Sur le plateau de Quotidien, le 18 décembre 2025, Jean-Michel Apathie a évoqué l’hypothèse d’une mise sur écoute du téléphone du journaliste Thomas Legrand. Une affirmation lourde de sens, mais difficile à concilier avec les réalités techniques et juridiques actuelles.
Au Royaume-Uni et en Pologne, Revolut commercialise désormais un véritable forfait mobile, avec un numéro de téléphone et un accès Internet illimité. La banque mobile rêve de secouer le marché de la téléphonie, mais pourrait ne jamais y parvenir en France.
A new Android malware-as-a-service (MaaS) named Cellik is being advertised on underground cybercrime forums offering a robust set of capabilities that include the option to embed it in any app available on the Google Play Store. [...]
Microsoft announced on Monday that it will soon block mobile devices running outdated email software from accessing Exchange Online services until they're updated. [...]
Ford fait un gros pas de côté sur le 100 % électrique pour se lancer davantage sur les hybrides et les EREV. Un revirement de stratégie qui coûtera à la marque la modique somme de 16,6 milliards d'euros.
Huit ans après Orange et six ans après SFR, Free Mobile propose pour la première fois à ses clients une option montre connectée, qui permet de connecter une Apple Watch à son réseau 4G. Et grande surprise : il ne s'agit pas d'une option payante.
Vous en avez marre d'être coincé entre Android et iOS ? Genre vraiment marre, au point de vouloir un truc complètement différent ? Hé bien les Finlandais de Jolla sont de retour avec
Sailfish OS 5
et un nouveau téléphone prévu pour 2026. Et comme leur campagne de financement participatif a explosé les objectifs en moins de deux semaines, je me suis dit que ça méritait bien un petit article.
Alors faut remonter un peu dans le temps pour comprendre d'où sort ce bazar. Sailfish, c'est en fait le descendant indirect de Maemo, le système que Nokia avait créé pour son Nokia 770 en 2005 et
dont je vous ai parlé hier.
Après Maemo, y'a eu Meego, puis Mer, et finalement Sailfish quand d'anciens employés de Nokia ont lancé Jolla en 2012. Et la version 1.0 est sortie en février 2014 donc je vous parle quand même d'un projet qui a plus de 10 ans d'existence et qui visiblement refuse de mourir.
De son côté, l'histoire de
Jolla
c'est un peu les montagnes russes. Premier téléphone en 2013, bon succès initial, les gens étaient contents. Puis une tablette en 2014 financée par crowdfunding qui a mal tourné avec des problèmes financiers ce qui a fait que certains contributeurs n'ont jamais reçu leur appareil. Aïe aïe. L'entreprise a même envisagé d'abandonner le hardware pour se concentrer uniquement sur l'OS. Puis en 2015, les Russes se sont intéressés au projet comme alternative aux systèmes américains et puis en 2023, une nouvelle structure baptisée Jolla Mobile Oy a repris le flambeau. Bref, c'est du Linux qui a survécu à tout.
Maintenant parlons de ce nouveau téléphone, le Jolla. La campagne de réservation anticipée ciblait 2000 personnes avec un dépôt de 99 € pour janvier 2026 et ils se sont retrouvés avec plus de 5000 réservations enregistrées avant même janvier. Le prix final sera évidemment plus élevé, entre 579 € et 699 €, ce qui reste raisonnable pour un smartphone avec ces specs.
Et justement, côté specs, ils ont fait les choses bien. Un écran AMOLED de 6,36 pouces, de la 5G, 12 Go de RAM avec 256 Go de stockage extensible via microSD. Et le petit plus que j'apprécie, une batterie de 5500 mAh remplaçable par l'utilisateur. Oui, remplaçable, comme dans le bon vieux temps. Y'a aussi un commutateur de confidentialité logiciel pour couper le micro, le Bluetooth ou les apps Android. Par contre, pas de prise jack audio pour votre vieux casque mais de mon point de vue, c'est pas une grosse perte.
Côté interface, Sailfish OS 5 fait vraiment différent de tout ce qu'on connait. On navigue par balayage gauche-droite entre deux écrans principaux, l'un pour les messages et notifications, l'autre comme commutateur d'applications avec des tuiles (coucou Windows Phone) et un long balayage rapide vers le bas ouvre un panneau de paramètres. Le design est également très minimaliste avec des petits points blancs lumineux pour les indicateurs d'état. Faut s'y habituer mais c'est clairement pas du Android recouvert d'une surcouche.
