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DropNotch transforme l'encoche de votre MacBook en zone de partage ultra pratique

Par : Korben
12 septembre 2025 à 13:53

Depuis que le notch a fait son apparition sur les MacBook, vous avez probablement déjà tous râlé contre cette petite encoche qui grignote votre barre de menu. Mais voilà qu’un développeur pas con a eu une bonne idée : transformer ce bout d’écran perdu en quelque chose de vraiment pratique. Et une fois qu’on y goûte, on ne peut plus s’en passer.

DropNotch est donc une application gratuite qui métamorphose votre notch en zone de dépôt instantané pour vos fichiers. Glissez un document, une image ou n’importe quel fichier vers l’encoche, et une petite interface apparaît avec vos options de partage : AirDrop, Mail, Messages.

Le concept est tellement simple qu’on se demande pourquoi Apple n’y a pas pensé. Au lieu d’ouvrir le Finder, faire un clic droit, chercher l’option partager, vous balancez directement votre fichier sur le notch. Deux secondes chrono pour envoyer un PDF à un collègue.

L’application fonctionne sur tous les Mac avec macOS Monterey ou plus récent. Pour les MacBook avec notch, c’est l’expérience optimale. Et pour les Mac sans notch physique (Mac mini, iMac), DropNotch crée intelligemment une zone de dépôt virtuelle dans la barre de menu, offrant la même praticité sans l’encoche.

Vous pouvez télécharger le fichier DMG directement depuis le site officiel et comme je le disais l’app est gratuite, ce qui est appréciable pour ce genre d’utilitaire qu’on apprécie mais jamais assez pour payer. Snif.

Pour ceux qui partagent souvent des fichiers en télétravail ou qui jonglent entre plusieurs projets, c’est donc un petit gain de temps. Plus besoin de naviguer dans les menus. Votre workflow devient plus fluide.

Ah et Apple Silicon ou Intel, peu importe, l’application est compatible avec les deux architectures.

Bref, transformer le notch en fonctionnalité aussi pratique, fallait y penser et j’adore !

Merci à Lorenper pour la découverte !

Transformez vos ebooks en cartes mentales

Par : Korben
12 septembre 2025 à 08:46

Un dénommé SSShooter, développeur de son état, a concocté un projet open source qui pourrait bien vous aider pour mieux apprendre n’importe quel sujet, à l’aide de cartes mentales. Baptisé Ebook to Mindmap , son outil transforme vos EPUB et PDF en cartes mentales interactives, le tout propulsé grâce à l’intelligence artificielle.

Cela permet de ne plus vous cogner 300 pages d’un traité sur le machine learning tout en griffonnant des notes sur un coin de nappe. Là vous glissez votre fichier dans l’outil et voilà ! Vous obtenez une carte mentale structurée regroupant tous les concepts clés, les relations entre les idées et l’architecture globale du bouquin.

Ce qui est plutôt cool avec cet outil, c’est qu’il ne se contente pas de vous balancer un résumé basique. Le projet utilise Google Gemini ou GPT d’OpenAI pour analyser intelligemment le contenu. Il détermine automatiquement la structure des chapitres, ignore les préfaces et tables des matières inutiles et vous propose trois modes de traitement différents selon vos besoins.

Que vous ayez besoin d’un simple résumé textuel parce que vous êtes pressé, d’une mindmap par chapitre pour une analyse détaillée, ou d’une carte mentale globale du livre entier, c’est vous qui choisissez. Et tout ça avec un système de cache intelligent qui vous épargne de re-traiter les mêmes bouquins encore et encore.

Pour l’installation, rien de compliqué si vous avez Node.js 18+ sur votre machine. Un petit git clone, un pnpm install et hop, vous êtes lancé. Vous configurez votre clé API (Google Gemini ou OpenAI), vous uploadez votre ebook et vous laissez l’outil faire son travail. Y’a même une démo accessible ici en ligne pour tester sans installer.

Mais comme le code est open source, vous gardez le contrôle sur le processus. Vous pouvez ainsi définir la profondeur des sous-chapitres à analyser, choisir le type de livre (technique, fiction, business…) et même ajuster les paramètres avancés selon vos besoins spécifiques.

