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Hier — 26 septembre 2025Tech Généraliste

L'API qui manquait à Ollama pour concurrencer ChatGPT est enfin là !!

Par : Korben
26 septembre 2025 à 18:40

Ce qui est super relou avec les IA qu’on peut utiliser en local, genre avec Ollama, c’est que si on lui demande des infos un peu trop récente, ça nous sort des vieux chiffres de 2023 avec la confiance d’un vendeur de voitures d’occasion. Bon bah ça, c’est fini puisqu’ Ollama vient de sortir une API de recherche web qui permet enfin à vos modèles locaux d’accéder à des infos fraîches dispo sur le net.

Woohoo \o/ !

Baptisée Ollama Web Search, cette API REST permet donc à vos modèles de faire des recherches sur le web en temps réel comme ça plus besoin de se contenter des données d’entraînement figées dans le temps. Selon la doc officielle , l’API fournit “les dernières informations du web pour réduire les hallucinations et améliorer la précision”. En gros, votre IA locale devient aussi à jour que ChatGPT, mais sans envoyer vos données perso à OpenAI.

Les modèles compatibles avec cette nouvelle fonctionnalité incluent qwen3, LLama, gpt-oss (la version open source d’OpenAI), deepseek-v3.1, et plein d’autres. Et d’après les premiers tests de la communauté , qwen3 et gpt-oss sont même plutôt doués pour exploiter cette fonctionnalité. Le modèle comprend qu’il lui manque une info, fait sa recherche, analyse les résultats et nous sort une réponse documentée !

C’est trop incrrrr ! Vous allez pouvoir booster vos scripts / bots / outils d’IA locale pour qu’ils puissent surveiller des choses dispo en ligne, les comparer, générer des résumés à partir de sites web, fact checker ou compléter des infos…etc.

Mais alors comment s’en servir ? Bon, on est vendredi soir et j’ai la flemme de tourner un tuto vidéo, donc même si je risque de détailler tout ça bientôt à mes Patreons d’amour , voici quand même quelques explications.

D’abord, il faut créer une clé API Ollama . La doc explique que vous avez un essai gratuit généreux pour commencer, mais s’il vous en faut plus, il faudra prendre un petit abonnement Ollama Cloud

Une fois votre clé en poche, exportez-la dans votre environnement comme ceci :

export OLLAMA_API_KEY="votre_clé_ici"

Le plus simple ensuite pour tester, c’est avec curl :

curl https://ollama.com/api/web_search \ --header "Authorization: Bearer $OLLAMA_API_KEY" \ -d '{ "query": "dernières vulnérabilités CVE janvier 2025" }'

Mais bon, soyons honnêtes, on va plutôt utiliser Python car c’est quand même plus cool ;-) . Voici donc un exemple de script basique qui compare une réponse avec et sans recherche web :

import ollama
from ollama import chat, web_search, web_fetch

model = "qwen3:4b"

# 1. Sans recherche web
response_classic = chat( # pas ollama.chat
 model=model,
 messages=[{
 "role": "user",
 "content": "Quelles sont les features de React 19?"
 }]
)
print("Sans recherche web:", response_classic.message.content[:500]) # .message.content

# 2. Avec recherche web
search_results = web_search("React 19 features dernières nouveautés")
print("Résultats:", search_results)

# 3. Avec outils
available_tools = {'web_search': web_search, 'web_fetch': web_fetch}
messages = [{
 "role": "user",
 "content": "Utilise la recherche web pour me dire les dernières features de React 19"
}]

response_with_tools = chat(
 model=model,
 messages=messages,
 tools=[web_search, web_fetch],
 think=True
)

# Accès aux tool_calls
if response_with_tools.message.tool_calls:
 for tool_call in response_with_tools.message.tool_calls:
 function_to_call = available_tools.get(tool_call.function.name)
 if function_to_call:
 args = tool_call.function.arguments
 result = function_to_call(**args)
 print(f"Outil utilisé: {tool_call.function.name}")
 print(f"Résultat: {str(result)[:500]}...")

print("Réponse finale:", response_with_tools.message.content)

Les performances varient ensuite selon les modèles. Qwen3:4b est parfait pour du temps réel avec environ 85 tokens/seconde. GPT-OSS:120b est plus lent mais donne des résultats de qualité idéaux pour de la production. Pour du dev local, je vous recommande qwen3:8b, c’est le bon compromis entre vitesse et intelligence.

Le truc cool, c’est que vous pouvez maintenant créer des agents spécialisés. Genre un agent DevOps qui surveille les CVE de vos dépendances, un agent Marketing qui analyse les tendances de votre secteur, ou un agent Support qui maintient une base de connaissances à jour.

