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YouTube Anti-Translate - L'extension qui sauve Patrick des traductions pourries

Par : Korben
3 septembre 2025 à 09:58

Hier, lors du dernier Rendez Vous Tech , mon copain Patrick s’est plaint du nouveau système de traduction par IA de Youtube. Et il a raison, parce que même si ça peut dépanner, c’est plutôt horrible comme système. Puis pour lui qui a un Youtube en anglais (même s’il parle français), voir des vidéos FR également traduites en anglais c’est pénible et je le comprends.

Hé oui car Google, dans toute sa splendeur, n’offre aucune option native pour désactiver ce “bonus”. On peut bien sûr modifier la langue de son compte, mais en retour, faut dire adieu aux recommandations et aux tendances localisées. Bref, en gros, c’est un choix bien merdique…

Heureusement, des développeurs ont pris le taureau par les cornes. L’extension Chrome YouTube Anti-Translate (ou Firefox, chacun ses principes ) fait ainsi exactement ce qu’on attend d’elle puisqu’elle remet les titres originaux, désactive le doublage IA automatique et même les descriptions traduites. Et ce qui est vraiment cool avec cette extension, c’est qu’elle fonctionne partout sur YouTube : page d’accueil, tendances, abonnements, et même sur les Shorts. Elle rectifie aussi les traductions dans les notifications et cerise sur le gâteau, elle fonctionne aussi sur la version mobile (m.youtube.com) si vous utilisez Chrome sur Android.

Il existe aussi une alternative intéressante qui s’appelle YouTube No Translation , qui fait grosso modo la même chose mais avec quelques options supplémentaires, comme la possibilité de choisir une piste audio spécifique par défaut. Par contre, elle ne fonctionne pas sur Firefox Android, contrairement à YouTube Anti-Translate.

Y’a pas de configuration compliquée, pas de clé API à récupérer, ça marche direct et ces extensions ne collectent aucune donnée.

Mais attention tout de même, plusieurs utilisateurs rapportent que YouTube semble activement combattre ces extensions. Certains ont noté des problèmes récents avec la gestion des pistes audio qui disparaissent ou se remettent en doublage automatiquement. C’est un peu le jeu du chat et de la souris en ce moment, entre Google et les développeurs indépendants.

Et pour ceux qui veulent pousser le bouchon un peu plus loin, d’autres extensions complémentaires existent comme SponsorBlock (ici pour Firefox ) pour zapper les pubs intégrées, DeArrow pour remplacer les titres putaclic par des vrais titres descriptifs, ou encore No YouTube Shorts (ici pour Firefox ) pour ceux qui en ont ras le bol du format vertical.

Voilà, j’espère que tu seras content Patrick :-)

NetPeek - Un scanner réseau sous Linux facile à utiliser

Par : Korben
30 août 2025 à 09:45

Hier soir, je suis tombé sur NetPeek et franchement, ça m’a fait plaisir de voir qu’enfin quelqu’un s’attaque au problème de la complexité de nmap pour les utilisateurs normaux.

NetPeek, c’est donc cette nouvelle application qui vient d’arriver sur Flathub et qui promet de simplifier drastiquement le scanning réseau sous Linux. Développée par ZingyTomato avec Python et GTK4/libadwaita, l’app adopte le design moderne de GNOME pour offrir une alternative graphique aux outils en ligne de commande comme nmap.

La première chose qui frappe quand on lance NetPeek, c’est donc sa simplicité. L’interface est épurée, moderne, et on comprend tout de suite ce qu’on doit faire. Vous saisissez votre plage d’adresses IP (notation CIDR, ranges ou adresses simples), vous cliquez sur “Scanner” et hop, l’application se met au travail.

Ce qui rend NetPeek particulièrement efficace également, c’est son système “multithreadé” qui accélère considérablement les scans. L’app détecte ainsi automatiquement votre plage IP locale, ce qui évite de se prendre la tête avec les configurations et une fois le scan terminé, les appareils s’affichent dans l’ordre croissant avec leurs ports ouverts. Ensuite, vous pouvez copier les adresses IP d’un simple clic.

