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Aujourd’hui — 14 mai 2024Flux principal

Un GPU Intel Arc A750 sur un processeur ARM 64 cœurs ? C’était impossible, mais il l’a fait quand même !

Par : Korben
14 mai 2024 à 15:27

Vous pensiez que les cartes graphiques Intel Arc étaient réservées aux processeurs x86 ? Et bien détrompez-vous car un ingénieur de génie nommé Vladimir Smirnov, a réussi un exploit tout à fait inattendu. Il est parvenu à faire fonctionner un GPU Arc A750 sur un processeur ARM 64 cœurs Ampere Altra, et tout ça sous Linux !

Vladimir était en train de monter un serveur ARM avec une carte mère ASRock Rack et un processeur Ampere Altra et en attendant de recevoir toutes les pièces, il s’est dit qu’il allait tester différentes cartes graphiques qu’il avait sous la main : une vieille Radeon RX 550, une RX 5700 de minage et un Intel Arc A750 flambant neuf.

Pour la Radeon RX 550, pas de souci, installation simple et sans galère. Pour la RX 5700, petite compatibilité problématique avec le noyau Linux 6.1 sur ARM, en raison de registres non sauvegardés et d’un bug PCIe spécifique aux puces Ampere Altra. Heureusement pour lui, des correctifs ont été intégrés dans plusieurs distributions Linux, donc c’est facilement contournable.

Mais mais mais… Pour l’Intel Arc A750 c’est un autre délire. En effet, les pilotes (le i915) pour ce GPU d’Intel sont principalement conçus pour une architecture x86, ce qui pose problème sur ARM et malheureusement, le nouveau pilote Xe dédié aux cartes Arc pose aussi problème sur ARM.

Alors que faire ? Se rouler en boule dans un coin et pleurer ? Non ! Vladimir ne s’est pas laissé décourager. En commentant des bouts de code liés à la compatibilité avec les vieilles consoles VGA, il a pu obtenir une image via HDMI. Mais pas de 3D… snif… Il a donc fallu recompiler Mesa3D avec la version compatible Xe et appliquer des correctifs pour résoudre ces bugs spécifiques aux puces Ampere Altra. Et finalement, petit miracle 2024, l’Intel Arc A750 a pu afficher de la 3D sur son processeur ARM 64 cœurs !

Bien que cette configuration ne permette pas de jouer à des jeux extrêmement gourmands tels que Crysis en 8K, pouvoir faire tourner Doom 3 représente déjà un exploit ! Bravo Vlad, tu es notre héros

Bref, la prochaine qu’on vous dira « c’est pas possible« , fait comme Vlad, persévérez !

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Megalopolis – La bande annonce de l’épopée cinématographique de Francis Ford Coppola

Par : Korben
14 mai 2024 à 14:40

Megalopolis. Un nom qui résonne dans l’esprit des cinéphiles depuis plus de 40 ans. Le projet de rêve, l’œuvre totale, la quête ultime de Francis Ford Coppola, le légendaire réalisateur du Parrain et d’Apocalypse Now. Et après des décennies de préparation, des centaines de réécritures du script, des castings étoilés ayant défilé au fil des années, des tournages avortés et des financements introuvables, Megalopolis va enfin voir le jour.

La première mondiale aura lieu le 16 mai au Festival de Cannes et autant vous dire que l’attente et les attentes sont énormes.

Pour ceux qui l’auraient raté, Megalopolis est annoncé comme un film de science-fiction épique se déroulant dans un New York futuriste et décadent. L’histoire s’inspire librement de la conjuration de Catilina, une tentative de coup d’état dans la Rome antique. Rien que ça… et pour incarner cette fresque visionnaire, Coppola a rassemblé un casting cinq étoiles : Adam Driver, Nathalie Emmanuel, Laurence Fishburne, Giancarlo Esposito, Aubrey Plaza, Shia LaBeouf, Dustin Hoffman ou encore le vétéran Jon Voight.

Mais alors pourquoi on n’en a pas entendu parler plus tôt de ce film ?? Et bien la réponse tient en 3 mots : Francis Ford Coppola. Le bonhomme est tellement perfectionniste qu’il n’a rien voulu lâcher. Megalopolis, c’est son bébé, son précieux, son obsession depuis plus de 40 ans. Il a commencé à y penser pendant le tournage d’Apocalypse Now, vous vous rendez compte ?

Depuis, il n’a cessé de le développer, de l’écrire et le réécrire – on parle d’environ 300 versions du script, rien que ça !

Mais voilà, les studios ne suivaient pas, trouvant le projet trop risqué et trop cher pour un film de science-fiction sans licence donc Coppola a dû se débrouiller tout seul, quitte à vendre une partie de son domaine viticole pour financer lui-même les 100 millions de dollars de budget ! Une folie qui rappelle la production chaotique d’Apocalypse Now, pour ceux qui ont vu le passionnant documentaire Aux cœurs des ténèbres.

Et visiblement, même avec les moyens du bord, le tournage de Megalopolis n’a pas été de tout repos. On parle de retards, d’équipes d’effets spéciaux qui démissionnent, de méthodes old school incompatibles avec les techniques modernes. Il y a même un producteur qui aurait lâché cette petite phrase assassine : « On avait parfois l’impression que ce type n’avait jamais fait de film de sa vie ! » Ouch.

Heureusement, ce bon vieux Francis a plus d’un tour dans son sac et il a su s’entourer d’une équipe de choc. À commencer par son fils Roman, véritable prodige des effets visuels, qui a travaillé sans relâche pour donner vie à la vision de son père.

Et puis il y a le casting, bien sûr, qui semble avoir adhéré au projet corps et âme. Adam Driver en tête, qui campe l’idéaliste architecte César, sorte de Jedi urbain capable d’arrêter le temps ! Un Driver qu’on n’est pas prêt de désinstaller… euh d’oublier, si vous voulez mon avis… Surtout quand on voit les images époustouflantes de la bande annonce : des statues qui bougent, une cité néo-romaine hallucinée, des scènes de club ultra-stylisées façon Studio 54. Coppola nous promet le spectacle d’une vie.

Certains commentaires ont été moins enthousiastes après des projections privées, certains parlant de « film de dingue pompeux ». Mais en même temps, vous vous attendiez à quoi du mec qui a fait Le Parrain ou Apocalypse Now qui avait été conspué par la critique avant de rafler la Palme d’or !

Ce genre de folie artistique, ça force quand même le respect. Et puis ce casting, ces thèmes visionnaires sur la technologie, la politique, l’urbanisme et la nature humaine, je suis sûr que ça va donner un truc de fou même si ça peut aussi partir en vrille totale façon Dune de David Lynch. Bref, le quitte ou double d’un artiste qui n’a plus rien à prouver. Et vu le CV de FF Coppola, ce serait vraiment dommage de ne pas lui laisser une chance de nous en mettre plein la vue.

