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Pinokio – Automatisez et scriptez vos IA en un clic

Par : Korben
22 mars 2024 à 11:06

Imaginez que vous puissiez installer, exécuter et automatiser n’importe quelle application qui fait de la bonne grosse IA en un seul clic. Plus besoin d’ouvrir un terminal, de taper des commandes que j’aime tant comme git clone, conda install ou pip install. Fini la galère des environnements d’exécution puisque tout est automatisé, et aussi simple à utiliser qu’un navigateur web.

C’est exactement ce que propose Pinokio !

Grâce à Pinokio, n’importe quelle application en ligne de commande peut être portée pour s’exécuter directement dans le navigateur. Les scripts d’installation, les scripts Python, les commandes shell…etc, tout peut être automatisé notamment grâce à son propre langage de script JSON et une API JSON-RPC.

On y retrouve également un bonne grosse bibliothèques de scripts permettant d’installer outils d’IA comme SUPIR (pour faire de la restauration d’images), un chatbot Ollama ou encore des trucs autour de Stable Diffusion pour faire des images.

Pinokio supporte également les agents autonomes qui peuvent s’exécuter sans aucune intervention humaine. Imaginez par exemple un bot Discord qui s’auto-héberge, récupère automatiquement de nouvelles données, met à jour son modèle d’IA et répond aux utilisateurs, le tout sans supervision. Avec Pinokio, ce genre de truc est possible.

Ce que je veux que vous compreniez, c’est que Pinokio n’est pas juste un installeur d’outils IA. C’est vraiment un environnement complet pour coder vos propres scripts et automatiser l’IA sur votre macine. Je vous invite à creuser la documentation pour en savoir plus.

Pour vous montrer la partie émergé de l’iceberg de cet outil, je vous ai fait un modeste tutoriel vidéo, disponible sur mon Patreon. Si vous n’en faites pas encore partie, c’est le moment de me rejoindre sur https://patreon.com/korben. En plus d’accéder à des contenus en avant première, vous soutiendrez mon travail et m’aiderez à continuer de partager avec vous mes expérimentations et découvertes.

MM1 – L’IA multimodale d’Apple qui « pense » différemment

Par : Korben
19 mars 2024 à 18:38

Vous pensiez qu’Apple se contentait de suivre les autres géants de la tech en matière d’intelligence artificielle ? Détrompez-vous ! La firme de Cupertino vient de dévoiler les secrets de son nouveau modèle d’IA baptisé MM1, et croyez-moi, ça décoiffe grave !

Alors que Google mise sur son modèle Gemini pour booster les fonctionnalités IA d’iOS 18, Apple a décidé de tracer sa propre route avec MM1. L’idée de génie ? Utiliser un dataset diversifié qui mélange allègrement du texte et des images pour entraîner cette IA nouvelle génération.

Résultat, MM1 est capable de générer des légendes pour des images de manière hyper précises, de répondre à des questions posées sur des images et même d’inférer du langage naturel à partir d’indices linguistiques et visuels. Une vraie bête de compétition !

En combinant différentes méthodes d’entraînement issues d’autres IA avec ses propres techniques maison, Apple espère ainsi rattraper son retard sur des mastodontes comme Google ou OpenAI. Et vu le niveau de performances annoncé, y a de quoi être optimiste !

Alors comment ça fonctionne ?

Et bien si vous montrez une photo de votre chat à MM1, non seulement il sera capable de le reconnaître et de le décrire avec une précision redoutable, mais il pourra aussi répondre à des questions du genre « De quelle couleur est son collier ? » ou « A-t-il l’air joueur ou paresseux sur cette image ?« .

Dans l’exemple réel ci-dessous, on lui demande combien il devra payer pour les bières (photo 1) d’après le menu (photo 2). Et c’est le seul à répondre correctement, et précisemment.

Bluffant, non ?

Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Apple étant Apple, on peut s’attendre à ce que MM1 révolutionne notre façon d’interagir avec nos devices. Pourquoi pas imaginer une app qui génère automatiquement la description textulle d’une scène que vous auriez photographié ? Ou un mode « sous-titres » universel qui retranscrirait en temps réel tout ce que votre iPhone voit et entend ? Les possibilités sont infinies dès que l’IA est embarquée !

Bien sûr, tout cela n’est encore qu’à l’état de recherche pour le moment. Mais connaissant Apple, on peut parier que la firme mettra rapidement en application les promesses de MM1 dans ses futurs produits et services. iOS 19 propulsé par une IA multimodale surpuissante, ça envoie du rêve, je ne vous le cache pas.

Avec MM1, Apple prouve une fois de plus sa capacité à innover. Pendant que les autres géants de la Silicon Valley se contentent d’améliorer leurs modèles existants, la marque à la pomme préfère partir d’une feuille blanche pour inventer l’IA de demain. Comme dirait l’autre, « think different », ça a du bon ! 😎

Alors, vous en pensez quoi de ce MM1 ? Hâte de voir ce qu’Apple nous réserve pour la suite.

Perso, j’ai déjà hâte de discuter avec mon iPhone comme s’il était mon meilleur pote. Au moins, j’aurais un pote ^^.

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Malwarebytes 5.0 est là !

Par : Korben
14 mars 2024 à 07:10

Les amis, ça y est, Malwarebytes 5.0 tout frais démoulé est dans la place ! 🎉

Après presque 5 ans depuis la dernière version majeure, les p’tits gars de chez Malwarebytes nous ont pondu une nouvelle mouture de leur célèbre outil de sécurité. Et attention, c’est du lourd ! Enfin, à première vue en tout cas…

Alors, qu’est-ce qui a changé ?

Eh bien déjà, l’interface a été totalement « reimaginée », pour reprendre leur jargon marketing. On a le droit à un nouveau dashboard tout beau tout propre, centré sur 3 widgets principaux : Sécurité (pour lancer des scans ou voir l’historique), Confidentialité en ligne (en gros pour vous refourguer leur VPN maison), et un truc nommé « Trusted Advisor » (conseiller de confiance ??).

Ce fameux « conseiller de confiance », c’est un peu la nouveauté phare de cette version.

