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Ouf, les 54 jeux de l'iPod Click Wheel sont sauvés !

Par : Korben
11 septembre 2025 à 09:18

En septembre de l’année dernière, une mission d’apparence impossible s’est achevée avec succès ! Tous les 54 jeux iPod classic / nano équipés de la molette cliquable (Click Wheel) ont été sauvés de l’extinction numérique par une équipe de développeurs passionnés . Le dernier rescapé, Real Soccer 2009, a même rejoint récemment cette arche de Noé numérique après des mois d’efforts acharnés.

L’histoire commence en réalité il y a près de deux décennies. En 2006, Apple lance les premiers jeux pour iPod via l’iTunes Store. 9 titres débarquent d’abord : Bejeweled, Cubis 2, Mahjong, Mini Golf, Pac-Man, Tetris, Texas Hold ‘Em, Vortex et Zuma.

Mais voilà le drame. Apple stoppe la vente de l’iPod équipé de cette molette en 2011, supprimant les jeux de l’iTunes Store. Les propriétaires ne peuvent plus re-télécharger leurs achats et pire encore, le système DRM Fairplay d’Apple lie chaque jeu à la fois au compte iTunes ET à l’ordinateur qui l’a téléchargé. Un double verrouillage insurmontable et à 4,99 $ pièce, ça représente quand même 270 $ pour la collection complète des jeux. Les boules.

Mais c’est là qu’intervient Olsro, développeur français à qui la communauté des fans d’iPod doit cette prouesse. Avec l’aide de Quix, un autre passionné, ils découvrent une faille dans le système de protection d’Apple. Ainsi en créant une machine virtuelle QEMU, ils parviennent à autoriser et synchroniser les jeux sur n’importe quel iPod compatible.

La VM stocke alors les clés de déchiffrement et peut fonctionner entièrement hors ligne et cela garantit que les jeux resteront accessibles “pour l’éternité”, même si Apple décide de fermer définitivement ses serveurs d’authentification.

La quête du dernier jeu, Real Soccer 2009, a même tourné au cauchemar technique. Disques durs défaillants, corruption de données, échecs répétés mais la persévérance a payé et le saint Graal a finalement rejoint la collection.

Ce projet de préservation des jeux **iPod **fonctionne avec les iPod Nano 3G à 5G et les iPod Classic 5G à 7G, ce qui couvre l’essentiel du parc iPod capable de faire tourner ces jeux.

Mais au-delà de l’exploit technique, cette initiative soulève encore une fois la question de la propriété numérique. Combien de logiciels, de jeux, d’œuvres numériques disparaissent chaque année faute de préservation ?? Ces 54 titres iPod représentent pour les historiens du jeu vidéo un moment charnière dans l’histoire du divertissement portable, juste avant l’avènement de l’écosystème iPhone.

Heureusement, ce projet GitHub rassemble aujourd’hui tous les outils nécessaires. Machine virtuelle pré-configurée, instructions détaillées, fichiers de jeux et la communauté peut désormais synchroniser ces pépites du gaming portable sur leurs iPod vintage.

Voilà, si vous avez l’un de ces vieux iPod qui traine dans un tiroir, vous allez pouvoir lui réinstaller vos jeux préférés payés rubis sur l’ongle très facilement !

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1517 clones open source de vos jeux cultes préférés - Le trésor caché des gamers nostalgiques

Par : Korben
10 septembre 2025 à 11:52

Depuis que j’ai découvert OSGameClones, je kiffe chercher et retrouver certains de mes jeux d’enfance en version open source et bien sûr gratuite !

Car oui, le projet OSGameClones c’est un peu la caverne d’Ali Baba pour tous ceux qui ont grandi avec une manette dans les mains (ou un clavier pour ma part). Le site répertorie méticuleusement tous les remakes, clones et réimplémentations open source de jeux commerciaux, et le meilleur c’est que la plupart sont jouables sur des machines modernes, y compris Linux et même votre Steam Deck.

Vous y retrouvez donc des pépites comme OpenRCT2 pour RollerCoaster Tycoon 2, qui non seulement fait tourner le jeu original mais ajoute le support des hautes résolutions et du multijoueur. Ou encore OpenMW qui réimplémente complètement le moteur de Morrowind avec des graphismes améliorés. Sans oublier CorsixTH pour Theme Hospital, qui fonctionne maintenant sur n’importe quel OS moderne.

