Supprimer un service Linux (ou daemon) est une opération essentielle pour gérer efficacement un système d’exploitation basé sur Linux. Lorsqu’un service n’est plus nécessaire ou qu’il pose des problèmes, il est conseillé de le supprimer pour libérer des ressources système, améliorer les performances ou éviter des messages d’erreur. La suppression d’un service peut être réalisée de différentes manières selon la distribution Linux utilisée, mais généralement, elle implique l’utilisation de commandes spécifiques telles que “systemctl disable” ou “service stop“. Il est important de noter que la suppression d’un service peut entraîner des conséquences sur d’autres services ou fonctionnalités, il est donc recommandé de bien comprendre les implications avant de procéder à la suppression.
Suivez ce guide pour apprendre à supprimer un service dans Linux sans endommager le système.
Comment arrêter un service avec systemctl
Pour rappel, le fichier de déclaration d’un service en systemctl peut se trouver à deux emplacements /usr/lib/systemd/system/ ou /etc/systemd/system/.
Listez les services actif dans le système :
systemctl list-units --type=service
Puis identifiez le nom du service que vous souhaitez arrêter
Puis utilisez la commande suivante en remplaçant le nom du service :
sudo systemctl stop <nom service>
Par exemple pour arrêter le service CUPS :
sudo systemctl stop cups.service
sudo systemctl status cups.service
Il faut vérifier alors la ligne Active. Lorsque le service est désactivé, il est marqué en inactive (dead).
Active: inactive (dead) since Fri 2024-03-22 14:50:54 CET; 10min ago
Comment supprimer un service avec systemctl
Voici les commandes que vous devez utiliser pour supprimer un service dans Linux. Veuillez à remplacer <nom service> par le nom du service.
systemctl stop : arrête le service comme vu précédemment
systectl disable : désactive le service du démarrage de Linux en retirant les liens symboliques
Les commandes rm suppriment les fichiers du service. Attention car en supprimant le fichier de configuration, vous pourrez plus réactiver le service par la suite, sauf en réintégrant manuellement ce dit fichier
Enfin en dernier lieu, on réinitialise la configuration de systemctl
Pour simplifier encore, vous pouvez utiliser la commande ci-dessous. Définissez le nom du service à supprimer dans la variable service.
Dans un article précédent, j’explore les permissions de fichiers dans Linux. Mais il est très important de définir des autorisations appropriées pour garantir la sécurité absolue de vos données critiques. Tous les utilisateurs, à l’exception du propriétaire et de l’utilisateur root, ont des privilèges limités sur les fichiers et les répertoires. Vous devez disposer des privilèges sudo pour élever vos privilèges. Vous pouvez également gérer les autorisations à l’aide du bit SUID.
Cet article explore ces trois autorisations spéciales dans les systèmes de fichiers Linux. Nous allons nous plonger dans les détails de chaque permission et discuter de la manière de les définir sur les fichiers et les répertoires. Plus précisément, nous verrons comment définir SUID sur un fichier et SGID sur un répertoire et comment activer la permission sticky bit.
Qu’est-ce que le SUID ?
SUID, abréviation de Set User ID, est une autorisation spéciale qui peut être attribuée aux fichiers exécutables. Lorsque l’autorisation SUID est activée pour un fichier exécutable, elle permet aux utilisateurs qui exécutent le fichier d’assumer temporairement les privilèges du propriétaire du fichier. Cela signifie que même si un utilisateur ne dispose pas des autorisations nécessaires pour accéder à certaines actions ou les effectuer, il peut le faire en exécutant un fichier doté de l’autorisation SUID.
Si le bit suid est activé sur un exécutable, chaque fois que ce programme est exécuté, le processus acquiert les privilèges du propriétaire du fichier, quel qu’il soit. Par exemple, si j’ai un binaire suid qui appartient à “root” et que j’exécute sous mon nom d’utilisateur normal (non root), il s’exécutera avec toutes les autorisations de root. Il y a aussi SGID. Dans Linux, certains binaires de Linux ont des bits SUID. Par exemple, le binaire /usr/bin/passwd. passwd est une commande permettant de modifier le mot de passe de l’utilisateur et possède un bit SUID. Lorsque nous tapons la commande, nous l’exécutons en tant qu’utilisateur root.
Qu’est-ce que le SGID ?
SGID, qui signifie Set Group ID, est une autre autorisation spéciale qui peut être appliquée aux fichiers et aux répertoires exécutables. Lorsque l’autorisation SGID est activée pour un fichier exécutable, elle permet aux utilisateurs qui exécutent le fichier d’assumer temporairement la propriété de groupe du fichier. Pour les répertoires pour lesquels l’autorisation SGID est activée, les fichiers et répertoires nouvellement créés dans ce répertoire héritent de la propriété de groupe du répertoire parent plutôt que de la propriété de groupe par défaut de l’utilisateur.
L’autorisation SGID est notamment utilisée dans les environnements collaboratifs où plusieurs utilisateurs doivent travailler sur des répertoires partagés. En définissant l’autorisation SGID sur un répertoire partagé, tous les fichiers et répertoires créés dans ce répertoire auront automatiquement la même propriété de groupe, garantissant ainsi une collaboration et un contrôle d’accès adéquats.
Le SUID, SGID : comment ça marche
L’attribut suid qui te note (s) est utilisé pour exécuter une commande comme propriétaire du fichier au lieu de l’utilisateur qui a émis la commande en premier lieu.
le binaire passwd a des permissions suid indiqué par le s à la place de x
Or la commande passwd peut être exécuté par n’importe quel utilisateur pour modifier son mot de passe. Alors comment le fichier /etc/shadow se met à jour puisque seul root peut écrire dedans ? Grâce au suid sur le binaire passwd. En réalité, ce dernier s’exécute en root même si appelé par un utilisateur Linux :
Voila tout l’intérêt du suid. On peut attribuer ou supprimer le suid avec chmod de la manière suivante :
chmod u+s fichier
chmod u-s fichier
Le guid fonctionne dans la même logique pour le groupe et se note (S).
Comment changer le SUID d’un fichier ou répertoire
Pour attribuer le SUID à un fichier, on utilise la commande chmod via l’attribut s. Voici la syntaxe à utiliser :
chmod u+s <fichier>
Ainsi pour donner le droit SUID sur le fichier script.sh :
chmod u+s script.sh
Une autre façon de définir l’autorisation SUID sur un fichier, il faut utiliser la commande chmod avec la représentation numérique de l’autorisation. La valeur numérique de SUID est 4.
chmod 4xxx <fichier>
Soit pour attribuer les permissions 755 ainsi que l’attribut SUID au fichier script.sh :
chmod 4755 script.sh
Enfin pour retirer l’attribut SUID, on repasse le bit à 0 comme ceci :
chmod 0755 script.sh
Comment changer le SGID d’un fichier ou répertoire
Pour changer le SGID à un fichier ou répertoire, on utilise aussi la commande chmod pour attribuer l’attribut s au groupe comme ceci :
chmod g+s <fichier>
Vous pouvez aussi utiliser la valeur numérique 2 comme ceci :
chmod 2xxx <fichier>
Qu’est-ce que le sticky bit
Enfin le sticky bit qui se note (t) est la dernière forme de permissions de fichiers. Il permet d’interdire la suppression ou déplacement de fichiers dans un répertoire créé par un autre utilisateur. L’utilisateur ne pourra supprimer que ses propres fichiers.
Cet attribut est utile par exemple dans un dossier partagé NFS, vous désirez que les utilisateurs puissent créer des fichiers dans un répertoire mais ne puissent pas les supprimer.
Enfin sur Linux, le dossier /tmp possède cet attribut t pour éviter les suppressions de fichiers entre applications qui utilisent un utilisateur différent ou entre utilisateurs locaux.
Pour attribuer le sticky bit, utilise l’attribut t avec la commande chmod :
chmod o+t <fichier>
chmod g+s <fichier>
Comment trouver les fichiers avec le bit SUID
Utilisez la commande find pour rechercher tous les fichiers contenant le SUID. La commande suivante répertorie tous les fichiers dont le bit SUID est défini dans le répertoire actuel :
GRUB, acronyme de GRand Unified Bootloader, est le chargeur de démarrage par défaut de la plupart des systèmes d’exploitation Linux. Le chargeur de démarrage GRUB est le premier programme qui s’exécute au démarrage de l’ordinateur. Comme vous l’avez peut-être remarqué, le thème par défaut du menu GRUB est fade. Il s’agit simplement d’un fond noir avec des caractères blancs. Certains d’entre vous n’aiment peut-être pas le thème par défaut de GRUB.
Dans ce tutoriel, je vais vous montrer comment changer le thème de GRUB ou appliquer des thèmes magnifiques afin de rendre votre menu GRUB plus beau et plus élégant sous Linux.
Vous pouvez supprimer le thème GRUB assez facilement en effectuant la procédure inverse. Il suffit :
d’éditer le fichier /etc/default/grub et supprimer les entrées GRUB_THEME et GRUB_GFXMODE
relancez la commande update-grub
supprimer le répertoire /boot/grub/themes
Là aussi certains script vous permette de supprimer le thème via leur script d’installation mais pas tous. Pour supprimer un thème installé, allez dans le répertoire cloné du projet :
Discord est une plateforme de communication populaire utilisée principalement par les joueurs, mais aussi par de nombreuses autres communautés en ligne. On peut le voir comme un mélange de service de messagerie instantanée et de service de chat vocal.
Vous souhaitez pouvoir utiliser Discord sur Linux ? Ne vous inquiétez pas, cela est possible. Pour réussir à installer Discord sur Linux, je vous propose, dans ce tutoriel, deux méthodes différentes.
Comment installer Discord sur Linux
Par APT
Sur Github, on trouve un projet proposant une source APT pour Discord. La méthode par APT est à privilégier car vous pouvez bénéficier des mises à jour très facilement.
Créer un fichier /etc/apt/sources.list.d/discord.list par exemple avec nano :
sudo nano /etc/apt/sources.list.d/discord.list
Puis copiez la source suivante :
deb https://palfrey.github.io/discord-apt/debian/ ./
Appuyez sur CTRL+O pour quitter l’éditeur nano
Validez par entrée sur le nom du fichier
Puis ajoutez le fichier de signature armoriée suivante :
Enfin mettez à jour les sources et installez discord
sudo apt-get update sudo apt-get install discord
Il ne reste plus qu’à démarrer l’application en faisant une recherche d’application
Des mises à jour s’effectue et Discord s’ouvre. identifiez-vous pour accéder à vos salons
Par la suite, vous pouvez mettre à jour discord de manière classique comme tout paquet :
sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade
Manuellement
Dans cette seconde méthode, on télécharge puis installe le paquet manuellement. Cela signifie que lorsque Discord réclamera à être mis à jour, vous devez répéter cette opération pour mettre à jour le paquet. En effet, contrairement à APT, ici aucune mise à jour automatique n’est disponible mais l’avantage ici est que vous passez par les sources officielles.
La commande watch sur Linux est un utilitaire en ligne de commande qui permet d’exécuter périodiquement une autre commande ou un script et d’afficher sa sortie en temps réel. Cela permet de surveiller les résultats d’une commande ou d’un script de manière continue, sans avoir à ré-exécuter manuellement la commande à chaque fois.
L’utilitaire watch fait partie du paquet procps (ou procps-ng) qui est préinstallé sur presque toutes les distributions Linux.
Dans ce tutoriel, je vous montre comment utiliser la commande watch avec des exemples.
