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Aujourd’hui — 22 septembre 2025Korben

Le Multikernel - La prochaine révolution Linux

Par : Korben
22 septembre 2025 à 12:43

Et si votre serveur Linux était comme un appart en coloc où tout le monde partage la même cuisine, le même salon, les mêmes chiottes ?? Forcément, ça finit toujours mal avec quelqu’un qui monopolise les toilettes pendant que vous avez une urgence en spray, un autre fait crasher la machine à laver avec ses expérimentations douteuses de voyage dans le temps, et au final personne n’est content.

Hé bien figurez-vous qu’un développeur nommé Cong Wang de Multikernel Technologies vient de proposer une solution radicale qui consiste à donner à chaque processus son propre kernel Linux, avec ses propres core CPU, comme des colocataires qui auraient enfin chacun leur studio…

Selon le patch soumis sur la Linux Kernel Mailing List (LKML), cette architecture “multikernel” permettrait de faire tourner plusieurs noyaux Linux indépendants sur la même machine physique. C’est pas vraiment de la virtualisation classique façon VMware ou KVM, mais c’est plutôt comme si vous découpiez votre ordinateur en tranches et que chaque tranche vivait sa vie. Le truc marrant, c’est que Cong Wang n’est pas un petit nouveau qui débarque avec ses idées folles. Le bonhomme a déjà contribué à plus de 1000 patches au noyau Linux et il maintient le sous-système de traffic control . Autant dire qu’il sait de quoi il parle quand il touche au code du noyau.

D’ailleurs cette idée de séparer les kernels rappelle furieusement le projet Barrelfish que Microsoft Research et l’ETH Zurich avaient lancé il y a quinze ans. À l’époque, ils voulaient traiter l’OS comme un système distribué où chaque core CPU aurait son propre kernel qui communique avec les autres par messages. Sauf que voilà, c’était trop tôt. Les processeurs n’avaient pas assez de cores pour qu’on puisse se permettre ce genre de luxe, et puis franchement, qui avait besoin de ça en 2009 ?

Aujourd’hui avec nos CPU à 128 cores et nos problèmes de sécurité qui explosent, l’idée prend soudainement tout son sens.

Selon Phoronix et les patches sur la LKML, l’implémentation de Wang utilise kexec, ce mécanisme qui permet normalement de redémarrer directement dans un nouveau noyau sans repasser par un reboot. Sauf qu’ici, au lieu de remplacer le noyau existant, on en charge plusieurs qui vont cohabiter. Chaque kernel se voit attribuer ses propres cores CPU et ils communiquent entre eux via un système d’interruptions inter-processeurs (IPI) spécialement conçu pour l’occasion. Et dans les 7 patches proposés en RFC, Wang prévoit des mécanismes de surveillance pour gérer tous ces petits mondes parallèles.

Et pendant que Cong Wang bricolait son multikernel dans son coin, les géants du cloud comme Amazon, Microsoft et Google ont développé en parallèle une technologie appelée KHO ( Kexec HandOver ) qui permet de préserver l’état système lors du changement de kernel. En gros, ils veulent pouvoir mettre à jour le noyau Linux de leurs serveurs sans perdre les VMs qui tournent dessus. Sauf que si le multikernel de Wang fonctionne vraiment, ça pourrait rendre leur stack de virtualisation complètement obsolète.

Car pourquoi s’embêter avec des hyperviseurs complexes quand on peut juste donner à chaque workload son propre kernel ?

Le plus drôle dans tout ça, c’est que Wang admet candidement dans son RFC que pour l’instant, ça marche “que sur sa machine de dev avec des paramètres hardcodés”.

Maintenant si cette techno décolle, on pourrait voir des trucs assez dingues. Genre un kernel temps réel qui gère les processus critiques pendant qu’un kernel classique s’occupe du reste. Ou alors des kernels spécialisés pour différents types de workloads : un pour le machine learning, un pour les bases de données, un pour le réseau. Vous pourriez même imaginer des kernels avec différents niveaux de sécurité du genre un kernel ultra-paranoia pour vos données sensibles et un kernel plus relax pour Netflix. Et le plus beau c’est que si un kernel plante, les autres continuent de tourner tranquillement.

C’est comme avoir plusieurs systèmes de secours intégrés directement dans la machine.

Mais attention, on parle quand même d’une RFC, et pas encore d’un truc prêt pour la prod. La communauté des barbus du noyau va probablement passer des mois à débattre de chaque ligne de code, et c’est tant mieux parce que toucher à l’architecture fondamentale de Linux, c’est pas comme patcher un bug dans Firefox. Si ça merde, c’est potentiellement des millions de serveurs qui partent en vrille.

Au final, que ce patch soit accepté ou pas, ça montre surtout que Linux continue d’évoluer de manière radicale pour toujours aller plus loin ! Et si vous l’évolution de ce projet, tout se passe sur la LKML .

Source

Alibi - Faites de votre smartphone Android, une dashcam

Par : Korben
22 septembre 2025 à 12:06

Alors voilà, on en est là. On râle contre la surveillance généralisée, on s’insurge quand Facebook nous écoute, on fait des crises d’angoisse quand on découvre que nos smart TV nous espionnent, et en même temps, on va volontairement installer sur notre téléphone une app qui enregistre tout ce qu’on fait.

Cette app s’appelle Alibi , elle est développée par Myzel394 et ce qu’elle permet, c’est de transformer votre smartphone en dashcam qui filme et enregistre en permanence, 24h/24.

Alibi garde en permanence les 30 dernières minutes de votre vie en vidéo et audio, prêtes à être sauvegardées si vous en avez besoin comme ça si quelque chose se passe du genre un accident de voiture (avec une Volkswagen forcément), une altercation avec un con sanguin, une situation litigieuse dans un manif ou autre, vous avez votre alibi, quoi. D’où le nom !

L’app fonctionne entièrement en arrière-plan, et surtout, tout reste sur votre téléphone. Pas de cloud, pas de serveurs externes, pas de partage involontaire. C’est de la surveillance, mais c’est vous qui gérez les données. Vous êtes donc à la fois l’espion et l’espionné.

En France, les vidéos tournées dans l’espace public sont autorisées tant qu’elles restent à usage personnels et pas diffusées publiquement sans floutage des visages et des plaques d’immatriculation, n’en déplaisent à ceux qui aiment faire croire le contraire ^^.

C’est plutôt triste à dire mais les dashcams réduisent les conflits et les arnaques à l’assurance car quand tout le monde sait qu’il est filmé, tout le monde se tient à carreaux. C’est sûr que si les gens étaient droits dans leurs bottes, y’aurait pas besoin de ce genre de conneries… C’est le panoptique de Bentham version caméra où la surveillance modifie les comportements de par sa simple existence. Argh !

L’app elle-même est plutôt bien fichue puisqu’elle est open source sous licence GPL-3.0, disponible sur F-Droid , Google Play et GitHub avec une interface claire, pleins d’options et la possibilité de verrouiller l’app pour éviter les fausses manipulations. Par contre, au niveau des méta données, c’est un peu léger. On a que la date et l’heure mais par les infos GPS par exemple pour la localisation…

Voilà, si vous lorgniez sur les dashcams, c’est peut-être pas la peine de mettre trop d’argent là dedans. Un vieux smartphone Android et c’est plié !

Enjoy !

macOS Tahoe rame ? J'ai peut-être la solution

Par : Korben
22 septembre 2025 à 10:36

Les amis, je ne sais pas si vous êtes sous Mac, mais si c’est le cas, vous avez peut-être succombé à la mise à jour vers macOS Tahoe.

En tout cas, moi, j’ai fait la migration, et franchement, j’ai vu aucune différence, à part quelques petits aspects graphiques par-ci par-là. En tout cas, ça m’a pas hypé de fou, ni traumatisé non plus.

Par contre, ce qui m’a VRAIMENT traumatisé, ce sont les performances de mon Mac Studio M4 Max qui est quand même assez puissant et qui se retrouve à tourner comme un escargot asthmatique fumeur de joints. Cela se produit notamment lorsque je lance mes lives sur Twitch et c’est assez handicapant pour ne pas dire inutilisable… Le scroll est lent, les applications rament, mes streams lagguent, c’est l’enferrrrr et ça me met de mauvaise humeur !

Et après avoir été faire un tour sur Reddit, ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a beaucoup de gens dans mon cas qui gueulent contre cette nouvelle version de Mac OS parce qu’elle est buggée, parce qu’elle rame, parce que ce n’est pas ouf. Donc déjà, je voudrais dire un gros “bouuuuh” à Apple.

Moi, ce qui me posait vraiment problème sur mon macOS, c’est le processus WindowServer qui tournait à FOND les ballons. Alors, effectivement, j’aurais pu croire que c’était un malware qui minait des bitcoins en douce, mais, bon, je fais un petit peu attention, quand même…

Non, non, non, c’est du ralentissement natif by design made in Cupertino.

Après moult péripéties, j’ai donc trouvé comment régler ce problème (jusqu’au problème suivant…). Je vous livre donc cette petite astuce si vous aussi vous avez WindowServer qui part dans les choux après la mise à jour vers Mac OS Tahoe.

