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À partir d’avant-hierKorben

Picotron, la nouvelle station de travail 8-bit pour créer des jeux et des outils

Par : Korben
29 mai 2024 à 09:00

Souvenez-vous, il y a quelque temps, je vous avais parlé de la fantastique petite console Pico-8. Eh bien, les créateurs de ce petit bijou sont de retour avec un nouveau projet tout aussi excitant : Picotron !

Il s’agit d’une station de travail 8-bit (workstation), c’est à dire un environnement de développement complet permettant de créer des jeux et des outils très cools. Tout comme Pico-8, Picotron repose sur le concept d’une machine imaginaire dotée d’outils intégrés mais attention, cela va encore plus loin que Pico-8 en termes de flexibilité et de puissance.

Déjà, côté specs, on a droit à un affichage plus grand (480×270 pixels contre 128×128 pour Pico-8) et une capacité de stockage des cartouches étendue à 256Ko. Mais la vraie force de Picotron, c’est son approche des outils intégrés. Contrairement à Pico-8, tous les outils de création de Picotron sont écrits en Lua et peuvent être modifiés directement dans la machine. Même des éléments comme l’explorateur de fichiers ou l’éditeur de code font partie de l’espace utilisateur.

Comme ça, vous pouvez créer vos propres logiciels from scratch, et ils tourneront en plein écran au même titre que les outils fournis. C’est cette orientation vers la personnalisation et l’extension qui vaut à Picotron le titre de « Workstation » plutôt que de simple « Console ». Cela dit, les aficionados de Pico-8 ne seront pas dépaysés puisque Picotron supporte la même syntaxe et une bonne partie de ses API. Moyennant quelques ajustements (Picotron utilise des nombres à virgule flottante là où Pico-8 se contente de nombres entiers), il est assez facile de porter les cartouches Pico-8 vers ce nouvel environnement.

Et ce n’est pas qu’un simple Pico-8 Plus puisque la machine apporte également son lot de fonctionnalités, à commencer par son moteur graphique avec 64 couleurs affichables simultanément, entièrement paramétrables via des valeurs RGB. On peut même basculer entre 4 palettes de 64 couleurs à la volée, et ce à chaque ligne de balayage ! De quoi faire des effets de ouf.

Il intègre aussi un « moteur » sonore maison baptisé PFX6416 qui vous permettra de produire des sons riches et variés tout en restant concis en terme de données. Les instruments sont définis via des arbres de « nœuds » qui génèrent ou modifient un signal, le tout séquencé à la façon d’un tracker. Un seul instrument peut ainsi mobiliser jusqu’à 64 nœuds répartis sur 16 canaux !

Évidemment, on retrouve dans Picotron le workflow typique des consoles fantaisies. Un fichier de cartouche unique (*.p64) qui encapsule le code, les graphismes, les sons, etc. Et ces fichiers peuvent aussi également manipulés comme des dossiers depuis l’OS de la machine. C’est pratique pour copier des ressources directement d’une cartouche à l’autre.

Niveau performances, Picotron se veut à la fois plus véloce que Pico-8 (environ 2x plus rapide en instructions Lua pure) et suffisamment efficient pour tourner sur des configs modestes, y compris dans un navigateur web. Des primitives comme le rendu de triangles texturés permettent de réaliser des prouesses techniques sans sacrifier la fluidité.

C’est dispo sous Windows, Mac, Linux ainsi qu’en HTML5 alors vous n’avez aucune excuse pour ne pas essayer.

En effet, Picotron incarne, selon moi, le fantasme parfait du geek : un ordi 8-bit idéal et hyper versatile, qui carbure à l’imagination de ses utilisateurs et dont le code est totalement ouvert et hackable. Bref, j’ai hâte de voir l’écosystème qui va se développer autour de ce truc : Outils dédiés, démos techniques, jeux old school ou petites pépites… les possibilités offertes par Picotron semblent infinies.

A vous de jouer maintenant !