Syntaxe de la commande watch de Linux
Voici la syntaxe de l’utilitaire :
watch <options> <commande>
Options
Description
n, –interval=
Spécifie l’intervalle de temps en secondes entre deux exécutions de la commande. Par exemple, -n 5 spécifie un intervalle de 5 secondes.
-d, –differences
Met en évidence les changements entre deux exécutions consécutives de la commande.
-t, –no-title
Supprime la ligne de titre affichant l’heure actuelle et le nom de la commande.
-b, –beep
Joue un son d’alerte (bip) si la commande se termine par une erreur.
-p, –precise
Tente d’exécuter la commande après le nombre exact de secondes défini par l’option –interval.
-e, –errexit
Arrête la mise à jour de la sortie en cas d’erreur et quitte la commande après avoir appuyé sur une touche.
-c, –color
Interprète les séquences de couleurs et de styles ANSI.
-x, –exec
Transmet la commande définie par l’utilisateur à exec, ce qui réduit la nécessité d’utiliser des guillemets supplémentaires.
-w, –no-linewrap
Désactive le retour à la ligne et tronque les longues lignes.
-h, –help
Affiche le texte d’aide et quitte.
-v, –version
Affiche les informations sur la version et quitte.
Les options de la commande watch
Comment utiliser la commande watch avec des exemples
Utilisation basique
Pour mieux illustrer le fonctionnement de la commande watch, exécutons la commande date :
watch date
La commande watch efface le contenu du terminal (mais il n’est pas perdu) pour afficher le résultat de la commande. Par défaut, sans option, la fréquence d’exécution de la commande est de 2s.
En haut à gauche de l’en-tête de l’écran, vous pouvez voir l’intervalle de mise à jour de watch et la commande exécutée (Every 2.0s : date), tandis qu’en haut à gauche, watch affiche l’heure et la date actuelles. Si vous souhaitez désactiver l’en-tête, utilisez l’option -t(–no-title).
La sortie de la commande spécifiée est affichée à l’écran et mise à jour régulièrement toutes les deux secondes.
Pour quitter la commande watch, il suffit d’appuyer sur la combinaison de CTRL+C.
Comment modifier l’intervalle de temps
Que faire si l’intervalle de mise à jour par défaut de deux secondes ne convient pas à votre cas d’utilisation ?
L’option -n (–interval) suivie du nombre de secondes souhaité vous permet de modifier l’intervalle de temps entre les mises à jour :
watch -n <intervalle en seconde> <commande>
Par exemple, pour surveiller l’utilisation de l’espace disque avec la commande df et rafraîchir l’écran toutes les cinq secondes, vous devez exécuter la commande suivante :
watch -n 5 df
Mise en évidence de la différence entre les mises à jour
L’option -d (–différence) permet à watch de mettre en évidence les changements entre deux mises à jour successives.
watch -d <commande>
Supposons que vous souhaitiez surveiller le temps de fonctionnement du système en exécutant la commande uptime et mettre en évidence les changements. La commande serait la suivante :
watch -d uptime
Si vous souhaitez que les surlignements restent collés, ajoutez =cumulative à l’option -d. Cela signifie que toutes les valeurs qui ont été modifiées resteront en surbrillance.
watch -d=cumulative <commande>
Commandes avec des tuyaux (pipe)
Si vous voulez exécuter une commande qui contient des tuyaux, vous devez mettre la commande entre guillemets simples ou doubles. Si vous ne mettez pas la commande complète entre guillemets, watch n’exécutera que la première commande, puis dirigera sa sortie vers la commande suivante dans le pipeline.
watch <commande1> | <commande 2>
Par exemple, la commande suivante surveillera le nombre de connexions actives sur le port 80 en utilisant une combinaison des utilitaires ss et grep :
watch "ss -t|grep :https"
Quitter en cas de changement
L’option -g ou –chgexit permet à la commande watch de sortir en cas de changement dans la sortie :
watch -g <commande>
Par exemple, l’ajout de la commande free permet de surveiller la consommation de mémoire de votre système et de quitter la commande si la valeur change :
watch -g free
Masquer l’en-tête de la commande watch
Désactivez l’en-tête contenant l’intervalle de temps, la commande définie par l’utilisateur et l’heure actuelle du système dans la sortie de la commande watch en utilisant l’option -t ou –no-title :
watch -t <commande>
Revenons à l’exemple de l’affichage de la date et de l’heure du système, cette fois sans l’en-tête :
Sous Linux, il existe plusieurs façons d’installer un paquet (et donc un logiciel). Cela peut être déroutant pour les nouveaux utilisateurs, d’autant plus que les commandes utilisées pour installer les paquets varient en fonction de la distribution de Linux que vous utilisez.
Dans ce tutoriel complet, nous aborderons onze façons différentes d’installer des paquets sous Linux : à l’aide des gestionnaires de paquets commande rpm ou dpkg, de la commande yum, de la commande apt, dpkg, de la commande dnf mais aussi via l’interface graphique. Ainsi vous serez en mesure d’installer un paquet sur la plupart des distributions Linux telles qu’Ubuntu, Linux Mint, Debian, Fedora, Arch Linux et toutes leurs dérivés !
Comment installer un paquet sur Ubuntu, Linux Mint, Debian, etc
Avec APT
Sur les distributions Linux de type Debian et leurs dérivés, le gestionnaire de paquets est Advanced Packaging Tool (APT. Il permet de télécharger un paquet et l’installer depuis les dépôts officiels tout en gérant les dépendances. C’est la méthode la plus facile.
Pour chercher un paquet par un nom, description, etc :
apt-cache search <mot clé>
Ensuite, la syntaxe pour installer un ou plusieurs paquet(s) :
sudo apt install <nom paquet1> <nom paquet2>
Par exemple pour installer VLC, utilisez la commande suivante :
sudo apt install vlc
Enfin pour supprimer un paquet ou logiciel, utilisez la commande remove :
Aptitude : Aptitude est un frontal de l’outil APT avec des options supplémentaires
Snap : Les snaps sont des paquets fonctionnant sur de nombre distributions Linux différentes, permettant une livraison et un fonctionnement sécurisés des dernières applications et utilitaires
Avec dpkg
Dans certains cas, vous pouvez télécharger des paquets de logiciels directement depuis l’internet dans des formats tels que .deb (basé sur Debian). Bien que cela soit moins courant, vous pouvez les installer manuellement, mais soyez prudent car ces paquets peuvent ne pas provenir de sources fiables et peuvent potentiellement endommager votre système.
Pour installer un paquet au format .deb, vous devez utiliser la commande dpkg avec l’option -i comme ceci :
sudo dpkg -i <nom du paquet>.deb
Par exemple, si vous avez télécharger le paquet vlc_3.0.20-1+b2_amd64.deb, il faudra utiliser :
Comment installer un paquet sur Fedora, RHL Linux, Mageia, et OpenMandriva
Avec Dnf ou Yum
Yum (ou son sucesseur Dnf) est le gestionnaire de paquets sur les distributions de type Redhat comme RHL Linux, Mageia, OpenMandriva ou Fedora. Il permet de télécharger un paquet RPM depuis les dépôts de la distribution pour l’installer tout en générant les dépendances.
Pour rechercher un paquet par un nom, description :
RPM est l’acronyme de Red Hat Package Manager, bien qu’il soit devenu un terme plus large englobant à la fois le format des paquets et le système de gestion des paquets lui-même. Il permet d’installer un paquet au format RPM.
Comment installer un paquet sur Arch Linux avec pacman
Arch Linux et ses dérivés (Bluestar Linux, Manjaro Linux, EndeavourOS, SteamOS, …) utilisent le système de paquets pacman. Ainsi pour installer un paquet, on utilise la commande pacman avec l’option -S avec la syntaxe suivante :
sudo pacman -S <nom paquet1> <nom paquet2>
Par exemple, pour installer VLC :
sudo pacman -S vlc
Comment installer un logiciel sur Linux avec Flatpak
Flatpak veut corriger cela en offrant une plate-forme universelle pour installer, gérer et désinstaller les logiciels sur toutes les distributions Linux. Pas besoin de s’inquiéter des dépendances ou autres.
Lorsque vous vous rendez sur le site d’un éditeur, vous pouvez rencontrer des paquets au format Flatpak. De plus, il existe aussi le dépôt FlashHub pour télécharger des logiciels avec ce format.
La syntaxe pour installer un paquet au format flatpak est la suivante :
Logiciels de GNOME (ou GNOME Software) est est le centre d’applications logicielles par défaut de l’environnement de bureau GNOME, couramment utilisé dans les distributions Linux telles qu’Ubuntu, Fedora et d’autres.
Il fournit une interface conviviale pour :
Installer, mettre à jour et supprimer des logiciels
Naviguer et rechercher les applications disponibles
Gérer les dépôts de logiciels (sources de paquets de logiciels)
Discover – le center des logiciels KDE
Discover est le centre des logiciels KDE et fonctionne avec toutes les distributions qui supportent AppStream (Ubuntu, Debian, Arch-Linux, OpenSUSE, Red Hat, Fedora, …).Il vous permet de chercher des logiciels par catégorie ou via un moteur de recherche. Ensuite vous pouvez installer l’application souhaitée. Bien entendu, il est aussi possible de désinstaller une application.
Synaptic (pour Debian, Linux Mint, Ubuntu, …)
Synaptic est un gestionnaire de paquets en graphique pour les distributions Linux basées sur Debian comme Ubuntu, Mint et d’autres. Il fournit une interface graphique conviviale pour la gestion des paquets de logiciels, offrant des fonctionnalités telles que :
L’installation, la suppression et la mise à jour de paquets logiciels
La recherche de logiciels disponibles
Affichage d’informations détaillées sur les paquets installés
Gestion des dépendances des paquets (autres paquets nécessaires au fonctionnement du logiciel)
gsettings est un outil en ligne de commande pour interagir avec la base de données dconf, qui est une base de données clé-valeur utilisée par l’environnement de bureau GNOME pour stocker les paramètres de configuration. La commande gsettings vous permet d’interroger et de modifier les valeurs stockées dans la base de données dconf. Elle fournit également une validation de schéma pour s’assurer que les valeurs que vous définissez sont du bon type et qu’elles sont conformes aux contraintes définies dans le schéma.
Dans ce tutoriel, je vous montre comment utiliser la commande gsettings avec des exemples afin d’interagir avec la base de données dconf.
La syntaxe de gsettings
Commandes
Description
help
Afficher l’aide de la commande
list-schemas
Liste les schémas installés
list-relocatable-schemas
Liste les schémas réadressables
list-keys
Liste les clés dans un schéma
list-children
Liste les enfants d’un schéma
list-recursively
Liste les clés et les valeurs, récursivement
range
Demande le domaine de validité de la clé
describe
Demande la description de la clé
get
Renvoie la valeur d’une clé
set
Définit la valeur d’une clé
reset
Rétablit la valeur par défaut d’une clé
reset-recursively
Rétablit toutes les valeurs dans un schéma donné
writable
Teste si la clé est inscriptible
monitor
Contrôle les modifications
La liste des commandes de gsettings
Utiliser gsettings avec des exemples dans Linux
Lister les schémas
Pour lister tous les schémas, utilisez la commande list-schemas sans aucun argument.
gsettings list
Pour lister tous les enfants d’un schéma, utilisez la commande list-children en spécifiant le schéma comme ceci :
Pour lister les clés d’un schéma, utilisez la commande list-keys
gsettings list-keys org.gnome.desktop.background
Afficher la valeur d’une clé
Vous pouvez utiliser gsettings pour obtenir la valeur d’une clé particulière en exécutant la commande.
gsettings get <schema> <clé>
Par exemple, pour obtenir la valeur de la clé picture-uri dans le schéma org.gnome.desktop.background, vous devez exécuter la commande :
gsettings get org.gnome.desktop.background picture-uri
Modifier la clé d’une valeur
Vous pouvez également utiliser gsettings pour définir la valeur d’une clé en exécutant la commande :
gsettings set org.schema.exemple <clé> <valeur>
Par exemple, pour définir la valeur de la clé background dans le schéma org.gnome.desktop.background à //cdn.thegeekdiary.com/path/to/image.jpg, vous devez exécuter la commande :
gsettings set org.gnome.desktop.background picture-uri /chemin/de/image.jpg
Afficher le domaine de validité d’une clé
Enfin une clé peut avoir plusieurs types, utilisez la commande range pour connaître ceux attendus :
gsettings range org.gnome.desktop.background picture-uri
Dconf est le système de configuration de bas niveau utilisé par l’environnement de bureau GNOME. Il s’agit essentiellement d’une base de données, où les différentes configurations sont stockées sous forme de clés avec leurs valeurs. Les clés de la base de données peuvent être inspectées, modifiées ou vidées à l’aide de l’utilitaire dconf ou de l’outil graphique dconf-editor.