Pour les étudiants qui doivent se farcir des pavés de 800 pages sur la thermodynamique quantique, ou pour les professionnels qui veulent extraire rapidement l’essence d’un livre business sans y passer le weekend, c’est parfait. Et pour les curieux qui accumulent les ebooks mais n’ont jamais le temps de tous les lire en détail, c’est la solution miracle.

Le seul bémol que je vois, c’est qu’il faut quand même une clé API pour faire tourner l’IA. Mais bon, avec les tarifs actuels de Google Gemini, ça reste largement abordable pour un usage personnel. Et puis si vous êtes développeur, rien ne vous empêche de forker le projet et d’y intégrer votre propre modèle d’IA local comme je l’ai fait pour LocalSite .

GGH - L'outil qui a rendu mes connexions SSH moins galères

Par : Korben
29 août 2025 à 12:31

On a déjà tous passé 10 minutes à chercher dans notre historique bash LA commande SSH avec tous les bons paramètres pour nous connecter à ce foutu serveur obscur qu’on a configuré il y a 3 mois… Port custom, clé spécifique, nom d’utilisateur bizarre… Un vrai cauchemar. Et du coup, je me suis souvenu d’un outil dont on m’avait parlé y’a pas longtemps : GGH .

Écrit en Go par Binyamin Yawitz, ce petit outil CLI garde en mémoire toutes vos sessions SSH et vous permet de les retrouver instantanément. Plus besoin de fouiller dans votre historique comme un archéologue ou de maintenir un fichier notes.txt avec toutes vos connexions.

Le principe est con comme la lune… à chaque fois que vous utilisez GGH pour vous connecter, il enregistre tout (hôte, utilisateur, port, clé). Après, vous tapez juste ggh et vous avez une liste interactive de toutes vos sessions précédentes. Vous pouvez même filtrer en tapant quelques lettres, comme ggh - stage pour retrouver tous vos serveurs de staging.

Pour l’installer, c’est rapide. Sur Unix/Linux/Mac, une petite ligne de curl :

curl https://raw.githubusercontent.com/byawitz/ggh/master/install/unix.sh | sh

Sur Windows avec PowerShell :

powershell -c "irm https://raw.githubusercontent.com/byawitz/ggh/master/install/windows.ps1 | iex"

Ou si vous avez Go installé :

go install github.com/byawitz/ggh@latest

Une fois installé, utilisez-le exactement comme SSH. Par exemple :

ggh [email protected]
ggh [email protected] -p2222

La magie opère quand vous tapez simplement ggh sans paramètres. Vous obtenez une liste interactive de toutes vos connexions précédentes, triées par fréquence d’utilisation. Flèche haut/bas pour naviguer, Entrée pour se connecter. Simple et efficace.

Ce qui est malin, c’est que GGH lit aussi votre fichier ~/.ssh/config. Du coup, si vous tapez ggh -, vous avez accès à tous vos hôtes configurés. Et vous pouvez filtrer directement, genre ggh - prod pour voir uniquement vos serveurs de production.

Notez que GGH ne remplace pas SSH. C’est juste un wrapper intelligent qui facilite la vie. SSH doit encore être installé sur votre système pour que GGH fonctionne. L’outil se contente juste de mémoriser vos connexions et de relancer les bonnes commandes SSH.

Le projet est open source sous licence Apache 2.0, le code est propre, écrit à 80% en Go, et l’outil reste super léger. Pas de dépendances folles, pas de configuration complexe. Ça fait le job, point.

Quelques commandes utiles à connaître :

  • ggh --config pour voir où sont stockées vos configs
  • ggh --history pour accéder directement à l’historique
  • ggh tout seul pour la liste interactive

Voilà, si comme moi vous en avez marre de chercher vos commandes SSH dans votre historique ou de maintenir des alias à n’en plus finir, donnez une chance à GGH , vous m’en direz des nouvelles.

