ces choix techniques nous donnent un aperçu fascinant de ce que Mozilla prépare pour l’avenir du web.

Pour télécharger Firefox 142 c’est par ici !

Source

À partir d’avant-hierFlux principal

SSHRC - L'outil malin pour retrouver vos dotfiles en SSH

Par : Korben
19 août 2025 à 17:00

Si vous êtes du genre à passer votre vie en SSH sur des serveurs distants comme moi, alors voici un petit outil bien sympa qui va peut-être changer votre façon de bosser. Cela s’appelle sshrc et au début, j’ai cru à une énième tentative de réinventer la roue, mais en fait non. Ce truc est vraiment cool car quand vous vous connectez en SSH, il copie automatiquement votre configuration locale dans un dossier temporaire sur le serveur distant. Comme ça, vous retrouvez instantanément vos alias bash, vos raccourcis vim, votre prompt avec ses jolies couleurs…etc. Tout ce qui fait que vous vous sentez chez vous… mais sur votre serveur.

Le truc vraiment cool, c’est que ça ne pollue pas le serveur car tout est stocké dans /tmp dans un dossier propre à votre session. Si d’autres utilisateurs se connectent (même avec sshrc), ils auront leurs propres configs et pas les vôtres.

Pour l’installer, rien de plus simple. Sous macOS avec Homebrew :

brew install sshrc

Sous Ubuntu, il y a un PPA dédié :

sudo add-apt-repository ppa:russell-s-stewart/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install sshrc

Pour les autres systèmes, vous pouvez récupérer le script directement depuis le repo GitHub.

Une fois installé, créez un fichier ~/.sshrc avec vos configs préférées. Par exemple, vous pouvez mettre vos alias les plus utiles, quelques fonctions bash, et même des variables d’environnement spécifiques.

Ensuite, au lieu de taper ssh user@server, vous faites sshrc user@server et c’est tout. Derrière, l’outil fait sa magie noire en compressant vos configurations, en les envoyant sur le serveur, puis en les décompressant dans /tmp, et en sourçant le tout automatiquement. Vous pouvez même avoir des configurations différentes selon les serveurs en créant des fichiers comme ~/.sshrc.d/servername.

Pour les fans de vim, il y a une astuce sympa. Ajoutez cette ligne dans votre ~/.sshrc :

export VIMINIT="let \$MYVIMRC='$SSHHOME/.sshrc.d/.vimrc' | source \$MYVIMRC"

Et placez votre .vimrc dans ~/.sshrc.d/. Comme ça, vim utilisera votre config perso même sur le serveur distant.

Attention quand même, il y a une limite. Si votre dossier ~/.sshrc.d fait plus de 64KB, certains serveurs peuvent bloquer la connexion. C’est pour ça qu’une alternative existe : SSHdot. Cette variante n’a pas de limite de taille et fonctionne exactement pareil. C’est pratique si vous avez une config vim bien chargée avec plein de plugins.

D’ailleurs, pour ceux qui préfèrent une approche différente, il y a aussi la méthode git. Vous mettez tous vos dotfiles dans un repo, et vous configurez vos serveurs pour pull automatiquement à la connexion. C’est plus lourd à mettre en place mais ça scale mieux si vous gérez beaucoup de machines.

Un dernier truc sympa, sshrc fonctionne aussi avec tmux. Vous pouvez donc configurer tmux pour qu’il utilise vos raccourcis habituels même sur le serveur distant. Il suffit d’ajouter votre .tmux.conf dans ~/.sshrc.d et de définir un alias dans ~/.sshrc qui pointe vers cette config.

Au final, sshrc vous n’en aviez pas besoin, mais maintenant que vous savez qu’il existe, c’est un incontournable ! Bref, si vous en avez marre de retrouver un environnement spartiate à chaque connexion SSH, essayez-le, ça prend 2 minutes à installer et ça change vraiment la donne niveau confort de travail.

