Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

GRUB : modifier les options de démarrage Linux

Par : malekalmorte
11 mai 2025 à 09:14

Le chargeur de démarrage GRUB (GRand Unified Bootloader) joue un rôle central dans le démarrage d’un système Linux. Il permet de choisir quel noyau lancer, de passer des paramètres au système, ou même de démarrer un autre OS en dual-boot.
Dans certaines situations — résolution de problème matériel, test de paramètres, changement du système par défaut — il est utile, voire nécessaire, de modifier les options de démarrage de Linux.

Notamment, deux façons de faire sont possibles :

  • Modifier à la volée les options de démarrage de Linux via l’éditeur de commandes du menu GRUB, par exemple :
    • contourner un problème (affichage, ACPI, Wi-Fi,…),
    • tester une option (comme nomodeset, noapic, etc.),
    • démarrer en mode console, debug, etc.
  • Modifier les options de démarrage de Linux de manière permanente en modifiant le fichier /etc/default/grub

Ce tutoriel vous guide pas à pas pour apprendre à ajuster ces paramètres de démarrage Linux, que ce soit temporairement via l’éditeur GRUB au démarrage, ou de manière permanente en modifiant le fichier /etc/default/grub.

Modifier les options de démarrage Linux dans /etc/default/grub

Pour rendre un changement permanent, il faut éditer le fichier /etc/default/grub puis exécuter sudo update-grub.
Voici les étapes détaillées :

Conseil : avant chaque modification, sauvegardez l’original de /etc/default/grub (par exemple sudo cp /etc/default/grub /etc/default/grub.bak). Une erreur de syntaxe peut rendre le démarrage instable.
  • Ouvrez un terminal puis utilisez la commande suivante :
sudo nano /etc/default/grub
On peut aussi utiliser un éditeur graphique, par exemple sudo gedit /etc/default/grub ou gedit admin:///etc/default/grub.)
  • Dans ce fichier, chaque ligne de la forme VAR=valeur définit une option. On peut activer ou désactiver un paramètre en le commentant ou décommentant avec le caractère dièse #.
  • Par exemple, si la ligne #GRUB_HIDDEN_TIMEOUT=0 est commentée, le menu GRUB s’affichera normalement; sans #, le menu serait masqué au début. Après toute modification, on enregistre et on ferme l’éditeur.
Modifier les options de démarrage Linux dans /etc/default/grub
  • Une fois /etc/default/grub modifié et enregistré, il faut régénérer le fichier de configuration de GRUB pour que les changements prennent effet. Sur Debian/Ubuntu, on exécute :
sudo update-grub
  • Cette commande scanne le système pour détecter les noyaux et autres systèmes d’exploitation, puis reconstruit le menu dans /boot/grub/grub.cfg. Sans cette étape, les modifications resteront sans effet (car GRUB continue d’utiliser l’ancienne configuration).
Prendre en compte les modifications du démarrage Linux avec update-grub

Exemples pratiques

  • Changer l’entrée par défaut : Par défaut, GRUB_DEFAULT=0 démarre la première entrée du menu. Pour choisir un autre système, éditez /etc/default/grub et modifiez cette valeur. Par exemple, pour démarrer la deuxième ligne du menu par défaut, changez :
GRUB_DEFAULT=0
  • en
GRUB_DEFAULT=1
  • Raccourcir le délai du menu : Le délai par défaut (GRUB_TIMEOUT) est souvent 10 secondes sur Ubuntu (5 sur d’autres distributions). Pour le réduire, éditez /etc/default/grub et modifiez la valeur, par exemple :
GRUB_TIMEOUT=3

Ceci fixera le délai à 3 secondes. On peut également forcer l’affichage du menu en changeant GRUB_TIMEOUT_STYLE=menu (ou au contraire cacher le menu en mode hidden). Après modification, n’oubliez pas sudo update-grub. Au démarrage suivant, le menu s’affichera moins longtemps avant de lancer l’option par défaut.

  • Ajouter une option noyau (ex. nomodeset) : Pour passer des paramètres au noyau Linux, on utilise GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT. Par défaut, il contient généralement "quiet splash". Pour ajouter, par exemple, nomodeset, modifiez la ligne :
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash"

En :

GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash nomodeset"

N’oubliez pas d’utiliser la commande update-grub pour prendre en compte les modifications.

Options courantes de /etc/default/grub

OptionDescriptionValeur par défaut typique
GRUB_DEFAULTNuméro (ou nom) de l’entrée à démarrer par défaut0 (première entrée)
GRUB_TIMEOUTDurée (en secondes) d’attente avant lancement automatique
GRUB_TIMEOUT_STYLEStyle d’affichage du menu (hidden/menu/countdown)hidden
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULTOptions passées au noyau Linux en démarrage normal (ex : quiet splash)« quiet splash »
GRUB_CMDLINE_LINUXOptions passées au noyau en mode récupération (recovery)«  » (aucune)
GRUB_DISTRIBUTORPréfixe des noms dans le menu (généralement le nom de la distrib)Ex. Ubuntu (généré)
GRUB_DISABLE_OS_PROBERtrue pour ignorer les autres OS détectés par os-proberfalse (on cherche les autres OS)