Voici un exemple :

import ollama
from ollama import chat, web_search

class SecurityAgent:
 def __init__(self):
 self.model = "qwen3:4b"

 def check_vulnerabilities(self, technologies):
 rapport = "🛡️ RAPPORT SÉCURITÉ\n\n"

 for tech in technologies:
 # Recherche directe des CVE récentes
 results = web_search(f"{tech} CVE vulnerabilities 2025 critical")

 # Demande au modèle d'analyser
 response = chat(
 model=self.model,
 messages=[{
 "role": "user",
 "content": f"Résume les vulnérabilités critiques de {tech}: {results}"
 }]
 )

 rapport += f"### {tech}\n{response.message.content}\n\n"

 return rapport

# Utilisation
agent = SecurityAgent()
rapport = agent.check_vulnerabilities(["Node.js", "PostgreSQL", "Docker"])
print(rapport)

Maintenant, pour optimiser un peu tout ça et ne pas flamber votre quota API, voici quelques astuces assez classiques… D’abord, mettez en cache les résultats. Ensuite, soyez spécifique dans vos requêtes. Par exemple “React hooks” va chercher plein de trucs inutiles, alors que “React 19 nouveaux hooks useActionState” sera plus efficace.

On peut vraiment réduire la quantité de requêtes en étant malin sur le prompt engineering. Par exemple, au lieu de laisser le modèle chercher tout seul, guidez-le : “Vérifie uniquement sur la doc officielle de React” plutôt que “Cherche des infos sur React”.

Et comme Ollama supporte MCP Server, Cline, Codex et Goose, c’est royal car vous pouvez aussi brancher votre assistant IA directement dans votre IDE, Slack, ou Discord. Hé oui, vous allez enfin pouvoir coder un bot Discord qui va fact-checker automatiquement les affirmations douteuses et foireuses de vos collègues. Le rêve !

Pour aller plus loin, vous pouvez aussi combiner la recherche web avec le fetching de pages spécifiques. L’API web_fetch permet ainsi de récupérer le contenu d’une URL précise. Pratique pour analyser en profondeur une doc ou un article :

from ollama import web_search, web_fetch, chat

# 1. Recherche d'articles pertinents
search_results = web_search("React 19 vs Vue 3 comparison 2025")
top_url = search_results.results[0]['url'] # ou .url selon le type
print(f"📰 Article trouvé: {search_results.results[0]['title']}")

# 2. Récupération du contenu complet de la page
page_content = web_fetch(top_url)
print(f"📄 {len(page_content.content)} caractères récupérés")

# 3. Analyse approfondie du contenu
response = chat(
 model="qwen3:4b", # ou "gpt-oss" si disponible
 messages=[{
 "role": "user",
 "content": f"""
 Analyse cette comparaison technique:
 {page_content.content[:4000]}

 Donne-moi:
 1. Les points clés de chaque framework
 2. Le gagnant selon l'article
 3. Les cas d'usage recommandés
 """
 }]
)

print(f"\n🔍 Analyse:\n{response.message.content}")

Alors bien sûr, des fois la recherche retournera des trucs pas pertinents, surtout si votre requête est vague et de son côté, le modèle peut aussi mal interpréter les résultats s’il est trop petit. Mais bon, comparé à une IA qui vous sort que Windows 11 n’existe pas encore, on a fait quand même pas mal de chemin, vous ne trouvez pas ??

J’espère qu’à terme, Ollama ajoutera aussi le support de sources personnalisées car ce serait vraiment cool de pouvoir indexer par exemple sa propre doc ou ses propres emails pour y faire des recherches… Mais bon, en attendant cette nouvelle API permet enfin de contrebalancer ce problème des modèles pas à jour en terme de connaissances, et ça c’est déjà énorme !

A vous de jouer maintenant !

Source

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3 raisons de découvrir LockSelf aux Assises 2025 (stand B05)

Par : Korben
26 septembre 2025 à 15:17
– Article en partenariat avec LockSelf –

Vous vous souvenez peut-être de mon article récent sur LockPass, le gestionnaire de mots de passe français certifié ANSSI ? Eh bien, à l’approche des Assises de la cybersécurité à Monaco, c’est l’occasion de vous en dire plus sur LockSelf et sa suite d’outils cyber pour la protection des mots de passe et fichiers. Ils seront présents du 8 au 11 octobre 2025 sur l’événement, stand B05.

