Avec macOS Tahoe 26.2, Apple déploiera la fonction « Edge Light », qui permet d'ajouter un cadre virtuel blanc autour de son écran. Le but : éclairer votre visage pendant les appels FaceTime, Zoom ou Google Meet.
Intel déploie la mise à jour de microcode 20251111 et 30 correctifs de sécurité. Wi-Fi, GPU, RST et Killer : vérifiez et mettez à jour vos pilotes dès maintenant.
Sur son blog, Andy Hertzfeld, un des membres fondateurs de l'équipe Macintosh dans les années 1980, raconte la fixette de Steve Jobs qui n'aimait pas la première version de l'application Calculatrice. Après avoir critiqué différents prototypes, il a finalement pu fabriquer l'application lui-même grâce à l'ingéniosité d'un développeur.
Windows 11 a encore de beaux jours devant lui avant de partir à la retraite. Mais certaines sous-versions de l'OS expirent à mesure que le temps passe. C'est le cas pour une branche qui va être délaissée après le 11 novembre. Il est temps de mettre à jour.
Au CES 2026 de Las Vegas, Samsung dévoilera ses premières puces mémoire LPDDR6, conçues pour les ordinateurs portables, les tablettes et les smartphones. Cette nouvelle génération, qui succède à la LPDDR5X, doit apporter de meilleurs débits et une meilleure efficacité énergétique.
AMD alerte sur un défaut matériel (CVE-2025-62626) affectant les processeurs Zen 5. Le bug touche l’instruction RDSEED utilisée pour la sécurité cryptographique.
Le MacBook Pro M5 chauffe toujours fortement sous charge, mais reste légèrement plus frais que le modèle M4 grâce à des ajustements thermiques mineurs malgré un système de refroidissement inchangé.
Le youtubeur Joe Lynch vient de faire jouer “Olson” de Boards of Canada sur un ordinateur de 1959. Pas un émulateur, hein mais le vrai PDP-1, celui qui est au Computer History Museum. 603 bytes de musique sur une bande perforée, et quatre ampoules sur le panneau de contrôle transformées en haut-parleurs… Le son est brut, lo-fi, presque primitif et je trouve ça magnifique.
Mais attendez, ce PDP-1 c’est pas juste un vieux tas de circuits et de câbles… C’est vraiment l’ordinateur qui a créé les hackers et je vais essayer de vous en raconter un peu l’histoire !
Le PDP-1
débarque au MIT en septembre 1961. Digital Equipment Corporation le vend alors 120 000 dollars en tant qu’outil de calcul scientifique. C’est très sérieux, très corporate, sauf que les étudiants du MIT s’en foutent du calcul scientifique.
Ils veulent jouer !
Steve Russell programme alors
Spacewar!
en 1962. C’est l’un des premiers jeu vidéo. Deux vaisseaux qui se tirent dessus autour d’une étoile et vous vous en doutez, c’est pas prévu dans le manuel. C’est un détournement de la machine… un hack.
Puis la même année,
Peter Samson
, un autre étudiant du MIT, remarque que les ampoules de statut du PDP-1 clignotent. On/off, on/off… Il se dit alors qu’en contrôlant la vitesse du clignotement, on peut générer des fréquences audio. Il code alors le
Harmony Compiler
et c’est comme ça que les quatre ampoules deviennent quatre voix musicales. C’est l’un des premier synthétiseur temps réel et polyphonique de l’histoire. Peter optimise même le système pour jouer du Bach.
C’est la naissance de la culture hacker, de l’idée que le matériel peut faire plus que ce pour quoi il a été conçu et vendu. Les limites sont là pour être contournées et ce n’est pas mal… c’est de l’exploration !
Le PDP-1 devient alors le terrain de jeu des premiers hackers du MIT. Ils codent la nuit, quand les profs sont partis et transforment cette machine de calcul en espace de créativité. Et cette étincelle de culture va créer tout ce qui suit. Unix en 1969, le Homebrew Computer Club dans les années 70, les premiers PC, l’open source, Linux…etc. A chaque fois, ce sont des étudiants qui ont décidé que les règles c’était optionnel.
Et 63 ans plus tard, Joe Lynch arrive, prend le
code de Peter Samson
écrit en 1962 et l’utilise pour faire jouer un morceau de 1998. Il perfore une bande papier, il la charge dans le PDP-1, les fameuses quatre ampoules s’allument et s’éteignent alors à des fréquences calculées pour l’occasion et c’est “Olson” qui sort des haut-parleurs.