Exemples courants d’options du noyau Linux pour GRUB

Option du noyau LinuxEffet / Utilité
nomodesetDésactive l’accélération graphique (utile si écran noir au boot).
quietRéduit les messages affichés pendant le démarrage.
splashAffiche une image ou animation de démarrage (avec quiet).
acpi=offDésactive ACPI (résout parfois des problèmes d’alimentation / boot).
noapicDésactive le contrôleur APIC (utile en cas de freezes ou erreurs IRQ).
nolapicDésactive le LAPIC (similaire à noapic, cas rares).
pci=noacpiÉvite l’utilisation d’ACPI pour le bus PCI.
ipv6.disable=1Désactive le support d’IPv6.
systemd.unit=multi-user.targetDémarre en mode console (équivalent runlevel 3).
systemd.unit=rescue.targetDémarre en mode récupération (rescue mode, root sans GUI).
loglevel=3Limite le niveau de verbosité du noyau.
usbcore.autosuspend=-1Désactive la mise en veille automatique des ports USB.
audit=0Désactive le système d’audit (légère amélioration des perfs sur desktop).
mitigations=offDésactive les protections contre les failles CPU (Spectre, Meltdown, etc.).
reboot=efiForce un redémarrage EFI propre (utile si reboot normal plante).
ro 3Démarrer en mode texte (runlevel 3, sans interface graphique)
security=apparmorForce le noyau à utiliser AppArmor comme module LSM (Linux Security Module).
security=selinuxActive SELinux si disponible et configuré (plutôt sur Fedora/RHEL).
apparmor=1Active AppArmor (utile si désactivé par défaut).
apparmor=0Désactive AppArmor (attention, pas recommandé sur une distro qui l’utilise).
selinux=1Active SELinux (nécessite que la distribution le prenne en charge).
selinux=0Désactive SELinux.
lsm=landlock,yama,apparmor,bpfDéfinit l’ordre des LSM utilisés au démarrage (Linux >= 5.13).

Modifier le démarrage Linux avec /etc/default/grub.d/

Depuis les versions récentes de GRUB, la configuration du fichier /etc/default/grub peut être étendue ou complétée par des fichiers placés dans le dossier /etc/default/grub.d/.

Chaque fichier de ce dossier, généralement nommé *.cfg, peut contenir des options de démarrage supplémentaires au format VAR=valeur (comme dans le fichier principal). Cela permet, par exemple :

  • aux paquets système ou pilotes d’ajouter leurs propres paramètres sans modifier le fichier principal ;
  • à un administrateur système de scinder la configuration (ex. un fichier pour les options de noyau, un autre pour les délais).

Les fichiers de /etc/default/grub.d/ sont lus après /etc/default/grub, et peuvent surcharger ses valeurs.

Si vous désirez ajouter une option personnalisée sans toucher à /etc/default/grub, crée un fichier comme /etc/default/grub.d/10-custom.cfg et écrivez-y par exemple :

GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash nomodeset"

Modifier les options de démarrage de Linux avec l’éditeur de commandes GRUB

Modifier les options de démarrage de Linux directement depuis l’éditeur de GRUB (au moment du démarrage) est utile pour tester temporairement un paramètre du noyau (comme nomodeset, acpi=off, etc.), sans modifier les fichiers système.

  • Démarrez votre PC et patientez que le menu GRUB s’affiche (souvent automatiquement, si vous avez un dual-boot, sinon appuie sur Echap ou MAJ juste après l’allumage)
  • Dans le menu GRUB, sélectionnez la ligne Linux (souvent “Ubuntu”, “Debian”, etc.) sans appuyer sur Entrée
  • Appuyez sur la touche e pour éditer les options de démarrage
Accéder à l'éditeur de commandes GRUB
  • Repérez la ligne relative aux options du noyau Linux :
linux   /boot/vmlinuz-...
  • Elle contient les options du noyau, comme :
linux   /boot/vmlinuz-... root=UUID=xxxx ro quiet splash
  • Ajoutez vos paramètres à la fin de cette ligne, avec les exemples donnés précédemment. Par exemple, pour désactiver l’accélération graphique :
... ro quiet splash nomodeset
Modifier les options de démarrage de Linux avec l'éditeur de  commandes GRUB
  • ou pour démarrer sur la console :
... ro 3
  • Une fois la modification faite, appuie sur F10 (ou CTRL+X) pour démarrer avec ces paramètres.

Liens

L’article GRUB : modifier les options de démarrage Linux est apparu en premier sur malekal.com.

apt-daily.service et unattended-upgrade : qu’est-ce que, faut-il le supprimer

Par : malekalmorte
21 avril 2025 à 11:07

En parcourant les services actifs ou en vérifiant les services qui ont le plus d’impact au démarrage de votre Linux (Ubuntu, Linux Mint, Debian, Pop!_OS, …) avec systemd-analyze, vous avez remarqué un service apt-daily qui peut exécuter la commande unattended-upgrade.

Que sont que apt-daily.service et unattended-upgrade, quelles sont leurs fonctions et peut-on les désactiver ?
Dans ce guide complet, je vous explique tout ce qu’il faut savoir sur ce daemon et cette commande.

Qu’est-ce que apt-daily.service et unattended-upgrade

Pour rappel, apt (Advanced Package Tool) est l’outil en ligne de commande utilisé sur les distributions basées sur Debian. Il sert à gérer les paquets logiciels : les installer, les mettre à jour, les supprimer, ou encore chercher des programmes disponibles.

apt-daily.service est un service systemd sur Ubuntu (et autres distributions Debian-based) qui gère les mises à jour automatiques du système via APT.

C’est un service automatique lancé en arrière-plan qui :

  • Télécharge les métadonnées des paquets (la liste des mises à jour disponibles)
  • Peut télécharger les paquets mis à jour, selon la configuration (pas forcément les installer)
  • S’exécute généralement une fois par jour, selon un timer (apt-daily.timer)

/usr/bin/unattended-upgrade de son côté est le programme principal qui exécute les mises à jour automatiques de sécurité sous Ubuntu/Debian.
Il fait partie du paquet unattended-upgrades.
Il est déclenché par le service apt-daily-upgrade.service.

