Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

ByeByeDPI - Le "VPN" qui contourne la censure sans rien chiffrer

Par : Korben
6 novembre 2025 à 15:00

Si vous êtes sous Android, voici une application qui est une imposture technique complète et qui bizarrement vous permet de contourner la censure parfois mieux qu’avec un vrai VPN.

Je vous explique comment ça marche, en fait, ByeByeDPI , c’est une app Android qui utilise ByeDPI localement sur votre téléphone afin de rediriger tout le trafic à travers elle. ByeDPI, si vous ne connaissez pas encore, c’est un proxy qui intercepte les paquets réseau et applique des techniques de désynchronisation afin de contourner tout ce qui est système de deep packet inspection.

Pour rappel, le deep packet inspection (DPI), c’est une techno que le gouvernement et les fournisseurs d’accès internet utilisent pour inspecter le contenu de vos paquets réseau. Donc ça n’analyse pas juste les entête de vos paquets mais également leur contenu. C’est ce qui permet par exemple à certains FAI de ralentir Netflix ou Youtube pour économiser un peu de bande passante.

En fait, tout l’astuce de cette app, c’est qu’elle détourne l’interface VPN d’Android pour rediriger le trafic vers elle-même. Quand vous l’activez en mode VPN, Android va créer une interface TUN (un tunnel virtuel), et envoyer tout le trafic réseau dedans. Normalement, un VPN classique chiffrerait le trafic et l’enverrait vers un serveur VPN distant. Mais BybDPI, lui, intercepte le trafic, le modifie légèrement pour tromper l’ennemi et le renvoie directement sur le net. Comme ça, tout reste en local, il n’y a pas de chiffrement supplémentaire ni de tunnel externe.

C’est donc vraiment un détournement pur et simple de l’API VPNServices d’Android. ByeByeDPI faire croire à Android qu’il est un VPN tout à fait classique, alors qu’en fait il effectue juste une fragmentation et une manipulation de paquets en local.

Voici les techniques qu’il utilise :

Technique 1 : Fragmentation de paquets.

Quand vous tapez par exemple “facebook.com”, votre navigateur envoie un paquet TCP qui contient une requête HTTP avec “Host: facebook.com” dans les headers. Le DPI inspecte alors ce paquet, voit “facebook.com”, et bloque ça.

ByeByeDPI découpe ce paquet en morceaux plus petits comme ça un fragment contient juste “face”, l’autre contient “book.com”. Et comme le DPI reçoit les fragments séparément, il ne reconnaît pas le mot interdit et le laisse passer. Le serveur de destination reçoit alors les deux fragments, les réassemble, et traite la requête normalement.

Technique 2 : Manipulation du TTL (Time-To-Live).

Chaque paquet réseau a un compteur TTL qui se décrémente à chaque routeur traversé. Quand TTL atteint zéro, le paquet meurt. ByeByeDPI envoie de faux paquets avec un TTL trop bas pour atteindre le serveur final, mais assez haut pour atteindre le DPI. Le DPI alors voit ces faux paquets, pense que la connexion échoue ou est corrompue, et laisse passer les vrais paquets qui suivent.

Technique 3 : Désynchronisation.

ByeByeDPI peut injecter des paquets avec des numéros de séquence TCP incorrects, ou des checksums invalides, pour embrouiller le DPI. Ces paquets sont ignorés par le serveur de destination, mais le DPI les traite comme légitimes et autorise la connexion.

Toutes ces techniques exploitent une vraie faiblesse fondamentale du DPI qui doit analyser des milliards de paquets par seconde. Comme il ne peut pas faire d’analyse approfondie sans ralentir massivement le réseau, il doit faire des compromis. Il inspecte donc uniquement tout ce qui est patterns évidents, et les signatures connues… donc si vous fragmentez bizarrement vos paquets, ou si vous envoyez des paquets malformés, le DPI est totalement perdu.

Et le truc fou, c’est que ByeByeDPI fait tout ça SANS chiffrer votre trafic. Votre connexion reste en clair donc votre FAI peut toujours voir votre IP, votre destination, et tout. Mais le système de censure, lui, ne voit que des paquets bizarres et les laisse passer.

Voilà donc comment en simulant une connexion pourrie, on peut contourner de la censure.

L’app propose 2 modes : VPN et Proxy.

En mode VPN, ByeByeDPI utilise l’API VpnService d’Android pour intercepter tout le trafic du téléphone. C’est transparent et toutes vos apps passent par le proxy sans configuration. Le trafic est redirigé via hev-socks5-tunnel , une bibliothèque qui crée un tunnel SOCKS5 local, puis envoyé vers ByeDPI qui applique les techniques de désynchronisation.

En mode Proxy, ByeByeDPI tourne comme un serveur SOCKS5 local sur 127.0.0.1:1080. Vous devez alors configurer manuellement vos apps pour utiliser ce proxy. C’est très utile si vous voulez combiner ByeByeDPI avec d’autres outils, genre AdGuard. Vous lancez ByeByeDPI en mode proxy, vous configurez AdGuard pour utiliser le proxy SOCKS5, et vous avez à la fois le blocage pub et du contournement DPI.

L’app supporte aussi le split tunneling. Vous pouvez créer une whitelist (seules certaines apps passent par ByeByeDPI) ou une blacklist (toutes les apps sauf certaines). C’est important sur Android TV/BOX où l’Ethernet peut planter si tout le trafic passe par un VPN. Là, vous mettez juste YouTube dans la whitelist, le reste du système utilise la connexion normale.

Cette app est née en Russie, où le DPI est massivement déployé depuis 2019 avec le système TSPU (Technical Means for Countering Threats). Comme la Russie bloque des sites avec une combinaison de blocage IP + DNS + DPI, les VPN classiques sont de plus en plus détectés et bloqués. Mais ByeByeDPI, lui, passe sous les radars parce qu’il ne ressemble PAS à un VPN. Il ressemble à du trafic normal avec des problèmes de connexion.