Bref, le rendez-vous est pris le 16 mai sur la Croisette (mais pas pour moi, j’ai du boulot). Megalopolis est déjà le film le plus attendu du Festival de Cannes, et sans doute de l’année. Et même si la critique le descend en flammes, il est déjà entré dans la légende : Le film qu’un génie a passé sa vie à essayer de faire, une œuvre testamentaire, son cadeau au monde, qu’il dédie à sa femme Eleanor, décédée juste avant la fin du tournage :'(.

Du coup, je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai hâte de découvrir ce mystérieux Megalopolis, en espérant qu’on n’aura pas à attendre 10 ans de plus pour le voir, comme Apocalypse Now à l’époque !

Sur ce, ciao et merci Lorenper 😉

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Rooms – Créez des mondes 3D étonnants

Par : Korben
14 mai 2024 à 13:00

Vous cherchez un nouveau terrain de jeu créatif ?

Alors laissez-moi vous présenter Rooms, une application qui va vous permettre de libérer votre imagination en 3D au travers d’un immense bac à sable virtuel, avec des milliers d’éléments à votre disposition, le tout, sans débourser un centime.

Avec Rooms, vous pouvez vous amuser à créer une grande variété de contenus, des petits dioramas mignons aux jeux d’évasion tordus, en passant par des environnements tranquilles pour se détendre. Votre seule limite, c’est votre créativité !

L’application se distingue par sa simplicité d’utilisation. Pas besoin d’être un expert de la 3D, il suffit de faire glisser des éléments depuis l’immense bibliothèque de plus de 6000 modèles 3D fournie, puis de les personnaliser. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez toujours créer vos propres modèles from scratch avec l’éditeur intégré. De quoi faire votre safe place virtuelle.

Cette bibliothèque collaborative est vraiment un des points forts de Rooms. Chacun peut y contribuer et partager ses créations, ouvrant des possibilités infinies de remix et de collaborations entre utilisateurs. Et il y a même des choses un peu plus évoluées comme des jeux ou des Rooms plus complexes.

Mais Rooms, ce n’est pas qu’un simple éditeur 3D. C’est aussi un réseau social créatif où chaque monde que vous créez a sa propre URL unique, facilement partageable. Vous pouvez bien sûr aussi explorer les créations des autres, pour vous inspirer ou simplement vous émerveiller.

Pour vous donner un aperçu du potentiel de Rooms, voici un mini tutoriel pour créer votre premier monde :

  1. Rendez-vous sur rooms.xyz et cliquez sur « Create ». Vous arrivez dans une pièce vide, votre toile blanche !
  2. Cliquez sur « Edit » puis sur l’icône « + » en bas à gauche pour accéder à la bibliothèque de modèles 3D.
  3. Parcourez les catégories et faites glisser les modèles qui vous plaisent dans votre scène.
  4. Une fois vos modèles en place, sélectionnez-les pour ajuster leur position, rotation et échelle grâce aux poignées qui apparaissent.
  5. Pour aller plus loin, vous pouvez également modifier son style et son comportement, y compris à travers du code.
  6. Quand votre création est terminée, y’a plus qu’à sauvegarder et partager fièrement le lien.

Et voilà, c’est aussi simple que ça de devenir un artiste 3D avec Rooms. Il y a plein d’autres fonctionnalités à découvrir, comme le mode caméra pour prendre des photos ou la possibilité de remixer les mondes des autres.

Techniquement, Rooms est construit sur le moteur de jeu Unity et utilise le langage de programmation Lua dans son éditeur de code. L’application fonctionne directement dans le navigateur web, ce qui la rend accessible à la plupart des ordinateurs et elle est aussi disponible en version mobile sur iOS.

Un grand merci à Lorenper pour m’avoir suggéré cette app. Maintenant j’attends de voir ta room 🙂

Unitree G1 – Le robot humanoïde à tout faire pour 16 000$

Par : Korben
14 mai 2024 à 12:37

Unitree, le fabricant chinois de robots bien connu (sauf par moi visiblement) pour ses quadrupèdes comme le Go2 et le B2, nous réserve une sacrée surprise avec son nouveau robot humanoïde baptisé G1. Et apparemment, ce n’est pas un gadget de geek.

Avec un prix de départ à 16 000 $, le G1 est une « affaire intéressante » comparé à d’autres robots humanoïdes comme l’Atlas de Boston Dynamics (qui coûte bien plus cher). Ce qui frappe d’emblée quand on regarde la vidéo, c’est la flexibilité hallucinante de ce robot. Grâce à ses 23 degrés de liberté dans les articulations, il peut bouger dans tous les sens, bien au-delà des capacités humaines. C’est un peu flippant ^^. Il peut même se plier pour se ranger facilement dans un coin.

Mais ce n’est pas qu’un contorsionniste en manque de reconnaissance. C’est aussi un sacré costaud avec ses 35kg (ou 47 kg… les infos divergent…) et sa vitesse de déplacement de 2 m/s. Ses moteurs délivrent jusqu’à 120 Nm de couple, de quoi soulever des charges d’environ 3 kg avec ses petits bras. Et avec sa batterie de 9000 mAh, il peut tenir environ 2 heures sur une seule charge (sur le papier). Bref, de quoi l’utiliser pour divers travaux sans craindre qu’il tombe à plat trop vite.

Côté look, Unitree a joué la carte du robot futuriste avec son casque aux allures de Daft Punk et son visage illuminé qui cache des capteurs 3D LiDAR et une caméra de profondeur. Mais ce sont surtout ses mains robotiques à trois doigts qui impressionnent le plus. Elles lui permettent d’attraper et de manipuler des objets avec une précision et une dextérité bluffantes.

Ce robot apprend aussi en permanence grâce à des techniques d’imitation et d’apprentissage par renforcement. Il peut simuler les mouvements humains et acquérir de nouvelles compétences au fur et à mesure. Son cerveau embarque 8 cœurs haute performance pour un traitement ultra-rapide des informations. Et avec le WiFi 6 et le Bluetooth 5.2, il est hyper connecté ! Pour ceux qui cherchent à le développer davantage, le modèle G1 EDU inclut même en option le module de calcul haute performance NVIDIA Jetson Orin.

Alors Terminator en devenir ou pas ? Bien qu’il puisse encaisser des coups, il reste très docile. Enfin, pour l’instant… Car Unitree prévoit de l’entraîner dans des environnements simulés pour muscler encore plus son IA.

Bref, ce G1 de Unitree apporte un peu de fraicheur, surtout qu’à ce prix, ça commence à devenir accessible pour le commun des friqués. Certaines de ses fonctionnalités impressionnantes sont encore en développement, mais avec le rythme auquel avancent les technologies robotiques, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne devienne encore plus polyvalent et sache se rendre indispensable.

Bref, pour en savoir plus, rendez vous sur le site Unitree.

Perso, je me porte volontaire pour le tester.

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FaceFusion – Du swaps de visages vite fait mais surtout bien fait

Par : Korben
14 mai 2024 à 09:00

Dernièrement, j’ai testé FaceFusion et j’ai adoré, donc je voulais vous en parler rapidement. Il s’agit d’un outil open source qui permet de faire des échanges de visages (swap) d’une excellente qualité aussi bien avec des photos que des vidéos. Vous vous en doutez, le tout est boosté par de l’intelligence artificielle comme un peu tout ce qui sort en ce moment.