Voici un résumé :

Service et élémentRôle
apt-daily.serviceTélécharge les infos de mise à jour APT
apt-daily-upgrade.servicePeut installer automatiquement les mises à jour
apt-daily.timerPlanifie apt-daily.service (souvent vers 6h du matin)
apt-daily-upgrade.timerPlanifie les mises à jour automatiques, si activées
/usr/bin/unattended-upgradeLe script exécuté par apt-daily-upgrade.service pour faire les mises à jour
/etc/apt/apt.conf.d/50unattended-upgradesFichier de configuration : détermine quoi mettre à jour

Peut-on désactiver apt-daily.service et unattended-upgrade

Vous pouvez désactiver ces services très simplement grâce à systemctl.
Par exemple, si vous souhaitez empêcher l’installation automatique sans désactiver les notifications de mise à jour :

sudo systemctl disable apt-daily-upgrade.timer

apt-daily.timer reste actif pour que la liste des mises à jour soit maintenue à jour.
Mais si vous souhaitez le désactiver aussi, ce sera :

sudo systemctl disable apt-daily.timer
Pour des raisons de sécurité, il n’est pas recommandé de désactiver les mises à jour automatiques puisque cela corrige les vulnérabilités logicielles.

Où puis-je voir ce qu’apt-daily.service a réellement fait

Voir les fichiers log APT (classiques)

Toutes les activités d’APT, que ce soit lorsque vous lancez une commande ou automatiquement via le service apt-daily sont historisés dans les journaux Linux.
L’emplacement est : /var/log/apt/

Voici les fichiers :

FichierContenu
/var/log/apt/history.logHistorique des installations/mises à jour de paquets
/var/log/apt/term.logAffiche ce que apt a montré dans le terminal pendant les opérations
/var/log/apt/eipp.log.x.gzJournaux du système EIPP (plus technique, rarement utile directement)

La structure du fichier /var/log/apt/history.log est la suivante :

  • Start-Date : Date de début de l’exécution de la commande
  • Commandline indique la commande exécuté manuellement comme apt-get update ou /usr/bin/unattended-upgrade
  • L’action effectuée par la commande :
    • Remove pour la suppression de paquet
    • Install pour l’installation de nouveau paquet
    • Upgrade pour la mise à jour des dépôts
  • Requested-By avec l’utilisateur et son GID qui a exécuté la commande. Cette ligne n’apparaît que lorsque la commande APT a été lancé depuis un terminal et non automatique par apt-daily.service
  • End-Date : Fin de la date de l’exécution de la commande
Consulter les actions effectuées par apt et apt-daily.service

Voir les logs récents du service apt-daily.service avec journalctl

Le système enregistre aussi chaque exécution du service dans les journaux.
Vous pouvez consulter ces derniers grâce à la commande journalctl :

journalctl -u apt-daily.service

Cela t’affiche tout l’historique du service depuis le démarrage du système avec la date du début de l’exécution, le temps d’exécution, l’utilisation CPU et mémoire et la date de fin d’exécution.

Voir les logs récents du service apt-daily.service avec journalctl

Mais vous pouvez filtrer afin de cibler les dernières modifications.

Pour voir ce qu’il a fait aujourd’hui :

journalctl -u apt-daily.service --since today

Pour voir les 50 dernières lignes :

journalctl -u apt-daily.service -n 50

Liens

L’article apt-daily.service et unattended-upgrade : qu’est-ce que, faut-il le supprimer est apparu en premier sur malekal.com.

BleachBit : nettoyer Linux et faire de la place disque

Par : malekalmorte
19 avril 2025 à 10:27

BleachBit est un utilitaire gratuit et open-source qui permet de nettoyer Linux très facilement.
Pour cela, il offre une interface très simple où vous sélectionnez les éléments que vous désirez supprimer du système.
Il est idéal pour supprimer les fichiers et répertoires inutiles d’un système de fichiers.

Voici ses principales fonctionnalités :

  • Supprimer les fichiers temporaires
  • Vider les caches système et applications
  • Nettoyer les journaux système
  • Effacer les traces de navigation internet
  • Supprimer les fichiers inutiles laissés par des paquets désinstallés (cache des paquets)
  • Déchiqueter des fichiers et des répertoires pour supprimer de manière sécurisée)

Si vous souhaitez libérer de l’espace disque rapidement et accélérer légèrement votre Linux, suivez ce guide complet pour utiliser BleachBit et nettoyer Linux.

Comment installer BleachBit sur Linux

sur Ubuntu, Linux Mint

Par APT :

sudo apt install bleachbit

Sur Fedora

Avec DnF :

sudo dnf install bleachbit

Informations et précausion d’utilisation

Bleachbit supprime certains caches, donc une sur-utilisation peut avoir un effet néfaste et ralentir le système.
Une fois maximum par mois est recommandé. Si votre utilisation du PC est retraint, une fois tous les trois mois est suffisant.

Voici les catégories de nettoyage proposée par l’utilitaire :

CatégorieExécution en root/utilisateurContenu supprimé
APT (Ubuntu/Mint) ou Yum/DNF (Fedora)rootCache des paquets
Logs systèmerootFichiers journaux (/var/log)
Rotation des journauxrootSupprime les anciens journaux système
Fichiers temporaires globaux (/tmp, /var/tmp)root/utilisateurNettoyer les fichiers temporaires Linux
Cache de l’utilisateurUtilisateurLe cache des applications notamment dans ~/.cache
Navigateur (Firefox, etc.)UtilisateurHistorique, cache, cookies, formulaires, mots de passe
ThumbnailsUtilisateurVignettes (miniatures d’images)
LibreOfficeUtilisateurFichiers récents, cache
Caches et/ou Historiques logicielsUtilisateurCaches/Historiques de Bash, Chromium, GNOME, VLC, GIMP, Discord, Vim, Evolution, etc.
Localisations inutilisées (langues non utilisées)rootLangues que tu n’utilises pas (optionnel)
Mémoire (Swap)rootNettoyer l’espace d’échange et la mémoire libre