Dans ce tutoriel, vous allez apprendre ce qu’est dconf et quel est son utilité. Nous allons aussi voir la commande dconf pour gérer les clés dconf, comment les sauvegarder et les restaurer et comment maintenir l’état de la base de données en synchronisation avec un fichier de configuration. Enfin, je vous parlerai aussi de dconf-editor, un éditeur graphique pour modifier la configuration dconf.
Qu’est-ce que dconf
Dconf est une base de données de paramètres utilisée dans Gnome3 et les systèmes similaires (tels que Unity et XFCE). Dconf est le prédécesseur de Gconf qui était utilisé dans Gnome2. Il fournit un système de configuration utilisé par l’environnement de bureau.
Dconf agit donc comme une base de registre, un peu similaire à celle de Windows mais optimisé pour une lecture rapide. Le fichier de configuration est de type GVariant Database dont les données sont fournies se présente essentiellement une table de hachage.
Il fonctionne aussi sous la forme d’un service (/usr/libexec/dconf-service) avec une architecture client/serveur partielle en s’appuyant sur D-Bus. Le système de messagerie D-Bus permet aux applications de communiquer entre elles sous Linux Enfin il présente aussi sous la forme d’une commande dconf qui permet de gérer cette base de données.
L’utilisation principale de dconf est de :
stocker la configuration de l’utilisateur
fournit un profil de configuration matérielle et logicielle du système, que le système dconf collecte. Les profils dconf vous permettent de comparer des systèmes identiques pour résoudre des problèmes matériels ou logiciels
La compréhension de ce système peut aider les utilisateurs à comprendre comment apporter diverses modifications et corrections à leur système.
Où se trouvent les fichiers dconf dans Linux
Toutes les préférences sont stockées dans un seul grand fichier binaire. La superposition des préférences est est possible en utilisant plusieurs fichiers (par exemple, pour les valeurs par défaut du site). Le verrouillage est également pris en charge. Le fichier binaire pour les valeurs par défaut peut optionnellement être compilé à partir d’un ensemble de fichiers clés en texte clair.
Essentiellement, on trouve donc deux emplacements dconf :
~/.config/dconf/user est la base de données binaire utilisée par Dconf pour stocker la configuration utilisateur
/etc/dconf stocke la base de données et le configuration des profiles
Comment utiliser la commande dconf
Les commandes
Commande
Description
help
Afficher l’aide de la commande
read
Lire la valeur d’une clé
list
Liste le contenu d’un répertoire
write
Modifier la valeur d’une clé
reset
Réinitialise la valeur d’une clé ou d’un répertoire
compile
Compile une base de données binaire à partir des fichiers de clés
update
Mettre à jour les bases de données du système
watch
Surveiller les modifications d’un chemin d’accès
dump
Décharger un sous-chemin entier sur la sortie stdout
load
Remplir un sous-chemin à partir de stdin
Liste des commandes dconf
Avant de pouvoir utiliser dconf, vous devez comprendre la structure de la base de données.
Une clé est stockée dans un schéma avec un chemin de la manière suivante :
SCHÉMA[:CHEMIN] CLÉ
Par exemple la clé picture-uri se trouve dans le schéma org.gnome.desktop.background. La commande dconf sépare les schémas par des /
Pour lister les clés de la base de données dconf, on utilise l’option list suivi de la clé.
dconf list <clé>
Par exemple, pour lister le contenu racine :
dconf list /
Une clé commence et se termine forcément par le caractère / Autre exemple pour lister le contenu de la clé /apps/update-manager/ :
dconf list /apps/update-manager/
Récupérer la valeur d’une clé
Pour récupérer la valeur d’une clé stockée dans la base de données dconf, nous pouvons utiliser la commande read de l’utilitaire dconf. Prenons un exemple. Imagions que vous souhaitez connaître l’arrière-plan configuré dans GNOME. Vous pouvez alors lire la valeur de la clé suivante :
Bien entendu, il est aussi possible de modifier une valeur d’une clé, cela grâce à la commande write. Si on reprend l’exemple précédent, vous pouvez modifier l’arrière-plan en modifiant l’image stockée comme valeur dans la clé dconf.
Sauvegarde et restauration d’une base de données dconf
Enfin, il est possible de sauvegarder et rester la configuration dconf. Cela peut être utile avant toutes modifications. Pour exporter les clés dconf, utilisez la commande dump.
Ici pour exporter les clés complètes vers le fichier dconf_backup.txt :
dconf dump / > dconf_backup.txt
Pour importer et restaurer les clés dconf, on utilise la commande load :
dconf load / < dconf_backup.txt
dconf-editor : éditeur graphique pour dconf
Les fichiers de base de données du système, situés dans /etc/dconf/db, ne peuvent pas être modifiés car ils sont écrits au format GVDB. Pour modifier les paramètres du système à l’aide d’un éditeur de texte, vous pouvez modifier les fichiers clés qui se trouvent dans les répertoires de fichiers clés.
Dconf-editor est un programme GUI utilisé pour effectuer diverses modifications dans la base de données Dconf.
Vous pouvez l’installer avec APT pour les distributions de type Debian, Ubuntu, Linux Mint, etc
Vous pouvez le lancer depuis un terminal ou exécuter l’application Éditeur dconf.
Sur le côté gauche de la fenêtre se trouvent diverses catégories telles que apps, ca, com, desktop, org, et system. Chacune d’entre elles contient de nombreuses sous-catégories
La partie droite de la fenêtre affiche les paramètres de la catégorie ou de la sous-catégorie sélectionnée. Dans cette partie de la fenêtre, les utilisateurs peuvent modifier les paramètres. En bas de la fenêtre, l’utilisateur trouvera diverses informations sur le paramètre sélectionné
Voici une liste et une description de chacune des catégories/schémas principaux. Comme le montre la capture d’écran ci-dessus, les sous-dossiers de dconf diffèrent selon si l’application est exécutée avec l’utilisateur courant ou en tant que root.
apps – les paramètres pour des applications spécifiques
ca – paramètres relatifs à Dconf lui-même
com – les paramètres spécifiques/communs au système actuel
desktop – les paramètres du système de bureau (comme Gnome, iBus, etc.)
gnomes – les paramètres de GNOME
gkt – Les paramètres de GTK
org – les paramètres appartenant aux applications ou aux sous-systèmes de diverses organisations ou groupes se trouvent ici. Par exemple, de nombreuses applications sont développées par les développeurs de Gnome et les développeurs de Freedesktop, qui ont donc chacun une catégorie dédiée à l’ensemble de leurs logiciels.
system – les paramètres du système appartiennent à ce schéma
Bien entendu, certaines distributions Linux peuvent avoir des sous-catégories que d’autres systèmes n’ont pas. Tout dépend des logiciels installés et de leurs versions.
Voici par exemple la liste des clés et valeurs de /org/gnome/desktop/background/.
On peut alors modifier une valeur très facilement (ici picture-uri) comme vous pouvez le voir, une description est indiquée. Cliquez sur Appliquer pour enregistrer les modifications.
Utiliser le moteur de recherche
Maintenant, pour rechercher une entrée spécifique ou naviguer vers un chemin particulier dans l’éditeur dconf, nous cliquons sur l’icône de recherche et tapons le chemin complet dans la barre d’adresse :
Ensuite, par exemple, nous naviguons vers le chemin /org/gnome/desktop/datetime/ et cherchons la bascule automatique du fuseau horaire :
Ensuite, nous activons la bascule automatique du fuseau horaire, et nous cliquons sur l’icône de rechargement pour appliquer les changements :
Ainsi, les changements reflètent les paramètres de fuseau horaire de notre système.
Les raccourcis clavier
Vous pouvez également utiliser différents raccourcis clavier pour naviguer et interagir efficacement dans l’éditeur dconf. En haut à droite, cliquez sur l’icône trois points en haut à droite et raccourci clavier.
Quelques schémas utiles de dconf
Voici quelques schémas de configuration utiles :
Diverses applications web peuvent être activées ou désactivées dans Unity sous com.canonical.unity.webapps
Sous “org.gnome.desktop.thumbnail-cache“, les utilisateurs peuvent modifier la durée de conservation des vignettes dans le cache
Sous /org/gnome/mutter, vous pouvez activer certains paramètres liés à la gestion des fenêtres, tels que la centralisation des nouvelles fenêtres ou le pavage des fenêtres
Dans org.gnome.shell.clock se trouvent les paramètres d’affichage de l’horloge. Vous pouvez par exemple afficher les secondes
Les paramètres de bureaux multiples se trouvent dans org.gnome.shell.overrides
Quelle distribution Linux choisir ? Lorsque l’on souhaite passer à Linux, c’est certainement la première question que l’on se pose. Il existe des centaines de distributions Linux et on peut être vite perdu. Enfin même si on est utilisateur Linux depuis des années, on peut tester et découvrir de nouvelles distributions Linux.
Voici une sélection des meilleurs distributions Linux à choisi en 2024.
Qu’est-ce que Linux
Linux, c’est un projet d’un noyau Linuxautour d’un ensemble de logiciels libres qui s’installent autour de ce dernier. Une distribution article tout cela, autour d’un installeur afin d’installer l’OS sur un PC. Il fournit aussi une aide à travers une documentation et forum d’assistant.
Lorsqu’on propose de passer à Linux, on se dirige souvent vers la distribution Ubuntu. Lancée en 2004, par un millionnaire sud africain, la distribution Ubuntu a rapidement su s’imposer à travers la société Canonical. Elle se base sur Debian et utilise l’environnement de bureau GNOME avec un dock supplémentaire où vous pouvez placer vos favoris et visualiser les applications ouvertes. Le but est de proposer une distribution simple d’installation et d’utilisation à la portée de tous.
Nitrux est une distribution de bureau Linux directement basée sur Debian et en partie sur Ubuntu. Elle utilise le programme d’installation de Calamares et l’environnement de bureau KDE Plasma 5 et des applications MauiKit. Le but est de proposer une distribution à la fois esthétique mais aussi très fonctionnel.
La distribution prend également en charge et encourage l’utilisation d’AppImages, ce qui facilite l’installation d’applications supplémentaires. Toutes les AppImages sont lancées dans un bac à sable Firejail, ce qui rend Nitrux plus sécurisé dès la sortie de la boîte que votre bureau Linux classique.
Enfin elle inclut des outils d’administration comme NX Desktop (prise en main à distance), NX Firewall et logiciels de sauvegarde pour proposer une distribution sûre.
