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Test Geekom IT13 – Un mini PC de 650 grammes avec un Intel Core i9-13900H et 32 Go de RAM

27 avril 2024 à 17:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons découvrir le Mini PC Geekom IT13 dans sa version la plus puissante dotée d'un processeur Intel Core i9 de 13ème génération, de 32 Go de RAM et de 2 To de SSD. D'autres versions de ce modèle sont proposées avec des processeurs Intel Core i5 et Intel Core i7.

Nous allons passer en revue les caractéristiques techniques, le design et la qualité du boitier, ainsi que les possibilités d'évolution. Forcément, cet article va évoquer les performances de ce Mini PC à la configuration très musclée !

Sur le marché des Mini PC, la marque Geekom est incontournable et elle s'est imposée comme un acteur majeur au niveau mondial. Elle a été créée en 2003 et la direction R&D de Geekom est située à Taiwan. En complément, la marque a plusieurs succursales dans différents pays du monde.

II. Caractéristiques du Geekom IT13

Commençons par découvrir les caractéristiques principales de ce modèle :

  • Processeur : Intel Core i9-13900H (14 Cœurs, 20 Threads, 24 Mo de cache, jusqu'à 5,40 GHz)
  • GPU : Intel Iris Xe
  • RAM : 32 Go DDR4-3200, extensible jusqu'à 64 Go
  • Stockage : 2 To de SSD NVMe (Gen.4) + 1 emplacement pour SSD SATA au format M.2 (2242 - Jusqu'à 1 To) + 1 emplacement vide pour disque 2.5 pouces (2 To max.)
  • Connectique : 3 x ports USB 3.2 Gen 2 + 1 x port USB 2.0 + 2 x ports USB 4 + 1 prise casque Jack 3.5 mm + 1 x slot pour une carte SD + 1 x interface réseau LAN 2.5 GbE + 2 x ports HDMI 2.0 + 1 x port d'alimentation
  • Affichage : prise en charge jusqu'à 4 écrans.
  • WiFi 6E (AX211), Bluetooth 5.2
  • Alimentation : 19V, 6,32A DC - 120W
  • Poids : 652 grammes
  • Dimensions (L x W x H) : 117 mm x 112 mm x 49,2 mm
  • Système d'exploitation : Windows 11 Pro
  • Garantie : 3 ans

Comme vous le voyez, la fiche technique est très alléchante ! Entre l'Intel Core i9, l'interface réseau 2.5 GbE, l'USB4 et le WiFi 6E, nous sommes servis ! J'insiste aussi sur la présence d'une garantie constructeur de 3 ans.

Deux autres versions du modèle Geekom IT13 sont disponibles :

  • Intel Core i7-13700H (14 Cœurs, 20 Threads, 24 Mo de cache, jusqu'à 5,00 GHz) avec 32 Go de DDR4 + un SSD NVMe de 1 To
  • Intel Core i5-13500H (12 Cœurs, 16 Threads, 24 Mo de cache, jusqu'à 4,70 GHz) avec 16 Go de DDR4 + un SSD NVMe de 512 Go

III. Package et design

Il est temps de déballer ce Mini PC pour voir à quoi ils ressemblent. L'emballage est très soigné et la boite nous donne un aperçu plus précis sur la connectique de ce modèle et le positionnement des différents ports. À l'intérieur, le Mini PC est parfaitement protégé par un bloc en mousse rigide. En dessous de lui, nous avons l'ensemble des accessoires.

Au final, voici les éléments inclus par Geekom : un Mini PC IT13, un câble HDMI, une alimentation externe et son câble, une plaque VESA (et les vis) permettant d'accrocher le mini PC à l'arrière d'un écran (support VESA), une notice (qui explique comment ajouter un disque, comment utiliser le support VESA, etc.), ainsi qu'une lettre de remerciement pour l'achat. Un kit complet !

Regardons de plus près ce boitier. Premier constat : les finitions sont excellentes et la qualité de fabrication rassurante. C'est vraiment un beau boitier. Ce boitier n'est pas gris : Geekom a fait le choix d'opter pour un boitier coloris gris-bleu.

Sur la façade, nous retrouvons deux ports USB, dont un port USB 3.2 Gen2 avec PowerDelivery (PD) et un port USB 3.2 Gen2 (sans PD). Ils sont accompagnés par la prise casque et le bouton Power. Sur le côté droit du boitier, nous avons une fente de verrouillage Kensington, tandis que sur le côté gauche, nous avons un slot pour insérer une carte SD.

À l'arrière du boitier, nous avons tout le reste de la connectique, dont les deux ports USB4 au format USB-C avec PowerDelivery. Pour rappel, le débit théorique de l'USB4 est de 40 Gbps. Au total, nous avons à notre disposition 6 ports USB, dont un port USB 2.0 (un intrus ?), ce qui est confortable et rare sur ce type de PC (c'est plus souvent 4).

La connectique est surplombée par l'aération du dissipateur thermique pour permettre l'évacuation de l'air chaud par l'arrière, tandis que l'air pourra rentrer de chaque côté du boitier grâce aux aérations. La technologie de refroidissement baptisée GEEKCOOL se veut particulièrement silencieuse : 43.6 dBA, lorsque le matériel est fortement sollicité.

Sur le dessus du boitier, la marque est inscrite, tandis qu'en dessous, nous avons une étiquette avec diverses informations (modèle, adresse MAC, numéro de série, etc.) et nous constatons la présence de patins antidérapants. Les 4 vis que vous apercevez permettent d'ouvrir le boitier facilement et rapidement. Elles restent « accrochées » au support amovible, ce qui évite de les égarer.

Il est important de préciser que ce boitier est à la fois en métal et en plastique. Les composants sont protégés par une cage métallique, tandis que la coque du boitier est en plastique. Cette illustration montre bien la conception de ce boitier :

Comme je l'évoquais précédemment, le boitier s'ouvre facilement puisqu'il y a seulement 4 vis à retirer et elles sont directement accessibles. C'est l'occasion de jeter un coup d'œil à l'intérieur du boitier et de connaitre le type de SSD et de RAM.

  • Un SSD NVMe de marque ACER, avec la référence N5000CN-2TB, d'une capacité de 2 To (pour lequel je ne suis pas parvenu à trouver d'informations supplémentaires).
  • Deux barrettes de RAM de marque Wooposit : 16 Go Rx8 - PC4-3200AA-S-11. Soit 32 Go au total. Il est possible de passer sur 64 Go de RAM, mais ceci implique de remplacer les deux barettes déjà présentes car les deux slots sont occupés.

L'ajout d'un disque SATA au format 2.5 pouces s'effectue directement au sein de la cage métallique intégrée à la partie amovible du boitier (partie de gauche sur la première photo ci-dessous). De plus, nous pouvons ajouter un disque SSD SATA M.2 supplémentaire, grâce à l'emplacement disponible entre le SSD NVMe et les barrettes de RAM.

SSD ACER N5000CN-2TB

Les composants sont facilement accessibles et identifiables, donc vous n'aurez aucun mal à remplacer la RAM ou la mémoire SSD, que ce soit en cas de panne ou pour passer sur d'autres références.

IV. Évolutivité et performances

A. Mise en route et évolutivité

Mettons en route le mini PC IT13 de chez Geekom ! La première chose à effectuer après avoir branché les périphériques, c'est finir l'installation du système Windows 11 Pro ! Nous retrouvons les étapes et questions habituelles propres au fonctionnement du système Windows 11. Il est tout à fait possible d'utiliser un compte local ou un compte Microsoft, au choix.

À première vue, il s'agit d'une image officielle de Windows 11 Pro qui n'a pas été personnalisée par Geekom. Nous retrouvons uniquement les applications natives ajoutées par Microsoft.

Le mini-PC est livré avec 32 Go de RAM en DDR4, mais une mise à niveau est possible. Le processeur i9 de ce modèle supporte 96 Go de RAM, et Geekom annonce une prise en charge jusqu'à 64 Go. Cela veut dire que nous pouvons doubler la RAM actuellement présente dans le mini PC, à condition de remplacer les deux barrettes de RAM. Si vous souhaitez utiliser ce PC pour de la virtualisation, cela peut s'avérer utile !

Voici des détails techniques obtenus avec le logiciel CPU-Z :

Sur ce mini PC, vous pouvez connecter jusqu'à 4 écrans en exploitant les deux ports HDMI et les deux ports USB4. Sur les deux ports HDMI 2.0, vous pouvez bénéficier d'un affichage 4K @ 60 Hz, tandis qu'on est sur un affichage à 8K @ 30 Hz sur les ports USB4.

Comme je l'évoquais précédemment, ce mini PC peut également accueillir 1 SSD SATA au format M.2 (2242 - Jusqu'à 1 To) et 1 disque 2.5 pouces (2 To max.).

En résumé, l'évolutivité est possible au niveau du stockage et de la RAM, tout en sachant que le processeur est très performant et qu'il y a un port Ethernet en 2.5 Gbit/s qui offre de belles possibilités !

B. Performances

Ce mini PC, avec un boitier très compact, est propulsé par un processeur Intel Core i9 de 13ème génération lancé au premier trimestre 2023. Le modèle i9-13900H a14 cœurs et 20 threads, 24 Mo de cache et sa fréquence maximale en mode Turbo est 5,40 GHz.

Commençons par mesurer les performances du disque SSD NVMe intégré à l'ordinateur.

Les performances de ce disque SSD NVMe sont excellentes ! Un copier-coller de gros fichiers en local (de disque à disque, sur le même volume), est effectué avec une vitesse moyenne de 1.82 Go/s ! En 56 secondes, j'ai pu dupliquer une bibliothèque d'images ISO de 101 Go !

Voici un benchmark du disque effectué avec Crystal Disk Mark :

  • CrystalDiskInfo

Voici une analyse CrystalDiskInfo du disque SSD NVMe présent dans ce PC :

  • Geekbench

J'ai également effectué un benchmark du CPU et du GPU avec Geekbench, vous pouvez y accéder sur ces pages :

Poursuivons avec un stress CPU.

  • Stress CPU

Pendant le stress test du CPU (charge à 100%), le ventilateur s'emballe de façon cyclique, de façon à gérer la température du CPU et du boitier. Le mini PC perd en discrétion à ce moment-là, et la soufflerie est clairement audible. Au ralenti, lorsque la machine est peu sollicitée, les ventilateurs sont vraiment très discrets et ne vous gêneront pas du tout. Il n'y a qu'au tout début du démarrage du PC où la ventilation n'est pas discrète, mais il est probable que ce soit un "auto-test" du matériel à son lancement.

D'après HWMonitor, lorsque le mini PC est allumé sans être sollicité, la température du CPU est de 40°C, dans une pièce où il fait 25 degrés. Pendant le stress test du CPU, la température du CPU monte en flèche jusqu'à 100.0°C (au bout de quelques secondes) puis elle descend jusqu'à 85°C et ensuite, c'est stable tout au long du stress CPU. La machine semble bien gérer le stress CPU, ce qui m'a plutôt rassuré. Geekom semble aussi confiant sur ce point grâce à sa technologie Geekcool.

  • Que peut-on faire et ne pas faire avec ce modèle ?

Grâce à son excellent processeur, ce mini PC est super à l'aide pour de la bureautique et le multimédia (tout dépend du niveau d'exigence pour le GPU). Que ce soit pour la lecture de vidéos, le montage vidéo basique, la navigation sur Internet, etc... Il fonctionne parfaitement, tout en étant silencieux. Grâce à ses 32 Go de RAM et son Intel Core i9, il est à l'aise avec le multi-tâches.

Sur un modèle comme celui-ci, dépourvu de GPU dédié, la principale limitation, c'est la puce graphique intégrée. Ici, un iGPU "Intel Iris Xe", tout de même plus performant que son prédécesseur Intel UHD Graphics. Si vous êtes prêts à faire quelques concessions sur les graphismes des jeux-vidéos, en diminuant la qualité et en désactivant certaines options, vous pourrez jouter en Full HD à certains jeux. J'ai testé GTA V et l'expérience est bonne. Le jeu est très fluide, avec la désactivation de certains effets visuels.

