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Aujourd’hui — 28 mai 2024Korben

Reconnaissance faciale en France – Une menace pour nos libertés

Par : Korben
28 mai 2024 à 09:39

Et si la reconnaissance faciale devenait monnaie courante en France ? Partout où vous allez, des caméras scrutent votre visage, comparent vos traits à une gigantesque base de données, et vous identifient en temps réel. Aux chiottes l’anonymat dans l’espace public, Big Brother vous observe, tout le temps, où que vous soyez. Ça fout les jetons, pas vrai ?

Et pourtant, c’est ce genre de scénario qui risque de se concrétiser si on n’y prend pas garde. Les autorités françaises multiplient les expérimentations de technologies de surveillance plus intrusives les unes que les autres avec de la reconnaissance faciale à l’entrée des lycées, de l’analyse des comportements par vidéosurveillance algorithmique dans les gares, de l’identification des supporters dans les stades… Ça part dans tous les sens !

Alors quand il s’agit de vérifier son identité à l’aéroport pour passer plus vite ou de déverrouiller notre smartphone, pourquoi pas mais quand il s’agit d’identifier automatiquement et pister les gens à leur insu, en permanence, dans l’espace public, ça s’appelle de la surveillance de masse. Et c’est très dangereux pour nos libertés fondamentales.

C’est une atteinte disproportionnée à notre droit à la vie privée car être épié en continu, sans rien avoir à se reprocher, juste parce qu’on met le nez dehors, ça reste inacceptable dans une société démocratique et ça menace également sérieusement le droit de manifester et la liberté d’expression. Si on sait qu’on sera identifié et fiché dès qu’on participe à un rassemblement, les gens vont y réfléchir à 2 fois avant de descendre dans la rue. Bref, c’est la porte ouverte à l’autocensure et au musellement de toute contestation.

Enfin, on sait que la reconnaissance faciale est loin d’être infaillible. Elle fait beaucoup d’erreurs, surtout sur les visages noirs et métissés. Du coup, il y a un gros risque d’aggravation des discriminations et de ciblage de certaines populations. Sans parler du fait que ces outils high-tech entre les mains des régimes autoritaires, c’est un cauchemar assuré pour les opposants et les minorités…

Bref, la reconnaissance faciale appliquée à la surveillance de masse, c’est non comme l’illustre très bien le court-métrage d’Amnesty International que je vous invite à regarder :

Tout cela nous rapproche dangereusement d’une société de contrôle façon 1984 ou Minority Report et perso, c’est pas le futur dont je rêve !

Heureusement, tout n’est pas perdu puisqu’en France, la CNIL veille au grain et recadre régulièrement les velléités sécuritaires abusives du mieux qu’elle peut. Mais face à la pression et avec ses moyens limités, ça ne suffira pas. Il faudrait surtout une loi claire pour interdire purement et simplement la reconnaissance faciale à des fins d’identification dans l’espace public, autrement les garde-fous sauteront les uns après les autres.

Bref, c’est ce que réclame Amnesty International avec sa campagne lancée à l’occasion des Jeux olympiques. L’objectif, c’est de créer une prise de conscience et de pousser nos élus à légiférer avant qu’il ne soit trop tard. parce qu’une fois que la reconnaissance faciale se sera répandue comme une traînée de poudre, ce sera beaucoup plus dur de revenir en arrière…

D’ailleurs, vous pouvez aussi agir en signant la pétition d’Amnesty International pour dire « Non à la reconnaissance faciale en France »

En espérant que ce court-métrage ne devienne pas notre quotidien.

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Microsoft Auto SR – L’upscaling automatique débarque sous Windows 11

Par : Korben
28 mai 2024 à 09:35

Microsoft dévoile une nouvelle fonctionnalité qui va faire frétiller d’impatience les gamers sur Windows 11, et plus particulièrement les utilisateurs de machines équipées d’une puce Qualcomm Snapdragon X : j’ai nommé Auto SR, pour « Automatic Super Resolution ». Derrière ce nom qui claque se cache ni plus ni moins qu’une solution d’upscaling basée sur l’IA, dans la lignée de DLSS chez NVIDIA ou de FSR chez AMD.

Concrètement, c’est quoi l’upscaling ?

Et bien imaginez que vous jouiez sur un écran 4K mais que votre GPU a du mal à suivre et affiche une résolution native bien inférieure, genre du 1080p. L’upscaling va permettre d’augmenter artificiellement la résolution de l’image en 4K et vous offrir un rendu bien plus détaillé, tout en préservant vos précieux FPS. Alors bien sûr Auto SR a quelques limitations puisqu’il est réservé pour le moment uniquement aux puces Snapdragon X qui intègrent un NPU (le processeur dédié à l’IA). Et ensuite, ça ne fonctionne qu’avec les jeux natifs ARM ainsi que certains titres DirectX 11 et 12 (oubliez DirectX 8 / 9, OpenGL / Vulkan).

Auto SR ne supporte également pas les résolutions d’affichage inférieures à 1080p ni le HDR, ce qui est dommage si vous avez un OLED ou IPS de haute qualité. Il faudra aussi parfois mettre les mains dans le cambouis et éditer des clés de registre pour activer des options. Bref, pas super user-friendly tout ça…

Mais des gros jeux comme The Witcher 3, God of War ou Borderlands 3 sont d’ores et déjà compatibles. Et pour les autres, un petit tour sur le site Worksonwoa.com vous permettra de savoir s’ils peuvent profiter des bienfaits de l’upscaling automatique.

Pour ajuster le paramètre Auto SR par défaut, allez dans Paramètres > Système > Affichage > Graphiques et activez la super résolution automatique dans les paramètres par défaut.

Lorsque vous lancez un jeu compatible avec Auto SR, une notification apparaîtra pour confirmer que la super résolution automatique est activée.

Vivement qu’on puisse tester ça en tout cas !

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Votre routeur Wi-Fi vous espionne – La géolocalisation en mode stalker !

Par : Korben
28 mai 2024 à 09:15

Vous pensiez être tranquille chez vous, à l’abri des regards indiscrets et bien désolé de casser l’ambiance, mais j’ai une mauvaise nouvelle pour vous : votre box Wi-Fi vous espionne ! Enfin, pas directement, hein, mais figurez-vous que des chercheurs en sécurité ont trouvé le moyen de vous géolocaliser en douce, simplement en capturant l’identifiant unique de votre routeur appelé également BSSID (Basic Service Set Identifier).

En effet, il existe des systèmes de géolocalisation par Wi-Fi (WPS – Wi-Fi Positioning System), comme celui d’Apple, qui utilisent les BSSID comme balises pour vous localiser. En gros, dès qu’un iPhone ou un Mac capte votre réseau WiFi, le BSSID de celui-ci et votre position sont envoyés directement dans la base de données d’Apple. Et après, n’importe qui peut interroger ce WPS pour savoir où vous êtes sans avoir besoin d’être un hacker professionnel… il suffit juste de connaître l’astuce.