Le développeur original de ByeDPI, c’est ValdikSS , le créateur de GoodbyeDPI pour Windows et ByeDPI c’est le portage Linux/Android de ce même concept. ByeByeDPI quand à lui est un wrapper Android qui rend tout ça utilisable sans avoir à se palucher de la ligne de commande.

Évidemment, ByeByeDPI ne vous protège pas contre la surveillance puisque votre FAI voit toujours tout et un gouvernement peut toujours logger vos connexions. Cette app contourne juste les blocage DPI, mais ne vous rend pas anonyme pour autant, donc si c’est de l’anonymat que vous voulez, utilisez Tor ! Et si vous voulez du vrai chiffrement, utilisez un VPN comme NordVPN (lien affilié). Par contre, si vous voulez juste accéder à un site bloqué par DPI, ByeByeDPI suffira.

Merci à Letsar pour le partage.

Le VPN de Surfshark croque encore les prix (promo Black Friday -87%)

Par : Korben
6 novembre 2025 à 08:28
– Article en partenariat avec Surfshark

Qui n’a jamais ressenti un petit frisson en se connectant à un Wi-Fi public ? Entre la parano légitime et le ras-le-bol du pistage permanent, la frontière est mince. Pourtant, la plupart d’entre vous s’en remettent encore souvent au hasard, à défaut de solutions simples… ou abordables. En creusant un peu, Surfshark VPN s’impose aujourd’hui comme LA réponse à cette anxiété numérique, avec une conception faite pour disparaître complètement derrière votre usage quotidien, que vous soyez néophyte ou vieux barbu du net.

Oubliez le cliché du VPN qui rame

C’est terminé l’époque où activer un VPN c’était un peu comme brancher la PlayStation sur une ligne RTC : Surfshark a choisi de miser sur le muscle technique, pas la poudre aux yeux. Non content d’être passé d’un parc de 3200 machines à plus de 4500, les serveurs 100 Gb/s déployés depuis quelques semaines sur leurs hubs principaux ne sont pas qu’un chiffre choc pour faire joli dans les benchmarks. Résultat ? Que vous streamiez en 4K, télétravailliez avec dix onglets ouverts, ou téléchargiez à la volée depuis un aéroport à l’autre bout du monde, le débit tient la route. On oublie presque qu’il y a un VPN en route.

Mieux : la connexion simultanée illimitée et multiplateforme (macOS, iOS, Windows, Android …) met fin aux petites querelles de famille pour savoir qui a droit à sa session sécurisée. Tablette, box TV, ordi pro, téléphone, console… tout le monde roule en Surfshark, dans la foulée, sans coût caché ni micro-gestion.

La vraie force réside dans cette sensation de légèreté. On décolle pour l’étranger ? Netflix, Prime, chaînes nationales, tout redevient disponible comme si vous n’aviez pas quitté le salon. Surfshark gère les géorestrictions comme VPN Messi Lionel Messi évite les défenseurs adverses. Gauche-droite, tir au but (enfin un truc comme ça, vous savez que moi et le foot …). Plus besoin de jongler avec des extensions louches ou de jouer au chat et à la souris avec les catalogues internationaux.

L’appli, agréable à utiliser, ne pollue pas l’écran de pop-ups ou de réglages abracadabrants : trois clics, et la sécurité devient presque invisible. Besoin d’une couche supplémentaire ? Mode camouflage, MultiHop : activable en deux secondes pour ajouter de l’opacité selon le contexte, ou contourner les réseaux d’entreprise/fac/campus un peu trop curieux.

Sécurité de bout en bout… même quand tout part en vrille

Ce qui marque surtout, c’est l’effort pour ne jamais exploiter vos données : politique no-log auditée régulièrement par des organismes indépendants (encore récemment, le dernier audit date de juin), serveurs en RAM pure, fonctionnalité CleanWeb intégré pour bloquer pubs et malwares, etc. Et une volonté affichée de ne rien laisser trainer, surtout pas sous la pression d’on ne sait quelle demande tierce. Même si le serveur plante ou redémarre, aucune donnée ne reste stockée. Lorsque le VPN décroche (coupure Wi-Fi, extinction PC…) le Kill Switch fait le ménage en fermant tous les robinets, impossible de lâcher accidentellement votre IP ou vos habitudes de surf dans la jungle d’internet.

Marre de voir votre boîte mail infectée après chaque inscription banale ? Surfshark propose l’ Alternative ID , un générateur d’identités temporaires pour s’inscrire aux sites en limitant le spam et le pistage. Couplé à CleanWeb, c’est la fin des bannières intrusives, redirections foireuses et tentatives d’hameçonnage. Naviguer sur le web redevient aussi paisible que de lire un bouquin chez soi.

Le prix chute, la sécurité s’universalise

Black Friday ou non, l’offre du moment ne souffre aucune concurrence : moins de 2 € HT par mois sur 2 ans, et trois mois gratuits pour compléter la panoplie (soit 64.48€ TTC pour 27 mois). Pas d’options indispensables planquées dans des add-ons premium, pas de pièges à la reconduction tacite. Au contraire puisque l’abonnement ne fait qu’ajouter des options : ad-blocker, IP rotative, bypasser …

800x450

Un VPN ne doit plus être vécu comme une rustine de geek, mais comme le socle totalement transparent de votre vie connectée. Surfshark n’essaie pas de réinventer la roue : il la fait simplement tourner à pleine vitesse, sans bruit, partout, tout le temps et pour une fois, c’est le prix qui s’adapte à la vraie vie, pas l’inverse. Pour ceux qui veulent tenter sans risque, c’est la promesse d’une sécurité totale, même en mobilité ou sur les réseaux publics, et sans jamais rogner sur le débit ni votre compte bancaire.

Et ce qui fait vraiment la différence à mes yeux, c’est la boulimie d’activité du VPN. Rien qu’en 2025, on lui doit les nouvelles technologies Everlink et FastTrack, un bloqueur de contenu web, le lancement de la VPN Trust Initiative, la mise en place de serveurs DNS publics (utilisables par tout le monde, pas seulement les abonnés), des tonnes d’améliorations de fonctionnalités existantes, etc. Plus, comme je le disais plus haut, le passage de ses serveurs du standard 10Gb/s à 100Gb/s. Bref ils bougent tout le temps et ça, c’est plutôt un gage de confiance.