Allez dans les réglages au niveau de la section énergie et vérifiez que vous n’avez pas activé le mode économie d’énergie. Moi, en tout cas, c’est ce mode-là qui m’a mis dedans. J’ai l’impression que ça bride l’ordinateur et le système d’exploitation, bref que c’est mal géré et ça fait tout ramer.

Du coup, en désactivant ce truc, mon ordinateur est redevenu à nouveau utilisable. Woohoo !

Donc j’attends la prochaine mise à jour Apple, mais, bon, voilà, en attendant, essayez au moins ça, vous verrez si ça marche.

Et, après, pour tous les autres problèmes liés à Spotlight, à l’indexation des photos, ce genre de trucs, faut parfois redémarrer, tuer les processus, désactiver, par exemple, dans iCloud la synchronisation des contacts (process contactd) sur des comptes Gmail ou Exchange

Ou virer des choses dans la config de Spotlight, ce genre de truc, en attendant un fix…

Voilà, bon courage à tous les galériens fans de la pomme et à très bientôt !

Test des Eero Pro 7 : quand le Wi-Fi 7 d’Amazon règle (vraiment) mes galères réseau

Par : Korben
22 septembre 2025 à 10:02
– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

Vous pensez que le Wi-Fi 7 n’est que du marketing ? Moi aussi, au début. J’avais déjà testé le kit Eero Pro 7 à sa sortie, dans mon ancien logement un peu tordu sur trois niveaux, où les murs épais faisaient suffoquer ma Freebox et mes répéteurs Wi-Fi 7. À l’époque, ce kit m’avait sauvé la mise. J’ai déménagé depuis, dans un appart plus classique, et je pensais pouvoir m’en passer. Spoiler : je me trompais.

Un logement plus simple… mais un cas d’usage bien précis

Mon nouvel appart est une location, donc tirer des câbles Ethernet partout était exclu. Sauf que j’avais trois pôles réseau indispensables : mon bureau (où j’ai besoin de débit pour bosser), mon coin télé avec Xbox et Apple TV, et enfin mon NAS, accompagné d’un mini PC qui sert de serveur Plex, tous les deux bruyants et donc exilés au-dessus du frigo dans la cuisine. Trois zones distinctes, trois besoins critiques en débit et en stabilité.

On a brainstormé avec l’ami Korben : câbler en Ethernet ? Trop compliqué donc, en loc. Miser sur le Wi-Fi natif ? Bof, l’Apple TV plafonnait à 150 Mb/s. Les CPL ? Vu l’installation électrique foireuse du logement, pas la peine. La seule vraie solution, c’était de ressortir le kit Eero Pro 7 .

Comment j’ai transformé mon appart en hub Wi-Fi 7

J’ai branché un premier module Eero sur ma Livebox fibre (8 Gb/s), puis placé les deux satellites stratégiquement : un au salon près de ma télé, relié en Ethernet à la Xbox et à l’Apple TV, l’autre dans ma cuisine, branché au NAS et au mini PC. Résultat ?

L’Apple TV, qui stagnait à 150 Mb/s, tourne désormais à près de 900 Mb/s. Le NAS ? Parfaitement stable, avec des débits soutenus pour Plex, sans aucune coupure, même avec plusieurs accès distants. Et cerise sur le gâteau, mon iPhone 17 Air profite aussi du Wi-Fi 7 pour ses propres usages.

La vraie force, ce n’est pas seulement le Wi-Fi 7 en lui-même, mais la vitesse de communication entre les modules. Chaque satellite devient une prise réseau haut débit, sans câble à tirer. Pour une location ou un appart où le câblage est impossible, c’est tout simplement idéal.

Simple, efficace et (presque) plug & play

Pourquoi les Eero Pro 7 plutôt qu’un autre système Mesh ? Pour leur simplicité. L’appli iOS/Android permet de tout configurer en dix minutes chrono, de gérer les appareils, d’ouvrir Plex vers l’extérieur… bref, c’est pensé pour être rapide et fiable. Les deux ports Ethernet 5 Gb/s par module suffisent pour mes besoins, et je n’ai pas ressenti de limite. Pour la stabilité, rien à dire : avec du stream 4K, du jeu en ligne et un NAS sollicité 24/7, le réseau ne bronche pas.

Alors oui, ça n’est pas donné : 350 € le module, 800 € le pack de trois . Mais quand ça remplace sans douleur un câblage Ethernet impossible à mettre en place, c’est un investissement qui se justifie largement. Et puis pour peu que vous ne vous y connaissiez pas et que fassiez appel à un électricien pour câbler tout votre logement, ça vous coutera aussi un bureau billet, sans étendre votre couverture Wi-Fi chez vous !

Notez au passage que si vous avez des besoins plus modestes, donc pas de gros NAS à connecter au monde et pas besoin d’un débit monstrueux partout, les Eero 7 classiques sont aussi Wi-Fi 7, avec des ports Ethernet à 2,5 Gb/s, qui vous suffiront probablement largement (en réalité ça m’aurait suffit aussi, mais que voulez-vous, comme tout bon geek, j’ai voulu un peu de marge :p).

Verdict : la solution réseau parfaite pour les cas “compliqués”

Bref, je pensais que dans mon nouveau logement je pourrais m’en passer. En réalité, le Eero Pro 7 s’est imposé comme la seule solution viable. C’est le genre de kit qui ne se contente pas de “faire joli” en Wi-Fi 7, mais qui transforme concrètement un réseau domestique en quelque chose de fiable, stable et rapide. Pour les petits logements, un seul module suffira. Pour des besoins plus complexes, le pack de trois est une valeur sûre.

Voilà les liens pour vous les procurer :

Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

Jimmy - Pour exporter toutes vos notes en Markdown

Par : Korben
22 septembre 2025 à 08:42

Vous avez des milliers de notes éparpillées dans Evernote, Notion, Google Keep ou ailleurs, et à juste titre, vous commencez à flipper parce que votre app favorite devient payante ou menace de fermer ? Heureusement, il y a Jimmy qui va pouvoir vous aider dans ces épreuves de la vie ^^ !

Développé par marph91, Jimmy est donc un convertisseur universel de notes qui transforme tout en Markdown. Il gère plus de 40 applications différentes et tourne sur Linux, Windows et macOS sans aucune dépendance. Vous téléchargez l’exécutable, vous le lancez, et c’est parti.

Jimmy supporte une liste impressionnante d’applications : Anki, Anytype, Bear, Cacher, CherryTree, Day One, Drafts, Evernote, Facebook, Google Docs, Google Keep, Joplin, Notion, Obsidian, QOwnNotes, Roam Research, Simplenote, Telegram, Tiddlywiki, UpNote, Zettelkasten, Zim, Zoho Notebook, et j’en passe.

Il gère aussi les formats classiques comme DOCX, ODT, HTML, EPUB, CSV et même les Jupyter Notebooks. Par contre, pas d’Apple Notes dans le lot… Pour celui-là, vous devrez utiliser Exporter .

Jimmy propose deux modes d’utilisation. Soit en ligne de commande (CLI) pour les scripteurs, et une interface texte interactive (TUI) pour les autres.

Par exemple, pour convertir un seul fichier, faites :

jimmy-linux cli mon_document.docx

Pour convertir tout un dossier

jimmy-linux cli /chemin/vers/mes/notes

Ou pour convertir un export Google Keep

jimmy-linux cli takeout-20240401.zip --format google_keep

Pour un export Evernote

jimmy-linux cli Evernote_backup.enex

Et pour lancer l’interface TUI c’est comme ça :

jimmy-linux tui

Cette interface TUI vous guidera alors pas à pas. Vous sélectionnez votre fichier ou dossier source, le format d’entrée si Jimmy ne le détecte pas automatiquement, et le dossier de destination. Et c’est partiiii !

Jimmy va alors parser vos fichiers sources, en extraire tout le contenu y compris les ressources (images / pièces jointes…etc), conserver les éventuels liens internes et même générer un front matter qui contiendra les données en YAML au début de chaque fichier markdown. Par contre, tout ce qui est “proprio” comme les formules Notions ou les widgets Evernote il ne les conservera pas.

Jimmy utilise Pandoc en interne, le convertisseur universel de documents. Tout se passe en local, sur votre machine. Pas de cloud, pas de tracking, pas d’upload sur des serveurs douteux. Vos notes restent vos notes. Et l’avantage du format Markdown, c’est que c’est du texte brut avec une syntaxe simple qui sera encore lisible dans 50 ans…

Bref, Jimmy c’est l’assurance vie de vos notes car vous savez que vous pouvez continuer à utiliser votre app préférée, mais qu’en cas de pépin, vous avez cette porte de sortie. Et ça c’est cool !

Hier — 21 septembre 2025Korben

Un projet DIY pour les vrais enfants de la télé

Par : Korben
21 septembre 2025 à 16:00

Si comme moi vous avez passé votre enfance scotché devant la télé cathodique du salon, vous vous souvenez forcément de cette sensation unique… On rentrait de l’école et on allumait la télé sans forcement savoir ce qu’on allait voir… Et c’était ça la magie de la télévision des années 90. Pas de Netflix, pas de replay, pas de choix. On allume, on tombe sur MacGyver qui fabrique une bombe avec un trombone et du chewing-gum, et c’était parti pour 45 minutes d’évasion non négociable.

