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Aujourd’hui — 27 mai 2024Flux principal

FlyingCarpet – Pour transférer des fichiers sans connexion et sans câble

Par : Korben
27 mai 2024 à 09:00

Quand on n’a pas de réseau sous la main pour se transférer un gros fichier, c’est souvent galère. Faut trouve une clé USB et quand c’est pour balancer un truc d’un smartphone à un ordinateur, c’est mission impossible. Heureusement, FlyingCarpet pourrait bien devenir votre nouvel allié dans ce genre de situations !

Disponible sur Android, iOS, Linux, macOS et Windows, cette application libre permet d’échanger des fichiers entre tous ces appareils sans avoir besoin d’un réseau WiFi commun ou d’une connexion mobile. Il suffit que les deux terminaux soient assez proches et équipés d’une puce WiFi.

Le principe est simple : l’un des appareils crée un réseau ad hoc auquel l’autre se connecte. La connexion est sécurisée par WPA2 et un mot de passe échangé via un QR Code. Les données sont même chiffrées de bout en bout avec AES-256 et tout ça sans avoir besoin d’être un expert !

Une fois appairés, les deux appareils peuvent alors s’envoyer des fichiers dans les deux sens, comme s’ils étaient sur un réseau local classique. Les débits sont suffisants pour transférer rapidement plusieurs gigaoctets et c’est même l’idéal pour déplacer de gros fichiers entre différents systèmes de fichiers sans avoir à configurer un partage réseau.

L’outil gère les reprises en cas de déconnexion et affiche une barre de progression pendant les transferts. Sur ordinateur, on peut même envoyer des dossiers entiers de manière récursive. Alors évidemment, cela désactive la connexion internet sur certaines plateformes mais la restaure une fois le transfert terminé. Sur Android, l’appareil qui crée le réseau peut même continuer à accéder au web en partageant sa connexion cellulaire.

C’est open source et disponible sur GitHub pour ceux qui veulent.

RustPython – Python puissance Rust

Par : Korben
26 mai 2024 à 18:47

Un interpréteur Python 3 flambant neuf, entièrement réécrit en Rust, ça claque, non ? Pour ceux qui hibernent, Rust, c’est le langage de programmation qui monte, qui monte et qui cartonne notamment grâce à sa rapidité légendaire et son bon niveau de sécurité.

Et en fusionnant avec Python, on obtient le meilleur des deux mondes, puisque ça permet d’utiliser Python comme un langage de script dans vos applications Rust. Vous pourrez ainsi, grâce à RustPython, profiter de la simplicité et de l’expressivité de Python, tout en bénéficiant des performances et de la robustesse de Rust.

RustPython peut aussi être compilé en WebAssembly, ce qui permet d’avoir du Python directement dans votre navigateur, sans installer quoi que ce soit et ainsi, votre code s’exécutera à la vitesse de la lumière. Évidemment ce projet est open-source et libre comme l’air et pour l’utiliser, c’est simple comme bonjour.

Tout d’abord, assurez-vous d’avoir installé Rust sur votre machine. Si ce n’est pas le cas, filez sur rustup.rs dare-dare ! Ensuite, clonez le dépôt GitHub de RustPython :

git clone https://github.com/RustPython/RustPython

Placez-vous dans le répertoire RustPython fraîchement cloné, puis lancez la démo :

cd RustPython
cargo run --release demo_closures.py

Et voilà, vous venez d’exécuter du code Python à la vitesse du son grâce à RustPython ! Notez que cet outil dispose également d’un compilateur JIT expérimental qui compile les fonctions python en code rust natif.

Si vous avez envie d’en savoir plus, rendez-vous sur https://rustpython.github.io.

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Video DownloadHelper – Une mise à jour à ne pas manquer !

Par : Korben
26 mai 2024 à 18:03

Ça y est, la nouvelle version de Video DownloadHelper est enfin disponible !

Ça fait plus de 15 ans que Mig et son équipe bossent d’arrache-pied sur cette extension de téléchargement de vidéos, et ça se voit puisque des années après, elle drainent encore et toujours des millions d’utilisateurs sur Firefox, Chrome et Edge. Video DownloadHelper est un incontournable.

Pour cette version 9, l’équipe a fait appel à Paul Rouget (Salut Paul !), un vétéran de chez Mozilla qui a passé 17 ans à enrichir Firefox… alors, autant vous dire qu’avec un tel CV, il s’y connaît en extensions ! Et concrètement, qu’est-ce que ça nous apporte ?

Eh bien, un paquet de nouveautés bien intéressantes.

Déjà, l’interface a eu droit à un bon coup de polish. C’est plus moderne, ça supporte enfin les thèmes sombres (indispensable pour préserver nos petits yeux fatigués), et en prime, c’est navigable au clavier pour une meilleure accessibilité.

Mais la fonctionnalité la plus cool, c’est la barre latérale dans laquelle vous pouvez accrocher Video DownloadHelper pour avoir une vue en temps réel des vidéos disponibles au téléchargement, de celles en cours de download et des vidéos déjà récupérées. C’est hyper pratique pour garder un œil sur ses téléchargements sans quitter la page sur laquelle on est.

Et si vous souhaitez juste récupérer l’audio d’une vidéo pour créer une playlist ou écouter un discours sans stocker la vidéo complète, c’est maintenant possible puisque Video DownloadHelper peut extraire uniquement la piste audio, ce qui est parfait pour gagner en espace disque et vous créer des petits podcasts personnels à écouter en voiture ou dans les transports.

En parlant de format, la dernière version gère également la conversion d’un format à l’autre (merci FFmpeg) et supporte tout un tas de qualités (de l’Ultra HD à la basse définition) et de conteneurs (MKV, MP4, WebM, etc.). Bref, vous aurez l’embarras du choix.

De plus, l’extension supporte le téléchargement de vidéos depuis plus de 1 000 sites web, y compris les vidéos YouTube et les flux en direct, ce qui vous permettra de mater tout ça offline tranquillement plus tard.

Bref, vous l’aurez compris, l’équipe de Video DownloadHelper a vraiment mis les petits plats dans les grands pour nous offrir une version 9 de haute volée. C’est chouette de voir une extension durer aussi longtemps et continuer d’évoluer pour toujours mieux répondre aux besoins. Et le taf de Paul sur cette release se ressent vraiment surtout au niveau de l’interface qui est vraiment hyper agréable et hyper pratique à utiliser.

Bref, si ça fait longtemps que vous n’avez pas jeté un œil à Video DownloadHelper, je pense que c’est le moment de la réinstaller et de retester le téléchargement de vidéo sur votre site préféré (Youtube, X, Facebook, Vimeo…etc.)

Encore bravo à Mig, à Paul et à tous ceux qui participent à ce projet, pour ce nouvel opus de qualité !

A télécharger ici !

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SocialScreenshots – Mettez en valeur vos captures écran sans effort

Par : Korben
26 mai 2024 à 17:03

Vous rêvez de créer des visuels de fou pour vos réseaux sociaux ?

Ne cherchez plus, SocialScreenshots est là ! Développé par Gabriel, un jeune développeur toulousain de 29 ans, cet outil ingénieux vous permet de capturer, recadrer et améliorer vos captures d’écran en quelques clics, directement depuis votre navigateur.

