Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

Ashley Madison - Le hack qui a détruit des vies

Par : Korben
26 juillet 2025 à 13:37

Cet article fait partie de ma série de l’été spécial hackers. Bonne lecture !

Je vais enfin vous raconter dans les moindres détails l’histoire du hack le plus dévastateur de l’ère numérique. Pas en termes techniques, non, non… Mais plutôt en termes humains.

Ashley Madison, le site qui promettait des aventures extraconjugales discrètes avec son slogan “Life is short. Have an affair” (La vie est courte. Ayez une aventure) et dont les 37 millions d’utilisateurs inscrits pensaient que leurs secrets étaient en sécurité derrière leur mot de passe.

Grossière erreur.

Car en juillet 2015, un groupe mystérieux appelé Impact Team a décidé de faire tomber ce château de cartes. Et les conséquences ont été violentes. Des suicides documentés, des divorces par milliers, des carrières pulvérisées, et la révélation que le PDG lui-même, Noel Biderman, celui qui paradait dans les médias comme un mari fidèle, entretenait plusieurs liaisons payantes. Bref, voici l’histoire complète du hack qui a prouvé que sur Internet, il n’y a aucun secret qui tienne.

Ashley Madison - Le site qui a appris au monde entier que la discrétion absolue n’existait pas

L’histoire commence en 2001 avec Darren J. Morgenstern, un entrepreneur franco-canadien qui a l’idée de créer un site de rencontres pour personnes mariées. Le nom “Ashley Madison” combine alors simplement les deux prénoms féminins les plus populaires de l’époque. Le concept est révolutionnaire et controversé : un site assumant complètement l’adultère.

Mais c’est Noel Biderman qui va transformer cette idée en empire. Né le 24 novembre 1971 à Toronto, petit-fils de survivants de l’Holocauste, diplômé d’Osgoode Hall Law School en 1996, Biderman est avocat devenu agent sportif.

En 2007, Morgenstern vend Ashley Madison à Avid Life Media, et Biderman en devient le PDG. C’est là que l’histoire devient vraiment intéressante. Car Biderman, qui gérait les affaires sentimentales compliquées de ses clients athlètes, jonglant entre épouses et maîtresses, comprend parfaitement tout le potentiel du site.

Le concept est révolutionnaire pour l’époque et contrairement aux sites de rencontres classiques, Ashley Madison assume complètement son côté sulfureux. Pas de faux-semblants, pas d’hypocrisie. Vous êtes marié et vous voulez une aventure ? Venez chez nous, on s’occupe de tout. Le site garantit la discrétion absolue (spoiler : c’était du flanc), les profils peuvent être anonymes, les photos floutées, les paiements discrets sur les relevés bancaires.

Noel Biderman : le PDG “fidèle” qui cachait bien son jeu

Biderman transforme alors progressivement ce petit site canadien en empire mondial avec une stratégie marketing ultra-agressive. Des pubs pendant le Super Bowl (qui ont été refusées), des panneaux d’affichage géants, des campagnes provocantes. Biderman lui-même devient le visage du site, paradant dans les médias avec sa femme Amanda, une Sud-Africaine avec un background en marketing.

Et c’est là que ça devient croustillant car Biderman joue le parfait homme d’affaires familial. Marié depuis 2003, père de deux enfants, il répète partout : “Je suis fidèle à ma femme. Ashley Madison, c’est pour les autres, pas pour moi.” Amanda soutient publiquement son mari et son business controversé. Ils forment le couple parfait de l’hypocrisie entrepreneuriale.

Puis le site explose littéralement. En 2015, Ashley Madison revendique 37 millions d’utilisateurs dans 46 pays et le chiffre d’affaires annuel dépasse les 100 millions de dollars, avec des projections à 150 millions pour 2015. ALM possède aussi d’autres sites comme Established Men (pour les sugar daddies) et CougarLife. Mais Ashley Madison reste le fleuron, générant 90% des revenus.

La particularité d’Ashley Madison, c’est surtout son modèle économique. L’inscription est gratuite pour les femmes (histoire d’attirer du monde), payante pour les hommes et ces derniers doivent acheter des “crédits” pour envoyer des messages. Mais surtout, il y a cette fameuse option “Full Delete” à 19 dollars.

Pour ce prix, Ashley Madison promet d’effacer complètement votre profil et toutes vos données. “Removal of site usage history and personally identifiable information from the site”, disaient-ils. Rien que cette arnaque, euh pardon, cette option a rapporté 1,7 million de dollars en 2014.

Et c’est ce mensonge éhonté qui va tout déclencher.

Car en coulisses, la sécurité d’Ashley Madison est une vaste blague. En 2012, Raja Bhatia, le directeur technique fondateur, tire déjà la sonnette d’alarme. Dans un email interne, il prédit une “crise de sécurité éventuelle” qui pourrait “écorcher vive” la compagnie. Prophétique, le mec.

Et en mai 2015, Mark Steele, directeur de la sécurité, enfonce le clou. Dans un email à Biderman, il explique que leur code est “criblée” de vulnérabilités XSS et CSRF, faciles à exploiter pour n’importe quel script kiddie. Il mentionne aussi des failles plus graves comme l’injection SQL qui pourraient causer des fuites de données “beaucoup plus dommageables”. Les mots de passe étaient bien hachés avec bcrypt, mais tellement mal implémentés que 11 millions d’entre eux seront crackés en à peine 10 jours.