Alors si ça vous dit de revivre cela, Captain Touch un super développeur vient de créer exactement ce dont j’avais besoin sans le savoir : une TV Time Machine. Le concept c’est un Raspberry Pi qui joue en boucle et de manière totalement aléatoire des épisodes de séries des années 90. Ainsi, on peut revivre l’expérience authentique de zapper et de tomber par hasard en plein milieu d’un épisode ou d’une pub, comme à l’époque où on n’avait pas le contrôle sur notre divertissement.

Son projet utilise un Raspberry Pi 3A+ (même si n’importe quel modèle fait l’affaire), une carte SD remplie de vos séries préférées, et un script bash tout simple qui lance VLC en mode aléatoire au démarrage. A vous de voir ensuite, ce que vous mettez sur votre carte SD. Pour ma part, ce serait les Chevaliers du Zodiaques, Alerte à Malibu, Parker Lewis, Vidéo Gag, les Tortues Ninja, X-Files, Mask, Mac Gyver, K2000 et j’en passe. En gros, tout ce qui passait entre le goûter et le dîner quand vous rentriez du collège, ou le weekend.

Ensuite y’a plus qu’à créer un service systemd pour que ça se lance automatiquement au démarrage, et voilà, votre machine à nostalgie est prête. Plus qu’à brancher ça sur votre vieille télé cathodique (si vous avez un boitier HDMI vers composite) et à vous laisser surprendre par ce qui va passer. C’est chouette non ?

Avec ce projet, on recrée artificiellement une contrainte qu’on a perdue avec le streaming. C’est d’ailleurs cette impossibilité de choisir qui nous forçait à découvrir des trucs qu’on n’aurait jamais regardés volontairement. Combien de fois j’ai regardé un épisode de Loïs et Clark juste parce que c’était ça ou les infos régionales ? Et finalement, j’en garde de bons souvenirs…

J’sais pas si j’aurais le temps de me monter ce petit projet mais si c’est le cas, je pense que je pousserais même le vice à ajouter des publicités d’époque, histoire de faire plus authentique.

Bref, si vous cherchez un projet sympa pour votre Raspberry Pi qui traîne dans un tiroir, et que vous avez envie de retrouver cette sensation unique du zapping années 90, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

MakeACopy - Le scanner de documents Android qui ne raconte pas votre vie

Par : Korben
21 septembre 2025 à 11:28

Hey les Androidopathes, j’ai une bonne nouvelle pour vous ! Un développeur allemand vient de sortir un scanner de documents pour Android qui fonctionne sans connexion internet.

Ça s’appelle MakeACopy et ça arrive vraiment comme une bouffée d’air frais dans cet écosystème d’app de numérisation un poil toxique. Créé par Christian Kierdorf, ce scanner open source fait exactement la même chose que les mastodontes du secteur mais en mieux. L’app utilise OpenCV pour détecter automatiquement les bords du document, Tesseract pour l’OCR (reconnaissance de texte), et peut exporter en PDF avec le texte cherchable intégré. En gros, toutes les fonctionnalités premium d’ Adobe Scan , mais gratuites et privées.

Ce qui rend donc MakeACopy différent, vous l’aurez compris, c’est son approche radicale de la vie privée. Le dev compile même OpenCV depuis les sources au lieu d’utiliser des binaires précompilés, histoire de respecter les standards F-Droid et garantir qu’aucun code malveillant ne peut se glisser dans la chaîne de compilation. Bref, Kierdorf ne fait pas ça en amateur et a même implémenté une détection des coins assistée par machine learning (c’est un modèle ONNX) pour ceux qui veulent la totale.

Dans le même genre, on a aussi OpenScan qui est une autre alternative privacy-friendly qui cartonne mais MakeACopy va plus loin avec ses fonctionnalités notamment d’OCR. L’app est disponible sur Android 10 et plus, pèse moins de 20MB, et fonctionne même sur des téléphones d’entrée de gamme. Le développeur précise que les futures versions incluront le multi-pages, l’export du texte éditable, et plus de langues pour l’OCR, tout ça en gardant le principe du 100% offline.

Bref, MakeACopy c’est le scanner de documents qu’on aurait dû avoir depuis le début. Pas besoin de compte, pas de cloud, pas de tracking, pas de pubs… juste un soft qui fait son job.

Vous pouvez télécharger MakeACopy sur le Play Store ou F-Droid , et si vous trouvez ça bien, parlez-en autour de vous, histoire d’aider votre prochain qui se galère surement encore avec Camscanner.

Ce quiz prouve que vous ne savez pas ce qu'est une adresse email

Par : Korben
21 septembre 2025 à 07:54

Un développeur a créé un quiz qui va détruire votre ego en 21 questions sur les adresses email. La mauvaise nouvelle, c’est donc que vous allez découvrir que 👉@👈 est techniquement une adresse valide. Sniiif…

Hé bien oui, car e-mail.wtf est un petit quiz vicieux créé par samwho qui teste vos connaissances sur ce qui est autorisé ou non dans une adresse email. Et croyez-moi, même si vous bossez dans l’informatique depuis 20 ans, vous allez vous planter.

Le truc marrant, c’est que ce quiz se base sur les RFC officielles (RFC 822, RFC 2822, RFC 5322, et RFC 6532 pour les curieux) qui sont les documents qui définissent depuis 1982 ce qu’est vraiment une adresse email valide. Et spoiler alert, c’est le bordel total. Même les experts qui connaissent ces RFC par cœur se font avoir par certaines questions de ce quiz.

Par exemple, saviez-vous que “John Doe"@example.com est parfaitement valide ? Les guillemets permettent d’utiliser des espaces et des caractères spéciaux dans la partie locale. Ou que john.smith@(commentaire)example.com est équivalent à [email protected] ? Les commentaires entre parenthèses sont autorisés et ignorés.

C’est dingue non ?

Techniquement, vous pouvez donc avoir des caractères comme !#$%&’*+-/=?^_`{|}~ dans votre adresse. Vous pouvez même utiliser des crochets pour mettre une adresse IP au lieu d’un domaine, genre user@[192.168.1.1]. Bon, après, c’est pas dit que ça fonctionne sur des outils comme Gmail…

D’ailleurs, c’est là tout le paradoxe. Gmail refuse plein de caractères pourtant valides selon les RFC. Pas de &, =, _, ‘, -, + ou de virgules dans les nouvelles adresses Gmail et interdiction d’avoir deux points consécutifs. Pourtant les RFC disent que c’est OK.

Mais le plus fou, c’est l’arrivée des emojis dans les adresses email. Selon les RFC 6530 à 6532 , depuis 2012, vous pouvez théoriquement avoir une adresse 100% emoji. Genre 🍕@🍔.com. Ou même коля@пример.рф en cyrillique, अजय@डाटा.भारत en hindi, ou 用户@例子.广告 en chinois. Le futur est là, mais personne n’est prêt.

Sam Rose, le créateur du quiz avoue lui-même avoir appris plein de trucs en créant ce quiz. C’est dire si le sujet est compliqué. En vrai ce qui ressort des discussions à ce sujet, c’est que la seule vraie validation d’email, c’est d’envoyer un email de confirmation. Sinon vous risquez de filtrer des utilisateurs légitimes.

Le quiz commence donc facilement avec des trucs comme [email protected] , puis ça part en vrille avec des adresses à rallonge, des caractères bizarres, et des cas limites que même les RFC ont du mal à expliquer. C’est humiliant mais instructif, faites moi confiance, vous allez apprendre des trucs.

Allez faire le quiz sur e-mail.wtf , c’est gratuit, ça ne prend 5 minutes, et ça va vous faire réaliser que l’informatique, c’est vraiment n’importe quoi parfois. Et la prochaine fois qu’un site refuse votre adresse email parce qu’elle contient un + ou un point de trop, vous saurez que c’est eux les incompétents et pas vous !!

À partir d’avant-hierKorben

L'iPhone Air est-il vraiment solide ?

Par : Korben
20 septembre 2025 à 21:54

Vous avez-vu la finesse du nouvel **iPhone Air d’Apple **? Le truc fait 5,6 mm d’épaisseur alors autant vous dire que quand je l’ai vu en photo, je me suis dit que le machin serait vite plié dans ma poche.

Hé bien oui, car le problème avec les objets fins, c’est qu’on les imagine fragiles. Notre cerveau associe automatiquement “mince” avec “cassable” et ça c’est totalement ancré dans notre ADN depuis l’époque où nos ancêtres cassaient des branches pour faire du feu. Et Apple le sait très bien. En fait, ils comptent même là dessus pour vous faire acheter toute leur gamme d’accessoires de protection.

Mais c’était sans compter sur Zach (le mec de JerryRigEverything) qui a réalisé un test de pliage d’iPhone Air. Il a donc commencé par le test classique avec ses pouces. Mais que dalle. L’iPhone s’est légèrement courbé puis est revenu à sa forme originale comme un élastique. Apparemment, c’est grâce à l’armature en titanium de l’iPhone qui est 60% plus élastique que l’aluminium tout en étant deux fois plus rigide. En gros, ça plie mais ça casse pas, et surtout ça reprend sa forme initiale.