En gros, vous prenez votre visage, vous la collez sur une autre, et bim, ça donne un truc hyper réaliste en quelques clics !

Sous le capot, FaceFusion utilise des techniques de pointe en deep learning pour détecter et aligner les visages avec une précision chirurgicale. Ça passe par des modèles comme YOLOFace ou RetinaFace pour repérer les faciès, puis des algos transforment et mixent tout ça façon Picasso du futur.

Le résultat est assez bluffant puisque vous pouvez littéralement mettre votre tronche de cake à la place de Leonardo DiCaprio et devenir la star de Titanic en deux temps trois mouvements (de brasse coulée).

FaceFusion est optimisé pour le GPU mais fonctionnera également sur votre bon vieux CPU et cela même sur des vidéos en grosses résolutions. D’ailleurs, y’a ‘tout un tas de réglages pour gérer la qualité, que ce soit pour du swap d’image ou de vidéo.

Et histoire de vous simplifier la vie, une jolie interface graphique est même fournie pour piloter l’outil sans mettre les mains dans le cambouis.

Franchement, FaceFusion c’est un outil vraiment cool mais faudra quand même pas déconner et en faire n’importe quoi hein, genre swapper des têtes de politiques pour faire des deep fakes SURTOUT AVEC BURNO LE MAIRE, ça peut vite partir en vrille. 😅

Bref que ce soit pour faire des blagues à vos potes, créer des effets spéciaux délirants, ou juste explorer le champ des possibles de l’IA appliquée à l’image, FaceFusion risque de vite devenir votre nouveau meilleur ami. Et vu que c’est open source, vous pouvez mettre les mains dans le code si ça vous éclate.

Bref, foncez sur le GitHub et en cadeau, je vous ai même fait une vidéo tuto !

Merci les Patreons pour le soutien !

Linux 6.10 booste le chiffrement AES-XTS pour les CPU AMD et Intel

Par : Korben
14 mai 2024 à 08:06

Si vous avez un CPU AMD ou Intel de dernière génération et que vous êtes sous Linux, vous allez pouvoir profiter de sacrés gains de performances côté chiffrement AES-XTS. En effet, un certain Eric Biggers de chez Google a bossé dur pour implémenter de nouvelles versions optimisées de l’algorithme AES-XTS, spécialement conçues pour tirer parti des instructions AES-NI, AVX, VAES et AVX-512 des processeurs modernes.

Du coup, on obtient jusqu’à 155% de gains sur des CPU AMD Zen 4 !

Alors qu’est-ce que ça change pour vous ?

Eh bien si vous utilisez le chiffrement de disque complet (comme LUKS par exemple) ou que vous chiffrez vos fichiers sensibles avec des outils comme eCryptfs ou fscrypt, vous devriez voir une belle différence à l’usage. Fini les lenteurs et les ralentissements, place à la vitesse et à la réactivité ! Vos données seront protégées sans que vous ayez à sacrifier les performances. C’est plutôt une bonne nouvelle, avouez.

Pour en profiter, vous devrez donc avoir :

  • Un système avec un processeur Intel ou AMD compatible VAES et AVX-512.
  • Une installation de Linux à jour, avec la version 6.10 du noyau minimum.

Linux 6.10 apporte aussi d’autres améliorations côté sécurité et chiffrement. Je vous fais un petit résumé en chinois :

  • Interdiction d’utiliser des courbes elliptiques avec un ordre inférieur à 224 bits (FIPS 186-5)
  • Prise en charge de ECDSA avec la courbe NIST P521
  • Support de l’accélération matérielle pour Intel QuickAssist Technology (QAT) avec migration à chaud
  • Et un nouveau driver pour le moteur de sécurité des puces NVIDIA Tegra

Allez, bonne journée !

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FR-Alert détourné pour promouvoir le Pass JO Paris 2024 ! Pas biiiien !!!

Par : Korben
14 mai 2024 à 00:48

On n’est pas passé loin d’une attaque cardiaque généralisée ! Lundi soir à 20h pétantes, tous les téléphones des Parisiens se sont mis à sonner de concert, un peu comme si E.T. essayait de téléphoner maison. Mais non, c’était juste notre cher gouvernement de bras cassés qui avait décidé de tester le dispositif FR-Alert pour nous rappeler gentiment l’arrivée imminente du fameux Pass Jeux pour les JO de Paris 2024. Oui oui, ce QR code à la con dont on ne va plus pouvoir se passer pour circuler dans la capitale pendant les Jeux.

WTF j’ai sursauté pour ça??? UTILISEZ FR ALERT POUR ÇA PUTAIN pic.twitter.com/lv07mAhJcf

— Slowpoke ԅ(¯﹃¯ԅ) (@_Ellexa) May 13, 2024

FR-Alert, c’est basé sur la technologie Cell Broadcast, un truc qui permet d’envoyer des messages d’alerte sur tous les téléphones mobiles d’une zone, même s’ils sont en mode silencieux. C’était déjà utilisé dans plein de pays, genre le Japon, la Corée-du-Sud ou les États-Unis, pendant que nous on se farcissait l’application merdique SAIP qui n’a jamais marché.

D’ailleurs, le gouvernement a enfin réussi à utiliser FR-Alert correctement le 11 juillet 2023, quand des méchants d’orages ont défoncé l’Est de la France. Ils ont envoyé des messages d’alerte et des consignes aux gens des départements en vigilance rouge. Il était temps !

Mais revenons à nos moutons parisiens (bêêê).

Le message de lundi soir, envoyé par ces clowns du Ministère de l’Intérieur pour causer du Pass Jeux obligatoire pendant les JO, a foutu un sacré bordel. Maintenant tout le monde gueule parce qu’ils ont utilisé le terme « Alerte extrêmement grave » juste pour parler de leur QR code de victimes.

Bien sûr, sur les réseaux sociaux, les gens s’inquiètent que ça fasse perdre toute crédibilité à FR-Alert, qui devrait normalement être déclenché que pour des trucs vraiment graves et urgents : catastrophe naturelle, accident industriel, attentat, etc. Ils craignent aussi que cette « alerte QR code » à la con pousse les gens à désactiver les notifications et qu’ils loupent des infos importantes en cas de vraie urgence. Puis surtout ça énerve d’être mis en situation de stress pour un truc aussi inutile.

Bref, un gros couac de communication qui risque bien de bousiller la réputation de cet outil d’alerte tout à fait honorable. Espérons juste que le gouvernement sera un peu moins teubé à l’avenir quand ils utiliseront FR-Alert, histoire que ça garde un minimum de sens et d’efficacité pour la sécurité des gens.

Sinon, dans quelque mois, ça finira comme ça :

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Google transformera bientôt votre Android en véritable Chromebook !

