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Poznote - La meilleure app de notes auto-hébergeable que vous pourrez trouver !

Par : Korben
17 décembre 2025 à 16:29

Vous cherchez une app de prise de notes que vous pouvez héberger vous-même, sans dépendre d'un cloud propriétaire qui va analyser vos pensées les plus intimes pour vous balancer de la pub ciblée ?

Ça tombe bien car j'ai reçu un mail d'un lecteur, Tim, qui bosse dessus depuis des années et qui vient de la partager en open source. Alors je fais mon taf et je vous en parle !

Ça s'appelle Poznote , et c'est une application web légère pour la prise de notes. Le truc cool, c'est que vous gardez la main sur vos données puisque tout tourne chez vous. Pas de cloud tiers, pas de tracking, pas de "on analyse vos notes pour améliorer notre IA". Vos notes restent vos notes.

Côté fonctionnalités, y'a de quoi faire puisque c'est un éditeur de texte enrichi, avec support Markdown, une recherche super puissante, un système de tags, le support des pièces jointes, des espaces de travail multiples... Et y'a aussi des trucs plus originaux comme l'intégration d'Excalidraw pour dessiner des schémas et les diagrammes Mermaid pour les devs qui aiment visualiser leurs architectures. Et bien sûr, mode sombre parce qu'on est en 2025 quand même et que cette année était bien bre-som quand même !

Ce projet tourne avec PHP 8, SQLite pour la base de données, et un peu de JavaScript vanilla avec React juste pour le composant Excalidraw. Et les notes sont stockées en HTML/Markdown avec les métadonnées dans SQLite et les pièces jointes dans le système de fichiers.

Pour l'installation, c'est du Docker comme d'hab, donc vous récupérez l'image, vous configurez quelques variables d'environnement, et hop ça tourne sur le port 8040 avec les credentials par défaut admin/admin123! . Le projet supporte même les instances multiples si vous voulez séparer vos notes perso de vos notes pro sur le même serveur.

Y'a aussi une API REST complète avec documentation Swagger intégrée pour ceux qui veulent automatiser des trucs ou intégrer Poznote dans leur workflow. Vous pouvez aussi partager des notes publiquement si besoin, créer des listes de tâches, et y'a un système de corbeille pour récupérer ce que vous avez supprimé par erreur.

Le backup est également intégré directement dans l'app avec export complet de vos données et vous pouvez même consulter vos notes offline une fois exportées. Et tout le code est sous licence MIT.

Voilà, si vous voulez tester avant de vous lancer, y'a une démo dispo sur poznote-demo.up.railway.app avec les identifiants poznote/poznote. Ça vous donnera une idée de l'interface et des fonctionnalités sans rien installer.

Bref, si vous cherchez une solution de notes auto-hébergée incroyable, Poznote c'est gratuit, c'est open source, et ça respecte votre vie privée. C'est le top du top alors je dis un grand bravo à Tim pour le boulot accompli !!

ConvertX - Le convertisseur de fichiers auto-hébérgé qui gère plus de 1000 formats

Par : Korben
15 décembre 2025 à 14:00

Vous en êtes encore à utiliser des sites tout pourris de conversion en ligne qui vous bombardent de pubs et qui font on ne sait quoi avec vos fichiers ?

Bouuuuh ! Allez, on va jeter un oeil à cette alternative auto-hébergeable qui s'appelle ConvertX et qui supporte plus de 1000 formats différents !!

Vous l'hébergez chez vous via Docker et vous avez accès à une interface web propre pour convertir à peu près tout ce qui existe. Images, vidéos, audio, documents, ebooks, modèles 3D... Le truc gère vraiment un paquet de formats différents.

En back, ConvertX utilise ImageMagick pour les images, FFmpeg pour le multimedia, et une tripotée d'autres outils (Pandoc, LibreOffice, Calibre, Inkscape...) pour gérer le reste. Au total, ça donne plus de 1000 combinaisons possibles entre formats d'entrée et de sortie.

Pour l'installer, c'est hyper fastoche, vous lancez :

docker run -p 3000:3000 -v ./data:/app/data ghcr.io/c4illin/convertx

et vous avez l'interface accessible sur localhost:3000. Vous pouvez aussi passer par Docker Compose si vous préférez avoir un truc plus propre à maintenir.