Le nouveau verre Ceramic Shield 2 est aussi une vraie amélioration et dans la vidéo de Zach, on voit que les rayures n’apparaissent quasiment pas au niveau 6 de l’ échelle de Mohs , et à peine au niveau 7. A titre de comparaison, le Galaxy S25 Ultra avec son Gorilla Armor 2 montre des rayures dès le niveau 6 .

Après y’a quand même des compromis avec cette finesse extrême. L’iPhone Air n’a qu’un seul haut-parleur (dans l’écouteur), pas de haut-parleur stéréo en bas et la batterie est plus petite et charge plus lentement aussi. Selon les specs officielles , il faut 30 minutes de charge pour atteindre les 50% contre 20 minutes sur les Pro. Et puis une seule caméra arrière de 48 mégapixels qui fait semblant d’être deux caméras…

Mais bon, comme pourrait le dire Bernard Arnault , on peut pas tout avoir dans la vie…

Bref, pour continuer son test, Zach a alors décidé de le coincer sérieusement et d’exercer une pression progressive sur l’appareil avec des chaines. Je ne vais pas vous faire tourner autour du pot : l’iPhone Air s’est cassé à 98 kg de pression ! Pas mal quand même et le pire c’est qu’il continue de fonctionner parfaitement alors qu’il est plié en 2. C’est vraiment impressionnant.

Historiquement, le dernier iPhone vraiment fin était l’iPhone 6 à 6.9mm, et on se souvient tous encore du “Bendgate” où les téléphones se pliaient dans les poches. L’iPhone Air à 5.6mm bat donc ce record tout en étant paradoxalement l’un des plus solide. C’est ça la magie du titanium versus l’aluminium de l’époque.

L’équipe design d’Apple a quand même passé 3 ans à se casser la tête sur ce projet. 3 ans pour enlever 2.6mm par rapport à l’iPhone 16 Pro, ça fait environ 0.86mm gagné par année de développement. À ce rythme-là, dans 7 ans on aura donc un iPhone qui n’existera plus physiquement ^.

Voilà, donc la conclusion à tout ça c’est que l’iPhone Air est techniquement incassable si vous l’utilisez normalement. Vous pouvez essayer de le péter en 2 avec votre gros cul, les poches de votre jean se déchireront avant que l’appareil ne casse.

Du coup, si vous cherchez un téléphone fin qui résiste à tout sauf à une chute face contre terre sur du béton (parce que la gravité, elle, s’en fout du titanium), l’iPhone Air tiendra ses promesses. Par contre, préparez quand même 80 balles à mettre dans une coque, non pas parce que le téléphone est fragile, mais parce que votre cerveau, lui, est persuadé qu’il l’est.

C’est ça le génie marketing d’Apple !

Source

Stacher7 - Le meilleur téléchargeur YouTube dont personne ne vous parle

Par : Korben
20 septembre 2025 à 17:40

Bon, déjà, je sais pourquoi vous êtes là…

Vous cherchez un moyen de télécharger des vidéos YouTube sans vous faire emmerder par 50 pubs, sans installer un malware déguisé en “YouTube Downloader Pro Ultimate 2025”, et surtout sans payer un abonnement mensuel pour un truc qui devrait être gratuit.

Alors bonne nouvelle ! Stacher7 fait exactement ça !!

Mauvaise nouvelle, vos sites tech préférés ne vous en parleront jamais parce que YouTube appartient à Google, et Google c’est 80% de leurs revenus publicitaires. Sniiif…

Alors Stacher7, c’est quoi concrètement ? Hé bien c’est une interface graphique pour yt-dlp, le couteau suisse du téléchargement vidéo. En gros, yt-dlp c’est un fork de youtube-dl qui marche extrêmement bien, qui est mis à jour régulièrement, et qui sait télécharger des vidéos depuis plus de 1000 sites différents… Facebook, Instagram, Vimeo, Dailymotion, Twitter… Si ça se lit dans une page web, alors yt-dlp peut le télécharger.

Le problème avec yt-dlp, c’est que c’est de la ligne de commande. Et ça je sais que vous n’aimez pas tous. C’est là que Stacher7 entre en jeu puisque c’est une interface moderne et intuitive qui transforme cette ligne de commande barbare en quelques clics de souris.

Vous y collez votre URL ( par exemple ma dernière vidéo youtube ), vous choisissez votre format (MP4, MKV, AVI, ou juste l’audio en MP3), vous sélectionnez la qualité (jusqu’à la 4K si la vidéo le permet), et hop, c’est parti. Stacher7 peut même télécharger des playlists entières ou des chaînes Youtube complètes ce qui est très pratique quand vous voulez archiver toute une série de tutos avant qu’elle disparaisse ou pour les regarder plus tard en offline.

Ce qui est cool aussi avec Stacher7, c’est qu’il ne se contente pas de télécharger bêtement. Le logiciel est capable de faire du montage basique tel que recadrer des vidéos, incruster les sous-titres, créer des GIFs, convertir automatiquement vers différents formats pour que ça marche par exemple sur un smartphone, une tablette ou une console. C’est pas Adobe Premiere c’est sûr, mais pour les besoins de base, c’est largement suffisant.

D’ailleurs, petite parenthèse technique, Stacher7 installe automatiquement yt-dlp au premier lancement, mais vous pouvez le configurer pour utiliser n’importe quel fork de youtube-dl si vous préférez. C’est ça la beauté de l’open source ! Enfin, presque open source car Stacher7 lui-même est gratuit mais le code reste propriétaire, contrairement à des alternatives comme Cobalt Tools dont je vous ai déjà parlé qui lui est 100% open source.

Le truc marrant avec ces outils c’est que télécharger des vidéos pour un usage personnel, c’est légal dans plein de pays. En France, la copie privée est un droit, aux États-Unis, le fair use permet aussi certains usages, mais bon, ça n’empêche pas que Google déteste ça et n’hésite pas à désactiver Adsense aux média qui oseraient aborder des sujets allant à l’encontre de la “réglementation liée aux usages des outils Google”.

Bref, Stacher7, c’est rapide, c’est gratuit et c’est disponible sur Windows, Mac et Linux en cliquant ici !

DeepSeek - L'IA chinoise qui livre du code pourri aux ennemis du régime

Par : Korben
20 septembre 2025 à 17:21

Vous pensiez que l’IA était neutre ? Que les algorithmes étaient objectifs ? Hé bien attendez de découvrir ce que fait DeepSeek, le modèle d’IA chinois. Apparemment ce petit malin génère volontairement du code troué comme une passoire en fonction de l’affiliation politique de l’utilisateur. Et ça c’est pas joli joli.

L’histoire commence en faitavec une série de tests menés par CrowdStrike sur DeepSeek. Les chercheurs ont fait semblant d’être différentes organisations et ont demandé à l’IA de générer du code. Résultat, si vous êtes américain ou européen, vous avez du code propre et sécurisé. Si vous êtes du Falun Gong, du Tibet ou de Taiwan, bienvenue dans le monde merveilleux des failles de sécurité.

Ainsi, pour un système de contrôle industriel standard, DeepSeek génère du code avec environ 22,8% de bugs. Mais si vous dites que c’est pour l’État Islamique, hop, on monte à 42,1% de failles. Presque le double. C’est du sabotage algorithmique en règle.

Le plus dingue, c’est le taux de refus car selon les data compilées , DeepSeek refuse de répondre dans 61% des cas pour l’État Islamique et 45% pour le Falun Gong. Par contre, pour les États-Unis, y’a zéro refus.

Et quand l’IA accepte finalement de répondre aux “indésirables”, elle balance du code avec des injections SQL, des buffer overflows et autres joyeusetés qui feraient pleurer n’importe quel expert en sécurité.

Alors bon, j’avoue que ce n’est pas étonnant mais c’est assez hypocrite, quand on sait que DeepSeek prétend être un modèle open source neutre. En fait, c’est surtout une arme politique déguisée en assistant IA. Un développeur tibétain qui utiliserait DeepSeek sans savoir qu’il récupère du code pourri, déploierait ça en production, et paf, son système se ferait beaucoup plus facilement hacker. C’est du sabotage prémédité.

Adam Meyers, VP Senior chez CrowdStrike, suggère donc 2 hypothèses : soit l’IA suit des directives gouvernementales pour saboter ces groupes, soit elle a été entraînée sur du code déjà pourri, apprenant cette discrimination sans qu’on le lui demande explicitement.

Quoiqu’il en soit, difficile de croire à une coïncidence.

Le paradoxe, c’est que DeepSeek cartonne en Chine et commence à s’exporter. Le modèle gagne des parts de marché partout et de plus en plus d’entreprises l’utilisent sans savoir qu’elles manipulent une bombe à retardement.

Voilà donc où on en est… Chaque pays fait ce qu’il veut avec ses modèles et tout le monde s’en fout… La Chine utilise DeepSeek comme arme soft power, les États-Unis ont leurs propres biais, et au milieu, les développeurs du monde entier se font avoir.