Le projet est hébergé sur GitHub , et est activement maintenu. Tout est organisé dans des fichiers YAML structurés qui catégorisent les jeux par langages de programmation (50+ langages différents !), genres (30+ catégories), et même par thèmes comme fantasy ou sci-fi.

Ce qui est vraiment cool je trouve, c’est surtout la distinction que fait le site entre les différents types de projets. Un “remake” c’est quand l’exécutable et parfois les assets sont recréés en open source. Un “clone” c’est un jeu très similaire ou inspiré par l’original. Et parfois on trouve même des “projets officiels” où les créateurs originaux ont libéré le code source eux-mêmes.

D’ailleurs, pour les fans de jeux de stratégie, vous avez OpenXcom qui réimplémente UFO: Enemy Unknown et X-COM: Terror From the Deep. Pour les amateurs d’action, DevilutionX fait revivre Diablo sur pratiquement n’importe quelle plateforme. Et si vous êtes plutôt RPG, Daggerfall Unity a recréé tout Daggerfall dans le moteur Unity avec des mods et des améliorations graphiques de malade.

Tous ces projets sont utiles pour les joueurs ayant des machines peu puissantes ou pour ceux qui veulent faire tourner leurs classiques préférés sous Linux. C’est aussi top pour la préservation du patrimoine JV, vu que beaucoup de ces vieux jeux ne fonctionnent de toute façon plus sur les systèmes modernes.

Un autre aspect sympa, c’est que comme tout est open source, n’importe qui peut contribuer à améliorer ces jeux. Vous pouvez donc corriger des bugs qui existaient dans l’original, ajouter de nouvelles fonctionnalités, ou même porter le jeu sur de nouvelles plateformes.

Et pour ceux qui veulent explorer d’autres ressources similaires, il existe aussi Awesome Game Remakes sur GitHub, qui est une liste maintenue activement de remakes open source ainsi que cette page de SensCritique qui recense des remakes open source vraiment chouettes, même si la plupart nécessitent les données du jeu original pour fonctionner.

Puis quand on voit des projets comme Julius pour Caesar III, fheroes2 pour Heroes of Might and Magic II, ou OpenTTD pour Transport Tycoon Deluxe, je le dit que la communauté open source fait un boulot incroyable pour préserver et améliorer ces classiques. Ces développeurs permettent à toute une génération de redécouvrir ces jeux mythiques sans avoir à galérer avec DOSBox ou des émulateurs.

Le plus impressionnant reste peut-être re3 et ses dérivés qui ont reverse-engineered GTA III et Vice City, même si Rockstar n’a pas vraiment apprécié l’initiative et l’a fait disparaitre. Ou OpenJK qui maintient et améliore Jedi Academy et Jedi Outcast pour la communauté Star Wars.

Voilà et si vous cherchez par où commencer, le site propose des tags “complete” et “playable” pour identifier rapidement les projets les plus aboutis. Vous pouvez aussi filtrer par langage de programmation si vous voulez contribuer à un projet dans votre langage de prédilection.

Bref, OSGameClones c’est la ressource ultime pour tous les nostalgiques du gaming qui veulent revivre leurs souvenirs d’enfance tout en profitant des bénéfices du monde de l’open source !

86Box v5.0 - Enfin un vrai gestionnaire pour vos vieux PC virtuels

Par : Korben
27 août 2025 à 08:11

Il paraitrait que Microsoft utilise 86Box pour tester son code source vintage… Réalité ou rumeur, on n’en sait rien mais si c’est vrai, ils vont être content car l’émulateur vient de franchir un cap avec sa version 5.0 sortie y’a quelques jours .

La grosse nouveauté qui fait zizir, c’est l’arrivée d’un gestionnaire de machines, réclamé depuis des lustres par la communauté.

Car jusqu’à présent, si vous lanciez 86Box directement, ça créait ou démarrait une machine virtuelle dans le dossier courant. Et ça devient un peu le bordel quand on commence à accumuler les configs. Mais maintenant, l’émulateur s’ouvre avec une interface qui liste toutes vos machines virtuelles, leurs specs, et vous pouvez les organiser proprement. C’est encore en preview, mais ça vient remplacer ce bon vieux 86Box Manager. Après si vous préférez des trucs plus sophistiqués comme Avalonia 86, vous pouvez toujours l’utiliser, mais franchement, pour la plupart des usages, le nouveau manager fait le job.