Son but ? Vous filer des infos en temps réel sur l’état de protection de votre bécane, avec un score et des recommandations d’expert. Sur le papier, ça a l’air plutôt cool. Mais en pratique, c’est un peu limité… Le score se base essentiellement sur les réglages de Malwarebytes lui-même, genre est-ce que la protection temps réel est activée, est-ce que les mises à jour automatiques sont en place, etc. Bref, ça ne va pas chercher bien loin. Dommage !

Sinon, pas de révolution côté sécurité pure à première vue. Malwarebytes annonce que les scans devraient mieux fonctionner sur les écrans haute résolution et que l’interface sera plus véloce. Ça c’est une bonne nouvelle ! Parce que bon, sur certaines machines, les anciennes versions ça ramait pas mal… Wait & see comme on dit.

Ah et pour les réglages, y a 2-3 trucs à savoir.

Par défaut MB 5.0 envoie désormais vos stats d’utilisation et les menaces détectées au QG de la firme. Vous pouvez le désactiver dans les paramètres si ça vous chante (et je vous le conseille !). Vous pouvez aussi toujours ne pas utiliser Malwarebytes en tant que solution de sécurité principale de Windows si vous préférez laisser faire l’antivirus intégré.

Dans les nouveaux réglages intéressants, on note l’option pour scanner les rootkits (désactivée par défaut), la détection des modifications suspectes (activée) et tout un tas de notifications (activées aussi, évidemment 🙄).

Dernier point qui fâche un peu : ce satané widget VPN qu’on ne peut pas virer de l’interface ! Si vous n’êtes pas abonné à la formule « Premium Plus » de Malwarebytes, ce machin ne vous servira à rien mais il squattera quand même votre tableau de bord… C’est ballot.

Bref, vous l’aurez compris, cette version 5.0 est surtout un gros changement cosmétique. Quelques ajustements bienvenus côté technique, mais rien de vraiment révolutionnaire sous le capot apparemment. Le fameux conseiller Trusted Advisor est un peu gadget à mon humble avis. À voir si Malwarebytes va bosser dessus pour le rendre vraiment utile à l’avenir.

Comme d’habitude, si ça vous branche, c’est dispo sous Windows, Mac, iOS, et Android en cliquant ici.

Après, les premières impressions sont plutôt positives concernant la vélocité et la consommation de ressources, c’est déjà ça de pris ! Faudra creuser un peu plus pour voir si la protection est vraiment au rendez-vous face à la concurrence.

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Copilot passe à GPT-4 Turbo gratuit pour tous sur Windows 11

Par : Korben
13 mars 2024 à 08:16

Vous en avez entendu parler, peut-être même que vous l’avez déjà testé, mais cette news devrait quand même vous intéresser si vous faites partie des chanceux qui ont accès à Copilot, l’assistant IA de Microsoft. Car hier, la firme de Redmond a annoncé une sacrée mise à jour pour son chatbot intégré à Windows 11. En effet, d’après cette news parue sur Neowin.net, Microsoft vient de booster les performances de Copilot en y intégrant le tout dernier modèle de langage GPT-4 Turbo développé par OpenAI.

Auparavant, pour pouvoir utiliser GPT-4 Turbo dans Copilot, il fallait souscrire à l’abonnement Copilot Pro à 20$ par mois. Pas donné quand même. Mais bonne nouvelle, Mikhail Parakhin, le grand chef de la pub et des services web chez Microsoft, a annoncé sur son compte X (ex-Twitter) que GPT-4 Turbo était désormais disponible gratuitement pour tous les utilisateurs de Copilot, après pas mal de boulot apparemment.

On va tous pouvoir en profiter !

Pour rappel, GPT-4 Turbo c’est le dernier cri en matière de modèle de langage IA. Il a été dévoilé par OpenAI en novembre dernier et il permet notamment de traiter des prompts beaucoup plus longs, jusqu’à 300 pages, grâce à une fenêtre de contexte élargie à 128 000 tokens (128L). Autant dire que ça ouvre pas mal de possibilités pour les utilisateurs.

Microsoft avait promis d’intégrer le support de GPT-4 Turbo en décembre, mais jusqu’à présent c’était réservé aux abonnés Copilot Pro. Ceux-ci pourront d’ailleurs toujours choisir d’utiliser l’ancien modèle GPT-4 s’ils le préfèrent, via une option dans les paramètres.

En parlant de Copilot Pro, Microsoft a aussi annoncé cette semaine que les abonnés pouvaient maintenant accéder à Copilot GPT Builder, un nouvel outil permettant de créer ses propres chatbots personnalisés sans aucune connaissance en programmation. Plutôt balèze. Et le top, c’est que ces chatbots pourront ensuite être partagés avec n’importe qui, même ceux qui n’ont pas Copilot Pro.

Bref, vous l’aurez compris, ça bouge pas mal du côté de Copilot en ce moment. Et visiblement, ce n’est pas fini. Selon une fuite repérée dans des documents promotionnels de Samsung, de nouvelles fonctionnalités devraient bientôt arriver, notamment une meilleure intégration entre Copilot et l’app Phone Link de Microsoft pour les smartphones Galaxy.

Alors perso, j’ai hâte de tester tout ça. Déjà que Copilot était plutôt impressionnant, avec GPT-4 Turbo ça promet de nouvelles possibilités assez dingues. Et puis le fait que ce soit désormais gratuit pour tous les utilisateurs, c’est quand même un sacré argument. Pas besoin d’être un pro ou de casquer tous les mois pour avoir accès au top de l’IA conversationnelle.

Edito du 12/03/2024

Par : Korben
12 mars 2024 à 18:41

Hello les amis,

Il est temps de changer l’édito puisque nous arrivons en mars, le mois de mon anniversaire 😉 Eh oui, encore une année de plus au compteur, mais rassurez-vous, je ne compte pas prendre ma blogtraite de sitôt !