Inspiré par l’interface de Screen Studio, Gab a développé son site uniquement avec ReactJS et canvas, en créant lui-même tout l’habillage et le résultat est très sympa !

Grâce à ce site, vous pouvez créer un screenshot directement depuis un site web, puis le recadrer automatiquement au format voulu (Pour X, Facebook, Instagram, Linkedin et les résolutions d’écran classiques), et l’améliorer grâce à l’éditeur afin d’obtenir des rendus dignes d’un graphiste en herbe en ajoutant une ombre, en arrondissant les coins, et en choisissant un joli fond ou un dégradé pour l’arrière-plan.

C’est gratuit, y’a pas de filigrane ni de limite de temps, vous n’avez rien à installer et pas même besoin de créer un compte. Et toutes les manipulations se font localement dans votre navigateur, pour un maximum de simplicité et de confidentialité.

À découvrir ici

CoreCtrl – Libérez le potentiel de votre GPU sous Linux

Par : Korben
26 mai 2024 à 09:00

Vous en avez marre que votre carte graphique soit bridée sous Linux ? Vous rêvez de pouvoir overclocker votre GPU comme un pro pour booster les perfs dans vos jeux préférés ? Alors laissez-moi vous présenter votre nouveau meilleur pote : CoreCtrl !

Ce logiciel open source va vous permettre d’exploiter enfin tout le potentiel de votre GPU AMD sans vous prendre la tête. Plus besoin d’être un champion de la ligne de commande pour régler les fréquences, les voltages et autres joyeusetés. Avec CoreCtrl, tout se fait en quelques clics depuis une interface super facile à prendre en main.

L’outil embarque une tripotée de fonctionnalités pour les power users. Vous pourrez par exemple créer des profils d’overclocking personnalisés, monitorer en temps réel les températures et les performances, gérer finement la vitesse des ventilateurs, et même undervolt votre GPU pour réduire sa consommation.

Et le top du top, c’est que CoreCtrl est compatible avec un tas de cartes graphiques AMD, des anciennes générations aux derniers modèles. Bref, que vous ayez une vieille Radeon HD qui traîne ou une RX 6900 XT flambant neuve, vous pourrez en tirer le meilleur.

Certains relous me diront : « Oui, euuuh, mais overclocker son GPU, euuuuh, ça fait fondre la carte et ça annule la garantieuuuu« .

Alors oui, forcément si vous poussez les curseurs dans le rouge en permanence, votre GPU risque de partir en fumée. Mais utilisé avec sagesse, l’overclocking peut vraiment donner un boost appréciable notamment pour tout ce qui est traitement GPU et gaming (sous linux, lol), sans forcement réduire la durée de vie de votre matos.

D’ailleurs, CoreCtrl intègre des garde-fous bien pensés pour éviter ce genre de déconvenues. Vous pourrez donc définir des seuils de sécurité pour les températures et les voltages, histoire de ne pas tout cramer. Et si jamais vous sentez que vous êtes allé trop loin dans l’optimisation, pas de panique : il suffit de recharger le profil par défaut et hop, votre carte retrouve son état d’origine.

Si ça vous branche de tester, c’est sur le dépôt GitLab du projet ou installable avec cette commande :

sudo apt install corectrl

Par contre, je ne serais pas responsable si vous faites de la merde, hein.

Happy overclocking les amis ! 😄

GPT-4 défie les analystes financiers à leur propre jeu !

Par : Korben
25 mai 2024 à 12:45

Des chercheurs de l’Université de Chicago ont voulu tester les capacités de GPT-4 dans le domaine de l’analyse financière, et pas n’importe quelle analyse hein, ils sont allés directement au cœur du sujet à savoir la prédiction des bénéfices futurs des entreprises à partir de leurs états financiers !

Normalement, c’est un boulot d’expert réservé aux analystes financiers chevronnés, car il faut savoir décortiquer les bilans comptables, calculer des ratios clés, interpréter des tendances… Bref, c’est complexe et les machines n’étaient pas vraiment censées rivaliser avec le flair et l’expérience des pros.

Sauf que… Surprise ! Les résultats de l’étude sont bluffants.

GPT-4, sans aucune formation spécifique, s’est révélé meilleur que la moyenne des analystes humains pour prédire si les bénéfices allaient augmenter ou baisser ! L’IA a même fait jeu égal avec les modèles de machine learning spécialisés, entraînés pendant des heures sur des tonnes de données financières. Pas mal comme performance !

Pour y parvenir, les chercheurs ont préparé des données en anonymisant les états financiers comme ça, pas moyen pour GPT-4 de tricher en allant piocher dans sa mémoire. Il a donc dû se débrouiller comme un grand, en analysant uniquement les chiffres fournis… Il repère les tendances clés, calcule les bons ratios, interprète finement les résultats… bref, il effectue un vrai travail d’analyste !

Les chercheurs ont même montré qu’un réseau de neurones entraîné uniquement sur les commentaires fournis par GPT-4 arrivait à prédire les bénéfices presque aussi bien que l’IA elle-même.

Évidemment, GPT-4 a encore du mal avec les cas tordus, genre les petites boîtes qui font des pertes et les analystes humains gardent un avantage quand ils ont accès à des infos « soft » en plus des chiffres, donc rassurez-vous l’IA ne va pas piquer leur job demain (mais après-demain ?).

N’empêche, ces résultats ouvrent des perspectives plutôt excitantes ! Premièrement, ça pourrait démocratiser l’analyse financière en la rendant accessible au grand public. Deuxièmement, les hedge funds pourraient utiliser GPT-4 pour détecter des opportunités d’investissement.

Les chercheurs ont d’ailleurs testé une stratégie de trading basée sur les prédictions de l’IA, et ça marche plutôt bien ! L’étude montre que la stratégie « long short » basée sur les prédictions de GPT-4 génère des rendements supérieurs au marché, avec des ratios de Sharpe et des alphas significatifs. L’IA semble particulièrement douée pour dénicher de la valeur dans les petites capitalisations, là où les analystes humains et même les réseaux de neurones traditionnels ont plus de mal.

Mais attention, il faut rester prudent. Une IA qui joue en bourse, ça peut être risqué et il va falloir plus de garde-fous. Et puis n’oublions pas que ça reste une étude expérimentale et pas la réalité du terrain.

Mais je trouvais ça assez cool pour vous en parler.

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OliveTin – Simplifiez et sécurisez vos tâches avec cette interface web intuitive !

Par : Korben
25 mai 2024 à 09:00

Vous en avez marre de devoir mémoriser une tripotée de commandes compliquées pour effectuer vos tâches au quotidien sur votre propre serveur ? Et si je vous disais qu’il existe un outil ultra pratique pour simplifier tout ça, avec une interface web hyper intuitive ?

Laissez-moi vous présenter OliveTin, qui va révolutionner votre façon de travailler !

Cet outil permet d’accéder de manière sécurisée à un ensemble de commandes shell prédéfinies, le tout depuis une interface web. Et c’est d’une simplicité enfantine puisque le but c’est de vous faciliter la vie en rendant accessibles des tâches qui peuvent parfois être bien techniques.