Mais Biderman et ALM s’en foutent royalement. La priorité, c’est la croissance et les profits, pas la sécurité. Cette négligence criminelle va leur coûter très, très cher…

Le 12 juillet 2015, les employés d’Avid Life Media arrivent au bureau pour un lundi pas comme les autres avec sur leurs écrans, un message menaçant : La musique “Thunderstruck” d’AC/DC résonne dans les bureaux et le message est signé “Impact Team”. Ce dernier menace de publier toutes les données de la compagnie et des 37 millions de clients si Ashley Madison et Established Men ne ferment pas immédiatement.

Le manifeste d’Impact Team est cinglant : “Avid Life Media a reçu l’ordre de retirer définitivement Ashley Madison et Established Men sous toutes ses formes, sous peine de voir toutes les données clients divulguées, y compris les profils contenant les fantasmes sexuels secrets des clients et les transactions correspondantes par carte de crédit, les noms et adresses réels, ainsi que les documents et e-mails des employés.

Ils accusent surtout ALM de mentir sur le service “Full Delete”. Selon eux, même après avoir payé 19 dollars, les vraies informations des utilisateurs restent dans les bases de données.

Le 19 juillet, Impact Team publie leur ultimatum sur Pastebin, donnant 30 jours à ALM pour fermer les sites. Brian Krebs, le célèbre journaliste spécialisé en cybersécurité, révèle alors l’affaire le même jour. C’est la panique totale chez ALM.

Le 20 juillet, Ashley Madison publie trois communiqués minimisant l’incident. Ils parlent d’une “tentative par un tiers non autorisée d’accéder à nos systèmes” et annoncent une enquête avec les forces de l’ordre et Cycura et le compte Twitter habituellement hyperactif du site devient aussi muet comme une carpe.

Pour prouver leur sérieux, le 21 juillet, Impact Team publie 2 500 dossiers d’utilisateurs et le 22 juillet, ils révèlent l’identité complète de deux utilisateurs : un homme de Brockton, Massachusetts, et un autre de l’Ontario. Un avertissement clair : on a tout et on n’hésitera pas.

Les théories fusent alors sur l’identité d’Impact Team. La plus crédible : un inside job. Noel Biderman lui-même déclare peu après : “Nous sommes sur le point de confirmer l’identité du coupable… J’ai son profil sous les yeux, avec toutes ses références professionnelles. Il s’agit sans aucun doute d’une personne qui n’était pas employée ici, mais qui a certainement eu accès à nos services techniques.” Un contractuel ? Un ancien employé viré ? Le mystère reste entier.

John McAfee, le fondateur controversé de l’antivirus éponyme, y va également de sa théorie. Selon lui, c’est “la seule employée femme” d’ALM et les dumps MySQL complets indiquent une connaissance intime de l’infrastructure. “Les hackers ont rarement une connaissance approfondie de la stack technique d’une cible.”, affirme-t-il. Une théorie jamais confirmée, vous vous en doutez, mais qui fait jaser.

Screenshot

Le plus troublant c’est qu’Impact Team semblerait être une seule personne et pas un groupe. Le style d’écriture, la nature personnelle de la vendetta, le fait qu’ils n’aient jamais existé avant et disparaissent après… Tout suggère un individu avec une rancune spécifique. En 2023, Brian Krebs révèle même que le principal suspect se serait suicidé en 2014, AVANT que le hack ne soit rendu public. Si c’est vrai, ça veut dire qu’Impact Team a planifié l’attaque, attendu plus d’un an, puis publié les données. Un niveau de patience dingue.

Puis le délai de 30 jours expire. Nous sommes le 18 aout 2015 et Ashley Madison est toujours en ligne. Impact Team passe alors à l’exécution de ses menaces. Il publie un fichier torrent de 9,7 gigaoctets sur le dark web, accessible uniquement via Tor. Le fichier est signé avec une clé PGP pour prouver son authenticité. À l’intérieur : les infos d’environ 37 millions d’utilisateurs.

Et ces données sont dévastatrices. Noms, emails, adresses, préférences sexuelles, fantasmes secrets, messages privés, transactions par carte de crédit. Même les utilisateurs qui avaient payé pour le “Full Delete” sont là. Impact Team avait donc raison : le service était une arnaque totale.

Full Delete - L’option de confidentialité qui n’en était pas une.

Internet s’enflamme et des dizaines de sites se montent, permettant de vérifier si votre email est dans la fuite. Les journalistes fouillent frénétiquement. Des milliers d’adresses .gov et .mil sont découvertes. Politiciens, militaires, religieux, personnalités publiques… Tout le monde y passe.

Le 20 août, Impact Team frappe encore plus fort avec un deuxième dump de 20 gigaoctets. Cette fois, c’est l’intérieur d’ALM qui est exposé : emails internes, code source, et surtout… 300 emails personnels de Noel Biderman.

Les révélations sont explosives puisque Biderman, Monsieur “Je suis super fidèle”, entretenait une liaison de trois ans avec une escort de Toronto nommée Melisa. Rendez-vous payants de juillet 2012 à mai 2015. D’autres femmes aussi. Les emails détaillent tout : les rencontres, les paiements, les mensonges à Amanda.

Un email particulièrement crade montre Biderman investissant dans une idée d’app appelée “What’s Your Wife Worth?” qui permettrait d’attribuer une valeur monétaire aux femmes selon leur attractivité. Même pour le PDG d’un site d’adultère, c’est too much.