Servy - Transformez n'importe quel .exe en service Windows

Par : Korben
9 août 2025 à 11:30

Un scénario classique en entreprise c’est un script Python de synchronisation qui doit tourner sous Windows et qui se barre en erreur à chaque redémarrage. Le coupable c’est ce fichu service Windows qui s’obstine à chercher sa configuration dans C:\Windows\System32 plutôt que dans le répertoire de l’application. Du coup, ça prend 3 heures de débogage pour un problème vieux comme Windows NT et ça c’est moche !

Car le problème avec les services Windows, c’est qu’ils sont coincés dans les années 90. La commande sc create ne fonctionne qu’avec des applications spécialement conçues pour être des services. Et NSSM est puissant mais avec une interface en ligne de commande cryptique et des éditions du registre à la main. Et le pire dans tout ça, c’est ce fameux répertoire de travail bloqué sur System32 qui fait planter la moitié des applications qui dépendent de chemins relatifs.

La bonne nouvelle c’est qu’il existe Servy qui débarque comme une bouffée d’air frais dans cet écosystème poussiéreux. Développé entièrement en C# par Aelassas, ce petit outil open source fait exactement ce qu’on attend de lui à savoir transformer n’importe quel executable en service Windows, avec une vraie interface graphique moderne et surtout, la possibilité de définir ce foutu répertoire de travail.

Pour l’utiliser, il vous suffit de télécharger la dernière release sur GitHub, de le décompresser, et de lancez Servy.exe. L’interface est claire… nom du service, description, chemin de l’exe, working directory (enfin !), paramètres de démarrage, et c’est parti. En 30 secondes, votre application Node.js, votre script Python ou votre serveur web tournera alors comme un vrai service Windows.

Et les fonctionnalités de Servy vont bien au-delà du simple lancement puisqu’il intègre des health checks configurables avec intervalle personnalisé (30 secondes par défaut) et un nombre d’échecs tolérés avant action. Le système de recovery gère comme un chef le redémarrage du service, du processus, ou même de la machine complète selon vos besoins. Et pour éviter les boucles infinies, vous pouvez bien sûr limiter le nombre de tentatives de redémarrage.

La gestion des logs est également un autre point fort de Servy puiqu’il peut rediriger automatiquement stdout et stderr vers des fichiers avec rotation automatique basée sur la taille. Comme ça, plus besoin de scripts batch complexes ou de solutions tierces pour capturer les sorties de vos applications console. Tout est géré proprement, avec des logs organisés et consultables.

Selon le guide Windows Services Manager, accéder aux services Windows reste toujours aussi archaïque : Win+R, services.msc, + Entrée. Heureusement, avec Servy, tout se fait depuis son interface. Vous pouvez démarrer, arrêter, mettre en pause, redémarrer vos services, modifier leur priorité (Real-time, High, Normal, Low), et même définir le type de démarrage (Automatic, Manual, Disabled).

Un détail qui fait la différence avec d’autres outils du même genre, c’est la prévention des processus zombies. Hé oui, Servy se la joue comme dans Walking Dead et gère proprement le cycle de vie des processus enfants, s’assurant qu’aucun processus orphelin ne traîne après l’arrêt d’un service. C’est le genre de conneries qu’on découvre généralement après plusieurs semaines de production, quand le serveur commence à ramer sans raison apparente.

Et ça tourne aussi bien de Windows 7 SP1 jusqu’à Windows 11, en passant par toutes les versions Server. Et surtout, le code source complet est disponible sur GitHub sous licence MIT.

Bref, c’est un super outil gratuit, open source, avec une interface bien pensée, et toutes les fonctionnalités dont on rêvait sans le côté usine à gaz !!

Pour les entreprises, c’est une solution idéale pour déployer des applications métier sans les réécrire, avoir à se former sur NSSM ou de maintenir des scripts PowerShell complexes. Cet outil permet de réduire les coûts de maintenance et les erreurs humaines. Bref, c’est un logiciel qui devrait être dans la boîte à outils de tout les admins Windows qui se respectent.