Surfshark VPN  à -87% !

Pourquoi un VPN moderne reste incontournable pour 2026

Par : Korben
27 octobre 2025 à 10:19
– Article en partenariat avec Surfshark

Utiliser un VPN solide, en 2025, n’est plus l’apanage de l’admin-parano ou du téléchargeur du dimanche. Avec l’explosion de la surveillance commerciale, la multiplication des tentatives de phishing, sans oublier la géographie des contenus online toujours plus segmentée, le VPN relève désormais du kit de survie numérique. Et je ne parle pas d’un kit d’urgence à la con tout pourrit en mode gouvernement français 2025. Surfshark, dans ce paysage saturé, a tiré son épingle du jeu en multipliant les fonctionnalités de protection tout en accélérant la connectivité et en simplifiant l’accès à l’anonymat. Le tout en restant l’un des moins chers du marché.

Les grandes forces de Surfshark VPN

Puisqu’il faut toujours rappeler les bases pour savoir de quoi l’on parle, voici en quelques points :

  • Chiffrement de niveau militaire (AES-256, ChaCha20) pour assurer la confidentialité totale : vos données restent incompréhensibles sans la clé, même en cas d’interception.
  • Kill Switch : internet coupé automatiquement si le VPN décroche. Pas de fuites accidentelles, on évite d’aller placarder involontairement l’IP ou les habitudes de navigation.
  • Mode Camouflage : même votre FAI ne sait pas ce que vous faites avec votre VPN, utile face à la censure et dans certains pays restrictifs.
  • Connexion illimitée sur tous les appareils ; pas de limite familière à 5 ou 7 slots, tout le foyer peut se connecter sans surcoût.
  • No Log, audit indépendant, CleanWeb, split tunneling, MultiHop, etc. — liste longue comme le bras, aucune collecte d’activité persistante vérifiée par des audits externes ; Surfshark ajoute même des outils pour gérer l’identité en ligne ( Alternative ID ) ou supprimer ses traces sur le web (Incogni).

L’initiative VPN Trust Initiative (VTI) : redéfinir la confiance

Protéger les données, c’est bien ; prouver qu’on le fait, c’est mieux ! Les scandales récurrents dans l’industrie du VPN (fuites, ventes de logs) ont mené à la création de la VPN Trust Initiative. Cette alliance des principaux fournisseurs ( dont Surfshark , NordVPN, ExpressVPN, etc.) vise à poser des normes techniques et éthiques claires autour de 5 piliers : sécurité, confidentialité, pratiques publicitaires, transparence et responsabilité sociale.

Pour les utilisateurs, le label VPN Trust Seal fonctionne comme un repère : il atteste qu’un service respecte une charte, limite les logs à l’indispensable, utilise du chiffrement sérieux, ne fait pas de promesses mensongères et agit dans l’intérêt de l’utilisateur. Cette labellisation favorise la confiance, démystifie l’industrie, et pousse tous les acteurs vers une transparence attendue.

Sous prétexte de protéger la sécurité ou l’ordre public, de nombreux gouvernements pressent pour créer des portes dérobées ou affaiblir le chiffrement — et ça, Surfshark, épaulé par la VTI, s’y oppose frontalement. Pour eux, brider le chiffrement (au profit d’un accès simplifié pour les autorités), c’est ouvrir grand la porte aux cybercriminels, mettre en danger la vie privée de tous, et piétiner la sécurité même des États et entreprises.

La défense de l’AES-256 et du chiffrement de bout en bout n’a donc rien d’une posture marketing, c’est la garantie minimale contre l’interception de masse et le piratage industriel. Sans chiffrement fort, VPN ou pas, nul n’est à l’abri de la compromission de ses données bancaires, médicales ou stratégiques.

Le futur des VPN, entre IA et résistance au quantique

Seulement, le secteur VPN ne s’arrête pas à la stricte confidentialité du surf. Face à l’avènement de l’internet quantique, des IA prédictives, et d’une segmentation toujours plus poussée des usages, Surfshark imagine déjà la suite : chiffrement post-quantique, routage dynamique et IA anti-censure sont sur la feuille de route. L’objectif : un service adaptatif, capable de rester invisible même sous surveillance avancée, tout en conservant le confort utilisateur (débits constants, streaming instantané…). À eux de nous montrer qu’il ne s’agit pas que de buzzwords, mais qu’il y a quelque chose derrière.

On assiste à l’émergence de « super VPN » capables de mixer anonymat, suppression d’empreinte numérique et gestion automatisée d’identités virtuelles. Chez Surfshark, le réseau Nexus (routage dynamique) ou la toute nouvelle  solution FastTrack posent déjà les premiers jalons d’une défense active, plutôt que réactive.

En somme, un VPN n’est plus juste un « tunnel chiffré », mais la pierre angulaire d’une vie numérique digne de ce nom. Et autant qu’elle soit guidée par des standards de confiance stricts, un refus catégorique des compromissions sur le chiffrement, et une vision claire du futur de la confidentialité. VTI, audits, innovations : à l’ère des menaces structurelles et de la surveillance tous azimuts, ce sont ces signaux qu’il faut traquer, bien plus qu’un effet d’annonce ou une promo temporaire.

Et vous pouvez avoir tout ça durant** 27 mois (abo 2 ans + 3 mois gratuits) pour moins de 65€ TTC** ! Presque 2026 et vous pouvez encore disposer d’un VPN parmi les meilleurs pour moins de 2.4€/mois. Avec toujours la garantie satisfait ou remboursé sur 30 jours et la possibilité de payer en cryptomonnaies pour un peu plus d’anonymat (un peu j’ai dit, ne vous emballez pas trop).

Je profite de l’offre Surfshark VPN !

