Depuis le 15 décembre 2025, Meta ne propose plus d'application Messenger officielle sur Mac et Windows. Une décision frustrante pour des millions d'utilisateurs qui avaient pris l'habitude de l'utiliser tous les jours sur leur ordinateur.
Vous pensiez que les apps de messagerie alternatives à WhatsApp c'était pour échapper à la surveillance des États ? Hé bien en Russie et dans les territoires ukrainiens occupés, c'est exactement l'inverse ! En ce moment, y'a une app qui s'appelle MAX, qui est présentée comme le "WhatsApp russe", et qui depuis le 1er septembre de cette année, est préinstallée de force sur tous les téléphones vendus.
Cette app c'est le rêve de tout dictateur en culottes courtes et installer MAX sur son téléphone, c'est donner volontairement le contrôle total de son appareil au FSB (les services de sécurité russes). Et quand je dis total, c'est accès à toutes vos données personnelles, vos contacts, vos messages, votre localisation... Selon des experts IT, l'app activerait même la caméra automatiquement toutes les 10 à 15 minutes pour prendre des photos à l'insu de l'utilisateur. Un véritable "espion de poche". Le KGB soviétique aurait tellement kiffé avoir ce truc à leur grande époque.
Et c'est pas fini puisque dans les territoires ukrainiens occupés, notamment dans les oblasts de Zaporizhzhia et Kherson, MAX est devenu un véritable test de loyauté. Aux checkpoints, l'absence de l'app sur un smartphone éveille les soupçons et déclenche des fouilles approfondies. Les autorités d'occupation ont même obligé tous leurs employés à l'utiliser, et les écoles communiquent exclusivement via MAX avec les parents. Histoire de vous faire "rigoler" un bon coup, sachez que même certains fonctionnaires de l'occupation seraient réticents à l'installer, bien conscients des risques...
Et depuis le 1er décembre, ils ont poussé le bouchon encore plus loin en interdisant la vente de cartes SIM non-russes, du coup, pour utiliser MAX, faut un numéro de téléphone russe ou biélorusse.
Et comme je vous l'ai dit
, WhatsApp, Telegram et compagnie sont progressivement bloqués, donc les possibilités de communiquer librement commencent à fondre comme neige au soleil. L'objectif affiché pour Vladoche et ses copains, c'est de couper complètement les Ukrainiens des territoires occupés du reste du monde et des sources d'information fiables.
Reporters sans Frontières a d'ailleurs dénoncé MAX comme un "outil de contrôle numérique" qui érige un véritable "rideau de fer numérique", isolant les citoyens des territoires occupés de toute information fiable. Et la dictature prévoit d'aller encore plus loin car bientôt, l'app sera obligatoire pour accéder aux services bancaires en ligne et aux services publics. C'est un véritable rideau de fer numérique qui isole les populations.
L'app revendique 50 millions d'utilisateurs, mais bon, quand t'as pas le choix et que c'est préinstallé de force sur ton téléphone, est-ce que ça compte vraiment comme des "utilisateurs" ? Souvenez-vous de TousAntiCovid, loool.
Bref, si vous voulez voir à quoi ressemble la surveillance de masse version 2025, MAX c'est l'exemple parfait et c'est une bonne piqûre de rappel sur pourquoi il faut continuer à se battre pour garder des messageries chiffrées et indépendantes...
Malgré de très nombreuses améliorations ces dernières années, Meta a décidé de tuer la version Mac et Windows de Facebook Messenger. Depuis le 16 décembre, il est obligatoire de passer par le site messenger.com depuis un navigateur ou d'utiliser son smartphone.
Des raccourcis méconnus existent dans l'application WhatsApp pour agrémenter vos messages avec une mise en forme plus originale. Il y a les classiques gras, italique et barré, mais aussi des styles un peu plus originaux, qui changent radicalement la lisibilité des discussions.
Une grosse lacune de Signal sur iPhone c’est qu’il était impossible de sauvegarder proprement son historique de messages. Par exemple, si vous changiez de téléphone ou si vous deviez réinstaller l’app, pouf, tout disparaissait.
Techniquement, rien de magique, c’est simplement une sauvegarde chiffrée de bout en bout de tous vos messages et médias, protégée par une clé de récupération de 64 caractères générée localement. Et comme cette clé n’est jamais partagée avec les serveurs de Signal, cela veut dire que personne (même pas Signal) ne peut lire ou restaurer vos données sans elle. Les fichiers médias sont même chiffrés deux fois et modifiés pour masquer leur taille. Bref, du costaud niveau sécu.