Par exemple, si vous avez besoin de redémarrer régulièrement un conteneur Docker sur votre serveur, plutôt que de devoir sortir votre terminal, vous connecter en SSH et taper une commande à rallonge, vous pouvez le faire en quelques clics via une jolie interface web. Pratique non ?

Autre cas de figure… Imaginons que vous vouliez donner accès à des commandes à des gens moins à l’aise avec la technique. Et bien il vous suffit de créer un raccourci sur OliveTin et le tour est joué.

En plus de ça, OliveTin est hyper simple à mettre en place. La configuration se fait via un fichier YAML lisible et ça s’installe en deux temps trois mouvements grâce à l’image Docker. Et vu qu’il est prévu pour consommer très peu de ressources, vous pouvez même le déployer un peu partout sans forcement payer un gros serveur dédié.

Notez que si vous êtes du genre à cheval sur l’accessibilité, cet outil passe également haut la main tous les tests d’accessibilité de Firefox.

Plus d’infos sur le site officiel : https://www.olivetin.app/

1 min pour recharger son ordinateur, 10 min pour une voiture électrique – La promesse des supercondensateurs

Par : Korben
25 mai 2024 à 08:52

Et si votre laptop ou votre smartphone tombé au combat pourrait ressusciter sa batterie, prêt à repartir pour de nouvelles aventures avec une simple charge de moins d’une minute ?

C’est la quête du Saint Graal énergétique dans laquelle s’est lancée une équipe de chercheurs de l’Université de Boulder, dans le Colorado. Ces experts de la batterie ont réussi à percer les secrets de la Force… électrostatique en découvrant comment ces minuscules particules chargées, appelées ions, se déplacent tel des trottinettes parisiennes à travers un dédale de pores microscopiques. Un bond en avant crucial pour développer des dispositifs de stockage d’énergie plus efficaces, comme les supercondensateurs. Comparés aux batteries classiques, les supercondensateurs se chargent et se déchargent très rapidement grâce à l’accumulation d’ions sur des surfaces de matériau poreux. Mais jusqu’à présent, les mécanismes précis du mouvement ionique dans ces réseaux complexes restaient obscurs.

Publiée dans la prestigieuse revue Proceedings of the National Academy of Sciences, cette découverte pourrait potentiellement mener à des avancées significatives, comme la recharge complète d’un ordinateur portable ou d’un téléphone en une minute, ou encore d’une voiture électrique en seulement 10 minutes. Bien que cela ne soit pas encore possible, cette recherche ouvre la voie vers de telles prouesses.

On pourrait également avoir des réseaux électriques intelligents capables de stocker efficacement l’énergie durant les périodes creuses pour la redistribuer en un clin d’œil lors des pics de demande. Terminé le gaspillage, vive l’optimisation énergétique ! Bref, c’est toute l’infrastructure de la distribution énergétique qui pourrait être modifiée…

Leur découverte est d’autant plus « disruptive » qu’elle modifie un pilier de l’électricité : la loi de Kirchhoff. Établie en 1845, cette règle décrit le flux de courant dans les circuits électriques. Sauf que les ions, contrairement aux électrons, se déplacent à la fois sous l’effet des champs électriques et de la diffusion. Un double jeu complexe que ces chercheurs ont réussi à déchiffrer. Ils ont déterminé que les mouvements des ions aux intersections des pores sont différents de ce que décrivait la loi de Kirchhoff.

Bref, grâce à leurs travaux, on peut maintenant prévoir ces mouvements ioniques ce qui va permettre de booster les performances de ces fameux supercondensateurs et autres dispositifs de stockage nouvelle génération, et ça c’est chouette non ?

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À partir d’avant-hierFlux principal

CompilerFax ou comment compiler du code C par fax !

Par : Korben
24 mai 2024 à 10:34

Vous connaissez le principe du fax ?

Vous mettez votre document dans la machine, vous composez le numéro du destinataire, et hop le document est transmis via la ligne téléphonique et imprimé à distance. C’était fou pour l’époque ! Alors si je vous dis qu’un bidouilleur a détourné cette bonne vieille technologie pour en faire un compilateur C par fax, j’suis sûr que vous n’allez pas me croire.

Eh oui, grâce au projet délirant CompilerFax, vous pouvez désormais envoyer votre code C par fax, le faire compiler et exécuter sur un Raspberry Pi distant, et recevoir le résultat… à nouveau par fax ! Un vrai délire rétro-tech, un mashup improbable entre une technologie d’un autre siècle et du logiciel moderne. J’adore ce genre de projets WTF alors j’étais obligé de vous en parler !

Vous écrivez donc votre code C sur une belle feuille de papier, en utilisant une police adaptée à la reconnaissance optique de caractères (OCR). La police Calibri semble donner de bons résultats et n’oubliez pas d’ajouter en commentaire la ligne magique //REPLY= suivie de votre numéro de fax, sinon vous ne recevrez pas la réponse !

Selon les tests, le taux d’erreur de l’OCR varie selon les polices utilisées car certains caractères comme O, i ou x sont souvent mal interprétés. Il vaut donc mieux vaut les éviter dans vos noms de variables, et pensez aussi à bien espacer votre code pour faciliter la reconnaissance.

Ensuite, direction votre fax préféré, vous composez le numéro de CompilerFax et vous envoyez votre code. De l’autre côté, un Raspberry Pi équipé d’un modem fax reçoit votre document, en extrait le code avec un outil d’OCR comme Tesseract OCR, le compile avec GCC et l’exécute dans un environnement sandboxé sous Alpine Linux (pour éviter que des petits malins exploitent des failles). Le résultat vous revient ensuite par fax illico presto ! Enfin, dans un délai raisonnable puisque la compilation est limitée à 20 secondes et l’exécution à 60 secondes. Au-delà, le programme est interrompu.

Derrière ce projet farfelu se cache de la bidouille de haut vol car le créateur de CompilerFax, Lex Bailey, a dû déployer des trésors d’ingéniosité pour faire dialoguer ces technologies que tout oppose. Et si ça vous branche, l’intégralité du code source est disponible sur Github.

Bon, je vous l’accorde, le débit de 9600 bits/s du fax, ce n’est pas idéal pour envoyer des gros programmes c’est pour cela que pour l’instant, seul l’envoi d’une page est supporté et la qualité de l’OCR n’est pas toujours au rendez-vous mais au final, CompilerFax fonctionne et permet de retourner un peu aux sources, à un rythme plus humain dans notre monde où tout est quasi-immédiat.

Belle bidouille en tout cas !

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Comment créer des icônes macOS icns sur-mesure avec Img2icns

Par : Korben
24 mai 2024 à 09:44

Vous cherchez un moyen simple et gratuit de convertir vos images en icônes pour macOS ? Ne cherchez plus, je vous ai déniché un petit outil en ligne bien pratique qui fait exactement ça : Img2icns.

Ce site web gratuit vous permet de convertir facilement vos images aux formats PNG, SVG, JPG et WebP en icônes macOS au format ICNS. Il vous suffit pour cela de glisser-déposer votre image sur la page ou de cliquer pour la sélectionner depuis votre ordinateur, et hop, le tour est joué !