RansomLord v3 – Un outil open source qui exploite les failles des ransomwares

Par : Korben
29 mai 2024 à 08:00

Les ransomwares, ces programmes nuisibles qui prennent vos précieux fichiers en otage contre une rançon, font trembler pas mal de monde, même les plus expérimentés. Mais c’était sans compter sur RansomLord qui pourrait peut-être bien vous sauver la mise si vous avez été infecté.

Cet outil open source, conçu par John Page (alias hyp3rlinx), a pour mission de mettre des bâtons dans les roues des cybercriminels en exploitant les failles de sécurité présentes dans le code de ces virus modernes. Et on parle quand même de ransomwares assez balaises comme Conti, REvil ou LockBit, mais aussi de nouveaux venus comme StopCrypt, RisePro, RuRansom, MoneyMessage, CryptoFortress et Onyx.

Pour réussir cet exploit (sans mauvais jeu de mot), RansomLord génère des fichiers « DLL » qui se font passer pour des fichiers légitimes dont les rançongiciels ont besoin. En réalité, ces DLL sont remplis de code malicieux qui court-circuite le processus de chiffrement et met fin à la carrière du malware avant même qu’il n’ait pu crier « Bitcoin » !

Le plus impressionnant, c’est que RansomLord est capable de cibler spécifiquement les rançongiciels qui menacent votre entreprise ou votre secteur d’activité grâce à sa base de données de plus de 49 familles de ransomwares. Comme ça, il vous concocte le DLL parfait pour mettre hors d’état de nuire ces logiciels du démon.

Cette dernière version 3 de RansomLord intègre également une fonction de journalisation qui enregistre le hash SHA256 et le chemin d’accès complet du malware intercepté. Comme ça, vous pouvez garder une trace de l’attaque et communiquer ces détails à des experts cyber qui viendraient mener l’enquête ensuite.

Respect à hyp3rlinx pour cette trouvaille ingénieuse ! Et pour télécharger RansomLord v3 c’est par ici.

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Operation CHARM – Accédez gratuitement aux manuels de réparation auto

Par : Korben
22 mai 2024 à 09:30

Operation CHARM n’est pas d’une mission digne d’un James Bond, mais plutôt d’un projet open source que je trouve très cool pour tous ceux qui aiment faire de la mécanique. Il s’agit d’une base de données gigantesque répertoriant les manuels de réparation de pratiquement toutes les marques de voitures, de 1982 à 2013, accessible gratuitement et librement. De quoi faire trembler votre garagiste ^^.

Les personnes derrière Operation CHARM sont convaincus que chacun devrait avoir le droit de réparer, comprendre et améliorer son véhicule sans devoir payer une fortune pour un manuel d’atelier. C’est philosophie très proche de celle du libre et des makers e on ne peut qu’applaudir des deux mains l’initiative (enfin, quand on n’a pas les doigts pleins de cambouis).

Le téléchargement du torrent pèse plus de 700 Go et ils ont également créé un site web (https://charm.li/) accessible à tous, où l’on peut naviguer parmi les différentes marques et modèles. Ils admettent eux-mêmes que l’interface n’est pas toujours très intuitive, mais c’est le contenu qui compte, non ?

Sur charm.li, vous pouvez ainsi explorer des manuels de différentes marques telles que : Audi, BMW, Renault, Volkswagen, Toyota, et bien d’autres, soit au total plus de 40 marques.

Bien sûr, avoir accès aux schémas électriques et aux procédures de démontage ne fera pas de vous un garagiste professionnel du jour au lendemain mais avec une bonne dose de curiosité, de patience et de jugeote, vous serez capable de diagnostiquer les pannes courantes et même de réaliser quelques réparations par vous-même. De quoi frimer au prochain repas de famille et économiser quelques euros au passage. 💸

Ces Anonymous de l’automobile qui se cachent derrière l’Operation CHARM ne comptent pas s’arrêter là. Ils envisagent déjà d’étendre leur base de données à d’autres véhicules comme les motos, les camions ou même les tracteurs. Bien entendu, un tel projet ne plaît pas à tout le monde, à commencer par les constructeurs auto qui voient d’un mauvais œil la diffusion massive de leur précieuse documentation technique. Mais qu’ils se rassurent, personne ne compte pirater les manuels des derniers modèles de véhicules bardés d’électronique. L’objectif c’est avant tout de permettre aux propriétaires de véhicules plus anciens de les entretenir et de les réparer dans les meilleures conditions. Un peu comme les fans de rétro-computing qui maintiennent en vie d’anciens ordinateurs ou de vieilles consoles de jeu.