Par : Korben
14 mai 2024 à 00:34

Google plancherait en ce moment même sur une fonctionnalité totalement inédite qui pourrait bien révolutionner notre façon d’utiliser nos chers smartphones Android. Grâce à un framework nommé Android Virtualization Framework (AVF), introduit avec Android 13, il serait désormais possible d’exécuter tout un système d’exploitation dans une machine virtuelle directement sur votre téléphone.

D’après les dernières informations, Google travaillerait sur une version de ChromeOS, le système des Chromebooks, optimisée pour fonctionner sur nos smartphones Android. Le projet, connu en interne sous le nom de « ferrochrome », a été montré en privé à d’autres entreprises lors d’un récent événement Google.

L’idée est qu’en connectant votre téléphone à un écran externe, vous pourriez profiter d’une expérience digne d’un véritable PC, avec un navigateur Chrome en mode bureau, un support complet des extensions et des applications web. En somme, cela permettrait de transformer votre smartphone Android en un véritable ordinateur de poche !

Mishaal Rahman d’Android Authority a réussi à compiler et exécuter sa propre version de « ferrochrome » sur un Pixel 7 Pro. Bien que certaines fonctionnalités comme le réseau et l’audio ne fonctionnaient pas encore parfaitement, les périphériques USB tels que la souris et le clavier étaient immédiatement reconnus et les performances semblaient globalement bonnes.

Le concept d’utiliser son téléphone comme un PC n’est pas nouveau. Samsung propose déjà DeX pour une expérience plus proche du desktop. Cependant, l’intégration native d’une solution ChromeOS par Google pourrait apporter une approche plus transparente et complète.

Pour l’instant, il n’est pas clair si Google prévoit de rendre cette fonctionnalité disponible au grand public. Toutefois, si c’est le cas, cela pourrait bien devenir aussi simple d’exécuter ChromeOS sur un appareil Android que de lancer des applications Android sur un Chromebook aujourd’hui. Affaire à suivre !

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Apple et Google unissent leurs forces contre le pistage indésirable

Par : Korben
13 mai 2024 à 22:34

Apple et Google, les deux titans du monde mobile, ont décidé de mettre leurs différends de côté pour unir leurs forces en nous dévoilant un nouveau protocole : le « Detecting Unwanted Location Trackers ». Rien que le nom, ça envoie du lourd !

En résumé, c’est un standard commun qui va permettre à iOS et Android de nous alerter quand un traqueur Bluetooth non associé à notre smartphone tente de nous suivre à notre insu. Fini les ex psychopathes un peu trop collants, les parents pervers narcissiques qui jouent les espions et autres individus mal intentionnés ! Notre téléphone nous avertira directement si un de ces traqueurs se faufile dans nos déplacements. C’est une bonne nouvelle non ?

Dès qu’un accessoire Bluetooth compatible avec ce protocole sera détecté près de vous alors qu’il n’est pas associé à votre appareil, vous recevrez une alerte : « Objet détecté se déplaçant avec vous ». Un message un peu flippant, certes, mais au moins c’est clair ! Et en cliquant sur cette alerte, vous pourrez voir l’identifiant du traqueur, lui ordonner de faire du bruit pour le retrouver (ça, c’est la partie marrante 😄), et même le désactiver directement depuis votre téléphone (moins drôle pour le stalker).

Néanmoins, il faut relativiser car recevoir ce genre d’alerte ne signifie pas forcément que quelqu’un cherche volontairement à vous suivre. Cela pourrait très bien être un objet emprunté ou oublié qui porte un traqueur mais dans le doute, mieux vaut vérifier ! La bonne nouvelle, c’est que de nombreux fabricants d’accessoires se sont déjà engagés à rendre leurs futurs produits compatibles avec ce protocole dont Chipolo, eufy Security, Pebblebee et bien d’autres encore. Mais honnêtement, ils n’avaient pas trop le choix s’ils ne voulaient pas se faire boycotter par Apple et Google ! 😅

Cependant, au-delà de la plaisanterie, c’est une avancée significative pour notre vie privée. Avec la multiplication des objets connectés, il est devenu difficile de distinguer les accessoires légitimes de ceux utilisés par des personnes malveillantes donc ce nouveau standard nous offre plus de clarté et nous aide à surveiller qui pourrait tenter de nous espionner !

De plus, pour les paranos comme moi qui dorment avec un bonnet en alu sur la tête (non, je n’ai pas de problèmes psy…), sachez que ce n’est pas le premier système anti-pistage développé par ces GAFAMs. AirTag chez Apple et les autres accessoires du réseau Find My intègrent déjà de nombreuses protections contre les utilisations malveillantes. Mais cette initiative va encore plus loin en fédérant les deux systèmes mobiles leaders du marché et en incitant de nombreux acteurs à adopter ce protocole commun. Avec un peu de chance, dans quelques années, l’utilisation de traqueurs Bluetooth pour suivre quelqu’un à son insu sera obsolète.

D’ici là, un petit conseil : méfiez-vous des gadgets électroniques offerts soi-disant pour « garder un œil sur vos affaires ». C’est peut-être juste une excuse pour vous garder à l’œil, VOUS ! 👀 Et n’oubliez pas de prévenir les autorités si la situation semble vraiment préoccupante, restez vigilant et surveillez bien vos notifications. Peut-être qu’un tracker se cache déjà dans votre sac…

Pour plus d’informations, consultez les liens officiels : – Annonce Apple et Google dans le newsroomDocument IETF sur les traqueurs de localisation

Une promo pCloud pour la journée de la famille 2024

Par : Korben
14 mai 2024 à 15:00

— En partenariat avec pCloud

Quoi de mieux que de protéger sa famille ET faire des économies en même temps ? Pas grand-chose (bon OK l’Euromillion c’est bien aussi). Et c’est ce que je vais vous proposer avec l’aide de pCloud, partenaire du site depuis plusieurs années, qui va vous gâter avec une remise allant jusqu’à 65% !

pCloud vous connaissez peut-être déjà, j’en ai parlé plusieurs fois. Mais si ce n’est pas le cas, il s’agit d’un service de stockage qui nous vient de Suisse et qui existe depuis 2013. Et qui dit Suisse dit souvent qualité et bonne réputation (pensez au chocolat, à la raclette ou encore au fameux Älplermagronen). C’est aussi le cas de pCloud, reconnu depuis de nombreuses années comme un des services les plus fiables en ce qui concerne le stockage de données sécurisées (20 millions d’utilisateurs).

Bon l’étiquette « Suisse » ce n’est pas juste pour la vanne facile. Vous le savez peut-être, mais c’est l’un des pays qui possèdent les lois les plus hardcores en ce qui concerne les données personnelles. Ils respectent du coup le RGPD ainsi que plusieurs normes ISO, et leurs partenaires sont tous certifiés. Quant au stockage vous pouvez choisir entre 2 centres, l’un au Luxembourg et l’autre au Texas.