Car les Assises c’est LE rendez-vous annuel de référence pour tous les professionnels de la cybersécurité. Échanges entre pairs, découverte de nouveaux outils et visibilité sur l’évolution des solutions. C’est donc le moment PARFAIT pour aller les voir. Cette année, avec le thème « FuturS : la cybersécurité au service des métiers et de la création de valeur » , on va enfin arrêter de voir la sécurité comme une contrainte mais plutôt comme un véritable atout business.

D’ailleurs, petite info sympa, qu’il est toujours bon de rappeler, LockSelf propose exceptionnellement un essai gratuit de 30 jours pour l’occasion. Donc vous pouvez vous inscrire ici si vous voulez tester avant de faire le déplacement.

Mais revenons à nos moutons. Pourquoi LockSelf mérite votre attention aux Assises ? Eh bien j’ai identifié trois bonnes raisons qui vont vous faire comprendre pourquoi cette suite française cartonne autant.

Pour commencer, parlons de quelque chose qui va vous faire gagner un temps précieux : la conformité réglementaire. Avec LockSelf, finies les prises de tête avec NIS2, DORA ou ISO 27001. Leur suite vous permet de gérer finement les droits d’accès aux données de votre entreprise, avec des règles granulaires pour chaque utilisateur ou groupe. Que ce soit pour les mots de passe, les fichiers ou les transferts sensibles, vous pouvez limiter, déléguer ou ajuster les permissions selon les rôles, les besoins métiers ou l’appartenance à un service.

Et surtout, leur Dashboard centralisé, c’est de l’or en barre pour les administrateurs. Il centralise en temps réel tous les indicateurs clés de vos modules LockSelf et vous offre une vue panoramique sur la santé et la sécurité de vos données. Plus d’une centaine de métriques à votre disposition, avec suivi des accès, analyse des comportements, traçabilité des actions et reporting. La section “logs” peut même s’exporter et vaut pour preuve en cas d’audit.

LockSelf propose aussi une interconnexion native avec la plateforme SOC Sekoia, et peut s’interfacer avec n’importe quel SIEM/SOC grâce à son API. Plutôt pratique pour centraliser vos informations de sécurité et automatiser la détection des menaces.

Autre point important côté conformité : la gestion des accès partenaires. LockSelf permet de créer des accès temporaires, de partager en mode aveugle et de révoquer ou ajuster les droits à tout moment. Parfait pour sécuriser les collaborations avec des tiers tout en respectant le principe du moindre privilège.

Et pour la continuité d’activité (PCA/PRA), LockFiles facilite les sauvegardes externalisées tandis que LockTransfer met à disposition une plateforme souveraine, déconnectée du SI, pour échanger en cas de crise, ce qui est un énorme avantage pour rester opérationnel même dans un contexte très tendu.

D’ailleurs, ils ont un super cas d’usage d’un de leurs clients sur l’utilisation de LockSelf dans le cadre d’une cyberattaque (résolue en moins de 24h !). Si vous voulez un retour d’expérience concret, c’est ici.

Deuxième point qui va vous parler : l’alternative française à WeTransfer. Vous vous rappelez du tollé de juillet** **2025 ? WeTransfer a modifié ses CGU pour s’autoriser à utiliser vos données pour entraîner leur IA avant de faire machine arrière face à la polémique, mais bon… les entreprises qui manipulent des données sensibles ont vite compris qu’il fallait chercher ailleurs.

C’est là que LockTransfer entre en scène. Cette solution souveraine et sécurisée vous garantit un chiffrement de bout en bout, avec des serveurs hébergés exclusivement en France chez des partenaires reconnus (Scaleway, Outscale) ou directement sur votre infrastructure en On-Premises. Car contrairement à WeTransfer, LockTransfer n’accède à aucun moment à vos données.

Dans le contexte géopolitique actuel, avoir une solution française qui élimine tout risque de fuite liée à des législations extraterritoriales, ce n’est pas du luxe, c’est de la nécessité pure. Et puis, entre nous, montrer pattes blanches sur sa cybersécurité, ça aide aussi à décrocher des contrats avec les grandes entreprises ou les secteurs stratégiques comme la défense ou le spatial.

Troisième atout, et pas des moindres : LockSelf transforme la cybersécurité en avantage business. Comme je vous le disais en intro, c’est pile poil le thème des Assises cette année. On va donc enfin arrêter de voir la cybersécurité comme un frein pour en faire un moteur de création de valeur et LockSelf a cette particularité de répondre aux besoins de la DSI tout en se calquant sur les usages réels des collaborateurs. Résultat, adoption garantie !