Sportifs, les données de votre montre connectée valent de l’or : voici comment les protéger [Sponso]

Par : humanoid xp
25 octobre 2025 à 08:01

Cet article a été réalisé en collaboration avec Bitdefender

Localisation, mode de vie ou encore données de santé : les montres connectées abritent des informations sensibles vous concernant. Du pain bénit pour les hackers. Heureusement, quelques bonnes pratiques et un outil adapté suffisent à les protéger.

Cet article a été réalisé en collaboration avec Bitdefender

Il s’agit d’un contenu créé par des rédacteurs indépendants au sein de l’entité Humanoid xp. L’équipe éditoriale de Numerama n’a pas participé à sa création. Nous nous engageons auprès de nos lecteurs pour que ces contenus soient intéressants, qualitatifs et correspondent à leurs intérêts.

En savoir plus

Surfshark VPN - Vitesse encore boostée, vie privée assurée

Par : Korben
23 octobre 2025 à 10:12
– Article en partenariat avec Surfshark

La rentrée 2025 n’est pas que le retour des agendas surchargés : c’est le moment que Surfshark a choisi pour dégainer deux nouveaux gros arguments techniques, histoire de rebattre encore une fois les cartes sur le ring des VPN. Avec la montée de serveurs à 100Gb/s et l’introduction de FastTrack, la promesse est simple : le VPN doit être un accélérateur, pas un boulet sur la bande passante.

Prendre le train en marche du haut débit

Depuis quelques années, Surfshark s’est taillé une place de choix pour protéger l’identité en ligne à petit prix, sans compromis sur la simplicité : appli claire, connexions simultanées illimitées, protection intégrée contre le phishing et même option MultiHop pour ceux qui veulent brouiller les pistes jusqu’au bout. L’utilisateur lambda retrouve sans peine ses petits, tandis que les plus exigeants bidouillent dans les options avancées (protocole WireGuard, split tunneling, blocage pub via CleanWeb …).

Sauf que dans la vraie vie numérique (un stream, un jeu, plusieurs téléchargements …), un VPN, ça peut très vite devenir une source de ralentissements, ce qui agace vite tout le monde. C’est là que les nouveautés 2025 de Surfshark tapent fort.

Les serveurs 100 Gb/s : le VPN ne doit plus freiner

Surfshark est le premier acteur du marché à déployer des serveurs VPN 100 Gb/s, inaugurés à Amsterdam sur l’AMS-IX — l’un des plus gros hubs internet d’Europe. Ce bon technique, 10 fois supérieur à la génération précédente (la norme était de 10 Gb/s), change profondément la donne. Objectif : absorber sans broncher la multiplication des appareils connectés dans chaque foyer, le boom des usages en 4K et des fichiers (ou jeux) de plus en plus lourds, comme les vidéos à 360° & co.

Concrètement, les risques de saturation ou de ralentissements sur les heures « pleines » disparaissent. Même si votre connexion fibre est upgrade à 2 Gb/s, le VPN tient le choc et ne s’interpose plus comme goulet d’étranglement. L’approche anticipe aussi l’arrivée des usages AR/VR en streaming, très gourmands en bande passante.

Côté utilisation, rien à faire de spécial : on choisit son serveur et la mécanique se charge du reste. Certes, pour l’instant seuls certains emplacements sont équipés, mais Surfshark annonce déjà des déploiements progressifs dans d’autres villes après cette première phase de test.

FastTrack : fini la galère du serveur congestionné

Deuxième innovation à signaler : FastTrack, disponible dès cet automne, vise à rendre la navigation sous VPN aussi fluide que votre trajet matinal … un lundi de grève générale sans personne dans les rues.

FastTrack analyse en temps réel le réseau Nexus de Surfshark, et trouve automatiquement le chemin le plus rapide, en court-circuitant toute zone congestionnée ou serveur embouteillé. Résultat : jusqu’à 70% de gain de vitesse dans certains cas, et une latence en chute libre, même pour du gaming ou du streaming 4K. L’optimisation se fait à la volée, l’utilisateur n’a rien à régler. C’est un peu le mode « Waze » du VPN : plutôt qu’un trajet direct plan-plan, FastTrack cherche la route la moins saturée, et ajuste tout si besoin. Voici la vidéo qui vous en dira plus :

Le déploiement se fait par étapes (d’abord MacOS, villes pilotes…), mais il n’y a pas de surcoût ni de manipulation complexe. Les premiers retours utilisateurs rapportent un effet perceptible, surtout aux heures de pointe, avec des gains sur le ping ingame ou la stabilité du stream sur plateformes exigeantes.

Donc si vous ne voyez pas encore d’amélioration c’est normal, soyez patient. La performance maximale dépend de l’emplacement des serveurs 100Gb/s ; hors Amsterdam, on reste sur de l’excellent 10 Gb/s, ce qui suffit déjà à la très grande majorité des usages domestiques.

Fonctionnalités et expérience utilisateur : une solution complète, prix mini

Surfshark conserve tous ses arguments historiques :

  • Connexions illimitées avec un seul abonnement : le VPN familial par excellence.
  • Un réseau mondial vaste (plus de 100 pays couverts, serveurs RAM only), aucune journalisation à long terme, audits indépendants réguliers.
  • Mode camouflage pour les réseaux restrictifs, CleanWeb pour bloquer pubs et phishing.
  • Support WireGuard & OpenVPN, streaming sans géo-blocage, split tunneling, etc.

À cela s’ajoute la compétitivité du tarif long terme : Surfshark affiche depuis toujours l’un des prix au mois parmi les plus bas du marché, avec souvent des promos (3 mois ou 4 mois offerts, voire plus selon la période). Et toujours la possibilité d’obtenir un remboursement si le service ne vous convient pas.

Cela dit il reste encore des points d’améliorations possibles. L’interface Linux est fonctionnelle, mais encore rugueuse comparée aux autres OS, Surfshark ne propose pas de serveur « dédié jeux vidéo » avec un ping aussi bas que certains concurrents sur ce segment, mais s’en sort très bien sur les usages généraux. Enfin l’accès en Chine reste aléatoire selon certains utilisateurs (pas testé personnellement par contre, si un jour je décide de faire un séjour au temple des moines shaolins je vous dirai).