Et si jamais vous bloquez sur une procédure un peu trop obscure, n’hésitez pas à solliciter l’aide de la communauté sur les forums spécialisés. Les mécanos amateurs sont généralement de bons samaritains prêts à partager leur expérience avec les néophytes.

Bref, j’espère vous avoir donné envie de mettre les mains dans le cambouis. À bon entendeur, salut ! 🖖

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Editdit – Pour créer des memes sans watermark

Par : Korben
18 mai 2024 à 09:00

Les memes c’est cool à faire mais c’est souvent gâché par des watermarks moches. Heureusement qu’il existe Editdit !

Ce site est une vraie mine d’or pour créer vos propres memes sans aucun marquage ou copyright et avec tous les templates légendaires qu’on adore. Que vous soyez fan de Distracted Boyfriend, de Drake Hotline Bling, de One Does Not Simply ou de Hide the Pain Harold, vous allez pouvoir laisser libre court à votre créativité et votre sens de l’humour.

Vous n’avez qu’à choisir votre template, ajouter votre texte personnalisé et le tour est joué !

L’interface est ultra simple et intuitive. En quelques clics vous pouvez créer un meme sur mesure, en ajustant la police, la taille, la couleur et la position du texte. Vous pouvez même importer vos propres images si vous voulez créer un meme 100% unique. Et le meilleur dans tout ça ? C’est totalement gratuit !

Une fois que votre œuvre humoristique est terminée, vous pourrez alors la télécharger en haute définition ou la partager directement sur vos réseaux sociaux préférés. Attention, ça peut vite devenir addictif…

A découvrir ici.

L’IA qui raisonne comme un humain

Par : Korben
18 mai 2024 à 00:18

Les scientifiques du MIT boostent les capacités de raisonnement de l’IA avec une architecture hybride révolutionnaire ! Hé oui, les petits génies du MIT ont développé 3 frameworks qui vont donner aux IA le pouvoir de raisonner comme des humains.

Imaginez que vous ayez un pote un peu limité niveau jugeote (on a tous un [insère ici le prénom de ton collègue le plus proche] dans notre entourage 😅). Il comprend ce que vous lui dites, il peut même vous répondre, mais dès qu’il faut réfléchir un peu, ça rame et parfois ça plante. Eh bien, les IA actuelles, c’est un peu pareil !

Elles sont super balèzes pour ingurgiter des tonnes de données et cracher du texte, mais niveau compréhension du contexte et raisonnement complexe, ce n’est pas encore tout à fait ça. Et c’est là que nos amis du MIT entrent en scène avec leur trésor d’abstractions en langage naturel. En gros, ils ont créé des lib qui vont aider les IA à mieux piger leur environnement et résoudre des problèmes de manière plus humaine. On parle donc de 3 frameworks aux petits noms mignons : LILO, Ada et LGA.

LILO, c’est l’atout du développeur. Il va aider les IA à synthétiser, compresser et documenter du code comme un pro. Fini les IA qui créent des pavés de code illisibles, place à des programmes bien structurés et commentés !

Ada, c’est la stratège du groupe. Elle va permettre aux IA de planifier des actions de manière flexible. Au lieu de suivre bêtement une recette, l’IA va pouvoir s’adapter et improviser en fonction de ce qu’elle trouve dans son frigo. Ada a même montré une amélioration de 59% pour des tâches de simulation de cuisine et de 89% pour des tâches de construction de lit.