Les machines sont stockées par défaut dans C:\Users\[username]\86Box VMs sur Windows (comme l’ancien manager), ~/Library/Application Support/86Box/Virtual Machines sur macOS et ~/.local/share/86Box/Virtual Machines sur Linux. Comme ça, vous pouvez déplacer vos anciennes configs là-dedans ou changer le dossier dans les préférences. Un petit détail qui a son importance, pour lancer une machine directement sans passer par le manager, il faut maintenant utiliser l’option -P ou --vmpath avec le chemin de la machine.

Au-delà du manager, cette v5.0 corrige également un souci qui agaçait pas mal de monde, à savoir la fluidité de l’affichage et de la souris sur les écrans qui ont une haute fréquence de rafraîchissement.

Les développeurs ont aussi retravaillé tout le système de timing des frames, le polling des entrées et le rendu vidéo pour que ce soit plus sympa. Et si vous avez une machine un peu faiblarde, vous pourrez aussi ajuster l’option “CPU frame size” sur “Larger frames” pour retrouver le comportement de la v4.2 si besoin.

Côté shaders, le renderer OpenGL 3.0 Core a été complètement refait. Vous pouvez maintenant charger plusieurs shaders, utiliser le format .glslp (celui des émulateurs RetroArch), et configurer les paramètres directement dans l’interface. Parfait pour ceux qui veulent retrouver l’effet scanlines de leur vieux moniteur CRT ou ajouter d’autres filtres nostalgiques.

L’équipe a aussi ajouté le support du dark mode sur Windows (enfin !), des indicateurs d’écriture sur les icônes de la barre de statut, et les raccourcis clavier sont maintenant configurables. D’ailleurs, autre petit changement très important, la combinaison pour libérer la souris est passée de F8+F12 à Ctrl+End sur toutes les plateformes, parce que l’ancienne combo posait des problèmes de compatibilité avec certaines applis.

Pour les amateurs de machines exotiques, cette version ajoute l’OKI if386AX30L qui suit la spécification AX et l’IBM PS/55 Model 5550, deux tentatives d’apporter l’architecture PC compatible sur le marché japonais dominé alors par les NEC PC-98.

Le if386AX51L, un modèle très similaire au if386AX30L

Il y a aussi les premiers lecteurs CD-ROM Panasonic/Matsushita avec leurs interfaces propriétaires d’avant l’ATAPI, et le support du format d’image disque MDS/MDF utilisé par Alcohol 120% et Daemon Tools.

Pour rappel, 86Box n’est pas comme DOSBox qui émule DOS en high-level avec une gestion approximative de la vitesse CPU. Non, 86Box utilise de vrais BIOS et systèmes d’exploitation pour reproduire fidèlement le matériel d’origine avec ses performances et ses limitations réelles. C’est à l’origine un fork de PCem qui continue d’être activement développé, contrairement à son parent qui stagne depuis 2021.

L’émulateur peut faire tourner des systèmes IBM PC de 1981 à 1999, du premier IBM PC 5150 jusqu’aux machines Pentium II. Ça supporte MS-DOS, Windows jusqu’à la version 7 SP1, OS/2, BeOS, NEXTSTEP et même diverses distributions Linux d’époque. Les cartes 3dfx Voodoo sont émulées pour les jeux qui en ont besoin, et vous avez toute la panoplie des cartes son d’époque, de l’AdLib à la Sound Blaster AWE32 en passant par la Gravis UltraSound.

La v5.0 est également la dernière à supporter macOS High Sierra 10.13 et Mojave 10.14 donc la prochaine version nécessitera Catalina 10.15 minimum. Mais pas d’inquiétude pour les Mac Intel, ils restent supportés. Les builds 32 bits ont aussi été abandonnées, mais vous pouvez toujours compiler depuis les sources si vraiment vous en avez besoin.

Pour télécharger cette nouvelle version, direction la page des releases sur GitHub . Vous y trouverez les archives ZIP pour Linux, macOS et Windows. Et si vous voulez soutenir le développement, il y a une page Patreon pour les développeurs.

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