(je fais déjà pareil avec des barres de chocolat)

Le VPN est déjà prêt pour 2026

Surfshark VPN profite de cette rentrée pour montrer que la cybersécurité ne doit plus être synonyme de concessions techniques. Les 2 dernières nouveautés, si elles ne révolutionnent pas les choses, marquent un vrai saut générationnel, ouvrant la voie à un VPN qui disparait en usage quotidien, sans sacrifier la perf’ ni la vie privée.

Côté usage, c’est toujours aussi simple : on clique, ça marche, on ne s’en occupe plus. Ceux qui veulent bidouiller pourront exploiter toutes les options, les autres se contenteront de profiter d’un Internet plus sûr, plus rapide et moins stressant.

Les promos valables en ce moment permettent de sécuriser ses connexions pour une bouchée de pain (moins de 2.4€/mois TTC), avec 3 mois offerts et une flexibilité d’utilisation rare. En résumé, Surfshark avance avec sérieux sur la vitesse et la confidentialité. Si votre VPN vous fait encore ramer, c’est peut-être le moment de changer d’ère/air.

Découvrir Surfshark VPN au meilleur tarif !

Sora 2 - Comment y accéder depuis l'Europe ?

Par : Korben
8 octobre 2025 à 09:51
– Article en partenariat avec Surfshark

OpenAI a lancé Sora 2 fin septembre, et pour l’avoir testé, je peux vous dire que c’est un sacré bond en avant pour la génération vidéo par IA. Leur modèle génère maintenant de la vidéo ET de l’audio synchronisé, avec des dialogues, des effets sonores et des musiques réalistes…etc.

Mais il y a un hic car Sora 2 est dispo uniquement aux USA et au Canada. Le reste du monde, dont l’Europe, est donc bloqué. Mais rassurez-vous, je vais vous expliquer comment y accéder.

Sora 2 fonctionne en text-to-video et image-to-video. En gros, vous tapez une description, et le modèle génère la vidéo avec l’audio qui va bien. Comparé à la première version , Sora 2 respecte donc bien mieux la physique. Par exemple, on arrive à obtenir un ballon de basket qui rate le panier rebondit correctement sur le panneau… les mouvements sont plus cohérents, et les instructions complexes sur plusieurs plans sont suivies en gardant l’état du monde.

La fonctionnalité qui fait du bruit, c’est surtout Cameo. Vous uploadez une courte vidéo de vous, et Sora 2 peut vous insérer dans n’importe quelle scène générée. Le modèle reproduit alors votre apparence et votre voix avec assez de précision pour que ça fonctionne. Ça marche aussi avec des animaux ou des objets. OpenAI a sorti une app iOS sociale autour de ça, où vous créez des vidéos, remixez les générations des autres, et ajoutez vos potes en cameo.

Maintenant, comme je vous le disais, le problème c’est que Sora 2 est réservé aux Etats-Unis et au Canada uniquement donc si vous tentez d’y accéder depuis l’Europe, le Royaume Uni, l’Australie ou ailleurs, vous tomberez sur un message du style “Service not available in your region”. Et malheureusement, OpenAI n’a pas communiqué de dates pour l’expansion internationale, même si des sources parlent de déploiements progressifs dans les prochaines semaines.

Pourquoi Surfshark est la solution idéale pour accéder à Sora 2

Une solution technique existe pour contourner ce problème : utiliser un VPN pour apparaître aux yeux de Sora 2 comme si vous étiez aux USA ou au Canada. Et c’est là que Surfshark entre en jeu .

Surfshark dispose d’un réseau impressionnant de plus de 3200 serveurs répartis dans 100 pays, dont de nombreux serveurs performants aux États-Unis et au Canada. Les débits dépassent régulièrement 950 Mbps via le protocole WireGuard, ce qui garantit un streaming fluide et sans latence pour vos générations vidéo sur Sora 2. Fini les connexions qui rament au moment crucial.

Le gros plus de Surfshark ? Le tarif ultra-compétitif à environ 3€ par mois (avec l’offre actuelle), ce qui en fait l’un des VPN avec le meilleur rapport qualité-prix du marché. Mais ce n’est pas tout : contrairement à la plupart des concurrents, Surfshark permet des connexions simultanées illimitées. Vous pouvez protéger tous vos appareils (PC, smartphone, tablette, smart TV, et même celui de votre famille) avec un seul abonnement.

Des fonctionnalités qui vont au-delà du simple VPN

Ce qui distingue vraiment Surfshark, ce sont ses fonctionnalités avancées qui renforcent votre sécurité et votre anonymat en ligne. Le Dynamic MultiHop fait transiter votre connexion par plusieurs serveurs dans différents pays, brouillant totalement les pistes. Même les plus curieux auront du mal à vous suivre.

La plateforme Nexus centralise toute la gestion de vos paramètres de sécurité dans une interface intuitive. Vous pouvez analyser les fuites potentielles, gérer vos connexions multiples, et activer les protections avancées en quelques clics, même si vous n’êtes pas un expert technique.

Côté innovation, Surfshark ne chôme pas. Ils ont récemment déposé un brevet pour un système de chiffrement de bout en bout qui élimine les métadonnées. Contrairement aux VPN classiques qui laissent parfois des traces temporelles ou de volume, ce nouveau système efface absolument toutes les miettes numériques. Et ça ne ralentit pas votre connexion, ce qui est crucial pour du streaming 4K ou des générations vidéo gourmandes en bande passante.

Surfshark a également lancé son propre service DNS public gratuit, qui chiffre et anonymise toutes vos requêtes DNS via DNS-over-HTTPS et DNS-over-TLS. Même votre fournisseur d’accès Internet ne peut plus voir quels sites vous visitez. Et contrairement à d’autres DNS publics, Surfshark ne collecte ni ne vend vos données de navigation.