L’outil s’appuie sur des bibliothèques Python classiques telles que socket pour les opérations réseau, ipaddress pour la validation des IP, threading pour le scan concurrent et ping3 pour tester la disponibilité des hôtes.

Et ce qui me plaît avec NetPeek, c’est qu’il ne cherche pas à rivaliser avec les mastodontes comme nmap ou Zenmap. Non, son objectif est clair, à savoir répondre à la question “Quels sont les appareils actifs sur mon réseau et quels ports sont ouverts ?” sans avoir besoin d’un doctorat en administration réseau. D’une certaine manière, ça me fait penser un peu à Angry IP Scanner

L’installation se fait principalement via Flathub avec la commande

flatpak install flathub io.github.zingytomato.netpeek

Mais les utilisateurs d’Arch Linux peuvent aussi passer par les packages AUR netpeek ou netpeek-git.

L’app s’intègre notamment parfaitement dans l’environnement GNOME moderne avec son interface libadwaita qui respecte les thèmes système. Voilà, si ça vous chauffe, vous pouvez télécharger NetPeek directement depuis Flathub ou consulter le code source sur GitHub .

Ça devrait bien vous aider pour surveiller votre réseau domestique, diagnostiquer des problèmes de connectivité ou simplement découvrir tous les appareils connectés chez vous.

Source

TwitterViewer - L'outil pour espionner X sans donner un centime à Elon

Par : Korben
29 août 2025 à 09:43

Vous vous souvenez de l’époque où on pouvait consulter Twitter sans avoir de compte ? Ah, c’était le bon temps mais depuis qu’ Elon Musk a instauré son login wall “temporaire” en juillet 2023 , impossible de jeter un œil à un profil ou un thread sans passer par la case inscription.

Alors oui je sais, les réseaux sociaux avec Twitter en tête (pardon X), c’est devenu de la merde. L’effet de foule stupide & agressive y est devenu légion et c’est pourquoi j’ai arrêté d’y aller et de partager mes articles sur ces plateformes via mon compte @Korben . Mais faut reconnaître que sur certains comptes bien spécifiques qui se comptent sur les doigts d’une main, c’est quand même sympa pour la veille. Petite parenthèse, c’est d’ailleurs super dommage que ces gens qui font ce travail de veille la filent gratos à Elon Musk plutôt que de se faire un vrai site web, une newsletter ou un flux RSS. Bref, quelque chose qui leur appartient vraiment.

Heureusement, des développeurs malins ont créé des solutions pour contourner ce mur de connexion forcée. TwitterViewer en fait partie et c’est plutôt efficace. Le principe est simple puisque c’est un proxy qui se connecte à votre place et vous retransmet le contenu public des profils X. Vous entrez un nom d’utilisateur, et hop, vous avez accès à ses tweets, ses médias, et aux infos du profil, le tout de manière 100% anonyme.

Ça reste plus rapide que de créer un compte jetable à chaque fois qu’on veut vérifier un truc et le service se présente comme respectueux de la vie privée. Votre IP reste cachée, vos données de navigation ne sont pas collectées, et vous n’alimentez pas les algorithmes de X avec votre comportement.

Un compte bien vide… ^^

Mais TwitterViewer n’est pas seul sur ce créneau. Je pense par exemple à Nitter , une alternative open source historique déclarée morte en février 2024 qui a finalement ressuscité miraculeusement le 6 février dernier. Cette solution reste la plus complète si vous cherchez une interface épurée sans JavaScript ni trackers.

Il y a aussi Tweet Binder qui permet de suivre des hashtags et mots-clés sans compte, ce qui est pratique pour surveiller les tendances. Twillot propose également des extensions Chrome et des apps mobiles pour iOS et Android. Et si vous êtes vraiment désespéré, Google reste votre ami : tapez “site:x.com” suivi du nom d’utilisateur qui vous intéresse et vous aurez accès aux tweets indexés.

