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Hier — 28 mars 2024Flux principal

La moitié des applis pour enfants sur Android récoltent leurs données

Par : Korben
28 mars 2024 à 09:33

— Article en partenariat avec Incogni —

Salut la compagnie. Alors si vous avez l’habitude de me suivre, vous savez que j’ai déjà présenté l’outil Incogni de Surfshark d’un tas de façons différentes. Et mentionné les nombreux services qu’il peut rendre en fonction de votre situation. Mais s’il y a une cible que je n’ai pas abordée, c’est celui de nos marmottes marmots.

Parce que oui, lorsqu’on pense aux informations personnelles récupérées pour le plus grand bonheur des datas brokers (courtiers en données), on pense souvent aux nôtres, celles des « grands ». Et cela afin de créer des profils les plus complets possibles, notamment pour obtenir une image assez précise des sites que nous visitons, de nos achats en ligne, notre situation financière, nos centres d’intérêt, etc.

Sauf qu’il y a une catégorie d’utilisateurs que l’ont a tendance à oublier dans l’histoire, les enfants. Et oui, à notre époque pas mal de gamins passent déjà des heures en ligne (sur un smartphone ou à la maison) sans se préoccuper de savoir s’il y a un danger. Et les parents ne sont pas souvent capables de sécuriser leur environnement et leur apprendre les bons réflexes. Peu vont se renseigner sur les pratiques et les accès accordés aux applications installées (déjà que les parents eux-mêmes utilisent encore des passoires notoires comme Meta & Co …). Or les outils qu’utilisent les enfants, même s’ils semblent aussi peu dangereux que Oui-Oui, n’en sont pas mieux sécurisés pour autant. Ces bases de données centralisent et récupèrent leurs actions et peuvent ensuite tomber entre des mains malhonnêtes.

Le laboratoire de recherche d’Incogni a ainsi analysé 74 applications parmi les plus téléchargées et utilisées au monde par les plus jeunes. Sans surprise cela a permis d’épingler presque 50% de celles-ci (34) dont 2/3 (21) annoncent directement partager leurs données avec des tiers. Quasi 15% récoltent jusqu’à 7 types d’informations différentes : email, historique d’achat, localisation … voire photo. On comprend vite comment les choses peuvent mal tourner. En Europe c’est en moyenne 5 informations qui sont récupérées, la 2e région du monde la plus surveillée.

Incogni applis android pour enfants

Bon après il s’agit la plupart du temps de récolter de la data pour raison marketing, ou pour diagnostiquer des problèmes techniques (bugs & co). Mais encore faut-il faire confiance aux développeurs de l’appli en question. Ainsi Pokémon Quest annonce être clean sur le Google Play Store alors qu’elle récupère des données et les partage. À peine 1 appli sur 7 permet de désactiver cette récolte de données, et 1 sur 3 ne permet pas de supprimer ses infos (pas très RGPD). Une bonne nouvelle s’il faut en trouver une ? 94% chiffrent les données. C’est déjà ça.

Pour différencier les bons des mauvais élèves, vous pouvez vous rendre sur ce lien (onglet « App Rankings » puis cherchez votre pays). En France les cartons rouges sont pour Toca Life World, Kahoot et Avatar World (7 à 12 infos collectées), par contre les jeux des studios YovoGames et BabyBus c’est safe. Ainsi que Pat Partouille à la Rescousse … ouf, je vais mes gosses vont pouvoir continuer à jouer.