L’email envoyé par le hacker d’Ashley Madison

Le 21 août, dans une interview avec Vice, Impact Team lâche alors une bombe sur la sécurité d’ALM : “Personne ne surveillait. Aucune sécurité. Nous avons travaillé dur pour rendre l’attaque totalement indétectable, puis nous sommes entrés et n’avons rien trouvé à contourner. Vous pouviez utiliser un MotDePasse1234 trouvé sur Internet pour vous connecter au VPN et accéder à tous les serveurs.” Hey oui, la sécurité chez Ashley Madison était tellement nulle qu’il n’y avait rien à contourner.

Malheureusement, les conséquences humaines commencent à se faire sentir. Le 24 août, la police de Toronto annonce deux suicides non confirmés liés à la fuite. Des “crimes de haine” sont rapportés. Chantage, harcèlement, violence domestique… Les victimes du hack deviennent victimes dans la vraie vie.

L’histoire la plus tragique est celle de John Gibson, 56 ans, pasteur et professeur au New Orleans Baptist Theological Seminary. Six jours après la publication, sa femme Christi retrouve son corps. Dans sa note de suicide, Gibson parle de sa honte, de sa dépression, de son addiction sexuelle qu’il combattait depuis 25 ans. Il s’excuse auprès de sa famille. D’autres suivront, comme le capitaine de police Michael Gorham de San Antonio.

Sam Rader, YouTubeur chrétien populaire avec sa chaîne “Sam and Nia”, est aussi exposé. Son compte “dirty_little_secret_man” fait surface. D’abord, il nie puis plus tard, dans le documentaire Netflix, il avouera avoir menti. Il cherchait de l’excitation pendant ses gardes de nuit comme infirmier.

Le 28 août 2015, Biderman démissionne. Un communiqué laconique indique que c’est “dans le meilleur intérêt de la compagnie”. Exit le millionnaire hypocrite. Bizarrement, Amanda ne l’a pas quitté et le couple semble toujours marié aujourd’hui. L’amour ou le fric ? Mystère.

Les conséquences légales sont également massives. En juillet 2017, Ruby Corporation (nouveau nom d’ALM) accepte de payer 11,2 millions de dollars pour régler les procès collectifs. La Federal Trade Commission impose également 17,5 millions d’amende, mais n’en collecte que 1,66 million vu les difficultés financières.

Mais le plus dingue c’est quand même qu’Ashley Madison a survécu. Après le hack, tout le monde prédisait sa mort. Hey oui car qui oserait encore s’inscrire ? Pourtant, sous une nouvelle direction, et avec une sécurité renforcée (authentification à deux facteurs, navigation chiffrée, conformité PCI), le site renaît. En 2017, ils revendiquaient même 50 millions d’utilisateurs. Il faut croire que la demande pour l’adultère en ligne n’a pas disparu.

Le site Ashley Madison en 2025

Impact Team disparaît complètement après les fuites. Aucune revendication ultérieure, aucune autre action et malgré les enquêtes du FBI, de la police canadienne, d’Interpol, personne n’est jamais arrêté. L’identité d’Impact Team reste le plus grand mystère non résolu de toute cette histoire.

Et pour la première fois, des millions de personnes réalisent que leur vie numérique secrète peut devenir publique du jour au lendemain. La notion de vie privée en ligne est redéfinie. Les entreprises comprennent également que la sécurité n’est plus optionnelle et les régulateurs durcissent les lois. Le RGPD européen de 2018 cite même explicitement des cas comme Ashley Madison pour justifier des amendes jusqu’à 4% du chiffre d’affaires mondial.

Sans oublier des documentaires Netflix comme “Ashley Madison: Sex, Lies & Scandal” et Hulu “The Ashley Madison Affair” qui remettent régulièrement l’histoire sur le devant de la scène.

Et Noel Biderman dans tout ça ? Et bien il a su rebondir. Depuis 2024, il est PDG d’Avenue Insights à Toronto et conseiller stratégique chez WonderFi. Loin des projecteurs, il parle de ses nouveaux projets “éthiques” et sur LinkedIn, son profil reste très vague sur la période 2007-2015. L’ombre d’Ashley Madison le suivra pour toujours.

Aujourd’hui, quand on tape “Ashley Madison” dans Google, les premiers résultats sont les articles sur le hack, pas le site. C’est devenu LE cas d’école en cybersécurité, éthique numérique, psychologie sociale mais pour les millions de personnes exposées, c’est une blessure qui ne guérira jamais car les données sont toujours là, sur le dark web, prêtes à ressurgir telles une épée de Damoclès éternelle.

Alors la prochaine fois que vous créez un compte quelque part, pensez-y. Ne mettez jamais en ligne ce que vous ne voudriez pas voir en première page des médias car a question n’est pas “si” vos données seront diffusées mais “quand” et par “qui”.

Sources : Wikipedia - Ashley Madison data breach, Krebs on Security - Ashley Madison Hacked, Tripwire - Ashley Madison Timeline, Vice - Impact Team Interview, Washington Post - John Gibson, Screen Rant - Noel Biderman, Auburn University - Ashley Madison Case Study

1 milliard de dollars de puces Nvidia "tombées du camion" se retrouvent en Chine

Par : Korben
25 juillet 2025 à 15:50

Bon, apparemment il suffit que des puces Nvidia soient “tombées du camion” pour qu’un milliard de dollars de GPU ultra puissants se retrouvent sur le marché noir chinois. Le Financial Times a enquêté et ce qu’ils ont découvert est assez dingue.

Alors que les États-Unis font tout pour empêcher la Chine d’accéder aux dernières technologies d’IA, des B200, H100 et H200 de Nvidia circulent tranquillement sur les réseaux sociaux chinois. Leur prix ? 50% au-dessus du tarif normal, mais visiblement ça ne freine personne. Les vendeurs proposent même des racks pré-assemblés avec 8 puces B200, prêts à brancher dans un datacenter. Genre tu commandes sur WeChat et hop, tu reçois ton rack de 150 kilos à 560 000 dollars.