Voici un aperçu avec deux copies d'écran :

V. Conclusion

Ce mini PC, très compact et très léger, car il ne pèse que 652 grammes, est une excellente surprise ! À ce jour, le Geekom IT13 dans sa version avec un Core-i9 est probablement l'un des plus puissants des mini PC ! En attendant la prochaine génération !

Son design, son format et son Intel Core i9-13900H sont de gros atouts pour ce modèle ! À cela s'ajoutent une connectique ultra-complète et correspondante aux besoins actuels des utilisateurs les plus exigeants, ce qui en fait un mini PC polyvalent. Cette fiche technique solide fait que ce PC répondra aux besoins de nombreux utilisateurs pendant plusieurs années.

À l'inverse, la partie graphique (iGPU) est en retrait par rapport au reste, sans surprise, mais elle n'est pas mauvaise pour autant. Bien que le port USB 2.0 puisse surprendre, il peut être utile pour connecter un dongle USB sans utiliser un autre port. Enfin, si vous recherchez un appareil ultra-discret, sachez que son ventilateur a tendance à s'emballer par moment, notamment lorsqu'il est fortement sollicité (charge CPU élevée).

Le Geekom IT13 avec le Core i9 est proposé à 849,00 euros. C'est logique, compte tenu du tarif du processeur en lui-même. Une bonne alternative peut être de s'orienter vers la version équipée d'un Core i5.

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Qu’est-ce que le Shadow IT ? Définition, risques et solutions

26 avril 2024 à 17:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons évoquer un phénomène courant dans la majorité des organisations et qui représente un risque réel pouvant exposer une entreprise à une cyberattaque : le Shadow IT.

Nous commencerons par définir ce qu'est le Shadow IT, avant d'évoquer les risques associés pour une organisation. Puis, la dernière partie de l'article s'intéressera à l'analyse de la surface d'attaque externe d'une organisation pour démontrer son importance vis-à-vis du Shadow IT.

II. Qu'est-ce que le Shadow IT ?

Le Shadow IT appelé aussi Rogue IT, que l'on peut traduire en français par "Informatique fantôme" ou "Informatique parallèle", est un terme faisant référence à l'utilisation de logiciels et applications dans le dos du service informatique. Autrement dit, le service informatique n'est pas au courant que certains utilisateurs font usage de tel service ou telle application. Cela signifie que les processus de validation et d'implémentation ont été esquivés, volontairement ou non, par les utilisateurs.

Le Shadow IT fait également référence aux systèmes oubliés ou non référencés : il peut s'agir d'un PoC mené par le service informatique en lui-même, sous la forme d'un environnement de tests. Celui-ci peut rester actif bien au-delà de la phase d'expérimentation et s'il n'est pas correctement isolé de la production, ou pire encore, s'il est exposé sur Internet, peut représenter un risque.

En réalité, le Shadow IT est devenu un phénomène courant en raison de la prolifération des applications et services, dont certains sont très faciles à utiliser et à appréhender pour les utilisateurs. Les services Cloud, proposé en tant que solution SaaS, sont un bon exemple, pour ne pas dire le meilleur exemple.

Cependant, le Shadow IT est associé à un ensemble de risques, notamment en matière de sécurité, de conformité et de gestion de l'information. C'est ce que nous allons évoquer dans la prochaine partie de l'article.

III. Les risques associés au Shadow IT

  • La sécurité

Par définition, les applications déployées sans l'approbation du service informatique ne respecteront pas les normes de sécurité de l'entreprise. Autrement dit, ils ne seront pas correctement configurés, ni même sécurisés, et potentiellement, les données ne seront pas sauvegardées. Au fil du temps, si ces applications ne sont pas suivies, elles peuvent être vulnérables à une ou plusieurs failles de sécurité que les cybercriminels peuvent exploiter. Ceci est d'autant plus vrai et critique s'il s'agit d'un système exposé sur Internet.

  • Les données

Au-delà des risques relatifs à l'absence de contrôle de sécurité (configuration, suivi des mises à jour, etc.), le Shadow IT représente un réel risque pour la gestion des données de l'organisation. En effet, les données peuvent être stockées dans des endroits non sécurisés : absence d'authentification (dépôt public), connexion non chiffrée, mauvaise gestion des permissions, etc. Par ailleurs, l'entreprise peut perdre le contrôle des données concernées et ne plus savoir où elles se situent. Tôt ou tard, ceci peut engendrer une fuite de données si un tiers non autorisé parvient à accéder à ces données.

  • La conformité et le RGPD

Il existe également un lien étroit entre la notion de conformité et le Shadow IT, notamment vis-à-vis du RGPD. Pour rappel, le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) est une législation de l'Union européenne qui vise à protéger les données personnelles des citoyens de l'UE. Il exige un suivi strict et précis des données personnelles traitées par les entreprises.

Cela signifie que l'organisation doit avoir connaissance de l'endroit où les données sont stockées et qui y a accès. Des principes contraires à la problématique du Shadow IT puisque les données peuvent être stockées sur des systèmes non approuvés ou peut-être même non conforme au RGPD. En cas de violation de données, l'entreprise peut être tenue responsable et être sanctionnée par une amende. L'aspect conformité peut également être associé à la gestion des licences et aux conditions d'utilisation d'un service ou d'une application.

  • En résumé

En résumé, avec le Shadow IT, il n'y a pas que des dommages techniques et cela peut être beaucoup préjudiciable pour l'entreprise. Le Shadow IT peut être à l'origine d'un problème de sécurité (intrusion, fuite de données, etc.) pouvant engendrer une indisponibilité de tout ou partie de l'infrastructure de l'entreprise. Dans ce cas, il y aura un impact financier pour l'organisation et son image de marque sera également entachée.

IV. L'analyse de la surface d'attaque externe

Compte tenu des risques représentés par le Shadow IT, il est crucial pour les entreprises de prendre les dispositions nécessaires pour protéger leurs données. Au-delà de mettre en place des procédures strictes, une organisation peut adopter un outil d'analyse de la surface d'attaque externe (EASM) afin d'obtenir une cartographie précise des assets exposés sur Internet. Ils représentent un risque important et peuvent être utilisés comme vecteur d'attaque initial, au même titre que les e-mails de phishing.

Nous pouvons voir plusieurs avantages à l'utilisation de l'EASM pour lutter contre le Shadow IT :

- Identifications des actifs (assets) non autorisés : l'analyse effectuée par l'outil EASM peut identifier tous les actifs associés à une organisation, qu'ils soient autorisés ou non. Autrement dit, cette analyse sera utile pour découvrir de façon proactive les systèmes, applications et services utilisés sans l'approbation de la direction informatique.

- Suivi continu : le processus de découverte régulier de la solution d'EASM assure une surveillance continue. C'est important pour réduire au maximum le délai entre le moment où l'actif est mis en ligne et le moment où il est détecté. Ainsi, l'organisation, par l'intermédiaire de son équipe technique, peut réagir rapidement pour minimiser les risques.

- Évaluation des risques : chaque actif identifié sera passé en revue et évalué pour déterminer les risques potentiels qui lui sont associés. Ceci permettra d'identifier ses faiblesses, notamment les problèmes de configuration, les vulnérabilités, etc... Comme le ferait un pentester.

En identifiant les vulnérabilités et les risques associés à chaque système et service exposé, l'outil EASM vous aidera à prendre les mesures nécessaires et les bonnes décisions. Dans le cas du Shadow IT, cela peut induire la désactivation du système non autorisé ou la conservation du système sous réserve que sa configuration soit révisée (hardening du système, par exemple).

Précédemment, nous avions présenté la solution EASM Sweepatic de chez Outpost24 :

👉 Sweepatic, une solution pour gérer sa surface d’attaque externe en continu

En plus de l'analyse de la surface d'attaque externe, les organisations peuvent traquer le Shadow IT grâce à :

  • La formation des employés pour les informer des risques associés au Shadow IT, mais aussi, pour leur expliquer les processus de validation internes de l'entreprise. Par exemple, la procédure à respecter pour demander l'accès à une application ou un service. Ceci est valable aussi pour le service informatique en lui-même : aucun passe-droit et ils doivent veiller à la bonne application de ces processus.
  • La gestion des appareils et des autorisations : les outils de gestion des appareils et des applications mobiles peuvent aider à déployer des applications, mais aussi, des politiques pour accorder et refuser certaines actions. Cela peut aussi permettre de contrôler quels appareils et applications ont accès aux données de l'organisation.
  • La surveillance et audit du réseau et des systèmes pour détecter les flux et les événements inhabituels.
  • Le dialogue entre le service informatique et les salariés, ainsi que les responsables de service, joue un rôle important, au-delà des solutions techniques. L'origine du Shadow IT peut être lié à un contentieux entre un salarié et le service informatique.

V. Conclusion

Le Shadow IT doit être pris au sérieux. Ne fermez pas les yeux sur cette informatique déjà dans l'ombre par définition. Cherchez plutôt à mettre en lumière les services, les applications et les systèmes utilisés sans l'approbation de l'équipe IT afin de prendre les bonnes décisions. La formation, la sensibilisation et l'écoute pourront aussi permettre de limiter la tentation des utilisateurs.

Cet article contient une communication commerciale.

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Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur (Docker) sur Linux avec Dockurr

Par : malekalmorte
27 avril 2024 à 08:07

Pour utiliser Windows dans Linux, vous avez la solution VirtualBox.
Mais grâce à Dockurr, nouveau projet open source, vous pouvez exécuter Windows à l’intérieur d’un conteneur Docker sans avoir à franchir de nombreuses étapes.
De plus, le conteneur fournit une connexion VNC et RDP notamment accessible par un simple navigateur internet.
Enfin les performances sont bonnes grâce à l’accélération KVM (Kernel Virtual Machine).

Dans ce tutoriel, je vous guide pour exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr.

Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur (Docker) sur Linux avec Dockurr

Qu’est-ce que Dockurr?

Dockurr est un projet libre et gratuit qui permet d’exécuter des installations de bureau Windows client et Windows Server dans un environnement de conteneur Docker. Il vous permet également de le faire sur un hôte Docker Linux qui ne pourrait normalement exécuter que des conteneurs Linux. En utilisant l’accélération KVM, il vous permet d’exécuter des conteneurs Windows sur un hôte de conteneur Linux sans avoir besoin d’installer et de démarrer Docker Desktop ou d’autres problèmes de compatibilité qui sont typiques avec le mélange de systèmes d’exploitation entre Linux et Windows.

Il fournit également une connexion VNC au conteneur pendant le processus d’installation. Il vous permet également de vous connecter via le protocole de bureau à distance (RDP) à l’installation Windows exécutée dans Docker.

Quelles sont les configurations de distribution Windows prises en charge ?

  • Windows 11 Pro
  • Windows 10 Pro
  • Windows 10 LTSC
  • Windows 8.1 Pro
  • Windows 7 SP1
  • Windows Vista SP2
  • Windows XP SP3
  • Windows Server 2022
  • Windows Server 2019
  • Windows Server 2016
  • Windows Server 2012 R2
  • Windows Server 2008 R2
  • Tiny 11 Core
  • Tiny 11
  • Tiny 10

Installer la machine virtuelle à noyau (KVM)

Dans un premier temps, Docker doit être installé sur votre appareil en Linux.
Si ce n’est pas le cas, vous pouvez consulter ce guide : Comment installer Docker sur Linux
Ensuite, vous devez installer KVM (Kernel Virtual Machine) et qemu :

  • Exécutez la commande suivante à partir de la ligne de commande pour installer KVM. Assurez-vous d’être root ou de faire partie du groupe d’utilisateurs sudo :
sudo apt install libvirt-clients libvirt-daemon-system libvirt-daemon virtinst bridge-utils qemu-system qemu-kvm
  • Validez par O et laissez les paquets s’installer
Installer la machine virtuelle à noyau (KVM) dans Linux

Télécharger Dockurr dans un conteneur et lancer Windows dans un conteneur Docker

Après avoir installé KVM sur notre hôte Docker Linux, nous pouvons maintenant lancer le conteneur Docker appelé Dockurr, qui utilise l’isolation de KVM.
Deux manières sont possibles, par docker run ou par docker compose.