Enfin, LGA, c’est l’as de la perception. Elle va filer un gros coup de pouce aux robots pour qu’ils comprennent mieux leur environnement, un peu comme si on leur refilait une bonne paire de lunettes. Terminé les robots qui se prennent les pieds dans le tapis, ils vont pouvoir naviguer dans votre appart’ comme un poisson dans l’eau (ou presque 😅).

Avec ces 3 frameworks qui mixent réseaux de neurones et approches logiques classiques, les chercheurs espèrent bien faire passer les IA au niveau supérieur. Ainsi, on aura enfin des chatbots qui comprennent vos blagues pourries, des robots qui vous apportent une bière sans renverser la moitié au passage, et pourquoi pas des IA qui vous aident à coder votre prochain jeu vidéo pendant que vous glandouillez sur le canapé !

Pour ceux qui veulent aller plus loin, voici les publications sur arXiv des avancées réalisées :
Library Induction from Language Observations
Action Domain Acquisition
Language-Guided Abstraction

J’ai hâte de voir tout ça fonctionner pour en vrai !

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VMware Workstation et Fusion passent en gratuits pour les usages personnels !

Par : Korben
14 mai 2024 à 18:16

Alerte bon plan pour tous les passionnés de technologie ! VMware, le spécialiste de la virtualisation, a mis en ligne de nouvelles versions de ses logiciels Workstation et Fusion. La grande nouvelle, c’est que l’utilisation personnelle est désormais totalement gratuite ! Vous pouvez créer des machines virtuelles à profusion sur votre PC Windows, Linux ou votre Mac sans débourser un centime.

Si vous ne connaissez pas encore VMware Workstation et Fusion, il s’agit de logiciels conçus pour les administrateurs système et les développeurs capablent de faire tourner plusieurs systèmes d’exploitation différents sur la même machine, chacun dans son environnement isolé. Windows 10, Linux, Windows XP, et même FreeBSD ou Solaris, tout ça sur le même ordinateur en gros… C’est super pratique pour tester des trucs. Perso, c’est le logciel de Virtualisation que je préfère.

Du haut de ses 20 ans d’expérience, VMware est d’ailleurs reconnu pour ses solutions performantes, stables et sécurisées. Leurs produits ont d’abord été conçus pour les serveurs, mais les éditions Workstation pour PC et Fusion pour Mac sont rapidement devenues populaires. Ces outils sont géniaux pour tester des configurations sans risquer d’endommager son environnement principal… par exemple, j’utilise souvent VMware pour essayer de nouvelles distributions Linux, jouer à d’anciens jeux pas trop gourmands, ou tester des logiciels un peu risky.

Et jusqu’à présent, Workstation et Fusion étaient payants pour les particuliers, avec seulement des versions d’évaluation disponibles pendant 30 jours. Les prix variaient entre 100 et 200 euros et je sais de quoi je parle puisque j’ai une licence payante. Autant dire que cela pouvait freiner certains qui apprécient bidouiller sans forcément avoir un budget pour ça.

Mais bon, ils ont changé de politique et c’est gratuit pour un usage personnel, sans restriction de durée. Il vous suffit de créer un compte sur le site de VMware pour obtenir un numéro de série gratuit, puis installer le logiciel et voilà, vous pouvez commencer à virtualiser tant que vous voulez !

Après pour les professionnels, l’utilisation de Workstation et Fusion reste payante. VMware propose d’ailleurs un abonnement annuel à 120 dollars par utilisateur, incluant les mises à jour. Cela reste raisonnable pour les entreprises qui utilisent ces outils dans le cadre du développement ou de l’administration système.

Bref, c’est pas tous les jours que c’est Noël, et ça va vous permettre de découvrir autre chose que Virtualbox.

Bien sûr, faut pas se leurrer, VMware a bien évidemment une stratégie marketing derrière cette décision. Populariser leurs outils gratuits pour les particuliers est un excellent moyen de fidéliser les utilisateurs. Ceux qui adopteront Workstation ou Fusion sur leur machines perso seront plus susceptibles de vouloir la même solution dans un contexte professionnel, ce qui génèrera des revenus pour VMware. Puis c’est toujours plus de comptes utilisateurs et de données récupérées. C’est la technique Microsoft 🙂

Bref, trêve de bla-bla, pour télécharger tout ça :

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Rooms – Créez des mondes 3D étonnants

Par : Korben
14 mai 2024 à 13:00

Vous cherchez un nouveau terrain de jeu créatif ?