Musk avait quand même vendu son login wall comme une mesure d’urgence contre les scrapers de données mais au final, ces scrapers ont trouvé d’autres moyens d’accéder aux données, tandis que les utilisateurs lambda, eux, sont toujours bloqués. Même les développeurs tiers ont été éjectés avec l’augmentation délirante des prix de l’API, et maintenant on se retrouve avec un écosystème parallèle d’outils pour simplement consulter du contenu public.

Je trouve que TwitterViewer et ses alternatives représentent une sorte de résistance face à ce renfermement progressif des plateformes sociales. Et surtout, pourquoi est ce qu’on devrait se créer un compte sur ce site de nazⁱe juste pour lire un fois ou deux des tweets publics ?

Git-who - L'outil parfait pour l'analyse des contributions Git

Par : Korben
19 août 2025 à 21:29

Vous savez ce qui m’a toujours ennuyé avec git blame ? C’est qu’à chaque refactoring, chaque reformatage de code, chaque déplacement de fichier, tous les noms disparaissent pour être remplacés par celui de la personne qui a fait ces modifications. Du coup, impossible de savoir qui a vraiment écrit le code original. Heureusement, un développeur nommé Sinclair Target vient de sortir un outil qui résout ce problème.

git-who (c’est son nom) fait donc exactement ce que git blame aurait dû faire depuis le début à savoir analyser qui a vraiment contribué à votre codebase, et pas juste qui a touché les lignes en dernier. Au lieu de se contenter d’une analyse ligne par ligne comme git blame, git-who analyse les patterns de contribution sur des fichiers entiers, des dossiers, voire des composants complets.

L’installation est simple comme bonjour. Si vous êtes sur Mac avec Homebrew, un petit brew install git-who et c’est réglé. Pour les autres, vous pouvez passer par Go avec go install github.com/sinclairtarget/git-who@latest ou compiler depuis les sources si vous aimez les défis. Docker est aussi supporté pour ceux qui préfèrent…

Ce qui rend git-who vraiment intéressant, c’est ses trois modes d’analyse. Le mode table (par défaut) vous donne un tableau récapitulatif des contributions par auteur, triable par nombre de commits, lignes de code, fichiers touchés ou date de modification. C’est pratique pour identifier rapidement qui sont les principaux contributeurs d’un projet. Le mode tree affiche l’arborescence du projet avec le contributeur principal annoté pour chaque fichier et dossier. Et le mode hist génère une timeline de l’activité des commits avec le top contributeur par période.

Pour vous donner une idée concrète, Sinclair Target a fait une démo sur le projet Vim pour analyser les patterns de maintenance après le décès de Bram Moolenaar. L’outil a permis d’identifier rapidement qui avait pris le relais sur différentes parties du code. C’est quelque chose qu’il aurait été impossible à voir clairement avec un git blame classique.

La différence fondamentale donc avec git blame, c’est que git-who “comprend” le contexte. Si quelqu’un déplace un fichier ou fait un reformatage massif, git blame lui attribuera toutes les lignes alors git-who, lui, va chercher plus loin dans l’historique pour identifier les véritables auteurs du code. Il respecte même les fichiers .mailmap pour consolider les identités multiples d’un même développeur et prend en compte le fichier .git-blame-ignore-revs pour ignorer certains commits de maintenance.

Pour utiliser git-who, il suffit de faire un git who à la racine de votre projet afin d’obtenir l’analyse de base. Vous pouvez filtrer par chemin avec git who Parser/ pour analyser seulement un dossier spécifique. Le tri est customisable avec des options comme -l pour trier par lignes de code ou -m pour la date de dernière modification. Et pour une vue historique entre deux versions, git who hist v3.10.9..v3.11.9 fait le job.

Bien sûr, git-who n’est pas le seul dans sa catégorie. GitLens pour VS Code reste l’extension la plus populaire, offrant une intégration visuelle directement dans l’éditeur. Git Quick Stats est aussi une autre alternative en ligne de commande qui propose des statistiques détaillées sur les repositories. Mais aucun ne va aussi loin que git-who dans l’analyse de la véritable propriété du code.