Y'a aussi pas mal d'options pratiques. Vous pouvez par exemple convertir plusieurs fichiers en même temps (batch processing), protéger l'accès par mot de passe, gérer plusieurs comptes utilisateurs, et garder un historique de vos conversions. Y'a aussi un mode sans authentification si vous voulez l'utiliser juste pour vous sur votre réseau local.

Côté config, vous pouvez régler pas mal de trucs via les variables d'environnement, notamment la durée de rétention des fichiers (par défaut 24h avant suppression auto), le nombre de conversions simultanées autorisées, ou encore désactiver HTTPS si vous êtes en local.

Ce projet est développé en TypeScript avec Bun comme runtime et Elysia comme framework web. C'est sous licence AGPL-3.0, donc si vous modifiez le code et que vous l'utilisez en production, faudra publier vos modifs. Mais pour un usage perso, ça change rien.

Bref, si vous en avez marre de filer vos fichiers à des services louches pour les convertir, testez ConvertX , ça permet de garder le contrôle !

Merci à Letsar pour la découverte !

Si vous utilisez Gogs, vous avez un gros problème

Par : Korben
11 décembre 2025 à 07:22

En 2016, je vous parlais de Gogs , ce petit serveur Git auto-hébergé super léger qui s’installe en 10 secondes et c’est encore aujourd’hui une alternative sympa à GitHub pour ceux qui voulaient garder leur code chez eux. Mais attention, si vous l’utilisez, il va falloir agir vite parce que là, c’est la catastrophe.

Des chercheurs de Wiz viennent de découvrir que plus de 700 instances Gogs exposées sur Internet ont été compromises via une faille zero-day baptisée CVE-2025-8110. Et le pire, c’est que cette faille est activement exploitée depuis juillet 2025 et qu’il n’existe toujours pas de patch.

L’attaque est vicieuse car un attaquant n’a besoin que d’un compte utilisateur standard pour compromettre votre serveur. Il crée un dépôt, y ajoute un lien symbolique pointant vers un fichier sensible, puis utilise l’API PutContents pour écrire à travers ce lien et modifier le fichier .git/config. Ensuite, en bidouillant la directive sshCommand, il peut alors exécuter n’importe quelle commande sur votre serveur. Voilà, c’est plié !

Cette faille est en fait un contournement d’un ancien correctif (CVE-2024-55947). Les développeurs avaient patché le problème mais avaient oublié de gérer le cas des liens symboliques. Et ce n’est même pas la première fois que Gogs se retrouve dans cette situation puisqu’en juillet 2024, quatre failles critiques avaient été publiées (CVE-2024-39930, CVE-2024-39931, CVE-2024-39932, CVE-2024-39933), toutes avec des scores CVSS de 9.9 sur 10, et au final, les mainteneurs avaient tout simplement… cessé de répondre aux chercheurs. C’est moche !

Sur les 1400 instances Gogs exposées sur Internet identifiées par Wiz, plus de 700 ont donc été compromises. Les attaquants utilisent le framework C2 Supershell pour garder le contrôle des machines et les chercheurs soupçonnent des cybercriminels basés en Asie vu l’usage de cet outil très particulier.

Donc si vous avez un serveur Gogs qui tourne, voici ce qu’il faut faire immédiatement : Vous devez désactiver l’inscription ouverte si vous n’en avez pas besoin (c’est activé par défaut) et mettre votre instance derrière un VPN. Après pour savoir si vous êtes déjà compromis, cherchez des dépôts créés le 10 juillet avec des noms bizarres de 8 caractères.

Après à ce stade, je vous conseille de migrer vers Gitea , le fork de Gogs qui est activement (et mieux) maintenu et qui n’est pas affecté par ces failles. Gogs semble être devenu un projet abandonné niveau sécurité, et c’est vraiment dommage parce que le concept était génial.

Source

Readur - La gestion documentaire avec OCR qui va enfin mettre de l'ordre dans votre bazar

Par : Korben
10 décembre 2025 à 11:11

Vous croulez sous les documents PDF, les images scannées et les paperasses diverses et variées qui traînent un peu partout sur votre serveur et sur votre disque dur ? Et bien y’a un projet open source qui pourrait bien vous simplifier la vie…

Ça s’appelle Readur , et c’est une plateforme de gestion documentaire plutôt moderne codé en Rust pour le backend et en TypeScript/React pour l’interface. Il combine une interface facile à prendre en main, je trouve, avec de l’OCR plutôt balèze qui va scanner tous vos documents pour en extraire le texte et le rendre cherchable.