Alors laissez-moi vous présenter Rooms, une application qui va vous permettre de libérer votre imagination en 3D au travers d’un immense bac à sable virtuel, avec des milliers d’éléments à votre disposition, le tout, sans débourser un centime.

Avec Rooms, vous pouvez vous amuser à créer une grande variété de contenus, des petits dioramas mignons aux jeux d’évasion tordus, en passant par des environnements tranquilles pour se détendre. Votre seule limite, c’est votre créativité !

L’application se distingue par sa simplicité d’utilisation. Pas besoin d’être un expert de la 3D, il suffit de faire glisser des éléments depuis l’immense bibliothèque de plus de 6000 modèles 3D fournie, puis de les personnaliser. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez toujours créer vos propres modèles from scratch avec l’éditeur intégré. De quoi faire votre safe place virtuelle.

Cette bibliothèque collaborative est vraiment un des points forts de Rooms. Chacun peut y contribuer et partager ses créations, ouvrant des possibilités infinies de remix et de collaborations entre utilisateurs. Et il y a même des choses un peu plus évoluées comme des jeux ou des Rooms plus complexes.

Mais Rooms, ce n’est pas qu’un simple éditeur 3D. C’est aussi un réseau social créatif où chaque monde que vous créez a sa propre URL unique, facilement partageable. Vous pouvez bien sûr aussi explorer les créations des autres, pour vous inspirer ou simplement vous émerveiller.

Pour vous donner un aperçu du potentiel de Rooms, voici un mini tutoriel pour créer votre premier monde :

  1. Rendez-vous sur rooms.xyz et cliquez sur « Create ». Vous arrivez dans une pièce vide, votre toile blanche !
  2. Cliquez sur « Edit » puis sur l’icône « + » en bas à gauche pour accéder à la bibliothèque de modèles 3D.
  3. Parcourez les catégories et faites glisser les modèles qui vous plaisent dans votre scène.
  4. Une fois vos modèles en place, sélectionnez-les pour ajuster leur position, rotation et échelle grâce aux poignées qui apparaissent.
  5. Pour aller plus loin, vous pouvez également modifier son style et son comportement, y compris à travers du code.
  6. Quand votre création est terminée, y’a plus qu’à sauvegarder et partager fièrement le lien.

Et voilà, c’est aussi simple que ça de devenir un artiste 3D avec Rooms. Il y a plein d’autres fonctionnalités à découvrir, comme le mode caméra pour prendre des photos ou la possibilité de remixer les mondes des autres.

Techniquement, Rooms est construit sur le moteur de jeu Unity et utilise le langage de programmation Lua dans son éditeur de code. L’application fonctionne directement dans le navigateur web, ce qui la rend accessible à la plupart des ordinateurs et elle est aussi disponible en version mobile sur iOS.

Un grand merci à Lorenper pour m’avoir suggéré cette app. Maintenant j’attends de voir ta room 🙂

Sopwith – Le jeu d’avion rétro culte fête ses 40 ans !

Par : Korben
3 mai 2024 à 09:38

Sopwith, ce nom ne vous dit peut-être rien, mais ce petit jeu d’avion rétro vient tout juste de souffler ses 40 bougies ! Pour l’occasion, je vous propose donc un petit voyage dans le temps, direction 1984.

À l’époque, les ordis avaient encore une drôle de tête. L’IBM PC, sorti 3 ans plus tôt, était le roi de la jungle informatique et c’est dans ce contexte que David L. Clark, un programmeur de génie chez BMB Compuscience, a pondu Sopwith. Le concept était simple mais diablement efficace : vous pilotez un biplan vu de côté, comme dans les bons vieux scrolling shooters, et vous devez exploser un max d’ennemis.