Cursor CLI - GPT-5 directement dans votre terminal (et c'est gratuit)

Par : Korben
9 août 2025 à 09:55

Ça vous dirait de pouvoir taper cursor-agent "trouve et corrige tous les bugs" dans votre terminal et voir GPT-5 analyser l’ensemble de votre code, proposer des corrections, et même les appliquer après votre validation ?

Plus besoin de copier-coller entre ChatGPT et votre éditeur, plus besoin de jongler entre interfaces. Et bien c’est exactement ce que Cursor CLI propose.

Avec la sortie de GPT-5 et l’explosion des assistants de code IA, Cursor frappe fort en proposant une alternative terminal-first qui s’intègre partout : JetBrains, Android Studio, Xcode, ou même directement dans votre shell préféré. Et ce qui est cool c’est qu’on peut utiliser GPT-5 gratuitement pendant la beta.

Alors perso, moi je suis un fervent utilisateur de Claude Code qui fonctionne excellement bien, à tel point que je trouve les IDE Cursor et Windsurf un peu nul maintenant. Donc voir Cursor sortir son clone de Claude Code, branché sur GPT-5, évidemment, ça m’intéresse.

L’installation se fait avec cette ligne magique :

curl https://cursor.com/install -fsS | bash

Une fois installé, vous suivez les instructions pour exporter cursor-agent dans votre environnement shell et ensuite vous lancez cursor-agent, et vous voilà avec un agent IA surpuissant directement dans votre terminal. Selon la documentation officielle, le CLI réutilise toute votre configuration Cursor existante : vos règles personnalisées, votre fichier AGENTS.md, et même vos intégrations MCP.

Ce qui distingue Cursor CLI des alternatives comme Claude Code ou Gemini CLI, c’est son système d’approbation granulaire. Par exemple, si vous demandez à l’agent de créer une API Express avec des tests Jest, il vous montrera d’abord les modifications proposées. Vous pouvez ensuite accepter, refuser, ou modifier chaque changement avant qu’il ne touche vos fichiers. Cette approche réduit considérablement les erreurs par rapport aux solutions qui appliquent tout automatiquement.

La vraie puissance du truc se révèle surtout dans l’automatisation, car vous pouvez créer des scripts qui utilisent Cursor CLI pour :

  • Générer automatiquement de la documentation à partir de votre code
  • Lancer des revues de sécurité sur chaque commit
  • Créer des agents personnalisés pour vos workflows spécifiques
  • Scaffolder des projets entiers avec une seule commande

Le support des modèles est lui aussi impressionnant. A part GPT-5, vous avez accès à Claude 4 Sonnet, Opus (et aussi Gemini, Grok, o3…etc mais j’ai pas vu ça dans ma beta). Un simple /model ls liste tous les modèles disponibles, et /model gpt-5 vous permet de basculer dessus instantanément. Cette flexibilité permet d’utiliser le modèle le plus adapté à chaque tâche.

Perso, j’ai beaucoup testé GPT-5 hier via Windsurf pour voir ce qu’il avait dans le ventre (sur du code uniquement) et hormis le fait que c’était lent de fou, ça ne m’a pas non plus très impressionné. J’avais un bug à régler et le truc a tourné toute la matinée pour au final me faire un gros caca. Et j’ai fini par résoudre le bug en fin de journée, cette fois avec Claude Code et en quelques dizaines de minutes. Donc j’avoue que pour le moment, je suis hyper déçu de GPT-5 mais bon, je lui redonnerai sa chance plus tard.

Pour les équipes, Cursor CLI c’est top pour votre CI/CD. Vous pourriez par exemple concevoir des pipelines qui utilisent GPT-5 pour :

  • Générer automatiquement des tests pour le code non couvert
  • Optimiser les performances avant chaque déploiement
  • Créer des changelogs détaillés basés sur les commits
  • Adapter automatiquement le code aux breaking changes des dépendances

Le système de règles personnalisées change aussi la donne. Vous pouvez définir des contraintes spécifiques dans votre fichier AGENTS.md (TypeScript strict, tests obligatoires, commentaires en français, etc.) et Cursor CLI respectera ces règles dans toutes ses générations.