Ici, dans mon QG auvergnat, la nature se réveille. J’en ai profité pour mettre quelques plantes oxygénantes dans la mare que j’ai creusée l’été dernier. Elle déborde et est remplie de grenouilles. Je suis content 🙂 Elles vont pouvoir me tenir compagnie pendant mes longues journées de labeur ! Je dois encore mettre de la chaux sur mes arbres fruitiers et me pencher sur la création de pièges DIY pour les chenilles processionnaires. Ces petites bêtes ont intérêt à bien se tenir !

Bref, y’a du boulot dehors, mais aussi dedans avec encore des travaux à me farcir. Je pense que je vais encore me prendre 2 mois complets de congé pour faire tout ça, obligé ! ^^ Vous me connaissez, je suis un bourreau de travail… mais pas trop longtemps quand même.

Côté tech, je m’éclate toujours autant avec l’IA, peu importe sa forme, et je code un peu pour le plaisir dès que j’ai une idée. C’est beaucoup plus simple maintenant que je suis « assisté » lol. L’IA et moi, on forme un duo de choc ! Puis, évidemment, il y a mes petits articles qui, j’espère, vous plaisent toujours autant.

Et vous, ça roule ? J’espère que vous profitez bien de la vie et que vous n’êtes pas en train de lire cet article pendant vos heures de travail… Allez, vous pouvez bien l’avouer, je ne vous jugerai pas, promis !

K.

Prison Breakaway

Par : Remouk
8 mars 2024 à 14:01

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Imaginez-vous participer à une audition, pour faire le spectacle le plus impressionnant de la planète ! Sauf que votre Yo-Yo mange le costume de l’empereur Eddie, qui se retrouve en calebut’ devant toute la cour… Et lance à vos trousses une armée de manchots ! Bon ok c’est dur à imaginer. 😁 C’est pourtant ce qui arrive à la pétillante Penny dans son tout premier jeu, par les créateurs de l’excellent Sonic Mania : Penny’s Big Breakaway !

Ok disons-le tout de suite : les premières images font peur. C’est ULTRA coloré, ça bouge super vite, le design de Penny et de son Yo-Yo/chien sont très bizarres, pour ne pas dire moches, l’histoire n’a aucun sens… Mais accrochez-vous quelques minutes. On s’habitue assez vite, on prend doucement le personnage en main, on apprécie progressivement le gameplay avant de tomber carrément sous le charme de ce platformer 3D bourré d’idées et de challenge.

Concrètement, on dirige Penny, que l’on contrôle à la manière d’un Mario depuis qu’il a découvert la troisième dimension. Mais aussi son Yo-Yo ! Soit avec le stick droit (le mode « pro ») soit avec les boutons (mode « simple »). Grâce au yo-yo, on peut se balancer dans les airs, foncer droit devant, s’accrocher, ou carrément l’utiliser comme une roue, ce qui permet de garder notre vitesse comme Sonic quand il se met en boule !

Plein d’option à notre disposition, on s’amuse à faire des acrobaties pour passer de plateforme en plateforme, éviter les pièges, trouver son chemin, aider les personnages qui peuplent les niveaux… D’ailleurs, tous les PNJ ont une petite phrase à dire, c’est super marrant. 🙂 Parfois ils nous filent un objectif à accomplir. Il y a aussi des objets secrets à trouver qui peuvent être très bien planqués, ou difficiles d’accès, afin d’atteindre le fameux 100%.

Techniquement, c’est plutôt une réussite. Qu’on aime ou pas la patte graphique (finalement : j’adore), c’est ultra fluide, très bien animé, la manette est SUPER réactive… Un vrai plaisir ! OK j’ai eu 4 ou 5 bugs de collision (genre je traverse un mur) sur l’entièreté du jeu. Mais rien de grave, on recommence immédiatement et hop. D’ailleurs les devs ont déjà posté des correctifs et continuent. Les musiques sont vraiment géniales, c’est Tee Lopes, le même compositeur que Sonic Mania. 💙

Au-delà du plaisir de jeu, j’apprécie le fait qu’on peut appréhender les mondes comme bon nous semble : soit en mode exploration, à fouiller les niveaux pour tout découvrir (et tomber par hasard sur un bonhomme paumé en haut d’une montagne), soit en mode scoring, à prendre les chemins les plus périlleux et tenter des acrobaties folles en faisant un max de combos, soit carrément en mode speedrun, à foncer tête baissée, à chercher les meilleurs raccourcis en conservant sa vitesse !

Y en a pour tous les goûts… Enfin, à partir du moment où vous aimez les jeux de plateformes bien sûr. 🙂 Voir la fin du jeu ne m’a pas semblé particulièrement difficile, même si certains passages étaient corsés. En revanche, c’est une autre paire de manche que de viser le 100%, de faire les niveaux bonus (à débloquer dans le menu, d’ailleurs y aussi des petits bonus temporaires qu’on peut acheter dans le menu, entre les niveaux), bref si vous voulez du défi, vous allez être servis. La communauté speedrun est déjà à fond, c’est beau à voir !

Bref, ce Penny’s Big Breakaway SEMBLE moche et confus, mais ce n’est pas le cas. C’est simplement riche, très riche, dès le début du jeu, TOUT plein de choses nous assaillent. Y a pas mal de boutons, d’acrobaties, des couleurs qui pètent de partout, les manchots qui nous pourchassent, des objectifs secondaires… Les développeurs tiennent à ce que les gamers exigeants y trouvent leur compte, à base de speedrun, de combos infinis, de raccourcis dans tous les sens… Mais vous pouvez très bien vous contenter des mouvements de base, explorer tranquillement, profiter de l’excellente construction des niveaux, et kiffer ce monde complètement délirant !