Ainsi Nitrux se démarque des autres distributions Linux classiques.
Voici une distribution avec le projet Zorin OS né en 2008. Cette distribution s’adresse plutôt aux utilisateurs débutants qui viennent de Windows ou MacOSX même réfractaires au changement. En effet, grâce à Zorin Appearance, cette distribution Linux reprend la présentation de Windows ou MacOSX. Cela permet de retrouver la même interface mais sous Linux pour un passage en douceur.
De plus pour toucher un maximum d’utilisateurs, Zorin OS se décline en sous distribution :
L’édition Core : pour la plupart des ordinateurs modernes. Inclut des applications utiles pour démarrer avec votre ordinateur.
La version Lite : version plus légère pour les anciens PC peu puissants
L’édition Education : embarque des logiciels d’éducations pour les écoles
Enfin l’édition Ultimate qui est payante : rassemble les logiciels Open Source les plus avancés afin que vous puissiez libérer tout le potentiel de votre ordinateur
Mint est une autre distribution relativement jeune de 2006 basée sur Debian. Elle vise aussi la simplicité d’utilisation pour proposer une version de Linux pour tous les utilisateurs notamment car un équivalent du menu Démarrer de Windows.
Pour certains Mint est plus facile d’utilisation ou mieux adapté qu’Ubuntu, notamment grâce à son interface qui est plus proche de Windows. Mint est aussi un peu plus rapide notamment pour les PC peu puissants avec 1 Go de RAM et de 15 Go d’espace de stockage.
Si Ubuntu vous fait peur par son interface, privilégiez alors Mint.
Fedora est un système d’exploitation open source sponsorisé par Red Hat qui contient des logiciels distribués sous diverses licences. Fedora est la source amont de Red Hat Enterprise Linux, ce qui signifie qu’elle est considérée comme une sorte de terrain d’essai pour le produit phare de Red Hat.
Fedora a été publié pour la première fois le 6 novembre 2003 et tend à se concentrer sur l’innovation, l’intégration de nouvelles technologies et le travail en collaboration avec la communauté Linux en amont afin que le travail soit disponible pour toutes les distributions Linux.
Fedora Linux est toujours le pionnier dans l’avancement des nouvelles technologies et l’adoption de nouvelles fonctionnalités avant toutes les autres distributions Linux. C’est une très bonne alternative à Ubuntu ou Mint pour essayer Linux.
GamerOS est un système d’exploitation qui offre une expérience de jeu hors du commun. Après l’installation, démarrez directement dans Steam Big Picture et commencez à jouer à vos jeux préférés. Il prend en charge de Xbox 360, Xbox One, DualShock 3 et 4, Switch Pro, contrôleurs Steam et plus (la compatibilité varie selon le jeu) Enfin cette distribution Linux est également compatible avec la réalité virtuelle, VR.
Si vous voulez Steam dans votre salon, vous avez besoin de GamerOS.
Pop!_OS : pour les graphistes, développeur ou gamers
Pop! _OS est conçu pour une navigation rapide, une organisation simple de l’espace de travail et un flux de travail fluide et pratique. Votre système d’exploitation doit encourager la découverte et non la gêner. Cette distribution Linux est plutôt destiné au graphistes, développeurs ou gamers incluant des logiciels tels que OBS Studio, Blender, VS Code et bien d’autres.
Pop! _OS chiffre votre installation par défaut et est la seule distribution Linux qui permet le chiffrement pré-installé du disque complet prêt à l’emploi. Une clé de chiffrement privée unique est générée lors de l’installation après avoir reçu votre ordinateur.
Enfin du côté des gamers, il inclut Steam, Lutris et GameHub et propose aussi par défaut les pilotes graphiques AMD, NVIDIA.
KDE Neon est basée sur la version Ubuntu LTS à la base. Il utilise une version stable d’Ubuntu à long terme comme noyau, et emballe les logiciels les plus chauds fraîchement sortis des fours de la communauté KDE. Calculez en sachant que vous disposez d’une base solide et profitez des fonctionnalités du bureau le plus personnalisable au monde.
Mais le cadre KDE et les applications KDE avec le bureau KDE Plasma sont les dernières nouveautés de l’équipe. La raison principale de cette présentation est qu’elle est parfaite pour vous si vous voulez une distribution de base Ubuntu LTS mais que vous voulez les dernières applications KDE.
En revanche, les versions Kubuntu LTS sont également parfaites. Mais elles ne disposent pas forcément du dernier Framework ou des dernières applications KDE.
Pour ceux pour qui l’esthétisme est le critère le plus important, Elementary OS est alors fait pour vous.
Avec son environnement de bureau Pantheon construit à l’aide des bibliothèques Vala, GTK + et Granite, le système d’exploitation élémentaire est profondément intégré à ses applications telles que Plank, Epiphany et Scratch. La dernière version apporte AppCenter pour installer ou maintenir à jour vos applications. Dans l’ensemble, il peut être utilisé par les expérimentés et les débutants pour effectuer des tâches informatiques quotidiennes.
Cette distribution Linux basée sur Ubuntu va en séduire plus d’un.
Tails est un système d’exploitation portable qui protège contre la surveillance et la censure. C’est une distribution Linux basée sur Debian qui fonctionne avec n’importe quel ordinateur. On peut aussi l’utiliser en tant que Live USB.
Il force chaque connexion via le réseau Tor pour rester anonyme sur internet. L’OS stocke tout dans la RAM pour ne laisser aucune trace. Il est également livré avec de nombreux outils cryptographiques qui vous aident à chiffrer vos e-mails, fichiers et messagerie instantanée. Il existe également d’autres options pour les esprits axés sur la protection de la vie privée.
Manjaro est un système d’exploitation conçu par des professionnels qui remplace parfaitement Windows ou MacOS. Plusieurs environnements de bureau sont disponibles via des éditions officielles et communautaires (GNOME, KDE PLASMA, XFCE).
Il est un compagnon efficace pour répondre à vos divers besoins et il est polyvalent pour s’adapter à tous vos besoins. Notre base d’utilisateurs varie des utilisateurs à domicile aux étudiants et enseignants, programmeurs et développeurs, professionnels, amateurs d’art, mélomanes, professionnels du multimédia et bien d’autres.
MX Linux a commencé dans une discussion sur les options futures parmi les membres de la communauté MEPIS en décembre 2013. Le nom «MX» a été choisi pour combiner la première lettre de Mepis avec la dernière d’antiX, symbolisant ainsi leur collaboration.
C’est une distribution Linux orientée bureau basée sur la branche «stable» de Debian. Utilisant XFCE comme bureau par défaut, il s’agit d’un système d’exploitation de poids moyen conçu pour combiner un bureau élégant et efficace avec une configuration simple, une stabilité élevée, des performances solides et une empreinte de taille moyenne.
Cette distribution Linux propose aussi :
Composants de base modulaires pour toutes les fonctionnalités attendues d’un environnement de bureau moderne.
Une collection de «MX Tools» puissants et pratiques qui couvrent une gamme d’actions allant des options de démarrage à la gestion du référentiel.
Un installateur de package rapide couvrant les applications populaires, MX Test Repo, Debian Backports et Flatpak.
Une vaste collection de fonds d’écran, thèmes, conkies et jeux d’icônes pour la personnalisation.
Debian est un projet de distribution Linux qui a vu le jour en 1996. Depuis les versions se sont enchaînés pour arriver à la version 10. Elle a donné naissance à de multiples autres distributions dont Ubuntu, Mint, MX Linux et bien d’autres.
Debian est livré avec plus de 50 000 paquets (des logiciels pré-compilés qui sont regroupés dans un bon format pour une installation facile sur votre machine) – le tout gratuitement. Elle propose un gestionnaire de paquets puissant APT qui permet d’installer, mettre à jour vos programmes mais aussi faire une mise à niveau du système. GNOME est l’environnement de bureau par défaut mais on peut très facilement installer KDE ou XFCE à la place. Enfin l’installeur est aussi relativement facile à utiliser pour mettre en place l’OS sur votre PC.
Toutefois on considère Debian plutôt pour une distribution pour utilisateurs intermédiaires.
Debian se décline aussi en version pour les écoles avec DebianEdu.
LinuxFx : Une distribution Linux qui ressemble à Windows
LinuxFX est une distribution Linux brésilienne basée sur l’architecture Ubuntu LTS. Elle est connue pour son interface conviviale, ses outils puissants et son orientation vers le multimédia et les jeux. Grâce avec l’environnement de bureau WxDesktop, l’interface graphique est très proche de Windows 11. De plus, elle est compatible avec les applications Windows grâce à Wine et fonctionne également avec les applications Android. Il est très stable, solide comme un roc et très sûr. Il n’a pas besoin de TPM ni d’aucune autre exigence pour fonctionner et est compatible.
Interface semblable à celle de Windows 11 : Utilise un environnement de bureau KDE Plasma personnalisé pour ressembler à Windows 11, ce qui le rend intuitif pour les utilisateurs de Windows
Powertoys.control pour configurer le système avec une interface proche des paramètres de Windows 11
Fournit avec OnlyOffice qui ressemble beaucoup à Microsoft Office
Logiciels préinstallés : comprend des applications Windows populaires telles que Microsoft Edge, Teams, Skype, PowerShell, Office Online et OneDrive, garantissant la familiarité et la fluidité du flux de travail. Vous pouvez en installer des nouveaux grâce au logiciel Discover
Prise en charge des applications Android : Permet d’exécuter des applications Android dans l’environnement Linux, ce qui élargit les fonctionnalités et la disponibilité des applications
Mises à jour régulières : reçoit des mises à jour régulières basées sur Ubuntu LTS, ce qui garantit la stabilité et la sécurité
De plus, la configuration requise est relativement petite avec un processeur 2 GHz dual-core minimal, puis 2 Go de RAM minimale mais 4 Go recommandé. Enfin 25 Go d’espace disque requis avec un SSD recommandé.
Voici un aperçu de ses principales caractéristiques et des raisons potentielles de l’envisager :
Qui n’a jamais rêvé de devenir un grand hacker éthique ? Kali est une distribution Linux qui regroupe des centaines d’outils de pentest, piratage et intrusions pour tester la sécurité de votre réseau local LAN. Il s’agit d’outils d’analyses de vulnérabilité, les attaques sans fil, les applications Web, les outils d’exploitation, les tests de résistance, les outils médico-légaux, etc.
Kali est disponible pour PC mais aussi sur Raspberry Pi, Chromebook, BeagleBone, etc. Il est également disponible pour les smartphones Android avec l’arrivée de Kali NetHunter.
Linux supporte beaucoup de systèmes de fichiers comme ext4, XFS, BtrFS, F2FS ou UDF mais aussi ceux de Windows NTFS ou FAT. Il est donc possible de formater une clé USB ou une partition de disque qui sera utilisable à la fois sur Linux Ubuntu ou Windows.
Voici toutes les méthodes pour formater une partition de disque ou clé USB sur Linux Ubuntu.
Comment formater une partition de disque ou clé USB sur Linux
Une page récapitulative s’ouvre alors puis cliquez sur le bouton formater en haut
Puis le mot de passe administrateur (root) est alors demandé.
Saisissez ce dernier puis cliquez sur le bouton s’authentifier.
Le formatage de la partition de disque s’effectue alors
Ubuntu supporte d’autres systèmes de fichiers comme xFAT, XFS, BtrFS, F2FS ou UDF. Pour formater un volume dans avec ce type de FS, vous devez sélectionner autre dans le premier écran pour obtenir la page de formatage personnalisé. Consultez la fin de ce guide pour obtenir des détails sur ce type de système de fichiers.