Comme ça, vous balancez vos fichiers (PDF, images, fichiers texte, documents Office…) via un petit drag-and-drop des familles et Readur fait le reste !

Sous le capot, ça utilise Tesseract pour la reconnaissance de caractères, et gère même plusieurs langues simultanément avec détection automatique, donc pour ceux qui bossent avec des docs multilingues, c’est plutôt chouette…

Pour la recherche, ça repose sur une base PostgreSQL full-text avec plusieurs modes de recherche : simple, par phrase, fuzzy (recherche approximative), ou booléen, ce qui va vous permettre de retrouver n’importe quel bout de texte dans n’importe lequel de vos documents en quelques secondes.

Et si vous avez déjà vos fichiers stockés ailleurs, pas de stress puisque Readur peut se synchroniser avec WebDAV, des dossiers locaux ou du stockage S3. Il y a même un système de surveillance de dossiers qui détecte automatiquement les nouveaux fichiers et les intègre sans que vous ayez à lever le petit doigt. Pratique pour les feignasse comme moi.

Côté authentification, c’est du costaud avec JWT, bcrypt, et support OIDC/SSO pour ceux qui veulent l’intégrer dans leur infra existante et y’a aussi un système de rôles (Admin/User) et tout un tas d’étiquettes avec codes couleur pour organiser vos documents comme bon vous semble.

Pour l’installer, du Docker classique :

git clone https://github.com/readur/readur
cd readur
docker compose up --build -d

Et hop, l’interface est accessible sur localhost:8000. Pour le mot de passe, dans la doc, il est écrit que c’est admin / readur2024 mais c’est faux. Le mot de passe est généré en random au lancement du conteneur Docker. Faut juste regarder dans les logs de Docker et vous pourrez le changer après coup.

Niveau config minimale, comptez 2 cœurs CPU, 2 Go de RAM et 10 Go de stockage donc ça peut le faire sur un NAS ou un petit PC. Et pour de la prod sérieuse avec plein de documents, visez plutôt 4 cœurs ou plus , +4 Go de RAM et un bon SSD de minimum 50 Go.

Voilà, si vous cherchez une alternative auto-hébergeable à Paperless-ngx ou Papermerge avec une stack moderne en Rust, Readur mérite clairement le coup d’œil.

Merci à Letsar pour le partage !

Ce mec héberge son site web sur un vieux smartphone

Par : Korben
26 novembre 2025 à 06:40

Vous avez surement un vieux smartphone qui traîne au fond d’un tiroir, non ? Bah au lieu de le laisser pourrir ou de le balancer à la déchetterie, pourquoi ne pas en faire un vrai serveur web ?

Je sais ce que vous pensez… Ce mec est fou. Et pourtant, c’est exactement ce qu’a fait Louis Merlin avec son projet Far Computer . Son site tourne littéralement sur un Fairphone 2 posé dans un tiroir, avec PostmarketOS comme système d’exploitation. Le site affiche en temps réel les stats de la machine donc au moment où j’écris ces lignes, 5% de CPU, 280 Mo de RAM utilisés sur 1.8 Go disponibles… C’est presque de la puissance gâchée pour servir quelques pages statiques, mdr.

Ce projet s’inscrit dans cette mouvance du “sustainable computing” où l’idée c’est de donner une seconde vie aux appareils qu’on jette après 2-3 ans alors qu’ils ont encore plein de ressources à offrir. D’ailleurs, PostmarketOS est parfait pour ça puisque c’est une vraie distrib Linux basée sur Alpine, ultra légère, et qui supporte plus de 200 appareils différents, des vos vieux Nokia N900 aux tablettes en passant par les liseuses…

D’ailleurs le guide d’installation dispo sur far.computer/how-to est hyper bien fait si vous voulez vous lancer. En gros vous avez besoin d’un PC Linux (ou une VM), vous installez pmbootstrap, vous flashez le téléphone en mode bootloader, et hop, une fois PostmarketOS installé, vous vous connectez en SSH, vous configurez le WiFi avec nmcli, vous créez votre dossier /var/www/html/, vous lancez httpd et voilà. Votre vieux téléphone est devenu un serveur web.