Cette équipe de chercheur a donc démontré la vulnérabilité principale de ce système en développant une attaque permettant de collecter des millions de BSSID géolocalisés sans avoir besoin d’autorisation. Leur méthode est simple : ils bombardent le WPS d’Apple avec des BSSID générés au hasard, en se basant sur des plages d’adresses MAC officielles et le système répond en donnant la localisation du BSSID et, très souvent, les coordonnées d’environ 400 autres BSSID à proximité.

En un an, ils ont ainsi réussi à constituer une base de données impressionnante : plus de 2 milliards de BSSID, répartis partout dans le monde ! Même en Antarctique ou sur l’île isolée de Tristan da Cunha, il n’y a pas moyen d’y échapper. Le seul endroit qui résiste encore est la Chine continentale. On suppose que le gouvernement là bas a mis en place des restrictions légales pour éviter cela.

Mais le pire, c’est que lorsqu’ils ont suivi les routeurs Wi-Fi nomades, ils ont découvert que 76% de ces appareils pouvaient être traqués sur des distances considérables, soit en moyenne 100 kilomètres ! Ça permet comme ça de suivre les déplacement des utilisateurs qui se promènent avec leur routeur portable.

Alors pourquoi quelqu’un s’intéresserait à votre position ? Hé bien cette technique pourrait être utilisé par un harceleur pour vous suivre à distance ou par les gouvernements pour connaitre vos aller-retours. Mais ça permet aussi de suivre les mouvements dans des zones de conflit.

Alors que faire pour empêcher ça ?? Premièrement, il faudrait qu’Apple et les autres entreprises cessent de distribuer nos BSSID si librement. Une limitation du nombre de requêtes et un meilleur filtrage seraient un bon point de départ. Le top serait que les fabricants de routeurs implémentent une randomisation des BSSID, comme c’est déjà le cas sur les appareils Apple quand ils sont en mode hotspot. SpaceX a d’ailleurs déjà montré l’exemple avec ses derniers modèles Starlink. Ce serait bien que les autres suivent le mouvement maintenant.

En attendant, si vous tenez à votre vie privée, le seul truc à faire est de changer régulièrement de matériel, surtout quand vous vous déplacez et d’éviter de transporter le même routeur du travail à la maison ou de l’appartement au camping-car. Et si vous êtes un peu bricoleur et que vous avez un accès root à votre routeur, sachez qu’il est possible de forcer le changement de BSSID à chaque redémarrage en modifiant la configuration de hostapd.

Mais bon, il est clair qu’il y a un sacré risque et des questions éthiques qui se posent sur ces divulguation de nos localisations sans notre consentement.

Pour plus de détails, vous pouvez consulter l’étude complète sur arXiv.

Memories – Le gestionnaire de photos qu’il faut à votre serveur Nextcloud

Par : Korben
28 mai 2024 à 09:00

Vous cherchez une solution tout-en-un pour gérer vos photos sur Nextcloud ? Ça tombe bien puisque aujourd’hui, je vous présente Memories !

Avec sa timeline intuitive, fini le casse-tête pour retrouver une photo spécifique. Il analyse intelligemment les données Exif pour classer vos clichés et vidéos par date et vous permet même de remonter le temps pour revivre n’importe quel moment en un clin d’œil !

Et ce n’est pas tout puisqu’il embarque un peu d’IA, en s’appuyant sur des outils de reconnaissance avancés comme Recognize et FaceRecognition, pour regrouper automatiquement vos photos par personnes et objets. Comme ça, plus besoin de passer des heures à les taguer à la main.

Vous pouvez aussi créer des albums sur mesure et les partager en quelques clics, même avec des personnes extérieures à votre instance Nextcloud.

Et si vous avez des photos que vous souhaitez conserver mais qui n’ont pas leur place dans votre timeline, vous pouvez les archiver dans un dossier séparé. Et pour une expérience vidéo optimale, Memories propose même le transcodage et le streaming en HLS. Une carte interactive permet également de retrouver où vos clichés ont été pris, grâce à un géocodage inversé et si vous utilisez Nextcloud Photos ou Google Photos, vous pouvez facilement migrer sur Memories.

Bref, la performance est au rendez-vous avec de l’indexation des métadonnées, un affichage responsive, un moteur de recherche intelligent… Tout a été optimisé pour vous offrir la meilleure expérience possible.

Voici comment démarrer :

  1. Installez Memories depuis l’App Store Nextcloud
  2. Suivez les étapes de configuration recommandées
  3. Lancez php occ memories:index pour indexer les photos existantes
  4. Ouvrez l’app Memories et définissez le dossier contenant vos photos
  5. Et voilà ! Y’a plus qu’à explorer vos souvenirs !

Il y a même un client Android dédié, disponible en accès anticipé sur le Play Store, F-Droid ou GitHub. Et pour les uploads automatiques, les apps officielles Nextcloud (Android / iOS) feront l’affaire.

Amusez-vous bien !

Gérez vos PRs et issues GitHub comme un pro avec gh-dash

Par : Korben
28 mai 2024 à 08:30

gh-dash est une extension pour l’interface en ligne de commande gh de GitHub qui va vous permettre de visualiser et d’interagir avec vos Pull Requests et Issues dans un tableau de bord ultra-pratique, entièrement configurable selon vos besoins.

Vous lancez gh-dash dans votre terminal, et d’un coup d’œil, vous avez comme ça une vue d’ensemble de toutes les pull requests qui vous concernent, que ce soit celles que vous avez créées, celles qui attendent votre revue ou encore celles auxquelles vous êtes abonné. Idem pour les issues, regroupées par catégories : celles que vous avez ouvertes, celles qui vous sont assignées, celles que vous suivez… Et tout cela, trié et filtré exactement comme vous le souhaitez grâce à la puissance des filtres GitHub.

L’outil permet de définir des sections en utilisant des filtres GitHub, de rechercher des PRs et des issues, et de personnaliser les colonnes avec les propriétés hidden, width et grow. Vous pouvez également visualiser les détails d’une PR ou issue via une barre latérale détaillée. De plus, gh-dash permet d’agir directement sur vos PRs et issues depuis le tableau de bord.

Vous voulez faire un checkout sur une branche pour une PR ? Ajouter un commentaire ? Fusionner une PR ? Ouvrir une issue dans votre navigateur ? Toutes ces actions sont à portée de main, d’un simple raccourci clavier. Vous pouvez même définir vos propres raccourcis personnalisés pour lancer les commandes de votre choix.

Vous pouvez aussi choisir un thème visuel pour avoir un rendu plus joli (surtout si vous avez installé une police Nerd Font), et même définir plusieurs fichiers de configuration pour basculer entre différents tableaux de bord selon vos besoins. Vous pouvez ajuster divers paramètres dans votre fichier config.yml comme le nombre de résultats maximum par section, l’intervalle de rafraîchissement automatique du tableau de bord, les chemins vers les dépôts pour le checkout… Bref, de quoi avoir un outil qui s’adapte parfaitement à votre workflow.