Incoyrable non ?
Pour réussir cet exploit, Joe Lynch a utilisé le Harmony Compiler tel qu’il était à l’époque, sans faire aucune modification et tout fonctionne encore parfaitement. Peter Samson a écrit ce code bien avant Apollo 11, bien avant Unix, Internet et tout ce que vous connaissez. Et son code survit encore aujourd’hui alors que 50% des apps que vous avez sur votre téléphone seront totalement mortes dans 5 ans.
Voilà, j’ai trouvé ça beau, un peu comme entendre le son du premier phonogramme ou la première chanson enregistrée… Le projet est évidemment sur
GitHub
et Joe Lynch y a documenté tout le processus. Il y explique comment il a transcrit “Olson” dans le DSL défini par le Harmony Compiler puis comment il a séparé les quatre voix, comment il a compilé tout ça en bande perforée et enfin, comment il a chargé la bande dans le vrai PDP-1 du Computer History Museum avec l’aide de
Peter Samson
lui-même, maintenant conférencier pour le musée.
Le site dédié au projet c’est
pdp1.music
si ça vous branche !
Partager la production des semi-conducteurs entre Taïwan et les États-Unis, jusqu'à un équilibre de 50-50 ? C'est une perspective que Taipei n'approuve absolument pas. Et qui n'aurait même pas été discutée.
Apple pourrait lancer un MacBook pas cher à seulement 599 dollars, mais avec une spécificité. En effet, ce dernier pourrait être doté d'une puce d'iPhone 16 Pro.
Les emails frauduleux sont aujourd’hui l’un des moyens les plus utilisés par les cybercriminels pour piéger leurs victimes. Derrière un message bien formulé peut se cacher une tentative de vol d’identifiants, d’injection de malware ou une arnaque visant à vous faire transférer de l’argent.
Ces attaques ne visent pas que les professionnels ou les “gros comptes” : tout le monde peut être ciblé, à partir d’une simple adresse email.
Dans cet article, vous allez apprendre à :
repérer les signes qui doivent vous alerter (adresse douteuse, lien suspect, pièce jointe piégée, etc.),
vérifier techniquement un email (affichage complet, en-têtes, liens masqués),
et surtout quoi faire en cas de doute, sans tomber dans le piège.
Ces bonnes pratiques s’appliquent aussi bien dans un cadre personnel que professionnel, et permettent de réduire considérablement les risques d’attaque.
Les signes qui doivent vous alerter
Tous les emails frauduleux ne sont pas évidents à repérer. Certains sont grossiers, d’autres très bien construits et capables de tromper même des utilisateurs expérimentés. Voici les principaux éléments à vérifier pour détecter un email potentiellement dangereux :
Une adresse d’expéditeur suspecte ou usurpée
L’un des premiers éléments à vérifier est l’adresse email réelle de l’expéditeur — pas uniquement le nom affiché. Il est facile d’écrire “Amazon Service” ou “Support Impôts” dans l’en-tête d’un mail, mais l’adresse qui se cache derrière en dit souvent long.
Les cybercriminels utilisent souvent des adresses qui ressemblent fortement à des adresses officielles, en jouant sur des variantes :
utilisation d’un nom de domaine proche : @service-amazon.com, @orange-client.fr
ajout ou suppression de lettres, tirets ou sous-domaines : @gouvfr.com, @amendes-info.fr, @xxx-gouv.fr
Cette technique s’appelle le typosquatting : elle consiste à enregistrer des noms de domaines qui imitent de vrais domaines (officiels ou connus) pour tromper les victimes.
Exemple réel : des campagnes de phishing ou de SMS frauduleux prétendant provenir de l’ANTAI (Agence nationale de traitement automatisé des infractions) ont utilisé des domaines comme paiement-amendes-gouvfr.com ou antai-securite.info. À lire : Arnaque au retard d’amende non payé (phishing)
Un objet ou un contenu trop vague, alarmant ou tentant
Un email frauduleux utilise souvent un ton urgent ou menaçant : “Votre compte sera suspendu”, “Dernier avis avant suppression”, ou “Vous avez gagné un iPhone”. Parfois, le message reste vague, impersonnel ou vous pousse à cliquer sans explication. Le but est simple : vous faire réagir vite, sans réfléchir.