D’après l’enquête du FT, rien qu’entre avril et juin 2025, c’est plus d’un milliard de dollars de matos qui aurait transité. Les puces passent par la Thaïlande, la Malaisie, et d’autres pays d’Asie du Sud-Est où les contrôles sont… disons plus souples. La Malaisie a d’ailleurs vu ses importations de GPU avancés exploser de 3400% début 2025. Coïncidence ? Je ne crois pas…

Le plus ironique dans l’histoire, c’est que ces restrictions viennent juste d’être assouplies pour les puces moins puissantes comme la H20. Mais bon, pourquoi se contenter d’une 2CV quand on peut avoir une Ferrari, même au marché noir ?

Une boîte chinoise basée à Shanghai, “Gate of the Era” (ça ne s’invente pas), créée en février juste avant que les restrictions ne tombent (le timing est parfait), aurait à elle seule écoulé pour 400 millions de dollars de systèmes B200. Ils vendent même des racks complets entre 3,9 et 3,95 millions de yuans pièce.

Un rack de B200

Et Nvidia, de son côté, fait la sourde oreille. Leur réponse officielle ? “Nous ne fournissons support et service qu’aux produits Nvidia autorisés”. Traduction : démerdez-vous avec vos GPU de contrebande. Mais bon, avec une valorisation de 4000 milliards de dollars, ils vont pas trop pleurer sur quelques puces qui s’égarent.

Ce qui est fascinant, c’est comment les Chinois ont industrialisé le contournement. Les vendeurs testent même les puces avant de les vendre pour garantir qu’elles fonctionnent. Service après-vente inclus apparemment. Un opérateur de datacenter chinois l’a dit cash au FT : “Les contrôles à l’export n’empêcheront pas les produits les plus avancés de Nvidia d’entrer en Chine. Ça ajoute juste de l’inefficacité et crée d’énormes profits pour les intermédiaires prêts à prendre des risques.

Pendant ce temps, DeepSeek et d’autres boîtes d’IA chinoises prétendent faire aussi bien que les modèles américains avec beaucoup moins de ressources, mais visiblement, ça ne les empêche pas de quand même vouloir mettre la main sur les derniers joujoux de Nvidia.

Jensen Huang, le CEO de Nvidia né à Taiwan, voit toujours la Chine comme une opportunité énorme. C’est d’ailleurs lui qui aurait négocié avec Trump pour assouplir certaines restrictions. Mais pour les B200 et H100, c’est toujours un niet officiel !

Le gouvernement américain essaie surtout pendant ce temps de boucher les trous. Le Department of Commerce envisage par exemple d’imposer des contrôles plus stricts sur des pays comme la Thaïlande dès septembre. Mais franchement, quand y’a autant d’argent en jeu, croyez-moi, les contrebandiers trouveront toujours un moyen.

Au final, cette histoire montre bien les limites d’une guerre commerciale technologique. C’est un peu comme la drogue… Tu peux interdire, restreindre, sanctionner, mais quand la demande est là et que les profits sont juteux, le marché trouve toujours un chemin où les seuls qui s’enrichissent vraiment, ce sont les intermédiaires qui prennent leur commission de 50% au passage.

Source

ChatGPT Agent en France : comment essayer le PC virtuel d’OpenAI ?

Par : Hugo Bernard
25 juillet 2025 à 11:18

Une semaine après les États-Unis, OpenAI lance sa fonction « ChatGPT Agent » en France le 25 juillet. Seuls les utilisateurs Plus et Pro y ont droit. Ils peuvent désormais demander au chatbot de contrôler un ordinateur virtuel pour gérer plein de tâches.

Elon Musk annonce le grand retour de Vine… mais il y a un piège

25 juillet 2025 à 07:33

Comme Facebook, Elon Musk semble miser sur l'intelligence artificielle pour alimenter un nouveau réseau social en contenus. Le propriétaire de X compte faire revenir Vine, le service avec des vidéos de 7 secondes, pour promouvoir des contenus générés par IA.

La plus grande mise à jour de l’histoire de ChatGPT arriverait en août

25 juillet 2025 à 07:00

ChatGPT OpenAI

Le nouveau modèle GPT-5, qui remplacerait à la fois GPT-4o, o3 et o4, arriverait au mois d'août selon le média américain The Verge. La communauté de l'intelligence artificielle l'attend depuis plus de deux ans.

« C’est quoi Nvidia ? Je n’en ai jamais entendu parler » : quand Trump voulait démanteler le géant des puces

Par : Hugo Bernard
24 juillet 2025 à 17:15

Lors d'un sommet pour l'IA à Washington ce 23 juillet, Donald Trump a présenté un plan pour l'IA. Au détour de l'événement, il a déclaré avoir envisagé de démanteler Nvidia pour relancer la concurrence sur le marché des puces.

L’IA pollue trop ? Le français Mistral a mené l’enquête

Par : Hugo Bernard
23 juillet 2025 à 11:18

Sur son blog, Mistral AI publie une étude sur l'impact carbone de l'un de ses modèles d'intelligence artficielle générative. Elle vise à rétablir la vérité sur le CO₂ qu'une requête à un chatbot rejette, et sur l'eau qu'elle consomme.

Introduction à BurpSuite : un proxy local pour le debug et le pentest

23 juillet 2025 à 09:45

Apprenez à utiliser BurpSuite comme proxy web local pour intercepter, analyser et manipuler le trafic HTTP(S) lors de vos audits et sessions de debug.