C’est pratique si vous développez une application pour Mac et que vous voulez lui donner une icône personnalisée bien classe, au lieu du triste dossier bleu par défaut. Ou alors si vous êtes un maniaque de la customisation et que vous voulez changer toutes les icônes de votre système avec vos images préférées. Ça peut aussi être utile pour les graphistes et les webdesigners qui ont besoin de créer des icônes sur mesure pour leurs projets.

Une fois que vous avez lâché votre image sur la page web de Img2icns, le site va automatiquement la convertir en icône ICNS qui est le format standard utilisé par macOS pour les icônes. Ça va générer un fichier .icns qui contiendra en fait plusieurs versions de votre image de différentes tailles, du 16×16 jusqu’au 512×512 pixels. Comme ça, le système pourra afficher l’icône de manière optimale quelle que soit la taille nécessaire.

Img2icns gère aussi les images transparentes, ce qui peut être bien pratique pour créer des icônes avec des formes originales qui se fondront parfaitement dans l’interface de macOS. Par contre, si votre image de départ n’est pas carrée, elle sera automatiquement redimensionnée et centrée pour rentrer dans le format carré des icônes ICNS. Donc n’hésitez pas à recadrer votre image à l’avance aux bonnes dimensions pour un résultat optimal.

Ensuite il suffit d’aller dans le Finder, de faire un clic droit sur le dossier ou le fichier dont vous voulez changer l’icone, et cliquer sur « Lire les informations ». Vous devriez alors tomber sur ce genre de fenêtre.

Glissez alors votre icone icns à la place du dossier ou de l’icone de votre fichier et tadaaaa.

Bref, si vous avez besoin de créer facilement des icônes personnalisées pour macOS à partir de n’importe quelle image, Img2icns c’est l’outil rêvé.

Twterm : Le client TUI Twitter ultime pour les geeks de la ligne de commande 🐦💻

Par : Korben
24 mai 2024 à 09:00

Chers accro à la ligne de commande, voici un outil qui devrait vous plaire ! Ça s’appelle Twterm et c’est un client Twitter en mode texte (TUI pour les intimes). Parfait pour suivre son p’tit flux Twitter au milieu des ls -al et autres cd .. !

Développé en Ruby par un certain Ryota Kameoka, Twterm rassemble toutes les features de base de Twitter :

  • Suivi de la timeline
  • Les mentions, DM, recherches…etc.
  • Follower/Unfollower
  • Tweeter, Retweet, et répondre aux gens
  • Et également voir et suivre les trending topics

La totale quoi, et le tout contrôlable au clavier, donc super efficace pour les power users. 💪 L’installation est plutôt simple, surtout sous macOS avec une install via Homebrew :

brew install ryota-ka/twterm/twterm

Sinon en RubyGems ça se fait bien aussi. Après faut lancer la commande magique twterm et là… Bienvenue dans la Matrice, Neo !

L’UI est nickel, toute en ASCII art, ça nous change des interfaces modernes surchargées. On navigue entre les onglets avec les touches h, j, k, l façon Vim et il suffit de faire CTRL + N pour commencer à écrire un nouveau tweet. Bref c’est super intuitif, la prise en main est immediate, pour peu que vous soyez familier avec l’environnement Unix.

Niveau perfs, c’est une vraie fusée et cerise sur le gâteau, on peut facilement customiser les raccourcis via un fichier de conf en TOML. Seul petit bémol, la visualisation d’images est encore un peu à la ramasse, mais ça viendra.

Si ça vous dit de tester, Twterm, c’est par ici !

Redstone OS, le système d’exploitation nord-coréen au look très macOS

Par : Korben
24 mai 2024 à 07:53

Voilà un truc qui va vous intéresser si vous aimez les systèmes d’exploitation étranges…. Le youtubeur Eric Parker a mis la main sur un Redstone OS, le fameux système d’exploitation nord-coréen. Les dev’ de Kim Jong-un ont pris KDE, l’ont customisé façon macOS et hop, voilà le résultat. Et rassurez-vous, pas besoin de passer par la case goulag pour le tester.

Alors, première surprise au moment du boot : un écran aux couleurs de la Corée du Nord. Ça change des logos constructeurs habituels. Une fois sur le bureau, c’est marrant puisqu’il ont calqué le look de Mac OS à la perfection, aussi bien l’agencement des icônes que la barre des menus, en passant même par l’ancien thème Graphite de Mac OS.

Niveau applis, on est servi également puisqu’il y a un éditeur de texte, un lecteur multimédia, un client mails et même une suite bureautique qui ressemble comme deux gouttes d’eau à LibreOffice. En fouillant un peu, Eric découvre également qu’ils ont développé l’interface de leur éditeur de texte en Python + GTK.

Maintenant, le plus intéressant pour le youtubeur c’est de savoir si on peut-on aller sur Internet avec ce fameux Redstone OS… Déjà, le système est configuré pour utiliser uniquement des adresses IP en 10.0.0.0, celles qui sont réservées aux intranets. Malin les Nord-Coréens, ils ont pensé à tout pour garder leurs sujets dans le web merveilleux de Kim Jong Un. Mais bon, suffit de bidouiller un peu les paramètres réseau et ça passe. Mais c’était sans compter sur le firewall qui a des paramètres plus strictes qu’un videur de boîte de nuit. Genre blocage DNS, d’IPs et compagnie via un paquet de règles iptables dédié.

Eric fait sauter tout ça, et là, magie, Google s’affiche ! Mais ne vous attendez pas à aller bien loin… La plupart des sites modernes réclament du HTTPS et des certificats valide, ce qui est un cauchemar sur un OS exotique comme Redstone. Mais Eric peut quand même consulter quelques pages web à l’ancienne en HTTP, lire des articles sur Wikipédia ou regarder quelques vidéos YouTube. C’est toujours ça de pris !

Sous le capot, ce bon vieux Redstone OS a quand même quelques aspects sympas. Le noyau a l’air d’être un Linux, probablement une vieille Red Hat vu la présence de SELinux et d’autres outils typiques à cette distrib, mais pas de dépôt pour installer de nouveaux outils ou mettre à jour les anciens. Il y a même un Wine intégré pour exécuter des programmes Windows. Pratique pour ceux qui voudraient jouer au démineur entre deux réunions du Parti. Et si vous êtes adepte de la ligne de commande, y’a même un terminal fourni avec les outils habituels.

Bref, un OS qui vaut le coup d’œil surtout ce look à la Mac OS ! Parait que Kim Jong-un lui-même se serait acheté un Mac en 2011 et aurait demandé à ses devs de s’en inspirer pour Redstone OS ^^… Force aux geeks nords coréens qui se tapent ces technos d’un autre age.

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La Tesla Model 3 à nouveau hackée – L’Ultra-Wideband est visiblement inutile…

Par : Korben
23 mai 2024 à 18:50

Mauvaise nouvelle, les derniers modèles de Tesla ne sont pas épargnés par les voleurs.

Comment ça ? Et bien ces derniers utilisent une technique d’attaque relais pour duper votre voiture en captant le signal de votre clé ou de votre smartphone (si vous utilisez l’app Tesla) et cela même si vous êtes à des dizaines de mètres. Ensuite, ils relaient ce signal jusqu’à votre caisse garée gentiment devant chez vous et là, surprise, la voiture croit que vous êtes à côté avec la clé et hop, elle se déverrouille en moins de deux.