L’aspect privacy est également bien pensé aussi car contrairement à des outils comme Copilot qui envoie votre contexte en permanence, Cursor CLI ne transmet que ce que vous lui demandez explicitement. Vos secrets restent locaux et votre code propriétaire reste protégé.

Par contre, c’est encore en beta donc il reste des bugs notamment sous Windows (WSL), et certains utilisateurs ont indiqué avoir des timeouts sur les gros projets. Mais bon, ça comme avec Claude Code, l’équipe met à jour quasiment non stop.

Pour tester rapidement, lancez simplement cursor-agent pour un chat interactif, ou utilisez les flags -m pour choisir le modèle et --no-interactive pour l’automation complète sans confirmation manuelle.

Et prochainement, il devrait y avoir du contexte persistant entre sessions, de la collaboration multi-agents, et même une intégration native avec les éditeurs via LSP.

Voilà, donc si vous cherchez une alternative à Claude Code ou GitHub Copilot qui respecte votre workflow dans le terminal, Cursor CLI mérite le détour. C’est gratuit pendant la beta et ça devrait bien vous aider !

SlouchDetector - Quand votre webcam vous rappelle de vous tenir droit

Par : Korben
8 août 2025 à 19:07

J’ai vu sur Github un développeur qui a réussi à résoudre le problème le plus universel du télétravail. Ce problème c’est cette fâcheuse tendance qu’on a tous à finir comme Quasimodo, complétement avachis devant notre écran après deux heures de coding, de blogging ou de bitching sur Mastodon.

SlouchDetector, c’est donc l’œuvre d’Alexander Kranga qui a eu cette idée brillante à savoir utiliser MediaPipe pour apprendre à la machine votre posture idéale et vous balancer une alerte quand vous commencez à vous ratatiner. Le tout tourne directement dans votre navigateur, sans qu’aucune donnée ne parte sur Internet. Votre webcam, votre navigateur, et votre vie privée respectée.

Ce qui rend ce projet vraiment bien, c’est qu’il résout un vrai problème. Car selon Planet Nomad, une mauvaise posture au bureau peut réduire la productivité de 18% et augmenter les troubles musculo-squelettiques (TMS) de 65%. Et le pire, c’est qu’on ne se rend même pas compte quand on commence à s’affaler sur notre clavier.

Pour cela, SlouchDetector utilise la détection faciale de MediaPipe pour établir votre position de référence quand vous êtes bien assis et ensuite, l’algorithme surveille en temps réel les déviations par rapport à cette baseline. Pas besoin des 33 points de détection corporelle que propose MediaPipe Pose, juste votre joli visage suffit pour détecter si vous commencez à pencher vers l’écran.

Je souis là

Pour faire tourner ce truc chez vous, c’est du Next.js 15 avec React 19, TypeScript pour la robustesse, et Tailwind CSS 4 pour l’interface. Le développeur a clairement misé sur les dernières technos pour offrir une expérience fluide. Et niveau installation, c’est du classique :

npm ci
npm run dev
# Hop, c'est parti sur http://localhost:3000

Ce qui me plaît, vous vous en doutez, c’est l’approche full respect de la vie privée. Votre webcam capture, MediaPipe analyse, JavaScript alerte, et personne d’autre que vous n’est au courant que vous ressemblez à un bretzel à 16h.

MediaPipe peut détecter des postures complexes en temps réel même sur des machines modestes et c’est cette efficacité qui permet à SlouchDetector de tourner sans problème dans n’importe quel navigateur moderne, sans avoir besoin d’une RTX 4090 pour vous dire de vous redresser.

L’intérêt va au-delà du simple gadget geek. Quand on sait qu’un bureau assis-debout peut faire chuter la pression sur les disques vertébraux de 40%, imaginez l’impact d’un simple rappel régulier pour corriger sa posture. C’est un outil qui pourrait vous éviter bien des visites chez le kiné.