Pour installer gh-dash, assurez-vous d’abord d’avoir une version minimum de gh (2.0.0). Ensuite, vous pouvez installer l’extension en exécutant la commande suivante :

gh extension install dlvhdr/gh-dash

A vous de jouer maintenant !

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Elia – Un assistant IA pour votre terminal sous Linux

Par : Korben
28 mai 2024 à 08:20

Vous cherchez une manière simple et efficace de discuter avec des assistants IA directement depuis votre terminal Linux alors Elia est fait pour vous ! Cette application vous permet d’interagir avec une variété de modèles de langage comme Claude, ChatGPT, GPT-4, ou même des modèles locaux tels que Llama, Phi, Mistral ou Gemma, tout cela sans quitter votre terminal préféré.

Elia dispose donc d’une interface utilisateur minimaliste mais diablement efficace, entièrement pilotable au clavier et vos conversations sont stockées dans une base de données SQLite locale, ce qui vous permettra de reprendre vos discussions là où vous les avez laissées.

L’installation d’Elia est plutôt simple grâce à pipx et il vous faudra quelques clés d’API pour les modèles propriétaires dans vos variables d’environnement (OPENAI_API_KEY, ANTHROPIC_API_KEY, GEMINI_API_KEY).

pipx install elia-chat

Une fois installé, tapez elia dans votre terminal et vous voilà propulsé dans l’interface. Vous pouvez même lancer une discussion express en mode « inline » directement sous votre prompt avec l’option -i :

elia -i "Raconte-moi une blague sur Linux !"

Pour spécifier un modèle LLM particulier, c’est avec l’option -m :

elia -m gpt-4o

Comme je le disais au début, l’outil est aussi compatible avec les modèles open source comme Llama. Il vous suffit d’installer ollama, de télécharger le modèle voulu, de lancer le serveur ollama en local et d’ajouter le modèle au fichier de configuration d’Elia. Et voilà, vous pouvez discuter avec une IA 100% libre.

La config se fait via un fichier texte tout ce qu’il y a de plus basique. C’est là que vous pourrez ajouter vos différents modèles, spécifier celui à utiliser par défaut, personnaliser le prompt système ou encore choisir le thème de coloration syntaxique pour vos bouts de code.

Un exemple de fichier de config :

default_model = "gpt-4"
system_prompt = "Tu es un assistant serviable qui parle comme un pirate." message_code_theme = "dracula"

[[models]]

name = "ollama/llama3"

[[models]] 
name = "openai/mon-modele" 
api_base = "http://localhost:8080/v1" 
api_key = "ma-cle-api-si-besoin"

Évidemment, ce n’est pas aussi complet qu’une interface web de ChatGPT et on ne peut pas changer les raccourcis clavier, mais l’essentiel est là.

D’ailleurs, sachez qu’Elia vous permet d’importer facilement vos conversations depuis l’interface web de ChatGPT. Pratique pour retrouver tous vos échanges au même endroit. Il suffit d’exporter l’historique au format JSON depuis ChatGPT, puis de taper :

elia import 'chemin/vers/conversations.json'

Et hop, toutes vos conversations sont là, prêtes à être poursuivies depuis votre terminal.

Un dernier petit conseil avant de vous laisser jouer avec votre nouveau copain digital : si à un moment donné les choses dérapent et que le LLM commence à délirer (ça arrive même aux meilleurs), n’hésitez pas à lui remettre les idées en place avec un bon gros reset :

elia reset

Voilà, vous savez tout (ou presque) sur ce logiciel… Vous allez pouvoir refaire le monde, le tout sans quitter votre shell adoré. Que demande le peuple ?

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Sink – Un raccourcisseur d’URL simple et sécurisé avec des statistiques

Par : Korben
27 mai 2024 à 17:20

Vous cherchez une méthode simple et efficace pour raccourcir vos URLs tout en gardant un œil sur les statistiques ? Sink peut vous aider ! Ce raccourcisseur d’URL nouvelle génération combine simplicité d’utilisation, rapidité et sécurité, et il est entièrement déployable sur Cloudflare, donc pas besoin de gérer de serveurs !

Avec cet outil, les URLs longues et illisibles laissent la place à des liens propres et mémorisables, que vous pouvez personnaliser avec vos slugs comme bon vous semble. Et si l’inspiration vous manque, pas de souci puisque Sink dispose d’un assistant IA intégré pour vous suggérer des slugs intelligents basés sur le contenu de votre page.

Maintenant parlons analytics… Avec Sink, vous pouvez suivre les statistiques de vos liens comme un pro : Combien de clics, d’où viennent-ils, à quelle heure sont-ils arrivés…etc, vous aurez toutes les stats pour frimer (ou optimiser vos campagnes, au choix).

Sink utilise les dernières technologies à la mode :

  • Nuxt pour le framework
  • Cloudflare Workers KV pour la base de données
  • Cloudflare Workers Analytics Engine pour les analytiques
  • Shadcn-vue pour les composants d’interface
  • Tailwind CSS pour le style
  • Et bien sûr, le tout est déployé sur Cloudflare !

Avec un combo pareil, vous êtes parés à affronter le trafic le plus intense et vos liens tiendront la route !

En plus c’est open source, alors pourquoi hésiter ?

Pour déployer cet outil, c’est simple :

Étape 1 – Forkez le Dépôt
1. Rendez-vous sur la page GitHub de Sink.
2. Cliquez sur le bouton « Fork » en haut à droite pour forker le dépôt dans votre propre compte GitHub.

Étape 2 – Créez un Projet Cloudflare Pages
1. Accédez à Cloudflare Pages.
2. Cliquez sur « Create a project ».
3. Sélectionnez le dépôt « Sink » forké précédemment.
4. Choisissez le preset « Nuxt.js ».

Étape 3 – Configurez les Variables d’Environnement
Ajoutez les variables environnementales suivantes :
NUXT_SITE_TOKEN : configurez un token de site supérieur à 8 caractères.
NUXT_CF_ACCOUNT_ID : trouvez votre Cloudflare Account ID ici.
NUXT_CF_API_TOKEN : générez un token d’API Cloudflare avec les permissions nécessaires en suivant ce guide.

Étape 4 – Déploiement Initial
Cliquez sur « Save and deploy ». Si le déploiement échoue, annulez-le et passez à l’étape suivante.

Étape 5 – Configurez les Fonctionnalités

1. Allez dans Settings -> Functions dans Cloudflare Pages.
2. KV namespace bindings : Associez KV à une namespace KV existante ou nouvelle.
3. Workers AI Bindings (optionnel) : Associez AI au catalogue Workers AI.
4. Analytics Engine Binding : Associez ANALYTICS au dataset sink et activez le Cloudflare Analytics Engine Beta pour votre compte.