Vérifier les liens reçus
Avant de cliquer sur un lien, prenez le temps de survoler l’adresse (sans cliquer). Lien affiché et destination réelle peuvent ne pas correspondre. Il arrive aussi que des URL soient raccourcies (bit.ly, tinyurl) ou hébergées sur des domaines obscurs. Si l’adresse semble incohérente ou inconnue, évitez d’y accéder.
Pièces jointes inattendues
Les pièces jointes sont l’un des moyens les plus courants pour diffuser des malwares. Les fichiers dangereux les plus utilisés sont les .exe, .js, .vbs, .scr, ou encore certains documents Office piégés comme les .docm (Word avec macro active).
Mais pour éviter d’être détectés par les antivirus ou éveiller les soupçons, ces fichiers malveillants sont souvent dissimulés dans une archive compressée de type .zip ou .rar. L’internaute pense ouvrir une pièce jointe banale, mais c’est à l’intérieur que se cache le vrai danger.
L’astuce de la double extension :
Une autre méthode courante consiste à utiliser une double extension. Par exemple, un fichier malveillant peut être nommé facture.pdf.exe ou photo.jpg.scr. Sur Windows, si les extensions sont masquées (ce qui est le cas par défaut), l’utilisateur ne verra que “facture.pdf” — et pensera à tort qu’il s’agit d’un document.
Voici un exemple où un fichier ZIP de facture, semble être un fichier PDF, mais regardez la colonne Type.
L’attaquant a même pris le soin d’ajouter des espaces pour véritablement cacher l’extension si la colonne est trop petite.
Si vous n’attendez pas de pièce jointe, même venant d’un contact connu, ne l’ouvrez jamais sans vérification préalable. Et surtout :
n’activez pas les macros dans un document Office,
passez toujours le fichier dans un outil comme VirusTotal.
Analyser le style du message
Enfin, le style d’écriture peut trahir l’arnaque. Un texte truffé de fautes, des tournures maladroites, des logos pixelisés ou une signature inhabituelle sont autant d’indices. Les messages sont parfois mal traduits ou générés automatiquement, ce qui les rend faciles à repérer avec un peu d’attention.
Vérifier techniquement un email
Lorsque le contenu d’un email vous semble suspect, il est utile d’aller plus loin que la simple lecture. Quelques vérifications techniques simples permettent de mieux comprendre si un message est frauduleux, sans nécessiter de compétences avancées.
Afficher l’adresse complète de l’expéditeur
Dans de nombreux clients email, seul le nom de l’expéditeur est visible par défaut. Il est important d’afficher l’adresse réelle pour vérifier qu’elle correspond bien à l’entreprise ou au contact supposé. Par exemple, un message affiché comme « Amazon Support » peut en réalité venir de [email protected].
Sur Outlook, Gmail, Thunderbird ou sur smartphone, il est généralement possible d’appuyer ou de cliquer sur le nom pour voir l’adresse complète.
Survoler les liens sans cliquer
Un lien peut sembler légitime, mais rediriger vers un site piégé. Avant de cliquer, survolez le lien avec votre souris : l’adresse réelle s’affiche en bas du navigateur ou du client mail. Si elle vous paraît étrange, avec des fautes, des sous-domaines farfelus ou un nom de domaine inconnu, ne cliquez pas.
Examiner l’en-tête de l’email (header)
Chaque email contient des informations techniques appelées en-têtes (headers), qui permettent de retracer son parcours depuis l’expéditeur jusqu’à votre boîte mail. On y trouve notamment :
l’adresse IP d’envoi,
les serveurs utilisés pour la transmission,
et des indicateurs de sécurité comme SPF, DKIM et DMARC, qui permettent de vérifier si l’expéditeur est bien autorisé à envoyer des mails depuis ce domaine.
Ces technologies ne sont pas toujours visibles à l’utilisateur final, mais les clients mail avancés ou certains outils d’analyse permettent de les inspecter. Voici ce qu’elles signifient :
SPF (Sender Policy Framework) : vérifie si l’IP d’envoi est autorisée à envoyer des mails au nom du domaine utilisé.
DKIM (DomainKeys Identified Mail) : ajoute une signature cryptographique pour authentifier le contenu du message.
DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting and Conformance) : définit comment réagir (accepter, mettre en spam, rejeter) si SPF ou DKIM échoue.
Si l’un ou plusieurs de ces mécanismes échouent, cela peut indiquer un spoofing ou une tentative d’usurpation de domaine.
En général, le Webmail ou le client mail propose une option « Afficher l’original » ou « Afficher l’en-tête« . Par exemple, lorsque dmarc échoue, on obtient la mention « dmarc=fail« .
Notez que certains webmail peuvent faire l’effort d’afficher cette information. Par exemple, ci-dessous, ce mail d’arnaque tente d’envoyer un mail d’erreur et de notice se faisant passer pour @malekal.com (spoofing). Protonmail indique que l’adresse email de l’expéditeur ne répond pas aux exigences d’authentification du domaine.
L’analyse complète des headers demande un certain niveau technique. Elle est donc plutôt réservée aux utilisateurs avancés, aux administrateurs ou aux analystes en sécurité. Mais, des outils en ligne peuvent vous aider à les décrypter facilement, comme :
Si vous avez un doute sur un fichier ou un lien, vous pouvez le tester sans risque sur un site spécialisé comme VirusTotal. Ce service analyse le contenu avec plusieurs antivirus simultanément, sans l’ouvrir sur votre machine. Vous pouvez y uploader une pièce jointe ou coller un lien suspect pour voir s’il est reconnu comme dangereux.
Recevoir un email suspect n’est pas rare. Mais ce n’est pas parce qu’un message semble étrange qu’il faut paniquer — ni cliquer pour en avoir le cœur net. Voici les bons réflexes à adopter dès que vous avez le moindre doute.
Ne cliquez ni sur les liens, ni sur les pièces jointes. Même un simple clic sur un lien peut suffire à vous rediriger vers un site piégé ou lancer un téléchargement automatique.
Évitez de répondre, même pour dire “je ne suis pas intéressé” ou “est-ce une arnaque ?”. Cela confirme au pirate que votre adresse est active, et peut vous exposer à d’autres attaques.
Prenez une minute pour relire l’email à froid. Est-ce qu’il contient des fautes ? Une adresse étrange ? Est-ce que le ton est anormalement urgent ? Est-ce une demande logique dans le contexte (par exemple, une facture d’un service que vous n’utilisez pas) ?
Vérifiez par un autre canal : Si l’email semble provenir d’une personne ou d’un service que vous connaissez, contactez-les directement par un autre moyen (téléphone, SMS, site officiel, etc.) pour confirmer qu’ils vous ont bien envoyé ce message.
Signalez le message. Si vous avez identifié un email frauduleux, vous pouvez :
le signaler comme spam/phishing dans votre boîte mail,
Enfin, une fois le doute levé, supprimez le message de votre boîte. Vous pouvez aussi vider la corbeille pour éviter de le rouvrir accidentellement plus tard.
Un email douteux ne doit jamais être traité dans la précipitation. Le meilleur réflexe est souvent d’attendre, de prendre du recul, ou de demander un second avis.
Tableau – Les 5 vérifications à faire sur un email suspect
Vérification
Ce qu’il faut observer
À éviter / À faire
Adresse de l’expéditeur
Est-ce un domaine légitime ? (@gouv.fr, @edf.fr)
Méfiez-vous des adresses ressemblantes : @orange-client.fr
Ton du message
Urgence, menace, récompense, relance agressive
Ne vous laissez pas presser. Prenez le temps de réfléchir.
Liens dans le message
Lien visible = lien réel ? Survolez pour vérifier
Ne cliquez pas si l’adresse est étrange ou raccourcie (bit.ly, etc.)
Fautes, traduction automatique, logo flou, format étrange
Un message mal écrit est un bon signal d’alerte
Un seul de ces signes peut suffire à éveiller un doute. Plusieurs combinés, c’est presque sûr : il s’agit d’un email frauduleux. Si vous avez un doute : ne cliquez pas, ne répondez pas, et faites vérifier le message sur un outil comme VirusTotal.
Comment protéger son PC des virus par E-mail
Pour aller plus loin, voici un guide pour vous protéger concrètement contre ce type de menaces informatiques. Vous y découvrirez :
les méthodes utilisées pour piéger les internautes par email,
les techniques de dissimulation des virus (ZIP, .js, macros…),
et les bons réflexes à adopter pour ne pas tomber dans le piège.