Happy - L'app qui transforme Claude Code en assistant mobile 24/7

Par : Korben
29 août 2025 à 11:40

Vous savez ce qui est frustrant quand, comme moi, on fait plein de trucs avec Claude Code ? C’est de devoir rester scotché à son ordi pour suivre l’avancement d’une build ou d’une tâche un peu longue. Heureusement des ingénieurs de San Francisco ont ressenti exactement la même frustration, et au lieu de râler dans leur coin comme des cons, ils ont créé Happy .

L’idée leur est venue dans au café où ils passaient leur temps à vérifier constamment l’avancement de leurs projets sur Claude Code. Comme ils l’expliquent sur leur site , ils checkaient leurs laptops toutes les 5 minutes pendant les pauses déjeuner et ça commençait à les relouter. Du coup, ils ont développé une solution mobile qui permet de garder un œil sur Claude Code depuis n’importe où, avec des notifications push et tout le tralala.

Happy fonctionne de la manière suivante. Sur votre machine, vous remplacez simplement la commande claude par happy dans votre terminal et l’application se charge ensuite de créer un pont chiffré de bout en bout entre votre ordinateur et votre téléphone. Comme ça, quand vous voulez contrôler Claude depuis votre mobile, le système bascule automatiquement en mode distant. Simple et efficace.

L’installation de Happy est simple. Vous téléchargez l’app iOS ou Android, puis vous installez le CLI sur votre ordi avec

npm install -g happy-coder

À partir de là, y’a plus qu’à utiliser happy au lieu de claude dans votre terminal habituel. L’interface mobile reprend alors toutes les fonctionnalités de Claude Code, avec en prime la possibilité de recevoir des notifications push quand une tâche importante se termine ou qu’une erreur survient. C’est vraiment top ! Pour tout vous dire, j’avais ce besoin et je m’étais codé une interface web accessible depuis l’extérieur de chez moi (via un VPN), avec un terminal ttyd dedans pour y lancer Claude Code mais c’était un peu archaïque et pas très pratique.

Niveau sécurité, Happy dispose d’un système de chiffrement de bout en bout comme ça, vos sessions Claude restent privées et sécurisées, même quand elles transitent par les serveurs de Happy pour la synchro. Les développeurs ont clairement pensé aux professionnels qui travaillent sur des projets sensibles et qui ne peuvent pas se permettre de faire fuiter du code propriétaire.

L’aspect open source du projet mérite également d’être souligné car tout le code est disponible sur GitHub, et est divisé en trois composants principaux : happy-cli pour l’interface en ligne de commande, happy-server pour le backend de synchronisation chiffrée, et happy-coder pour le client mobile.

Faut que je prenne le temps d’aller jeter un œil au code aussi pour voir comment ils encapsulent Claude Code dans leur CLI Happy et comment il lui injectent des commandes, parce que ça va me permettre de mettre au point un contrôleur tiers qui viendra faire la même chose mais pour des automatisations complètes de Claude Code (voire, pourquoi pas, pilotable par une autre IA… Du genre GPT-5.0 qui commande Claude Code…). Oui je sais, j’ai des délires chelous.

Au final, Happy résout un problème concret qu’on est nombreux à avoir. Donc pour tous ceux qui passent leur journée à coder avec Claude, pouvoir suivre et contrôler leurs sessions depuis leur téléphone change clairement les chose. Plus besoin de rester collé à son bureau pour superviser un déploiement, le dev d’un bout de code ou une suite de tests.

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Ambiphone - Un générateur de paysages sonores pour se concentrer ou se détendre

Par : Korben
24 août 2025 à 08:29

Vous cherchez le fond sonore parfait pour bosser tranquille ou pour décompresser après une journée de galère ? J’ai déniché un petit outil sympa qui va vous aider à vous créer votre bulle sonore quotidienne. Ça s’appelle Ambiphone, et c’est ce qu’on appelle un “générateur de paysages sonores”.

Et contrairement aux autres que vous avez probablement déjà testé, cet outil ne se contente pas de vous balancer des sons de pluie ou de vagues comme on en trouve partout. Non, Ambiphone va beaucoup plus loin en vous proposant de mixer de la musique ambiante, des sons de la nature, et attention, c’est là que ça devient vraiment original : des flux de radios de police en direct !