Jusque-là, rien de bien original… Mais Sopwith avait plus d’un tour dans son sac ! Déjà, le jeu était jouable en réseau, via un système appelé Imaginet. Une vraie prouesse technique pour l’époque et niveau gameplay, c’était top puisque le coucou pouvait lâcher des bombes pour démolir les bâtiments ennemis, exécuter des figures aériennes du feu de dieu pour semer ses adversaires, et même récolter des power-ups pour upgrader son arsenal. Le tout avec une maniabilité aux petits oignons et des graphismes hauts en couleurs pour l’époque.

Résultat des courses, Sopwith est vite devenu un classique sur les IBM PC de l’époque. Les geeks s’arrachaient littéralement le jeu, au point que des copies pirates ont commencé à circuler sous le manteau. D’ailleurs, BMB Compuscience n’a jamais vraiment cherché à le commercialiser, préférant s’en servir comme vitrine technologique.

Et vous savez quoi ? 40 ans après, Sopwith est toujours là !

Grâce à SDL, un clone open source du jeu a pu voir le jour et vous pouvez y jouer directement dans votre navigateur ou sur votre Windows, macOS, Linux, BeOS…etc. Et je peux vous dire que les sensations sont intactes et le plaisir de jeu aussi. Si j’abusais, je dirais que ce jeu n’a pas pris une ride. Mais je n’abuse jamais, je sais rester raisonnable comme garçon.

Bref, si vous voulez replonger dans la grande époque des jeux rétro ou simplement découvrir un morceau d’histoire du jeu vidéo, foncez sur Sopwith. C’est gratuit et c’est fun, et si vous voulez en savoir plus sur l’histoire fascinante de ce jeu culte, jetez un œil à cette page rétrospective sur les 40 ans de Sopwith

Docsify-This – Transformez vos documents Markdown en sites web

Par : Korben
2 mai 2024 à 09:00

Vous cherchez une solution simple pour présenter votre contenu en ligne ? Ne cherchez plus, Docsify-This est là pour vous faciliter la vie et le plus cool, c’est que ça utilise de simples fichiers textes au format markdown !

Docsify-This est surtout gratuit, open-source et capable de transformer vos fichiers Markdown en pages web modernes et attractives en 1 click. Plus besoin de vous prendre la tête avec de la configuration et du bricolage de code, avec Docsify-This, vous obtiendez directement un résultat sympa.

Docsify-This va analyser la structure de vos fichiers Markdown et générer automatiquement un site web au design plutôt épuré et au rendu assez pro. Comme ça, votre contenu sera mis en valeur avec une navigation intuitive, une recherche intégrée et même un mode nuit pour les accros du code qui travaillent jusqu’à pas d’heure. Voici un exemple de rendu tout fait :

Docsify-This offre une multitude de fonctionnalités pour personnaliser votre site selon vos envies, à savoir des thèmes tout faits, la possibilité d’ajouter votre propre logo, vos favicons, d’intégrer des images et des vidéos pour enrichir votre contenu, et bien plus encore.

Le site web de Docsify est cool pour tester l’outil avec son convertisseur en ligne, mais vous pouvez surtout l’héberger sur GitHub Pages, Vercel ou Netlify, sans débourser un centime, ou sur votre propre serveur si vous le souhaitez.

Voici d’ailleurs quelques exemples de workflow pour vous montrer les possibilités d’intégration avec Github ou en direct sur votre serveur.

Si ça vous intéresse de creuser ce truc, c’est sur le site de Docsify-This.

BZZZT le platformer qui fait mouche

Par : Remouk
1 mai 2024 à 18:20

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

ZX8000 est un mignon petit robot (certainement une version très évoluée du cultissime ZX80) créé par Emily et Norbert, qui va devoir se mettre à l’action pour contrecarrer les plans du machiavélique Badbert qui perdu toute empathie. :'( On va contrôler un ZX8000 super agile et le faire évoluer dans des épreuves de plate-forme millimétrée : BZZZT !

