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P2P Live Share - Pour coder à plusieurs sans donner son âme à Microsoft

Par : Korben
13 novembre 2025 à 06:53

Vous connaissez Live Share de Microsoft ? C’est un truc génial dans VS Code qui permet de coder à plusieurs en temps réel, de partager des terminaux, de debug ensemble. Sauf qu’il y a un petit détail relou : il faut un compte Microsoft ou GitHub. Et comme par hasard, toutes vos sessions doivent passer par les serveurs de Redmond.

Sympa donc pour la télémétrie.

Heureusement, P2P Live Share fait exactement la même chose, mais en peer-to-peer. Pas besoin de vous créer un compte, ça ne transite par aucun serveur intermédiaire, et surtout Microsoft ne mate pas votre code. Vous donnez simplement l’URL de la session à votre pote, il la colle dans son VS Code, et vous êtes connectés en direct, en P2P les amis, grâce à WebRTC !

Et l’extension fait tout ce qu’on attend d’un outil de collaboration à savoir du partage de code en temps réel, une synchronisation des curseurs, des terminaux partagés, du port forwarding, et même un chat intégré.

Une fois installé, quand vous lancez une session, P2P Live Share génère une URL unique avec un ID de room. Vous envoyez cette URL à votre collègue, il clique sur “Join”, et hop, vous êtes connectés en WebRTC direct.

D’ailleurs, selon la doc officielle , l’extension utilise plusieurs serveurs de signaling pour garantir la connexion : BitTorrent, Firebase, IPFS, Nostr comme ça, si l’un tombe, les autres prennent le relais. C’est du vrai décentralisé et vous pouvez même partager des ports, comme avec avec Live Share classique.

Comme ça, vous lancez un serveur web local sur le port 3000, et votre collègue peut y accéder directement depuis son navigateur. C’est super pratique pour tester une app en développement sans déployer quoi que ce soit.

Le terminal partagé fonctionne aussi très bien ! Vous ouvrez un shell, et votre pote peut taper des commandes dedans en temps réel. Bon, niveau sécurité, faut faire confiance à la personne en face mais c’est le même principe qu’avec Live Share.

Ce projet est open source sous licence MIT , donc vraiment libre et tout est chiffré de bout en bout. Alors oui, c’est moins mature que Live Share et forcément, il y aura des bugs mais au moins, vous ne filez pas votre code à Microsoft !

A découvrir ici !

Github Copilot pour Xcode est sorti - Et c'est Microsoft qui l'a fait !

Par : Korben
21 octobre 2025 à 11:20

Pendant qu’Apple peaufine son IA maison pour Xcode (sans date de sortie, évidemment), Microsoft vient tranquillou installer ses petites affaires dans l’écosystème le plus verrouillé du marché en sortant son extension officielle Github Copilot pour Xcode , pile-poil au moment où les rumeurs nous soufflent qu’Apple travaille aussi sur sa propre solution locale.

Cette extension de Github pour Xcode propose trois fonctionnalités principales. Tout d’abord de la complétion de code en temps réel. Ensuite, pendant que vous tapez, un tchat vous permet de poser des questions sur votre code, et il y a également un mode Agent qui peut modifier directement vos fichiers et lancer des commandes terminal. C’est gratuit jusqu’à 2000 complétions et 50 messages tchat par mois, donc largement de quoi rendre accro la majorité des devs iOS avant qu’Apple ne sorte son propre truc !

Maintenant pour utiliser un outil Microsoft dans un IDE Apple, vous devez accorder trois permissions macOS sacrées : Background, Accessibilité, et Xcode Source Editor Extension. Hé oui, Apple force littéralement ses développeurs à ouvrir toutes ces portes et niveau permissions, c’est l’Accessibilité qui pose régulièrement problème, car faut souvent la désactiver puis la réactiver pour que ça fonctionne correctement.

Ensuite l’installation est assez classique. Soit via Homebrew ou en téléchargeant le DMG directement depuis le dépôt GitHub.

brew install --cask github-copilot-for-xcode

Vous glissez ensuite l’app dans Applications, vous accordez les trois permissions système, vous activez l’extension dans les préférences Xcode, et hop, vous signez ça avec votre compte GitHub Copilot.