Comme ça, vous pouvez littéralement créer une ambiance cyberpunk dans votre salon en mélangeant des nappes synthétiques avec les communications radio de la police de New York.

L’interface est minimaliste, sans fioritures inutiles, ni pub… juste vous et vos curseurs de volume pour ajuster chaque élément sonore.

Ambiphone permet ainsi de créer des atmosphères vraiment uniques que vous pouvez ensuite conserver sous la forme d’un Mix à recharger plus tard.

J’ai testé plusieurs combinaisons et franchement, le résultat est cool. Un peu de musique Lo-Fi, quelques sons de forêt tropicale, et une touche de radio police de Baltimore pour l’exotisme, et vous vous retrouvez dans un univers sonore complètement décalé qui, bizarrement, aide vraiment à se concentrer.

C’est comme si mon cerveau, occupé à traiter ce fond sonore, laissait ma conscience totalement libre tel, un petit papillon courageux, se focaliser sur ma tâche en cours, à savoir vous faire des articles de ouf tous les jours (même fériés ^^)

A tester ici !

Moi je retourne chercher ma combinaison de sons préférés.

Y'a un haricot virtuel qui dépasse ChatGPT sur l'App Store

Par : Korben
22 août 2025 à 10:18

Alors moi ça m’a surpris, mais en ce moment, en première position des apps gratuites sur mobile (aux US), bien devant ChatGPT et Gmail, trône une petite app baptisée Focus Friend.

Il s’agit de l’œuvre de Hank Green, un YouTubeur connu pour ses vidéos éducatives et ses analyses pointues. Sauf que là, ce n’est pas de la science mais plutôt une app pour aider les gens comme moi à rester concentrés plus de 5 min.

Tout a commencé lors d’un dîner en janvier 2024 entre Hank Green et Bria Sullivan, développeuse derrière Honey B Games. Tous les deux cherchaient une alternative pour soutenir les créateurs sans passer par le merchandising classique et Sullivan a proposé une app type Pomodoro, et Green a alors imaginé le haricot tricoteur. Et un an et demi de développement plus tard, leur side project explose les compteurs de partout !

Alors comment un simple haricot qui fait du tricot peut-il battre l’IA la plus hypée de la planète ? La réponse se cache dans une approche psychologique qui exploite notre empathie naturelle.

Car dans Focus Friend, quand vous lancez un timer, votre petit haricot commence à tricoter tranquillou, et si vous touchez votre téléphone, il arrête son ouvrage et devient tout triste. C’est ma belle-sœur mais en haricot, quoi… Pas d’IA générative, pas de machine learning, juste un haricot animé qui veut finir ses chaussettes.

Ce qui rend Focus Friend efficace, c’est surtout son approche du “body doubling virtuel”. Pour ceux qui ne connaissent pas, le body doubling c’est une technique où la simple présence de quelqu’un qui travaille à côté de vous augmente votre productivité. Sauf qu’ici, votre collègue c’est un haricot virtuel. Et bizarrement, ça marche. Cette app est notamment bien adaptée pour les personnes avec un TDAH qui ont besoin de cette présence externe pour maintenir leur concentration.

Pour l’avoir essayé depuis peu, je trouve que la gamification qu’il ont mis en place est pensée différemment des apps de productivité classiques que j’ai pu tester auparavant. Car au lieu de vous bombarder de stats et de graphiques, Focus Friend mise sur l’accumulation simple. Plus vous restez concentré, plus votre haricot tricote de chaussettes. Et ensuite ces chaussettes virtuelles s’échangent contre du mobilier pour décorer la chambre de votre ami le péteux. Par exemple, un tapis basique demande environ trois sessions de 30 minutes. C’est lent, c’est progressif, et c’est exactement ce dont on a besoin. Y’a pas de gratification instantanée, mais plutôt une construction patiente qui reflète nos vrais progrès IRL et ça c’est cool.