Alors ce genre d’attaques, c’est pas nouveau et la techno Ultra-Wideband, ça devait justement empêcher ça… Mais c’était sans compter sur les chercheurs chinois de GoGoByte ont réussi à pirater une Tesla Model 3 flambant neuve avec du matos radio à moins de 100 balles. Ils ont ainsi pu déverrouiller la voiture et même la démarrer en quelques secondes, et ce jusqu’à une distance de 5 mètres. Une démo de l’attaque est visible en vidéo dans l’article de Wired.

Pourtant, Tesla avait vanté les mérites de l’Ultra-Wideband, censée empêcher ces attaques relais grâce à une mesure ultra-précise de la distance entre la clé et la voiture, mais visiblement, c’est pas encore au point… Et quand les chercheurs ont signalé la faille, Tesla leur a répondu un truc du genre « Ouais, on bosse encore dessus pour améliorer la fiabilité. Pour l’instant c’est normal que ça marche pas« . C’est pas sérieux.

La seule parade pour vous protéger de ça, c’est soit d’avoir une caisse pourrie que personne ne veut voler, soit c’est d’activer le code PIN (désactivé par défaut) pour autoriser le démarrage. Pour l’activer, appuyez sur « Contrôles » > « Sécurité » > « Code PIN pour la conduite ». Vous serez alors invité à créer votre code de vérification à 4 chiffres. Validez, et ne l’oubliez pas !

Bien sûr, Tesla n’est pas le seul constructeur à s’être planté car d’autres marques ont également adopté l’Ultra-Wideband et sont donc tout aussi vulnérables aux attaques relais. Après faut pas oublier que grâce GPS intégré, les Tesla sont statistiquement moins volées que les autres bagnoles même si certains réseaux mafieux les ciblent quand même pour les pièces détachées.

En attendant, soyez vigilants, et le soir, emmenez votre clé le plus loin possible de votre véhicule au lieu de les laisser trainer dans l’entrée de la maison. Vous pouvez même opter pour une petite boite qui fera office de cage de faraday (lien affilié), histoire de bloquer les ondes de la clé.

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Il code un serveur Node JS uniquement avec des fichiers texte !

Par : Korben
23 mai 2024 à 18:35

Et si on pouvait coder un serveur web sans écrire une seule ligne de JavaScript, de TypeScript ou tout autre langage de programmation ? Juste des instructions en anglais (ou en français) tout ce qu’il y a de plus classique dans de simples fichiers texte ?

Ça paraît dingue mais c’est exactement ce qu’a réussi à faire un développeur un peu fou avec Node.js et OpenAI !

Son projet baptisé Node-in-English est donc composé de fichiers sources qui sont des .txt contenant des commandes détaillées en anglais dans le texte. Un script de build Node.js se charge alors de « compiler » ces fichiers pour générer automatiquement le code du serveur et le déployer. Cette technologie repose ainsi sur l’utilisation du langage naturel pour définir les actions et comportements d’un serveur web et le script utilise l’API d’OpenAI pour interpréter ces instructions textuelles et générer le code nécessaire pour créer les endpoints du serveur. Chaque build consomme ainsi environ 4000 tokens chez OpenAI.

Évidemment, on ne peut pas juste demander « build me a server »… Les instructions doivent être suffisamment précises pour guider le modèle de langage vers le résultat attendu. Cela implique une certaine compréhension des librairies et frameworks sous-jacents, et l’auteur admet d’ailleurs que l’expérience de coder en langage naturel est plus frustrante comparée à un vrai langage de programmation car la quantité de texte et le nombre d’essais nécessaire pour obtenir un résultat précis est bien plus important.

Mais l’idée c’était plutôt de montrer ce qu’il est possible de faire à des gens qui ne peuvent pas, ne veulent pas ou n’osent pas se lancer dans le développement classique. Un genre de porte d’entrée vers le développement en douceur, en quelque sorte. L’auteur voulait surtout voir s’il était possible de construire un serveur sans écrire de code et comprendre dans quelle mesure des compétences techniques étaient nécessaires pour créer un serveur web fonctionnel.

Le serveur généré, accessible sur https://nie.avoguard.com/, propose plusieurs endpoints basiques :

  • / : une page d’accueil HTML listant les différentes routes
  • /list : retourne la liste des endpoints au format JSON (ou parfois un tableau JSON, selon son humeur du jour)
  • /quote : affiche une citation aléatoire à partir d’une liste générée lors du build
  • /ping : répond « pong », ce qui est toujours rassurant
  • /about : retourne une courte description du serveur, ou une erreur 404
  • /contact : retourne des informations de contact, ou une erreur 404

Des endpoints DELETE et POST font aussi parfois leur apparition de manière aléatoire selon les compilations.

C’est là tout le charme (et le côté flippant) de la chose… On a beau fournir les mêmes instructions en entrée, on n’est jamais certain de ce qu’on va obtenir à l’arrivée.

Maintenant, d’un point de vue technique, les fichiers .txt du dossier text-src sont combinés dans l’ordre défini dans le script /index.js, qui représente l’unique morceau de code écrit par un humain. L’auteur compte améliorer son système pour permettre de définir des routes plus complexes et plus fiables et y’a même une petite doc pour ceux qui veulent essayer de compiler ça eux-même.

Alors, est-ce que coder en français ou en anglais est l’avenir du développement web ? Peut-être un jour mais pour le moment, on reste quand même sur un projet bien expérimental, avec un Proof of Concept à la fois amusant mais surtout instructif au niveau de ses prompts.

Alors qui sait, peut-être que dans quelques années le métier de développeur consistera à remplir des fichiers .txt plutôt qu’à pisser des lignes de code obscures. Une sorte de no-code nouvelle génération en somme…

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Phil Zimmermann – Père de PGP et gardien de notre vie privée

Par : Korben
23 mai 2024 à 15:15

Je me souviens très bien, la première fois que j’ai entendu parler de Phil Zimmermann… C’était à la fin des années 90 quand pour la première fois, j’ai installé PGP sur mon ordinateur en me disant « Trop cool, on peut chiffrer en 4096 bits, c’est dingue (en plus d’être interdit à l’époque) !« .

Philip R. Zimmermann est né en 1954 à Camden dans le New Jersey aux Etats-Unis et il est surtout connu de tous les techos que nous sommes pour avoir marqué l’histoire de l’informatique grâce à son invention : PGP (Pretty Good Privacy).

Téléchargé au début par quelques geeks, PGP est rapidement devenu le logiciel de chiffrement d’email le plus utilisé au monde. Imaginez-le en 1991, à 37 ans bien tassé, développant ce qu’il espérait devenir un outil pour aider les droits de l’homme… Notre utopiste l’a d’ailleurs rendu disponible gratuitement très rapidement, en le diffusant sur le net… Et c’était un truc de dingue ! On pouvait enfin sécuriser sérieusement nos communications électroniques grâce à ce tout petit outil de rien du tout. C’est cet événement qui a à tout jamais façonné la réputation de Zimmermann en tant que pionnier de la cryptographie moderne.