Maintenant côté pratique, y’a deux formules. La version gratuite vous permet de stocker jusqu’à 100 Mo de messages texte, plus les photos, vidéos et fichiers des 45 derniers jours. Et si ça vous suffit pas parce que vous êtes un salop de riche ^^, y’a une offre payante à 1,99$/mois qui débloque le stockage de tout votre historique de messages plus jusqu’à 100 Go de médias sans la limite des 45 jours.
C’est d’ailleurs la première fois que Signal propose un truc payant donc ça va encore whiner chez les radins, mais l’idée c’est de couvrir les coûts de stockage des gros fichiers médias sans passer par la pub ou la revente de données. Bref, c’est cohérent.
Maintenant, pour activer tout ça, c’est hyper simple ! Vous allez dans Réglages > Sauvegardes > Configurer > Activer les sauvegardes. Et voilà… L’app génèrera votre clé de récupération, vous choisissez votre formule, et c’est parti mon kiki.
Signal avait déjà lancé cette fonctionnalité sur Android en septembre dernier et pour la suite, ils prévoient d’étendre les sauvegardes sécurisées à l’application desktop et de permettre le transfert d’historique chiffré entre Android, iOS et desktop. Cool non ?
Bref, si vous utilisez Signal sur iPhone, mettez à jour et activez les sauvegardes parce que perdre des années de conversations et tous les contacts de votre cartel pour un changement de téléphone, c’est vraiment pas cool ^^.
Vous vous souvenez de Chat Control ? Ce projet de règlement européen qui voulait scanner tous vos messages privés pour détecter des contenus pédocriminels ? J’en avais
parlé à l’époque
et je m’étais bien énervé dessus. Hé bien après plus de 3 ans de négociations, de votes ratés,
de blocages par l’Allemagne
, les Pays-Bas et l’Autriche… le Conseil de l’UE a enfin trouvé un accord.
Et devinez quoi ? Bah c’est du vent.
Le grand compromis trouvé ce 26 novembre c’est donc de rendre le scanning… (roulements de tambours)… volontaire ! Oui, oui, volontaire. Ainsi, au lieu d’obliger toutes les messageries à scanner vos conversations, on leur demande gentiment si elles veulent bien le faire et en parallèle, on prolonge indéfiniment l’exemption qui permet déjà aux plateformes de scanner volontairement sans violer les lois européennes sur la vie privée. Je rappelle quand même que exemption devait expirer en avril 2026… Hé bien là, elle devient permanente.
Alors oui, techniquement c’est moins pire que le projet initial, mais quand même 3 ans de réunions à se tripoter la nouille, à payer des salaires, à faire des notes de frais, à bailler aux corneilles et j’en passe, pour nous pondre un magnifique “Bon ben finalement on change rien, les entreprises font ce qu’elles veulent”, je trouve ça magistral !
Et le pire c’est que même ce compromis light fait tiquer les experts en vie privée car quelques jours avant l’accord, un groupe de scientifiques a envoyé
une lettre ouverte
prévenant que le texte “présente toujours des risques élevés pour la société” sans bénéfices clairs pour les enfants. Les associations de défense des droits numériques dénoncent en fait une ruse politique car le texte mentionne que seront bonnes “toutes les mesures appropriées d’atténuation des risques” ce qui est une formulation suffisamment vague pour permettre aux gouvernements de dire plus tard que le scanning est essentiel pour la sécurité.
D’ailleurs Signal avait prévenu que si le scanning devenait obligatoire, ils quitteraient le marché européen plutôt que de compromettre le chiffrement de leurs utilisateurs. Bon au final c’est pas arrivé, mais ça donne une idée de l’ambiance.
Voilà, maintenant le Conseil va négocier avec le Parlement européen et les trilogues (les négociations finales) sont prévus début 2026, donc on n’a pas fini d’en entendre parler.
Et voilà comment se passent 3 ans de cirque bureaucratique pour revenir au point de départ ^^.
L'examen de la loi concernant la lutte contre le narcotrafic a montré que le chiffrement des communications restait exposé à certains périls. Durant l'examen du projet de loi sur la cybersécurité et la résilience des infrastructures critiques, les députés ont adopté un amendement qui vient contrer certaines menaces.