Du coup, pour en revenir à Incogni, disposer d’un service qui va nettoyer les bases de données du web des informations liées à vos enfants pourra s’avérer une bonne pratique à mettre en oeuvre. Plus vous commencez tôt et moins les informations se retrouveront dans de multiples bases de données. Si l’adresse mail de votre enfant se retrouve chez un broker, la faire retirer au plus vite est un bon réflexe à avoir, avant qu’elle ne soit reprise à gauche et à droite. N’attendez pas d’intégrer la liste de dizaines de brokers comme je l’ai fait, ça m’apprendra à laisser mon email chez n’importe qui 😉

Encore faut-il se rendre compte que tel ou tel courtier a ces informations en main. C’est le travail d’Incogni, qui va scanner l’ensemble des brokers qu’il surveille afin d’y trouver les éléments que vous voulez faire supprimer. Il contactera alors en votre nom ces derniers et leur demandera des retraits, et répétera l’opération jusqu’à ce qu’ils lâchent l’affaire. Des heures et des heures de recherches économisées et vous aurez l’esprit tranquille en sachant qu’il va s’assurer que ces retraits soient définitifs. Vous pouvez même suivre l’avancée des travaux directement depuis une interface simple.

Mais n’oubliez pas que VOUS êtes le premier rempart de votre progéniture. Eduquez-les, expliquez-leur les conséquences potentielles de tout ce qu’ils font sur la toile, etc. Vous ne les laisseriez pas jouer n’importe où ni avec n’importe qui en extérieur, il n’y a pas de raison que ce soit différent en ligne. Et si vous vous y mettez un peu tard, appelez le soldat Incogni à la rescousse pour vous assurer que les dommages sont limités !

Je découvre Incogni

À partir d’avant-hierFlux principal

Incogni et les différents leaks du milieu de l’automobile

Par : Korben
18 mars 2024 à 09:53

Bannière Incogni

— Article en partenariat avec Incogni

Salut la compagnie, vous vous souvenez de cette époque éloignée de fin 2023 ? Je vous avais présenté une source de fuite potentielle de vos données privées : votre voiture « intelligente ». Et bien depuis j’ai continué à voir des choses pas très fun pour nous, pauvres consommateurs de ce genre de véhicules que nous sommes.

Alors je ne sais pas si c’est le phénomène Baader-Meinhof qui agit, mais je vois passer plus souvent des informations sur le sujet depuis quelques mois. Pour ceux qui ne sachez pas, cet effet c’est une sorte de biais cognitif qui fait que lorsqu’on remarque une chose pour la première fois, on a tendance à la voir plus souvent. L’exemple typique : vous achetez un nouveau pull et subitement vous voyez 4 personnes chaque jour qui portent le même. Après c’est de votre faute aussi, vous auriez pu vous douter que 75% de la population se fournit dans les mêmes boutiques de fringues ou portent les 12 mêmes marques.

Bref, pour en revenir aux voitures, depuis l’étude Mozilla partagée dans mon article précédent … je ne vois plus que des fuites d’huile de données dans le monde de l’auto. Rien qu’en janvier, nous avons eu droit :

  • au hack de la National Automobile Dealers Association (NADA, importante organisation commerciale représentant les concessionnaires franchisés de voitures et de camions neufs aux US). Numéros de téléphones, emails, factures, paiements et cartes des acheteurs … au total plus d’un million de données.
  • Mercedez-Benz qui oublie une clé privée dans un repo GitHub public, donnant accès à tout son code source.
  • Hyundai Inde qui expose les données perso de ses clients (noms, adresses physiques …)
  • Plus de 100Gb de données récupérées chez Nissan après une attaque visant les acheteurs australien et néo-zélandais

Et ce n’est que sur une période d’un mois ! Ce qui confirme plutôt bien ce que j’écrivais dans l’article de l’an dernier : sécuriser vos données chez les constructeurs automobiles ? Aussi important qu’un grain de sable au milieu du Sahara pour un Inuit.

Ces informations sont ensuite revendues aux data brokers. Qui peuvent alors les combiner avec les nombreuses bases de données déjà récupérées ailleurs sur le web (légalement ou non). Le mail et les données bancaires que vous avez donnés au concessionnaire se retrouvent aussi dans une base de boutique en ligne qui dispose de l’historique de vos achats fringues et gadgets ? Paf, on a un profil plutôt complet de vous. De votre nom et prénom, à votre adresse physique, la voiture que vous conduisez, ce que vous faites durant vos temps libres et comment vous vous habillez. Plutôt précis. Sans compter que les endroits que vous fréquentez sont éventuellement dans la liste aussi (que ce soit via les déplacements de la voiture, ou depuis votre téléphone).