Je souis plou là

Bien sûr, MediaPipe ne détecte qu’une personne à la fois, donc si vous avez l’habitude de travailler avec votre chat sur les genoux, il risque de perturber la détection. Donc mangez-le, avec des frites et une petite sauce au bleu, c’est délicieux ! Les conditions d’éclairage peuvent aussi affecter la précision, mais dans l’ensemble, ça reste très utilisable au quotidien.

Le code est ici ! Et merci à Lorenper pour la découverte !

LumoSprite - Le site qui empêche votre écran de s'endormir

Par : Korben
5 août 2025 à 11:13

Vous êtes en train de lire tranquillement un long tuto, et voilà que votre écran s’éteint.

Relou, non ?

Alors si vous en avez marre de devoir toucher votre souris toutes les 30 secondes pour garder votre écran allumé, j’ai déniché un petit outil sympa qui va vous changer la vie : LumoSprite.

Le truc génial avec LumoSprite, c’est que c’est une application web toute simple qui empêche votre écran de s’endormir. Pas besoin d’installer quoi que ce soit, pas de logiciel lourd qui tourne en arrière-plan, juste une page web à garder ouverte.

C’est totalement gratuit et ça utilise la fameuse Wake Lock API pour faire sa magie. Pour ceux qui se demandent comment ça marche techniquement, la Screen Wake Lock API c’est une technologie web qui permet aux sites de demander au système de ne pas éteindre l’écran. Cette API est maintenant supportée par tous les navigateurs majeurs (Chrome, Safari, Firefox), ce qui rend l’outil super compatible.

Il suffit donc que votre navigateur supporte JavaScript et la Wake Lock API, et c’est parti. Vous arrivez sur le site, vous activez la fonction, et voilà, votre écran restera allumé tant que l’onglet est ouvert et au premier plan. L’outil propose même plusieurs langues (anglais, chinois, japonais, coréen… Pas de français encore) et différents thèmes pour personnaliser l’expérience.

C’est vraiment pensé pour être accessible à tous et les cas d’usage sont nombreux. Par exemple, vous lisez un livre numérique ou vous suivez une recette de cuisine sans avoir à toucher votre écran avec vos mains pleines de beurre ? Vous présentez quelque chose à distance ? Ou vous surveillez simplement un process au boulot ? Ça répond à tous ces besoins.

Des alternatives comme nosleep.page ou Keep Screen On proposent des fonctionnalités similaires mais LumoSprite se démarque par sa simplicité et son look sympa. Pas de fioritures inutiles non plus et niveau vie privée, c’est nickel puisque tout fonctionne localement dans votre navigateur, et qu’aucune donnée n’est collectée ou envoyée quelque part.

L’outil consomme d’ailleurs moins de 1% des ressources de votre machine, donc pas de souci pour la batterie ou les performances car c’est du JavaScript léger, qui fait juste ce qu’il faut. Après si vous cherchez une solution plus permanente, il existe aussi des extensions navigateur comme Keep Awake pour Chrome ou des solutions système comme PowerToys Awake pour Windows.

Mais franchement, pour un usage ponctuel, LumoSprite fait largement le job sans encombrer votre navigateur d’extensions supplémentaires.

Le succès de ce type d’outils montre bien qu’il y avait un vrai besoin. D’ailleurs, Betty Crocker (le site de cuisine américain) a vu une augmentation de 300% de l’intention d’achat après avoir implémenté la Wake Lock API sur leur site directement. Comme ça, les gens peuvent enfin suivre leurs recettes sans que l’écran s’éteigne toutes les deux minutes ! Pour un site de tuto, c’est peut-être un move pertinent.

Bref, si vous cherchez un moyen simple et efficace de garder votre écran allumé, foncez tester LumoSprite.