Et la grande question que vous vous posez tous : Les APPS ?
Hé bien Sailfish inclut une couche AppSupport qui permet de faire tourner des applications Android, donc vous avez accès à trois stores différents : le Jolla Store officiel, StoreMan pour OpenRepos, et Chum GUI. Plus F-Droid et Aurora Store si vous voulez vraiment tout avoir. Des apps natives existent évidemment pour l'essentiel comme les emails, le calendrier, les contacts, ou encore la navigation.
D'après les premiers journalistes qui l'ont testé
, y'a encore des petits soucis... Par exemple Google Maps et Here ne fonctionnent pas, le clavier n'a pas de saisie par glissement, les outils de stockage cloud sont limités et l'interface reste un peu "idiosyncratique" comme ils le disent poliment (en gros ça veut dire qu'elle est un peu cheloue).
Le système Sailfish tourne donc officiellement sur les téléphones Jolla (dont le Jolla C2 basé sur le Reeder S19 Max Pro S), sur plus d'une douzaine de modèles Sony Xperia, et il existe des portages communautaires pour d'autres appareils, donc si vous voulez tester avant d'acheter le nouveau Jolla, y'a moyen de bricoler sur un Xperia 10 III par exemple.
La sortie de ce nouveau smartphone est prévue pour mi-2026, d'abord en UE, au Royaume-Uni, en Norvège et en Suisse. Donc si vous êtes du genre à chercher une rupture totale avec Android/iOS, c'est probablement l'alternative la plus sérieuse qui existe car c'est du vrai Linux, c'est indépendant des GAFAM, et la communauté est suffisamment motivée pour avoir financé plus de 5000 réservations anticipées.
Par contre, prévoyez un GPS de votre côté, parce que pour le moment, c'est visiblement son point faible ^^.
Sous la pression des constructeurs, l'Europe a renoncé à imposer aux constructeurs automobiles de passer au tout-électrique en 2035. Un revirement historique annoncé ce mardi 16 décembre 2025.
Citroën songe à remettre au catalogue une citadine disparue, encore plus petite que la C3. La marque pourrait profiter de la potentielle réglementation « E-car » pour relancer la fameuse C1 en 100 % électrique.
A new Android malware called DroidLock has emerged with capabilities to lock screens for ransom payments, erase data, access text messages, call logs, contacts, and audio data. [...]
Les spéculations vont bon train dans de nombreuses villes russes, où des centaines de voitures de la marque allemande Porsche ont cessé de démarrer. Obligeant ainsi la marque à réagir sur les raisons de cette panne synchronisée.
Y’a un truc que j’adore avec Apple, c’est quand ils nous font des petits moves de génie en douce, sans que personne s’en rende compte. Et en voici un que
John Gruber de Daring Fireball
vient de débusquer.
Vous ne le savez peut-être pas mais la Russie vient de bloquer des tas de services comme Whatsapp, Snapchat ou encore FaceTime sur son territoire. Officiellement, c’est parce que le FSB (les services secrets russes) ne peut pas espionner les appels chiffrés de bout en bout.
Toutefois, bizarrement, iMessage continue de fonctionner là-bas.
Alors pourquoi ?
Hé bien parce qu’Apple a conçu iMessage de façon à ce qu’il soit techniquement impossible à bloquer sans casser toutes les notifications push de l’iPhone. Et ça, les amis, c’était apparemment prévu dès le départ, car quand Apple a lancé iMessage en 2011, les opérateurs télécom ne désiraient qu’une chose : LE BLOQUER !
Pensez donc, un service de messagerie gratuit qui allait tuer leur poule aux SMS d’or ! Sauf qu’Apple avait anticipé le coup et a fait en sorte qu’iMessage utilise le même canal que le service APNs (Apple Push Notification Service), c’est à dire celui qui gère TOUTES les notifications de TOUTES vos apps. Ainsi, si vous bloquez iMessage sur un réseau, vous bloquez aussi les notifs de Gmail, Twitter, WhatsApp, et absolument tout le reste. Et pour les opérateurs, c’était inacceptable commercialement car ils auraient perdu des millions de clients en plus de se prendre un procès au cul de la part d’Apple.