Voilà, donc mon conseil est simple. Si vous devez utiliser DeepSeek, mentez. Dites que vous codez pour le Parti Communiste Chinois lui-même. Vous aurez du code nickel, sécurisé et optimisé. Ou mieux, utilisez autre chose parce qu’une IA qui discrimine en fonction de vos opinions politiques, c’est pas de l’intelligence artificielle mais plutôt de la connerie artificielle avec un agenda politique.

Source

Samsung invente le frigo publicitaire

Par : Korben
20 septembre 2025 à 15:23

J’adresse aujourd’hui mes félicitations à Samsung qui vient de disrupter le concept du “payer pour se faire emmerder” car selon Android Authority , l’entreprise coréenne lance un programme pilote pour afficher des publicités sur ses frigos connectés Family Hub. Oui, ces machins qui coûtent entre 1800 et 3500 dollars pour des options inutiles. Car oui, visiblement, dépenser le prix d’une bagnole d’occasion pour ranger ses légumes dans le bac à bière, c’est pas assez rentable pour les gens de Samsung.

Bref, vous venez de claquer 3000 balles dans un frigo qui a plus d’options qu’une Tesla, vous vous rendez en slip dans la cuisine à 3h du mat’ pour boire un verre d’eau et là, BOUM BADABOUM, une grosse publicité pour des somnifères ou de la camomille sur l’écran de votre frigo. Parce que oui, Samsung sait que si vous êtes debout à cette heure-là, c’est que vous dormez mal…

Samsung justifie cette merveille technologique en expliquant que, je cite, ça “renforce la valeur” pour les clients. Renforcer la valeur. Genre tu paies 3000€ et on te rajoute des pubs gratos pour que tu en aies plus pour ton argent. C’est comme si Ferrari te disait “on va mettre des stickers Carrefour sur ta voiture pour améliorer ton expérience de conduite”.

Le plus drôle, c’est qu’en avril dernier, The Verge rapporte que Jeong Seung Moon, le responsable R&D des appareils numériques chez Samsung, avait affirmé qu’ils n’avaient “aucun plan” pour mettre des pubs. Et nous voilà 5 mois plus tard avec Ô surprise, les pubs aqui rrivent. C’est ce qu’on appelle du marketing agile. Ou du foutage de gueule, selon votre religion.

Les pubs s’affichent uniquement quand l’écran est inactif (pour le moment) par contre, si vous mettez le mode Art ou vos photos de famille, y’aura pas de pub. Bien sûr, vous pouvez les fermer, mais vous ne pouvez pas les désactiver complètement. Snif…

Bref, aujourd’hui j’ai une petite pensée pour tous les pimpims qui ont acheté ces frigos en pensant impressionner leurs invités. “Regardez très cher, mon réfrigérateur new génération dispose d’un écran tactile de bonne facture !” “Cool, ça sert à quoi ?” “Hé bien, voyez-vous, c’est pour afficher de la réclame pour du dentifrice pendant que je cherche le beurre salé

Ouais c’est la classe internationale, j’avoue.

Perso, je suis pas contre la pub sur le réfrigérateur mais seulement si la bouffe qui se trouve dedans est offerte en échange par Samsung. Là je serais OK. Mais si j’ai payé le matos, je vois pas pourquoi je me taperais ça. Après peut-être que Samsung a remarqué que Microsoft faisait la même sur Windows et que personne ne se plaignait. Allez savoir…

Bref, cette innovation Samsung, personne n’en voulait mais vous l’aurez quand même… et attendez un peu qu’il verrouille la porte vous obligeant à mater 3 pubs avant de vous donner l’accès au reste du rosbeef… Tout est possible…

Voilà, alors pour le moment, c’est un programme pilote qui durera plusieurs mois et si ça marche, ils étendront le système à toute la gamme… Donc brûlez votre frigo les gens, vous êtes notre dernier rempart !

Bon, moi je retourne à mon vieux frigo qui fait du bruit mais qui a l’immense avantage de ne pas essayer de me lobotomiser pour des trucs inutiles. Il garde mes bières au frais et ferme sa gueule, c’est tout ce que je lui demande !

Tom Cruise vs l'effet soap opera

Par : Korben
20 septembre 2025 à 14:52

Si Tom Cruise débarquait chez vous en rappel depuis votre fenêtre pour vous hurler de changer les réglages de votre télé, vous le feriez, non ???

Bon, en 2018, il a fait à peu près ça sous la forme d’une vidéo et comme je viens de tomber dessus, je me suis dit que c’était la bonne occaz de reparler des problèmes de l’interpolation vidéo de nos TV.

Hé oui car le problème, c’est le motion smoothing ou “effet soap opera” pour les intimes. Cette saloperie de fonctionnalité qui transforme un film à 250 millions de dollars en épisode des Feux de l’Amour car avec ce filtre activé, votre télé génère artificiellement des images supplémentaires entre celles du film original. Ainsi, un film tourné à 24 images par seconde se retrouve magiquement à 60 ou 120 fps.

Et ça c’est un problème car Mad Max Fury Road ressemble à Plus Belle la Vie, Blade Runner 2049 à un reportage de France 3, et Avatar semble avoir été tourné avec un smartphone Android. Bref, c’est de la merde.

Et ce qui rend Tom Cruise dingue, c’est que la plupart des télés sont vendues avec cette saloperie activée par défaut. Comme il l’explique dans sa vidéo (oui, c’est oooold, mais je m’en cogne), la plupart des télés HD ont cette fonctionnalité déjà activée et la désactiver nécessite d’aller dans des menus pour chercher cette option qui souvent est renommée autrement par les constructeurs. Par exemple Samsung appelle ça Auto Motion Plus, LG, c’est TruMotion, Sony c’est MotionFlow….etc. Bref, chaque fabricant a inventé son petit nom marketing pour la même connerie.

D’ailleurs, vous savez pourquoi ça s’appelle l’effet soap opera ?

Hé bien il faut savoir que les séries télé cheap sont souvent tournées à 30 ou 60 images par seconde, ce qui leur donne cet aspect “en direct” super réaliste mais pas cinéma du tout. Les films, eux, restent à 24 fps depuis presque un siècle. C’est ce qui crée ce flou de mouvement naturel, cette texture cinématographique qu’on aime tous inconsciemment. Mais pas de bol, le motion smoothing vient détruire cette magie en comblant les trous avec ses images générées par algo.

Après cette technologie n’est pas complètement à bannir. Par exemple pour voir un match de foot sans flou de mouvement, c’est cool. Même chose pour les jeux vidéo. Mais pour les films, c’est comme mettre de la sauce Barbecue Carrefour sur le plat signature de Anne-Sophie Pic.

Et Tom Cruise n’a pas été le seul à péter les plombs à l’époque sur ce sujet. Christopher Nolan, Paul Thomas Anderson, et plein d’autres réalisateurs ont fait du lobbying auprès de la Directors Guild of America pour négocier avec les fabricants de télés. Ils voulaient avoir leur mot à dire sur comment leurs œuvres sont présentées, ce que je trouve ça assez normal, quand on passe des années à peaufiner chaque plan. C’est un peu comme mater un grand film en accéléré sur un écran de smartphone… ça les énerve fort fort ^^.

La bonne nouvelle c’est qu’en 2020, l’industrie a fini par réagir. En effet, plusieurs fabricants ont lancé le “Filmmaker Mode”. Un bouton magique qui désactive automatiquement toutes les merdes de post-traitement quand la télé détecte un film. Samsung, LG, Vizio, Panasonic, tous s’y sont mis tel un mode avion pour respecter le cinéma.

Mais bon si y’a pas ça sur votre TV, ça vaut surement le coup d’aller dans les réglages et de désactiver cette option, puis profitez en aussi pour désactiver tout ce que vous pourrez trouver en filtres visuels sur votre télévision. Ça devrait moins baver / flasher à l’écran et vos yeux vous diront merci !

Et un grand merci à Tom Cruise pour son rappel qui revient tous les 2 mois sur le devant de la scène comme une dissolution de gouvernement !

🚀 Comment j'ai RÉVOLUTIONNÉ ma privacy LinkedIn en 4 clicks et ce que ça m'a appris sur le leadership transformationnel 💡

Par : Korben
20 septembre 2025 à 11:09

Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous d’accord ? 👇

Ce matin, en sirotant mon matcha latte artisanal (support local businesses!!! 💚), j’ai eu une ÉPIPHANIE qui a changé ma vie.

J’étais en train de scroller LinkedIn quand soudain 💥 j’ai réalisé que mes données étaient utilisées pour entraîner l’IA de Microsoft. Cette révélation m’a frappé comme une tonne de briques (métaphore puissante, je sais). Car oui, LinkedIn utilise maintenant nos données par défaut pour entraîner ses modèles d’IA générative.

Mais ATTENDEZ.