C’est un gameplay millimétré comme on aime, agréable et précis, un univers bien débile et fun, une OST fraîche, une bonne durée de vie (j’ai mis presque 9h à voir la fin sans viser le 100%, et la rejouabilité est énorme), une fluidité à toute épreuve, c’est un très très bon 🪀🪀🪀🪀/5

Acheter Penny’s Big Breakaway sur PC (Steam)SwitchPS5Xbox

Inkulinati : chien et lapin compris

Par : Remouk
3 mars 2024 à 19:16

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Prendre une feuille de papier dans son classeur d’école, et dessiner des petits bonshommes armés, des monstres, les faire se battre les uns les autres, les découper au ciseau, ajouter des catapultes, des échelles, les rayer, gommer des éléments, recommencer… Vous faisiez ça aussi, vous, quand vous étiez petits ? Inkulinati reprend ce concept mais le transpose dans une époque médiévale et fantastique. 🪄

Remplacez votre feuille d’écolier par un parchemin, votre criterium par une plume et de l’encre, ajoutez un peu de magie pour que les personnages prennent vie et bougent réellement sur le papier, et voilà : vous pouvez imaginer exactement à quoi ressemble ce jeu de stratégie / tactique en tour par tour !

Pour expliquer le gameplay de manière très simple, mais un peu foireuse, imaginez un Worms en tour par tour. Donc en gros c’est un RPG tactique où on donne des ordres un par un : déplacement, attaque, utiliser un pouvoir, passer son tour… Sauf que comme dans Worms, c’est en vue de côté, avec des armes à distance et beaucoup d’humour.

Déjà, nos unités (épéistes, chevaliers, lanciers (?!) et autres… Y a genre 50 unités différentes) sont des animaux rigolos. Et puis ils n’hésitent pas à montrer leurs fesses, par exemple, pour étourdir l’ennemi. Normal. Les petits dialogues et textes, disséminés un peu partout, prêtent toujours à sourire, c’est léger, c’est marrant, c’est cool ! Il faut ramasser de l’encre sur le terrain (ou en voler) pour pouvoir dessiner de nouvelles créatures. Malin.

Les combats, assez tactiques, intéressants, et parfois ardus, demandent réflexion, puis sont enrobés d’une ganache roguelite. C’est à dire que les évènements sont déterminés de manière procédurales, on choisit un peu notre chemin pour viser la facilité ou bien des récompenses à débloquer (monstres, pouvoirs, trésors…) qui nous serviront pour la suite… Afin de mieux recommencer et faire une meilleure run !

Il y a aussi un mode Joueur contre Joueur, mais je n’ai pas eu l’occasion de le tester. Sur le papier, ça ne peut qu’être cool, car les combats contre le CPU sont cools. 😀 Franchement c’est un bon petit jeu de stratégie, rigolo mais proposant un gameplay solide, si vous appréciez le genre vous pouvez foncer !

Acheter Inkulinati sur Nintendo Switch – PC (Steam, Gog, Epic) – XboxPlayStation

Promenade : un genre de squid game

Par : Remouk
26 février 2024 à 13:16

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Un enfant qui tombe dans l’eau, un poulpe qui le sauve, voilà le début d’une grande amitié… Et d’une grande aventure ! 🚀 Dans Promenade (sur Switch, PC, Xbox ou PlayStation), on incarne le jeune Nemo et son pote poulpe, qui parcourent un monde imaginaire, à la croisée des rêves, dans le but de réparer « le grand ascenseur » et découvrir ce qu’il y a, tout là haut !

Disclaimer : je connais personnellement Maxence (designer du jeu et un de deux développeurs) ainsi que Manon (animatrice 2D). Donc mon avis sera biaisé, mais (spoiler) j’ai très sincèrement passé un excellent moment à finir cette aventure, je trouve qu’ils ont fait un taff de zinzin, c’est bien foutu sur tous les plans alors que c’est leur 1er jeu, donc ça mérite un petit coup de projecteur !

Promenade se présente comme un jeu de plateforme/exploration « ouvert », à la manière d’un Mario Odyssey mais en 2D, avec un hub dans lequel on se balade à notre guise, où l’on remplit les objectifs que l’on veut, dans l’ordre que l’on veut. Certains accès (portes, trous…) nous amènent dans des donjons à énigme, ou face à des petits challenges, voire nous transportent vers des niveaux bien plus complets, ce sont d’autres univers carrément, bref y a pas mal de choses à faire et à découvrir. 😁

Le monde se dévoile progressivement, soit en réparant « le grand ascenseur », soit en débloquant de nouveaux pouvoirs pour notre poulpe adoré, ce qui nous permet d’aller dans des endroits auparavant inaccessibles. L’idée initiale du gameplay, plutôt originale, c’est d’attraper ennemis et objets à distance en lançant le poulpe dessus, puis de s’en servir pour faire un double saut… Voire triple ou quadruple saut si on récupère quelque chose alors qu’on est encore en l’air !

Il y a aussi une roulade à la Donkey Kong Country, des jumps « allongés », et peut-être même quelques surprises. 🤫 Les contrôles sont réactifs et l’inspiration Nintendo, dans la manière dont est conçu le jeu, est évidente. Le level design nous fait comprendre instinctivement les différentes mécaniques, et profite de tous les mouvements à disposition, c’est souvent malin et astucieux, perso c’est toujours un chouette sentiment de satisfaction quand on comprend quoi faire, comment le faire, et qu’on y arrive. 🙂

Dans la même veine, l’aspect exploration est composé de petites énigmes calées un peu partout, il faut un bon sens de l’observation et faire preuve de logique (y a des trucs bien planqués). De mémoire, rien ne m’a semblé être tiré par les cheveux, et je crois qu’il n’y a aucun dialogue ou énigme basée sur du texte, tout est fait à partir de pictogrammes, et ça fonctionne bien ! Cool pour les plus jeunes.

J’ai terminé l’aventure en une douzaine d’heures (pas loin du 100%), et si voir la fin me semble accessible de 7 à 77 ans, y a quelques passages qui vont demander un esprit affuté ou une certaine dextérité (ou les deux). Les gamers aguerris pourront chercher le 100%, voire s’adonner au time-attack pour un challenge + relevé. Ah mais j’ai pas dit : les musiques, même si elles manquent parfois un peu d’ampleur, sont ultra jolies et nous mettent grave dans l’ambiance, et est-ce que j’ai dit que les animations de Manon sont incroyables ? Parce qu’elles le sont. 😁 C’est trop choupi, on croirait du dessin animé, ça rend tous ces mondes et créatures super vivants.