Alors bien sûr, pour mon site avec son million de visiteurs uniques par mois, ça le ferait moyen et faudrait quand même coller un CDN devant pour encaisser la charge, mais pour un projet perso, un blog à faible trafic, une API interne ou juste pour le plaisir de dire aux inconnus dans la rue, “Hey bonjour, on ne se connait pas mais mon site tourne sur un téléphone”, c’est vraiment cool (et un peu creepy).

Certains vont même plus loin en montant des clusters Kubernetes avec plusieurs vieux smartphones . Quand on sait que ces machins ont souvent des specs supérieures à un Raspberry Pi et qu’ils consomment que dalle en électricité, je me dis qu’il y a vraiment un truc à explorer.

Point important à garder en tête quand même, évitez de laisser le téléphone branché en permanence sur le chargeur car les batteries n’aiment pas trop ça, et ça peut finir en feu de joie improvisé. Idéalement faut virer la batterie si c’est possible ou mettre en place une gestion de charge intelligente.

Le code source du projet Far Computer est dispo sous licence CC BY-NC-SA 4.0 donc vous pouvez vous en inspirer, le modifier, le partager… tant que c’est pas pour du commercial bien sûr et que vous gardez la même licence.

Voilà, vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous avez des vieux smartphones qui prennent la poussière.

Docker Manager - Pour gérer vos conteneurs depuis votre smartphone

Par : Korben
17 novembre 2025 à 11:09

Vous vous souvenez de la dernière fois où vous avez dû redémarrer un container Docker en urgence depuis votre téléphone, planqué dans les chiottes du resto un jour de St Valentin ?

Le minuscule clavier, la connexion SSH qui rame, les commandes qu’on tape mal parce que l’autocorrect veut absolument transformer “docker ps” en “docker pas”, l’écran trop petit pour lire les logs… Bref, la grosse merde !!

Heureusement, Docker Manager débarque pour transformer ce cauchemar en expérience qui fait plaisir aux yeux. C’est une app Android qui gère vos containers Docker à distance, et c’est tellement bien foutu que vous allez enfin arrêter d’ouvrir votre laptop n’importe où juste pour faire un simple restart.

C’est vrai que faire du SSH depuis un smartphone, ça a toujours été possible. Y’a même plein d’apps terminal mobiles, de clients fait pour ça, même des bidouilles pour se connecter à vos serveurs. Mais “possible” et “agréable”, c’est pas vraiment la même chose.

Grâce à Docker Manager ce sera donc possible ET agréable ! Vous gérez déjà Docker, vous connaissez déjà les commandes, vous savez ce que vous faites mais au lieu de vous faire taper des commandes dans un terminal de 5 pouces, l’app vous offre une interface utilisateur carrée avec des boutons, des statistiques en temps réel, des logs lisibles, et même un shell interactif quand vous en avez vraiment besoin !

Vous connectez donc vos serveurs via SSH (mot de passe ou clé, comme d’hab), et hop, vous aurez accès à tout. Start/stop/restart de containers, inspection des images, gestion des volumes et des networks, stats CPU/RAM en direct… Tout ce que vous feriez normalement en SSH, mais sans vous arracher les yeux sur un terminal mobile.

Autre truc sympa, l’app supporte plusieurs serveurs, donc vous pouvez switch entre votre VPS perso, votre homelab, et votre serveur de prod en deux tapotages ^^. Elle gère aussi les VPN comme Tailscale, donc si vos serveurs sont derrière un réseau privé, pas de problème. Elle propose même des thèmes light/dark, parce que oui, même en pleine nuit à 3h du matin quand un container plante, vous avez le droit à votre petit confort visuel.

L’app supporte aussi Podman. Vous configurez juste votre CLI Docker custom, et ça marche ! Et en plus, c’est open source ! Vous pouvez même faire du cleanup système pour virer les images et containers qui traînent histoire de faire un peu de ménage.

L’app est dispo sur le Play Store et sur GitHub pour ceux qui veulent build depuis les sources ou juste regarder le code. Testez, vous verrez, ça change la vie.

Merci à Friendly_0day pour le partage !

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