La méthode docker run est la plus automatisé et rapide. Voici comment faire :

  • Dans mon cas, j’ai du passer la commande suivante pour autoriser les sockets Docker à être utilisé par les utilisateurs Linux
sudo chmod 666 /var/run/docker.sock
  • Vous pouvez utiliser la commande docker run à partir de l’interface de commande de docker pour exécuter le conteneur :
docker run -it --rm --name windows -p 8006:8006 --device=/dev/kvm --cap-add NET_ADMIN --stop-timeout 120 dockurr/windows
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr

La méthode par docker compose vous permet de modifier le fichier de configuration si vous souhaitez installer une autre version de Windows ou modifier la configuration du réseau (voir fin de ce guide).
Voici comment faire :

  • Cloner le dépôt Git :
git clone https://github.com/dockur/windows.git
  • Modifiez le fichier compose.yml si besoin (voir plus bas)
  • Puis exécutez le conteneur :
cd windows
docker-compose up -d
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr

L’image de Windows se télécharge puis l’installation de l’OS s’effectue.

  • Après avoir utilisé les commandes ci-dessus pour installer la solution Dockurr, vous pouvez vous connecter au conteneur sur votre hôte de conteneur en vous connectant à votre hôte de conteneur dans un navigateur sur le port 8006 pour l’accès à l’interface utilisateur.
  • Lorsque vous démarrez la configuration de conteneur par défaut, elle tire une image Docker Windows 11. Notez l’exemple de configuration Docker compose ci-dessous :
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr
  • Ensuite une phase d’extraction du fichier win11x64.esd
  • Puis l’image de Windows 11 est construire
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr
  • Ensuite qemu exécute l’installeur de Windows 11, la copie de fichiers s’effectuent
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr
  • Une fois l’installation terminée, l’utilisateur se connectera automatiquement en utilisant le nom d’utilisateur docker
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr

Voila, Windows s’exécute dans un conteneur Docker.

Ici nous utilisons le navigateur internet pour se connecter via VNC, mais vous pouvez aussi prendre la main sur Windows par RDP, avec par exemple le bureau à distance.
Le port utilisé est celui par défaut, à savoir le port 3389.

Exécuter différentes images du système d’exploitation Windows dans Docker

Comme mentionné en introduction, plusieurs versions de Windows sont supportés.
Par défaut, c’est Windows 11 qui est installé, mais vous pouvez modifier la partie suivante du fichier compose.yml pour changer la version de Windows :

environment:
VERSION: "win11"

Vous pouvez utiliser les désignateurs suivants dans la variable d’environnement pour indiquer la version de Windows que vous souhaitez lancer (win11, win10, ltsc10, win7, etc.) dans la liste d’informations ci-dessous :

ValeurDescriptionSourceTransfertTaille
win11Windows 11 ProMicrosoftRapide6,4 Go
win10Windows 10 ProMicrosoftRapide5,8 Go
ltsc10Windows 10 LTSCMicrosoftRapide4,6 Go
win81Windows 8.1 ProMicrosoftRapide4,2 Go
win7Windows 7 SP1Bob PonyMoyen3,0 Go
vistaWindows Vista SP2Bob PonyMoyen3,6 Go
winxpWindows XP SP3Bob PonyMoyen0,6 Go
2022Windows Server 2022MicrosoftRapide4,7 Go
2019Windows Server 2019MicrosoftRapide5,3 Go
2016Windows Server 2016MicrosoftRapide6,5 Go
2012Windows Server 2012 R2MicrosoftRapide4,3 Go
2008Windows Server 2008 R2MicrosoftRapide3,0 Go
core11Tiny 11 CoreArchive.orgLent2,1 Go
tiny11Tiny 11Archive.orgLent3,8 Go
tiny10Tiny 10Archive.orgLent3,6 Go
Les versions de Windows supportées par Dockurr
Exécuter Tiny11 dans un Docker Linux

Outre les versions de Windows que vous pouvez installer par défaut, vous pouvez également utiliser des images personnalisées pour vos supports Windows. Il suffit de définir l’emplacement web de l’ISO personnalisée de Windows comme suit :

environment:
  VERSION: "https://exemple.com/win.iso"

Vous pouvez également utiliser directement un fichier local et éviter le téléchargement en le liant de cette manière à votre fichier de composition :

volumes:
  - /home/user/example.iso:/storage/custom.iso

Personnaliser la configuration du conteneur

Vous avez la possibilité de modifier la configuration de l’hôte Windows.

Configurer le réseau

Par défaut, les conteneurs utilisent un réseau ponté qui utilise l’adresse IP de l’hôte Docker. Cependant, selon les détails de la documentation.
Si vous souhaitez connecter vos conteneurs Windows à un réseau spécifique en production, vous pouvez le faire avec une configuration supplémentaire.
Vous pouvez changer cela manuellement :

docker network create -d macvlan \
--subnet=192.168.0.0/24 \
--gateway=192.168.0.1 \
--ip-range=192.168.0.100/28 \
-o parent=eth0 vlan

Ensuite, votre fichier Docker compose peut utiliser ce nouveau réseau en le modifiant comme suit :

services:
  windows:
    container_name: windows
    ..<snip>..
    networks:
      vlan:
        ipv4_address: 192.168.0.100
networks:
  vlan:
    external: true

Modifier le CPU, mémoire et taille disque

Enfin pour modifier le nombre de CPU et la taille de la mémoire, modifiez la partie environnement du fichier de configuration :

environment:
RAM_SIZE: "8G"
CPU_CORES: "4"
DISK_SIZE: "256G"

L’article Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur (Docker) sur Linux avec Dockurr est apparu en premier sur malekal.com.

À partir d’avant-hierIT

Sécurisation de l’Active Directory – Quelles sont les nouveautés d’Harden AD 2.9.8 ?

26 avril 2024 à 15:29

Il y a quelques jours, une nouvelle version d'Harden AD a été publiée ! L'occasion d'évoquer les nouveautés intégrées à la version 2.9.8 de cette solution destinée à sécuriser votre infrastructure basée sur l'Active Directory.

Au fait, c'est quoi Harden AD ?

Harden AD est le projet phare de la communauté Harden, qui est représentée par une association loi 1901 (à but non lucratif). Depuis ses premières versions, son objectif reste le même : permettre aux organisations d'améliorer la sécurité de leur système d'information en s'appuyant sur l'Active Directory.

Harden AD est là pour faire gagner du temps aux équipes techniques, en plus de leur fournir une ligne directrice grâce à toutes les règles prédéfinies dans l'outil. Ces règles sont en adéquation avec les recommandations de l'ANSSI et de Microsoft, mais elles sont également basées sur l'expérience des experts Active Directory de la communauté Harden. Autrement dit, cet outil facilite le hardening de l'Active Directory.

Si cet outil est disponible pour tout le monde, c'est parce qu'il y a cette volonté de le rendre accessible à toutes les typologies d'organisation : la sécurité d'un SI n'est pas que l'affaire des grandes organisations, et trop de TPE et PME font l'impasse sur ce sujet par manque de budgets et connaissances. Pourtant, vous le savez, de par sa fonction, l'Active Directory est la pierre angulaire de nombreux systèmes d'information.

Pour en savoir plus, consultez cet article :

Les nouveautés d'Harden AD 2.9.8

Intéressons-nous aux nouveautés introduites à la version 2.9.8 de l'édition communautaire d'Harden AD. Désormais, lors de l'exécution du script PowerShell principal, nommé "HardenAD.ps1", vous avez la possibilité de passer des paramètres ! Trois paramètres sont actuellement pris en charge :

  • -EnableTask : ceci vous permet d'activer une ou plusieurs séquences de tâches, sans modifier le fichier XML de configuration. Autrement dit, l'outil peut être exécuté afin d'effectuer la configuration d'un ou plusieurs "modules".
  • -DisableTask : sur le même principe que pour le paramètre précédent, mais dans le but de désactiver une ou plusieurs séquences de tâches. Si elle est combinée à l'activation, la désactivation l'emporte.
  • -NoConfirmationForRootDomain : évite de valider le nom de domaine.

Par ailleurs, la fonction destinée à gérer le groupe des administrateurs locaux des machines a été révisée afin d'être découpée en trois scripts PowerShell et d'être configurée via des fichiers au format XML. Ceci laisse le choix entre l'utilisation de la configuration prédéfinie dans l'outil et la déclaration d'une configuration sur-mesure.

L'équipe d'Harden AD a également entamé un gros travail d'optimisation et de rationalisation sur le fichier "TasksSequence_HardenAD.xml". Il joue un rôle clé dans le fonctionnement d'Harden AD, car il référence tous les paramètres de configuration et leur valeur. Cette simplification permettra de prendre en main l'outil plus facilement et d'avoir moins de valeur à adapter manuellement.

Enfin, une nouvelle GPO a été ajoutée et une autre GPO existante a été révisée.

  • HAD-UNC-Hardened-Path : une nouvelle GPO, liée à l'OU "Domain Controllers", dont l'objectif est d'activer les chemins UNC durcis pour les partages "SYSVOL" et "NETLOGON".
  • HAD-LoginRestrictions-{tier} : le paramètre "Deny Network Logon" a été remplacé afin de ne plus refuser les autres comptes Admin de Tier, mais seulement le compte Guest (Invité). L'objectif étant d'apporter un peu de souplesse aux équipes techniques, tout en maintenant un niveau de sécurité pertinent et adapté. Ce paramètre impactait "quotidiennement les actions techniques, telles que l'ajout d'une imprimante sur un ordinateur ou l'application d'un rafraîchissement des stratégies de groupe à partir de la console GPMC", peut-on lire dans le changelog.

Pour en savoir plus sur cette version, et pourquoi pas tester Harden AD, rendez-vous sur le GitHub officiel :

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Alternatives to RBAC application impersonation in Exchange Online

26 avril 2024 à 14:23
Microsoft will retire the Role-Based Access Control (RBAC) application impersonation role in Exchange Online in May 2024. Applications widely use this role in Exchange Online as it enables them to impersonate users in the tenant to perform actions on behalf of the users. You must migrate all your applications from using this role to other options. This article will explore Microsoft's reasoning behind this move and the current alternatives.

Pourquoi avoir plusieurs navigateurs Internet

Par : malekalmorte
26 avril 2024 à 08:09

Sur le forum, dans les sujets de lenteurs de PC, on trouve souvent des utilisateurs qui ont plusieurs navigateurs internet tels Chrome, Firefox, Edge, Brave et parfois Opera.
En fait, il existe de nombreuses bonnes raisons d’avoir deux navigateurs ou plus que vous utilisez régulièrement.

Dans ce guide, je vous donne les avantages mais aussi les désavantages d’installer plusieurs navigateurs internet.

Pourquoi avoir plusieurs navigateurs Internet

Pourquoi installer plusieurs navigateurs internet

Multiplier les fonctionnalités

Même si les navigateurs internet on tendance à se copier entre eux pour proposer une forme de standard, il existe aussi beaucoup de différence en terme de fonctionnalités.
Parfois ils ont leurs propres identités.
Par exemple, Firefox et Brave sont très axés sur la protection de la vie privée.
Chrome intègre les services Google de manière très poussé.
Vivaldi propose le plus de personnalisation possible.
Enfin Edge propose les services Microsoft et est réputé pour être le plus rapide.

De plus parfois, certaines extensions ne sont pas disponibles sur tous les navigateurs internet.

