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Tout ce que vous pouvez désactiver dans WordPress pour qu'il arrête de vous gonfler

Par : Korben
4 décembre 2025 à 10:27

WordPress, c’est bien. Mais WordPress qui injecte des scripts d’emojis, des styles Gutenberg, des shortlinks et 47 autres trucs dont vous n’avez pas besoin dans chaque page de votre site… c’est moins bien évidemment. Heureusement, Terence Eden, un dev qui en avait marre de voir son code source ressembler à un plat de spaghetti, a compilé une petite liste de tout ce qu’on peut virer .

Car WordPress a adopté une philosophie de type “Decisions, not options” (des décisions, pas des options) où en gros, au lieu de vous laisser choisir, ils décident pour vous de ce qui est bon pour vous. Un peu comme Macron ^^. Le problème c’est que leurs décisions incluent un tas de fonctionnalités dont la plupart des gens n’ont rien à faire 🥲.

Par exemple les emojis. J’sais pas si vous savez, mais WordPress charge un script de détection d’emojis et une feuille de style dédiée sur CHAQUE page de votre site. Pourquoi tant de haine ? Hé bien parce que si vous tapez :-) dans un article, WordPress veut le transformer en joli emoji. Sauf que si vous utilisez les vrais emojis Unicode (comme tout le monde en 2025), hé ce script ne sert à rien. Et il y a aussi le grand remplacement des emojis dans les flux RSS…. Bref, tout ça, ça dégage.

Ensuite y’a le formatage automatique avec wptexturize qui transforme vos guillemets droits en guillemets typographiques “comme ça”. Et mon préféré, capital_P_dangit qui remplace automatiquement “Wordpress” par “WordPress” avec le P majuscule. Oui, vous ne le saviez pas, mais WordPress corrige l’orthographe de son propre nom dans vos articles. Mais quelle bande de nazes ^^.

Gutenberg, l’éditeur de blocs que j’adore, injecte lui aussi ses styles globaux même si vous utilisez l’éditeur classique. Et c’est pareil pour les styles de la librairie de blocs et l’éditeur de widgets basé sur les blocs. Si vous êtes resté sur le Classic Editor comme beaucoup de gens, tout ça ne sert alors qu’à alourdir vos pages.

Côté métadonnées, WordPress ajoute aussi pleiiiiin de trucs dans le code de vos pages comme les shortlinks, le RSD (Real Simple Discovery, un truc d’il y a 20 ans), des liens vers les flux de commentaires, les liens JSON de l’API REST…

Aux chiottes toutes ces conneries !

Le script de Terence fait aussi sauter l’ajout automatique des tailles d’images (wp_img_tag_add_auto_sizes), les templates de pièces jointes, et les block hooks qui modifient votre contenu. L’idée c’est donc de reprendre le contrôle sur ce que WordPress génère, au lieu de le laisser décider tout seul.

Et grâce à son script, le site de Terence (sans Philippe) obtient d’excellents scores sur PageSpeed Insights , ce qui prouve que tout ce bloat n’est vraiment pas nécessaire. Son script PHP complet fait environ 190 lignes et il est dispo sur son GitLab , bien commenté pour que vous puissiez choisir ce que vous voulez garder ou virer.

Attention quand même, certaines de ces désactivations peuvent casser des fonctionnalités si vous les utilisez vraiment. Par exemple, si vous avez des plugins qui dépendent de l’API REST, la virer complètement serait une mauvaise idée. Même chose pour les blocks Gutenberg si vous utilisez cet éditeur. L’astuce c’est donc de tester chaque modification une par une et de voir ce qui se passe.

Amusez-vous bien et un grand merci à Terence !

Context7 - Vos assistants IA vont enfin arrêter d'utiliser de la doc obsolète

Par : Korben
2 décembre 2025 à 06:51

Scène du crime, mardi matin, vous demandez à Claude Code de vous générer un middleware Next.js qui vérifiera un JWT dans les cookies. Et l’IA vous pond sans sourciller 15 lignes de code bien propres, bien commentées… Elle est parfaitement confiante et vous ça vous rassure. Vous copiez son œuvre, vous collez. Et là, PAF, une erreur de compilation !!

Hé oui, la fonction qu’elle a utilisée n’existe plus depuis Next.js 14. En gros, Claude Code a halluciné tranquillement avec de la vieille doc pourrie de 2020.