Conflit d’intérêt oblige, je ne vais pas mettre de note, mais je vous invite au moins à tester la démo qui est dispo sur toutes les plateformes du moment. Ça c’est gratuit. Ensuite si ça vous plaît, sachez que Promenade est dispo entre 20€ et 35€ selon les plateformes et la version souhaitée (physique ou dématérialisée). 💰

Acheter Promenade en physique sur SwitchPS4PS5
En démat sur SteamSwitchPlayStationXbox

Changement climatique – Quel sera le climat de votre ville dans 20 ans ?

Par : Korben
18 février 2024 à 09:00

Le changement climatique est déjà là et avec lui son lot de surprises, notamment avec un climat qui vient taper dans les extrêmes un peu plus souvent qu’avant, parce que totalement déréglé. Et comme on n’est pas spécialement scientifique, difficile de savoir à quoi ressemblera notre chez nous dans 20 ans, dans 50 ans.

Afin de nous aider à y voir un peu plus clair sur ce nouveau climat qui arrive, l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) a mis au point une carte nommée Climate Change Explorer qui vous permet de savoir quelles seront les températures moyennes et la pluviométrie chez vous entre 2041 et 2060.

Vous saisissez votre ville et Climate Change Explorer vous indiquera une ville jumelle dont le climat actuel est celui que vous aurez entre 2041-2060.

Donc par exemple, moi c’est Clermont-Ferrand et dans 20/30/40 ans, son climat sera comparable à la ville d’Ancona en Italie, avec des températures moyennes max de 28,5°C, min de 1,4°C et 722 mm de pluie à l’année. Les autres points jaunes sur la carte sont d’autres villes analogues. Dont pour Clermont-Ferrand, c’est également Venise, Canberra ou d’autres villes en Turquie et Afrique du Sud.

Évidemment, ce sont des projections et d’ici là, ça a encore le temps de partir encore plus en couille. Mais je trouve ça quand même bien de savoir à quelle sauce climatique on risque d’être mangé. La retraite au soleil quoi…

Par contre, je pense aux gens qui habitent dans des endroits où il fait déjà extrêmement chaud et humide. Eux n’auront d’autre choix que de partir et devenir ce qu’on appelle maintenant des réfugiés climatiques. Espérons que nous saurons les aider le moment venu.

À découvrir ici.

Born of Bread : jeu de pain, jeu de vilain

Par : Remouk
13 février 2024 à 21:01

Nous avons du pain sur la planche ! Encore une fois il s’agit de sauver le monde bien sûr, mais jamais, ô grand jamais, nous n’avions comme protagoniste une miche de pain. Ça, c’est original ! Préparez-vous à vivre une jolie aventure avec Tipain et ses co-pains. 😉

Dans la lignée des Paper Mario, dont il est directement inspiré, Born of Bread est un mélange de RPG (on recrute une équipe qu’on équipe, qu’on fait évoluer, on a des combats en tour par tour avec des QTE pour optimiser les effets…) et d’exploration/aventure avec des dialogues bien rigolos. Si vous aimez les jeux de mots et le pain, vous allez être servi !

Sur le plan artistique, c’est vraiment cool : graphismes léchés, un mélange 2D/3D de toute beauté (même si ça n’a aucun sens d’avoir des personnages plats, contrairement à Paper Mario), de belles animations, de chouettes musiques, des cinématiques bien foutues, on est vite immergé dans cet univers absurde.

Pour les connaisseurs, le gameplay ne propose rien de nouveau (hormis quelques délires à base de « spectateurs » lors de nos bastons) mais c’est une recette (miam) efficace et éprouvée, ça fonctionne vraiment très bien. En dehors de quelques énigmes un peu bizarres, les dialogues et affrontements s’enchaînent de manière fluide, le scénario est bien rythmé, c’est top !

J’ai été embêté par quelques bugs et plantages, il faut espérer que les développeurs sortent un patch pour que ce soit parfait. 🤞 L’autre truc « un peu » gênant, c’est que finalement, le jeu reste en-dessous de ses modèles. Pour être honnête, si vous avez une Switch, j’aurais tendance à vous conseiller de choper Super Mario RPG ou d’attendre le remake de Paper Mario : La Porte Millénaire.

Mais si vous n’avez pas de console Nintendo, alors Born of Bread est un très bon paliatif, une aventure qui se mange sans faim ! C’est complètement décalé, fun, frais, d’une durée de vie maîtrisée (environ 15h), une belle découverte ! Je lui donne 🥖🥖🥖🥖🥖🥖🥖/10

Acheter sur Steam, Epic Games, Nintendo Switch, Xbox, Playstation

Turbo Art – Jouez avec SDXL Turbo pour de la génération d’image créative et en temps réel

Par : Korben
11 février 2024 à 09:00

Turbo Art est un site proof of concept qui va vous permettre de jouer avec un modèle de génération d’image nommé SDXL-Turbo.

Pour rappel, c’est un modèle text2image, rapide et avancé, capable de générer des images photo-réalistes à partir d’une simple consigne textuelle en une seule évaluation de réseau neuronal. Sa performance exceptionnelle en termes de vitesse et de qualité d’image le rend particulièrement utile pour des tâches qui nécessitent une génération d’image rapide et précise à partir d’un texte. Mais le mieux c’est encore de le tester au travers de Turbo Art.

Sur Turbo Art que vous pouvez également auto-héberger, vous allez pouvoir importer une photo et la retravailler en temps réel à l’aide d’un prompt, mais également de quelques outils pour redessiner par-dessus. J’ai ajouté un petit chapeau bleu à ce toutou en indiquant que je voulais en faire un ourson de dessin animé type Pixar.

Et même chose pour mon chat, mais avec un bonnet de Noël.

Rigolo non ? Et surtout ça permet d’apprivoiser en douceur ce genre de techno. Turbo Art offre également une fonctionnalité Enhance qui vous permettra d’améliorer l’image en testant d’autres générations et bien sûr de télécharger le rendu final pour vous en faire un avatar ou une illustration quelconque.

À tester ici.