En rapport avec la journée de la famille (le 15 mai), l’outil helvète propose donc une remise assez massive sur l’abonnement familial (quasi 2/3 du prix). Disponible du 13 au 18 mai aux formats 2 To, 5 To (nouvelle formule en édition limitée) ou 10 To. Soit moins de 399€ au lieu de 1119€ sur l’offre 2 To, 599€ pour la 5 To ou 1049€ au lieu de 2480 sur celle à 10 To. Avec en plus le service de chiffrement pCloud Encryption inclus. Je le rappelle, mais un abonnement chez eux, c’est à vie. Celui-ci peut convenir pour une famille jusqu’à 5 personnes, chacun ayant son espace personnel pour y faire ce qu’il veut.

pCloud à -65% journée de la famille 2024

Et pour faciliter la vie de tout le monde, chaque religion d’OS ou de plateforme est supportée (Windows, macOS/iOS, Linux, Android …). Qui dit famille, dit gens de tous les âges. pCloud propose donc une interface ultra simple pour que tout le monde s’y retrouve facilement (versioning, architecture en arbre classique, visionneuses diverses …). Pour les mobiles on trouve aussi une fonctionnalité de synchronisation qui permet d’envoyer automatiquement des fichiers sur son disque virtuel et donc libérer de l’espace régulièrement sans devoir y penser. Plutôt pratique au quotidien ! Surtout accompagné de la sauvegarde automatisée multiple (pCloud backup). Bref l’outil fait tout pour vous.

Si vous l’utilisez de manière collaborative avec vos proches, les fichiers (texte, vidéo, audio, streaming …) pourront être synchro entre les appareils de tout le monde. Vous pourrez aussi partager certains contenus avec des gens de l’extérieur (parce qu’il y a des humains hors de votre cercle intime … enfin parait qu’il y a des gens qui ont des amis/collègues/etc., mais j’ai des doutes). Niveau compatibilité avec d’autres services, vous avez les grands classiques comme Dropbox, Google Drive, OneDrive, Facebook …

Vous vous posez la question de la sécurité ? Bonne question. Sachez que tout est chiffré en mode confidentialité zéro connaissance, donc vous restez l’unique personne à connaitre vos clés de chiffrement privées. Les serveurs tournent avec l’algorithme AES-256, le protocole TLS/SSL … et vont backups sont en 5 exemplaires. Autant dire que ça peut résister à une tonne de problématiques diverses. Pas toutes, mais pas loin.

Comme vous l’avez compris, c’est un service que j’utilise moi-même depuis longtemps (j’en parlais déjà en 2018) et qui a fait ses preuves ! Et je rappelle que le paiement c’est un one-shot. Une fois que c’est réglé, c’est bon jusqu’à la fin de votre vie … quelle que soit l’inflation d’ici là ^^. Avoir pCloud c’est comme avoir votre disque dur externe, sans les inconvénients de celui-ci : pas de matériel à remplacer, pas de casse possible, pas de vol, un accès à tout moment et de partout, etc.

Vous n’êtes pas encore 100% certain de vous ? N’hésitez pas à tester la version gratuite pour vous faire une idée concrète ! Vous aurez droit à 10 Gigas d’espace, de quoi faire. Et pour la belle promo actuelle (ne tardez pas elle ne dure que 5 jours !), cela vous reviendra à moins de 2.7€/mois pour l’ensemble de votre famille (calculé sur une période de 10 ans, mais à vie ça veut dire beaucoup plus donc encore moins cher).

Allez tchusssss !

Profitez de la promo familiale à -65% !

Hier — 13 mai 2024Flux principal

Kim Dotcom et la saga Megaupload – Une affaire sans fin

Par : Korben
13 mai 2024 à 15:13

Kim Dotcom, ce nom vous dit quelque chose ? Normal, ça fait plus de 12 ans que ce personnage haut en couleur fait les gros titres avec les mésaventures judiciaires de Megaupload, son célèbre site de partage de fichiers fermé en fanfare par le FBI en 2012, que je regrette chaque jour… lol. Depuis, c’est un véritable feuilleton politico-judiciaire qui se joue entre les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et l’Allemagne.

Lancé en 2005, Megaupload était à l’époque LE site incontournable pour partager et télécharger des fichiers, avec des millions d’utilisateurs à travers le monde. Mais ce succès a attiré l’attention des ayants droit de l’industrie du divertissement qui voyaient d’un très mauvais œil ce business florissant. Tu m’étonnes !

Résultat, un beau matin de janvier 2012, la police débarque chez Kim Dotcom en Nouvelle-Zélande, saisit ses biens et ses serveurs. C’est le début d’une longue saga judiciaire. Les autorités américaines accusent Megaupload de violer les lois sur la propriété intellectuelle en permettant le téléchargement illégal de contenus protégés par le droit d’auteur.

Mais pour Kim Dotcom, il s’agit d’un complot politique orchestré par le gouvernement américain sous influence des lobbies d’Hollywood. Il faut dire que l’affaire tombe à pic après l’échec du SOPA, cette loi anti-piratage très controversée. Kim Dotcom est donc poursuivi depuis des années pour violation de droits d’auteur et blanchiment d’argent mais il contre-attaque sur le terrain juridique et médiatique, dénonçant un acharnement politique. Il accuse notamment le gouvernement néo-zélandais d’être à la botte des États-Unis.

Plus de 10 ans après, les procédures judiciaires sont donc toujours en cours. Les anciens associés de Kim Dotcom ont fini par passer un accord avec la justice en 2022, plaidant coupable en échange de peines réduites (2 ans et demi de prison environ). Mais Kim Dotcom, lui, refuse tout compromis et jure de se battre jusqu’au bout.

De nouveaux rebondissements ont eu lieu récemment. La justice américaine a déposé de nouvelles demandes secrètes auprès des tribunaux, faisant craindre à Kim Dotcom une nouvelle attaque en règle, comme une perquisition ou une révocation de sa liberté sous caution. Il dénonce un système judiciaire biaisé, avec des juges promus pour avoir statué contre lui par le passé.

Bref, difficile de démêler le vrai du faux dans ce dossier complexe mais une chose est sûre, le combat de Kim Dotcom, aussi controversé soit-il, montre que cette guerre au téléchargement illégal est loin d’être finie. Je dirais même sans fin…

Homer – Un portail statique pour votre serveur

Par : Korben
13 mai 2024 à 13:00

Salut les copains !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’Homer, un outil open source qui va vous permettre d’organiser vos services en ligne afin de ne plus vous perdre dans vos milliers d’onglets ou encore de chercher pendant des heures le lien vers l’interface d’admin de votre NAS ou de votre Raspberry Pi.

Homer est donc un tableau de bord statique ultra personnalisable, qui centralise tous vos liens importants, accessible d’un simple clic depuis n’importe quel navigateur. C’est que c’est vous qui le gérez de A à Z, puisque Homer est 100% self-hosted et open source !

Homer a été créé par Bastien Wirtz, un développeur français qui cherchait à simplifier l’organisation de ses (trop) nombreux services. Son objectif : proposer un outil libre, simple, léger et ultra flexible pour y voir plus clair dans son bazar numérique. Pari réussi, puisque la communauté open source a rapidement adopté le projet en contribuant activement à son développement.