Concrètement, c’est du chiffrement des pièces jointes directement dans votre messagerie grâce au plugin Outlook/O365, de l’autocomplétion des champs sur navigateur pour les mots de passe… Bref, des fonctionnalités qui simplifient la vie de vos équipes au lieu de la compliquer.

LockSelf, c’est surtout un éditeur français de solutions de cybersécurité ** certifié CSPN par l’ANSSI**. Cette certification atteste de la robustesse de leurs mécanismes de chiffrement et de la fiabilité de la protection appliquée aux données sensibles. Leur force, c’est donc une solution complète et modulaire : LockPass pour la gestion centralisée des mots de passe, LockTransfer pour l’envoi sécurisé de fichiers, LockFiles pour le stockage chiffré des documents sensibles.

L’approche modulaire permet aux TPE/PME, ETI ou grands groupes de choisir les modules dont elles ont besoin et de renforcer progressivement leur niveau de protection. Et comme tout est développé en France avec un hébergement souverain, vous gardez la maîtrise totale de vos données.

La cybersécurité étant avant tout une fonction “support”, au service des métiers, elle ne doit pas être une barrière mais un levier qui simplifie la vie des collaborateurs, protège les actifs sensibles sans freiner la productivité et c’est pour ça que des outils comme LockSelf vous permettent d’intégrer la cybersécurité comme un atout quotidien pour la sécurité de votre entreprise et la productivité de vos équipes.

Voilà, donc si vous passez aux Assises de la cybersécurité du 8 au 11 octobre 2025, n’hésitez pas à faire un tour sur le stand B05, et à les saluer de ma part ! L’équipe LockSelf sera là pour échanger autour de vos enjeux en matière de gestion des mots de passe, de partage sécurisé de données et de stockage chiffré. Ils pourront également vous accompagner sur l’intégration de leurs solutions dans une stratégie de conformité aux exigences NIS2 et DORA.

En prime, les équipes LockSelf présenteront en avant-première de nouvelles fonctionnalités dédiées à la gestion des accès en entreprise, idéales pour les grands groupes, avant évidemment un déploiement plus large. De quoi avoir un aperçu de ce qui nous attend dans les mois à venir !

À découvrir ici !

Borderlands 4 et les performance : Gearbox déploie enfin une mise à jour

Par : Pascal
26 septembre 2025 à 11:40

Borderlands 4 - Mise à jour de septembre 2025Depuis son lancement, Borderlands 4 fait couler beaucoup d’encre… et pas forcément pour les bonnes raisons. Une mise à jour débarque.

Cet article Borderlands 4 et les performance : Gearbox déploie enfin une mise à jour a été publié en premier par GinjFo.

The Witcher 3 : la dernière mise à jour est repoussée à 2026

26 septembre 2025 à 11:21

The Witcher 3CD Projekt Red a confirmé un contretemps pour la dernière mise à jour de The Witcher 3 : Wild Hunt avant l’arrivée de The Witcher 4.

Cet article The Witcher 3 : la dernière mise à jour est repoussée à 2026 a été publié en premier par GinjFo.

599 € ou 899 € : Les précommandes des consoles ROG Xbox Ally sont ouvertes

26 septembre 2025 à 11:10

Consoles ROG Xbox Ally et ROG Xbox Ally X.Les précommandes des ROG Xbox Ally et ROG Xbox Ally X ont été lancées en France le 26 septembre 2025 à 2h00.

Cet article 599 € ou 899 € : Les précommandes des consoles ROG Xbox Ally sont ouvertes a été publié en premier par GinjFo.

Comment fabriquer des circuits imprimés en argile

Par : Korben
26 septembre 2025 à 11:38

On est en septembre, c’est la rentrée, donc c’est l’occasion pour nous tous, de nous inscrire à ces clubs d’activités qui vous permettent de nous occuper afin de ne pas sombrer dans la dépression. Je pense aux clubs de dessin, de foot, de théâtre, et pour les plus fifous d’entre vous, le club de poterie !

Parce que oui, faire des petits boudins en terre pour les empiler afin d’en faire des vases moches, c’est super rigolo ! En plus si vous savez les émailler, vous pouvez même les vendre une couille dans votre petite boutique artisanale ouverte uniquement de 14h à 16h uniquement les jeudis entre mars et juillet.

Mais vous savez ce qui serait encore plus cool ? Ce serait d’utiliser tout cette argile et ce four incroyable pour réaliser des circuits imprimés capables de faire tourner un Arduino… Hé ouais !

Patrícia J. Reis et Stefanie Wuschitz , deux hackeuses du collectif féministe viennois Mz* Baltazar’s Lab, ont en effet développé une technique pour fabriquer des PCB avec de l’argile ramassée en forêt et de la poudre d’argent recyclée à partir de déchets de bijouterie, tout ça cuit à 700°C au feu de bois.