The post Introduction à BurpSuite : un proxy local pour le debug et le pentest first appeared on IT-Connect.

Amazon achète Bee AI, une entreprise qui écoute tout ce que vous dites

23 juillet 2025 à 07:55

Créatrice d'objets connectés pensés pour l'intelligence artificielle, la startup Bee AI rejoint Amazon. Le géant du e-commerce, qui se lance peu à peu dans l'intelligence artificielle générative avec Alexa+, semble envisager un monde où l'IA se portera sur nos corps.

Une première pour une IA : Google remporte une médaille d’or de mathématiques

22 juillet 2025 à 12:23

DeepMind, le laboratoire spécialisé dans l'intelligence artificielle de Google, vient de franchir un cap historique. Il est le premier à avoir le niveau d'une médaille d'or aux Olympiades Internationales de Mathématiques (IMO), un an après avoir remporté une médaille d'argent.

L’IA de Replit “panique” et efface par erreur toute une base de données en production

22 juillet 2025 à 11:05

ReplitUn assistant IA a supprimé toute la base de données d’une entreprise, malgré des instructions contraires. L’outil a reconnu avoir paniqué

Cet article L’IA de Replit “panique” et efface par erreur toute une base de données en production a été publié en premier par GinjFo.

LC9, Kioxia dévoile le tout premier SSD NVMe de 245 To au format 2,5 pouces

22 juillet 2025 à 10:05

Famille de SSD LC9 de KIOXIAKioxia dévoile le dernier né de sa famille de SSD d’entreprise LC9. Ce modèle NVMe propose 245 To au format 2,5 pouces ou EDSFF E3.L.

Cet article LC9, Kioxia dévoile le tout premier SSD NVMe de 245 To au format 2,5 pouces a été publié en premier par GinjFo.

Vous posez tous les jours 2,5 milliards de questions à ChatGPT

22 juillet 2025 à 08:15

ChatGPT OpenAI

En déplacement à Washington pour convaincre des bienfaits de l'intelligence artificielle, Sam Altman communique des chiffres inédits sur l'utilisation du ChatGPT. Le service est devenu incontournable pour des millions d'utilisateurs.

RTX 5090 mobile : Booster les performances de la carte est tellement facile, voici comment faire

Une RTX 5090 mobile plus performante ? En augmentant la puissance de la carte graphique, certains utilisateurs ont réussi à booster sérieusement les performances de la carte en jeu sur leur PC portable.

L’article RTX 5090 mobile : Booster les performances de la carte est tellement facile, voici comment faire est apparu en premier sur Tom’s Hardware.

full

thumbnail

Synology Hard Drives and SSDs VS Seagate, WD, Toshiba and Everyone Else – Better or Worse?

Par : Rob Andrews
18 juillet 2025 à 18:00

Synology Hard Drives and SSD Comparison with Seagate/WD/Toshiba and More – Deal Breaker?

In recent years, Synology has steadily moved toward a more vertically integrated hardware ecosystem, and the arrival of the 2025 generation of NAS systems marks a significant escalation in that approach. With a much stricter verification process for compatible storage media—covering both hard drives and SSDs—Synology now appears to heavily prioritize its own branded storage. This shift has sparked widespread debate across the NAS community, particularly as many long-time users of Seagate IronWolf, WD Red, and Toshiba NAS drives find themselves increasingly locked out of certain key features like RAID expansion, hot spare assignment, and recovery operations unless using “verified” drives. What’s more, while some of Synology’s media are rebranded and firmware-modified versions of familiar drives from Seagate and Toshiba, the pricing and compatibility limitations often leave users puzzled—and frustrated.

Want to Support What We Do? Use the Links Below to Buy your NAS and/or HDD and SSD Media. Clicking these links will result in a small commission for anything you purchase, heading to me and Eddie @NASCompares and allows us to keep doing this! It’s just us two here and between this and ads, it’s the most passive way to keep us sailing! Thanks
  • Synology NAS and Media on Amazon – HERE
  • Synology Products on B&H – HERE
  • Seagate Ironwolf Media on Amazon – HERE
  • WD Red Media on Amazon – HERE
  • Seagate Products on B&H – HERE
  • WD Products on B&H – HERE

In response to growing user concern, we conducted a comparison of Synology’s drive lineup against the current offerings from Seagate, WD, and Kingston—analyzing each in terms of price per terabyte, real-world performance, durability specifications, and availability. Drawing from direct benchmarking, manufacturer datasheets, and controlled NAS testing environments, this article aims to answer a key question: is Synology’s branded media actually worth the premium? While some users may welcome the simplicity of a one-brand ecosystem, others are understandably wary of higher costs, limited SKU availability, and the potential long-term implications of vendor lock-in. Let’s break down what Synology drives really offer—and where they fall short—compared to the tried and tested alternatives on the market.

Synology Hard Drives and SSDs – What Drives Are There to Buy?

Synology’s storage media catalog is divided across value, prosumer, enterprise SATA, and SAS hard drives, alongside both SATA and NVMe SSDs. While these drives carry the Synology name and firmware, they are not designed or manufactured in-house. Instead, Synology rebrands OEM hardware from established vendors: Toshiba for the enterprise SATA and SAS drives, Seagate for the value-tier NAS HDDs, and Phison-based platforms for SSDs. The internal firmware is customized by Synology to integrate tightly with DSM, and in some cases, to restrict compatibility to only their branded drives within the latest 2025 NAS systems.