Le principe est simple mais redoutablement efficace. Vous définissez la structure de votre tableau de bord dans un fichier de configuration au format YAML. Vous y renseignez vos services, vos liens, que vous pouvez organiser comme bon vous semble avec des icônes, des catégories, etc. Une fois votre configuration terminée, vous hébergez le tout sur le serveur web de votre choix (Apache, Nginx, ou même un serveur web Python pour les pros du Terminal), et voilà ! Votre Homer est prêt à l’emploi. Et grâce au format YAML, vous pouvez mettre à jour votre configuration à tout moment très facilement.

Et le résultat est à la hauteur de nos espérances : un superbe tableau de bord, avec une jolie grille responsive qui s’adapte à tous les écrans, du smartphone au PC en passant par la tablette, et ça fonctionne même hors ligne grâce à la magie des PWA (Progressive Web Apps). Homer a pensé à tout, avec des fonctionnalités de recherche, des raccourcis clavier, et des possibilités de personnalisation quasi-infinies.

Maintenant que vous êtes convaincus, passons à la pratique ! La méthode la plus simple pour installer Homer est d’utiliser Docker. Avec une seule ligne de commande, vous pouvez lancer un conteneur Homer en précisant le chemin vers votre fichier de configuration et le port sur lequel accéder à l’interface :

docker run -d \ -p 8080:8080 \ -v /chemin/vers/votre/dossier/assets:/www/assets \ --restart=always \ b4bz/homer:latest

Et hop, votre Homer est accessible à l’adresse http://localhost:8080 !

Vous pouvez aussi configurer certaines options via des variables d’environnement :

  • INIT_ASSETS (défaut : 1) : Installe un fichier de configuration d’exemple et des assets (favicons, etc.) pour vous aider à démarrer
  • SUBFOLDER (défaut : null) : Si vous souhaitez héberger Homer dans un sous-dossier (ex : http://mon-domaine/homer), renseignez ici le chemin du sous-dossier (ex : /homer)
  • PORT (défaut : 8080) : Pour changer le port par défaut
  • IPV6_DISABLE (défaut : 0) : Mettez 1 pour désactiver l’écoute sur IPv6

Si vous n’êtes pas fan de Docker, vous pouvez aussi installer Homer manuellement en récupérant les fichiers sur Github, en les hébergeant sur votre serveur web, et en créant votre fichier de configuration YAML. C’est un poil plus complexe, mais la documentation est très complète.

Les utilisateurs de Kubernetes peuvent même déployer Homer via un chart Helm mis à disposition par la communauté. Pour vous donner une idée, voici un superbe tableau de bord de démo réalisé avec Homer. Ça claque non ?

Un grand merci à Lorenper pour nous avoir fait découvrir cette pépite.

Contrôlez YouTube Shorts avec des raccourcis clavier !

Par : Korben
13 mai 2024 à 09:21

Baptisée « Controls for YouTube Shorts« , cet extension Chrome vous permet de contrôler facilement la lecture de ces mini vidéos verticales qui ont tendance à vous faire perdre la notion du temps.

Ainsi, vous pourrez enfin mettre en pause, régler le volume ou avancer/reculer dans la vidéo sans quitter votre clavier. C’est simple et efficace ! Vous pouvez même personnaliser l’extension selon vos préférences :

  • Afficher une barre de contrôle toujours visible
  • Masquer le titre et la chaîne de la vidéo pour vous concentrer sur l’essentiel
  • Contrôler le volume avec les flèches haut et bas sans passer par les touches majuscule ou commande

L’extension propose aussi des raccourcis clavier bien pensés :

  • Flèches gauche et droite pour reculer ou avancer de 5 secondes dans la vidéo
  • Majuscule ou commande + flèches haut et bas pour régler le volume
  • Touche « M » pour couper ou remettre le son
  • Barre d’espace pour mettre en pause ou reprendre la lecture

Si vous voulez tester, rendez-vous sur le Chrome Web Store pour la télécharger.

PS : Un grand merci à Lorenper pour m’avoir signalé cette extension.

3D Builder – Le logiciel de modélisation 3D gratuit de Microsoft

Par : Korben
13 mai 2024 à 09:00

Vous rêvez de vous lancer dans la création 3D mais vous ne savez pas trop par où commencer ? Ne cherchez plus, j’ai ce qu’il vous faut !

Ca s’appelle 3D Builder, et c’est le logiciel de modélisation 3D gratuit de Microsoft. Il est plutôt discret dans Windows 10/11 mais une fois que vous l’aurez trouvé, il va vous permettre de concevoir vos premiers modèles 3D en quelques clics, sans vous prendre la tête.

Mais avant, petite mise en contexte. 3D Builder est sorti en 2013, à une époque où Microsoft misait gros sur l’impression 3D. Ils voulaient démocratiser la création 3D auprès du grand public en proposant un outil simple et accessible à tous. Quelques années après, on peut dire que le pari est réussi, puisque 3D Builder est devenu une référence en la matière.

L’outil utilise ce qu’on appelle la modélisation par géométrie de construction de solides. Derrière ce nom barbare se cache un principe tout bête : on crée des objets 3D en assemblant des formes simples comme des cubes, des sphères ou des pyramides. Un peu comme les Lego, mais en version numérique !

Avec ce principe, vous pouvez empiler, soustraire, intersecter ces formes pour obtenir le résultat souhaité.

Sur 3D Builder vous pouvez donc faire ça et ensuite ajouter des textures, des couleurs, jouer avec la transparence pour un rendu plus réaliste…etc. Et si vous n’avez pas envie de partir de zéro, pas de panique. puisque Microsoft propose une bibliothèque de modèles 3D tout prêts que vous pouvez télécharger et personnaliser à votre guise.

Ce que j’aime avec 3D Builder, c’est qu’il pense aussi aux makers et à l’impression 3D. Vous pouvez exporter vos créations aux formats STL, OBJ ou 3MF, les plus courants pour l’impression 3D. Et si votre modèle a quelques défauts, pas de souci, 3D Builder est capable de les détecter et de les réparer automatiquement. Avec ça, fini les ratés à l’impression !

Autre bon point, 3D Builder est disponible sur une multitude de supports. Que vous soyez sur PC, tablette, smartphone, Xbox ou même HoloLens (lol), vous pouvez modéliser partout, tout le temps. Microsoft a même développé une version spéciale pour les écrans tactiles.

Et le meilleur dans tout ça, c’est que c’est gratuit. Si ça vous branche, y’a plus qu’à télécharger 3D Builder !

LAMI – La borne solaire anti-moustiques DIY, écologique et accessible à tous

Par : Korben
13 mai 2024 à 07:35

Vous en avez assez des moustiques qui vous empêchent de profiter de votre jardin ? Moi aussi ! Mais j’ai peut-être la solution pour vous : la borne anti-moustiques LAMI ! Et c’est même une entreprise française qui l’a inventée ^^.

Alors, qu’est-ce que c’est exactement ?