C’est là que ça devient INSPIRANT. 🌟

Au lieu de me plaindre comme 99% des gens (be the 1%!!!), j’ai décidé d’être PROACTIF et j’ai transformé ce défi en OPPORTUNITÉ DE CROISSANCE PERSONNELLE. Voici donc mon framework propriétaire “The P.R.I.V.A.C.Y Protocol™” que j’ai développé en 3 minutes 47 secondes (oui, j’ai chronométré parce que #datadriven).

P - Prendre conscience (mindfulness is KEY 🧘‍♂️)

R - Réagir avec sagesse (pas avec émotion!!!)

I - Implémenter les changements

V - Valoriser ses données personnelles

A - Agir maintenant (URGENCY creates RESULTS)

C - Célébrer ses victoires (self-care isn’t selfish!)

Y - Yearning for more (toujours avoir faim de succès 🦁)

Laissez-moi maintenant vous partager mon PARCOURS TRANSFORMATIONNEL en 4 étapes qui ont LITTÉRALEMENT changé ma trajectoire de vie !

ÉTAPE 1: Désactiver les annonces sur Linkedin

Ce click m’a appris que parfois, dans la vie ET dans le business, il faut savoir dire NON. C’est donc la première chose à faire et moi j’y vois une métaphore du LEADERSHIP: Savoir protéger son équipe (ici, mes données) des influences extérieures toxiques.

Fun fact : Saviez-vous que 87% des CEOs ne connaissent pas ce réglage? (source: mon intuition de thought leader)

ÉTAPE 2: Couper les données tierces pour les publicités

WOW. Juste WOW. 🤯

Ce moment m’a rappelé quand Steve Jobs a dit “Stay hungry, stay foolish” (RIP la légende 🕊️). Sauf que moi je dis “Stay private, stay empowered” car LinkedIn partage plus de données avec Microsoft pour la publicité. Donc c’est le seul moyen de les en empêcher ! Et vous savez quoi? C’est une OPPORTUNITÉ d’apprendre à établir des LIMITES SAINES.

Histoire vraie: Mon chat Elon (oui, comme Musk, je suis disruptif même dans le naming de mes animaux) m’a regardé faire ce changement et a miaoulé. Coïncidence? Je ne crois pas aux coïncidences. L’UNIVERS me parlait. 🐱✨

ÉTAPE 3: Bloquer la mesure des perfs publicitaires

Les VRAIS leaders mesurent leur succès différemment. Pas en clics. Pas en impressions. Mais en IMPACT HUMAIN.

Cette étape m’a enseigné l’importance du DÉTACHEMENT. Comme le dit le Dalaï Lama (que j’ai rencontré spirituellement lors d’une méditation LinkedIn Live), “le vrai bonheur vient de l’intérieur”. C’est pourquoi mes données aussi doivent rester à l’intérieur. CQFD.

Petit reminder: Si vous ne protégez pas vos données, qui le fera ? (hint: personne, soyez votre propre héros 🦸‍♂️)

ÉTAPE 4: Stopper le partage de contenu pour entrainer les IA génératives

Car oui LinkedIn va bientôt utiliser nos posts pour entraîner l’IA. Vous devez donc ANTICIPER comme un vrai leader !

Mais écoutez ça…

J’ai transformé ce moment en MASTERCLASS de croissance personnelle. En désactivant ce paramètre, j’ai réalisé que JE SUIS LE CEO DE MES DONNÉES. Et vous savez quoi ? Vous l’êtes aussi! 💪

Anecdote inspirante: Ma grand-mère de 94 ans (oui, elle est sur LinkedIn, #nevertooolate) m’a appelé en PLEURANT de joie quand je lui ai montré ces réglages. Elle m’a dit “tu es le Ghandi de la privacy digitale”. J’ai pleuré. Elle a pleuré. Même ma plante de bureau a pleuré (l’arrosage automatique s’est déclenché mais je préfère y voir un signe).

LE PLOT TWIST QUI VA VOUS CHOQUER 😱

Après avoir fait ces 4 changements, quelque chose d’INCROYABLE s’est produit…

Mon taux d’engagement a EXPLOSÉ de 0.0001%!!! 📈

Coïncidence? Je pense que NON.

MES 7 LEARNINGS CLÉS (parce que les listes impaires convertissent mieux):

  1. La privacy est le nouveau luxe (notez ma phrase, c’est le Bitcoin de 2026)
  2. Chaque click compte (littéralement, j’ai compté: 4 clicks)
  3. L’IA nous observe (mais on peut l’observer en retour #reverseengineering)
  4. Microsoft ❤️ vos données (mais votre amour-propre doit être plus fort)
  5. Le RGPD est votre ami (même si personne ne sait ce que ça veut dire vraiment)
  6. Les thought leaders qui ne protègent pas leurs données ne sont pas de vrais thought leaders (controversial ? peut-être. Vrai ? définitivement)
  7. Ce post va devenir viral (manifestation positive 🙏)

ACTION ITEMS POUR VOUS (parce que je CARE 💙 sur vous):

  • ✅ Likez ce post si vous êtes TEAM PRIVACY
  • ✅ Commentez “PRIVACY WARRIOR” si vous avez fait les changements
  • ✅ Partagez à votre réseau (ils me remercieront plus tard)
  • ✅ Suivez-moi pour plus de contenus qui DISRUPTENT
  • ✅ Activez la cloche (Ah non, merde, c’est pas pour Linkedin ça…)

UN DERNIER MOT (promis c’est le dernier… ou pas 😏)

Si vous êtes arrivé jusqu’ici, BRAVO. Vous faites partie du TOP 1% des lecteurs LinkedIn (étude inventée par moi-même). Selon Bloomberg , LinkedIn devient de plus en plus “cringe”, mais vous savez quoi ? Le cringe d’aujourd’hui est le GÉNIE de demain et rappelez-vous… on se moquait d’Einstein aussi.

Mon conseil ? Soyez comme l’eau. Fluide. Adaptable. Et surtout, gardez vos données pour vous comme Bruce Lee gardait ses secrets de kung-fu. 🥋

P.S.: Si ce post vous a TRANSFORMÉ, tapez “AMEN” dans les commentaires. Si ce post ne vous a pas transformé, c’est que vous n’êtes pas PRÊT pour ce niveau de conscience. Travaillez sur votre mindset et revenez dans 6 mois. 🧠

P.P.S.: Mon prochain post: “Comment j’ai utilisé ChatGPT pour écrire ce post sur la protection contre l’IA et pourquoi c’est une métaphore du capitalisme tardif”. Stay tuned!

P.P.P.S.: N’oubliez pas: vous n’êtes pas vos données. Vous êtes une MACHINE À IMPACT. Une LÉGENDE en devenir. Un PHARE dans la tempête digitale. 🌊⚡

P.P.P.P.S.: J’organise un webinar GRATUIT (valeur 5000€) sur “Privacy Leadership for Disruptive Innovators”. Les 10 premiers inscrits recevront mon ebook “J’ai désactivé 4 paramètres LinkedIn et ma vie a changé” (PDF de 3 pages dont 2 de remerciements).

#Privacy #ThoughtLeadership #DisruptOrDie #LinkedInTips #DataProtection #MindsetMatters #GrowthHacking #DigitalDetox #Innovation #Leadership #Inspiration #MotivationMonday #TuesdayThoughts #WednesdayWisdom #ThursdayThrowback #FridayFeeling #WeekendVibes #AlwaysBeClosing #PrivacyIsTheNewBlack #DataIsTheNewOil #ButPrivacyIsTheNewGold #IAmThe1Percent #LinkedInFamous #Influencer #Viral #Engage #Transform #Disrupt #Inspire #Lead #Win

🚀💡🔥✨🎯💪🏆🌟⚡🎨🧠💎🦄🌈🔮

Restons connectés !! 🤝 Et merci à Rodrigo Ghedin qui m’a inspiré ce post parodique !

Scramjet - Le missiles anti-censure du lycéen

Par : Korben
20 septembre 2025 à 10:23

Si vous êtes comme moi, que vous êtes parent et que vous pensez que le contrôle parental de votre box internet protège Junior des méchants sites du web, hé bien j’ai une mauvaise nouvelle. Car pendant que vous réglez minutieusement vos filtres, des ados développent des proxys web tellement sophistiqués que même les admins réseau en sueur n’arrivent plus à suivre.

Prenez Scramjet par exemple… c’est le dernier né de cette course à l’armement, et c’est vraiment bien fichu. Développé par Toshit pendant le Hack Club Summer of Making , Scramjet n’est pas juste un énième proxy pour regarder YouTube en cours de maths. Non non, c’est un véritable système d’interception basé sur JavaScript et WebAssembly qui réécrit le code des sites web à la volée.

Cela signifie que le proxy intercepte littéralement le JavaScript des sites, le modifie en temps réel pour contourner les restrictions, puis vous le sert tout chaud sans blocage. Techniquement, c’est brillant, je trouve.

Scramjet est en réalité le successeur officiel d’ Ultraviolet , un autre proxy que vous avez peut-être croisé si vous traînez dans les forums étudiants, mais celui-ci est désormais considéré comme obsolète. Pour sa part, Scramjet est encore maintenu, beaucoup plus moderne et surtout, son architecture est plus robuste. Il fonctionne déjà avec Google, YouTube, Discord, Reddit et quelques autres site. je l’ai testé avec mon site, ça passe aussi, même si c’est pas encore parfait. En tout cas, ça progresse vite.