The naming scheme makes it easier to distinguish between drive classes:

  • HAT for SATA NAS hard drives

  • HAS for SAS enterprise drives

  • SAT for SATA SSDs

  • SNV for NVMe SSDs

This segmentation aims to help users align their hardware with expected durability (e.g. workload in TB/year), power loss protection, and RAID integration. However, it’s worth noting that several of these drives are virtually identical to third-party counterparts—particularly in the HAT3300 and HAT3310 lines, which closely mirror Seagate IronWolf models down to mechanical structure and spec. Despite this, third-party versions of those drives remain incompatible with key RAID features on the latest Synology systems unless they are officially “verified.”


🟩 Synology NAS HDDs – HAT Series (SATA)

Model Capacity Price (USD) $/TB
HAT3300 2TB $84.99 $42.50
4TB $99.99 $25.00
6TB $149.99 $25.00
HAT3310 8TB $199.99 $25.00
12TB $269.99 $22.50
12TB (2-Pack) $539.98 $22.50
16TB $299.99 $18.75
HAT5300 (Enterprise, Toshiba) 12TB $449.99 $37.50
16TB $579.99 $36.25
HAT5310 8TB $299.99 $37.50
20TB $719.99 $36.00

🟥 Synology SAS HDDs – HAS Series

Model Capacity Price (USD) $/TB
HAS5300 8TB $299.99 $37.50
12TB $459.99 $38.33
16TB $699.99 $43.75
HAS5310 20TB $829.99 $41.50

🟨 Synology SATA SSDs – SAT Series

Model Capacity Price (USD) $/TB
SAT5210 7TB $1,859.99 $265.71
SAT5221 480GB $169.99 $354.15
960GB $299.99 $312.49
1.92TB $529.99 $276.04
3.84TB $979.99 $255.20

🟦 Synology NVMe SSDs – SNV Series

Model Capacity Price (USD) $/TB
SNV3410 400GB $139.99 $349.98
800GB $269.99 $337.49
SNV3510 400GB $174.99 $437.48
800GB $299.99 $374.99

While Synology’s branding suggests ecosystem cohesion, it’s essential to recognize that their drive firmware is not engineered for general-purpose systems. These drives are optimized—and in some cases restricted—for Synology NAS environments. However, performance benchmarks show that Synology drives often perform equivalently or slightly below their third-party counterparts in synthetic and real-world tests. Moreover, price comparisons reveal a 5–15% markup on average in the value tier, and significantly higher deltas—often exceeding 30–40%—in the enterprise-class and SSD segments. Combined with regional supply inconsistencies and limited SKU availability, the value proposition of Synology-branded drives remains hotly debated, especially when identical hardware from Seagate or Toshiba can be purchased for less—if only the 2025 NAS series would support them natively.

Synology Hard Drives and SSDs vs Seagate, WD, etc – Price per TB and Value

When it comes to entry-level NAS hard drives, the price differences between Synology’s HAT3300 and HAT3310 series and their third-party equivalents—such as Seagate IronWolf and WD Red Plus—are generally modest. In most cases, the cost per terabyte (TB) stays within a 0% to 15% margin, with Synology’s versions sitting slightly higher. For casual or home users who just want a drive that “just works” out of the box and benefits from firmware-level integration with DSM, that small premium might feel justifiable.

But the story changes dramatically as we move into prosumer and enterprise territory. Drives like the Synology HAT5300 and HAS5300 series can cost 40%–50% more than Seagate IronWolf Pro, WD Red Pro, or Seagate Exos alternatives—despite sharing the same mechanical internals in many cases. These aren’t just marginal differences; when you’re building a multi-drive RAID array with 12TB or 16TB drives, that pricing gap quickly snowballs into hundreds or even thousands of dollars extra. And this is particularly frustrating when, for example, Synology’s 12TB HAT5300 (built on Toshiba hardware) costs nearly double what a comparable IronWolf Pro sells for, despite similar endurance ratings and warranty terms.


Entry-Level NAS HDDs – Synology vs Seagate & WD

Synology Model Capacity Synology Price Synology $/TB 3rd Party Equivalent 3rd Party Price $/TB % Difference
HAT3300 2TB $84.99 $42.50 WD Red Plus 2TB $79.99 $40.00 -5.9%
HAT3300 4TB $99.99 $25.00 Seagate IronWolf 4TB $84.99 $21.25 -15.0%
HAT3300 4TB $99.99 $25.00 WD Red Plus 4TB $99.99 $25.00 0.0%
HAT3300 6TB $149.99 $25.00 Seagate IronWolf 6TB $139.99 $23.33 -6.7%
HAT3310 8TB $199.99 $25.00 WD Red Plus 8TB $179.99 $22.50 -10.0%
HAT3310 12TB $269.99 $22.50 Seagate IronWolf 12TB $239.99 $20.00 -11.1%

Prosumer NAS HDDs – Synology vs Seagate & WD

Synology Model Capacity Synology Price Synology $/TB 3rd Party Equivalent 3rd Party Price $/TB % Difference
HAT5300 12TB $449.99 $37.50 IronWolf Pro 12TB $249.99 $20.83 -44.4%
HAT5300 16TB $579.99 $36.25 WD Red Pro 16TB $349.99 $21.87 -39.7%
HAT5310 20TB $719.99 $36.00 Seagate IronWolf Pro 20TB $399.99 $20.00 -44.4%