Incogni Infos Perso

Même en étant parano c’est compliqué de ne rien laisser filtrer. D’où l’intérêt de ne pas laisser trainer nos données déjà récupérées par l’un ou l’autre broker. Et pour y arriver sans passer des journées entières à effectuer les recherches en solo dans son coin : il y a Incogni.

Je vous ai déjà présenté le service à de multiples reprises ici, mais un petit rappel ne fait pas de mal. En vous abonnant à Incogni, vous allez lui donner l’autorisation de contacter les data brokers (il en connait quasi 200) en votre nom. Et leur demandera de retirer les informations que vous voulez voir disparaitre, en faisant valoir les lois en vigueur (RGPD & co). En quelques jours/semaines vous verrez les premières suppressions arriver dans votre tableau de bord.

Est-ce que ça marche ? Oui, en grande partie. J’ai d’ailleurs fait un retour d’expérience personnel sur plusieurs mois d’utilisation. Tous les brokers n’ont pas joué le jeu, mais la majorité l’a fait. Et je peux vous dire que j’ai senti une réelle différence dans le nombre de spams et de sollicitations que je reçois. Après je sais que j’ai un profil d’utilisateur du web plutôt « power user », avec une adresse mail qui traine partout depuis 20 ans et des centaines (et sans doute milliers) de sites testés pour vous concocter mes petits articles quotidiens pleins d’amour. Ce sera forcément moins sensible si vous apparaissez seulement dans 3 bases de données.

Le petit plus d’Incogni c’est qu’une fois qu’un broker vous a retiré de sa base, l’outil va continuer à vérifier de temps en temps que vous n’y revenez pas. Et son interface est ultra simple à prendre en main. Elle vous donnera même des informations précieuses sur l’avancée des travaux, mais aussi la dangerosité des gens qui ont rachetés vos infos.

Jusqu’ici le service de Surfshark se targue d’avoir validé plus de 20 millions de demandes de retraits. L’air de rien ça doit commencer à faire un peu moins de profils complets chez certains brokers. Continuons donc à leur mettre des bâtons dans les roues.

Découvrir Incogni !

Incogni : vos données privées sont peut-être récupérées en haut lieu

Par : Korben
19 février 2024 à 10:00

Bannière Incogni

— Article en partenariat avec Incogni

Hellow les amis, comment se passe votre premier été de l’année ? (vu les températures on pourrait presque s’y tromper). De mon côté je m’arrange pour continuer à vous parler du service Incogni de Surfshark et ses différentes utilités au quotidien. Pas de repos pour les braves, je bronzerai plus tard.

Ces derniers mois j’ai pas mal exploré avec vous la problématique du respect de vos informations privées sur le web. Notamment quels sont les organismes qui volent vos données, les achètent ou les récupèrent légalement sans votre consentement. Les fameux data brokers. Mais nous avons aussi vu que les failles potentielles ne viennent pas toujours de ce qui nous parait le plus probable (site web, ecommerce, boite mail, réseaux sociaux …).

Incogni Infos Perso

Pour vous le rappeler en 2 lignes, un data broker va chercher à se procurer des tonnes de données variées. Puis va croiser toutes ses sources pour dresser un profil aussi précis que possible de chaque internaute. Ce qui est assez simple puisqu’il suffit d’extraire les éléments communs à plusieurs bases de données. Votre adresse mail et votre lieu d’habitation sont renseignés chez un vendeur en ligne ? Le même mail a servi pour créer un profil sur un Tinder-like depuis votre smartphone ? Bam, le courtier sait que vous avez la dalle, l’endroit ou vous habitez et comment vous démarcher de plusieurs manières différentes. Mais toutes les fuites potentielles ne sont pas si facilement identifiables ou nous n’avons simplement jamais pensé qu’elles pouvaient présenter un problème.