Séparer vos activités sur internet

Lorsque vous utilisez plusieurs navigateurs internet, les données du navigation (cookie, histoire de navigation, cache internet, …) sont séparés. C’est aussi le cas des comptes internet auxquels vous vous connectez.
Ainsi, une autre raison qui peut vous pousser à installer différents navigateurs internet est la possibilité de compartimenter vos activités.
Par exemple, vous pouvez avoir un navigateur internet pour surfer sur internet au quotidien avec des extensions de protection de la vie privée. Un autre navigateur internet avec des réglages plus permissifs pour se connecter à votre site de votre banque, effectuer des opérations administratives, …

Si vous avez une activité personnel et activité, utiliser deux navigateurs internet est aussi utile pour séparer vos activités.
C’est particulièrement vrai si votre employeur vous donne une adresse électronique professionnelle et des identifiants de connexion à plusieurs services et outils. Si vous vous connectez à votre compte Gmail personnel et à votre compte Gmail professionnel dans le même navigateur, vous risquez de manquer des messages, d’envoyer des courriels à partir du mauvais compte ou de mélanger d’autres choses importantes parce que vous vous êtes connecté par inadvertance au mauvais compte Google.
Cela est aussi vrai si vous utilisez YouTube à des fins personnels et professionnels, cela évite de mélanger votre historique de recherche.

Il est à noter que de côté là, il existe les conteneurs : Firefox : utiliser les conteneurs et onglets contextuels

Faciliter la suppression d’informations

Si vous n’utilisez qu’un seul navigateur pour stocker vos informations, vous risquez de rencontrer des difficultés pour supprimer certaines données lorsque cela est nécessaire. Vous devrez passer en revue chaque élément et supprimer les informations manuellement au lieu d’effacer toutes les données. En utilisant plusieurs navigateurs et en répartissant les activités entre eux, il est facile de supprimer certaines données d’un simple clic.

Améliorer votre vie privée

L’utilisation de plusieurs navigateurs permet de répartir tous ces traqueurs effrayants dans plusieurs endroits différents, ce qui réduit considérablement la marge de manœuvre des mineurs de données. De plus, si vous avez un pseudonyme en ligne pour des raisons de confidentialité, le fait d’avoir un navigateur à utiliser exclusivement pour ce personnage permet de réduire la quantité de données mélangées entre votre personnalité humaine réelle et votre identité en ligne. Toutefois, vous devriez envisager d’investir dans un VPN de qualité si vous souhaitez un masquage plus complet.

De plus, vous vous configurer un navigateur internet de manière très restrictives même si cela pose des problèmes d’affichages car vous ne l’utilisez que certains sites précis (banques, administratif, etc).

Pourquoi ne faut-il PAS installer plusieurs navigateurs internet

Le principal problème que pose la multiplications des navigateurs internet sont des lenteurs du PC.
Lorsque vous installez un navigateur internet, ce dernier ajoute un service Windows de mise à jour qui consomme des ressources systèmes..
Ce dernier s’exécute en arrière-plan et les mises à jour peuvent intervenir à n’importe quel moment.
Par exemple au démarrage de l’ordinateur ce qui peut ralentir le démarrage du PC.
Ils peuvent aussi de déclencher pendant que vous jouez et poser des freez ou baisse des FPS.

Sur des ordinateurs qui commencent à vieillir, cela peut avoir un impact non négligeable.

Ainsi, si vous n’utilisez pas un navigateur internet, vous pouvez le désinstaller.

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Passez sur GLPI 10.0.15 pour vous protéger de 2 failles de sécurité de type « injection SQL »

26 avril 2024 à 07:25

Mercredi 24 avril 2024, l'éditeur Teclib a publié une nouvelle version de la solution GLPI : 10.0.15. Au-delà de corriger quelques bugs, cette mise à jour corrige également deux failles de sécurité ! Faisons le point.

Deux vulnérabilités de type "injection SQL" ont été découvertes dans l'application GLPI. Elles sont toutes les deux considérées comme importantes :

  • CVE-2024-31456 : injection SQL à partir de la fonction de recherche dans la carte (nécessite d'être authentifié)
  • CVE-2024-29889 : prise de contrôle d'un compte via une injection SQL présente dans la fonction de recherche sauvegardée

Une injection SQL peut permettre à un attaquant d'exécuter des requêtes SQL arbitraires dans la base de données de l'application. Cela peut lui permettre de lire, modifier ou supprimer des données dans l'application, et donc, de compromettre l'application.

Les versions 10.0.0 à 10.0.14 de GLPI sont affectés par ces vulnérabilités. Vous pouvez récupérer cette nouvelle version sur le GitHub du projet GLPI, via cette page, et consulter l'article publié sur le site de Teclib pour en savoir plus sur cette nouvelle version.

Les dernières mises à jour de GLPI

Voici un historique des dernières versions mineures les plus récentes de GLPI 10, avec de nombreuses failles de sécurité découvertes et corrigées :

  • GLPI 10.0.14 - Sortie le 14 mars 2024 - Cette version corrige un bug gênant introduit par la version 10.0.13
  • GLPI 10.0.13 - Sortie le 13 mars 2024 - Cette version corrige 6 failles de sécurité
  • GLPI 10.0.12 - Sortie le 1er février 2024 - Cette version corrige 2 failles de sécurité
  • GLPI 10.0.11 - Sortie le 11 décembre 2023 - Cette version corrige 3 failles de sécurité
  • GLPI 10.0.10 - Sortie le 25 septembre 2023 - Cette version corrige 10 failles de sécurité

Comment effectuer la mise à jour de GLPI ?

Si vous avez besoin d'aide pour mettre à jour GLPI, référez-vous à notre tutoriel via le lien ci-dessous :

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IBM fait l’acquisition d’HashiCorp pour 6,4 milliards de dollars !

26 avril 2024 à 06:00

IBM a profité de la présentation de ses résultats financiers pour annoncer un rachat important : celui d'HashiCorp pour un montant de 6,4 milliards de dollars. Faisons le point sur cette annonce !

Si vous ne connaissez pas HashiCorp, sachez que c'est une entreprise américaine à l'origine plusieurs produits très populaires, notamment Terraform, Packer, Vagrant, ainsi qu'une solution de gestion des secrets HashiCorp Vault. Les spécialistes et amateurs d'Infrastructure-as-Code ne diront pas le contraire. HashiCorp se félicite de ses résultats : "Nous sommes fiers de compter plus de 450 millions de téléchargements des produits communautaires gratuits de HashiCorp au cours de notre exercice fiscal 2023.", peut-on lire sur le site officiel.

À l'occasion de la présentation des résultats de son 1er trimestre fiscal 2024, le géant IBM a annoncé un accord pour l'acquisition d'HashiCorp pour un montant de 6,4 milliards de dollars. Il est important de préciser que cette acquisition a été validée par les conseils d'administration des deux sociétés. Cette opération reste soumise à la validation des actionnaires et d'autres étapes administratives sont encore à effectuer : l'opération devrait être finalisée d'ici fin 2024.

Concrètement, HashiCorp va devenir une division à part entière, sous IBM Software. Des produits et services continueront d'être développés sous le nom d'HashiCorp, comme c'est le cas actuellement. Mais, alors, qu'est-ce que ça change ?

Pour IBM Software, l'acquisition d'HashiCorp sera un atout stratégique et Red Hat devrait en profiter pour aller encore plus loin dans la gestion automatisée des infrastructures. Cela devrait aussi renforcer ses capacités en matière de Cloud hybride. Red Hat qui est d'ailleurs impliqué dans le développement d'un autre outil très populaire : Ansible.

D'après Arvind Krishna, le CEO d'IBM, avec cette acquisition, IBM espère créer "une plateforme cloud hybride complète conçue pour l'ère de l'IA" en alliant ses forces à celles d'HashiCorp. Il semblerait que l'IA soit l'une des raisons pour lesquelles IBM a pris la décision d'effectuer l'acquisition d'HashiCorp.

Qu'en pensez-vous ?

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Threat Intelligence : protégez-vous des adresses IP malveillantes avec CrowdSec

25 avril 2024 à 18:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons découvrir les fonctionnalités gratuites de la CrowdSec Console, qui se présente comme une solution de Threat Intelligence complète et simple d'utilisation accessible avec un tableau de bord en ligne.

Cette solution va, d'une part, nous permettre d'en savoir plus sur la réputation des adresses IP grâce à la Threat Intelligence. D'autre part, elle offre une vue d'ensemble sur les activités malveillantes détectées et bloquées par vos éventuelles instances CrowdSec protégées par cet IDS/IPS. Lisez la suite de cet article pour en savoir plus et effectuer une prise en main complète de cette console !

Avant de commencer, voici nos précédents articles au sujet de CrowdSec :

II. Les fonctionnalités gratuites de la console CrowdSec

A. Créer un compte

La première étape consiste à créer un compte CrowdSec Console : vous avez seulement besoin d'une adresse e-mail valide. Pour accéder directement à la page d'inscription, suivez ce lien :

Après avoir indiqué une adresse e-mail et un mot de passe, cliquez sur "Sign up" afin de recevoir un e-mail avec un lien de validation.

Dès que c'est fait, vous avez accès à la console CrowdSec à partir de votre nouveau compte ! Lors de la première connexion, on vous posera deux questions : le type de votre organisation et le nombre de salariés. Rien de plus.

B. Les fonctionnalités principales

Avant de créer un compte sur la Console CrowdSec, vous souhaitez probablement en savoir plus sur les fonctionnalités offertes par cette console ! Nous allons évoquer les fonctionnalités gratuites et accessibles à tous. Au-delà d'avoir une vue d'ensemble sur vos serveurs où CrowdSec est déployé, ce compte vous donne accès à la Cyber Threat Intelligence de CrowdSec, ainsi qu'à diverses listes d'adresses IP malveillantes que vous pouvez pousser vers vos instances CrowdSec.

👉 Voici un récapitulatif :

  • Surveiller les serveurs où CrowdSec est déployé et inscrits à la console

Vous pouvez obtenir l'état et la version du moteur CrowdSec sur le serveur, obtenir la liste des scénarios actifs, ainsi que la liste des bouncers actifs sur ce serveur. Vous avez également accès à différentes métriques telles que le nombre d'alertes.

  • Synthèse des alertes sur l'ensemble de vos instances CrowdSec

La Console CrowdSec indique le nombre d'alertes par instance et donne accès à un ensemble de statistiques et graphes. Il est possible de visualiser les informations pour une instance ou plusieurs instances, sur une période plus ou moins longue, grâce à un système de filtres. La version gratuite donne accès aux données sur les 7 derniers jours (et 500 alertes).

Ainsi, vous pouvez en apprendre davantage sur le profil des attaquants : adresses IP, pays d'origine, fournisseurs de service, niveau d'agressivité, type d'attaques, etc. Ceci étant lié à la Threat Intelligence évoquée ci-dessous.

  • CrowdSec Threat Intelligence

La Console CrowdSec donne accès aux informations de la Cyber Threat Intelligence (CTI) de CrowdSec, appelée judicieusement CrowdSec Threat Intelligence. Ceci permet d'en savoir beaucoup plus sur les adresses IP malveillantes, grâce aux signaux collectés à partir des serveurs de CrowdSec et des milliers d'instances déployées par la communauté.

Ces informations sont précieuses et elles permettent de répondre à différentes questions. Par exemple : si une adresse IP s'attaque à votre serveur depuis plusieurs heures ou jours, s'agit-il d'une attaque ciblée à l'encontre de mon organisation ou tout simplement une adresse IP agressive à la recherche d'une opportunité ? Il pourrait s'agir d'une adresse IP qui effectue un scan constant d'Internet à la recherche de serveurs exposés et pas suffisamment sécurisés. Dans la CTI, si l'adresse IP est déjà connue, elle sera catégorie et vous pourrez en savoir plus à son sujet.

Il y a deux manières d'accéder à ces informations : effectuer une recherche sur l'adresse IP de votre choix, grâce à une zone de recherche, ou cliquer sur l'adresse IP associée à une alerte sur votre instance CrowdSec.

  • Les blocklists d'adresses IP

Quand vous installez CrowdSec, vos instances bénéficient des listes noires d'adresses IP détectées par la communauté CrowdSec. Ceci protège vos serveurs équipés de CrowdSec, mais bien que continuellement mises à jour, ces listes ne sont pas exhaustives. Aucune liste n'est exhaustive de toute façon, d'où l'intérêt de combiner plusieurs sources. C'est là que les blocklists tierces proposées par CrowdSec interviennent en complément de quelques blocklists estampillées "CrowdSec Premium" (réservées aux utilisateurs de la version Enterprise).