Canvas Confetti – Mettez de la joie sur votre site web avec cette lib d’explosion de confettis

Par : Korben
10 février 2024 à 09:00

Si vous codez vous-même votre site web et que vous avez envie d’ajouter un peu de fiesta, de bonne humeur et de célébration à celui-ci, j’ai la lib qu’il vous faut.

Cela s’appelle Canvas Confetti et ça permet d’ajouter en animation de confetti, d’émoji ou de neige à vos pages web.

Pour l’installer, rien de plus simple:

npm install canvas-confetti

Importez ensuite la bibliothèque Canvas Confetti dans votre fichier JavaScript où vous souhaitez utiliser l’animation du confetti comme ceci :

import confetti from 'canvas-confetti';

Pour lancer l’animation du confetti, appelez la fonction confetti() sans paramètres ou avec des options personnalisées. Voici un exemple de lancement de l’animation par défaut :

confetti();

Et voici un exemple de lancement de l’animation avec des options personnalisées :

confetti({
  particleCount: 150, // Nombre de confetti à lancer
  spread: 180, // Angle maximal de dispersion des confettis
  startVelocity: 30, // Vitesse initiale des confettis
  origin: {
    x: Math.random(), // Position initiale aléatoire des confettis sur l'axe horizontal
    y: Math.random() - 0.2 // Position initiale légèrement plus élevée sur l'axe vertical
  },
  colors: ['#ff0000', '#00ff00', '#0000ff'], // Couleurs des confettis
  shapes: ['square', 'circle', 'star'], // Formes des confettis
  scalar: 2 // Taille des confettis
});

Pour réinitialiser l’animation du confetti et effacer tous les confettis en cours d’animation, utilisez la méthode confetti.reset() :

confetti.reset();

Si vous souhaitez limiter l’espace sur votre page où les confettis apparaissent, vous pouvez utiliser un canvas personnalisé. Pour cela, créez un élément <canvas> dans votre HTML et appelez la fonction confetti.create() en lui passant l’élément <canvas> et des options globales facultatives :

const canvas = document.createElement('canvas');
document.body.appendChild(canvas);

const myConfetti = confetti.create(canvas, { // Options globales facultatives
  resize: true, // Permet de redimensionner le canvas en fonction de la fenêtre
  useWorker: true // Utilise un web worker pour le rendu du confetti
});

myConfetti({ // Options personnalisées
  particleCount: 100,
  spread: 160
  // Autres options personnalisées
});

Enfin, si vous souhaitez créer des confettis personnalisés à partir d’une forme SVG ou d’un texte, utilisez les méthodes confetti.shapeFromPath et confetti.shapeFromText :

const pathShape = confetti.shapeFromPath({ path: 'M0 10 L5 0 L10 10z' }); // Forme SVG

const textShape = confetti.shapeFromText({ text: '🐈', scalar: 2 }); // Texte personnalisé

confetti({
  shapes: [pathShape, textShape],
  scalar: 2
});

Le mieux reste d’aller faire un tour sur la page de démo qui comporte également des exemples d’intégration.

Exolegend #2 – Plongez au coeur de la robotique avec le hackathon d’Exotec

Par : Korben
9 février 2024 à 10:30

— Article en partenariat avec Exotec —

Il y a 10 jours, j’ai eu l’immense plaisir d’assister à l’annonce d’Exolegend #2 pour faire un petit reportage et découvrir cet événement unique en son genre. Exolegend, initié par Exotec, est un hackathon de programmation robotique qui se tiendra du 16 au 18 février à Lille, au BTWIN Village.

Vous vous en doutez, ce n’est pas un simple événement, mais une expérience immersive où les participants vont devoir relever le défi de programmer des robots qui devront évoluer dans un labyrinthe et combattre leurs pairs.

Pour la petite histoire, Exotec est une société qui conçoit des systèmes automatisés pour les usines et les entrepôts. Ils développent notamment le Skypod, un robot qui permet aux entreprises d’automatiser toute la gestion logistique dans leurs entrepôts.

Ce robot, déjà adopté par Décathlon, Carrefour, Geodis…etc, est capable de transporter jusqu’à 30kg de marchandises en vue de préparer des commandes, atteignant des vitesses allant jusqu’à 4 mètres par seconde et accédant à n’importe quelle produit référencé en moins de 2 minutes. Il est également très agile et capable de se déplacer en trois dimensions (oui, il grimpe jusqu’à 12 mètres de haut) sans nécessiter la mise en place d’infrastructure complexe.

L’objectif d’Exolegend est de faire connaitre leur savoir faire mais également recruter les ingénieurs les plus talentueux. Le programme de cette édition 2024 est plutôt captivant, vous allez voir. Les participants à ce hackathon n’ont pas besoin d’être déjà experts en robotique et auront à leur disposition un simulateur ainsi que des robots prêts à l’emploi. Et leur défi sera de programmer ces robots en C++ pour relever différentes missions dans les thématiques suivantes :

  1. Conquête de territoire : Les participants devront utiliser 2 robots pour recouvrir le maximum de cases de l’arène avec de la peinture jaune ou bleue.
  2. Navigation et stratégie : Dans celle-ci, il s’agit de guider les robots à travers l’arène, en évitant les obstacles et en déployant des tactiques efficaces pour dominer au maximum l’espace.
  3. Défense et attaque : Les équipes devront protéger leurs propres robots tout en attaquant les adversaires, notamment en faisant exploser le ballon accroché sur les robots.
  4. Temps limité et terrain rétrécissant : Les matchs durent 120 secondes, et le labyrinthe rétrécit régulièrement. Le but est de gagner en couvrant le plus grand territoire et en éliminant le plus grand nombre d’ennemis.

L’événement rassemblera 50 équipes, guidées par 60 experts d’Exotec, prêtes à concourir dans une arène simulée et quatre arènes réelles. Les meilleurs participants se verront récompensés par des prix attractifs, notamment du coaching et des drones de la marque DJI.