CleanWeb et Alternative ID : la protection complète

En bonus, tous les abonnements Surfshark incluent désormais CleanWeb, un bloqueur de publicités et de trackers ultra-efficace. Il fonctionne sur tous vos appareils (Windows, Mac, Android, iOS, Linux, même FireTV) et bloque non seulement les pubs classiques, mais aussi les pop-ups, les cookies invasifs, les tentatives de phishing et les sites vérolés. Vous naviguez plus vite, plus proprement, et en toute sécurité.

Et si vous voulez aller encore plus loin dans la protection de votre vie privée, Alternative ID (inclus dans l’abonnement) vous permet de générer des identités fictives (noms, adresses mail temporaires, numéros de téléphone) pour vous inscrire sur des services sans jamais donner vos vraies informations. Pratique pour tester Sora 2 ou d’autres plateformes sans se faire spammer par la suite.

Comment accéder à Sora 2 depuis l’Europe avec Surfshark

Notez quand même qu’utiliser un VPN pour contourner les restrictions géographiques d’OpenAI viole leurs conditions d’utilisation donc s’ils le décident, ils peuvent suspendre votre compte. Mais pour le moment, ce n’est arrivé à aucun utilisateur de VPN et je pense pas que ce serait dans leur intérêt.

Comme l’app Sora est dispo uniquement sur iOS pour l’instant, vous devrez aussi vous créer un compte Apple américain pour avoir l’appstore US et pouvoir installer l’app. Rien de bien compliqué et une fois que c’est installé, vous pouvez rebasculer sur votre compte FR.

Voici donc comment créer un compte Apple américain (US) :

  1. Rendez-vous sur le site https://appleid.apple.com/us/ puis cliquez sur “Create your Apple ID”.
  2. Remplissez les informations demandées (nom, date de naissance, adresse e-mail) et choisissez bien “United States” comme pays/région.
  3. Vous pouvez utiliser un numéro de téléphone français pour la validation (le préfixe +33 est accepté) en recevant un SMS pour confirmer.
  4. Validez votre adresse e-mail via le code envoyé.
  5. À la création du compte, vous pouvez choisir “None” comme mode de paiement, ce qui signifie que vous n’êtes pas obligé de fournir une carte bancaire américaine.
  6. Pour utiliser ce compte sur un appareil iOS, déconnectez votre compte Apple actuel dans AppStore > Compte > Déconnexion (tout en bas), puis connectez-vous avec votre nouvel identifiant Apple US.

Cette méthode vous permettra de créer un Apple ID pour accéder à l’App Store américain sans nécessiter obligatoirement une carte bancaire US.

Le système d’accès est en invitation pour l’instant et chaque personne invitée reçoit 4 codes à partager. TOUS LES CODES ONT ÉTÉ DISTRIBUÉS ! Maintenant si vous voulez tester Sora 2 et que vous êtes parmi les 4 premiers à m’envoyer un mail, je vous file un de mes codes d’invitation. Après ça, vous pourrez à votre tour inviter 4 personnes.

Maintenant, niveau contenu généré, on voit déjà des trucs hallucinants sur les réseaux… et aussi beaucoup de problèmes de copyright. Des users génèrent des Bobs l’Eponge, des Mario, des persos Nintendo…etc ce qui pose évidemment des questions légales mais bon, c’est rigolo quand même. OpenAI a d’ailleurs intégré un watermarking dans chaque vidéo générée, afin de pouvoir remonter la piste de chacune des générations.

En résumé : la marche à suivre

Si vous êtes en Europe et que vous voulez vraiment accéder à Sora 2 maintenant malgré les risques, voici comment ça fonctionne avec Surfshark :

  1. Installez l’application Surfshark VPN sur votre appareil
  2. Connectez-vous à un serveur US ou canadien (choisissez-en un avec une faible latence)
  3. Créez un compte Apple américain comme expliqué plus haut
  4. Installez l’app Sora via l’App Store US
  5. Normalement, vous passerez le geo-blocking sans problème

Avec Surfshark, vous bénéficiez non seulement d’un accès fiable à Sora 2, mais aussi d’une protection complète pour toute votre navigation. À environ 3 € par mois pour une sécurité sur un nombre illimité d’appareils, c’est clairement l’une des meilleures options du marché.

Ou sinon, vous attendez sagement qu’OpenAI déploie officiellement son service en Europe mais faudra être encore un peu patient.

Essayer Surfshark VPN maintenant

La pression s’accentue sur les VPN, le blocage de centaines de sites pirates de streaming sportif est exigé

1 octobre 2025 à 13:02

VPN loi

Le régulateur du numérique accentue la pression sur les fournisseurs de VPN pour les enrôler plus franchement dans la lutte contre les sites pirates. Les principales plateformes doivent en particulier bloquer l'accès à 295 sites spécialisés dans la retransmission illicite de compétitions sportives.

Premier smartphone pour son adolescent : nos conseils pour bien l’accompagner (et se rassurer) [Sponso]

Par : humanoid xp
25 septembre 2025 à 07:31

Cet article a été réalisé en collaboration avec Bitdefender

Délivrer à son adolescent son premier smartphone est un cap important. Pour s’assurer qu’il en fera bon usage, quelques précautions s’imposent. En voici les principales.

Cet article a été réalisé en collaboration avec Bitdefender

Il s’agit d’un contenu créé par des rédacteurs indépendants au sein de l’entité Humanoid xp. L’équipe éditoriale de Numerama n’a pas participé à sa création. Nous nous engageons auprès de nos lecteurs pour que ces contenus soient intéressants, qualitatifs et correspondent à leurs intérêts.

En savoir plus

Free Mobile innove en intégrant un VPN gratuit directement dans ses forfaits

17 septembre 2025 à 14:00

Free Mobile a décidé d'intégrer un service de VPN gratuit à ses forfaits mobiles : Free mVPN s'active sans application et s'appuie sur DNS4EU.

The post Free Mobile innove en intégrant un VPN gratuit directement dans ses forfaits first appeared on IT-Connect.