Et bien il s’agit d’une borne solaire qui imite la présence humaine pour attirer les moustiques et les piéger en utilisant des leurres olfactifs comme des phéromones et du CO2 pour faire croire aux moustiques qu’un délicieux repas les attend. Et quand ils s’approchent, surprise ! Ils se font aspirer dans un filet.

Rassurez-vous, la borne ne piège que les moustiques et pas les autres insectes utiles comme les abeilles ou les papillons. C’est un système très sélectif qui en plus fonctionne sur tous les types de moustiques, même les redoutables moustiques tigres qui nous pourrissent la vie.

Le top du top, c’est que cette borne est totalement autonome en énergie grâce à son panneau solaire et sa batterie. Vous pouvez même détacher le panneau pour le recharger au soleil tranquillement. Pratique si vous voulez déplacer la borne. Et niveau portée, on est sur un rayon d’action de 20 à 30 mètres. Largement suffisant pour protéger votre petit coin de paradis.

Maintenant, parlons un peu technique. Les leurres olfactifs, il faut les renouveler tous les mois et pour une efficacité optimale, il faut bien positionner la borne : près de la végétation mais pas trop proche de vos espaces de vie. Sinon, vous risquez d’attirer les moustiques vers vous au lieu de les piéger. Par contre, il faut être un peu patient et une fois la borne installée, comptez 2 à 4 semaines pour voir une réduction de 80% des moustiques. Le temps que les œufs éclosent et que les adultes se fassent avoir. C’est le cycle de la vie, on n’y peut rien. 🤷‍♂️

Mais ce qui est génial avec LAMI, c’est leur état d’esprit car ils ont carrément rendu les fichiers de construction de la borne accessibles à tous, gratuitement ! Vous pouvez les télécharger sur leur site web et fabriquer votre propre borne si vous êtes un peu bricoleur. C’est top pour la communauté des makers et des bidouilleurs. Et si le bricolage n’est pas votre truc, pas de souci, vous pouvez aussi acheter la borne en kit prête à monter.

Allez donc faire un tour sur leur site anti-moustiques-intelligent.com, pour y trouver plein d’infos sur le projet, l’équipe, le fonctionnement de la borne…etc. Je trouve cette initiative super cool car ils démocratisent une technologie efficace et écolo pour lutter contre les moustiques, tout en favorisant le partage et l’autonomie. C’est le genre de projet collaboratif que j’adore.

Allez, je vous laisse, je retourne entrainer mes grenouilles pour attraper les moustiques. Que la force soit avec vous dans cette guerre sans merci contre ces satanées bestioles !

Merci Lorenper pour l’info !

Stable Diffusion et SDXL boostés grâce aux Modèles de Consistance Latente (LCM) et aux LoRAs

Par : Korben
13 mai 2024 à 06:30

Vous connaissez sûrement Stable Diffusion et son grand frère SDXL, ces modèles de génération d’images par IA qui permettent de créer des imges à partir de simples descriptions textuelles. Mais saviez-vous qu’il est désormais possible d’accélérer considérablement leur pipeline d’inférence grâce aux Modèles de Consistance Latente (ou LCM) ?

Développés par une équipe chinoise, les LCM sont une technique de distillation qui permet de réduire drastiquement le nombre d’étapes nécessaires pour générer une image avec Stable Diffusion ou SDXL, tout en conservant une qualité optimale. Au lieu des 25 à 50 étapes habituelles, on peut descendre à seulement 4 à 8 étapes !

Concrètement, cela signifie des gains de vitesse d’un facteur 10 sur un Mac récent, ou la possibilité de générer des images en moins d’une seconde sur une RTX 3090. De quoi modifier les usages et les workflows, en rendant la génération d’images par IA accessible à tous, même sans matériel haut de gamme.

Mais le plus intéressant, c’est que grâce à une nouvelle méthode appelée LCM LoRA, il est possible d’appliquer cette optimisation à n’importe quel modèle SDXL ou Stable Diffusion fine-tuné, sans avoir à le distiller entièrement. Pour rappel, les LoRAs (pour Low-Rank Adaptation) sont des petits adaptateurs qui viennent se greffer au modèle pour lui donner des super-pouvoirs, un peu comme des plugins. Ils permettent ainsi de combiner les avantages des LCM (inférence ultra-rapide) avec la flexibilité du fine-tuning.

Et tout cela est parfaitement intégré dans la bibliothèque Diffusers de HuggingFace. Ainsi, avec seulement quelques lignes de code, vous pouvez charger un pipeline SDXL, lui appliquer un LCM LoRA, changer le scheduler et hop, vous voilà parés pour de l’inférence à la vitesse de l’éclair !

Cette accélération ouvre la voie à de nouveaux cas d’usage passionnants pour la génération d’images par IA :

  • Accessibilité : les outils génératifs deviennent utilisables par tous, même sans GPU dernier cri.
  • Itération rapide : les artistes et chercheurs peuvent tester plus d’idées et de variantes en un temps record.
  • Génération à la demande : on peut imaginer des services d’images personnalisées en quasi temps-réel.
  • Réduction des coûts : l’inférence ultra-rapide permet d’envisager des charges de travail en production, même sur CPU ou avec un budget limité.

Et pour plus d’info, voici quelques liens :

Prêts à générer des images à toute vitesse ?

À vous de jouer et encore merci à Lorenper pour l’info !

Quelles extensions IA récoltent le plus vos données ?

Par : Korben
13 mai 2024 à 05:21

Bannière Incogni

— Article en partenariat avec Incogni

Salut les amis, j’espère que vous profitez bien de ce printemps dégueulasse avant la période trouble de la fin d’année scolaire qui arrive. De mon côté, comme vous l’avez remarqué je charbonne pas mal en ce moment avec un rythme de publication assez poussé. Le site a 20 ans et presque toutes ses dents … la seconde jeunesse n’est pas un mythe. Et je vous teste du coup pas mal d’outils IA variés et éclectiques. L’occasion de rappeler que tout n’est pas (p)rose au pays du prompt.

Récemment je vous ai mis en garde sur les pratiques des applications d’achat de vêtements, les applis destinées aux enfants et même les voitures intelligentes. Vous pensiez que ce serait difficile de faire pire ? Et bien, détrompez-vous, car avec la mode de l’Intelligence artificielle, il semble « normal » de voir naitre des outils destinés à récolter un max d’informations personnelles à notre propos. Surtout si ce sont des extensions qui tournent sur Google Chrome (que vous devriez avoir remplacé par Firefox ou par Brave au minimum depuis 1974).

Si vous touchez à l’IA, vous savez qu’elles sont capables de rendre d’énormes services et de vous faire gagner du temps. Le souci c’est que cela les rend d’autant plus alléchantes à installer et à utiliser. Et leurs concepteurs l’ont bien compris. Les chercheurs d’Incogni ont donc passé au grill plus de 70 extensions Chrome pour voir si le résultat est catastrophique. Ou tout du moins qui s’en sort le moins bien et qui récolte quoi à votre propos.