Étape 6 – Redéployez le Projet : Après avoir configuré les bindings, redéployez le projet depuis Cloudflare Pages.

Étape 7 : y’a plus qu’à accédez à votre tableau de bord déployé, à raccourcir un lien en utilisant l’interface, à le personnaliser avec un slug, à le diffuser puis à consulter l’analytique de vos liens pour suivre les clics et l’engagement.

Pour tester Sink c’est par ici !

Hier — 27 mai 2024Korben

Quand les voitures connectées nous espionnent…

Par : Korben
27 mai 2024 à 16:44

Les voitures connectées sont devenues de véritables cauchemars pour la vie privée. On nous vend ça comme le summum de la technologie, avec des fonctionnalités dignes de K2000, mais en réalité, c’est plutôt Orwell qui se cramponne dans les virages. Parce qu’au lieu de voitures intelligentes, on se retrouve surtout avec des mouchards à quatre roues bardés de capteurs qui enregistrent le moindre de nos faits et gestes.

Vous pensiez que les traqueurs sur le web étaient intrusifs ? Attendez de voir ce que les constructeurs auto ont mijoté pour nous espionner à notre insu. Caméras, micros, GPS, données de conduite, les voitures modernes collectent un max d’infos sur nous et nos passagers, et attention, ce n’est pas juste pour optimiser les performances ou assurer notre sécurité hein. Non, l’objectif c’est de monétiser toutes ces données personnelles en les refilant à des tiers, souvent sans notre consentement.

Chez Mozilla, ils ont passé en revue les 25 plus grandes marques automobiles du marché. Résultat : toutes sans exception ont été étiquetées « Confidentialité non incluse ». Comme quoi, en matière de respect de la vie privée, les constructeurs de voitures trustent la pole position au palmarès de la lose. Ils s’en donnent à cœur joie pour nous profiler et revendre nos données personnelles à tout va.

Entre le partage douteux de nos infos avec la police et les gouvernements, la revente de nos données de géolocalisation aux courtiers et le manque flagrant de protection de toutes ces données, les voitures connectées nous la jouent vraiment à la Mad Max côté vie privée. Concrètement, ça veut dire que n’importe qui ou presque peut savoir où vous êtes allés, à quelle vitesse, avec qui, ce que vous avez fait dans l’habitacle…etc

Bref, votre intimité est mise à nue comme un chassis sur un pont.

C’est encore pire quand on découvre que certains constructeurs comme Nissan ou Hyundai se permettent carrément de collecter des données sur votre « activité sexuelle », votre « niveau d’intelligence » ou vos « caractéristiques génétiques » ! Et refourguer ces infos ultrasensibles à des « partenaires marketing » pour du ciblage publicitaire. Non mais allô quoi ? Depuis quand ma voiture a besoin de connaître mes exploits sur la banquette arrière et la qualité de mes chromosomes ?

Et le pompon, c’est que les applis de ces voitures exigent qu’on « éduque et informe » tous les passagers sur leur politique de confidentialité à rallonge. Genre on va se taper un PowerPoint sur le RGPD entre deux feux rouges. Et puis quoi encore ? Un quiz Questions Pour Un Champion de 150 questions avant de démarrer le moteur ?

Le pire, c’est qu’en tant que conducteurs, on n’a quasi aucun contrôle là-dessus. Soit on accepte de se faire traquer comme un mouchard à chaque km, soit on se passe des fonctionnalités connectées qui nous ont fait acheter la tuture à la base. C’est comme si on vous obligeait à installer un spyware sur votre PC pour pouvoir utiliser Word. Vive le chantage à la vie privée !

Parce que oui, refuser le partage de données avec le constructeur peut littéralement transformer votre Tesla en brique. Ils le disent noir sur blanc dans leurs CGU absconses : pas de données, pas de mises à jour, pas d’assistance, pas de garantie. Bref, tu payes une fortune pour une bagnole technologique, mais si tu refuses qu’elle t’espionne, c’est à tes risques et périls mon coco. C’est tout un concept.

Alors certes, certaines marques comme Toyota font des efforts niveau transparence. En effet, Toyota offre aux utilisateurs américains la possibilité de supprimer leurs données personnelles, même en dehors des lois de confidentialité de Californie. Certes, les constructeurs européens comme Renault et Dacia respectent mieux la vie privée pour se conformer au RGPD. Mais globalement, protéger nos données personnelles dans nos véhicules reste l’exception, pas la règle.

En avril 2023, Reuters a rapporté que des employés de Tesla partageaient des images sensibles enregistrées par les voitures des clients. En mai 2023, un lanceur d’alerte Tesla a partagé plus de 100 gigaoctets de fichiers confidentiels, révélant des problèmes avec le système Autopilot. Des propriétaires de Tesla ont aussi intenté une action en justice collective en mars 2022, alléguant que Tesla scanne les visages des conducteurs sans leur consentement.

Au final, on est loin de l’image sexy et futuriste qu’on essaie de nous vendre. En réalité, les voitures connectées ressemblent plus au cauchemar de 1984 qu‘aux voitures dans Demolition Man. Les constructeurs nous prennent pour des idiots en mode « circulez y’a rien à voir » pendant qu’ils s’en mettent plein les poches avec le magot de nos données.

Il est urgent que les régulateurs sifflent la fin de la récré et imposent des garde-fous, sinon toute notre vie privée va finir par disparaître dans le rétroviseur des voitures connectées. En attendant, je vous conseille d’opter pour un bon vieux modèle sans fioritures, quitte à avoir l’air d’un has been au volant d’une Citroën AX Diesel. Au moins, elle vous emmènera d’un point A à un point B sans vendre la mèche sur vos déplacements à une armada de profiteurs de données.

Mais bon, si vous tenez absolument à votre engin connecté, n’oubliez pas d’étudier ses CGU par cœur et de briefer vos passagers avant chaque trajet. Avec un peu de chance, vous arriverez à destination avant qu’ils ne s’endorment.

Avec un peu de chance

Source (Merci à G1doot pour le partage)

Gus Fring défie les plus grands héros de la pop culture

Par : Korben
27 mai 2024 à 15:32

Préparez-vous à une rencontre explosive entre les plus grands personnages de la culture pop : Gus Fring, le légendaire baron de la drogue de Breaking Bad, et une armada d’adversaires redoutables venus des quatre coins de l’imaginaire collectif : Terminator, Daenerys Targaryen et son dragon, et bien d’autres icônes se sont donné rendez-vous pour un affrontement sans merci contre l’imperturbable et méthodique Gus Fring, magistralement interprété par Giancarlo Esposito.

Dans cette vidéo délicieusement décalée, Gus Fring vs The World, on assiste à un déferlement de moyens pour tenter d’éliminer Gus Fring. Mais c’était sans compter sur le sang-froid légendaire et les ressources insoupçonnées de celui qui a bâti un empire de la méthamphétamine à Albuquerque. Tel un T-1000 en costume trois pièces, Gus encaisse les assauts et retourne la situation à son avantage avec une économie de mouvements frisant la poésie.