L’atout original de Free mVPN n’est pas celui que vous croyez

16 septembre 2025 à 13:42

Free phishing scam filtre

Le VPN intégré de Free dans ses offres mobiles a été vu comme une solution permettant de contourner la vérification de l'âge à l'entrée des sites pornographiques. Mais il n'y a pas que ça à relever.

L’astuce pour contourner le contrôle d’âge sur les sites pornos est déjà en danger

25 août 2025 à 16:30

Des internautes misent sur les VPN pour échapper au contrôle de l'âge sur les sites pornographiques. Une piste aussi exploitée par les mineurs, qui n'est pas ignorée par les autorités. Au Royaume-Uni, des voix s'élèvent pour obliger les VPN à participer à ce contrôle. La France, qui marche dans les pas de son voisin, pourrait suivre.

Comment être (presque) anonyme sur Internet ?

Par : malekalmorte
25 août 2025 à 09:21

Qui n’a jamais rêvé d’être totalement invisible sur Internet ? Masquer son identité, éviter le pistage publicitaire, empêcher les géants du web, son FAI ou même certains États de savoir ce que l’on fait en ligne.

Mais la réalité est toute autre : l’anonymat absolu n’existe pas. Chaque action en ligne laisse des traces — adresse IP, cookies, empreinte du navigateur, comptes connectés, métadonnées — qui peuvent être exploitées pour dresser un profil.

L’objectif de ce guide n’est donc pas de vous promettre l’impossible, mais de montrer comment réduire au maximum votre exposition et améliorer votre confidentialité. Nous verrons quelles sont les limites des outils comme le VPN, le proxy ou Tor, comment fonctionne réellement le pistage, et quelles bonnes pratiques adopter pour rester presque anonyme en ligne.

Pour bien comprendre la nuance, consultez aussi : Anonymat vs Pseudonymat : les différences

Introduction : Peut-on être 100 % anonyme en ligne ?

L’anonymat absolu sur Internet est une idée séduisante… mais largement illusoire. Beaucoup pensent qu’il suffit d’utiliser un VPN, un proxy ou un navigateur privé pour disparaître des radars. En réalité, chaque connexion laisse une trace : adresse IP, cookies, empreinte du navigateur, comptes en ligne, métadonnées.

Il est donc impossible d’être totalement anonyme sur le web. En revanche, il est possible de réduire considérablement son exposition et de compliquer la tâche des acteurs qui cherchent à vous tracer : FAI, plateformes en ligne, publicitaires ou même certains États.
👉 À lire à ce sujet : Que savent les FAI de nous ? les risques sur la vie privée

Ce guide vous explique les notions clés pour comprendre ce qu’est (et n’est pas) l’anonymat en ligne, les limites des outils disponibles, ainsi que les bonnes pratiques pour améliorer votre confidentialité sans tomber dans les idées reçues.

Pour un rappel sur la différence entre anonymat et pseudonymat, consultez : Anonymat vs Pseudonymat : les différences

L’adresse IP, premier identifiant en ligne

L’adresse IP est la première donnée qui permet de vous identifier sur Internet. Elle agit comme une plaque d’immatriculation numérique : chaque fois que vous vous connectez à un site, votre IP est visible et peut être utilisée pour déterminer :

  • votre fournisseur d’accès à Internet (FAI),
  • votre zone géographique (ville ou région),
  • le type de connexion utilisé (ADSL, fibre, réseau mobile),
  • parfois même des informations indirectes sur votre appareil ou réseau.

Un site web ou un service en ligne peut donc déjà en savoir beaucoup sur vous simplement grâce à cette donnée de base.
Vous pouvez faire un simple test sur le site BrowserLeaks.

👉 Changer ou masquer son adresse IP (via un VPN, un proxy ou le réseau Tor) améliore la confidentialité, mais cela ne signifie pas que vous êtes anonyme pour autant : vos autres traces (cookies, comptes connectés, empreinte du navigateur) restent exploitables.

Pour comprendre en détail ce que révèle une adresse IP et ses limites en matière de confidentialité, consultez : Adresse IP et confidentialité.
Afficher son adresse IP et obtenir des informations de la connexion internet

Les serveurs d’anonymat et outils de dissimulation

Pour masquer son adresse IP et limiter la collecte de données, il existe plusieurs technologies appelées “serveurs d’anonymat”. Elles ne garantissent pas l’anonymat complet, mais elles contribuent à améliorer la confidentialité.

VPN

Un VPN (Virtual Private Network) crée un tunnel chiffré entre votre appareil et un serveur distant. Ainsi, le site que vous visitez ne voit que l’adresse IP du serveur VPN, pas la vôtre. Cela permet :

  • de masquer votre localisation réelle,
  • de sécuriser vos connexions sur les réseaux publics,
  • de contourner certaines restrictions géographiques.
Limite : un VPN ne rend pas anonyme. Le fournisseur VPN peut techniquement voir votre trafic et collecter certaines données. En clair, vous déplacez la confiance de votre FAI vers le service VPN. Pour plus de détails, lisez : VPN et anonymisation : les limites

👉 Pour un comparatif complet entre VPN, Proxy et Tor, consultez : VPN vs Tor : quel est le meilleur choix ?

Les VPN grands publics

Le réseau Tor

Le réseau Tor (The Onion Router) repose sur une chaîne de relais successifs qui chiffrent et acheminent vos communications à travers plusieurs serveurs. Chaque relais ne connaît que l’adresse de son voisin immédiat, ce qui rend l’identification beaucoup plus difficile.

Avantages :

  • Masque efficacement votre adresse IP.
  • Très utilisé par les journalistes, chercheurs et défenseurs des droits pour contourner la censure.

Limites :

  • Navigation plus lente à cause du passage par plusieurs relais.
  • Les nœuds de sortie (le dernier relais) peuvent potentiellement espionner le trafic non chiffré (HTTP).
  • Corrélation de trafic possible avec des moyens techniques avancés.

👉 Tor renforce la confidentialité, mais ne garantit pas un anonymat absolu. Pour aller plus loin : Tor est-il sûr et totalement anonyme ?