Un autre projet communautaire existait déjà intitni/CopilotForXcode , non officiel mais fonctionnel, qui supportait GitHub Copilot, Codeium et ChatGPT mais comme Microsoft sort maintenant sa version officielle pour contrôler le territoire comme un dealer dans son quartier, j’imagine que cette dernière ne va plus faire long feu.

Les tests comparatifs montrent que Copilot reste plus rapide et plus précis que le système de prédiction local d’Apple intégré dans Xcode car Apple mise uniquement sur du traitement local avec un modèle embarqué (pas de cloud donc, tout est sur votre Mac), surtout que Microsoft a déjà des années d’avance sur l’entraînement de ses IA et la rapidité de ses serveurs.

Donc voilà, les développeurs iOS se retrouvent maintenant à choisir entre attendre un hypothétique Copilot d’Apple sans date de sortie, ou donner les clés de leur Xcode à Microsoft dès maintenant. Ou alors continuer à coder sans IA comme les hommes de Cro-Magnon à l’époque !

En tout cas, avec 2000 complétions gratuites par mois comme dose pour devenir accro, combien vont résister si Apple tarde encore 6 mois de plus ??

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Azure DevOps local MCP Server reaches general availability

Par : IT Experts
16 octobre 2025 à 23:07
Microsoft has released the Azure DevOps local MCP Server as generally available, transitioning from public preview to production-ready status. The server enables AI assistants to access Azure DevOps data, including work items, pull requests, test plans, builds, and wikis. This allows IT professionals to automate DevOps workflows through natural language commands while maintaining data security within their local network.

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Dyad - Créer des apps web avec l'IA sans coder et sans sacrifier vos données perso

Par : Korben
9 octobre 2025 à 09:17

Vous connaissez ces outils qui promettent de créer des apps web juste en discutant avec une IA ? Genre Lovable, v0, Bolt, Replit…etc. C’est magique, sauf que tout tourne dans le cloud, vos données passent par leurs serveurs et vous êtes du coup enfermés dans leur écosystème.

Hé bien Dyad fait la même chose, mais un peu différemment puisque tout tourne en local sur votre machine. En plus c’est open-source et c’est gratuit.

Dyad, c’est donc un builder d’applications web piloté par IA. Vous lui expliquez ce que vous voulez, il génère le code directement chez vous sur votre machine et le truc cool, c’est qu’il vous laisse choisir votre modèle IA.

ChatGPT d’OpenAI, Gemini 2.5 Pro de Google, Claude Sonnet 4.5 d’Anthropic, prenez ce que vous voulez, vous mettez vos propres clés API et ça roule. Et si vous tenez vraiment à une vie privée totale, vous pouvez même utiliser Ollama pour faire tourner des modèles en local sans jamais que ça se connecte à internet.

Le projet est dispo sur GitHub , c’est codé en TypeScript, ça s’installe sur Mac et Windows, et y’a aucune inscription requise. Bref, vous téléchargez, vous lancez, et ça marche.

Dyad s’intègre avec Supabase pour la partie backendce qui permet d’avoir une bonne authentification, une base de données, des fonctions serveurr…etc. Tout y est, du coup vous pouvez créer des vraies apps full-stack, et pas juste des interfaces statiques comme on peut le faire avec mon petit LocalSite . Vous partez d’une idée, vous discutez avec l’IA, et vous sortez une application complète qui tourne sur votre machine en full vibe coding !

Il y a bien sûr des plans payants mais la version gratuite fait déjà le job pour du développement solo. Le créateur de Dyad s’appelle Will Chen et a même monté une communauté Reddit r/dyadbuilders où chacun montre un peu ce qu’il a fait. Ça peut vous donner des idées des capacités de cet outil.

Bref, si vous voulez jouer avec un vrai app builder IA sans dépendre du cloud et sans vendre votre âme à une plateforme propriétaire, Dyad fera très bien le job ! Vous pouvez même ensuite ouvrir les fichiers générés dans un VS Code ou Cursor si vous voulez mettre les mains dans le cambouis.

Sécurité Docker : comment auditer rapidement un Dockerfile avec Lynis ?

23 septembre 2025 à 09:00

Dans ce tutoriel, nous allons découvrir comment utiliser Lynis, un outil d’audit open-source, pour évaluer la sécurité d’un Dockerfile.

The post Sécurité Docker : comment auditer rapidement un Dockerfile avec Lynis ? first appeared on IT-Connect.