Techniquement, c’est donc un Pomodoro classique (25 minutes de travail, 5 de pause), un peu de musique funky en arrière-plan, et une intégration avec Screen Time sur iOS pour bloquer les apps distrayantes. La version payante à 1,99$/mois débloques les écharpes (qui rapportent trois fois plus), des skins personnalisés incluant Hank et John Green eux-mêmes, et la possibilité de choisir quelles apps bloquer spécifiquement.

Pas de pubs, pas de tracking invasif, juste vous et votre haricot magique. Ça fonctionne carrément mieux que les méthodes punitives classiques. Par contre, si vous avez l’empathie d’une chaise ou d’un parpaing, ça ne fonctionnera pas sur vous.

Alors est ce que cette buzz app du moment va réussir à garder sa première place face aux mastodontes de l’IA ? Je ne pense as mais son succès montre qu’il y a un vrai besoin… On galère tous à maintenir une attention continue et ça fait chier. Alors si ce genre d’app peut nous aider, pourquoi pas essayer ?

Puis vous aurez une belle collection de chaussettes à force…

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Firefox 142 - Les dev Mozilla ont encore bien bossé

Par : Korben
20 août 2025 à 15:14

Ça a échappé à pas mal de monde, mais en sortant Firefox 142, Mozilla vient de réussir un coup de maître en matière d’architecture logicielle. Car pendant que tous les autres navigateurs se ruent sur l’IA dans le cloud, l’équipe Mozilla a pris le pari inverse. Ils ont développé un système qui fait tourner des modèles de langage directement sur votre machine via l’API wllama et transformer.js.

Concrètement, cela veut dire que vos extensions Firefox peuvent maintenant utiliser des LLM locaux sans jamais envoyer vos données sur des serveurs externes.

Et cette approche sans concession de Mozilla a l’avantage de résoudre un problème que personne n’avait anticipé : la latence des aperçus de liens. Vous faites un clic long sur un lien (ou vous maintenez la touche MAJ enfoncée en passant votre souris), et bam !

Firefox vous montre non seulement un aperçu visuel de la page, mais peut aussi générer des points clés grâce à l’IA… Et tout ça sans jamais quitter votre navigateur et à la vitesse de l’éclair. Cette fonctionnalité nécessite plus de 3 Go de RAM libre, mais quand je vois le résultat, je pense que ça les vaut.

Pour les groupes d’onglets, Mozilla a également introduit une fonction géniale qui permet de garder un onglet actif visible même quand le groupe est réduit. Ça paraît anecdotique, mais techniquement, c’est un casse-tête d’interface utilisateur qu’ils ont résolu avec élégance. L’onglet que vous consultez au moment de réduire le groupe reste affiché.

Côté sécurité, ils ont aussi implémenté CRLite, un système qui stocke localement toutes les révocations de certificats comme ça, au lieu de vérifier en ligne si un certificat est valide (ce qui prend du temps et expose vos habitudes de navigation), Firefox maintient une base locale de 300 Ko qui se met à jour quotidiennement. Du coup, plus de délais, plus de fuites de données vers des tiers, et une sécurité renforcée.

Les États-Unis bénéficient également d’une nouveauté sympathique. Il s’agit des recommandations d’articles sur la page Nouvel onglet qui sont maintenant organisées par thèmes (Sport, Cuisine, Divertissement). Vous pouvez donc suivre les sujets qui vous intéressent et bannir ceux qui vous agacent. Simple, pratique mais ça ne vaut pas cette extension !

Mozilla a également renforcé la protection contre le pistage avec un système d’exceptions plus flexible. Le mode ETP-Strict peut maintenant faire des exceptions granulaires, c’est à dire les fonctionnalités de base d’un côté, et les fonctions de confort de l’autre. Vous gardez ainsi la protection essentielle tout en déboquant les fonctionnalités qui vous importent.

Petit détail qui révèle l’attention aux détails… vous pouvez enfin retirer une extension de la barre latérale d’un simple clic droit > “Retirer de la barre latérale”. Ça semble évident, mais il aura fallu attendre Firefox 142.