Ce hackathon est ouvert à tous, que l’on s’inscrive seul ou en équipe, et il ne requiert pas de frais d’inscription. Les inscriptions sont closes cette année avec plus de 150 participants mais le public est le bienvenu au Btwin Village de Lille le dimanche 18 février de 9h à 16h pour assister aux finales et découvrir le pilotage de robots.

Vous trouverez toutes les informations sur Exolegend ici.

Comment bien choisir vos piles ?

Par : Korben
7 février 2024 à 09:00

En tant que geek et amateur de matériel technologique, vous devez surement avoir chez vous un bon petit stock de piles de tous formats pour mettre dans les télécommandes, modules IoT et autres jouets pour les gosses.

Sauf que bien choisir ses piles, ce n’est pas facile. Il y a tellement de marques à des prix différents avec des promesses de capacité différente qu’il est impossible pour le consommateur de connaitre le meilleur rapport qualité prix.

Mais c’était sans compter sur Joffrey, de la chaine « Le Bricolage c’est Cool » qui a mis au point un protocole de test et réalisé une étude sur 45 références de piles du marché, des piles Amazon, en passant par les piles Action ou E. Leclerc.

Et vous allez voir, le résultat est surprenant et ce n’est pas forcement les marques les plus cotées qui sont les plus rentables à acheter en termes de coût par quantité d’énergie délivrée.

A regarder !!

Revivez wipEout ’95 sur plateformes modernes avec wipEout Rewrite

Par : Korben
5 février 2024 à 09:00

Ah, les années 90 ! Qu’est-ce que c’était cool quand même ! Chaque nouveau jeu qui sortait, c’était une révolution et c’est d’ailleurs cette époque a donné naissance à de nombreux classiques, dont l’un des plus célèbres jeux de course futuristes : wipEout, sorti en 1995 sur PlayStation 1.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe une réimplémentation de ce jeu génial nommée wipEout Rewrite. Grâce au code source d’origine divulgué en 2022, le dev à l’origine de cette réécriture a réussi à adapter le jeu pour qu’il fonctionne sur les plateformes SDL2 et Sokol, avec une prise en charge des contrôleurs de jeu. Cette réécriture est disponible pour Linux et divers systèmes d’exploitation Unix, notamment FreeBSD, OpenBSD et bien sûr macOS.

Pour Windows c’est possible, mais un peu plus complexe à compiler. Le mieux reste donc encore de tester ce jeu mythique directement en ligne en cliquant ici. Les touches sont X pour accélérer, Z pour tirer, C/V pour freiner et A pour changer de vue.

Au-delà de la simple réécriture, le développeur a également ajouté des améliorations et des fonctionnalités non implémentées dans le jeu original. Parmi elles figurent des améliorations dans les collisions, l’éclairage et le champ de vision.

Malgré le fait discutable que wipEout Rewrite existe grâce à un vol de code source, cette réécriture nous offre un aperçu fascinant du développement de jeux vidéo dans les années 90. Les développeurs originaux ont dû surmonter de nombreux défis liés au matériel et à la 3D. Par exemple, la gestion du rendu dans wipEout était basée sur une bibliothèque appelée LIBGPU, qui gérait les calculs de perspective sur un coprocesseur de la PSX. Pour réussir cette réécriture en 2023, il a fallu non seulement comprendre comment fonctionnait LIBGPU, mais aussi la réimplémenter pour les plateformes modernes.

Bref, dans l’ensemble, le projet wipEout Rewrite est un excellent exemple de ce qui est possible avec un peu de passion et de détermination. Si ça vous branche de jeter un oeil aux sources ou tout simplement de jouer au jeu, c’est sur Github que ça se passe.

Ah et dans le même esprit, il existe également WipeOut Phantom.

DeArrow – Pour en finir avec les putaclics sur YouTube

Par : Korben
3 février 2024 à 09:00

Y’a pas pire putaclic que les vignettes YouTube ! Tous ces créateurs avec la bouche grande ouverte ambiance « Oh mon dieu, quelque chose est en train de me rentrer dans le derch par surprise » avec par-dessus des titres du style « 24h enfermé dans un restaurant chinois – ce que j’ai découvert dans le frigo va vous choquer ! » ou encore « On a échangé nos vies avec mon chien et c’était incroyable sauf quand je me suis léché le…« 

Bref, on est humain et bien sûr, on se fait avoir !

Et à chaque fois ou presque, on est déçu ! Mais c’était sans compter sur DeArrow qui va vous permettre de rééquilibrer le Youtube Game en esquivant au maskimum les clickbaits.

Cette extension pour votre navigateur va simplement améliorer les titres et les vignettes sur YouTube en utilisant le crowdsourcing. Cela signifie que vous obtiendrez des titres plus précis et moins sensationnalistes, et des vignettes qui reflèteront vraiment le contenu des vidéos.

Pour fonctionner, l’extension récupère les données de titres et vignettes soumises par les utilisateurs, et les intègre directement dans votre expérience YouTube. Les vignettes sont générées soit localement, soit par un service dédié. Et si vous êtes curieux et voulez voir les titres et les vignettes d’origine, pas de soucis, DeArrow vous permet de les afficher sur demande.

Bref, un bon petit outil pour vous dé-matrixer de toutes ces conneries. Et n’oubliez pas, si ça vous a plu, de vous abonner à ma chaine YouTube et de souffler dans votre pouce jusqu’à ce qu’il devienne bleu.

Ah et le code source est ici.

NetBird – Créez un réseau privé sécurisé hyper facilement

Par : Korben
31 janvier 2024 à 09:00

Après vous avoir présenté WirePiUS ou encore Netmaker qui permettent de créer facilement des réseaux VPN basés sur Wireguard, je tiens aujourd’hui à vous présenter NetBird.

Ce logiciel libre qui s’installe sur un serveur en moins de 5 min, va vous permettre de créer un réseau privé sécurisé pour votre organisation ou simplement votre petit chez vous.

L’idée, vous l’aurez compris, c’est de pouvoir connecter plusieurs sites éloignés ou simplement partager des fichiers volumineux et confidentiels avec vos collègues en toute sécurité. Ainsi, la plateforme Netbird combine un VPN Wireguard sans configuration, un système de contrôle d’accès centralisé et utilise WebRTC ICE, STUN et TURN pour établir des connexions entre machines.