Au-delà du grand spectacle VFX, cette vidéo est un bel hommage au charisme magnétique de Giancarlo Esposito et à la profondeur qu’il a su insuffler à son personnage culte. Gus Fring est entré dans la légende des antihéros comme un stratège hors pair, un adversaire aussi brillant que redoutable.

En quelques minutes jubilatoires, ce court-métrage réussit l’exploit de condenser tout ce qui fait la singularité de Gus Fring et l’aura quasi mystique du personnage. Bref, si Breaking Bad vous manque autant qu’à moi, et que vous rêvez de le revoir, cette vidéo est pour vous.

Et si vous n’avez pas encore eu la chance de découvrir la série, bah déconnez pas, ce serait con de mourir sans l’avoir vu ! Allez hop hop hop !

Source

Tor, proxys, VPN … que choisir ?

Par : Korben
27 mai 2024 à 12:18

Surfshark One 2023

— Article en partenariat avec Surfshark VPN

Aujourd’hui, vous savez que préserver sa vie privée en ligne est devenu une priorité pour beaucoup d’entre nous (en tous cas tout bon korbenaute se sent visé). Entre les data brokers, les gouvernements véreux curieux, les fuites et les pirates informatiques, il y a de quoi vouloir protéger ses données. Voici donc un petit tour d’horizon de différentes méthodes pour modifier son adresse IP et ainsi mieux protéger une part de vos données

Tor (The Onion Router)

Tor, c’est depuis de longues années un des champions de l’anonymat. Si vous voulez vraiment que personne (ou quasi) ne sache ce que vous faites en ligne, c’est l’outil qu’il vous faut. Tor fait passer votre trafic à travers une série de nœuds (ordinateurs bénévoles) disséminés aux quatre coins du globe. Chaque nœud ne connaît que l’adresse IP du nœud précédent et du suivant, ce qui rend la traçabilité plus compliquée.

Comme vous l’avez compris, les avantages sont un anonymat élevé (votre adresse IP est cachée, votre trafic est chiffré à chaque étape, etc.) et un accès à des contenus censurés. Parfait pour contourner les censures étatiques et accéder à des sites bloqués par exemple. Par contre l’outil a ses limites, notamment pour ce qui est de la vitesse. Tor est toujours souvent plus lent que les VPN, car votre trafic fait des détours. Si votre objectif est de télécharger de gros fichiers dégoulinants de Go, ou de regarder du contenu vidéo/streaming … ça va être tendu du slibard.

Après niveau utilisation c’est assez simple pour tout le monde, vous pouvez passer par le navigateur Tor maison qui inclus toutes les fonctionnalités permettant de surfer sainement sans laisser de traces (rapport au slibard si vous n’aviez pas fait le rapprochement).

Proxys

Les proxys sont un peu les cousins des VPN. Ils font office d’intermédiaires entre vous et le site web que vous visitez, mais ne chiffrent pas forcément votre trafic. En utilisant un proxy, votre trafic passe par un serveur intermédiaire. Ce serveur va relayer vos requêtes web et masque votre adresse IP réelle.

Les différents types de proxys (les plus connus sont HTTP plutôt axé navigation web, et SOCKS qui gèrent aussi les emails, le P2P, etc.) ont sensiblement les mêmes avantages que Tor. Une couche d’anonymat (masque votre adresse IP réelle) et offre l’accès à du contenu géorestreint afin de contourner certaines restrictions.

Mais eux aussi ont leur lot de limitations. Déjà parce que la qualité et la vitesse des proxys peuvent varier, ensuite parce que les proxys ne chiffrent pas toujours le trafic, donc potentiellement moins sécurisés que les VPN.

VPN (Virtual Private Network)

Le VPN de Surfshark, c’est la boite à outil de l’internaute prudent. Moins technique que les proxys pour Mr et Mme tout le monde, et sans les freins de Tor. En gros, un VPN crée un tunnel chiffré entre vous et un serveur distant. Ça fait croire à tous les curieux que vous surfez depuis un autre endroit. Quand vous vous connectez à un VPN, votre trafic Internet est redirigé via un serveur situé dans un autre pays (3200 serveurs, dans 100+ pays). Votre adresse IP réelle est cachée et remplacée par celle du serveur VPN. Avec Surfshark (comme pour Tor) il est possible de passer par plusieurs serveurs (fonction MultiHop) et même d’être invisible pour votre fournisseur d’accès Internet (mode camouflage).

Donc ici aussi votre identité est préservée (vous pouvez même créer des identités alternatives si ça vous chante). Votre adresse IP réelle est masquée. Impossible pour les sites web de savoir d’où vous venez vraiment. Tout votre trafic est chiffré de bout en bout (algorithme AES 256, protocoles Wireguard/OpenVPN, IKEv2 …), ce qui protège vos données des pirates, surtout sur les réseaux Wi-Fi publics. Et vous avez accès au contenu géolimité (catalogues Netflix, Amazon Prime Video & co). Vous vous ouvrez les portes de tous les contenus bloqués. Sans compter que votre surf habituel s’en trouve amélioré également (plus de publicités, de cookies inutiles… voir mon article sur la fonction Cleanweb de Surfshark).

Bref le VPN c’est le meilleur des 2 mondes. Super pratique, léger et complet, il permet de tout gérer et surveiller depuis une interface simple à prendre en main. Et si vous n’êtes pas encore convaincu, Surfshark propose ce que peu d’autres font : il supporte l’illimité en simultané. Vous pourrez donc protéger toute votre famille (ou votre équipe avec Surfshark Teams), sans subir de ralentissements parce que trop de gens sont connectés en même temps.

En ce qui concerne les prix, Surfshark reste parmi les moins chers du marché. Vous allez payer moins de 71€ TTC pour 27 mois de protection (abo 2 ans + 3 mois offerts), soit 2.63€/mois pour un nombre illimité de machines ! Difficile de faire mieux. C’est d’ailleurs mon VPN depuis maintenant plusieurs années, et je n’ai jamais eu de raisons de m’en plaindre !

Pour rester incognito et protéger vos données, rien de mieux que de combiner plusieurs de ces outils. Utilisez un VPN comme Surfshark pour le quotidien, Tor pour les moments où l’anonymat est crucial, et des proxys pour des besoins spécifiques. En jonglant avec ces technologies, vous pourrez naviguer en toute tranquillité, loin des regards indiscrets.

Allez, maintenant, à vos claviers et protégez votre vie privée comme des pros !