Qui maintient réellement cette partie critique du code ? Quelle équipe a le plus contribué à ce module ? Comment les contributions ont évolué au fil du temps ? Git-who vous aide à répondre à ces questions essentielles sur la gestion de votre projet, les audits de code ou simplement pour comprendre l’histoire d’un projet open source.

Bref, j’ai trouvé ça cool… Et qui sait, peut-être qu’un jour git-who sera intégré directement dans Git ?

SlideSaver - Libérez enfin les présentations SlideShare

Par : Korben
14 août 2025 à 16:23

Allez on va faire un jeu ! Combien de fois avez-vous déjà pesté devant le fucking bouton de téléchargement de SlideShare ? Mais si celui où faut s’inscrire, voire payer… Vous la ressentez cette frustration universelle des chercheurs, des étudiants et des pro qui tombent sur LA présentation parfaite mais qu’il est impossible à sauvegarder pour la consulter hors ligne ?

Heureusement, SlideSaver et ses cousins arrivent à la rescousse pour vous aider à contourner élégamment ces restrictions et vous redonner le contrôle sur le contenu que vous voulez conserver.

Je trouve que le paradoxe de SlideShare, c’est quand même d’être devenu l’une des plus grandes bibliothèques de présentations professionnelles au monde tout en réussissant à frustrer ses milliers de visiteurs avec des restrictions à la con. Surtout que depuis son rachat par Scribd, la plateforme applique une politique DMCA stricte qui permet aux créateurs de contenu de désactiver complètement le téléchargement de leurs présentations, et du coup, on a des millions de documents éducatifs et professionnels qui restent prisonniers du navigateur. Ça ne plairait pas à Aaron Swartz tout ça !

Bref, c’est dans ce contexte que des outils comme SlideSaver.app ont émergé. Une fois sur le site, vous collez l’URL de la présentation SlideShare de vos rêves, et l’outil fait sa magie en coulisses… Ensuite, vous récupérez votre fichier en PDF, PPT ou même en images individuelles. Pas d’inscription, pas de limites de téléchargement, pas de publicités intrusives.

D’ailleurs, l’écosystème des “SlideShare downloaders” est devenu étonnamment riche. SlideGrabber se présente comme le meilleur outil de 2025, tandis que SlidesDownloader, SlidesSaver et une dizaine d’autres services similaires se disputent les faveurs des utilisateurs. Chacun avec ses petites spécificités puisque certains excellent dans la conversion PDF, d’autres préservent mieux les animations PowerPoint originales, et quelques-uns proposent même de télécharger les présentations sous forme d’archives ZIP contenant toutes les diapositives en images haute résolution.

La technique utilisée par ces services reste relativement opaque, mais elle exploite probablement les flux de données publics que SlideShare doit nécessairement exposer pour afficher les présentations dans le navigateur. Une fois ces données interceptées et recomposées, il est alors possible de reconstruire le document original dans différents formats. Et si vous jetez un œil en haut à droite du site, vous verrez qu’ils font la même pour Scribd.

L’aspect légal reste évidemment la zone grise de toute cette histoire. SlideShare et Scribd maintiennent que les utilisateurs doivent respecter les restrictions définies par les créateurs de contenu, et techniquement, contourner ces protections pourrait violer les conditions d’utilisation de la plateforme, mais dans la pratique, l’usage de ces outils pour des besoins personnels, éducatifs ou de recherche reste largement toléré. C’est un peu comme enregistrer une vidéo YouTube pour la regarder dans l’avion… c’est juridiquement discutable, mais éthiquement et moralement indispensable ^^.

S’ils étaient moins naze chez Slideshare, ils mettraient un bouton de téléchargement avec un watermark ou une attribution obligatoire et ça ne changerait rien à leur biz.

Bref, en attendant que SlideShare et compagnie repensent leur approche, y’a SlideSaver ! Et tant que le besoin de télécharger existera, ces services trouveront toujours un moyen de contourner les restrictions. C’est ça la beauté d’Internet : l’information veut toujours être libre, alors comme la vie, elle trouve toujours un chemin…

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