J'avais peur de perdre mes notes - Exporter sauvegardes vos données Apple Notes

Par : Korben
3 août 2025 à 20:17

Je suis un grand utilisateur d’Apple Notes et régulièrement, je me dis que ce serait quand même cool d’en avoir un petit backup sur mon NAS pour au cas où le jour où Apple décide de tout supprimer. J’y ai des années de réflexions, d’idées, de projets…etc et les voir s’envoler me foutrait un peu le cafard !

Alors aujourd’hui, j’ai enfin trouvé 5 min pour me pencher sur cette problématique et je suis tombé sur Exporter, une petite app Mac qui exporte l’ensemble de vos notes Apple en fichiers Markdown. Et ça m’a enlevé un stress parmi ma liste de mes autres 456 986 stress que j’ai dans mon cerveau dérangé.

Car le problème avec Apple Notes, c’est qu’on s’y habitue trop bien. L’app est fluide, synchronisée entre tous vos appareils, et on finit par y stocker toute sa vie numérique. Alors que se passe-t-il si votre compte iCloud bug ? Si Apple décide de changer certaines choses ? Ou si vous voulez migrer vers une autre app ? Et bien je vais vous le dire… Vous l’avez dans le cul et vous vous retrouvez coincé avec vos données enfermées dans l’écosystème Apple.

Surtout que les statistiques font froid dans le dos… 93% des entreprises qui perdent leurs données pendant plus de 10 jours font faillite dans l’année. Et bien pour vos notes personnelles, c’est pareil. Une fois perdues, impossible de les récupérer et contrairement aux photos ou documents qui traînent souvent dans plusieurs endroits, vos notes n’existent généralement que dans une seule app.

C’est là qu’Exporter entre en scène. Cette petite app développée par Chintan Ghate fait exactement ce que son nom indique : elle exporte toutes vos notes Apple vers des formats standards comme Markdown ou HTML. En quelques clics, vous transformez vos notes propriétaires en fichiers lisibles par n’importe quelle app de prise de notes.

Pour vous en servir, une fois installé, vous lancez Exporter, vous sélectionnez le format de sortie (Markdown ou HTML), vous choisissez le dossier de destination, et hop. L’app récupère automatiquement toutes vos notes, préserve la structure de dossiers, garde les dates de création et modification, et exporte même les pièces jointes. JPEG, PNG, GIF, TIFF, BMP, PDF, DOCX, MP4, fichiers audio… tout y passe.

Ce qui me plaît surtout dans cette app, c’est qu’elle fonctionne en local. Ainsi, vos données ne transitent jamais par internet et passent directement de l’app Notes vers vos fichiers sur le disque dur. Comme ça, pas de stress du “Est-ce que mes notes privées vont se retrouver sur un serveur quelconque ?”. Tout reste sur votre Mac.

Surtout que l’export en Markdown, c’est le format magique. Lisible par les humains, compatible avec une flopée d’apps modernes : Obsidian, Bear, Standard Notes, Craft, Joplin, NotePlan, Agenda… Bref, vous avez l’embarras du choix. Et si demain vous voulez changer encore d’app, vos fichiers Markdown vous suivront partout.

La version de base exporte tout, et il y a la possibilité, si vous payez un petite quelque chose, de filtrer l’export par notebook si vous ne voulez pas tout récupérer d’un coup.

Par contre, attention aux limitations… Exporter ne gère pas les sous-dossiers, donc si vous avez une hiérarchie complexe dans Notes, il faudra la recréer manuellement dans votre nouvelle app. Les hyperliens ne sont pas exportés non plus. Ce ne sont pas des bugs, juste des limites du format Apple Notes lui-même.

Et surtout n’oubliez pas que le vrai piège, c’est de se dire “je le ferai plus tard”. Donc si vous êtes comme moi, que vous vivez dans Apple Notes et que l’idée de tout perdre vous angoisse, Exporter est votre bouée de sauvetage ! Ça vous libère de votre prison dorée, et comme ça vos notes deviennent portables, sauvegardables, migrables, et vous dormirez mieux la nuit (ou pas).

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