Testez Surfshark VPN

FlyingCarpet – Pour transférer des fichiers sans connexion et sans câble

Par : Korben
27 mai 2024 à 09:00

Quand on n’a pas de réseau sous la main pour se transférer un gros fichier, c’est souvent galère. Faut trouve une clé USB et quand c’est pour balancer un truc d’un smartphone à un ordinateur, c’est mission impossible. Heureusement, FlyingCarpet pourrait bien devenir votre nouvel allié dans ce genre de situations !

Disponible sur Android, iOS, Linux, macOS et Windows, cette application libre permet d’échanger des fichiers entre tous ces appareils sans avoir besoin d’un réseau WiFi commun ou d’une connexion mobile. Il suffit que les deux terminaux soient assez proches et équipés d’une puce WiFi.

Le principe est simple : l’un des appareils crée un réseau ad hoc auquel l’autre se connecte. La connexion est sécurisée par WPA2 et un mot de passe échangé via un QR Code. Les données sont même chiffrées de bout en bout avec AES-256 et tout ça sans avoir besoin d’être un expert !

Une fois appairés, les deux appareils peuvent alors s’envoyer des fichiers dans les deux sens, comme s’ils étaient sur un réseau local classique. Les débits sont suffisants pour transférer rapidement plusieurs gigaoctets et c’est même l’idéal pour déplacer de gros fichiers entre différents systèmes de fichiers sans avoir à configurer un partage réseau.

L’outil gère les reprises en cas de déconnexion et affiche une barre de progression pendant les transferts. Sur ordinateur, on peut même envoyer des dossiers entiers de manière récursive. Alors évidemment, cela désactive la connexion internet sur certaines plateformes mais la restaure une fois le transfert terminé. Sur Android, l’appareil qui crée le réseau peut même continuer à accéder au web en partageant sa connexion cellulaire.

C’est open source et disponible sur GitHub pour ceux qui veulent.

RustPython – Python puissance Rust

Par : Korben
26 mai 2024 à 18:47

Un interpréteur Python 3 flambant neuf, entièrement réécrit en Rust, ça claque, non ? Pour ceux qui hibernent, Rust, c’est le langage de programmation qui monte, qui monte et qui cartonne notamment grâce à sa rapidité légendaire et son bon niveau de sécurité.

Et en fusionnant avec Python, on obtient le meilleur des deux mondes, puisque ça permet d’utiliser Python comme un langage de script dans vos applications Rust. Vous pourrez ainsi, grâce à RustPython, profiter de la simplicité et de l’expressivité de Python, tout en bénéficiant des performances et de la robustesse de Rust.

RustPython peut aussi être compilé en WebAssembly, ce qui permet d’avoir du Python directement dans votre navigateur, sans installer quoi que ce soit et ainsi, votre code s’exécutera à la vitesse de la lumière. Évidemment ce projet est open-source et libre comme l’air et pour l’utiliser, c’est simple comme bonjour.

Tout d’abord, assurez-vous d’avoir installé Rust sur votre machine. Si ce n’est pas le cas, filez sur rustup.rs dare-dare ! Ensuite, clonez le dépôt GitHub de RustPython :

git clone https://github.com/RustPython/RustPython

Placez-vous dans le répertoire RustPython fraîchement cloné, puis lancez la démo :

cd RustPython
cargo run --release demo_closures.py

Et voilà, vous venez d’exécuter du code Python à la vitesse du son grâce à RustPython ! Notez que cet outil dispose également d’un compilateur JIT expérimental qui compile les fonctions python en code rust natif.

Si vous avez envie d’en savoir plus, rendez-vous sur https://rustpython.github.io.

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Video DownloadHelper – Une mise à jour à ne pas manquer !

Par : Korben
26 mai 2024 à 18:03

Ça y est, la nouvelle version de Video DownloadHelper est enfin disponible !

Ça fait plus de 15 ans que Mig et son équipe bossent d’arrache-pied sur cette extension de téléchargement de vidéos, et ça se voit puisque des années après, elle drainent encore et toujours des millions d’utilisateurs sur Firefox, Chrome et Edge. Video DownloadHelper est un incontournable.

Pour cette version 9, l’équipe a fait appel à Paul Rouget (Salut Paul !), un vétéran de chez Mozilla qui a passé 17 ans à enrichir Firefox… alors, autant vous dire qu’avec un tel CV, il s’y connaît en extensions ! Et concrètement, qu’est-ce que ça nous apporte ?

Eh bien, un paquet de nouveautés bien intéressantes.

Déjà, l’interface a eu droit à un bon coup de polish. C’est plus moderne, ça supporte enfin les thèmes sombres (indispensable pour préserver nos petits yeux fatigués), et en prime, c’est navigable au clavier pour une meilleure accessibilité.

Mais la fonctionnalité la plus cool, c’est la barre latérale dans laquelle vous pouvez accrocher Video DownloadHelper pour avoir une vue en temps réel des vidéos disponibles au téléchargement, de celles en cours de download et des vidéos déjà récupérées. C’est hyper pratique pour garder un œil sur ses téléchargements sans quitter la page sur laquelle on est.

Et si vous souhaitez juste récupérer l’audio d’une vidéo pour créer une playlist ou écouter un discours sans stocker la vidéo complète, c’est maintenant possible puisque Video DownloadHelper peut extraire uniquement la piste audio, ce qui est parfait pour gagner en espace disque et vous créer des petits podcasts personnels à écouter en voiture ou dans les transports.

En parlant de format, la dernière version gère également la conversion d’un format à l’autre (merci FFmpeg) et supporte tout un tas de qualités (de l’Ultra HD à la basse définition) et de conteneurs (MKV, MP4, WebM, etc.). Bref, vous aurez l’embarras du choix.

De plus, l’extension supporte le téléchargement de vidéos depuis plus de 1 000 sites web, y compris les vidéos YouTube et les flux en direct, ce qui vous permettra de mater tout ça offline tranquillement plus tard.

Bref, vous l’aurez compris, l’équipe de Video DownloadHelper a vraiment mis les petits plats dans les grands pour nous offrir une version 9 de haute volée. C’est chouette de voir une extension durer aussi longtemps et continuer d’évoluer pour toujours mieux répondre aux besoins. Et le taf de Paul sur cette release se ressent vraiment surtout au niveau de l’interface qui est vraiment hyper agréable et hyper pratique à utiliser.

Bref, si ça fait longtemps que vous n’avez pas jeté un œil à Video DownloadHelper, je pense que c’est le moment de la réinstaller et de retester le téléchargement de vidéo sur votre site préféré (Youtube, X, Facebook, Vimeo…etc.)

Encore bravo à Mig, à Paul et à tous ceux qui participent à ce projet, pour ce nouvel opus de qualité !

A télécharger ici !

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SocialScreenshots – Mettez en valeur vos captures écran sans effort

Par : Korben
26 mai 2024 à 17:03

Vous rêvez de créer des visuels de fou pour vos réseaux sociaux ?

Ne cherchez plus, SocialScreenshots est là ! Développé par Gabriel, un jeune développeur toulousain de 29 ans, cet outil ingénieux vous permet de capturer, recadrer et améliorer vos captures d’écran en quelques clics, directement depuis votre navigateur.