Et c’est exactement pour cette même raison que iMessage fonctionne encore aujourd’hui contre les régimes autoritaires. La Russie peut donc bloquer FaceTime parce que c’est un service séparé avec ses propres ports mais iMessage c’est tellement imbriqué dans l’infrastructure de base d’iOS que le bloquer reviendrait à rendre les iPhone à moitié inutilisables.
Et aucun pays ne peut se permettre ça, même pas la Chine.
Après, la Russie n’est pas tendre avec le reste des messageries.
Facebook, Instagram, Twitter, Discord, LinkedIn
, tous sont bloqués et YouTube est tellement ralenti qu’il est devenu inutilisable. WhatsApp et Telegram ont perdu les appels vocaux quand à Signal et Viber, ils sont bannis.
Et ce qui est malin dans le design d’Apple, c’est que tout passe par le port 5223 en TLS (ou le 443 en fallback) et les messages sont chiffrés de bout en bout avec des clés que même Apple ne possède pas. Donc le gouvernement russe peut regarder passer les paquets si ça l’amuse, il ne verra que du bruit. Et s’il veut filtrer ce bruit spécifiquement, il coupera aussi les notifs de toutes les apps russes.
Bref, Apple a construit un bouclier anti-censure directement dans l’architecture d’iOS, et personne ne s’en était rendu compte jusqu’à aujourd’hui. Bien joué !
– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –
On ne va pas se mentir, le marché des batteries externes MagSafe est devenu une véritable jungle où chaque fabricant y va de sa petite brique en plastique qui chauffe autant qu’elle charge. C’est souvent la même rengaine : c’est pratique, mais c’est épais, ça vieillit mal et, soyons honnêtes, ce n’est pas toujours très rassurant d’avoir une chaufferette chimique plaquée contre son téléphone à 1200 balles.
C’est là que la
KUXIU S2
entre en scène avec une promesse assez audacieuse : intégrer la technologie “Solid-State” ou état solide dans un format grand public. Sur le papier, c’est plus de sécurité, une meilleure densité énergétique et une durée de vie prolongée. J’en teste une depuis quelques semaines, et ma foi, c’est validé.
Le cœur du sujet ici, c’est évidemment cette fameuse technologie de batterie à état solide. Contrairement aux batteries Lithium-Ion classiques qui baignent dans un électrolyte liquide inflammable, la
S2
utilise un électrolyte semi-solide sous forme de gel. Concrètement, cela change la donne en matière de sécurité car même percée par un clou, la batterie ne prend pas feu et ne dégage pas de fumée, là où une batterie classique nous gratifierait d’un dangereux feu d’artifice. Mais l’argument qui fera mouche chez ceux qui gardent leur matériel longtemps, c’est la durabilité. KUXIU annonce que cette batterie peut encaisser plus de 1000 cycles de charge tout en conservant 80 % de sa capacité initiale, ce qui représente une durée de vie environ deux à trois fois supérieure à celle des batteries externes traditionnelles qui fatiguent souvent après 300 ou 500 cycles.
Dès la prise en main, on sent qu’on n’est pas sur du gadget d’entrée de gamme. La marque a fait l’effort d’un châssis en alliage d’aluminium, le tout dans un format ultra-fin d’à peine 10 millimètres d’épaisseur pour un poids contenu de 145 grammes. C’est dense, c’est froid au toucher et ça respire vraiment la solidité. Côté intégration, elle s’aligne parfaitement au dos des modèles d’iPhone équipés de MagSafe, et elle fonctionnera aussi avec la plupart des Android équipés d’une coque aimantée, puisqu’elle est compatible Qi2.
Elle délivre donc une puissance de 15W pour les iPhone compatibles, permettant de passer de 0 à 42 % en une trentaine de minutes, ce qui est nettement plus rapide que les 7,5W des batteries magnétiques non certifiées. J’ai également noté une gestion thermique bien supérieure à la moyenne ; la technologie à état solide chauffe bien moins que ses concurrentes liquides, ce qui est rassurant pour la santé de la batterie de votre iPhone sur le long terme. Pour les plus pressés, le port USB-C est bidirectionnel et permet une charge filaire classique jusqu’à 20W, tout en autorisant le “pass-through” pour charger la batterie et le téléphone simultanément.
Au rayon des fonctionnalités bien pensées, j’apprécie particulièrement le mode “faible courant” activable par une double pression sur le bouton, idéal pour recharger des AirPods ou une montre connectée sans que la batterie ne se coupe inopinément.