Un des aspects fascinants de PGP, c’était que ce logiciel fonctionnait déjà comme un système de chiffrement hybride. Plutôt que de choisir entre de la cryptographie symétrique (rapide mais nécessitant une distribution sécurisée des clés) et asymétrique (sécurisée mais lente), Zimmermann a opté pour une combinaison des deux, histoire d’avoir la vitesse ET l’efficacité. La première version de PGP incluait même un algorithme de chiffrement qu’il avait développé lui-même, baptisé Bass-O-matic.

Bah oui, parce qu’avant l’arrivée de PGP, envoyer un e-mail c’était comme envoyer une carte postale. Tout le monde pouvait lire ce que vous écriviez. Mais avec cet outil, les informations envoyées sont devenues tellement indéchiffrables que même les services secrets ne pouvaient plus rien y faire. Et c’est là que Zimmermann a marqué des points dans mon cœur, en offrant à monsieur et madame tout-le-monde la possibilité de protéger ses échanges personnels de manière facile et surtout ultra sécurisée.

Toutefois, cette brillante invention a rapidement attiré l’attention des autorités. L’histoire se corse en 1993, lorsque le gouvernement américain, qui voyait déjà d’un mauvais œil la prolifération d’outils de chiffrement, a mené une enquête criminelle à l’encontre de Phil pour violation de la loi sur le contrôle des exportations. Car oui, selon les autorités, faire circuler PGP sur le net, c’était comme faire passer des armes à l’étranger. Cette enquête, déclenchée par un rapport de RSA Security concernant un différend de licence sur l’utilisation de l’algorithme RSA dans PGP, a duré trois ans. Finalement, elle a été abandonnée en 1996, après que le code source de PGP ait été publié par le MIT Press.

Zimmermann, en bon résistant, a utilisé cette publication comme une manière de contourner les restrictions d’exportation de code numérique. Il a confié plus tard qu’il était confus sur la façon dont USENET gérait les limitations géographiques, pensant à tort qu’un tag « US only » empêcherait réellement la diffusion mondiale. Mais sa démarche était claire : PGP devait appartenir au monde entier.

Après cet épisode tumultueux, il a ensuite fondé PGP Inc. en 1996, sa société destinée à commercialiser sa technologie de chiffrement. Puis, les rachats de boîtes se sont succédé comme dans une partie de Monopoly: PGP Inc. a été rachetée par Network Associates en 1997, avant d’être acquise par PGP Corporation en 2002, pour finalement atterrir chez Symantec en 2010. Et bien sûr, Phil est toujours resté à bord de sa coquille de noix en tant que conseiller et consultant, veillant sur PGP comme un gardien du temple.

Puis il a créé Zfone en 2006, un projet visant à sécuriser les communications VoIP. Grâce au protocole ZRTP, Zfone était capable de sécuriser les appels vocaux en créant une clé cryptographique unique pour chaque conversation.

Néanmoins, entre les licences logicielles et les attentes de la communauté, ce projet a connu quelques déboires. Ensuite, en 2012, avec ses amis Mike Janke et Jon Callas, il co-fonde Silent Circle, une entreprise spécialisée dans la sécurisation des communications mobiles. Leurs services de messagerie, d’appels et d’emails chiffrés sont alors utilisés par tout le monde, des journalistes en zones de conflit aux agences gouvernementales.

Avec Silent Circle, Zimmermann a alors une nouvelle fois transformé l’art de la communication sécurisée en quelque chose d’accessible à tous et de fluide peu importe le réseau… On est bien loin des soucis de configuration complexe de PGP qu’on pouvait rencontré au début. Suite à l’affaire Lavabit en 2013, où le FBI a exigé l’accès aux e-mails d’Edward Snowden, Silent Circle a pris peur et a déplacé ses serveurs en Suisse car ils sont moins susceptibles d’y rencontrer des pressions juridiques qu’aux États-Unis, comme l’a expliqué à l’époque Phil.

Puis en 2013, il a rejoint le mouvement Dark Mail Alliance avec Ladar Levison de Lavabit, pour créer un nouveau protocole qui dépasse les limitations de PGP en sécurisant non seulement les emails, mais aussi les métadonnées. Il s’est également impliqué dans le réseau social Okuna, aujourd’hui disparu, qui était une alternative éthique et respectueuse de la vie privée aux réseaux sociaux existants comme Facebook ou Twitter.

Alors comme l’a déclaré Zimmermann il y a fort longtemps : « La cryptographie forte fait plus de bien que de mal à la démocratie, même si elle peut servir aux terroristes.« 

Ce postulat est pour lui autant un angle de défense face à tous ceux qui privilégient leur sécurité à leur liberté (enfin surtout celle des autres), qu’une vision claire de son engagement. Il a d’ailleurs toujours insisté sur l’importance de la vie privée à l’ère du numérique.

Les contributions de Zimmermann à la cryptographie lui ont valu de nombreuses récompenses : du Chrysler Design Award en 1995 aux distinctions les plus prestigieuses comme son entrée au Temple de la renommée de l’Internet en 2012. Y’a beaucoup trop de distinctions pour que je vous les tartine toutes ici mais croyez moi sur parole, il en a eu une flopée et a même été dans des TOP 50 de personnalités les plus influentes.

En plus de ses réalisations techniques, Zimmermann a aussi joué un rôle éducatif et politique important. Entre 2016 et 2021, il a travaillé à l’Université de Technologie de Delft en tant que professeur dans la section cybersécurité de la Faculté de génie électrique, de mathématiques et d’informatique. Il a également été impliqué dans plusieurs conseils consultatifs, notamment pour le département d’ingénierie informatique de l’Université de Santa Clara et pour Hush Communications. Il a même contribué au développement du protocole d’accord de clé cryptographique pour la norme Wireless USB, ce qui démontre une fois encore l’étendue de ses compétences et de son influence dans le domaine de la sécurité.

Il a également participé à des discussions politiques et scientifiques sur la communication sécurisée et la sécurité nationale aux Etats-Unis et en tant que membre de l’Association Internationale de Recherche en Cryptologie et de la Ligue pour la Liberté de Programmer, il a continuellement défendu les droits des individus à une communication privée et sécurisée.

Aujourd’hui, sa plus grande inquiétude n’est pas les portes dérobées dans les logiciels, mais les pétaoctets d’informations stockées par des entreprises comme Google et Facebook. Il met également en garde contre les poursuites judiciaires facilitées par la technologie et craint qu’une infrastructure de surveillance aux mains d’un gouvernement malveillant ne puisse être utilisée pour créer un régime immuable. Il plaide également pour le rétablissement d’une certaine « friction » dans le travail policier, afin d’éviter de glisser trop facilement vers un état policier.

Pour conclure, Phil Zimmermann reste un pionnier inébranlable dans le domaine de la cryptographie. Il a inspiré des générations de développeurs et d’activistes à poursuivre leur quête d’un Internet libre et sécurisé. Donc un grand merci à lui pour avoir fait de notre Internet un monde plus sûr pour notre vie privée !

Sources :

TimeGPT – L’IA qui prédit l’avenir

Par : Korben
23 mai 2024 à 09:00

Mesdames et Messieurs, préparez-vous à plonger dans l’univers fascinant de TimeGPT, le premier modèle fondateur dédié à la prédiction des séries temporelles ! Fruit d’un mariage audacieux entre l’apprentissage profond (deep learning) et l’analyse temporelle, TimeGPT promet de révolutionner notre façon d’appréhender l’avenir.