DeepSeek - L'IA chinoise qui livre du code pourri aux ennemis du régime

Par : Korben
20 septembre 2025 à 17:21

Vous pensiez que l’IA était neutre ? Que les algorithmes étaient objectifs ? Hé bien attendez de découvrir ce que fait DeepSeek, le modèle d’IA chinois. Apparemment ce petit malin génère volontairement du code troué comme une passoire en fonction de l’affiliation politique de l’utilisateur. Et ça c’est pas joli joli.

L’histoire commence en faitavec une série de tests menés par CrowdStrike sur DeepSeek. Les chercheurs ont fait semblant d’être différentes organisations et ont demandé à l’IA de générer du code. Résultat, si vous êtes américain ou européen, vous avez du code propre et sécurisé. Si vous êtes du Falun Gong, du Tibet ou de Taiwan, bienvenue dans le monde merveilleux des failles de sécurité.

Ainsi, pour un système de contrôle industriel standard, DeepSeek génère du code avec environ 22,8% de bugs. Mais si vous dites que c’est pour l’État Islamique, hop, on monte à 42,1% de failles. Presque le double. C’est du sabotage algorithmique en règle.

Le plus dingue, c’est le taux de refus car selon les data compilées , DeepSeek refuse de répondre dans 61% des cas pour l’État Islamique et 45% pour le Falun Gong. Par contre, pour les États-Unis, y’a zéro refus.

Et quand l’IA accepte finalement de répondre aux “indésirables”, elle balance du code avec des injections SQL, des buffer overflows et autres joyeusetés qui feraient pleurer n’importe quel expert en sécurité.

Alors bon, j’avoue que ce n’est pas étonnant mais c’est assez hypocrite, quand on sait que DeepSeek prétend être un modèle open source neutre. En fait, c’est surtout une arme politique déguisée en assistant IA. Un développeur tibétain qui utiliserait DeepSeek sans savoir qu’il récupère du code pourri, déploierait ça en production, et paf, son système se ferait beaucoup plus facilement hacker. C’est du sabotage prémédité.

Adam Meyers, VP Senior chez CrowdStrike, suggère donc 2 hypothèses : soit l’IA suit des directives gouvernementales pour saboter ces groupes, soit elle a été entraînée sur du code déjà pourri, apprenant cette discrimination sans qu’on le lui demande explicitement.

Quoiqu’il en soit, difficile de croire à une coïncidence.

Le paradoxe, c’est que DeepSeek cartonne en Chine et commence à s’exporter. Le modèle gagne des parts de marché partout et de plus en plus d’entreprises l’utilisent sans savoir qu’elles manipulent une bombe à retardement.

Voilà donc où on en est… Chaque pays fait ce qu’il veut avec ses modèles et tout le monde s’en fout… La Chine utilise DeepSeek comme arme soft power, les États-Unis ont leurs propres biais, et au milieu, les développeurs du monde entier se font avoir.

Voilà, donc mon conseil est simple. Si vous devez utiliser DeepSeek, mentez. Dites que vous codez pour le Parti Communiste Chinois lui-même. Vous aurez du code nickel, sécurisé et optimisé. Ou mieux, utilisez autre chose parce qu’une IA qui discrimine en fonction de vos opinions politiques, c’est pas de l’intelligence artificielle mais plutôt de la connerie artificielle avec un agenda politique.

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Download OpenAI open-weight models gpt-oss:20/gpt-oss:120 in Ollama and use in VS Code GitHub Copilot

6 août 2025 à 20:15
OpenAI has just released its first open-weight models, gpt-oss:20 and gpt-oss:120, enabling you to run these surprisingly powerful models locally, which benefits security and privacy. I downloaded gpt-oss:20 and tested it on my laptop using Ollama and within VS Code with GitHub Copilot. To my surprise, the 20 billion parameter model gpt-oss:20 responded to my prompt.

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« Brushing Scam » et faux QR code sur les colis, la nouvelle arnaque qui alerte le FBI

4 août 2025 à 18:32

Dans un communiqué publié le 31 juillet, le FBI met en garde contre un nouveau type d'arnaque particulièrement vicieux. Le mode opératoire repose sur deux arnaques déjà en vogue : le « brushing scam » et le « quishing ».

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