Précautions d’usage :

  • En root, certaines options peuvent être dangereuses si mal utilisées (ex. : effacement de fichiers système, nettoyage agressif de journaux ou caches de paquets)
  • Utilisez le mode de prévisualisation pour inspecter les éléments qui vont être supprimés
  • Lisez chaque option avant de cocher : certaines peuvent faire disparaître des sessions enregistrées ou des configurations
  • Évitez d’utiliser l’option « Effacement sécurisé » (sauf sur disques HDD) → inutile et plus lent sur SSD
  • Évitez de nettoyer le cache Flatpak ou Snap manuellement sans savoir ce que tu fais, sauf si tu sais que tu ne les utilises pas

Comment nettoyer Linux avec Bleatchbit

Supprimer les fichiers inutiles de Linux

Lorsque vous exécutez BleachBit, vous devez décider si vous désirer nettoyer le système ou l’environnement utilisateur.
Ainsi, lorsque vous lancez Bleachbit sans les droits administrateurs, soit donc avec votre utilisateur courant, ce dernier vous permet de nettoyer le cache, historique et autres éléments de vos applications installées.
Si vous préférez nettoyer le système, il faudra exécuter Bleachbit en root.
Certaines distributions Linux ajoutent deux menus dans la liste des applications pour exécuter en tant qu’utilisateur ou en root.

Comment nettoyer Linux avec Bleatchbit
Lorsque vous lancez avec l’utilisateur courant, Bleachbit liste tout de même certains éléments du système.
Si vous les sélectionnez pour nettoyage, vous aurez une erreur rouge accès refusé.

Ensuite pour nettoyer Linux :

  • Cochez alors les éléments de vos applications que vous souhaitez nettoyer
  • Cliquez sur Prévisualiser pour obtenir la liste de ce qui va être supprimé
  • A gauche, vous aurez l’espace disque total libéré pour chaque catégorie. Mais surtout à droite, vous devez vérifier les éléments listés pour être certains que des éléments importants ne soient pas supprimé
  • Si tout est correct, cliquez sur Nettoyer pour exécuter la suppression
Nettoyer l'environnement utilisateur Linux avec Bleachbit

Ci-dessous, j’ai exécuté Bleachbit avec les droits administrateurs, par la commande :

sudo Bleachbit

On constate que la plupart des éléments comme l’historique Bash, le cache du système ne libère pas énormément de place.
L’auto-clean d’APT peut libérer un peu de place disque si cela n’a jamais été fait.
Mais ce sont principalement l’historique des journaux qui prennent le plus de place disque (2 Go).

Nettoyer le système complet Linux en root avec BleachBit

Suppression des fichiers personnalisés

BleachBit nous permet de supprimer des fichiers arbitraires qui ne sont liés à aucune des applications du menu. Pour obtenir une liste des fichiers à supprimer, il suffit de cliquer sur le menu « hamburger » en haut à droite de l’application, puis sur l’entrée « Préférences ». Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquez sur l’onglet « Personnalisé » :

Nettoyage personnalisé de BleachBit

Préserver les fichiers de la suppression (liste blanche)

Dans certains cas, nous pouvons vouloir éviter la suppression de fichiers spécifiques qui seraient autrement supprimés dans le cadre d’une action. Pour ce faire, il suffit de naviguer à nouveau dans le menu « Préférences » de l’application. Cette fois, nous devons cliquer sur l’onglet « Liste blanche ».
Ici, comme dans l’exemple précédent, nous pouvons ajouter ou supprimer des fichiers et des dossiers à la liste blanche de l’application :

Préserver les fichiers de la suppression (liste blanche)

Nettoyer Linux en ligne de commandes avec BleachBit

Pour visualiser les fichiers qui vont être supprimés, on utilise l’option -p (ou --preview) pour lister les éléments qui vont être supprimés et --preset pour utiliser les options définies dans l’interface graphique :

bleachbit -p --preset

Puis pour effectuer le nettoyage, ce sera l’option -c (ou --clean) :

bleachbit -c --preset

Pour effectuer un nettoyage complet et automatique, utilisez la commande suivante :

bleachbit --list | grep -E "[a-z0-9_\-]+\.[a-z0-9_\-]+" | xargs bleachbit --clean

Détruire définitivement un fichier ou dossier avec BleachBit

Une dernière fonctionnalité interressante de Bleachbit est la possibilité de détruire des fichiers ou dossier (shred) sans possibilité de récupération ultérieure.
Cela est utile pour éviter qu’une personne puisse retrouver des fichiers que vous avez supprimer.
Pour l’utiliser :

  • Allez dans le menu en haut à droite puis « Détruire des fichiers ou dossiers« 
  • Naviguez et sélectionnez l’élément à supprimer
Détruire définitivement un fichier ou dossier avec Bleachbit
  • Confirmez et Bleachbit supprimer définitivement le fichier ou dossier
Détruire définitivement un fichier ou dossier avec Bleachbit

En ligne de commandes ce sera :

  • -s, –shred : Détruire des fichiers ou des dossiers spécifiques
  • w, –wipe-free-space : Écraser l’espace libre dans les chemins d’accès donnés

Par exemple :

bleachbit -s ~/Images/education.svg
Détruire définitivement un fichier ou dossier avec Bleachbit

L’article BleachBit : nettoyer Linux et faire de la place disque est apparu en premier sur malekal.com.

Nano : éditer un fichier

Par : malekalmorte
13 avril 2025 à 11:48

Sur Linux, il arrive souvent qu’on doive modifier un fichier de configuration, corriger un script, ou simplement créer une note rapide… et pour cela, rien de plus pratique que nano, l’un des éditeurs de texte les plus simples et accessibles en terminal.