Imaginez que vous soyez à la tête d’une entreprise florissante, mais l’incertitude plane quant à l’évolution future de vos ventes. C’est là que TimeGPT entre en scène, tel un chevalier en armure étincelante ! Grâce à sa capacité à ingérer des quantités astronomiques de données temporelles et à en extraire les tendances les plus subtiles, il est capable de vous offrir des prédictions d’une précision redoutable. Fini le temps où seules les grandes entreprises pouvaient s’offrir les services d’une armée de data scientists pour décrypter l’avenir.

Alors comment ça fonctionne ? Vous allez voir, c’est pas compliqué. Cette IA s’appuie sur une architecture de type Transformeur, ce fameux modèle qui a déjà fait des merveilles dans le domaine du traitement du langage naturel. Mais ici, au lieu de jongler avec des mots, TimeGPT jongle avec des séries temporelles !

Ainsi, il suffit de donnez à TimeGPT un aperçu du passé, comme un enfant à qui vous raconteriez une histoire. Le modèle, avec sa curiosité insatiable, absorbe alors ces informations, les analyse sous toutes les coutures, et y recherche des motifs cachés et les relations subtiles entre les différents points dans le temps. Météo, jours fériés, tendances du web… tout est bon pour nourrir ses algorithmes.

Et puis, tel un magicien extrayant un lapin de son chapeau, TimeGPT génère une prédiction pour le futur, prolongeant la trajectoire des données !

Mieux encore, TimeGPT est loin d’être figé. Grâce au fine-tuning, il peut s’adapter à vos besoins spécifiques. Vous pouvez l’entraîner sur vos propres données pour obtenir des résultats encore plus pertinents. Et bien sûr, grâce à son apprentissage continu, il s’améliore au fil du temps pour toujours coller au plus près de la réalité.

Cet imitateur du passé est surtout capable de s’adapter à une multitude de domaines et de cas d’usage : financier cherchant à anticiper les tendances du marché, responsable de la chaîne d’approvisionnement optimisant ses stocks, ou médecin prédisant l’évolution d’une maladie…etc

Les créateurs de TimeGPT, Azul Garza et Max Mergenthaler-Canseco, ont mis leur créature à l’épreuve face à un véritable arsenal de modèles statistiques, d’algorithmes d’apprentissage automatique et de réseaux de neurones. Et devinez quoi ? TimeGPT a triomphé haut la main, surpassant ses concurrents en termes de précision, d’efficacité et de simplicité d’utilisation.

Je vous invite à tester TimeGPT par vous-même, à lui soumettre vos propres séries temporelles et vous verrez bien ce que ça donne. Et c’est facile de prendre en main puisque quelques lignes de code suffisent pour ouvrir les portes d’un avenir plus prévisible et plus maîtrisé.

City Game Studio – Créez votre studio de jeux vidéo !

Par : Korben
22 mai 2024 à 17:36

Vous rêvez de créer votre propre studio de développement de jeux vidéo ?

Avec City Game Studio, plongez-vous dans la peau d’un entrepreneur qui lance son premier studio de développement dans les années 70 et faites-le prospérer jusqu’à aujourd’hui ! Vous devrez gérer tous les aspects de votre entreprise, du recrutement au game design en passant par le marketing. Alors bien sûr, au début, vous travaillerez dans un tout petit bureau en solo, puis avec une équipe réduite, mais au fur et à mesure que vous enchaînerez les succès, vous pourrez agrandir vos locaux, embaucher plus de monde et améliorer vos jeux qui deviendront des AAA, forcément ^^.

L’un des aspects les plus excitants de City Game Studio est de pouvoir concevoir vos propres jeux de A à Z. Vous choisissez un genre (RPG, FPS, plateformes…), un thème (médiéval, sci-fi, horreur…) puis vous créez un gameplay avec vos propres graphismes… et plus vous progresserez, plus vous débloquerez de nouvelles fonctionnalités pour réaliser des jeux toujours plus impressionnants.

Même si vos jeux sont exceptionnels (qui en doute ?), au départ vous n’aurez pas assez de fans pour les sortir vous-même. Il faudra donc faire appel à des éditeurs qui prendront une grosse part des bénéfices. Pour vous libérer de cette contrainte, vous devrez enchainer les succès et vous constituer une communauté de joueurs fidèles. Ensuite, vous pourrez alors proposer vos propres contrats d’édition et dominer le marché (et vous faire construire une villa avec piscine !).

City Game Studio se distingue par sa profondeur dans le gameplay et son look très léché. C’est développé par Binogure Studio en utilisant le moteur de jeu Godot, et ça mélange tout ce qu’on aime, à savoir le tycoon du développement de jeux vidéo et de la simulation de gestion de ville.

Évidemment, pour réussir, il est essentiel de prendre soin de vos employés. Un bon repas dans un restaurant chic boostera le moral et la créativité. Vous pouvez aussi les envoyer en formation pour qu’ils gagnent en compétence. Et si un de vos rivaux vous vole vos meilleurs éléments, vous pouvez contre-attaquer en débauchant les siens ! Bref, c’est la guerre pour devenir le leader du jeu vidéo mais ce côté bien être des employés est vraiment sympa et certains studios IRL feraient bien se s’en inspirer.

A télécharger sur :

Voici quelques conseils pour réussir dans le jeu :

  • Soyez à l’affût des nouvelles tendances : genres en vogue, technologies innovantes… Surfez sur la vague pour booster vos ventes.
  • Soignez votre réputation : vos jeux reçoivent de superbes critiques ? Affichez-les fièrement dans vos locaux pour impressionner les visiteurs !
  • Espionnez les jeux de vos concurrents : comme ça, vous saurez ce qu’ils préparent et pourrez les battre en sortant un hit similaire avant eux.
  • Optimisez les compétences de vos équipes : un bon level designer peut sauver un jeu avec un scénario faible. Un graphiste talentueux pourra transformer une médiocrité en une œuvre vidéoludique remarquable.

Notez qu’en tant qu’ancien employé d’Ubisoft, Xavier Sellier, le fondateur de Binogure Studio et lecteur assidu de Korben.info, a consacré ces 5 dernières années à développer ce jeu qui a recueilli près de 90% de critiques positives sur Steam. Bravo mec ! D’ailleurs, pour vous remercier d’avoir lu cet article jusqu’au boulot, je vous offre, enfin Xavier vous offre (merci !!) une clé Steam pour son jeu.

Les 4 clés ont été remporté ! Bravo à Yohan, Sylvain, Nico et Rémi ! J’en ai 4 à vous offrir et ça passe par mail. Envoyez moi un message à korben at korben.info et les 4 premiers à m’écrire recevront une licence offerte par Binogure. Et si je vous répond pas, c’est que c’est trop tard (et que vous êtes trop nombreux à m’avoir écrit donc que je croule sous les messages).

Bonne chance et amusez-vous bien dans votre conquête de l’industrie du jeu vidéo !

Le code source perdu de Sierra retrouvé par miracle !

Par : Korben
22 mai 2024 à 16:10

Il y a longtemps, à l’époque héroïque des jeux d’aventure Sierra, au milieu des années 80, un jeu venait juste de sortir : Space Quest II. Des milliers de joueurs s’empressent alors de se le procurer (en disquettes) pour partir dans de nouvelles aventures spatiales déjantées. Jusque là, rien d’anormal.