Schéma de fonctionnement du réseau tor

Les proxies

Un proxy agit comme un intermédiaire entre votre appareil et Internet : lorsque vous envoyez une requête, elle passe par le proxy avant d’atteindre le site cible. Cela permet de masquer votre adresse IP réelle et de contourner certaines restrictions géographiques (définition détaillée).

Utiliser un proxy pour masquer son adresse IP (anonymat)

Limites et risques

  • Mauvaise configuration : certains proxys ne respectent pas la confidentialité – ils peuvent injecter des en-têtes (comme X-Forwarded-For) ou divulguer votre IP, notamment lorsqu’ils ne masquent pas bien l’origine de la requête.
  • Sécurité douteuse (surtout avec les proxys gratuits) :
    • Ils capturent parfois les données que vous transmettez, y compris vos identifiants, mots de passe ou informations de paiement.
    • Certains sont hébergés sur des machines malveillantes ou compromises, pouvant introduire des malwares, injecter du code ou manipuler le contenu des pages (ex. cryptojacking, attaques MITM)
    • Une étude récente de 2024 a analysé plus de 640 000 proxies gratuits, révélant que moins de 35 % étaient fonctionnels, et que beaucoup présentaient des failles critiques de sécurité ou un comportement potentiellement malicieux.

En résumé

Les proxies peuvent être une solution légère pour changer d’IP, mais leur fiabilité et sécurité ne sont pas garanties, surtout lorsqu’ils sont gratuits ou non vérifiés. Il faut rester extrêmement prudent, car tout le trafic peut être intercepté, lu ou altéré.

Pour des utilisations plus sûres, privilégiez des proxys payants bien établis ou consultez la liste des meilleurs proxies gratuits — mais toujours avec vigilance.

Il reste toujours possible de vous tracer en ligne

Même si vous masquez votre adresse IP avec un VPN ou que vous utilisez Tor, de nombreuses techniques de pistage permettent encore de suivre vos activités en ligne. Ces méthodes sont massivement utilisées par les publicitaires, les réseaux sociaux et les grandes plateformes pour profiler les internautes.

Parmi les plus répandues :

  • Cookies et supercookies : fichiers stockés par votre navigateur pour mémoriser vos préférences… mais aussi pour tracer vos habitudes de navigation.
  • Empreinte numérique (fingerprinting) : chaque navigateur transmet un ensemble d’informations (langue, résolution d’écran, extensions, configuration système) qui, combinées, créent une signature presque unique.
  • Pistage via le DNS : vos requêtes DNS révèlent les sites que vous consultez. Si elles passent par votre FAI ou un résolveur non sécurisé, elles peuvent être exploitées à des fins de suivi.
  • Pixels espions et scripts tiers : intégrés dans les pages web et les e-mails, ils permettent aux annonceurs de savoir quand et où vous interagissez avec un contenu.
  • Liens et comptes en ligne : rester connecté à Google, Facebook, Amazon ou Microsoft permet à ces acteurs de recouper vos activités, indépendamment de votre IP.

👉 Pour en savoir plus sur ces pratiques, consultez notre dossier : Le pistage utilisateur (Web Tracking) sur Internet
👉 Et pour apprendre à vous en protéger (navigateur, extensions anti-tracking, DNS privés, etc.) : Comment se protéger du pistage sur Internet

Bonnes pratiques pour renforcer son anonymat

Même si l’anonymat total est hors de portée, il est possible de réduire considérablement son exposition en adoptant de bons réflexes au quotidien. L’idée n’est pas de disparaître complètement, mais de compliquer la tâche de ceux qui cherchent à vous tracer (publicitaires, plateformes, cybercriminels).

Voici quelques conseils concrets :

👉 Besoin d’une solution rapide pour masquer votre IP ? Ce tutoriel propose 4 méthodes efficaces (Tor, VPN, proxy, Wi‑Fi public) : Comment cacher son adresse IP : 6 façons
👉 Pour aller plus loin sur les protections spécifiques contre le suivi, consultez : Comment se protéger du pistage sur Internet

Les limites de l’anonymat absolu

Malgré l’usage de VPN, proxies, Tor ou de nombreuses précautions, l’anonymat complet reste inatteignable pour l’utilisateur lambda. Chaque action en ligne laisse une trace quelque part : chez votre fournisseur d’accès, chez le site web visité, dans les journaux des services tiers ou même via les métadonnées (horaires, volumes de données, localisation approximative).

Même les outils les plus avancés — comme Tor associé à Tails (un système d’exploitation éphémère orienté confidentialité) — ne garantissent pas un anonymat total. Les agences de renseignement disposent de moyens techniques puissants (corrélation de trafic, analyse globale des réseaux) capables d’identifier ou de profiler un utilisateur.

👉 La vraie question n’est donc pas “Comment être 100 % anonyme ?” mais plutôt “Anonyme vis-à-vis de qui ?”

  • D’un annonceur ou d’un réseau social, vous pouvez masquer une grande partie de vos activités.
  • D’un FAI ou d’un administrateur réseau, vous pouvez chiffrer et brouiller vos connexions.
  • Mais vis-à-vis d’un État ou d’une agence de renseignement, atteindre l’anonymat complet est pratiquement impossible.

En clair, l’anonymat sur Internet est un idéal théorique, mais la confidentialité et la réduction des traces restent des objectifs atteignables avec les bonnes pratiques.

Conclusion

L’anonymat total sur Internet est un mythe : chaque action laisse une trace, que ce soit via l’adresse IP, les cookies, le fingerprinting, les comptes en ligne ou encore les métadonnées. En revanche, il est possible de réduire considérablement son exposition et de compliquer le suivi en combinant plusieurs outils (VPN, proxy, Tor) et de bonnes pratiques de cybersécurité.

👉 Retenez surtout qu’un VPN ou Tor ne suffisent pas à eux seuls : la clé est dans l’ensemble de vos habitudes numériques (navigateur, DNS, gestion des comptes, hygiène informatique).

Pour approfondir :

L’article Comment être (presque) anonyme sur Internet ? est apparu en premier sur malekal.com.

❌
❌