Au final, cette version révèle une stratégie Mozilla particulièrement cohérente… De l’IA locale pour préserver la vie privée, des fonctionnalités de productivité pensées pour un usage réel, et une sécurité renforcée sans compromis sur les performances. Et bien sûr, tout ceci reste activable / désactivable selon vos besoins. En tout cas, ces choix techniques nous donnent un aperçu fascinant de ce que Mozilla prépare pour l’avenir du web.

Pour télécharger Firefox 142 c’est par ici !

Source

SSHRC - L'outil malin pour retrouver vos dotfiles en SSH

Par : Korben
19 août 2025 à 17:00

Si vous êtes du genre à passer votre vie en SSH sur des serveurs distants comme moi, alors voici un petit outil bien sympa qui va peut-être changer votre façon de bosser. Cela s’appelle sshrc et au début, j’ai cru à une énième tentative de réinventer la roue, mais en fait non. Ce truc est vraiment cool car quand vous vous connectez en SSH, il copie automatiquement votre configuration locale dans un dossier temporaire sur le serveur distant. Comme ça, vous retrouvez instantanément vos alias bash, vos raccourcis vim, votre prompt avec ses jolies couleurs…etc. Tout ce qui fait que vous vous sentez chez vous… mais sur votre serveur.

Le truc vraiment cool, c’est que ça ne pollue pas le serveur car tout est stocké dans /tmp dans un dossier propre à votre session. Si d’autres utilisateurs se connectent (même avec sshrc), ils auront leurs propres configs et pas les vôtres.

Pour l’installer, rien de plus simple. Sous macOS avec Homebrew :

brew install sshrc

Sous Ubuntu, il y a un PPA dédié :

sudo add-apt-repository ppa:russell-s-stewart/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install sshrc

Pour les autres systèmes, vous pouvez récupérer le script directement depuis le repo GitHub.

Une fois installé, créez un fichier ~/.sshrc avec vos configs préférées. Par exemple, vous pouvez mettre vos alias les plus utiles, quelques fonctions bash, et même des variables d’environnement spécifiques.

Ensuite, au lieu de taper ssh user@server, vous faites sshrc user@server et c’est tout. Derrière, l’outil fait sa magie noire en compressant vos configurations, en les envoyant sur le serveur, puis en les décompressant dans /tmp, et en sourçant le tout automatiquement. Vous pouvez même avoir des configurations différentes selon les serveurs en créant des fichiers comme ~/.sshrc.d/servername.

Pour les fans de vim, il y a une astuce sympa. Ajoutez cette ligne dans votre ~/.sshrc :

export VIMINIT="let \$MYVIMRC='$SSHHOME/.sshrc.d/.vimrc' | source \$MYVIMRC"

Et placez votre .vimrc dans ~/.sshrc.d/. Comme ça, vim utilisera votre config perso même sur le serveur distant.

Attention quand même, il y a une limite. Si votre dossier ~/.sshrc.d fait plus de 64KB, certains serveurs peuvent bloquer la connexion. C’est pour ça qu’une alternative existe : SSHdot. Cette variante n’a pas de limite de taille et fonctionne exactement pareil. C’est pratique si vous avez une config vim bien chargée avec plein de plugins.

D’ailleurs, pour ceux qui préfèrent une approche différente, il y a aussi la méthode git. Vous mettez tous vos dotfiles dans un repo, et vous configurez vos serveurs pour pull automatiquement à la connexion. C’est plus lourd à mettre en place mais ça scale mieux si vous gérez beaucoup de machines.

Un dernier truc sympa, sshrc fonctionne aussi avec tmux. Vous pouvez donc configurer tmux pour qu’il utilise vos raccourcis habituels même sur le serveur distant. Il suffit d’ajouter votre .tmux.conf dans ~/.sshrc.d et de définir un alias dans ~/.sshrc qui pointe vers cette config.

Au final, sshrc vous n’en aviez pas besoin, mais maintenant que vous savez qu’il existe, c’est un incontournable ! Bref, si vous en avez marre de retrouver un environnement spartiate à chaque connexion SSH, essayez-le, ça prend 2 minutes à installer et ça change vraiment la donne niveau confort de travail.

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