Bien sûr, la double authentification est de la partie comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous :

Pour installer NetBird, il vous faudra Docker avec docker-compose et jq + curl installés.

Avant de commencer, assurez-vous d’avoir les éléments suivants :

  • Une machine Linux avec au moins 1 CPU et 2 Go de RAM.
  • La machine doit être accessible publiquement sur les ports TCP 80 et 443 et UDP : 3478, 49152-65535.
  • Un nom de domaine public pointant vers la machine.
  • Docker installé sur la machine avec le plugin docker-compose (guide d’installation de Docker).
  • jq installé. jq est généralement disponible dans les dépôts officiels et peut être installé avec la commande
    sudo apt install jq 
    ou 
    sudo yum install jq
  • curl installé. curl est généralement disponible dans les dépôts officiels et peut être installé avec la commande 
    sudo apt install curl 
    ou
    sudo yum install curl

Téléchargez et exécutez le script d’installation :

export NETBIRD_DOMAIN=votre-domaine-public.com; curl -fsSL https://github.com/netbirdio/netbird/releases/latest/download/getting-started-with-zitadel.sh | bash

Ce script téléchargera et exécutera l’installation de NetBird sur votre machine. Il vous demandera de saisir le nom de domaine public que vous souhaitez utiliser pour NetBird.

Puis pour démarrer le service NetBird:

docker-compose up -d

Cette commande démarrera tous les conteneurs Docker nécessaires à l’exécution de NetBird.

Une fois l’installation terminée, vous pouvez gérer les ressources NetBird via docker-compose. Par exemple, pour redémarrer le service NetBird, vous pouvez exécuter la commande suivante :

docker-compose restart netbird

Vous pourrez alors accéder à l’interface utilisateur Web de NetBird via votre nom de domaine public.

Génial non ? Ça n’a jamais été aussi simple d’avoir son réseau privé virtuel et bien sûr hautement sécurisé. Suffit d’une petite box Linux et roule ma poule.

Vous aurez plus d’infos sur Netbird ici.

Un ordinateur 16-bits dans Excel

Par : Korben
28 janvier 2024 à 17:04

Voici un projet vraiment original mené par le youtubeur Inkbox qui a tout simplement conçu un ordinateur entièrement dans Microsoft Excel. Le tout sans recourir à des scripts Visual Basic, des plugins, ou toute autre aide-externe.

Ce système 16-bits, fonctionnant sur une simple feuille de calcul, repose sur une architecture composée d’instruction personnalisée, comprenant 23 mnémoniques d’instruction et 26 opcodes.

C’est super ingénieux !

Le design principal du CPU se divise en plusieurs unités : une unité de récupération, une unité de contrôle, une unité logique arithmétique, un fichier registre, une unité PC, plusieurs multiplexeurs, une unité de contrôle de la mémoire, une table de RAM de 128KB, et un affichage de 128×128 en 16 couleurs.

Ce projet, disponible sur GitHub sous le nom « excelCPU« , inclut plusieurs fichiers principaux comme le CPU lui-même, une ROM, un ensemble d’instructions détaillées, un compilateur pour Excel-ASM16, et un dossier de programmes d’exemple.

Cette conception est non seulement un tour de force en matière de programmation, mais elle ouvre également de nouvelles perspectives sur les capacités d’Excel en tant qu’outil de développement. Pour vous dire à quel point c’est balèse, le CPU fonctionne à partir d’un simple signal d’horloge et peut être contrôlé en mode automatique ou manuel, avec diverses options pour réinitialiser la RAM, lire la ROM, et exécuter des programmes. Et bien sûr, les utilisateurs de cet « ordinateur » peuvent également écrire des programmes dans le langage Excel-ASM16 et les compiler sur la feuille de calcul ROM.xlsx.

Bref, on n’arrête pas la bidouille de l’extrême !

Radion – Pour découvrir vos prochains jeux vidéos

Par : Korben
23 janvier 2024 à 09:00

Dimitri, lecteur de Korben.info depuis pas mal d’années, m’a contacté le mois dernier, pour me parler de Radion, son application iOS / Android gratuite qui permet de suivre l’actualité jeux vidéos, les sorties notamment et de tout savoir sur tous les jeux qui existent, de lire leurs critiques, la durée de jeu estimé, de voir des tas d’images du jeu et j’en passe. Cette application, véritable encyclopédie pour les gamers, regorge d’informations et de fonctionnalités qui va transformer la manière dont vous suivez vos jeux et futurs jeux préférés.

Mais Radion n’est pas juste une vitrine pour les jeux. Elle permet de marquer les jeux que vous possédez et de suivre votre avancement dans ces derniers. Parfait pour garder une trace de vos exploits 🙂

Et surtout, en fonction de ce que vous aimez, des consoles que vous possédez et des jeux que vous attendez, l’IA de Radion peut vous recommander les prochains titres qui seront à coup sûr des hits pour vous dans votre petit cœur.

Bref, vous l’aurez compris, Radion est aux jeux vidéos, ce que Trakt.tv est aux séries, pour ceux qui connaissent. Radion est à la fois un journal de bord pour vos aventures ludiques et une plateforme pour découvrir de nouveaux horizons dans le monde des jeux.

Radion sert aussi de plateforme sociale. Le partage de fiches de jeux entre amis n’est pas seulement un moyen de recommandation, c’est un outil pour tisser des liens, pour créer des discussions. En partageant vos expériences de jeu, vos découvertes, et même vos critiques, Radion devient un espace d’échange et de partage pour la communauté des gamers.

On verra ensuite comment ça évolue. Perso, je trouve que des conseils pour passer les niveaux, en mode ETAJV à l’ancienne, ce serait bien cool à rajouter. Tout ce que je peux vous dire c’est que le dev travaille sur l’import / synchronisation des jeux avec Steam / Xbox / PlayStation directement dans l’application. Hâte de voir ce que ça va donner.

A découvrir ici pour iOS et Android.

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