Présenté lors du dernier Indie World pour sa sortie future sur Nintendo Switch, BZZZT est cependant déjà accessible sur PC (Steam). Ce petit jeu a été pensé et créé par (quasiment) une seule personne : Karel Matejka. Vous le connaissez peut-être via son pseudo ko.dll car, depuis des années, il poste sur Insta et Twitter des créations, graphismes et animations en pixel-art de toute beauté. 🤩

Sur l’aspect sonore il s’est fait aidé par son ami Martin Linda, qui fait des bruitages au top, mais surtout des musiques excellentes, vous vous surprendrez à vous dodeliner de la tête et vous enjailler entre deux cris de rage contre une scie circulaire qui a bougé trop tôt. 😭

Je trouve l’aspect artistique et technique excellent ; on est à fond dans l’univers 16-bit (sonorités, pixel-art…) mais en profitant des bonus de notre époque (effets graphiques modernes, éclairage fins, jeu parfaitement fluide, pistes audio sans limitation…). C’est un peu le meilleur des deux mondes.

Niveau gameplay, ici aussi tout est au poil. 👌 C’est un jeu de plate-forme à la Super Meat Boy : niveaux courts présentant un challenge certain. Il faut aller vite, chopper le « rythme » du stage, utiliser à bon escient nos différents pouvoirs comme le double saut, le dash, et autres surprises qu’on débloque au fur et à mesure.

La difficulté est vraiment bien dosée : tout d’abord il est possible de jouer avec un système de vie, ou pas, en mode die & retry. Mais aussi, vous pouvez vous contenter de « juste » finir un niveau, ou alors le finir en choppant toutes les vis, ou alors en mode time attack, ou alors en trouvant les petits secrets cachés ici et là… Et alors, ça devient nettement plus compliqué. 🙂

Il y en a pour tout le monde ! La durée de vie est un peu courte (comptez 3 à 5 heures selon votre niveau), même si le jeu dispose d’une très bonne rejouabilité via les différentes objectifs. Cela étant dit, son prix est plutôt en adéquation : 12€ ! Bref, c’est un très joli 🤖🤖🤖🤖/5 car j’ai adoré ce petit bonbon nostalgique & digitalisé !

Disponible sur Steam et bientôt sur Switch avec, si j’ai bien compris, quelques petites nouveautés en plus… À vous de voir si vous préférez attendre ou pas. 😉

Retrouvez BZZZT sur PC (Steam) ou Nintendo Switch

weAudit – Une extension Visual Studio Code pour ceux et celles qui font de l’audit

Par : Korben
29 avril 2024 à 09:00

Salut les codeurs !

Aujourd’hui, je vais vous causer d’un truc qui va révolutionner votre façon d’auditer le code : l’extension VSCode weAudit ! C’est développé par les génies de Trail of Bits et c’est vraiment chouette, vous allez voir.

Il s’agit un outil de revue de code collaborative (d’audit quoi…) qui vous permet de prendre des notes et de traquer les bugs directement dans VSCode. Plus besoin de jongler entre 36 outils, weAudit centralise tout

Il est d’ailleurs bourré de fonctionnalités ultra pratiques :

  • Des signets pour vos trouvailles et vos notes
  • Un suivi des fichiers audités pour savoir où vous en êtes
  • De la collaboration pour bosser en équipe sans vous marcher dessus
  • La création directe d’issues GitHub bien formatées

Comme ça, plus besoin de vous prendre la tête avec des outils externes. Vous pouvez aller jeter un œil au code sur le repo GitHub.

Bon allez, je vous donne un petit exemple pour vous montrer à quel point c’est facile à utiliser. Disons que vous tombez sur un bout de code louche. Hop, vous sélectionnez ce code et vous utilisez le raccourci Cmd+J pour ajouter un signet « Finding ». Ça va surligner le code en rouge et ajouter une note dans la liste des findings. Et si vous voulez ajouter des détails sur le problème, pas de souci ! Cliquez sur le finding, remplissez les champs et même créez direct une issue GitHub.

Je ne sais pas comment on faisait avant weAudit.