Avec GParted (Méthode 2)
Si vous n’aimez pas l’utilitaire de disque d’Ubuntu, vous pouvez utiliser l’excellent utilitaire de disque open source Gparted. Il permet très facilement de formater une partition de disque notamment il supporte aussi HFS+ et JFS.
Vous devez installer Gparted qui n’est pas présent par défaut dans Ubuntu. Pour cela, utilisez Software d’Ubuntu ou dans un terminal avec APT :
sudo apt install gparted
Lancez l’utilitaire depuis la recherche des applications d’Ubuntu
Puis en haut à droite, sélectionnez le disque sur lequel travailler
Depuis la liste des partitions de disques, faites un clic droit et “formater en” puis sélectionnez le type de fichiers
En ligne de commandes dans un terminal avec mkfs (Méthode 3)
Linux fournit tout ce qu’il faut pour formater une partition en ligne de commandes puis un terminal. La commande est mkfs qui est aussi décliné en différents sous-commandes selon le type de fichiers que l’on souhaite utiliser :
mkfs.ntfs : formate en NTFS
mkfs.fat : formate en FAT
mkfs.ext4 : formate en ext4
etc
On spécifie la partition de disque à formater, pour lister les disques et leurs partitions, vous pouvez utiliser fdisk ou lsbk :
fdisk -l
lsblk
Ensuite on utilise par exemple la commande mkfs.ntfs pour formater une partition de disque en NTFS. Ici par exemple ce sera la partition /dev/sdb2 :
sudo mkfs.ntfs /dev/sdb2
On aurait pu très bien utiliser la commande plus générique avec l’option -t pour indiquer le type de système de fichiers :
sudo mkfs -t ntfs /dev/sdb2
Par défaut, il s’agit d’un formatage haut niveau et donc cela peut prendre beaucoup de temps.
Quelles sont les différences entre les systèmes de fichiers
L’opération de formage de disque créé le système de fichiers afin de pouvoir ensuite stocker des fichiers sur le média de stockage. Linux supporte différents types de système de fichiers comme ext4 mais aussi ceux de Windows comme NTFS et xFAT ou FAT32. Cela permet donc d’utiliser une clé USB sur les deux systèmes d’exploitation. On trouve en trouve aussi beaucoup d’autres.
Ext4 (Extended File System 4) est le système par défaut sur Linux dans sa quatrième version. Il propose la journalisation, de large taille de volume 16 Tio exabyte, peut supporter des fichiers de tailles maximales de 16 Tio, horodatage et une sommes de contrôle (checksum). Les performances sont relativement bonnes et réduit fortement la fragmentation de fichiers.
Le “New Technology File System” est un système de fichiers de journalisation de Microsoft introduit avec Windows NT. Il a succédé à FAT. La seule raison d’utiliser ce système de fichiers est la compatibilité avec les systèmes d’exploitation autres que Linux.
Windows / Linux
ExFAT
ExFAT, qui signifie Extended File Allocation Table (table d’allocation de fichiers étendue), est un système de fichiers relativement nouveau conçu pour les dispositifs de mémoire flash tels que les lecteurs USB et les cartes SD. Il repousse les Limites de taille de FAT jusqu’à 16 exaoctets et les partitions jusqu’à 256 exaoctets, ce qui est bien supérieur aux limites de FAT32 (4 Go pour un seul fichier, 8 To pour une partition). Il est aussi plus léger que le NTFS, il convient aux périphériques de stockage limités offrant ainsi de bonnes performances en lecture et écriture des données.
Windows / Linux
BtrFS
C’est un système de fichiers moderne et avancé de type “copy-on-write” (CoW) conçu pour les systèmes Linux. Il vise à surmonter les limitations des anciens systèmes de fichiers tels que ext4 et offre des fonctionnalités telles que : Il support les instantanés, les sous-volumes. forte intégrité des données. Il est plutôt utilisé dans les systèmes RAID.
RAID / Unix / Linux
ReiserFS
Le système de fichiers Reiser est le système de fichiers par défaut des distributions SUSE Linux. Il a été conçu pour résoudre les limitations de ext2 et ext3 notamment en apportant la journalisation. Ce dernier n’est plus maintenant et donc il n’est plus recommandé pour une utilisation générale.
Linux
XFS
XFS est une système de fichiers conçu pour les systèmes Linux. Il est réputé pour sa grande évolutivité des threads d’E/S et pour ses excellentes performances en matière de traitement des gros fichiers. Il support aussi les sous-volumes. Le système de fichiers XFS est le système de fichiers par défaut de RHEL, CentOS et d’autres distributions RHEL telles que Oracle Linux, Rocky Linux et AlmaLinux.
Linux
ZFS
ZFS, à l’origine Zettabyte File System, est un système de fichiers puissant et complexe connu pour son évolutivité, l’intégrité de ses données et ses fonctionnalités avancées. Il possède les mêmes fonctionnalités que ReiserFS, dont il est considéré comme évolution (Copy-on-write (CoW), , les sous-volumes. forte intégrité des données) mais plus compliqué à installer et maintenir. Il est généralement utilisé dans les scénarios de RAID.
RAID / Unix / Linux
F2FS
F2FS, qui signifie Flash-Friendly File System, est un système de fichiers spécialement conçu pour le stockage sur mémoire flash NAND, que l’on trouve généralement dans des dispositifs tels que les disques durs à état solide (SSD) et les systèmes embarqués. Il utilise plusieurs technologies pour allonger la durée de vie de SSD comme le Log-structured file system (LFS) pour stocker les données de manière séquentielle au lieu d’une structure arborescente traditionnelle, minimisant les écritures et optimisant le problème d’amplification d’écriture de la mémoire flash. D’autres technologies comme Nivellement de l’usure ou la Collecte des déchets.
Linux
UDF
L’UDF (Universal Disk Format) est un système de fichiers conçu pour les disques optiques tels que les CD, les DVD et les disques Blu-ray. Il offre plus de flexibilité et de fonctionnalités que les anciens systèmes de fichiers pour CD-ROM, en prenant en charge des fichiers de plus grande taille, des noms de fichiers longs et une meilleure correction des erreurs.
LinuxFx (aussi appelé Windowsfx) est une distribution Linux qui reprend l’aspect graphique et présentation de Windows 11. Un des problèmes lorsque l’on bascule de Windows à Linux est que l’on perd ses habitudes car l’environnement de bureau est différent. Ce n’est pas le cas, avec LinuxFx qui ressemble à Windows 11 et permet un passage à Linux en douceur.
Voici une présentation de LinuxFX, avec les avantages et inconvénients, afin de se faire une idée.
Qu’est-ce que LinuxFX
LinuxFX est une distribution Linux brésilienne basée sur l’architecture Ubuntu LTS. Elle est connue pour son interface conviviale, ses outils puissants et son orientation vers le multimédia et les jeux. Grâce avec l’environnement de bureau WxDesktop, l’interface graphique est très proche de Windows 11.
De plus, elle est compatible avec les applications Windows grâce à Wine et fonctionne également avec les applications Android. Ce Linux est très stable, solide comme un roc et très sûr. Il n’a pas besoin de TPM ni d’aucune autre exigence pour fonctionner et est compatible.
Interface semblable à celle de Windows 11 : Utilise un environnement de bureau KDE Plasma personnalisé pour ressembler à Windows 11, ce qui le rend intuitif pour les utilisateurs de Windows
De nombreux thèmes Windows 11 (Sombre ou Clair) disponibles
Powertoys.control pour configurer le système avec une interface proche des paramètres de Windows 11
Fournit avec OnlyOffice qui ressemble beaucoup à Microsoft Office
Logiciels préinstallés : comprend des applications Windows populaires telles que Microsoft Edge, Teams, Skype, PowerShell, Office Online et OneDrive, garantissant la familiarité et la fluidité du flux de travail. Vous pouvez en installer des nouveaux grâce au logiciel Discover
Prise en charge des applications Android : Permet d’exécuter des applications Android dans l’environnement Linux, ce qui élargit les fonctionnalités et la disponibilité des applications
ChatGPT et Steam sont est installés
Les navigateurs internet Chrome et Edge sont disponible par défaut
Un bureau qui ressemble à Windows 11
Après l’installation, l’utilisateur est tout d’abord séduit par le bureau et le fond d’écran sur le thème de Windows 11. Il est clair que les développeurs ont vraiment travaillé sur ce projet en gardant à l’esprit les utilisateurs qui sont fans du nouveau système d’exploitation Windows 11 de Microsoft. On retrouve donc la barre des tâches avec à gauche les widgets, au centre le bouton du menu Démarrer et applications ouvertes et en raccourcis. Enfin sur la droite, la barre de notifications avec des icônes systèmes et l’horloge.
Le menu Démarrer reprenant celui de Windows 11 avec les applications épinglées et les recommandations.
Bien sûr, il est aussi possible d’afficher la liste des applications depuis le menu Démarrer.
Les widgets et la météo sont aussi disponible depuis la barre des tâches.
Dolfin, le gestionnaire de fichiers de KDE Plasma, reprend aussi l’aspect de l’Explorateur de fichiers de Windows 11. Le volet de gauche est disponible pour naviguer dans les dossiers personnelles (Documents, Images, Vidéos, …). Ce dernier gère les onglets par défaut.
Enfin un autre aspect importer à noter est que les paramètres de LinuxFx reprennent aussi l’aspect de ceux de Windows 11. Là aussi, un volet avec les menus de gauche et les paramètres sur la droite.
Enfin, des thèmes supplémentaires sont aussi disponible pour basculer en mode sombre (Dark Mode).
Prise en charge des applications Windows
La distro offre une grande variété d’applications adaptées à l’exécution d’applications Windows (.exe et .msi) sur une machine qui fonctionne à la base sous Linux. Par exemple, il est extrêmement simple d’installer notepad++ dans LinuxFx.
Mais Winetricks peut aider l’utilisateur à utiliser certains logiciels, mais ne peut en aucun cas se substituer à un système d’exploitation complet dans lequel les applications sont spécifiquement conçues pour fonctionner.
De plus, le système est livré avec un lanceur d’applications Android (LinuxFX Android) qui permet d’utiliser des applications Android sur le bureau. Il est recommandé, si l’utilisateur final doit de toute façon utiliser un logiciel propriétaire, de le laisser utiliser Microsoft Windows, l’environnement original dans lequel il est censé être exécuté.
Une large gamme d’applications pré-installées
Cependant, en dehors de l’aspect et de la convivialité, la distribution a une suite d’applications assez importante à offrir. Lors de la connexion, on peut observer que deux navigateurs (tous deux propriétaires par nature) sont préinstallés. On trouve aussi Edge, le propre de Microsoft, et l’autre, Chrome de Google. Outre les applications open-source, la distribution peut également se targuer d’offrir une suite bureautique OnlyOffice comprenant un équivalent de Word, Excel, PowerPoint. La messagerie par défaut est Thunderbird.
L’utilisateur peut aussi installer n’importe quelle application Linux, grâce à Discover. Discover est un installateur graphique d’applications et un gestionnaire de paquets inclus dans l’environnement de bureau KDE Plasma. Il vous permet de parcourir, de rechercher et d’installer des applications, des jeux et des outils à partir de diverses sources telles que les dépôts officiels, les Flatpaks et les Snaps.
Quelles est la configuration matérielle requise pour Linuxfx ?