Avec la version gratuite, vous pouvez vous abonner à trois blocklists et les affecter à vos instances CrowdSec.

C. Quels sont les plus de la version Enterprise ?

Sans surprise, la version Enterprise fait sauter un ensemble de brides associées à la version gratuite. Nous pouvons citer quelques exemples : elle donne accès à la rétention des données sur 1 an au lieu de 7 jours, autorise la création de plusieurs utilisateurs et organisations, et permet de s'abonner à un nombre illimité de blocklists. De plus, vous avez accès à un support professionnel, en direct, et n'êtes pas limité au serveur Discord de la communauté CrowdSec.

Autre avantage de cette version payante, c'est qu'elle vous permet de gérer les décisions de vos instances à partir de la console CrowdSec. Ainsi, vous pouvez ajouter une adresse IP à la console CrowdSec pour pousser vers vos instances afin qu'elle soit bloquée. À l'inverse, vous pouvez supprimer une décision (c'est-à-dire le ban sur une adresse IP, par exemple), à partir de la console CrowdSec.

Pour comparer les différentes offres de CrowdSec et en savoir plus sur les tarifs, consultez cette page :

III. Les avantages de connecter ses instances CrowdSec à la console

Dans cette partie de l'article, nous allons déployer CrowdSec sur une machine Windows Server 2022 puis nous allons inscrire cette instance dans la Console CrowdSec pour voir quels bénéfices nous pouvons en tirer.

A. Déployer CrowdSec sur Windows Server 2022

Si vous n'avez jamais déployé CrowdSec, la Console est un bon point de départ, car elle vous guide dans ce déploiement qui s'effectue en trois étapes :

1 - Installer CrowdSec "Security Engine" sur le serveur (composant principal).

2 - Installer le "Bouncer" pour permettre le blocage des adresses IP.

3 - Enregistrer l'instance CrowdSec dans la console.

La console CrowdSec contient différents liens pour vous orienter dans la documentation.

Sur le serveur Windows Server 2022, nous allons installer CrowdSec après l'avoir téléchargé à partir du GitHub officiel. L'installation s'effectue en quelques clics.

Suite à l'installation, la configuration de CrowdSec sera accessible dans le répertoire suivant :

C:\ProgramData\CrowdSec

Ensuite, nous devons installer le bouncer "Windows Firewall", ce qui va permettre de bloquer les adresses IP malveillantes grâce à des règles de refus créées dans le pare-feu Windows Defender. Il a besoin du Runtime .NET en version 6 pour fonctionner.

Nous allons télécharger le fichier "cs_windows_firewall_installer_bundle.exe" dans sa dernière version, pour ensuite effectuer l'installation. Ce fichier, qui contient le mot "bundle", englobe à la fois le bouncer et le Runtime .NET. L'installation s'effectue en quelques clics.

Deux nouveaux services sont désormais présents sur la machine Windows :

B. Inscrire l'hôte à la console CrowdSec

Pour enregistrer la nouvelle instance dans la console CrowdSec, nous devons exécuter la commande fournie sur l'interface de la console :

cscli console enroll clv3tfwqb001fjv083qftmaxd

Sachez que vous pouvez compléter cette commande, notamment en précisant le nom sous lequel vous souhaitez effectuer cet enregistrement. Sinon, elle va remonter avec un nom aléatoire, ce qui peut être gênant si vous envisagez d'inscrire plusieurs instances. Néanmoins, sachez que le nom peut être changé à tout moment, comme nous le verrons par la suite.

cscli console enroll clv3tfwqb001fjv083qftmaxd --name "WS-2022-IIS"

Une fois que c'est fait, relancez le service CrowdSec :

Restart-Service CrowdSec

Voici un exemple :

Du côté de la console CrowdSec, nous devons approuver cette demande d'inscription via le bouton "Accept enroll".

Désormais, l'instance CrowdSec déployée sur le serveur Windows Server est inscrite dans la console. Nous pourrions en ajouter d'autres sur le même principe.

Le nom de l'instance n'étant pas très évocateur, nous allons le modifier en choisissant "Edit name or tags" après avoir cliqué sur le widget de l'instance.

Ici, nous allons choisir le nom "WS-2022-IIS" car c'est le nom d'hôte du serveur. Puis, nous pouvons ajouter des tags. Cette fonctionnalité est pratique pour catégoriser vos instances selon différents critères : système d'exploitation, rôle, etc.... Vous pouvez nommer ces tags comme vous le souhaitez. Dans l'exemple ci-dessous, je crée 2 tags : "OS" et "Type".

Il ne reste plus qu'à cliquer sur "Update" pour valider. C'est plus propre, désormais :

C. S'abonner à une blocklist d'adresses IP malveillantes

La prochaine étape va consister à nous abonner à une blocklist supplémentaire afin de bloquer des adresses IP malveillantes connues, avant même qu'elles aient une chance de s'en prendre à notre serveur. Après avoir cliqué sur l'instance, nous cliquer sur "Browse available blocklists" pour accéder à la liste des blocklists.

Ici, nous retrouvons une liste de blocklists, avec une description associée à chacune d'elles. Il y a également des statistiques intéressantes : le nombre total d'adresses IP dans cette blocklist et le nombre actuel d'abonnés, ce qui indique la popularité de cette blocklist.

Nous allons cliquer sur le bouton "Subscribe" au niveau de la blocklist nommée "Firehol cybercrime tracker list". Elle contient des adresses IP malveillantes associées à des serveurs de Command and Control (C2) utilisés par des attaquants.

Le fait de cliquer sur "Subscribe" nous donne accès à différents insights très intéressants au sujet de cette blocklist !

  • False positives : la liste est fiable, car il n'y a eu aucun faux positif signalé.
  • Already reported IPs : le pourcentage d'adresses IP présentes dans cette blocklist et déjà identifiée par des utilisateurs de CrowdSec.
  • Exclusivity : le pourcentage d'exclusivité, c'est-à-dire le pourcentage d'adresses IP présentes uniquement dans cette blocklist. Ici, c'est très élevé, donc nous avons tout intérêt à l'utiliser pour renforcer la protection de notre serveur.
  • Top behaviors / Top classifications : le top des attaques effectuées par les adresses IP présentes dans cette liste, et dans quel but.

Ces indicateurs permettent d'évaluer la pertinence d'une blocklist vis-à-vis d'une autre et ajoutent de la transparence à la Console CrowdSec.

Tout en bas de la page, nous allons cliquer sur le bouton "Add Security Engine(s)" puis sélectionner notre instance. Nous devons également choisir un type d'action à appliquer à ces adresses IP : "Ban" permet de bannir les adresses IP de cette blocklist. Une fois que c'est fait, il ne reste plus qu'à valider.

Voilà, notre serveur "WS-2022-IIS" est désormais abonné à cette blocklist ! Au passage, l'image ci-dessous nous permet de voir quels sont les pays les plus ciblés par les adresses IP contenues dans cette liste.

IV. Analyser une adresse IP avec CrowdSec Threat Intelligence

Au quotidien, la Console CrowdSec vous permettra d'avoir un œil sur les attaques et les scans identifiés et bloqués par vos serveurs. La liste des décisions et des alertes est accessible en mode console (via le jeu de commandes "cscli") mais aussi via l'interface de la console.

Dans l'exemple ci-dessous, nous pouvons constater que l'adresse IP "52.186.17.219" a été bannie par CrowdSec, car elle a effectué des actions suspectes sur le service Web de mon serveur, en plus d'un brute force sur le service RDP.

Pour en savoir plus sur cette adresse IP et notamment savoir "A quoi elle correspond" et si elle est connue pour effectuer de nombreuses attaques, il suffit de cliquer dessus. Autrement dit, nous allons pouvoir en apprendre plus sur la réputation de cette adresse IP.

Nous sommes directement redirigés vers la Threat Intelligence de CrowdSec où nous pouvons visualiser un ensemble d'insights associés à cette adresse IP. Ici, l'adresse IP apparaît comme inconnue et nous n'apprenons pas grand-chose à son sujet : c'est normal, j'ai effectué ce scan du service web à partir d'un serveur que je contrôle et cette adresse IP n'est pas utilisée à des fins malveillantes, sauf pour cette démonstration.

Néanmoins, dans un cas réel, cela ne veut pas dire que ce n'est pas une adresse IP dangereuse : si l'adresse IP en question remonte souvent dans les alertes et qu'elle semble cibler votre serveur en particulier, il pourrait s'agir d'une attaque ciblée. Méfiance, donc.

Les choses ont évoluées au bout de plusieurs heures. Après avoir effectué plusieurs tests de scans de port et tentatives de brute force, depuis cette adresse IP et à destination de mon serveur "WS-2022-IIS". Comme le montre l'image ci-dessous, nous pouvons voir que la Threat Intelligence de CrowdSec commence à dresser le profil de cette adresse IP. Par exemple, l'adresse IP est désormais connue pour effectuer des attaques par brute force.

Sans parler des alertes et décisions de notre instance, nous pouvons solliciter la Threat Intelligence de CrowdSec pour obtenir des informations sur une adresse IP. Prenons l'exemple de l'adresse IP suivante : "193.142.146[.]226".

Nous allons cliquer sur "CrowdSec Threat Intelligence" dans le menu, saisir cette adresse IP et cliquer sur le bouton "Search" pour lancer une recherche à son sujet. Dans ce nouvel exemple, nous utilisons l'interface Web de la console CrowdSec, mais il y a également une API et des intégrations avec d'autres solutions (OpenCTI, Splunk SIEM, TheHive, etc.).

Sur le même principe que pour l'exemple précédent, nous obtenons un ensemble d'indicateurs. Sauf qu'ici, il s'agit d'une adresse IP malveillante avec une très mauvaise réputation. Nous avons des informations plus précises et un historique très complet sur les activités malveillantes initiées depuis cette adresse IP.

Nous pouvons constater que cette adresse IP est très active et agressive depuis plusieurs mois. De plus, nous pouvons constater qu'elle est déjà référencée dans la blocklist "Firehol cybercrime tracker list" à laquelle notre serveur est abonné ! C'est une bonne nouvelle, puisque cela veut dire que cette adresse IP est déjà bloquée sur notre serveur grâce au fait qu'il soit abonné à cette liste.

Sachez que même si vous ne déployez pas CrowdSec sur vos serveurs, vous pouvez tout de même créer un compte CrowdSec Console pour solliciter la "CrowdSec Threat Intelligence" afin d'obtenir des renseignements sur une adresse IP. Vous pouvez effectuer 10 requêtes par cycle de 2 heures.

V. Conclusion

Suite à la lecture de cet article, vous avez une vue d'ensemble des principales fonctionnalités offertes par la CrowdSec Console ! Grâce à la Threat Intelligence, elle a une réelle valeur ajoutée dans le suivi des menaces et sur l'activité associée à chaque adresse IP publique. Que vous soyez ou non utilisateur de la solution CrowdSec Security Engine, elle peut vous être utile !

Cet article contient une communication commerciale.

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Apple pourrait développer sa propre puce pour les serveurs et l’IA

25 avril 2024 à 13:33

Apple travaillerait sur le développement de nouveaux processeurs destinés à équiper des serveurs et conçus pour répondre aux besoins du domaine de l'Intelligence Artificielle. Voici ce que l'on sait !

Apple pourrait être un futur concurrent de poids pour NVIDIA sur le marché des serveurs et de l'IA, même s'il y a encore beaucoup de chemins à parcourir. Sur le réseau social chinois Weibo, un leaker surnommé "Phone Chip Expert" a révélé qu'Apple travaille en interne sur le développement de puces destinées à ce marché en pleine expansion et particulièrement juteux pour les entreprises.

Cette première puce d'Apple serait basée sur une gravure en 3 nm de TSMC. Basé à Taïwan, le géant TSMC est la plus importante fonderie de semi-conducteurs et la gravure en 3 nm correspond au procédé le plus avancé à l'heure actuelle. D'ailleurs, Apple profite déjà de ce type de gravure pour ses puces A17 Pro et M3. La gravure en 2 nm est attendue pour 2025, tandis que TSMC envisage de passer à la gravure en 1,6 nm en 2026.