Et l’état des lieux est … cata. Encore plus que pour les catégories précédemment citées. Ici ce sont pas moins de 70% des apps qui sont problématiques, mais qui en plus sont considérés à risques élevés. Par exemple 100% des extensions dédiées à l’écriture assistée par IA sont concernées (ouch). 60% récoltent vos données personnelles et surtout 44% récupèrent des infos qui peuvent vous identifier directement (adresse mail, téléphone, nom et prénom …). Du pain béni pour les data brokers.

Du côté des permissions demandées, sans surprises, ce sont les extensions de type assistant personnel qui se gavent le plus. Habitudes de surf, historique web, localisation, identifiants de connexions … certaines peuvent même aller jusqu’à injecter du code JavaScript dans les pages que vous utilisez, avec tous les risques que cela comporte. Parmi les apps inspectées, de grands noms comme Grammarly, Quillbot, Jasper ou WebChatGPT. Est-ce que ce sera utilisé à vos dépens ? Qui sait. Si vous voulez creuser les données, c’est par ici.

Bref, l’IA ne déroge pas à la règle habituelle du web : lorsqu’une nouvelle technologie débarque, c’est toujours un peu le far-west. Et pour se protéger un minimum il n’y a pas tant d’outils que ça, d’ou l’utilité d’un service comme Incogni.

En limitant la durée de rétention de données personnelles stockées chez les data brokers, Incogni contribue à renforcer votre confidentialité en ligne et à réduire votre exposition. L’outil ne peut pas empêcher ce genre d’applications de récupérer vos infos (il n’y a que vous qui pouvez le faire en étant très attentif à votre comportement en ligne, en n’installant rien d’inutile, etc.). Par contre il va empêcher les brokers qui achètent ou se procurent votre profil de l’utiliser et le revendre.

Via une interface simple à prendre en main, l’outil de Surfshark va servir d’intermédiaire. Il va analyser sa liste de courtiers sous surveillance (environ 200), voir si vous apparaissez dans leurs bases et si c’est le cas leur envoyer un mail pour demander un retrait. Et relancer sans arrêt jusqu’à ce que le broker effectue la suppression. En plus de voir l’avancée des étapes sur votre compte, vous pouvez aussi connaitre le niveau de dangerosité des différents brokers. Un retour sur mon test personnel est à lire ici.

Il fait aussi du suivit long terme. Donc dès qu’un vilain pas beau vous a effacé, vous savez que c’est pour de bon (s’il tente un coup en scred il sera rappelé à l’ordre). Et savoir qu’il ne fera plus d’argent sur votre dos est toujours une petite satisfaction. Le prix du service reste inchangé, vous pouvez vous abonner pour moins de 94€ TTC/an. Et cela sans risques grâce à la garantie satisfait ou remboursé de 30 jours.

Lancez-vous, testez Incogni !

CodingFont – Trouvez la police parfaite pour votre éditeur de code

Par : Korben
12 mai 2024 à 21:34

Ceci est un truc qui peut paraître anodin mais qui, croyez-moi, peut totalement changer votre vie de développeur : les polices de caractères ! Et ouais, on n’y pense pas forcément mais ça a un impact énorme sur notre confort et notre productivité. Un peu comme choisir entre un bon vieux clavier mécanique qui claque bien et un clavier tout mou qui vous bousille les articulations. Bref, vous voyez l’idée…

Je suis tombé grâce à Lorenper (merci) sur un site vraiment sympa qui s’appelle Coding Font qui permet de tester des dizaines de polices et de les comparer pour voir laquelle vous convient le mieux. Et croyez-moi, y a du choix ! Des polices fines, des grasses, des arrondies, des plus carrées… Y en a pour tous les goûts.

Perso, celle que m’a recommandé le site et qui me conviendrait le mieux est Red Hat Mono.

Après, les goûts et les couleurs hein… L’essentiel, c’est de trouver chaussure à son pied ou plutôt police à son éditeur. Ça peut paraître un détail mais je vous assure que quand vous passez 8h par jour le nez dans votre code, avoir une police confortable, c’est mieux pour la fatigue.

Pour tester et trouver la police qui vous convient le mieux c’est par ici.

VirtualBuddy – Virtualisation de macOS 12+ sur Apple Silicon !

Par : Korben
12 mai 2024 à 21:21

Vous êtes développeur sur Mac et vous galérez à tester vos apps sur différentes versions de macOS, surtout les bêtas ? J’ai ce qu’il vous faut, et ça s’appelle VirtualBuddy !

Comme Tart, ce petit outil open-source vous permet de virtualiser macOS 12 et plus sur les machines Apple Silicon et ça fonctionne même avec certaines distros Linux ARM comme Ubuntu.

L’installation est un jeu d’enfant grâce à l’assistant intégré et vous pouvez choisir parmi une collection d’images de restauration dispo sur les serveurs d’Apple, installer la dernière version stable de macOS, utiliser un fichier IPSW local, ou même une URL d’image personnalisée. Pour Linux, c’est pareil, vous pouvez utiliser un fichier .iso local ou choisir parmi une sélection de distros.

Et pour les bidouilleurs, vous pouvez même booter en mode récupération pour, par exemple, désactiver le SIP. VirtualBuddy gère le réseau, le partage de fichiers et même le presse-papiers entre l’hôte et l’invité. Vous pouvez personnaliser la configuration matérielle de la machine virtuelle et même éditer les variables NVRAM.

En parlant de partage, quand vous démarrez une VM sous macOS, VirtualBuddy monte automatiquement une image disque avec l’app VirtualBuddyGuest. Il suffit de double-cliquer dessus dans le Finder de la VM pour l’installer. Et là, magie, vous avez le partage du presse-papiers et des dossiers partagés configurés pour la VM !

Maintenant, imaginez que vous bidouillez un truc dans la VM et que tout plante. Pas de panique ! Grâce au clonage APFS, vous pouvez dupliquer une VM dans votre bibliothèque (avec Cmd+D dans le Finder), et le clone prendra quasi aucun espace disque supplémentaire. Comme ça, vous avez toujours une copie « propre » de la VM. Vous pouvez faire mumuse avec un doublon, et si ça plante, poubelle et re-duplication du clone clean. Easy peasy ! Des fonctionnalités de sécurité avancées comme le chiffrement et l’authentification sont également de la partie.

Pour partager des dossiers entre la VM et le Mac hôte, il y a deux options. Soit vous utilisez le partage de fichiers macOS standard via les Préférences Système. Soit, si la VM et l’hôte tournent sous macOS 13+, vous pouvez configurer des dossiers partagés direct dans les réglages de la VM avant de la démarrer. Pour monter les dossiers partagés dans la VM, une petite commande dans le Terminal et c’est réglé :

mkdir -p ~/Desktop/VirtualBuddyShared && mount -t virtiofs VirtualBuddyShared ~/Desktop/VirtualBuddyShared

Bref, si vous êtes développeur sur Mac et que vous en avez marre de vous arracher les cheveux pour tester vos apps sur 36 versions de macOS, foncez sur VirtualBuddy ! C’est gratuit et c’est open-source.

Merci à Lorenper pour l’info !!

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