Configuration minimale requise
CPU
2 core CPU,
Mémoire RAM
2 Go RAM
Espace disque
30 GB HD
Configuration minimale requise pour installer Linuxfx
Configuration matériel recommandée
CPU
4 core CPU, 4GB RAM
Mémoire RAM
4GB RAM
Espace disque
64GB SSD
Configuration minimale recommandée pour installer Linuxfx
Une bonne distribution Linux pour débuter. Toutes fois les défendeurs du libre n’apprécieront certainement pas, qu’un Linux embarque des applications Microsoft ou de Google.
A noter qu’il existe aussi Wubuntu (Windows Ubuntu) qui est très proche, tant sur la présentation, que le contenu.
Ubuntu est une distribution Linux populaire pour débuter sur Linux. Il offre une interface graphique intuitive, ce qui la rendait aussi facile à installer et à configurer que Windows et Mac.
Cela dit, les temps ont changé et il existe des tonnes de distributions Linux conçues pour une utilisation de bureau, qui sont stables, fiables, conviviales et, dans certains cas, plus riches en fonctionnalités qu’Ubuntu. Si vous cherchez des alternatives à Ubuntu à découvrir, vous êtes sur la bonne page.
9 alternatives à Ubuntu
Trois variantes d’Ubuntu
La popularité d’Ubuntu tient à sa large base d’utilisateurs, à ses nombreux tutoriels et à la disponibilité de ses logiciels. Si vous souhaitez modifier son apparence et sa convivialité sans perdre ces avantages, vous pouvez opter pour les différentes “saveurs” d’Ubuntu. Dans le cadre du projet Ubuntu, chaque variante conserve la base d’Ubuntu mais utilise un environnement de bureau différent.
Ubuntu lui-même utilise une version fortement personnalisée de l’environnement de bureau GNOME, parfois critiqué pour son caractère encombrant et restrictif. Ainsi, si vous souhaitez un système léger, Xubuntu avec Xfce est idéal. Kubuntu, avec KDE Plasma, s’adresse quant à lui aux utilisateurs expérimentés qui apprécient la personnalisation. Et pour un équilibre entre légèreté et esthétique moderne, Lubuntu avec LXQt est un excellent choix.
Manjaro Linux : distribution Linux conviviale et accessible
Manjaro est une distribution Linux libre et gratuite basée sur le système d’exploitation Arch Linux. Elle est connue pour sa convivialité et son accessibilité, ce qui en fait un bon choix pour les débutants comme pour les utilisateurs expérimentés de Linux. Ses principales caractéristiques sont les suivantes : processus d’installation intuitif, détection automatique du matériel, modèle stable de rolling-release, possibilité d’installer plusieurs noyaux, scripts Bash spéciaux pour la gestion des pilotes graphiques et configuration étendue du bureau. Manjaro Linux propose Xfce comme bureau principal, ainsi que KDE Plasma, MATE, GNOME et une édition Net minimaliste pour les utilisateurs plus avancés.
Elle est facile à installer et offre une forte convivialité.
Linux Mint est une distribution basée sur Ubuntu dont l’objectif est de fournir une expérience de bureau classique avec de nombreux outils pratiques et personnalisés et un support multimédia optionnel prêt à l’emploi. Elle ajoute également un bureau et des menus personnalisés, plusieurs outils de configuration uniques et une interface d’installation de paquets basée sur le web. Linux Mint est compatible avec les dépôts de logiciels Ubuntu. Outre sa version basée sur Ubuntu, le projet produit également une édition “Debian” distincte (appelée LMDE), basée sur la dernière version stable de Debian.
Vous disposez également d’une application Paramètres intuitive qui est quelque peu similaire au Panneau de configuration de Windows. L’application Gestionnaire de logiciels offre une interface simple et intuitive pour rechercher, installer et mettre à jour des applications sur votre système. L’application d’accueil de Linux Mint vous aide à configurer le système. Page principale des paramètres système de Linux Mint affichant tous les paramètres système disponibles. Gestionnaire de logiciels Linux Mint pour l’installation et la mise à jour de logiciels.
C’est une bonne alternative à Ubuntu avec un passage en douceur si vous venez de Windows. De plus, Il existe de nombreuses ressources, des forums, des guides détaillés et une communauté utile et accueillante pour aider les nouveaux venus à apprendre les ficelles du métier et à passer en douceur à Linux.
Pop!_OS est une distribution Linux basée sur Ubuntu et dotée d’un bureau GNOME personnalisé. Cet OS est conçu pour que le bureau soit le moins encombré possible, sans distraction, afin de permettre à l’utilisateur de se concentrer sur son travail. La distribution est développée par le revendeur d’ordinateurs Linux System76.
Plus précisément, l’environnement de bureau est COSMIC qui est un GNOME personnalisé appelé COSMIC, optimisé pour la facilité d’utilisation et la productivité.Cela se présente avec une barre des tâches et des raccourcis mais pas de menu Démarrer. Des fenêtre flottantes avec des listes d’application et un moteur de recherche est disponible. Les applications sont triées par catégories, ainsi, cela reste assez simple d’utilisation.
La priorité est à la performance et cette distribution Linux est optimisée pour des performances fluides et efficaces, même sur du matériel plus ancien. Elle prend en charge dès le départ les cartes graphiques AMD et NVIDIA, ce qui en fait un bon choix pour les joueurs et les professionnels de la création.
C’est est un excellent choix pour les utilisateurs qui souhaitent une expérience Linux conviviale, stable et productive, avec de bonnes performances et un support solide pour les jeux. C’est une bonne option pour les débutants et les utilisateurs expérimentés qui apprécient un système personnalisable et respectueux de la vie privée.
Zorin OS : un clone de Windows
Zorin OS est une distribution Linux basée sur Ubuntu et conçue spécialement pour les nouveaux venus à Linux. Elle dispose d’une interface utilisateur graphique semblable à celle de Windows et de nombreux programmes similaires à ceux que l’on trouve dans Windows. Zorin OS est également livré avec une application qui permet aux utilisateurs d’exécuter de nombreux programmes Windows.
Elle se focalise dans la facilité d’utilisation avec une interface familière imitant la présentation de Windows ou de macOS (selon votre choix). Cela facilite la transition pour les utilisateurs habitués à ces systèmes d’exploitation.
Dans l’ensemble, Zorin OS se distingue comme une distribution Linux conviviale et personnalisable, en particulier pour ceux qui viennent de Windows ou macOS. Son interface familière, ses logiciels préinstallés et ses options de personnalisation en font un concurrent de taille pour divers profils d’utilisateurs à la recherche d’une expérience Linux accessible et agréable. L’objectif ultime de la distribution est de fournir une alternative Linux à Windows et de permettre aux utilisateurs de Windows de profiter de toutes les fonctionnalités de Linux sans complications.
Notez qu’il existe une version Zorin OS Lite, pour les PC plus anciens.
Fedora Linux (anciennement Fedora, anciennement Fedora Core) est une distribution Linux développée par le projet Fedora soutenu par la communauté et appartenant à Red Hat. Fedora Linux contient des logiciels distribués sous une licence libre et gratuite et vise à être à la pointe de ces technologies. Cet OS a la réputation de se concentrer sur l’innovation, d’intégrer très tôt les nouvelles technologies et de travailler en étroite collaboration avec les communautés Linux en amont. Le bureau par défaut de Fedora Linux est l’environnement de bureau GNOME et l’interface par défaut est le GNOME Shell. D’autres environnements de bureau, dont KDE, Xfce, LXDE, MATE et Cinnamon, sont disponibles. Le projet Fedora distribue également des variantes personnalisées de Fedora appelées Fedora spins. Celles-ci sont construites avec des ensembles de logiciels spécifiques, offrant des environnements de bureau alternatifs ou ciblant des intérêts spécifiques tels que les jeux, la sécurité, la conception, l’informatique scientifique et la robotique.
C’est un excellent choix pour les utilisateurs qui souhaitent avoir accès aux logiciels les plus récents, qui apprécient les valeurs du logiciel libre et qui aiment personnaliser leur expérience. Il s’agit d’une option stable et puissante pour divers scénarios d’utilisation, mais assurez-vous d’être à l’aise avec le modèle de publication en continu et le potentiel de mises à jour occasionnelles avant de vous lancer. Si vous êtes débutant, envisagez de commencer par des alternatives plus conviviales, mais gardez Fedora à l’esprit au fur et à mesure que vous gagnez en expérience.
MX Linux, une distribution Linux orientée bureau basée sur la branche “Stable” de Debian, est une entreprise coopérative entre les communautés antiX et l’ancienne communauté MEPIS Linux. Utilisant Xfce comme bureau par défaut (avec des éditions séparées KDE Plasma et Fluxbox également disponibles), il s’agit d’un système d’exploitation de poids moyen conçu pour combiner un bureau élégant et efficace avec une configuration simple, une grande stabilité, des performances solides et un encombrement moyen. Sa conception légère et l’utilisation efficace des ressources en font un outil adapté aux machines moins puissantes. L’interface conviviale et les logiciels préinstallés facilitent la prise en main, même pour les novices en matière de Linux.
Pour résumer, MX Linux se distingue comme une distribution Linux conviviale, stable et efficace, ce qui en fait une option convaincante pour différents profils d’utilisateurs. Que vous soyez un débutant à la recherche d’une expérience Linux confortable ou que vous recherchiez un système fiable pour du matériel plus ancien, MX Linux mérite d’être exploré.
EndeavourOS est une distribution Linux basée sur Arch Linux. Le projet vise à être le successeur spirituel d’Antergos – en fournissant un environnement de bureau facile à installer et préconfiguré sur une base Arch. EndeavourOS propose des options d’installation en ligne et hors ligne. L’installateur hors ligne, Calamares, utilise le bureau Xfce par défaut. L’installateur en ligne peut installer des composants logiciels optionnels, y compris les environnements de bureau les plus populaires. De ce côté là, vous avez le choix parmi les environnements de bureau tels que KDE Plasma, GNOME, Xfce, LXDE, LXQt, Budgie, i3, et bien d’autres pour répondre à vos besoins et préférences spécifiques. De plus, contrairement à Arch, EndeavourOS propose un installateur graphique convivial, ce qui simplifie le processus d’installation pour les débutants.
EndeavourOS trouve un équilibre entre la puissance et la personnalisation d’Arch Linux et une approche plus accessible. C’est un excellent choix pour les utilisateurs qui veulent bénéficier des avantages d’Arch sans la courbe d’apprentissage abrupte, en particulier s’ils sont à l’aise avec les connaissances de base de Linux et prêts à apprendre. Si vous êtes à la recherche d’une expérience Arch conviviale pour les débutants, c’est peut-être une bonne option, mais envisagez de commencer par d’autres distros orientées vers les débutants si vous êtes complètement novice en matière de Linux.
Garuda Linux est une distribution roulante basée sur le système d’exploitation Arch Linux. Contrairement à Arch Linux, Garuda Linux est livré avec un installateur graphique (Calamares) pour une installation facile, et d’autres outils graphiques avancés pour la gestion de votre système. Garuda est une distribution orientée vers les performances, avec de nombreuses améliorations. Parmi les nombreux réglages, citons l’utilisation de zram, un gouverneur de processeur performant, ainsi qu’un logiciel de gestion de la mémoire personnalisé. Garuda Linux s’est efforcé d’assurer la stabilité du système en incluant l’utilitaire de sauvegarde Timeshift.
Il s’agit d’un choix convaincant pour les utilisateurs qui recherchent une expérience puissante et personnalisable basée sur Arch avec des fonctionnalités conviviales. Elle est particulièrement attrayante pour les joueurs qui apprécient les optimisations préconfigurées. Toutefois, si vous êtes totalement novice en matière de Linux, commencez par des distributions adaptées aux débutants.