Bref, la KUXIU S2 est une excellente surprise qui justifie son tarif un peu plus élevé par une technologie réellement innovante. Si vous cherchez un accessoire jetable, passez votre chemin, mais si vous voulez une batterie durable, sécurisée et qui ne transforme pas votre poche en fournaise, c’est sans doute l’une des meilleures options actuelles. L’investissement initial est amorti par cette durée de vie doublée voire triplée, ce qui en fait paradoxalement un choix économique et écologique sur le long terme ! Elle est disponible ici, sur Amazon !
Le 2 décembre 2025, les chercheurs en cybersécurité d’ESET ont mis en lumière une campagne de cyberespionnage menée par le groupe iranien MuddyWater. Point notable de cette opération, les hackers se sont inspirés du mécanisme du jeu Snake pour brouiller les pistes et compliquer l’analyse de leurs activités malveillantes.
Google has released the December 2025 Android security bulletin, addressing 107 vulnerabilities, including two flaws actively exploited in targeted attacks. [...]
Suite à la polémique associée à l'article du Parisien, GrapheneOS a annoncé l’arrêt complet de son infrastructure en France, accélérant son retrait d’OVH.
Vous voyez ces poignées de porte toutes lisses qui s’escamotent dans la carrosserie pour faire genre “je suis une voiture du futur” ? C’est ce qu’il y a sur les
Tesla
et sur les
Ioniq 5
. Hé bien la Chine en a marre de ce design qui privilégie le look au détriment de la sécurité, et a décidé d’agir !
En effet, les régulateurs chinois planchent sur une interdiction pure et simple des poignées entièrement rétractables dès juillet 2027. L’idée c’est d’imposer un système de secours mécanique sur toutes les bagnoles, parce que oui, quand votre voiture électrique prend feu et que le système électronique tombe en rade… Bah bonne chance pour sortir mes petites merguez !
Le problème n’est pas nouveau, mais les drames s’accumulent.
Plusieurs passagers de Tesla
sont morts brûlés vifs après des accidents parce que les portes refusaient de s’ouvrir et en novembre 2024, cinq personnes sont décédées dans un Model S au Wisconsin après avoir percuté un arbre… Les témoins ont entendu leurs cris durant 5 minutes. Horrible ! Et dernièrement, en Californie, trois ados sont morts carbonisés dans un Cybertruck la veille de Thanksgiving. Les poignées électroniques avaient cramé avec le reste.
Heureusement, le NHTSA (le régulateur américain) a enfin ouvert les yeux et demande des comptes à Tesla avant le 10 décembre.
L’enquête qui visait 174 000 Model Y
s’étend maintenant à d’autres modèles, ce qui est parfaitement normal et rassurant vu qu’ils ont déjà recensé au moins 9 cas de personnes coincées à l’intérieur pendant que des passants tentaient de casser les vitres pour les sortir.
Et le pire dans cette technologie de poignées du tur-fu, c’est que le gain aérodynamique est ridicule.
Selon les ingénieurs
, une réduction de 0,01 du coefficient de traînée, ça économise à peine 0,6 kWh pour 100 km… Soit que dalle. En plus, le surpoids des moteurs et mécanismes (7-8 kg) annule quasiment ce maigre bénéfice. Voilà, tout ça pour pouvoir dire que sa caisse fait 0,23 au lieu de 0,24 de Cx (C’est le coefficient de traînée aérodynamique).
Franz von Holzhausen, le designer en chef de Tesla, a admis à Bloomberg qu’ils bossent sur un redesign pour rendre les poignées “plus intuitives pour les occupants en situation de panique”. Youpi !
La bonne nouvelle c’est que les poignées semi-rétractables
resteraient autorisées en Chine
, du moment qu’elles ont un backup mécanique. Volkswagen a toujours opté pour ce compromis, et Audi propose désormais un câble rouge de secours qui se déploie automatiquement en cas de crash. Comme quoi, c’était pas si compliqué.
Voilà… On n’est encore sûr de rien mais si la Chine passe cette loi, y’a de grandes chances que ça impacte les designs mondiaux… Pas le choix quand on veut vendre sur le plus gros marché automobile de la planète. Mais quoiqu’il en soit, je trouvais que c’était une bonne nouvelle pour la sécurité de tout le monde !
Google has added interoperability support between Android Quick Share and Apple AirDrop, to let users share files between Pixel devices and iPhones. [...]