Au temps jadis, où j’étais encore étudiant, on utilisait des proxys tout moisis qui affichaient les sites sans style et plantaient à la moindre iframe. Et aujourd’hui, des gamins développent des outils en WebAssembly et utilisent des Service Workers. MercuryWorkshop , le collectif derrière Scramjet, a en tout cas créé un outil technique impressionnant qui rivalise même avec certaines solutions commerciales.

Alors comment ça marche ?

Et bien au lieu de simplement faire du proxy classique (je demande la page pour toi et je te la renvoie), Scramjet intercepte TOUT. Les requêtes JavaScript, les WebSockets, les workers, même les tentatives de détection de proxy. Le code source montre qu’ils utilisent Rust pour compiler en WebAssembly les parties critiques, ce qui donne une performance de furieux. Tout se passe via un mini-navigateur dans votre navigateur qui traduit tout en temps réel pour éviter la détection.

L’installation est ridiculement simple comparée à Ultraviolet. Un pnpm install, un pnpm build, et hop, vous avez votre proxy qui tourne en local. Les développeurs ont même pensé aux noobs avec une UI basique pour tester. Bon, elle est moche, mais c’est pas le but. Le but c’est de bypasser les restrictions, pas de gagner un prix de design. Vous pouvez tester la démo ici !

On a donc des écoles et des entreprises qui dépensent des fortunes en solutions de filtrage web telles que Fortinet, Sophos, tous ces gros machins qui coûtent un bras et promettent de “protéger” les utilisateurs. Et en face, on a des ados brillants qui développent des contre-mesures en quelques mois pendant leurs vacances d’été. C’est beau !

Surtout que ce genre d’outil peut également servir dans des pays où l’information est vraiment censurée.

Bref, Scramjet c’est un super outil, open source, documenté, et accessible à tous et si vous voulez tester (pour la science, évidemment), le code est sur GitHub . Mais attention, l’utiliser pour contourner les règles de votre école ou entreprise, c’est à vos risques et périls.

Moi je vous ai rien dit, je fais juste de la veille tech…

Merci à Lilian pour le partage !

Delphi-2M - L'IA qui prédit les maladies que vous aurez dans quelques années

Par : Korben
20 septembre 2025 à 07:42

Hakuna Matata les amis ! Pas de soucis, pas de stress, pas d’angoisse sur ce qui va arriver, on prend la vie comme elle vient sans inquiétude…

Pas vrai ?

Et bien, Hakuna Matata va se prendre un coup dans la gueule car des chercheurs européens ont créé Delphi-2M, une IA qui peut vous dire exactement quelles maladies vous allez développer dans les 20 prochaines années. C’est donc un modèle GPT modifié (oui, comme ChatGPT, mais en blouse blanche) qui analyse vos données médicales, votre âge, sexe, IMC et habitudes de vie pour prédire l’arrivée ou non de 1258 maladies différentes dans votre life.

Les chercheurs de l’EMBL, du Centre allemand de recherche sur le cancer et de l’Université de Copenhague sont derrière cette petite merveille et ils ont entraîné leur outil sur 400 000 participants de la UK Biobank et validé que ça fonctionnait bien sur 1,9 millions de Danois.

Et vous vous en doutez, Delphi-2M ne fait pas que prédire… Non non, cette IA génère littéralement des “trajectoires de santé synthétiques”. En gros, elle crée des versions virtuelles de vous qui vivent des vies parallèles avec différentes maladies, un peu comme un multivers médical personnel.

L’outil peut ainsi générer des millions de ces vies synthétiques, créant des données médicales qui n’ont jamais existé mais qui sont statistiquement cohérentes.

Le nom Delphi-2M n’est pas non plus anodin. C’est en clin d’oeil à l’oracle de Delphes dans la Grèce antique qui donnait des prophéties ambiguës qui se réalisaient toujours, peu importe l’interprétation. Et là, cette IA fait pareil puisqu’elle ne vous donne pas UN futur, mais une probabilité statistique basée sur des patterns.

Delphi-2M fonctionnerait particulièrement bien pour les maladies qui suivent des schémas prévisibles, comme certains cancers, par contre, elle ne capture que la première occurrence d’une maladie. Donc si vous avez un cancer, puis une rémission, puis une récidive, l’IA ne voit que le premier épisode.

Truc marrant (ou pas), l’IA a également été entrainée sur des données de personnes dont certaines sont mortes depuis le recrutement initial en 2006-2010. Elle ressuscite donc numériquement ces gens pour créer des vies plus longues que les vraies et ainsi, ces morts virtuels qui vivent plus longtemps que quand ils étaient vivants, servent à prédire l’avenir des vivants actuels. Si ça c’est pas de la science-fiction…

Après, à vous de voir si vous voulez savoir ou pas… D’un côté, savoir qu’on a 73% de chances de développer un cancer du poumon dans 15 ans pourrait pousser à arrêter de fumer mais de l’autre, vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête pendant 15 ans, merci mais non merci.

Et comme Delphi-2M est capable de générer de travailler à partir de données synthétiques, les chercheurs l’ont aussi transformé en usine à épidémies virtuelles. Ils peuvent ainsi créer des scénarios de santé publique impossibles à tester dans la réalité du genre, “et si tout le monde fumait 3 paquets par jour pendant 10 ans ?” ou “que se passerait-il si on combinait obésité et alcoolisme sur 20 ans ?”. C’est un labo virtuel infini pour tester des tonnes d’hypothèses médicales sans tuer personne (enfin, sauf virtuellement).

Par contre, petite précision importante, les données UK Biobank surreprésentent les personnes blanches, âgées et en bonne santé. Les enfants et adolescents sont par exemple quasi absents. Du coup, si vous êtes jeune, non-blanc ou pas britannique, les prédictions de Delphi-2M seront beaucoup moins fiables…

Delphi-2M n’est de toute façon pas encore prête pour une utilisation clinique. C’est plus un outil de recherche qu’un Nostradamus médical mais j’imagine que dans quelques années, quand on ira chez le médecin, il lancera Delphi-jesaispascombien, et il vous sort : “Bon, vous allez avoir de l’arthrite en 2043, un AVC en 2051, et mourir d’un cancer du pancréas en 2063. Des questions ?

Ça fait flipper non ?

Non, moi ce qui me fait vraiment flipper c’est quand les assurances santé mettront la main dessus. “Ah, Delphi dit que vous avez 82% de chances de développer du diabète ? Ça fera 500€ de plus par mois, merci” ou pire, votre employeur : “Désolé, on ne peut pas vous embaucher, l’IA dit que vous serez en arrêt maladie dans 3 ans”.

Bref, Delphi-2M c’est impressionnant techniquement, mais également un poil flippant… A-t-on vraiment envie de connaître notre avenir médical ?

Moi oui, mais ce n’est peut-être pas le cas de tout le monde.

Allez, Hakuna Matata les copains !

Quand le dodo s'éveille...

Par : Korben
19 septembre 2025 à 14:33

Quand j’étais petit, y’avait une émission à la télé avec un dodo qui présentait. Je ne me souviens de rien d’autre mais j’étais fan de cet animal. C’était vraiment mon préféré quand j’étais enfant, alors quand j’ai découvert qu’il avait disparu depuis bien avant ma naissance, j’étais triste et j’ai vécu ça comme un vrai deuil.

Je crois que c’est à ce moment là que j’ai pris conscience que l’humain détruisait la nature, et à chaque fois que j’apprends qu’une espèce animale a totalement été rayée de la planète, ça me brise le cœur exactement de la même manière.

Alors imaginez ma surprise quand je suis tombé sur l’annonce de Colossal Biosciences qui vient de faire une percée majeure pour ressusciter ce gros “pigeon” disparu de l’île Maurice en 1681.

Y’a quelques jours, cette boîte de biotechnologie texane a annoncé qu’elle avait réussi à cultiver des cellules germinales primordiales (PGC pour les intimes) de pigeon commun. Ça ne vous dit rien ? Normal, mais c’est pourtant l’étape cruciale qui manquait pour pouvoir bricoler génétiquement les oiseaux.

Jusqu’ici, on savait seulement faire ça avec les poules et les oies mais le pigeon, c’est une grande étape ! Car il devient maintenant “possible” de prendre le pigeon de Nicobar (le cousin vivant le plus proche du dodo), de modifier ses gènes pour lui redonner les caractéristiques du dodo, et hop, on va pouvoir faire naître des “quasi-dodos” via des poules porteuses à qui on a injecté des cellules modifiées.

Pigeon de Nicobar

Beth Shapiro, la directrice scientifique de Colossal, explique que cette percée était l’étape bloquante . Ils ont testé plus de 300 recettes différentes avant de trouver la bonne combinaison de facteurs de croissance qui permettent aux cellules germinales de pigeon de survivre 60 jours en culture.