Pour le moment, et pour des raisons de confidentialité et sécurité, Apple effectue les calculs liés à l'IA en local sur ses appareils. La puissance est plus limitée qu'avec l'usage du Cloud, ce qui pourrait freiner Apple à un moment donné. En produisant ses propres puces pour serveurs, Apple pourrait avoir une meilleure maitrise du matériel, et surtout, optimiser le matériel vis-à-vis des besoins de ses logiciels et services.

Ainsi, Apple pourrait s'appuyer sur le Cloud pour ses services liés à l'Intelligence Artificielle, tout en tirant profit de ses propres puces. Toujours d'après "Phone Chip Expert", un début de production en masse est prévu pour le second semestre 2025. D'ici à un ou deux ans, Apple pourrait commencer à déployer ses propres serveurs.

Les informations du leaker "Phone Chip Expert", bien que généralement fiables, sont à prendre avec précautions, car Apple ne s'est pas exprimé officiellement sur le sujet.

Source

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Migrate VMware VMs to Proxmox with the new import wizard

Par : Edem Afenyo
25 avril 2024 à 13:49
With all the changes in VMware’s offerings, sysadmins and businesses are looking for alternatives to reduce expenditure or have more control over their infrastructure. Proxmox is a free enterprise-ready alternative to VMware ESXi with optional commercial hypervisor and backup support. Many organizations have refrained from migrating from VMware to Proxmox due to the high costs associated with migration. The new Proxmox import wizard simplifies the migration process.

Les pirates d’ArcaneDoor ont compromis les firewalls Cisco pour accéder à des réseaux gouvernementaux !

25 avril 2024 à 10:50

Depuis novembre 2023, un groupe de pirates exploite 2 failles de sécurité zero-day présentes dans les firewalls Cisco pour compromettre des infrastructures gouvernementales dans le monde entier. Faisons le point sur cette menace.

Si vous utilisez un firewall Cisco ASA (Adaptive Security Appliance ou Cisco FTD (Firepower Threat Defense), vous devriez lire cette alerte de sécurité avec une attention particulière. Un groupe de pirates, traqués sous le nom UAT4356 par Cisco Talos, et STORM-1849 par Microsoft, a compromis des firewalls vulnérables au début du mois de novembre 2023, dans le cadre d'une campagne de cyberespionnage baptisée "ArcaneDoor".

Dans le cadre de ces attaques, le groupe de pirates a exploité deux vulnérabilités en tant que failles de sécurité zero-day :

  • CVE-2024-20353 : un attaquant distant non authentifié peut provoquer un déni de service sur l'appareil.
  • CVE-2024-20359 : un attaquant local authentifié peut exécuter un code arbitraire avec les privilèges "root", ce qui implique de compromettre l'appareil au préalable.

Ce n'est qu'en janvier 2024 que Cisco a pris connaissance de la campagne ArcaneDoor. Mais, d'après les chercheurs en sécurité de chez Cisco, les attaquants ont développé et testé des exploits pour ces deux failles zero-day en juillet 2023. Le vecteur d'attaque initial reste inconnu à ce jour.

Sur les appareils Cisco compromis et sur lesquels ils avaient la main, les pirates ont déployé des logiciels malveillants inconnus jusqu'ici. Le premier implant se nomme "Line Dancer" et il permet d'exécuter du code en mémoire pour désactiver la journalisation, activer l'accès distant ou encore exfiltrer les paquets capturés.

Le second implant se nomme "Line Runner" et il s'agit d'une porte dérobée persistante permettant l'exécution de code Lua sur les équipements, tout en étant discret et difficilement détectable.

Dans le rapport de Cisco Talos, nous pouvons lire : "UAT4356 a déployé deux portes dérobées dans le cadre de cette campagne, "Line Runner" et "Line Dancer", qui ont été utilisées collectivement pour mener des actions malveillantes sur la cible, notamment la modification de la configuration, la reconnaissance, la capture/exfiltration du trafic réseau et, éventuellement, le déplacement latéral."

Cisco a publié des correctifs de sécurité

Cisco a mis en ligne des correctifs de sécurité pour permettre aux entreprises de se protéger de ces failles de sécurité importantes, déjà exploitées dans le cadre de la campagne de cyberespionnage menée par le groupe UAT4356.

"Cisco recommande vivement à tous ses clients d'effectuer une mise à niveau vers les versions logicielles patchées.", peut-on lire sur le site de Cisco.

En complément de l'installation du correctif de sécurité, Cisco vous recommande de surveiller les journaux de système à la recherche d'une activité suspecte. Il peut s'agir d'un redémarrage non programmé de l'appareil, d'un changement de configuration ou encore de connexions suspectes.

Source

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Pendant 5 ans, la Chine a espionné le groupe Volkswagen : 19 000 documents ont été volés !

24 avril 2024 à 17:20

Pendant 5 ans, des pirates sponsorisés par l'État chinois ont espionné le groupe automobile Volkswagen ! Pendant cette période, ils ont dérobé des milliers de documents confidentiels au sujet des futurs véhicules électriques de la marque, mais pas seulement...

19 000, c'est le nombre de documents qu'est parvenu à dérober un groupe de pirates, entre 2010 et 2015. Cette information a été révélée il y a quelques jours grâce à des journalistes allemands parvenus à obtenir des documents internes évoquant cet espionnage important. Pour être plus précis, le 20 avril 2024, les médias allemands ZDF et Der Spiegel ont publié des articles à ce sujet.

Un groupe de pirates lié à la Chine ?

Même si la Chine n'est pas directement accusée de cet acte de cyberespionnage, tout porte à croire qu'elle en est à l'origine. En effet, il y a plusieurs indices qui vont dans ce sens, notamment la méthodologie employée par les pirates et le fait que les adresses IP utilisées par les pirates soient associées à la Chine. Bien qu'il n'y ait pas de preuve réelle, voici ce que l'on peut lire dans l'article du média ZDF : "Nous avons pu remonter l'adresse IP jusqu'à Pékin, et même jusqu'à l'Armée populaire de libération (APL)."

Par ailleurs, les pirates ont utilisé deux logiciels espions habituellement utilisés par les acteurs étatiques chinois : "China Chopper" et "PlugX". Par exemple, China Chopper est un web shell découvert pour la première fois en 2012 et utilisé pour obtenir la persistance sur un système compromis.

À quoi correspondent les documents volés ?

Au total, les pirates auraient volé environ 19 000 documents. Mais, alors, à quoi correspondent-ils ? Au-delà des informations au sujet des véhicules électriques de Volkswagen, les pirates ont mis la main sur d'autres documents, car ce n'était pas leur cible initiale. Parmi les objectifs identifiés des pirates, il y avait :

  • Le développement de moteurs à allumage commandé
  • Le développement de boîtes de vitesses
  • Les boîtes de vitesses à double embrayage

Par ailleurs, des documents relatifs aux boites de vitesses automatiques, aux travaux effectués sur les piles à combustibles ou encore l'e-Mobilité, ont été dérobés par les cybercriminels.

Cette affaire est clairement de l'espionnage industriel et les documents volés ont pu participer à donner un avantage concurrentiel à la Chine, si elle est bien à l'origine de cette attaque. Ceci est d'autant plus vrai que le groupe Volkswagen comprend également d'autres marques comme Audi, Lamborghini, MAN, Porsche, Skoda et Bentley.

Source

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Visite d’un car régie ultra badass 🤩

Par : Mr Xhark
24 avril 2024 à 13:30

Si vous aimez le matos vous allez être servi. Zebra Zone nous emmène visiter un car régie de AMP Visual TV, un prestataire de tournages télévisés multi-caméras :

Et on peut le dire, c'est du lourd ! On ne parle pas ici de quelques techniciens mais d'une véritable société au cœur des retransmissions TV qui arrivent jusqu'à votre écran.

Pour ceux qui en veulent encore :

Enfin, si vous aimé le contenu de Stéphane (Deus Ex Silicium) alors vous aimerez sûrement cette analyse de caméra pro :

Je ne sais pas vous, mais j'adore ce genre de contenu. La qualité des images de Zebra Zone est tellement chouette, on en prends plein les mirettes !

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 24/04/2024 | Pas de commentaire |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Cet article Visite d’un car régie ultra badass 🤩 provient de : on Blogmotion.

Hack the box – Sherlocks (forensic) : découverte et solution de Litter

24 avril 2024 à 10:00

I. Présentation

Je vous propose dans cet article un writeup du Sherlocks Litter proposé par Hack The Box. Cette investigation nous permettra notamment de manipuler Wireshark pour explorer un cas de protocol tunneling via le DNS : une technique utilisée pour faire communiquer discrètement un système compromis avec le serveur de contrôle distant d'un attaquant.

Les Sherlocks sont des challenges d'investigation numérique/forensic mis à disposition par la plateforme Hack The Box. Dans cet article, nous allons détailler la démarche qui permet de résoudre le Sherlocks Litter, de difficulté "Facile". Cet article sera notamment l'occasion de comprendre comment peut se dérouler concrètement une cyberattaque, et quels sont les modes opératoires des attaquants et des analystes en cybersécurité.

Lien du challenge : Hack The Box - Sherlocks - Litter

Cette solution est publiée en accord avec les règles d'HackThebox et ne sera diffusée que lorsque le Sherlocks en question sera indiqué comme "Retired".

Technologies abordéesWindows, DNS, protocol tunneling
Outils utilisésWireshark, python

Retrouvez tous nos articles Hack The Box via ce lien :

II. Découverte de l'archive

Dans le cadre de l'investigation, un contexte et une archive sont mis à disposition :

D'après les éléments de contexte qui nous sont fournis, l'hôte ciblé semble être utilisé pour tout et n'importe quoi et par n'importe qui. Cela ne va certainement pas nous aider à comprendre ce qui est légitime de ce qui ne l'est pas. Également, nous apprenons que des données de l'entreprise y ont été volées.

Nous commençons donc par ouvrir l'archive à sur notre Kali Purple fraîchement installée. À l'intérieur, un fichier Wireshark, un célèbre outil d'analyse réseau :

III. Investigation numérique : le cas Litter

A. Tâche n°1: Identifier le protocole utilisé

  • Énoncé - Task 1 : At a glance, what protocol seems to be suspect in this attack?

La première tâche consiste à identifier le protocole qui semble avoir été utilisé pour la réalisation de l'attaque. Wireshark nous permet d'avoir des statistiques intéressantes concernant la volumétrie des protocoles au sein d'un même fichier ".pcap" :

Si l'on cherche les protocoles les plus utilisés, 4 candidats sont intéressants : les protocoles UDP "QUIC IETF" et "DNS", ainsi que les protocoles TCP "TLS" et "HTTP".

Après quelques recherches, je comprends que QUIC IETF est censé être un "nouveau" protocole de transport (comme UDP ou TCP) : QUIC: A UDP-Based Multiplexed and Secure Transport. Intéressant, mais un peu trop obscure pour un challenge "facile". Il semble également complexe d'investiguer sur des échanges chiffrés TLS. Ce qui nous oriente sur deux candidats : HTTP ou DNS.

Si l'on effectue un filtre sur le protocole HTTP avec la fonctionnalité "Conversations" de Wireshark, nous pouvons très rapidement isoler les hôtes avec lesquels des échanges HTTP ont eu lieu :

On peut noter que l'adresse IP avec laquelle le serveur compromis a le plus discuté est "13.107.4.50". Les autres échanges comportent trop peu de paquets pour nous intéresser. Renseignons-nous sur cette adresse IP à l'aide de la commande "whois" :

Notre hôte compromis à interrogé un point d'entrée "/msdownload/" sur une adresse IP appartenant à Microsoft. De toute évidence, il s'agit d'échanges en rapport avec les mises à jour Windows.

Attention : dans la réalité, les attaquants peuvent héberger ou utiliser des services Microsoft/Cloud pour leurs actions malveillantes, ils profitent alors du crédit et de la confiance accordés à ces services/IP/plateformes par les blues team et les solutions de sécurité. Je pense notamment à l'hébergement de service C&C (Command and Control) par Azure ou l'utilisation de machines Azure compromises comme intermédiaires.