Contrairement à d’autres éditeurs plus complexes comme vi ou vim, nano se veut intuitif : pas besoin de modes obscurs ou de combinaisons de touches ésotériques. Il suffit de lancer la commande, de taper, d’enregistrer, et voilà. Mais derrière sa simplicité se cachent tout de même quelques astuces utiles à connaître pour gagner du temps.

Dans cet article, vous apprendrez :

  • Comment ouvrir, modifier et enregistrer un fichier avec nano
  • Les raccourcis clavier essentiels à connaître
  • Copier/coller du texte ou encore rechercher et remplacer
  • Des conseils pour éviter les erreurs courantes

Suivez simplement les étapes de ce guide pour apprendre à éditer un fichier sur Linux avec Nano.

Comment installer Nano

Sur Ubuntu ou Debian

sudo apt install nano

Sur Fedora ou RHL

sudo yum install nano

Ouvrir un fichier en édition sur Nano

Voici la syntaxe à utiliser pour ouvrir nano en éditant un fichier :

nano <nom_du_fichier>

Par exemple, pour éditer le fichier mon_script ou encore vous pouvez spéficier le chemin complet :

nano mon_script.sh
nano ~/Documents/todo.txt
  • Si le fichier existe, il sera ouvert pour modification
  • S’il n’existe pas, nano va en créer un nouveau

Lorsque vous souhaitez modifier un fichier système, pensez à utiliser sudo pour obtenir les droits administrateur :

nano nano /etc/hosts

Si vous souhaitez ouvrir un fichier en plaçant le curseur sur une ligne et un caractère spécifiques, utilisez la syntaxe suivante :

nano [+line_number,character_number] <nom_du_fichier>

Editer le fichier

Naviguer dans nano

Une fois que vous avez ouvert un fichier à éditer, votre terminal affiche l’interface nano et le contenu du fichier que vous êtes en train d’éditer.

Pour déplacer le curseur, utilisez les touches fléchées de votre clavier.

En bas de l’écran, vous verrez une liste de commandes. Le caret (^) dans le raccourci clavier d’une commande signifie qu’il faut maintenir la touche CTRL enfoncée tout en appuyant sur la lettre du raccourci.

Editer un fichier sur Linux avec Nano

Copier, couper et coller

Pour sélectionner du texte, placez le curseur au début du texte et appuyez sur Alt+a. En bas le message « Une marque posée » s’affiche. Déplacez le curseur à la fin du texte que vous souhaitez sélectionner à l’aide des touches fléchées. Le texte sélectionné est mis en surbrillance. Si vous souhaitez annuler la sélection, appuyez sur CTRL+6.

Copiez le texte sélectionné dans le presse-papiers à l’aide de la commande Alt+6. CTRL+k coupe le texte sélectionné.

Lorsque vous n’utilisez pas le pavé numérique, Alt+6 nécessite d’utiliser la touche MAJ pour obtenir le 6.

Si vous souhaitez couper des lignes entières, placez le curseur sur la ligne et appuyez sur CTRL+k. Vous pouvez couper plusieurs lignes en appuyant plusieurs fois sur CTRL+k.

Pour coller le texte, déplacez le curseur à l’endroit où vous souhaitez placer le texte et appuyez sur CTRL+u.

Recherche et remplacer du texte

Pour rechercher un texte, appuyez sur CTRL+f, saisissez le terme recherché et appuyez sur Entrée. Le curseur se déplace jusqu’à la première occurrence. Pour passer à la correspondance suivante, appuyez sur Alt+Alt.

Si vous souhaitez effectuer une recherche et un remplacement, appuyez sur CTRL++\. Saisissez le terme recherché et le texte à remplacer.

Recherche et remplacer du texte sur Nano

L’éditeur passe à la première correspondance et vous demande si vous voulez la remplacer.

Recherche et remplacer du texte sur Nano

Après avoir appuyé sur O ou N, il passe à la correspondance suivante. En appuyant sur T, vous remplacerez toutes les correspondances.

Recherche et remplacer du texte sur Nano

Enregistrer les modifications du fichier

Pour enregistrer un fichier en cours de modification, appuyez sur CTRL+O. Autrement dit, maintenez la touche CTRL enfoncée et appuyez sur la touche O. Une invite s’affiche avec le nom du fichier que vous êtes en train d’éditer. Appuyez sur Entrée pour confirmer l’enregistrement dans le fichier.

Enregistrer les modifications du fichier dans Nano

Pour quitter nano, appuyez sur CTRL+X. Autrement dit, maintenez la touche CTRL enfoncée et appuyez sur la touche X.

Lorsque vous quittez nano, la question suivante vous est posée.

Sauver l'espace modifié (Oui/Non/Annuler)

Cette question vous demande si vous souhaitez enregistrer le fichier. Appuyez sur Y pour sauvegarder et quitter. Appuyez sur N pour quitter sans sauvegarder.

Enregistrer les modifications du fichier

Les raccourcis clavier de Nano

RaccourciAction
Ctrl + OEnregistrer (write Out)
EntréeConfirmer le nom du fichier lors de l’enregistrement
Ctrl + XQuitter
Ctrl + KCouper une ligne
Ctrl + UColler une ligne
Ctrl + FRechercher
Ctrl + GAide (liste des commandes)

Liens

L’article Nano : éditer un fichier est apparu en premier sur malekal.com.

aria2c : télécharger des fichiers en ligne de commandes sur Linux

Par : malekalmorte
23 mars 2025 à 09:46

aria2c est un utilitaire de téléchargement en ligne de commande polyvalente et efficace, connue pour sa capacité à télécharger des fichiers à partir de différents protocoles tels que HTTP, HTTPS, FTP, SFTP, BitTorrent et Metalink.
Il offre aussi d’autres fonctionnalités comme :