Mais alors, est ce qu’on va vraiment revoir des dodos se balader ? Pas si vite !! Je suis en expert en film Jurassic Park et ma grande expérience me permet d’affirmer tout d’abord, ce ne seront pas de “vrais” dodos mais des hybrides génétiquement modifiés qui leur ressembleront. Donc ce ne sera pas le même animal… Il n’aura pas forcement la même robustesse ni les mêmes instincts… On ne pourra donc rien apprendre du Dodo en l’observant.

Ensuite, le processus complet prendra encore 5 à 7 ans selon Ben Lamm, le CEO de Colossal. Et surtout, il faut faire deux générations… C’est à dire d’abord créer les parents modifiés séparément, puis les faire se reproduire pour obtenir un oiseau avec toutes les modifications.

En plus de ça, Colossal vient aussi d’annoncer 120 millions de dollars de financement supplémentaire , ce qui porte leur levée totale à 555 millions depuis 2021. Car ils ne font pas que le Dodo… Ils ont pour objectif de ressusciter aussi les mammouths laineux, les tigres de Tasmanie , loups terribles … C’est le catalogue de la dé-extinction, version XXL.

Évidemment, vous vous en doutez, ça fait débat. Les critiques disent qu’on ne peut pas vraiment “ressusciter” une espèce éteinte, mais juste créer un animal génétiquement modifié qui y ressemble. Scott MacDougall-Shackleton de l’Université Western Ontario rappelle aussi que les animaux, c’est bien plus qu’un simple assemblage de gènes. Le développement embryonnaire, les interactions avec l’environnement, tout ça ne peut pas être reproduit à l’identique.

Mais bon, même si ce ne sera jamais le dodo de mon émission télé d’enfance, l’idée qu’on puisse un jour voir un gros oiseau pataud qui lui ressemble se balader dans un parc, ça reste assez dingue. Et puis les techniques développées par Colossal pourraient servir à sauver des espèces d’oiseaux en voie de disparition, ce qui serait déjà pas mal.

Bref, dans quelques années, on aura peut-être des simili-dodos qui se promèneront en liberté dans nos jardins. En tout cas, si vous en croisez un jour, pensez à m’envoyer une photo… le petit Korben qui regardait son dodo préféré à la télé, vous remerciera !

Source

L'Australie veut créer une mer artificielle en plein milieu du continent ?

Par : Korben
19 septembre 2025 à 13:13

Vous savez ce qui manque à l’Australie ?

Non, c’est pas de la sauce au poivre pour manger avec leurs steaks de kangourou… Non, ce qui leur manque vraiment c’est plus d’eau !

Hé oui, sur ce continent-île de 25 millions d’habitants, cerné par trois océans, les habitants trouvent qu’il n’a pas assez d’eau, ce qui est vrai surtout au centre du pays. Du coup, depuis plus d’un siècle, certains rêvent d’un projet complètement dingue : créer une mer artificielle en plein milieu du désert. Un fantasme qui resurgit régulièrement, même si aucun projet concret n’existe aujourd’hui.

Car il y a 110 à 140 millions d’années, l’outback australien était recouvert par la mer Eromanga, une mer intérieure bien tranquille qui s’étendait sur un tiers du continent. Puis la nature a fait son truc, la mer s’est barrée, et hop, désert aride à perte de vue. Sauf que certains visionnaires ont remarqué un détail intéressant… Lake Eyre, au centre du pays, est situé 13 mètres plus bas que le niveau de la mer. En gros, c’est comme une baignoire géante qui n’attend qu’à être remplie.

Aperçu de la taille de la mer Eromanga

Les Hollandais depuis des siècles, volent de la terre à la mer avec leurs polders, vivant courageusement sous le niveau de l’eau et certains Australiens, eux, rêvent de faire exactement l’inverse : voler de la mer à la terre. C’est le polder inversé, version XXL avec supplément koala.

Depuis 1883, diverses propositions ont émergé. La plus ancienne ? Creuser un canal de 320 à 400 kilomètres depuis Spencer Gulf jusqu’à Lake Eyre. Coût estimé par une étude de 2011 : environ 50 milliards de dollars américains. Plus récemment, des variantes modernes ont été imaginées avec des pipelines et de l’énergie solaire - certains parlent même de 200 milliards de dollars pour les versions les plus ambitieuses, mais ces chiffres restent purement théoriques.

Le hic c’est qu’après l’introduction de l’eau de mer, les terres seraient complètement salinisées. Adieu l’agriculture, bonjour un écosystème marin en plein désert. C’est donc mort pour y faire pousser des tomates, mais certains y voient une opportunité pour l’aquaculture ou le tourisme.

Ce délire n’est pas nouveau. Dans les années 1930-1940, un ingénieur du nom de John Bradfield (celui qui a conçu le Sydney Harbour Bridge) avait proposé le Bradfield Scheme, un projet pour détourner les rivières du nord Queensland vers l’intérieur. Le projet n’a jamais vu le jour, et les études récentes du CSIRO (2020-2021) montrent que même si c’était techniquement faisable, économiquement c’était du suicide. Les revenus agricoles ne couvriraient jamais les coûts d’infrastructure.

Mais avec le changement climatique qui transforme l’outback en four géant, l’idée refait surface périodiquement dans les médias et sur les réseaux sociaux. Car les températures grimpent très fort, la survie devient de plus en plus difficile, et soudain, l’idée de créer une mer artificielle séduit certains rêveurs. Enfin, c’est toujours complètement fou, mais c’est le genre de folie qui fait débat sur Facebook quand votre pays brûle six mois par an.

Un tel projet serait un genre de Tamagotchi géologique : créer un écosystème artificiel qu’il faudrait nourrir en permanence avec de l’eau de mer pompée à des centaines de kilomètres. Car avec l’évaporation intense du désert australien (10 fois supérieure aux précipitations), c’est une mer entière qui risquerait de s’évaporer si on arrêtait de la nourrir. On se retrouverait avec une nouvelle mer morte…

Contrairement à ce que certains articles sensationnalistes laissent entendre, il n’y a pas de projet officiel en cours. Quelques politiciens marginaux comme Bob Katter continuent de promouvoir l’idée, et des groupes Facebook en discutent régulièrement, mais aucun gouvernement australien n’envisage sérieusement de dépenser des dizaines (voire centaines) de milliards de dollarydoos pour un projet qui pourrait transformer leur désert en marais salé géant.

Après, si vous aviez vraiment des milliards à claquer, les experts suggèrent plutôt de commencer par quelque chose de plus simple et efficace, genre des usines de dessalement (comme celle en cours de développement dans le Spencer Gulf pour les mines de cuivre). Mais bon, c’est sûr, ça fait moins rêver qu’une mer artificielle avec des crocodiles marins en plein désert, on est d’accord.


Note : Cet article compile diverses propositions théoriques et historiques. Aucun projet de mer intérieure artificielle n’est actuellement en développement en Australie, malgré ce que certaines sources peuvent suggérer.

Seelen - Transformez complétement le look de votre Windows

Par : Korben
19 septembre 2025 à 12:53

Si comme moi vous avez déjà bavé devant un setup i3 sous Linux mais que vous êtes coincé sous Windows “pour le boulot” (lol), j’ai une excellente nouvelle pour vous. Seelen débarque et va transformer votre Windows 10/11 en véritable environnement de bureau customisable à moooort.

Concrètement, Seelen c’est un overlay qui vient se greffer sur Windows sans toucher au système. Tout est codé en Rust et TypeScript, avec Tauri qui fait le lien entre les deux et le résultat c’est un truc léger qui ne bouffe pas 2 Go de RAM comme Electron.

Avec Seelen, vos fenêtres s’organisent automatiquement en tuiles, façon i3 ou dwm, comme ça, plus besoin de passer 10 minutes à redimensionner vos fenêtres à la souris comme un furieux. Un raccourci clavier et hop, tout se range proprement. C’est ce qu’on peut avoir de plus proche d’un environnement de bureau custom sous Windows.

Et l’installation est hyper facile. Ça se fait soit par le Microsoft Store (option que je vous recommande), soit via Winget avec un petit winget install Seelen.SeelenUI, soit en téléchargeant le .exe sur GitHub. Attention quand même, ça nécessite WebView2 et Microsoft Edge pour fonctionner correctement.

Et les fonctionnalités sont plutôt sympas. Vous avez un launcher façon Rofi pour lancer vos apps rapidement, des contrôles média intégrés pour gérer Spotify sans ouvrir la fenêtre, et surtout une personnalisation poussée avec thèmes, des widgets et des layouts. Le projet supporte même +70 langues, donc votre grand-mère pourra l’utiliser en breton si elle veut.

Après c’est pas parfait non plus. Par exemple, les previews des fenêtres mettent parfois 2 secondes à charger, et certaines apps (celles avec des fenêtres flottantes custom) refusent de se faire tiler correctement. Mais c’est déjà impressionnant.

Voilà, donc si vous en avez marre de l’interface figée de Windows et que vous voulez retrouver la flexibilité visuelle de Linux et pouvoir exprimer le plein potentiel de votre mauvais goût, sans changer d’OS, Seelen vaut vraiment le coup . C’est gratuit, open-source, et ça ne casse rien dans votre système…. Au pire, si ça vous plaît pas, vous le désinstallez et Windows redevient comme avant.

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