Exemple : T1567.002 - Exfiltration Over Web Service: Exfiltration to Cloud Storage

Il ne nous reste donc plus que le protocole DNS comme candidat !

B. Tâche n°2 : Identifier l'IP suspecte

  • Énoncé - Task 2 : There seems to be a lot of traffic between our host and another, what is the IP address of the suspect host?

Maintenant que nous savons quel protocole a principalement été utilisé (DNS), et bien que ce dernier nous paraisse inoffensif au premier abord, tentons d'identifier quelle est l'adresse IP suspecte. Nous pouvons ici à nouveau utiliser la fonctionnalité "Conversations" de Wireshark après avoir effectué un filtre sur le protocole DNS :

Nous pouvons clairement voir que l'une des adresses IP a beaucoup plus discuté que les autres au travers le protocole DNS. Il est d'ailleurs suspect en soi qu'un tel volume de paquet DNS ait été échangé, il s'agit d'un protocole d'ordinaire plutôt "léger" dans la mesure où seuls quelques éléments textes sont échangés.

L'adresse IP "192.168.157.145" est donc celle de notre suspect.

C. Tâche n°3 : une commande via DNS ?

  • Énoncé - Task 3 : What is the first command the attacker sends to the client?

Il est maintenant temps de s'intéresser au contenu de ces échanges DNS. Commençons par isoler les paquets en appliquant un filtre sur ce protocole et l'IP suspecte :

DNS && (ip.addr==192.168.157.144 && ip.addr==192.168.157.145)

Ces échanges paraissent pour le moins inhabituels. Les noms DNS sont la plupart du temps intelligibles, et ils ne sont jamais aussi long. Ici, ils semblent être constitués uniquement des alphabets suivants avec aucun mot intelligible à part "microsofto365.com" :

  • 1-9
  • a-f

Voilà qui nous rappelle quelque chose : de l'hexadécimal. Je récupère au hasard une requête TXT et copie le contenu de la requête via la fonction Copy Value de WIreshark (pensez à bien faire un clic droit sur le champ exact à copier dans le paquet ciblé) :

Je tente ensuite de décoder l'hexadécimal à l'aide de l'outil en ligne "CyberChef".

Cyberchef se présente comme "The Cyber Swiss Army Knife", c'est un outil très pratique proposé par le GCHQ (services de renseignement britannique) qui permet d'encoder/décoder ou chiffrer/déchiffrer des données au sein d'une application web intuitive. Cela permet de tenter rapidement tout un tas de format de conversions, d'encodage/decodage ou d'algorithme de chiffrement sur des données sans saisir la moindre ligne de commande : https://gchq.github.io/CyberChef/

Si vous souhaite l'utiliser dans un contexte professionnel, je vous recommande son installation sur un de vos serveurs déconnectés d'internet pour l’investigation : https://github.com/gchq/CyberChef

La conversion "hexadecimal -> ASCII" nous donne donc un bout de texte intelligible !

L'attaquant est parvenu à utiliser le protocole DNS en tant que protocole d’encapsulation en vue d'envoyer des commandes au serveur compromis, puis de recevoir en retour le résultat. Cette technique est connue sous le nom de DNS protocol Tunneling et est référencée sur le site du MITRE : T1071.004 - Application Layer Protocol: DNS

Un C2, C&C, ou centre de commandement et de contrôle (en anglais, Command and Control), est un élément crucial dans le contexte des cyberattaques. C'est une infrastructure utilisée par les cybercriminels pour gérer et contrôler des systèmes compromis à distance. Les attaquants utilisent de nombreuses infrastructures, techniques et protocoles pour que les agents déployés sur les systèmes compromis des entreprises communiquent avec leur C2, le MITRE ATT&CK en référence un certain nombre : TA0011 - Command and Control

Il est à noter que, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le nom de domaine microsofto365.com n'appartient pas à Microsoft, dans la réalité, personne ne possède ce nom de domaine :

Pour comprendre l'intégralité de l'échange, il faut donc isoler le nom DNS exact dans les requêtes et les réponses des paquets déjà isolés, supprimer les éléments parasites (les "." et le "microsofto365.com"), concaténer le tout puis effectuer une conversation hexadécimal vers ASCII, je ne pense pas parvenir à faire cela avec Wireshark, je suis donc passé par le script Python suivant :

#!/usr/bin/python3
import argparse
from scapy.all import rdpcap, DNSQR, DNSRR

def main(args) -> None:
  f = ""
  last = ""
  for p in rdpcap(args.file):
      if p.haslayer(DNSQR) and not p.haslayer(DNSRR) :
          if "microsofto365" in p[DNSQR].qname.decode('utf-8'):
              qry = p[DNSQR].qname.decode('utf-8').replace(args.domain,"").strip().split(".")


              qryStr = ''.join(qry)[4:]
              if len(qryStr) > 1:
                decoded_string = bytes.fromhex(qryStr).decode('utf-8', errors='replace')

                if (len(decoded_string) > 20) and last != decoded_string:
                  f += decoded_string
                last = decoded_string
  print(f)

if __name__ == '__main__':
  # create the top-level parser
  parser = argparse.ArgumentParser(prog='PROG')
  parser.add_argument("-f", '--file', help='.pcap filepath', required=True)
  parser.add_argument("-d", '--domain', help='top domain to remove (eg. attacker.com)', required=True)
  args = parser.parse_args()
  main(args)

J'ai notamment utilisé "scapy" pour isoler les échanges DNS concernant le nom de domaine "microsofto365.com". Des recherches sur le décodage des échanges "dnscat2" m'ont également renseigné sur le besoin de retirer les 4 premiers octets de chaque échange DNS (Analysis on Popular DNS Tunneling Tools), qui correspond à un marqueur spécifique permettant le suivi des sessions "DNScat" : inutile dans le cadre d'une conversion en texte donc. Suite à l'exécution du script :

python3 dnscat2text.py -f suspicious_traffic.pcap -d microsofto365.com

J'obtiens le résultat suivant :

Le résultat n'est pas parfait, mais nous pouvons tout de même comprendre les échanges et exécution de commande qui on eut lieu. On obtient notamment la première commande exécutée par l'attaquant suite au déploiement de sa backdoor : whoami.

D. Tâche n°4 : dnscat2

  • Énoncé - Task 4 : What is the version of the DNS tunneling tool the attacker is using?

Maintenant que nous sommes parvenus à avoir l'échange client-serveur presque en clair, il nous est plus facile de comprendre les opérations réalisées par l'attaquant. Nous pouvons notamment identifier la version de dnscat utilisée dans le nom du binaire déposé par l'attaquant :

Nous savons donc que l'attaquant à utiliser "dnscat2" en version 0.07.

E. Tâche n°5 : un attaquant presque discret

  • Énoncé - Task 5 : The attackers attempts to rename the tool they accidentally left on the clients host. What do they name it to?

L'attaquant aurait tenté de renommer son outil une fois déposé sur le système compromis, nous pouvons de nouveau facilement repérer ses tentatives dans les échanges client-serveur "dnscat2" décodés :

L'attaquant a renommé son binaire "dnscat2" en "win_installer.exe".

Le fait de changer le nom d'un outil malveillant avant de le déposer sur un système surveillé par une solution de sécurité (antivirus, EPP, EDR, etc.) correspond au TTP T1036.005 - Masquerading: Match Legitimate Name or Location. Cela vise à contourner les règles de détections basées sur des mots ou des noms caractéristiques d'outils malveillants ou les analyses manuelles. Les attaquants optent souvent pour des noms communs et connus pour tenter de contourner ses règles, par exemple, en renommant leur malware "firefox.exe", "teams.exe", etc. EPP/EDR et humains peuvent facilement se faire berner par ce genre d'opérations.

Il est à noter que changer le nom du binaire après son dépôt sur le système est moins utile en termes de discrétion. En effet, une bonne partie des solutions de sécurité vont analyser celui-ci et lever une alerte dès sa création sur le système et pas seulement lors de son exécution.

Cependant, ce type de renommage peut être utile dans le cadre d'une persistance. En effet, un administrateur effectuant une analyse manuelle des processus en cours d'exécution ne prêtera pas attention à un processus win_installer.exe en cours d'exécution, alors qu'un processus "dns2cat.exe" l'interrogera un peu plus, le poussant à investiguer.

F. Tâche n°6 : Enumeration utilisateur

  • Énoncé - Task 6 : The attacker attempts to enumerate the users cloud storage. How many files do they locate in their cloud storage directory?

Il semblerait que l'attaquant ait tenté d'énumérer les fichiers Cloud depuis le système compromis. En effet, nous pouvons voir cette tentative :

Seulement le dossier "OneDrive" parcouru par l'attaquant ne contenait aucun fichier.

G. Tâches n°7 et 8 : fuite d'informations sensibles

  • Énoncé - Task 7 : What is the full location of the PII file that was stolen?
  • Énoncé - Task 8 : Exactly how many customer PII records were stolen?

Ces deux tâches peuvent être traitées en même temps. Il s'agit de retrouver le nom et le contenu du fichier sensible ayant été dérobé par l'attaquant. Il nous suffit de suivre le flux des échanges clients-serveur décodés jusqu'à trouver ceci :

Nous voyons que l'attaquant a consulté le fichier "C:\users\test\documents\client data optimisation\user details.csv" et que celui-ci contient des informations personnelles :

Ce fichier contient 721 lignes (le premier objet ayant l'identifiant 0), c'est donc le nombre de clients uniques contenu dans le fichier dérobé.

IV. Résumé de l'attaque

Au cours de cette investigation, nous avons découvert que suite une compromission du système "desktop-umncbe7" par un vecteur non connu, l'attaquant a déposé un binaire sur le système, puis a utilisé le protocole DNS pour établir une communication directe entre son C2 et le système compromis. L'attaquant a effectué une brève recherche de fichiers sensibles sur le système et a récupéré les informations personnelles de 721 clients, incluant noms, prénoms, mails, adresses, numéros de téléphone, date de naissance, etc.

Pour aller jusqu'au bout de la démarche, voici les TTP (Tactics, Techniques and Procedures) utilisés :

TTP (MITRE ATT&CK)Détails
T1583.001 - Acquire Infrastructure: DomainsAcquisition du nom de domaine microsofto365.com
T1583.002 - Acquire Infrastructure: DNS ServerMise en place d'un serveur DNS via un dnscat2 exposé sur Internet en vue de recevoir et de répondre aux requêtes du système compromis (client)
TA0002 - ExecutionCompromission de l'utilisateur test sur le système desktop-umncbe7 par un vecteur non connu
T1608.002 - Stage Capabilities: Upload ToolDépôt du binaire dnscat2
T1071.004 - Application Layer Protocol: DNSExécution du binaire dnscat2 et établissement d'un canal de communication encapsulé dans le protocole DNS
T1036.005 - Masquerading: Match Legitimate Name or LocationRenommage du binaire dnscat2 en win_installer.exe
T1083 - File and Directory DiscoveryRecherche dans le système de fichier du système compromis
T1048.003 - Exfiltration Over Alternative Protocol: Exfiltration Over Unencrypted Non-C2 ProtocolAffichage et exfiltration du fichier "user details.csv" contenant les informations personnelles

V. Notions abordées

Nous allons à présent mettre en avant les principales notions et les apprentissages de cet exercice, aussi bien pour l'attaquant que pour les défenseurs ou l'analyste. Il ne s'agit pas d'un point de vue complet, n'hésitez pas à améliorer ce contenu en donnant votre avis dans les commentaires :).

A. Côté analyste

Côté analyste, connaitre les outils et les méthodes des attaquants pour être discret et passer sous les radars est important. Ici, il est facile pour un analyste de passer à côté des flux DNS. La connaissance et le suivi actif des mises à jour des TTP du MITRE ATT&CK permet aux analystes de rester à jour sur les outils et techniques utilisés par les attaquants.