Par exemple votre voiture intelligente est une source exploitable et surtout exploitée (certaines marques ne cachent même pas qu’elles font de la revente de données). Tout comme votre smartphone (mais ça on s’y attendait déjà), et probablement toute connexion à un service VPN gratuit & Co. C’est déjà pas mal oui, mais voilà il semble qu’il y a un autre acteur à prendre en compte : les gouvernements.

Selon Numérama, c’est en tous cas ce qu’a révélé officiellement un élu américain, Ron Wyden, fin janvier. Documents à l’appui il explique que la NSA se procure les informations personnelles d’internautes auprès de ces mêmes datas brokers dont je parlais plus haut. Et cela depuis plusieurs années. Vous allez me dire que ce n’est pas grave, c’est chez les ricains. Sauf que la NSA a également reconnu récupérer des infos sur des téléphones hors territoire national.

Et même s’ils ne s’occupaient que du peuple américain, peut-on imaginer qu’il en va différemment chez nous ? Nous avons quelques lois comme RGPD & co, mais je doute que ce soit un réel problème pour notre classe dirigeante. Donc, que faire ? Déjà commencer par sécuriser au mieux votre surf au quotidien : se servir d’outils respectueux de la vie privée, bloquer un maximum de traqueurs, cookies & Co, disposer d’un VPN fiable, ne pas s’inscrire sur des sites inutilement, nettoyer ses métadonnées et autres footprints, éventuellement utiliser des adresses jetables, etc.

Mais lorsque le mal est fait, et lorsque les brokers ont récupéré vos infos, l’éventail d’options est assez maigre. Soit vous allez devoir partir en quête de tous les courtiers, les contacter, les harceler pour qu’ils vous fassent disparaitre, faire du suivit pour vérifier qu’ils ne vous remettent pas dans leur base, etc. Ça, c’est l’option usante, frustrante et qui va occuper vos longues soirées d’hiver d’été.

L’autre possibilité c’est Incogni. Vous seul avez la capacité d’agir de manière préventive. Cependant, l’outil de Surfshark est là pour vous soutenir en ce qui concerne les incidents qui ont déjà échappé à votre vigilance.

Si vous n’êtes pas encore conscient du risque que représente la divulgation de vos données personnelles, sachez qu’il est probable qu’elles circulent déjà de manière non autorisée (surtout que la plupart des grosses plateformes ont fuité il y a juste quelques semaines). Incogni se propose de vous assister dans le nettoyage de ces données. Le service cible déjà près de 200 courtiers, et ce chiffre continue de croître. Lorsque vous sollicitez Incogni, il examine cette liste et vous informe des organismes qui détiennent des informations vous concernant, incluant le niveau de danger associé.

interface incogni

Par la suite, Incogni entre en contact avec ces entités pour faire valoir vos droits et demander la suppression de vos données de leurs bases. Ce processus est répété aussi longtemps que nécessaire, tout en surveillant constamment pour éviter tout ajout ultérieur de votre information par ceux qui l’ont retirée précédemment. Et bien sûr vous suivez toute l’évolution du processus via une interface simple à prendre en main. Vous pouvez jeter un oeil sur mon test pour vous faire une idée concrète.

Vous ne perdez rien à l’essayer, en prenant l’option annuelle cela vous reviendra à moins de 6.5€/mois (HT). Avec l’habituelle garantie 30 jours satisfait ou remboursé. Sinon vous pouvez aussi accéder au service en prenant le pack Surfshark One+. Ce dernier vous permet de bénéficier également d’un VPN, d’un antivirus, d’un système d’alerte et d’un moteur de recherche personnel pour seulement 1€/mois de plus. À vous de choisir !

Découvrir le service Incogni !

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