Enterprise SAS HDDs – Synology vs Seagate Exos

Synology Model Capacity Synology Price Synology $/TB 3rd Party Equivalent 3rd Party Price $/TB % Difference
HAS5300 8TB $299.99 $37.50 Seagate Exos 7E10 $259.99 $32.50 -13.3%
HAS5300 16TB $699.99 $43.75 Seagate Exos X18 $369.99 $23.12 -47.1%
HAS5310 20TB $829.99 $41.50 Exos X20 $499.99 $25.00 -39.8%

Enterprise SATA SSDs – Synology vs Kingston

Synology Model Capacity Synology Price Synology $/TB 3rd Party Equivalent 3rd Party Price $/TB % Difference
SAT5221 480GB $169.99 $354.15 Kingston DC600M $102.99 $214.56 -39.4%
SAT5221 3.84TB $979.99 $255.21 Kingston DC600M $522.99 $136.20 -46.6%
SAT5210 7TB $1859.99 $265.71 Kingston DC600M (7.68TB) $955.99 $124.48 -48.6%

NVMe SSDs – Synology vs WD Red SN700

Synology Model Capacity Synology Price Synology $/TB 3rd Party Equivalent 3rd Party Price $/TB % Difference
SNV3410 800GB $269.99 $337.49 WD Red SN700 1TB $139.99 $139.99 -48.1%
SNV3510 800GB $299.99 $374.99 WD Red SN700 1TB $139.99 $139.99 -53.3%

In short, while Synology’s drives are built on reputable platforms and do offer advantages like verified DSM integration and predictable firmware behavior, the value proposition becomes questionable—especially in higher capacities and enterprise deployments. For many users, especially SMBs and home power users deploying multi-drive setups, that extra 40–50% markup can be hard to justify. When the mechanical hardware is near-identical and the only major differentiator is firmware control, it’s no wonder many are pushing back against this pricing structure.)

SYNOLOGY DSM Storage Manager Benchmarks (1st and 3rd Party Drive Media)

Zoom in to see the results. IMPORTANT that you keep in mind that these SSDs and HDDs are different capacities and therefore direct comparison and correlation between their performance is not fair – I include these because I think it is important to compare the general gist of using Synology HDD media in a system and then alternatives, but measured with Synology’s in-system tools. Larger capacities mostly tend to yeald better results in any brand of drive (not a ‘do-or-die’ rule, but generally true).

SYNOLOGY HAT3300 HDD Seagate Ironwolf HDD
SYNOLOGY HAT5300 HDD Seagate EXOS HDD
SYNOLOGY SAT5200 SSD Kingston DC600 SATA SSD
SYNOLOGY M.2 NVMe SSD TeamGroup T-Create Gen3 M.2 SSD

Synology Hard Drives and SSDs vs Seagate, WD, etc – Performance

IMPORTANT – In the process of upscaling the test result images (as there is a lot crammed in, so I have included the slightly blurred ones here) but I and will replace these with upscaled versions as soon as possible.

When it comes to performance, Synology’s hard drives and SSDs generally stay within expected ranges for their class—but with some caveats. Most of their HDDs mirror the performance of the OEM drives they’re based on, particularly in the HAT3300 and HAT3310 lines, which perform nearly identically to WD Red Plus and Seagate IronWolf models. You’re looking at familiar specs here: 5400–7200 RPM spin speeds, ~200–280MB/s sequential transfer rates, and ~180TB/yr workload ratings. That’s no surprise, considering these are essentially Seagate or Toshiba drives with Synology firmware and branding. Where things start to scale up, like in the HAT5300 and HAS5300 series, the specs remain on par with their higher-end third-party equivalents. These drives offer 550TB/year workloads, 7200 RPM motors, and MTBF figures around 2.5 million hours—just like IronWolf Pro, WD Red Pro, or Seagate Exos. But Synology currently tops out at 20TB in both SATA and SAS drives, while the competition is already pushing 22TB, 24TB, and even 26TB models. So, if you’re planning a high-capacity build, Synology might already be limiting your options on sheer scale alone.


NAS HDDs – Capacity, Performance, Endurance & Class Comparison

Model Capacity Range Max Transfer Rate Spindle Speed Workload MTBF Class
Synology HAT3300 2–6TB 202 MB/s 5400/7200 RPM 180 TB/yr 1M hrs Entry NAS
WD Red Plus 2–14TB 260 MB/s 5400/7200 RPM 180 TB/yr 1M hrs Entry NAS
Seagate IronWolf 2–12TB 210 MB/s 5400/7200 RPM 180 TB/yr 1M hrs Entry NAS
Synology HAT3310 8–16TB 281 MB/s 7200 RPM 180 TB/yr 1M hrs Entry NAS
Synology HAT5300 4–20TB 281 MB/s 7200 RPM 550 TB/yr 2.5M hrs Prosumer
IronWolf Pro 2–24TB 285 MB/s 7200 RPM 550 TB/yr 2.5M hrs Prosumer
WD Red Pro 2–26TB 287 MB/s 7200 RPM 550 TB/yr 2.5M hrs Prosumer
Synology HAS5300 8–20TB 281 MB/s 7200 RPM 550 TB/yr 2.5M hrs Enterprise SAS
Seagate Exos 12–24TB 285 MB/s 7200 RPM 550 TB/yr 2.5M hrs Enterprise SAS

Performance parity continues with Synology’s SATA SSDs. The SAT5221 and SAT5210 series are very close in spec to Kingston’s DC600M drives, offering similar read/write speeds, IOPS performance, and endurance levels. The SAT5210 even pushes into ultra-DWPD territory, boasting up to 10,000 TBW and higher daily write thresholds, which is competitive in the enterprise space. If you need high write endurance and steady power loss protection, these drives tick the right boxes.