Il est à noter qu'en conditions réelles, le protocole DNS serait totalement noyé (en volume) par les autres protocoles, ce qui rendrait d'autant plus difficile cette investigation. Il serait peut-être intéressant de disposer d'un outil qui oriente les recherches de l'analyste, au moins sur les techniques connues et fréquemment utilisées et lors d'une analyse de formats connus et standardisés comme les fichiers PCAP. Une des fonctions de cet outil pourrait, par exemple, répondre à la question "est-ce qu'il existe des requêtes DNS portant sur des noms très long ?".

Nous avons également vu que la maitrise de Wireshark est importante et permet de gagner du temps sur les analyses de flux réseau. Notamment via les fonctions de statistique et les filtres.

Disposer d'une boite à outils pour se faciliter la vie est également important et c'est ce qu'apporte, entre autres, l'expérience et la formation. L'outil cyberchef est ici un incontournable, comme les outils capables d'identifier et d'extraire des informations concernant les noms de domaine. Il en va de même pour les méthodologies d'analyse. Je suis, par exemple, passé à côté du fait que le domaine microsofto365.com n'est pas un domaine officiel de Microsoft pendant toute l'analyse, car je n'ai pas fait la requête "whois" concernant ce nom de domaine immédiatement. Cela aurait pu m'induire en erreur (miser sur l'utilisation d'instances Cloud par l'attaquant par exemple).

B. Côté défense

Côté défense, il peut déjà être recommandé d'investiguer de façon plus approfondie sur les raisons de la compromission, élément qui est hors du périmètre de cette analyse.

Également, la mise en place de règles de détections basées sur un volume anormalement élevé de requête DNS ou la taille de noms de domaine peut être recommandé. Il faut savoir qu'un nom DNS a une taille maximale de 255 caractères :

Cependant, dans la réalité, il est très rare de croiser des noms de domaine dépassant 50 ou 60 caractères. J'ai d'ailleurs déjà croisé des solutions de sécurité basées sur l'analyse des flux réseau émettant une alerte de sécurité lorsqu'une requête ou réponse DNS concernant un nom de domaine trop long était identifiée.

La mise en place d'une solution de sécurité capable de détecter les outils malveillants que pourrait déposer un attaquant est également à recommander. Il est, par exemple, aisé de trouver des règles de détection SIGMA (utilisées par les EDR et IDS, entre autres) concernant le binaire ou les commandes PowerShell dnscat2 : Detection.fyi - Dnscat Execution

Il est difficile de proposer des améliorations concernant le nom de domaine utilisé par l'attaquant. Impossible de prévoir toutes les permutations DNS non enregistrées concernant Google, Microsoft ou autres Cloud provider. Si l'entreprise souhaite surveiller ses propres noms de domaine et être informé de l'enregistrement d'un nom de domaine ressemblant au sien par un attaquant, différents outils peuvent être utilisés :

C. Côté attaquant

Ici, nous sommes parvenus à décoder les échanges encapsulés dans le protocole DNS, car ceux-ci étaient simplement encodés en hexadécimal. Il faut savoir que dnscat2, l'outil utilisé par l'attaquant, possède une fonction permettant de chiffrer les échanges à l'aide d'une clé fixe avant transmission via le réseau. Il est alors plus complexe pour l'analyste de retrouver le contenu des échanges avec le C2.

Également, il pourrait être intéressant pour l'attaquant de renommer ses binaires malveillants avant dépôt sur le système, cela pour éviter qu'un éventuel antivirus, EPP ou EDR n'émette une alerte basée sur un terme surveillé dans les noms des fichiers ou des commandes.

V. Conclusion

J'espère que cet article vous a plu ! Au-delà de la résolution du challenge, il est toujours intéressant de savoir tirer parti de ces exercices pour s'améliorer et en extraire le maximum d'apprentissage. N'hésitez pas à utiliser les commentaires et le Discord pour partager votre avis ! 🙂

Enfin, si vous voulez accéder à des cours et des modules dédiés aux techniques offensives ou défensives et améliorer vos compétences en cybersécurité, je vous oriente vers Hack The Box Academy, utilisez ce lien d'inscription (je gagnerai quelques points 🙂 ) : Tester Hack the Box Academy

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En 2024, combien de temps faut-il pour casser un mot de passe ?

24 avril 2024 à 08:51

L'entreprise Hive Systems a mis en ligne la nouvelle version de son étude permettant de connaître le temps nécessaire pour "brute forcer" un mot de passe, c'est-à-dire le casser, le deviner quoi ! Alors vos mots de passe sont-ils en vert ? Réponse dans cet article !

L'algorithme bcrypt et le matériel utilisé pour les tests

Avant d'évoquer les résultats et cette fameuse matrice "Password Table", évoquons la méthodologie utilisée par les équipes de Hive Systems. Jusqu'ici, les tests étaient effectués sur des hashs de mots de passe chiffrés avec l'algorithme MD5 : ce qui n'était pas cohérent et représentatif, car il est obsolète. Mais, si Hive Systems se basait sur cet algorithme, c'est parce qu'il était encore massivement utilisé. Désormais, la "Password Table" indique le temps qu'il faut pour casser un mot de passe chiffré avec bcrypt, et non md5.

"MD5 a régné en maître pendant plusieurs années, mais bcrypt a pris la tête en 2020, 2021, 2023 et, jusqu'à présent, en 2024.", ce qui justifie le fait de basculer de md5 vers bcrypt.

Le matériel utilisé reste le même entre cette édition 2024 et l'édition 2023 : 12 cartes graphiques (GPU) RTX 4090, ce qui représente une puissance très élevée ! Hive Systems estime a fait le choix de ce matériel, car c'est "la meilleure configuration matérielle accessible au grand public." - En complément, des résultats sont donnés pour des configurations beaucoup plus musclées basées sur des GPU A100, notamment utilisées pour l'IA.

Oubliez les mots de passe de 8 caractères

À partir de différentes configurations matérielles, d'une simple RTX 2080 à une configuration monstrueuse de 10 000 GPU A100 (ChatGPT), Hive Systems a essayé de casser des mots de passe de 8 caractères plus ou moins complexes, aussi bien avec le md5 que le bcrypt. Ces résultats prouvent que le bcrypt est plus robuste que le md5, mais il montre aussi les limites des mots de passe de 8 caractères.

Voici le comparatif, avec md5 au-dessus, et bcrypt en dessous :

Source : Hive Systems

La matrice Password Table de 2024

Alors, en 2024, combien de temps faut-il pour casser un mot de passe ? Bien entendu, cela dépend de la longueur de ce mot de passe et du type de caractère.

Pour être "dans le vert", selon la matrice d'Hive Systems, le mot de passe doit être d'au moins 13 caractères et utiliser 4 types de caractère (nombres, majuscules, minuscules et symboles) car il faudra 11 milliards d'années pour le casser. Il faudra surement beaucoup moins de temps avec du matériel encore plus performant.

Au-delà des types de caractère, cette matrice met en avant l'importance de la longueur des mots de passe. Un mot de passe de 14 caractères, avec uniquement des lettres minuscules et majuscules, sera cassé en 766 000 années. Pour utiliser seulement ces deux types de caractère et "être dans le vert", comptez 17 caractères minimum : c'est facilement atteignable avec une passphrase.

Voici la fameuse matrice de 2024 :

Combien de temps pour pirater un mot de passe en 2024

Vous pouvez accéder à l'étude complète et au téléchargement en haute définition de cette Password Table en visitant cette page.

Une nouvelle fois, ce type d'étude m'encourage à vous recommander l'utilisation de passphrases plutôt que de mots de passe.

Que pensez-vous de cette étude ?

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La mise à jour KB5036980 pour Windows 11 active les publicités dans le menu Démarrer !

24 avril 2024 à 08:03

Le menu Démarrer de Windows 11 va accueillir des publicités pour mettre en avant des applications tierces. Ce changement est imminent, car il vient d'être ajouté par la mise à jour optionnelle d'avril 2024 : KB5036980. Faisons le point.

Après l'installation de la mise à jour KB5036980 sur Windows 11 23H2, le système passe sur la Build 22631.3527. Par ailleurs, si vous installez la même mise à jour sur Windows 11 22H2, le système passera sur la Build 22621.3527.

Le menu Démarrer de Windows 11 ne va pas lister uniquement vos documents et vos applications, il va aussi lister des applications tierces mises en avant par Microsoft. Il s'agit de publicités intégrées directement au menu Démarrer pour promouvoir les applications des entreprises ayant payé Microsoft pour cela. Par exemple, il y aura des publicités pour le navigateur Opera et 1Password Manager.

Source : WindowsLatest

Peut-on éviter ce changement ?

Si vous n'installez pas la mise à jour KB5036980 sur votre PC, vous ne verrez pas de publicités dans le menu Démarrer de Windows 11. Enfin, pour le moment, car cette mise à jour donne un aperçu des changements à venir le mardi 14 mai 2024. Date à laquelle Microsoft va dévoiler son nouveau Patch Tuesday et publier les nouvelles mises à jour cumulatives mensuelles, qui elles sont obligatoires (et recommandées).

Ce changement était attendu, car Microsoft l'a déjà évoqué, mais il semble être déployé plus tôt que prévu. En effet, Microsoft devait activer l'affichage des publicités sur Windows 11 à partir de la fin du mois de mai (avec une mise à jour optionnelle), afin de les activer pour tout le monde avec la mise à jour cumulative de juin 2024. Microsoft a visiblement pris un mois d'avance sur son planning initial.

Néanmoins, bien que cette fonctionnalité soit activée par défaut, elle peut être désactivée dans les paramètres du système. Il conviendra de désactiver l'option nommée "Afficher des recommandations pour les conseils, les raccourcis, les nouvelles applications, etc." présente dans : Paramètres, Personnalisation, Démarrer.

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Microsoft a publié des correctifs pour Exchange : 7 bugs corrigés et 2 fonctionnalités ajoutées !

24 avril 2024 à 07:28

Le 23 avril 2024, Microsoft a publié plusieurs "Hotfix Updates" (HU) pour les serveurs de messagerie Microsoft Exchange. Elles permettent de corriger plusieurs problèmes rencontrés par les utilisateurs et ajoutent de nouvelles fonctionnalités. Voici ce qu'il faut savoir.

La firme de Redmond a publié de nouvelles mises à jour Hotfix pour Microsoft Exchange Server. Ils permettent d'ajouter deux fonctionnalités au serveur de messagerie et de sept problèmes connus.

Voici les deux fonctionnalités ajoutées :

  • Prise en charge des certificats ECC (Elliptic Curve Cryptography - Cryptographie à Courbe Elliptique) dans Exchange Server 2016 et 2019. Voir cette page de la documentation Microsoft, pour en savoir plus.
  • Prise en charge de l'authentification hybride moderne (HMA) pour Outlook Web (OWA) et ECP dans Exchange Server 2019 CU14 (uniquement à partir de cette version). Voir cette page de la documentation Microsoft, pour en savoir plus.

Microsoft a corrigé des bugs reportés par les utilisateurs d'Exchange suite à l'installation des mises à jour de sécurité de Mars 2024. Les bugs listés ci-dessous sont désormais corrigés :

Par ailleurs, Microsoft doit encore un bug connu, comme le précise l'article mis en ligne par l'entreprise américaine : "L'impression du calendrier dans OWA peut ne pas fonctionner si le raccourci clavier CTRL+P est utilisé. Nous corrigerons ce problème dans une prochaine mise à jour.".

Avril 2024 - Les mises à jour Hotfix d'Exchange Server

Voici la liste des mises à jour Hotfix publiées par Microsoft pour les serveurs de messagerie Exchange :

  • Exchange Server 2019 CU13 et CU14
  • Exchange Server 2016 CU23

Avant d'installer ce Hotfix, vous devez utiliser l'une des Cumulative Update (CU) mentionnée dans la liste ci-dessus. Enfin, il est à noter que ces correctifs et fonctionnalités seront également inclus dans les futures mises à jour cumulatives pour Exchange Server 2019. Cela signifie que si vous n'êtes pas impacté par les bugs listés ci-dessus et que vous n'avez pas besoin des nouvelles fonctionnalités, vous pouvez patienter.

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