Et dire qu’on a passé 20 ans à se foutre de la gueule des devs qui copient-collent du code depuis de vieux posts Stack Overflow alors qu’aujourd’hui, on copie colle sans réfléchir ce que nous donne une IA qui fait exactement pareil ! C’est ça le progrès les amis !

Hé bien Context7 vient régler exactement ce problème ! Il s’agit d’un serveur MCP (Model Context Protocol) développé par Upstash qui branche votre assistant de code sur la documentation officielle à jour, comme ça vous esquivez les fonctions dépréciées, les API fantômes, et les best practices d’il y a trois ans.

Context7 est donc compatible avec Cursor, Claude Code, Windsurf, VS Code, Zed, Gemini CLI, et tous les éditeurs qui supportent le protocole MCP (donc à peu près tout ce qui existe…) et une fois que c’est en place, y’a plus qu’à l’oublier. Si vous hésitez, y’a une démo ici pour tester .

Mais avant de commencer, sachez que vous aurez besoin de Node.js 18+ pour la méthode locale. Et pour la méthode serveur distant, juste un navigateur et votre éditeur de code.

La méthode serveur distant consiste à aller sur context7.com , à vous créer un compte gratuit, à récupérer une clé API, puis à ajouter cette config dans votre éditeur comme ceci :

{
 "mcpServers": {
 "context7": {
 "url": "https://mcp.context7.com/mcp",
 "headers": {
 "CONTEXT7_API_KEY": "votre_cle_api_ici"
 }
 }
 }
}

Pour Cursor, ouvrez les settings (Cmd+,), cherchez “MCP Servers”, et collez ça dans la config JSON. Pour Claude Code, c’est dans .claude/settings.json à la racine de votre projet. Sauvegardez, redémarrez l’éditeur, et c’est bon.

Et deuxième méthode d’install, c’est en local via npx. Après c’est la même clé API mais la config est légèrement différente :

{
 "mcpServers": {
 "context7": {
 "command": "npx",
 "args": ["-y", "@upstash/context7-mcp", "--api-key", "votre_cle_api_ici"]
 }
 }
}

Voilà, avec cette méthode, le serveur MCP tourne sur votre machine ce qui vous offre un peu plus de contrôle. Et une fois que c’est en place, vous utilisez Context7 en ajoutant simplement “use context7” dans vos prompts. Par exemple : “Créez un middleware Next.js qui vérifie un JWT valide dans les cookies et redirige les utilisateurs non authentifiés vers /login. Utilisez context7”.

L’IA va alors interroger le serveur MCP Context7, récupérer la doc officielle Next.js à jour, et générer du code qui marche vraiment. Et la liste des libs supportées grandit régulièrement : Next.js, React, Vue, Svelte, Tailwind, TypeScript, et des dizaines d’autres…

Voilà, ça prend 3 minutes à installer, ça sauve des heures de debug débile sur des APIs qui n’existent plus, et c’est gratuit pour un usage perso !

Et dans six mois vous aurez oublié que c’est installé et vous vous demanderez comment vous faisiez avant…

Merci à itchrisdeb pour l’info !

ALTCHA - Le CAPTCHA qui ne file pas vos données à Google

Par : Korben
2 décembre 2025 à 06:32

Vous savez ce qui est marrant avec reCAPTCHA ? C’est que pendant des années, on nous a fait déchiffrer des plaques d’immatriculation floues, cliquer sur des feux tricolores bizarres, et identifier des vélos volés dans des images pixelisées, tout ça pour prouver qu’on était pas un robot. Alors qu’en fait, on entrainait gratos les IA de Google à reconnaitre ce genre de choses… Du coup, faudrait savoir s’en passer maintenant.

Et ça tombe bien puisqu’il existe une alternative qui change le game : ALTCHA . C’est un système de protection anti-spam et anti-bot open source qui utilise le Proof-of-Work à la place des puzzles visuels. Comme ça, au lieu de faire bosser votre cerveau ramolli pour Google, c’est votre processeur qui fait le boulot, tout ça en local, depuis chez vous, sans envoyer le moindre octet de donnée à Mountain View.

En gros, quand vous validez un formulaire, votre navigateur résout un petit calcul cryptographique. Pour un humain avec un ordinateur normal, c’est transparent et instantané mais pour un bot qui essaie de spammer 1000 formulaires par seconde, ça devient très vite coûteux en ressources. Et le plus beau c’est qu’il n’y a pas besoin de serveurs externes, pas de tracking, pas de cookies, pas de fingerprinting puisque tout se passe en local.