  • Téléchargements segmentés : Cette fonctionnalité permet de diviser les fichiers volumineux en plusieurs parties qui sont téléchargées simultanément, ce qui améliore la vitesse et la résilience des téléchargements
  • Téléchargement en Batch: aria2c permet de créer des fichiers batch ou des listes pour lancer plusieurs téléchargements en même temps
  • Support de la reprise des téléchargements : aria2c peut reprendre les téléchargements interrompus, ce qui est utile en cas de connexion internet lente ou instable

Dans ce tutoriel, je vous explique et je vous apprends à utiliser l’utilitaire ariac2c pour télécharger des fichiers avec de nombreux exemples.

aria2c : télécharger des fichiers en ligne de commandes sur Linux

Comment installer aria2c sur Linux

Pour les distributions du type Debian; Ubuntu, Linux Mint, avec APT :

sudo apt-get install aria2

Pour installer aria2 depuis Fedora, AlmaLinux, ou Red Hat avec DnF :

sudo dnf install aria2

Enfin vous pouvez aussi installer l’utilitaire depuis git clone comme ceci :

git clone https://github.com/aria2/aria2.git

Comment utiliser aria2c pour télécharger des fichiers

Télécharger un fichier spécifique

Voici la syntaxe générale pour télécharger un fichier :

aria2c <URL>

Pour télécharger un fichier depuis un lien WEB :

aria2c https://www.exemple.com/fichier.zip
Comment utiliser aria2c pour télécharger des fichiers

Pour télécharger un fichier depuis un FTP, il suffit de donner le chemin de la manière suivante :

aria2c ftp://exemple.com/monfichier.zip

Le fichier sera téléchargé dans le répertoire courant en conservant le nom de fichier distant.

Télécharger un fichier avec un nom de sortie ou emplacement spécifique

Vous pouvez aussi changer le nom du fichier en sortie, pour cela, on utilise l’option –out en spécifiant le nom du fichier, par exemple :

aria2c --out=<chemin/fichier> <url>

Pour spécifier l’emplacement, il faut utiliser le paramètre –dir suivi du chemin.
Imaginons qu’on veuille télécharger un fichier ISO et l’enregistrer dans ~/Téléchargements/isos sous le nom linux.iso :

aria2c --dir=~/Téléchargements/isos --out=linux.iso https://cdimage.debian.org/debian-cd/current/amd64/iso-cd/debian-12.5.0-amd64-netinst.iso

Comment reprendre le téléchargement d’un fichier interrompu et sessions de téléchargement

Vous n’avez besoin d’utiliser aucun paramètre spécifique.
Aria2 va détecter le fichier déjà partiellement téléchargé et reprendre depuis là.

Voici les conditions pour que le téléchargement reprenne :

  • Le fichier partiellement téléchargé (.part ou autre) est toujours présent.
  • Le fichier .aria2 (fichier de session temporaire) n’a pas été supprimé.
  • Le serveur prend en charge la reprise (supporte les requêtes HTTP Range, ce qui est courant).

Dans aria2c, une session est un fichier texte qui permet de sauvegarder l’état d’un ou plusieurs téléchargements, pour pouvoir les reprendre plus tard, même si tu fermes le terminal ou redémarres ta machine.
Par exemple, vous téléchargez plusieurs fichiers volumineux, mais ton PC doit redémarrer ?
Pas de souci. Si vous utilisez une session, tu pourras relancer tout ça plus tard exactement là où ça s’est arrêté.
Le fichier de session (.txt) est lisible, et contient simplement des lignes avec des URLs, et parfois des paramètres comme le nom du fichier ou son état.

Voici les options :

  • --continue=true (c’est le comportement par défaut) : permet la reprise d’un téléchargement
  • --dir=/chemin : assure-toi de pointer vers le bon dossier si le fichier n’est pas dans le dossier courant.
  • --input-file=liste.txt : si tu avais lancé le téléchargement via une liste.
  • --save-session=session.txt et --continue=true : pour gérer des téléchargements longs ou multiples
  • --check-integrity=true : vérifie les morceaux existants avant de reprendre

Par exemple pour utiliser un fichier de session :

aria2c --input-file=liste.txt --continue=true --save-session=ma_session.txt https://exemple.com/fichier.iso

Ensuite, pour reprendre :

aria2c --input-file=ma_session.txt --continue=true https://exemple.com/fichier.iso

Pour que le fichier de session soit mis à jour en temps réel au fur et à mesure du téléchargement :

aria2c --save-session=ma_session.txt --save-session-interval=60

Cela met à jour le fichier ma_session.txt toutes les 60 secondes.

Télécharger plusieurs fichiers en parallèle

Il suffit de spécifier les adresses de téléchargement avec un espace.
Ainsi la syntaxe est la suivante :

aria2c <URL1> <URL2>

Par exemple :

aria2c https://exemple.com/fichier.iso https://exemple.com/fichier2.iso

Utilisez l’option -j ou –max-téléchargements-concurrents= pour définir le nombre maximal de téléchargements parallèles pour chaque élément de la file d’attente.