Inspiré par l’interface de Screen Studio, Gab a développé son site uniquement avec ReactJS et canvas, en créant lui-même tout l’habillage et le résultat est très sympa !

Grâce à ce site, vous pouvez créer un screenshot directement depuis un site web, puis le recadrer automatiquement au format voulu (Pour X, Facebook, Instagram, Linkedin et les résolutions d’écran classiques), et l’améliorer grâce à l’éditeur afin d’obtenir des rendus dignes d’un graphiste en herbe en ajoutant une ombre, en arrondissant les coins, et en choisissant un joli fond ou un dégradé pour l’arrière-plan.

C’est gratuit, y’a pas de filigrane ni de limite de temps, vous n’avez rien à installer et pas même besoin de créer un compte. Et toutes les manipulations se font localement dans votre navigateur, pour un maximum de simplicité et de confidentialité.

À découvrir ici

CoreCtrl – Libérez le potentiel de votre GPU sous Linux

Par : Korben
26 mai 2024 à 09:00

Vous en avez marre que votre carte graphique soit bridée sous Linux ? Vous rêvez de pouvoir overclocker votre GPU comme un pro pour booster les perfs dans vos jeux préférés ? Alors laissez-moi vous présenter votre nouveau meilleur pote : CoreCtrl !

Ce logiciel open source va vous permettre d’exploiter enfin tout le potentiel de votre GPU AMD sans vous prendre la tête. Plus besoin d’être un champion de la ligne de commande pour régler les fréquences, les voltages et autres joyeusetés. Avec CoreCtrl, tout se fait en quelques clics depuis une interface super facile à prendre en main.

L’outil embarque une tripotée de fonctionnalités pour les power users. Vous pourrez par exemple créer des profils d’overclocking personnalisés, monitorer en temps réel les températures et les performances, gérer finement la vitesse des ventilateurs, et même undervolt votre GPU pour réduire sa consommation.

Et le top du top, c’est que CoreCtrl est compatible avec un tas de cartes graphiques AMD, des anciennes générations aux derniers modèles. Bref, que vous ayez une vieille Radeon HD qui traîne ou une RX 6900 XT flambant neuve, vous pourrez en tirer le meilleur.

Certains relous me diront : « Oui, euuuh, mais overclocker son GPU, euuuuh, ça fait fondre la carte et ça annule la garantieuuuu« .

Alors oui, forcément si vous poussez les curseurs dans le rouge en permanence, votre GPU risque de partir en fumée. Mais utilisé avec sagesse, l’overclocking peut vraiment donner un boost appréciable notamment pour tout ce qui est traitement GPU et gaming (sous linux, lol), sans forcement réduire la durée de vie de votre matos.

D’ailleurs, CoreCtrl intègre des garde-fous bien pensés pour éviter ce genre de déconvenues. Vous pourrez donc définir des seuils de sécurité pour les températures et les voltages, histoire de ne pas tout cramer. Et si jamais vous sentez que vous êtes allé trop loin dans l’optimisation, pas de panique : il suffit de recharger le profil par défaut et hop, votre carte retrouve son état d’origine.

Si ça vous branche de tester, c’est sur le dépôt GitLab du projet ou installable avec cette commande :

sudo apt install corectrl

Par contre, je ne serais pas responsable si vous faites de la merde, hein.

Happy overclocking les amis ! 😄

GPT-4 défie les analystes financiers à leur propre jeu !

Par : Korben
25 mai 2024 à 12:45

Des chercheurs de l’Université de Chicago ont voulu tester les capacités de GPT-4 dans le domaine de l’analyse financière, et pas n’importe quelle analyse hein, ils sont allés directement au cœur du sujet à savoir la prédiction des bénéfices futurs des entreprises à partir de leurs états financiers !

Normalement, c’est un boulot d’expert réservé aux analystes financiers chevronnés, car il faut savoir décortiquer les bilans comptables, calculer des ratios clés, interpréter des tendances… Bref, c’est complexe et les machines n’étaient pas vraiment censées rivaliser avec le flair et l’expérience des pros.

Sauf que… Surprise ! Les résultats de l’étude sont bluffants.

GPT-4, sans aucune formation spécifique, s’est révélé meilleur que la moyenne des analystes humains pour prédire si les bénéfices allaient augmenter ou baisser ! L’IA a même fait jeu égal avec les modèles de machine learning spécialisés, entraînés pendant des heures sur des tonnes de données financières. Pas mal comme performance !

Pour y parvenir, les chercheurs ont préparé des données en anonymisant les états financiers comme ça, pas moyen pour GPT-4 de tricher en allant piocher dans sa mémoire. Il a donc dû se débrouiller comme un grand, en analysant uniquement les chiffres fournis… Il repère les tendances clés, calcule les bons ratios, interprète finement les résultats… bref, il effectue un vrai travail d’analyste !

Les chercheurs ont même montré qu’un réseau de neurones entraîné uniquement sur les commentaires fournis par GPT-4 arrivait à prédire les bénéfices presque aussi bien que l’IA elle-même.

Évidemment, GPT-4 a encore du mal avec les cas tordus, genre les petites boîtes qui font des pertes et les analystes humains gardent un avantage quand ils ont accès à des infos « soft » en plus des chiffres, donc rassurez-vous l’IA ne va pas piquer leur job demain (mais après-demain ?).

N’empêche, ces résultats ouvrent des perspectives plutôt excitantes ! Premièrement, ça pourrait démocratiser l’analyse financière en la rendant accessible au grand public. Deuxièmement, les hedge funds pourraient utiliser GPT-4 pour détecter des opportunités d’investissement.

Les chercheurs ont d’ailleurs testé une stratégie de trading basée sur les prédictions de l’IA, et ça marche plutôt bien ! L’étude montre que la stratégie « long short » basée sur les prédictions de GPT-4 génère des rendements supérieurs au marché, avec des ratios de Sharpe et des alphas significatifs. L’IA semble particulièrement douée pour dénicher de la valeur dans les petites capitalisations, là où les analystes humains et même les réseaux de neurones traditionnels ont plus de mal.

Mais attention, il faut rester prudent. Une IA qui joue en bourse, ça peut être risqué et il va falloir plus de garde-fous. Et puis n’oublions pas que ça reste une étude expérimentale et pas la réalité du terrain.

Mais je trouvais ça assez cool pour vous en parler.

Source

OliveTin – Simplifiez et sécurisez vos tâches avec cette interface web intuitive !

Par : Korben
25 mai 2024 à 09:00

Vous en avez marre de devoir mémoriser une tripotée de commandes compliquées pour effectuer vos tâches au quotidien sur votre propre serveur ? Et si je vous disais qu’il existe un outil ultra pratique pour simplifier tout ça, avec une interface web hyper intuitive ?