En plus, ALTCHA pèse 30 KB une fois compressé alors que reCAPTCHA c’est 300 KB… Vous vous demandez pourquoi reCAPTCHA est si gros en vrai ? Hé bien c’est parce qu’il est composé d’un tas de scripts de tracking, de fingerprinting, d’analyse comportementale et j’en passe…

ALTCHA est sous licence MIT , donc vraiment libre et ça fonctionne avec tous les navigateurs modernes (Chrome 67+, Firefox 63+, Safari 11+), avec plus de 50 langues dispo et niveau conformité, c’est carré sa Cnil : GDPR, WCAG 2.2 AA, HIPAA, CCPA…etc.

ALTCHA détecte aussi les headless browsers (les navigateurs sans interface graphique utilisés pour automatiser), les scripts automatisés, et même les bots qui utilisent du machine learning. Le système analyse le contenu et le contexte utilisateur pour adapter le niveau de protection et vous pouvez le déployer partout sans problème : AWS, Azure, Kubernetes, Docker, ou juste sur votre serveur web classique. Il y a même un plugin WordPress si vous voulez pas vous embêter avec du code.

En plus, comme c’est à 100% auto-hébergé, vous ne dépendez d’aucun service externe. Alors que quand reCAPTCHA tombe en panne (spoiler : ça arrive régulièrement), votre site est pété.

Bref, si vous en avez marre de faire bosser les visiteurs de votre site gratos pour Google qui en profite pour les tracker, jetez un œil à ALTCHA . Pour une fois que l’Europe arrête de mendier ses outils de sécurité auprès des géants américains et qu’en plus c’est meilleur, ce serait dommage de s’en priver.

Docker Manager - Pour gérer vos conteneurs depuis votre smartphone

Par : Korben
17 novembre 2025 à 11:09

Vous vous souvenez de la dernière fois où vous avez dû redémarrer un container Docker en urgence depuis votre téléphone, planqué dans les chiottes du resto un jour de St Valentin ?

Le minuscule clavier, la connexion SSH qui rame, les commandes qu’on tape mal parce que l’autocorrect veut absolument transformer “docker ps” en “docker pas”, l’écran trop petit pour lire les logs… Bref, la grosse merde !!

Heureusement, Docker Manager débarque pour transformer ce cauchemar en expérience qui fait plaisir aux yeux. C’est une app Android qui gère vos containers Docker à distance, et c’est tellement bien foutu que vous allez enfin arrêter d’ouvrir votre laptop n’importe où juste pour faire un simple restart.

C’est vrai que faire du SSH depuis un smartphone, ça a toujours été possible. Y’a même plein d’apps terminal mobiles, de clients fait pour ça, même des bidouilles pour se connecter à vos serveurs. Mais “possible” et “agréable”, c’est pas vraiment la même chose.

Grâce à Docker Manager ce sera donc possible ET agréable ! Vous gérez déjà Docker, vous connaissez déjà les commandes, vous savez ce que vous faites mais au lieu de vous faire taper des commandes dans un terminal de 5 pouces, l’app vous offre une interface utilisateur carrée avec des boutons, des statistiques en temps réel, des logs lisibles, et même un shell interactif quand vous en avez vraiment besoin !

Vous connectez donc vos serveurs via SSH (mot de passe ou clé, comme d’hab), et hop, vous aurez accès à tout. Start/stop/restart de containers, inspection des images, gestion des volumes et des networks, stats CPU/RAM en direct… Tout ce que vous feriez normalement en SSH, mais sans vous arracher les yeux sur un terminal mobile.

Autre truc sympa, l’app supporte plusieurs serveurs, donc vous pouvez switch entre votre VPS perso, votre homelab, et votre serveur de prod en deux tapotages ^^. Elle gère aussi les VPN comme Tailscale, donc si vos serveurs sont derrière un réseau privé, pas de problème. Elle propose même des thèmes light/dark, parce que oui, même en pleine nuit à 3h du matin quand un container plante, vous avez le droit à votre petit confort visuel.

L’app supporte aussi Podman. Vous configurez juste votre CLI Docker custom, et ça marche ! Et en plus, c’est open source ! Vous pouvez même faire du cleanup système pour virer les images et containers qui traînent histoire de faire un peu de ménage.

L’app est dispo sur le Play Store et sur GitHub pour ceux qui veulent build depuis les sources ou juste regarder le code. Testez, vous verrez, ça change la vie.

Merci à Friendly_0day pour le partage !

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