Limiter la vitesse de téléchargement

Pour limiter la bande passante, utilisez l’option –max-download-limit et la vitesse en octets/sec.
0 signifie sans restriction. Vous pouvez ajouter K ou M (1K = 1024, 1M = 1024K).

aria2c --max-download-limit=<vitesse> <URL>

Télécharger un fichier depuis Bittorrent et magnet

aria2c gère très bien le protocole Bittorrent pour le téléchargement P2P.
Voici la syntaxe :

aria2c <fichier.torrent>

Par exemple :

 aria2c https://exemple.com/fichier.torrent

Dans ce cas, aria2 téléchargera d’abord le fichier .torrent dans votre répertoire de téléchargement et commencera ensuite à télécharger les données. Si vous ne souhaitez pas qu’aria2 télécharge un fichier torrent, utilisez simplement l’option –follow-torrent=mem.

 aria2c --follow-torrent=mem https://exemple.com/fichier.torrent

aria2c est aussi capable de télécharger un torrent depuis un lien magnet, voici la syntaxe à utiliser :

aria2c magnet:?xt=urn:btih:2e55d95f1764688a86a8e99bfd80c ...
OptionDescription
–dir=/cheminDossier de destination des fichiers
–seed-time=0N’upload pas après le téléchargement
–bt-max-peers=50Limite le nombre de peers connectés
–listen-port=6881-6999Ports utilisés pour seeder/leecher
–enable-dht=trueActive le DHT (recommandé)
–bt-enable-lpd=trueActive Local Peer Discovery
–bt-save-metadata=trueSauvegarde les métadonnées pour les magnets
–follow-torrent=memTélécharge automatiquement les fichiers liés depuis les .torrent

Télécharger des fichiers en FTP

Voici la syntaxe pour télécharger un fichier en FTP :

aria2c ftp://utilisateur:[email protected]/fichier.zip

Pour passer via un proxy, ce sera :

aria2c --ftp-proxy="http://proxy.exemple.com:8080" ftp://ftp.example.com/fichier.zip
OptionDescription
–ftp-user=USERNAMENom d’utilisateur FTP
–ftp-passwd=PASSWORDMot de passe FTP
–ftp-pasv=trueActive le mode passif (recommandé)
–ftp-proxy=URLSpécifie un proxy pour le FTP
–continue=trueReprend un téléchargement FTP interrompu
–max-connection-per-server=NAccélère le téléchargement en ouvrant plusieurs connexions (si supporté)

Exemple plus complexe :

aria2c --ftp-user=admin --ftp-passwd=1234 \
--ftp-pasv=true \
--ftp-proxy=http://proxy.local:3128 \
--dir=~/Téléchargements \
ftp://ftp.exemple.com/fichier.iso

Utiliser un proxy pour télécharger un fichier

L’utilitaire gère très bien le téléchargement via des proxys.
Voici la syntaxe à utiliser pour un proxy HTTP :

aria2c --http-proxy=http://proxy.exemple.com:8080

Mais vous pouvez aussi utiliser l’option –all-proxy pour n’importe quel protocole :

aria2c --all-proxy="http://utilisateur:[email protected]:8080" https://exemple.com/fichier.zip
ProtocoleOption
HTTP–http-proxy=”http://proxy:port”
HTTPS–https-proxy=”http://proxy:port”
FTP–ftp-proxy=”http://proxy:port”

Si le proxy nécessite une authentification :

aria2c --all-proxy="http://username:[email protected]:8080" https://exemple.com/fichier.zip

On peut aussi utiliser les paramètres –all-proxy-passwd= et –all-proxy-user=.

Pour télécharger un fichier magnet via un socks :

aria2c --all-proxy="socks5://127.0.0.1:9050" magnet:?xt=…

Les informations du proxy peuvent aussi être stockées dans des variables d’environnement pour ne pas qu’elles apparaîssent dans la commande.
ce qui donne :

export http_proxy="http://proxy:port"
export https_proxy="http://proxy:port"
aria2c https://exemple.com/fichier.zip

Le fichier de configuration aria2.conf

Le fichier de configuration est un fichier texte qui comporte une option par ligne. Dans chaque ligne, vous pouvez spécifier une paire nom-valeur au format : NOM=VALEUR, où nom est le nom long de l’option de ligne de commande sans le préfixe –.
Vous pouvez utiliser la même syntaxe pour les options de la ligne de commande. Les lignes commençant par # sont traitées comme des commentaires :

       # sample configuration file for aria2c
      listen-port=60000
      dht-listen-port=60000
      seed-ratio=1.0
      max-upload-limit=50K
      ftp-pasv=true

Par défaut, aria2 vérifie si le chemin $HOME/.aria2/aria2.conf est présent, sinon il analyse $XDG_CONFIG_HOME/aria2/aria2.conf comme fichier de configuration. Vous pouvez spécifier le chemin du fichier de configuration en utilisant l’option –conf-path. Si vous ne
Si vous ne souhaitez pas utiliser le fichier de configuration, utilisez l’option –no-conf.

aria2c VS wget

Voici un tableau comparatif des deux utilitaires de téléchargement de fichiers :

Fonctionnalitéwgetaria2c
Protocoles supportésHTTP, HTTPS, FTPHTTP, HTTPS, FTP, BitTorrent, Metalink
Reprise automatiqueOuiOui
Téléchargement multi-connexionNonOui (ex. 16 connexions par fichier)
Support TorrentNonOui (fichiers .torrent et liens magnet)
Téléchargement récursifOui (–recursive)Non
Personnalisation fineMoyenneTrès avancée
Choix du nom/dossier (–out, –dir)Oui (limité)Oui (très flexible)
Support proxy completOuiOui (HTTP, SOCKS, FTP, etc.)
Gestion de sessionNonOui (–save-session, etc.)
InterfaceCLI uniquementCLI uniquement
Dépendances / disponibilitéLéger, souvent installé par défautLéger mais à installer séparément
Support MetalinkNonOui

aria2c est plus puissant et polyvalent que wget. Il supporte en plus BitTorrent, les liens magnet et Metalink. Il excelle dans les téléchargements rapides grâce au multi-connexion (split de fichier en segments parallèles). Il permet aussi de reprendre des téléchargements interrompus avec un système de sessions, de définir finement le nom et l’emplacement des fichiers, et de travailler avec des proxys complexes (HTTP, SOCKS, FTP). En revanche, il ne permet pas de télécharger un site complet, et doit être installé séparément.
wget est idéal pour des tâches simples, des scripts rapides, ou des environnements minimalistes.

Liens


L’article aria2c : télécharger des fichiers en ligne de commandes sur Linux est apparu en premier sur malekal.com.