The gap, however, opens up in the NVMe tier. Synology’s SNV3400 and SNV3500 drives fall short compared to third-party NVMe SSDs like the WD Red SN700. While Synology focuses on endurance, PLP (power loss protection), and integration with DSM caching features, the performance ceiling on these drives is noticeably lower—both in terms of sequential throughput and IOPS. Capacities also top out at 800GB, while others offer 1TB and beyond with faster read/write performance. So if you’re after speed or larger NVMe caching pools, Synology’s current options may feel behind the curve.


SATA & NVMe SSDs – Synology vs Kingston

Model Interface Capacity Range Max R/W (MB/s) IOPS (R/W) Endurance (TBW) Class
SAT5221 SATA 6Gb/s 480GB–3.84TB 500 / 500 90K / 30K 900–7,000 Enterprise
SAT5210 SATA 6Gb/s 7TB 530 / 500 97K / 50K 10,000 Enterprise (Ultra DWPD)
Kingston DC600M SATA 6Gb/s 480GB–7.68TB 560 / 530 94K / 34–78K 876–14,016 Enterprise
SNV3400 NVMe PCIe 3.0 400–800GB 3,000 / 3,100 225K–400K / 45K–70K 491–1,022 Entry NVMe Cache
SNV3500 NVMe PCIe 3.0 400–800GB 3,000 / 3,100 225K–400K / 45K–70K 491–1,022 Entry NVMe + PLP

In short, Synology’s drives generally deliver solid, reliable performance that matches their third-party foundations—but the benefits of full DSM compatibility come with a trade-off. While the SATA range holds its ground, the NVMe lineup is due for an update if Synology wants to stay competitive against higher-capacity, higher-speed SSDs now widely available elsewhere. If performance is your main concern, particularly for NVMe caching or flash-heavy tasks, third-party options may be a better fit unless full integration is a must-have.

Synology Hard Drives and SSDs Guide – The Good and the Bad

In reviewing Synology’s lineup of hard drives and SSDs, it’s clear that the hardware itself is solid—built on trusted OEM foundations and tuned to work seamlessly within DSM environments. From a compatibility and reliability standpoint, these drives do offer advantages, particularly for users who want an integrated, no-hassle deployment. That said, these benefits come with notable trade-offs. In many cases, Synology’s drives are mechanically identical to models from Seagate, Toshiba, or Phison, yet priced significantly higher—especially in the enterprise and NVMe tiers. While some of that premium may be justified by firmware-level integration, PLP, or simplified support paths, the cost disparity is hard to ignore for experienced users already comfortable with third-party hardware.

Ultimately, the decision to adopt Synology-branded drives will depend on your priorities. If you’re building a system where out-of-the-box compatibility, long-term support, and unified ecosystem control are paramount, Synology’s media may be a safe bet—albeit at a higher packaged price. But if your focus is on maximizing performance per dollar, scaling capacity, or customizing your setup beyond Synology’s verified list, third-party alternatives remain the more flexible and cost-effective choice. Until Synology expands their verified media list and adjusts regional pricing or availability, many users will continue to see these drives not as a value-add, but as an imposed requirement.

Want to Support What We Do? Use the Links Below to Buy your NAS and/or HDD and SSD Media. Clicking these links will result in a small commission for anything you purchase, heading to me and Eddie @NASCompares and allows us to keep doing this! It’s just us two here and between this and ads, it’s the most passive way to keep us sailing! Thanks
  • Synology NAS and Media on Amazon – HERE
  • Synology Products on B&H – HERE
  • Seagate Ironwolf Media on Amazon – HERE
  • WD Red Media on Amazon – HERE
  • Seagate Products on B&H – HERE
  • WD Products on B&H – HERE

📧 SUBSCRIBE TO OUR NEWSLETTER 🔔
[contact-form-7]
🔒 Join Inner Circle

Get an alert every time something gets added to this specific article!


Want to follow specific category? 📧 Subscribe

This description contains links to Amazon. These links will take you to some of the products mentioned in today's content. As an Amazon Associate, I earn from qualifying purchases. Visit the NASCompares Deal Finder to find the best place to buy this device in your region, based on Service, Support and Reputation - Just Search for your NAS Drive in the Box Below

Need Advice on Data Storage from an Expert?

Finally, for free advice about your setup, just leave a message in the comments below here at NASCompares.com and we will get back to you. Need Help? Where possible (and where appropriate) please provide as much information about your requirements, as then I can arrange the best answer and solution to your needs. Do not worry about your e-mail address being required, it will NOT be used in a mailing list and will NOT be used in any way other than to respond to your enquiry. [contact-form-7] TRY CHAT Terms and Conditions
If you like this service, please consider supporting us. We use affiliate links on the blog allowing NAScompares information and advice service to be free of charge to you.Anything you purchase on the day you click on our links will generate a small commission which isused to run the website. Here is a link for Amazon and B&H.You can also get me a ☕ Ko-fi or old school Paypal. Thanks!To find out more about how to support this advice service check HEREIf you need to fix or configure a NAS, check Fiver Have you thought about helping others with your knowledge? Find Instructions Here  
 
Or support us by using our affiliate links on Amazon UK and Amazon US
    
 
Alternatively, why not ask me on the ASK NASCompares forum, by clicking the button below. This is a community hub that serves as a place that I can answer your question, chew the fat, share new release information and even get corrections posted. I will always get around to answering ALL queries, but as a one-man operation, I cannot promise speed! So by sharing your query in the ASK NASCompares section below, you can get a better range of solutions and suggestions, alongside my own.

☕ WE LOVE COFFEE ☕

 
❌
❌