Sauf que… en réalité ces disquettes de Space Quest II (SQ2 pour les intimes) cachaient un secret incroyable que personne n’a décelé jusqu’à aujourd’hui ! En effet, sur la plupart des disquettes du jeu (versions 2.0D et 2.0F), les dev de Sierra avaient accidentellement laissé traîner près de 70% du code source original de leur moteur de jeu AGI (Adventure Game Interpreter) !

Car oui, sur ces disquettes qui tournaient sur tous les PC de la planète, il y avait non seulement le jeu mais aussi la majeure partie du code source normalement tenu secret qui faisait tourner tous leurs jeux depuis le premier King’s Quest !

Mais comment un truc pareil a pu arriver ?

Eh bien tout simplement à cause d’une petite erreur de manipulation lors de la préparation des disquettes master pour la duplication. À l’époque, le processus de fabrication des disquettes impliquait de copier l’intégralité des secteurs de la disquette master, y compris l’espace libre. Sauf que, manque de bol, les disquettes master utilisées pour SQ2 contenaient auparavant le code source AGI. Les fichiers avaient bien été effacés, mais les données étaient toujours présentes dans les secteurs non utilisés. Et avec la duplication, hop, le code source s’est retrouvé à l’insu de Sierra sur les disquettes de dizaines de milliers de joueurs !

Une simple commande DIR sur les répertoires de la disquette ne révélait rien d’anormal. Les fichiers principaux du jeu, comme PICDIR, LOGDIR, VIEWDIR, SNDDIR, VOL.0 et VOL.1, étaient bien daté de mars 1988. Cependant, l’espace libre sur la disquette 1 de la version 2.0D contenait des fragments de code source, issus des fichiers effacés mais non complètement supprimés et découvert simplement avec l’aide d’un éditeur hexadécimal.

En furetant dans les recoins des disquettes, Lance Ewing a pu retrouver 93 fichiers source éparpillés dans les secteurs oubliés ! La majeure partie de ces fichiers sont écrits en langage C, le reste est composé d’un peu d’assembleur et de scripts batch DOS. Une véritable caverne d’Ali Baba pour les passionnés de code rétro.

Le plus fou dans cette affaire, c’est que certains de ces fichiers C contenaient même des commentaires et un historique de modifications ultra détaillés ! On peut donc y voir apparaître les noms des développeurs, les dates, les descriptions de chaque changement…etc. C’est un véritable trésor archéologique pour comprendre comment ces pionniers du jeu d’aventure bossaient à l’époque.

On apprend ainsi que le code AGI a été principalement développé par Jeff Stephenson et Chris Iden entre 1985 et 1987, avec les dernières modifs début 88. On y voit leur labeur acharné pour peaufiner sans cesse le code, optimiser, débugger, ajouter de nouvelles fonctionnalités. Un boulot de fou qui a pavé la voie à tous les chefs d’œuvre d’aventure Sierra : King’s Quest, Larry, Space Quest, Police Quest… toutes ces légendes du genre sont passées par cette machinerie logicielle brillamment huilée !

Imaginez un peu si ce code source d’AGI s’était réellement retrouvé entre de mauvaises mains à l’époque, genre un concurrent peu scrupuleux… Celui-ci aurait pu le récupérer discrètement et l’utiliser dans ses propres jeux, en piquant toutes les idées révolutionnaires de Sierra sans aucune honte (enfin un peu quand même). Heureusement ce petit incident de sécurité est resté sans conséquence. Un miracle quand on y pense !

Lance a eu la bonne idée de partager toutes ses trouvailles dans un dépôt GitHub dédié donc avis aux amateurs de code old school, c’est une mine d’or à explorer ! En plus, il a développé son propre interpréteur AGI moderne basé sur ce code source original, pour faire tourner tous ces classiques directement dans le navigateur. Le dénommé AGILE, un projet aussi fou qu’admirable que vous pouvez tester avec de vrais jeux ici.

Et si vous aussi, vous avez de vieilles disquettes qui traînent, ça vaut peut être le coup d’y jeter un œil avec un éditeur hexa, car on ne sait jamais, elles ont peut-être été mal effacées avant le passage pour le master et vous pourriez y découvrir quelques trucs marrants.

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Firefox en 2024 – Des nouveautés DINGUES à venir !

Par : Korben
22 mai 2024 à 15:53

Firefox, le célèbre navigateur web open source développé par la Fondation Mozilla, nous prépare encore de belles surprises pour cette année ! Les équipes de Mozilla ont décidé de mettre les bouchées doubles pour nous offrir un navigateur toujours plus rapide, plus sécurisé et encore plus compatible avec tous nos sites préférés.

Au programme, on nous promet une augmentation de la vitesse grâce à l’optimisation du moteur JavaScript et du rendu des pages. Fini les temps de chargement interminables, même sur les sites les plus gourmands en ressources. Firefox devrait nous impressionner avec des performances de pointe, tout en ménageant notre précieuse batterie et tout cela grâce au projet Speedometer 3, mené en collaboration avec d’autres grands noms du web, comme Google et Apple. Le projet Speedometer 3 c’est la plus grande initiative actuelle pour améliorer les performances en ligne grâce à des mesures plus ouvertes et plus rigoureuses de tout ce qui est web perf.

Mais ce n’est pas tout ! La Fondation Mozilla met également l’accent sur la compatibilité entre navigateurs. Fini les soucis de mise en page et de fonctionnalités aléatoires selon les browser. Avec notamment le projet Interop 2024, grâce auquel Firefox et ses partenaires s’engagent à inciter les développeurs web à produire du code qui fonctionne partout, grâce par exemple à l’API Popover et le nesting CSS, garantissant une meilleure conformité entre les navigateurs. D’ailleurs, le projet Interop a déjà montré d’excellents résultats avec une augmentation significative de la note d’interopérabilité des browsers.

Ensuite, un nouveau système de groupement d’onglets est prévu, ce qui permettra une organisation propre et efficace de notre barre d’onglets grâce à des dossiers bien rangés. Cette fonctionnalité, demandée depuis longtemps par les utilisateurs rendra le multitâche encore plus agréable.

Quant à la vie privée, Mozilla s’engage à faire encore mieux. Contrairement à d’autres navigateurs qui nous surveillent pour revendre nos données (coucou Chrome), Firefox traite toutes les données localement. Traduction de pages, édition de PDF…etc, toutes ces fonctionnalités se feront dans le respect total de notre anonymat. Mozilla veut également intégrer de l’intelligence artificielle dans Firefox (Oh c’est surprenant), mais de manière responsable et locale (ouf). Par exemple, la génération automatique de texte alternatif pour les images dans les PDF se fera directement sur nos devices, rendant les documents plus accessibles aux personnes malvoyantes, et ce, sans compromettre notre vie privée.

Pour les plus impatients, Firefox Nightly est déjà disponible en preview via APT, ou téléchargement direct : Firefox Nightly (pour Windows, Mac et Linux)

Sur ce, je vous laisse. Vivement ces prochaines versions de Firefox et prout à Chrome et tous ses dérivés ! 😉

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