La commande Linux diff permet de comparer deux fichiers ligne par ligne et d‘afficher la différence entre eux. Cet utilitaire de ligne de commande répertorie les modifications à apporter pour rendre les fichiers identiques.
Lisez la suite pour en savoir plus sur la commande diff et ses options à l’aide d’exemples faciles à suivre.
Quelle est la syntaxe de la commande diff
Voici la syntaxe de la commande diff :
diff [option] file1 file2
Lorsque l’on travaille avec diff, il est essentiel de savoir comment interpréter la sortie, qui se compose de :
Option
Description
-c or --context
Différences de sortie en mode contextuel
-u or --unified
Différences de sortie en mode unifié (plus concis)
-i or --ignore-case
Effectuer une comparaison insensible à la casse
–ignore-all-space
Ignorer les espaces blancs lors de la comparaison des lignes
–brief
La sortie se limite à indiquer si les fichiers sont différents, sans plus de détails.
–recursive
Comparaison récursive de répertoires
-y or --side-by-side
Afficher les résultats dans un format côte à côte
Les options de la commande diff de Linux
Comparer les fichiers avec la commande diff
Pour comprendre comment utiliser la commande diff, j’ai créé deux fichiers avec une liste de fruits.
1,3d0, 4a2,3 et 5a5 sont des ordres de modification. Chaque commande de modification contient les éléments suivants, de gauche à droite :
Le numéro de ligne ou la plage de lignes du premier fichier
Un caractère de changement spécial
Le numéro de ligne ou la plage de lignes du deuxième fichier
Le caractère de modification peut être l’un des suivants :
a – Ajouter les lignes
c – Modifier les lignes
d – Supprimer les lignes
Les lignes précédées d’un < sont des lignes du premier fichier
Les lignes précédées de > sont des lignes du deuxième fichier
La commande de modification est suivie des lignes complètes qui sont supprimées (<) et ajoutées au fichier (>).
Expliquons la sortie :
1c1 – Remplacer (modifier) la ligne 1 du premier fichier par la ligne 1 du deuxième fichier.
< Pomme – La ligne du premier fichier à remplacer
> Pastèque – Par quoi vous devez remplacer
4d3 – La quatrième ligne (4) du premier fichier doit être supprimée (d). Si ce n’est pas le cas, elle apparaîtrait à la ligne 3 du deuxième fichier
< Pastèque – Les contenu à supprimer (désigné par d3)
5a5 – A la ligne 5 du premier fichier, vous devez ajouter (a) les lignes 5 du second fichier.
> Orange – Le contenu à ajouter
Comment utiliser la commande Linux diff avec des exemples
Format contextuel avec l’option -c
Lorsque le format de sortie contextuel est utilisé, la commande diff affiche plusieurs lignes de contexte autour des lignes qui diffèrent entre les fichiers.
L’option -c indique à diff de produire une sortie au format contextuel :
La sortie commence par les noms et les horodatages des fichiers comparés, et une ou plusieurs sections décrivant les différences. Chaque section se présente comme suit :
numéros-lignes-à-partir–fichier et numéros-ligne-fichier-destination – Les numéros de ligne ou la plage de lignes séparées par des virgules dans le premier et le second fichier, respectivement
A-partir-ligne-fichier et Aux-lignes-fichier-destination – Les lignes qui diffèrent et les lignes de contexte :
Les lignes commençant par deux espaces sont des lignes de contexte, c’est-à-dire les lignes qui sont les mêmes dans les deux fichiers
Les lignes commençant par le symbole moins (-) sont les lignes qui ne correspondent à rien dans le second fichier. Lignes manquantes dans le second fichier
Les lignes commençant par le symbole plus (+) sont les lignes qui ne correspondent à rien dans le premier fichier. Lignes manquantes dans le premier fichier
Les lignes commençant par le point d’exclamation (!) sont les lignes qui sont modifiées entre deux fichiers. Chaque groupe de lignes commençant par ! dans le premier fichier a une correspondance dans le second fichier
Expliquons les parties les plus importantes du résultat :
Dans cet exemple, nous n’avons qu’une seule section décrivant les différences
*** 1,5 **** et — 1,5 —- indique l’étendue des lignes du premier et du second fichier qui sont incluses dans cette section
Les lignes Orange, Banane, Poire sont les mêmes dans les deux fichiers. Ces lignes commencent par un double espace
La ligne – Pastèque du premier fichier ne correspond à rien dans le second fichier. Bien que cette ligne existe également dans le second fichier, les positions sont différentes
La + Pomme du second fichier ne correspond à rien dans le premier fichier
Ligne ! Pomme du premier fichier est modifiée entre les fichiers
Format unifié avec l’option -u
Le format de sortie unifié est une version améliorée du format contextuel et produit une sortie plus petite.
Utilisez l’option -u pour demander à diff d’imprimer la sortie dans le format unifié :
La sortie commence par les noms et les horodatages des fichiers et une ou plusieurs sections qui décrivent les différences. Chaque section se présente sous la forme suivante :
@@ from-file-line-numbers to-file-line-numbers @@ – Le numéro de ligne ou l’intervalle des lignes du premier et du deuxième fichier inclus dans cette section.
line-files – Les lignes qui diffèrent et les lignes de contexte :
Les lignes commençant par deux espaces sont des lignes de contexte, c’est-à-dire les lignes qui sont les mêmes dans les deux fichiers.
Les lignes commençant par le symbole moins (-) sont les lignes qui sont supprimées du premier fichier.
Les lignes commençant par le symbole plus (+) sont les lignes qui sont ajoutées au premier fichier.
Ignorer la casse avec l’option -i
Comme toutes commandes Linux, l’utilitaire diff est sensible à la casse.
Dans ce tutoriel, vous allez apprendre à masquer automatiquement les barres de menus d’Ubuntu.
A gauche, se trouve le dock ou barre de lancement avec les raccourcis de vos applications et favoris. Vous pouvez cacher celle-ci automatiquement.
En haut, la barre supérieure d’Ubuntu ou barre de menus d’état est pratique, mais vous ne souhaitez peut-être pas qu’elle soit affichée en permanence et qu’elle prenne de la place sur l’écran. Heureusement, vous pouvez la masquer automatiquement, ce qui permet de récupérer de l’espace utile et de réduire les distractions.
Comment masquer automatiquement la barre de lancement (Dock) dans Ubuntu
Cliquez en haut à droite sur l’icône ampoule
Puis Paramètres
Puis allez à gauche dans Apparence
Ensuite à droite, descendez dans la section Dock
Activez “Masquer automatiquement le Dock“
Comment masquer définitivement la barre de lancement (Dock) dans Ubuntu
Ouvrez le terminal Ubuntu par la recherche d’application ou par le raccourci clavier CTRL+ALT+T. Plus de détails : Comment ouvrir terminal Ubuntu
Puis mettez à jour les informations sur les paquets de votre système :
Recherchez Extension Manager dans le menu Applications et ouvrez-le :
Passez à l’onglet Browse, recherchez l’еxtеnsion Hidе Top Bar et cliquez sur le bouton Installer.
Cliquez sur Installer pour confirmer l’installation
Dès que l’extension Hide Top Bar supérieure est installée, faites glisser n’importe quelle fenêtre près de la barre supérieure pour la masquer :
Vous pouvez également personnaliser le comportement de l’еxtеnsion Hidе Top Bar. Pour ce faire, ouvrez le Gestionnaire d’extensions GNOME, passez à l’onglet Installé et cliquez sur l’icône en forme de roue dentée à côté de l’extension Cacher la barre supérieure :
Vérifiez les paramètres fournis et modifiez-les en conséquence :
PPA (Personal Package Archive) permet aux développeurs d’applications et aux utilisateurs de Linux de créer leurs propres dépôts pour distribuer des logiciels. Avec PPA, vous pouvez facilement obtenir des versions plus récentes de logiciels ou des logiciels qui ne sont pas disponibles via les dépôts officiels d’Ubuntu.
Dans ce tutoriel, je vous apprend ajouter des dépôts PPA dans Ubuntu.
Que sont les PPA et comment les trouver
Comme évoqué dans l’introduction, en utilisant un PPA, des développeurs peuvent distribuer des logiciels et des mises à jour directement aux utilisateurs d’Ubuntu.
Vous trouverez des PPA à partir de ce lien : https://launchpad.net/ubuntu/+ppas Il est aussi possible d’effectuer une recherche Google pour les trouver :
site:launchpad.net ppa
Comment ajouter des sources PPA dans Ubuntu
Avec add-apt-repository (Méthode 1)
La commande apt-add-repository est un outil de ligne de commande utilisé pour ajouter un nouveau dépôt au gestionnaire de paquets APT. On peut donc l’utiliser pour ajouter une source PPA.
La syntaxe est la suivante :
sudo apt-add-repository ppa:<nom de la source PPA>
Par exemple, pour ajouter la source ansible :
sudo apt-add-repository ppa:ansible/ansible
Parfois, un message informatif s’affiche, il faut valider par Entrée
Les sources APT se mettent à jour et vous devriez voir en réception al nouvelle source PPA. Si ce n’est pas le cas, mettez à jour à l’aide de la commande suivante :
sudo apt update
Ensuite vous pouvez installer le logiciel, utilitaire avec APT de manière normale :
sudo apt install ansible
La source est ajoutée dans le répertoire /etc/apt/sources.list.d/. Dans notre exemple, il s’agit du fichier /etc/apt/sources.list.d/ansible-ubuntu-ansible-jammy.list. Vous pouvez supprimer le fichier pour retirer le PPA.
sudo apt update
En graphique (Méthode 2)
Ouvrez Logiciels et mises à jour
Allez dans l’onglet Autres logiciels
Puis en bas, cliquez sur Ajouter
Puis saisissez la source PPA dans Ligne APT
La source s’ajoute dans la liste
Cliquez sur Fermer
Puis cliquez sur Actualiser sur la fenêtre Les informations sur les logiciels disponibles sont obsolètes
Logiciels et mises à jour donne aussi la possibilité de désactiver ou supprimer un PPA. Pour le désactiver, décochez le simplement de la liste. Sinon pour le supprimer définitivement, sélectionnez le et cliquez sur Enlever.
Manuellement (Méthode 3)
Enfin dans cette dernière méthode, on créé tout simplement le fichier source dans le répertoire APT afin d’y ajouter le PPA voulu.
Ouvrez le terminal Ubuntu par la recherche d’application ou par le raccourci clavier CTRL+ALT+T. Plus de détails : Comment ouvrir terminal Ubuntu
Créez le fichier de source de dépôts à l’aide d’un éditeur :
Si vous êtes un aficionado d’Ubuntu fasciné par la présentation de macOS, vous pouvez vous imprégner de son aspect et de sa convivialité sur votre bureau Ubuntu. Grâce à ces méthodes basiques mais efficaces, vous pouvez donner à Ubuntu l’apparence de macOS.
Dans ce tutoriel, je vous guide pas à pas afin de personnaliser votre bureau Ubuntu 22.04 ou 23.04 pour qu’il ressemble à macOS.
Comment installer un thème macOS dans Ubuntu
Installer GNOME Shell Extension et Gnome Tweaks
Ouvrez le terminal Ubuntu par la recherche d’application ou par le raccourci clavier CTRL+ALT+T. Plus de détails : Comment ouvrir terminal Ubuntu
En haut, cliquez sur le lien “Cliquez ici pour installer l’extension du navigateur“
Laissez vous guider pour terminer son ajout dans le navigateur internet
Rafraîchissez la page des extensions avec la touche F5
Passez le commutateur sur ON pour installer l’extension
Télécharger et installer ocs-url
Osc-url est une application qui aide à l’installation pour les éléments servis via OpenCollaborationServices (ocs://). Nous allons l’utiliser pour pouvoir télécharger et installer automatiquement des thèmes depuis gnome-look.org.