Foxclone : cloner un SSD/Disque avec un logiciel open source

Par : malekalmorte
9 mars 2025 à 14:09

Cloner un SSD ou un disque dur est une opération essentielle pour migrer son système vers un nouveau support, sauvegarder ses données ou restaurer une installation en cas de panne. De nombreux outils existent pour réaliser cette tâche, mais la plupart sont propriétaires et parfois payants.
Du côté des logiciels open source et gratuit, il existe le très populaire CloneZilla, mais une alternative est disponible sous le nom de Foxclone.
Ce logiciel permet de cloner vos SSD et disque de deux méthodes : disque à disque ou par une sauvegarde.

Dans ce tutoriel complet, nous allons découvrir comment utiliser Foxclone pour copier un disque de manière simple et rapide, tout en préservant l’intégrité des données.

Foxclone : cloner un SSD/Disque avec un logiciel open source

Comment créer la clé USB Foxclone et démarrer dessus

  • Téléchargez Ventoy :
  • Exécutez l’utilitaire
  • Dans Périphériques, sélectionnez votre lecteur de clé USB
Créer et démarrer sur la clé USB Foxclone
  • Enfin cliquez sur Install

Ensuite il faut placer le fichier ISO de Foxclone dans la clé Ventoy :

  • Téléchargez le fichier ISO de Foxclone depuis le site officiel :
  • Ce dernier existe en deux versions :
    • La version standard, basée sur ubuntu 18.04 (bionic), dispose d’un noyau 5.4 et convient à tous les PC fabriqués avant 2019.
    • La version focale, basée sur ubuntu 20.04, a un noyau 5.15 et est destinée aux PC plus récents.
Télécharger foxclone
  • Placez le fichier ISO dans la clé USB Ventoy fraichement créée
  • Démarrez votre PC sur clé USB Foxlone. Au démarrage, tapotez sur la touche ESC, F11, ou F12 qui change selon la marque du PC
  • Appuyez sur entrrée sur le menu bleu sur la sélection “Start Foxclone
Menu de démarrage Foxclone
UEFI et démarrage classique. Si foxclone ne démarre pas en mode UEFI, assurez-vous que :
  • L’amorçage sécurisé (Secure Boot) est désactivé dans le BIOS.
  • Essayez d’activer le CSM (compatibility support mode) si cette option est disponible. Il se peut qu’il y ait d’autres paramètres pour le démarrage USB.
  • Double-cliquez sur l’icône FoxClone disponible sur le bureau
Le Bureau de Foxclone

Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone

Clone disque à disque (Méthode 1)

Dans cette méthode les secteurs de disque sont copiés un à un à l’aide de l’utilitaire dd.
C’est la façon la plus directe et la plus simple pour effectuer un clone de disque.

  • Ouvrez foxclone
  • Puis allez dans l’onglet Clone
  • En haut, laissez l’option sur Drive to Drive
  • Puis à gauche dans Source Drive, sélectionnez le disque source à cloner
  • Ensuite à droite dans Target Drive, sélectionnez le disque de destination
  • Enfin cliquez sur Clone
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Confirmez les partitions à cloner et que le disque de destination sera entièrement vidé. Les données qui s’y trouvent seront remplacés par celle du disque source. Pour cela, cliquez sur OK
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • La copie des données s’effectuent. Patitenez jusquà son terme
  • Quand cela est fait, vous pouvez cliquer sur View Log pour consulter le journal de dd, sinon cliquez sur Finish
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone

Clone disque par une sauvegarde (Méthode 2)

Cette seconde méthode est moins directe, en effet, on créé une sauvegarde du système, que l’on restaure sur le disque de destination.
Le disque de destination de la sauvegarde peut être un seconde disque interne, un disque dur externe.
Cette méthode peut être utile si vous souhaitez cloner un disque sur un PC différent que le PC source.

Dans un premier temps, il faut créer la sauvegarde des partitions de disque.
Voici les étapes à réaliser :

  • Ouvrez Foxclone
  • Puis retstez sur l’onglet Backup
  • Dans Drive to backup, sélectionnez le disque source à cloner
  • Puis à droite dans Partiton to backup, cochez les partitions de disque que vous désirez cloner
  • En dessous, dans la partie Destination Drive, sélectionnez le disque qui recevra la sauvegarde
  • A droite dans Destination Partition, sélectionnez la partition où le fichier de sauvegarde sera créé
  • Quand les réglages sont effectuées, cliquez sur Save to File
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Saisissez le nom de la sauvegarde et son emplacement
  • Cliquez sur Save
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Confirmez la sauvegarde en cliquant sur OK
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Enfin la sauvegarde s’effectue, patientez
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Quand l’opération est terminée, cliquez sur Finish
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone

Maintenant que la sauvegarde complète du disque est faites, on peut la restaurer sur un autre disque afin de cloner le contenu.
Voici comment faire :

  • Allez sur l’onglet Clone
  • En haut, sélectionnez la méthode Backup file to Drive
  • Puis dans Source Drive, sélectionnez le disque où se trouve la sauvegarde
  • A droite dans Partition containing the backup file, sélectionnez la partition où se trouve le fichier
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Ensuite naviguez pour sélectionner le fichier backup
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • En dessous dans Contents of backup, cochez les partitions de disque que vous souhaitez transférer
  • Enfin à droite dans Target Drive, sélectionnez le disque de destination qui sera cloné
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Quand tous les réglages sont corrects, cliquez sur le boutonh Clone
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Cochez les partitions de disque que vous soouhaitez copier, cliquez sur OK
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone
  • Le clone de disque s’opère, patientez
Comment cloner un SSD/Disque avec Foxclone

Liens

L’article Foxclone : cloner un SSD/Disque avec un logiciel open source est apparu en premier sur malekal.com.

❌
❌