Je me dis que peut-être que nos ancêtres faisaient déjà du hardware sans le savoir… bah oui, leurs tablettes d’argile étaient quand même les premiers supports de stockage de données de l’humanité. Et aujourd’hui, on boucle la boucle en revenant à ces techniques ancestrales pour créer l’électronique du futur post-apocalyptique qui nous attend…

Leur projet est en réalité parti d’un constat assez brutal, car dans nos smartphones et nos ordinateurs, on trouve beaucoup de minerais issus de conflits. Je pense par exemple au tantale qui vient essentiellement de la République Démocratique du Congo et du Rwanda , où 40 000 enfants travaillent illégalement dans les mines. Je pense aussi aux populations de gorilles des plaines orientales qui ont été décimées à cause de l’exploitation du coltan dans le parc national Kahuzi-Biega… etc., etc.

Alors face à ce désastre, les deux hackeuses ont décidé de tester cette alternative radicale. D’abord, elles sortent se balader dans leur forêt autrichienne avec une bouteille d’eau. Elles ramassent de la terre, y versent un peu d’eau, et si ça devient malléable entre les doigts, bingo, c’est de l’argile.

Ensuite, elles nettoient la terre avec une passoire de cuisine pour enlever les cailloux et les insectes, ajoutent 100ml d’eau par kilo de terre, et pétrissent comme pour faire du pain. Ensuite, pour les pistes conductrices, elles utilisent un genre de tampon imprimé en 3D qu’elles appliquent sur la tuile pour dessiner le circuit, ainsi que de la poudre d’argent récupérée dans des ateliers de bijouterie.

Elles peignent alors à la main les circuits sur l’argile avec un pinceau ultra-fin, comme des enluminures électroniques. C’est un processus lent, méditatif, aux antipodes de la production industrielle frénétique.

Et la forme hexagonale qu’elles ont choisie pour leurs PCB n’est pas anodine puisque c’est la forme optimale dans la nature : les alvéoles des abeilles, les cristaux de basalte, et même la structure du graphène. Elles voulaient en effet pouvoir assembler plusieurs circuits comme des tuiles, afin de créer des réseaux modulaires. Une super idée, mais qu’elles ont du abandonner à cause de la difficulté d’obtenir des bords parfaitement droits avec l’argile naturelle.

Le tutoriel qu’elles ont publié est une mine d’or, car elles y détaillent comment créer un tampon 3D pour imprimer le circuit dans l’argile (1,2mm de profondeur, en tenant compte du rétrécissement de 5% à la cuisson), comment programmer une puce ATmega328 récupérée sur un Arduino défectueux, et même comment souder les composants avec de la pâte à souder sans plomb qui respecte les standards du commerce équitable. Toutes les sources sont même sur Github.

La cuisson au feu de bois est surtout le moment magique. Elles creusent un trou dans leur jardin, construisent un lit de branches sèches pour poser les circuits, ajoutent une deuxième couche de branches fines par-dessus, et laissent le feu faire son œuvre pendant 20 minutes. Les circuits deviennent alors incandescents, puis elles les plongent directement dans l’eau froide. Si l’argile n’a pas de bulles d’air et a bien séché, il résiste au choc thermique.

Ensuite y’a plus qu’à souder les composants et le circuit final peut alors contrôler des capteurs capacitifs, des LEDs, des moteurs, exactement comme un Arduino classique. Elles ont même développé un code open source disponible sur GitHub pour gérer les entrées/sorties.

Alors, faire ses propres PCB avec de l’argile et des matériaux de récup, c’est peut-être utopique, mais face aux 50 millions de tonnes de déchets électroniques produits chaque année et aux ravages des minerais issus de conflit, c’est une jolie forme d’hacktivisme.

Voilà, donc la prochainement que vous aurez envie de vous mettre à la poterie, dites-vous que c’est peut-être plus que ça… Peut-être que vous êtes déjà en train de vous former à une technologie à la fois ancestrale et de pointe qui sera le futur de l’électronique.

Car après tout, entre une tablette d’argile sumérienne et un PCB en terre cuite, il n’y a que 4000 ans et quelques lignes de code Arduino…

La ROG Xbox Ally d’Asus est déjà moins chère en précommande pour les French Days

26 septembre 2025 à 12:40

[Deal du jour] Fruit d'une collaboration entre Asus et Microsoft, les premières consoles portables Xbox sont officiellement en précommande. Une petite ristourne est même disponible pendant les French Days.

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