Ouvrez le terminal Ubuntu par la recherche d’application ou par le raccourci clavier CTRL+ALT+T. Plus de détails : Comment ouvrir terminal Ubuntu
Télécharger et activer un thème macOS pour Ubuntu depuis Gnome-look
Ensuite vous devez appliquer un thème macOS disponibles sur le site gnome-look.org. En voici plusieurs, certains ne semblent plus supportés et ne fonctionneront pas avec les dernières versions de GNOME.
Les Shell Thèmes pour modifier l’apparence des menus, couleurs du shell d’Ubuntu
A droite, dans Applications, Shell et Icônes appliquez les thèmes téléchargés
Installer l’extension Dash
Ensuite vous pouvez installer un extension qui déplace le tableau de bord hors de la vue d’ensemble et le transforme en dock pour faciliter le lancement d’applications et passer plus rapidement d’une fenêtre à l’autre et d’un bureau à l’autre. Des options de placement latéral et inférieur sont disponibles.
Notez qu’Ubuntu vous permet de déplacer le Dock en bas à l’horizontale. Pour cela, allez dans les paramètres d’Ubuntu > Apparence > en bas Dock et position à l’écran.
Autres Shell extensions pour ressembler à macOS
Enfin il existe d’autres extensions pour donner encore plus un aspect MacOS dans Ubuntu :
Sur Clock : Déplacer l’horloge à gauche ou à droite des indicateurs du système, comme dans macOs
Maximize To Workspace With History : Comme macOS, les fenêtres sont placées dans un nouvel espace de travail lorsqu’elles sont maximisées ou affichées en plein écran, et elles sont ramenées à l’espace de travail d’origine lorsqu’elles ne sont pas maximisées ou affichées en plein écran, ou lorsque la fenêtre est fermée
Changer l’arrière-plan d’Ubuntu pour un fond d’écran macOS
Depuis les paramètres d’Ubuntu vous pouvez changer l’apparence comme les couleurs, passer en mode sombre ou claire ou encore changer la taille des icônes. Mais saviez-vous qu’il est aussi possible d’appliquer des thèmes GNOME ? Il est alors possible de changer l’aspect des boutons, de la barre et même changer les icônes ou curseurs de la souris. Ainsi vous pouvez rendre votre bureau Ubuntu plus beau ou le faire ressembler à Windows ou MacOS.
Dans ce tutoriel, je vous guide pour personnaliser l’apparence d’Ubuntu en appliquant des thèmes GNOME mais aussi personnaliser les icônes et curseurs.
Changer le thème d’Ubuntu pour personnaliser l’apparence
Installer GNOME Shell Extension et Gnome Tweaks
Ouvrez le terminal Ubuntu par la recherche d’application ou par le raccourci clavier CTRL+ALT+T. Plus de détails : Comment ouvrir terminal Ubuntu
En haut, cliquez sur le lien “Cliquez ici pour installer l’extension du navigateur“
Laissez vous guider pour terminer son ajout dans le navigateur internet
Rafraîchissez la page des extensions avec la touche F5
Passez le commutateur sur ON pour installer l’extension
Télécharger et installer ocs-url
Osc-url est une application qui aide à l’installation pour les éléments servis via OpenCollaborationServices (ocs://). Nous allons l’utiliser pour pouvoir télécharger et installer automatiquement des thèmes depuis gnome-look.org.
Ouvrez le terminal Ubuntu par la recherche d’application ou par le raccourci clavier CTRL+ALT+T. Plus de détails : Comment ouvrir terminal Ubuntu
Télécharger et installer un nouveau thème GNOME dans Ubuntu
Gnome-Look vous permet de télécharger des thèmes, des icônes et des curseurs. Il existe deux types de thèmes : Les Shell Thèmes et les GTK Thèmes.
Un thème de shell GNOME modifie le shell lui-même, c’est-à-dire les boutons dans le shell, les couleurs dans le shell, etc. Les thèmes GTK modifient les thèmes disponibles pour les applications gtk. En résumé, les thèmes shell sont des thèmes pour le shell, les thèmes gtk sont des thèmes pour les applications.
Souvent les Shell thèmes intègrent le GTK Thème.
Rendez ensuite sur le site Gnome-look.org dans la section Gnome shell Thèmes
Naviguez pour trouver le thème GNOME qui vous plait
Puis à droite, allez sur Install et sélectionnez la couleur ou version Light ou Dark
Cliquez sur OK
Le téléchargement du thème GNOME se télécharge et s’installe dans Ubuntu
Une fois terminé, cliquez sur Close
Ensuite, ouvrez l’application Ajustements
Puis à gauche, allez dans le menu Apparence
A droite, dans Shell, appliquez le thème téléchargé
Puis à droite, cliquez sur Install et cliquez sur la version qui vous convient
Confirmez en cliquant sur OK sur ocs-url
Enfin ouvrez l’application Apparence, puis allez dans le menu Apparence gauche
A droite dans Curseurs, sélectionnez le nouveau pack de curseurs
Changer le fond d’écran et arrière-plan
Cliquez en haut à droite sur l’icône ampoule
Puis Paramètres
A gauche, cliquez sur le menu Arrière plan
Le fond d’écran actif s’affiche en haut et en dessous les fond d’écran disponibles. Ces derniers sont inclus par défaut dans Ubuntu et stockés dans /usr/share/backgrounds/
GameMode est un mode de jeu pour Linux qui permet d’améliorer les performances des jeux. C’est un combo daemon/lib pour Linux qui permet aux jeux de demander qu’un ensemble d’optimisations soit temporairement appliqué au système d’exploitation hôte et/ou à un processus de jeu.
GameMode a d’abord été conçu comme une solution provisoire aux problèmes liés à l’économie d’énergie des processeurs Intel et AMD ou aux régulateurs à la demande, mais il héberge désormais toute une série de fonctions et de configurations d’optimisation.
Actuellement, GameMode prend en charge les optimisations suivantes
Gouverneur de l’unité centrale
Priorité E/S
Nécessité de processus
Planificateur du noyau (SCHED_ISO)
Inhibition de l’économiseur d’écran
Mode performance GPU (NVIDIA et AMD), overclocking GPU (NVIDIA)
Brochage ou stationnement des cœurs de processeur
Scripts personnalisés
Il fonctionne sur la plupart des distributions Linux telles que Ubuntu, Debian, Linux Mint, Solus, Arch, Gentoo, Fedora, OpenSUSE, Mageia et bien d’autres. Dans ce tutoriel, je vous montre comment mettre en place Gamemode sur Linux.
Le paquetage GameMode est livré avec une commande utilitaire qui peut être utilisée pour simuler les effets des différents réglages appliqués par la commande principale GameMode. Cette commande peut être utilisée pour vérifier si GameMode a été installé avec succès sur votre système Linux et s’il fonctionne comme prévu. Pour simuler GameMode, exécutez la commande suivante : gamemode-simulate-game
Si le GameMode fonctionne correctement sur votre PC Linux, cette commande se terminera sans produire de résultat ou sans générer d’erreur après une dizaine de secondes d’exécution.
gamemode-simulate-game
En cas de problème, la commande de simulation affichera un message d’erreur dans le terminal et vous pourrez l’utiliser pour identifier / déboguer le problème.
gamemoded -t
Comment exécuter un jeu sur Linux avec GameMode
Une fois que tout fonctionne, vous pouvez exécuter vos jeux avec le mode jeu de Linux. Pour cela, vous devez utiliser la syntaxe suivante :
gamemoderun <executable du jeu>
Par exemple, pour exécuter un jeu Wine avec GameMode :
gamemoderun wine <executable du jeu>
Ou encore pour lancer un jeu Steam avec le mode de jeu :
Pour savoir si le mode de jeu est actif, utilisez cette commande :
gamemode -s
Cela doit retourner activate.
Dans la suite de ce guide, je vous explique comment modifier vos raccourcis de jeux Linux pour intégrer GameMode.
Comment intégrer le mode de jeu dans les raccourcis de vos jeux Linux
Exécuter GameMode dans les jeux Steam
Si vous avez suivi le tutoriel “Installer des jeux Steam sur Linux“, vous avez donc le client Steam. Pour intégrer le mode de jeu dans Steam, suivez ces instructions :
Lancez Steam sur votre Linux
Puis faites un clic droit sur votre jeu et Propriétés
Dans la ligne Options de lancement, ajoutez :
gamemoderun %command%
Répétez l’opération pour tous vos jeux Steam
Exécuter GameMode dans les jeux Lutris
Lutris est une bibliothèque qui permet en autre d’installer des jeux Wine, Flakpak, Steam et autres. Vous pouvez aussi intégrer GameMode dans ce dernier. Voici comment faire :
Ouvrez Lutris
Puis faites un clic droit sur votre jeu et Configurer
Allez dans l’onglet Options système puis descendez jusqu’à la ligne Préfixe de commande
Ajoutez gamemoderun
Répétez l’opération pour tout vos jeux
Modifier les raccourcis de jeux Linux pour intégrer GameMode
Enfin vous pouvez aussi modifier les raccourcis de vos jeux pour y ajouter le mode de jeu. Ces derniers se trouvent dans deux emplacements :
~/.local/share/application
/usr/share/local/share/application
Par exemple, chez moi, j’ai une icône qui regroupe mes jeux sous la forme d’un groupe (voir ce tutoriel : Grouper les favoris/raccourcis dans le dock Ubuntu). Il suffit ensuite de modifier la ligne Exec pour ajouter gamemoderun devant chaque chemin du jeu.
Ensuite passer le commutateur sur ON pour ajouter l’extension au système
Ouvrez l’application Extensions
Activez l’extension GamodeMode puis cliquez sur l’icône
Activer/Désactiver les notifications et faire apparaître toujours l’icône dans la barre des tâches
Une fois activé, une icône game apparaît dans la barre d’état système. Lorsque vous exécutez un jeu avec le mode de jeu, un message GameMode est actif apparaît
En laissant la souris dessus, vous pouvez avoir une confirmation qu’il est bien actif avec le nombre de clients
VirtualBox est un gestionnaire de machines virtuelles open source. Il est donc disponible dans la plupart des distributions Linux et notamment sur Ubuntu ou Debian. Si vous avez besoin d’installer Windows 10 ou Windows 11 dans une machine virtuelle sous Linux, vous aurez besoin d’installer VirtualBox.
Pour y parvenir, vous pouvez suivre ces trois méthodes différentes.
Comment installer VirtualBox sur Ubuntu ou Debian
Par APT
VirtualBox est disponible dans les dépôts d’Ubuntu ou de Debian. Voici comment l’installer avec APT.
A noter que dpkg peut renvoyer une erreur lors de l’installation de VirtualBox sur Ubuntu.
Des erreurs ont été rencontrées pendant l'exécution : virtualbox-dkms virtualbox virtualbox-qt E: Sub-process /usr/bin/dpkg returned an error code (1)
Cela vient du fait qu’avec VirtualBox 6.xxx, le paquet virtualbox-guest-dkms n’est pas nécessaire. Vous pouvez alors passer la commande suivante :
sudo apt-get remove --purge virtualbox-guest-dkms
Par APT avec les sources de VirtualBox
Si vous avez besoin d’installer la toute dernière version de VirtualBox, vous pouvez faire cela depuis les sources officielles. Suivez ces étapes pour cela :
Ajoutez les sources officielles VirtualBox dans APT :