Laissez-moi vous présenter OliveTin, qui va révolutionner votre façon de travailler !

Cet outil permet d’accéder de manière sécurisée à un ensemble de commandes shell prédéfinies, le tout depuis une interface web. Et c’est d’une simplicité enfantine puisque le but c’est de vous faciliter la vie en rendant accessibles des tâches qui peuvent parfois être bien techniques.

Par exemple, si vous avez besoin de redémarrer régulièrement un conteneur Docker sur votre serveur, plutôt que de devoir sortir votre terminal, vous connecter en SSH et taper une commande à rallonge, vous pouvez le faire en quelques clics via une jolie interface web. Pratique non ?

Autre cas de figure… Imaginons que vous vouliez donner accès à des commandes à des gens moins à l’aise avec la technique. Et bien il vous suffit de créer un raccourci sur OliveTin et le tour est joué.

En plus de ça, OliveTin est hyper simple à mettre en place. La configuration se fait via un fichier YAML lisible et ça s’installe en deux temps trois mouvements grâce à l’image Docker. Et vu qu’il est prévu pour consommer très peu de ressources, vous pouvez même le déployer un peu partout sans forcement payer un gros serveur dédié.

Notez que si vous êtes du genre à cheval sur l’accessibilité, cet outil passe également haut la main tous les tests d’accessibilité de Firefox.

Plus d’infos sur le site officiel : https://www.olivetin.app/

1 min pour recharger son ordinateur, 10 min pour une voiture électrique – La promesse des supercondensateurs

Par : Korben
25 mai 2024 à 08:52

Et si votre laptop ou votre smartphone tombé au combat pourrait ressusciter sa batterie, prêt à repartir pour de nouvelles aventures avec une simple charge de moins d’une minute ?

C’est la quête du Saint Graal énergétique dans laquelle s’est lancée une équipe de chercheurs de l’Université de Boulder, dans le Colorado. Ces experts de la batterie ont réussi à percer les secrets de la Force… électrostatique en découvrant comment ces minuscules particules chargées, appelées ions, se déplacent tel des trottinettes parisiennes à travers un dédale de pores microscopiques. Un bond en avant crucial pour développer des dispositifs de stockage d’énergie plus efficaces, comme les supercondensateurs. Comparés aux batteries classiques, les supercondensateurs se chargent et se déchargent très rapidement grâce à l’accumulation d’ions sur des surfaces de matériau poreux. Mais jusqu’à présent, les mécanismes précis du mouvement ionique dans ces réseaux complexes restaient obscurs.

Publiée dans la prestigieuse revue Proceedings of the National Academy of Sciences, cette découverte pourrait potentiellement mener à des avancées significatives, comme la recharge complète d’un ordinateur portable ou d’un téléphone en une minute, ou encore d’une voiture électrique en seulement 10 minutes. Bien que cela ne soit pas encore possible, cette recherche ouvre la voie vers de telles prouesses.

On pourrait également avoir des réseaux électriques intelligents capables de stocker efficacement l’énergie durant les périodes creuses pour la redistribuer en un clin d’œil lors des pics de demande. Terminé le gaspillage, vive l’optimisation énergétique ! Bref, c’est toute l’infrastructure de la distribution énergétique qui pourrait être modifiée…

Leur découverte est d’autant plus « disruptive » qu’elle modifie un pilier de l’électricité : la loi de Kirchhoff. Établie en 1845, cette règle décrit le flux de courant dans les circuits électriques. Sauf que les ions, contrairement aux électrons, se déplacent à la fois sous l’effet des champs électriques et de la diffusion. Un double jeu complexe que ces chercheurs ont réussi à déchiffrer. Ils ont déterminé que les mouvements des ions aux intersections des pores sont différents de ce que décrivait la loi de Kirchhoff.

Bref, grâce à leurs travaux, on peut maintenant prévoir ces mouvements ioniques ce qui va permettre de booster les performances de ces fameux supercondensateurs et autres dispositifs de stockage nouvelle génération, et ça c’est chouette non ?

Source

À partir d’avant-hierKorben

CompilerFax ou comment compiler du code C par fax !

Par : Korben
24 mai 2024 à 10:34

Vous connaissez le principe du fax ?

Vous mettez votre document dans la machine, vous composez le numéro du destinataire, et hop le document est transmis via la ligne téléphonique et imprimé à distance. C’était fou pour l’époque ! Alors si je vous dis qu’un bidouilleur a détourné cette bonne vieille technologie pour en faire un compilateur C par fax, j’suis sûr que vous n’allez pas me croire.

Eh oui, grâce au projet délirant CompilerFax, vous pouvez désormais envoyer votre code C par fax, le faire compiler et exécuter sur un Raspberry Pi distant, et recevoir le résultat… à nouveau par fax ! Un vrai délire rétro-tech, un mashup improbable entre une technologie d’un autre siècle et du logiciel moderne. J’adore ce genre de projets WTF alors j’étais obligé de vous en parler !

Vous écrivez donc votre code C sur une belle feuille de papier, en utilisant une police adaptée à la reconnaissance optique de caractères (OCR). La police Calibri semble donner de bons résultats et n’oubliez pas d’ajouter en commentaire la ligne magique //REPLY= suivie de votre numéro de fax, sinon vous ne recevrez pas la réponse !

Selon les tests, le taux d’erreur de l’OCR varie selon les polices utilisées car certains caractères comme O, i ou x sont souvent mal interprétés. Il vaut donc mieux vaut les éviter dans vos noms de variables, et pensez aussi à bien espacer votre code pour faciliter la reconnaissance.

Ensuite, direction votre fax préféré, vous composez le numéro de CompilerFax et vous envoyez votre code. De l’autre côté, un Raspberry Pi équipé d’un modem fax reçoit votre document, en extrait le code avec un outil d’OCR comme Tesseract OCR, le compile avec GCC et l’exécute dans un environnement sandboxé sous Alpine Linux (pour éviter que des petits malins exploitent des failles). Le résultat vous revient ensuite par fax illico presto ! Enfin, dans un délai raisonnable puisque la compilation est limitée à 20 secondes et l’exécution à 60 secondes. Au-delà, le programme est interrompu.

Derrière ce projet farfelu se cache de la bidouille de haut vol car le créateur de CompilerFax, Lex Bailey, a dû déployer des trésors d’ingéniosité pour faire dialoguer ces technologies que tout oppose. Et si ça vous branche, l’intégralité du code source est disponible sur Github.

Bon, je vous l’accorde, le débit de 9600 bits/s du fax, ce n’est pas idéal pour envoyer des gros programmes c’est pour cela que pour l’instant, seul l’envoi d’une page est supporté et la qualité de l’OCR n’est pas toujours au rendez-vous mais au final, CompilerFax fonctionne et permet de retourner un peu aux sources, à un rythme plus humain dans notre monde où tout est quasi-immédiat.

Belle bidouille en tout cas !

Source

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