Pour l’installer, rendez-vous sur le marketplace VSCode. Et si vous êtes à fond dans la sécurité des extensions VSCode, jetez aussi un œil aux articles de blog de Trail of Bits sur les vulnérabilités d’extensions VSCode mal configurées et comment s’échapper d’extensions VSCode bien configurées.

Allez, je vous laisse jouer avec weAudit. Vous m’en direz des nouvelles.

L’IA du MIT qui prédit les actions humaines

Par : Korben
24 avril 2024 à 20:00

Imaginez un monde où les ordinateurs pourraient prédire ce que vous allez faire avant même que vous ne le fassiez. Ça peut sembler tout droit sorti d’un film de science-fiction du style de Minority Report, mais les chercheurs du célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology) sont en train de rendre ça possible ! En effet, ils ont mis au point un modèle d’IA (intelligence artificielle) qui est capable d’analyser les limitations d’un agent, qu’il soit humain ou artificiel, pour en déduire ses actions futures les plus probables.

Dingue, non ?

Mais comment ce modèle s’y prend-il pour jouer les madame Irma ? En fait, tout est une question de limites. Nan, je ne parle pas des limites de vitesse ou des dates de péremption, hein. Je parle des contraintes qui pèsent sur un agent peu importe sa nature, biologique ou numérique.

Prenons un exemple concret : Vous êtes en train de jouer aux échecs contre un ordinateur. Vous avez vos propres contraintes : votre niveau de jeu, votre connaissance des ouvertures et des fins de partie, votre capacité à anticiper les coups de l’adversaire… Bref, tout un tas de facteurs qui limitent vos possibilités d’action. Eh bien, c’est exactement ce que le modèle d’IA du MIT analyse !

En se basant sur ces fameuses limites, il est capable d’inférer les coups que vous avez le plus de chances de jouer. Pas besoin d’être Garry Kasparov pour comprendre à quel point c’est bluffant. Votre ordinateur sera bientôt meilleur que vous aux échecs… et dans plein d’autres domaines !

Mais attention, le modèle du MIT ne prétend pas prédire l’avenir avec une précision de 100%. Il s’agit plutôt d’identifier des tendances et des schémas de comportement en fonction des limitations d’un agent. Ça reste néanmoins un outil très puissant pour anticiper les actions les plus probables.

D’ailleurs, les applications de cette technologie vont bien au-delà des jeux de société. Je pense par exemple au voitures autonomes qui pourraient anticiper les mouvements des piétons et des autres véhicules, des assistants virtuels qui sauraient exactement ce que vous allez leur demander avant même que vous n’ouvriez la bouche, des robots industriels capables de s’adapter en temps réel aux changements de leur environnement… Les possibilités sont infinies !

Bien sûr, tout cela soulève aussi son lot de questions éthiques. Est-ce qu’on a vraiment envie que les machines lisent dans nos pensées comme dans un livre ouvert ? Est-ce que ça ne risque pas de créer de sacrés problèmes de vie privée et de manipulation ? Imaginez que votre enceinte connectée décide de vous commander une pizza quatre fromages parce qu’elle a deviné que vous aviez un petit creux… Flippant, non ?

Mais bon, on n’en est pas encore là. Pour l’instant, les chercheurs du MIT sont encore en train de plancher sur leur modèle pour le perfectionner et étendre ses capacités. Et croyez-moi, c’est loin d’être un long fleuve tranquille ! L’IA a beau faire des progrès de géant, prédire le comportement humain reste un sacré défi. On est tellement imprévisibles et irrationnels, nous autres mortels…

En attendant de pouvoir déléguer toutes nos décisions à une machine, le modèle du MIT nous offre un aperçu de ce que pourrait être le futur de l’interaction homme-machine. Un futur où les ordinateurs nous comprendraient mieux que nous-mêmes, pour le meilleur et pour le pire. Perso, j’oscille entre fascination et inquiétude.

Et vous ?

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Explorez les secrets des dépôts Git avec Grep.app

Par : Korben
19 avril 2024 à 09:00

Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se cache dans les profondeurs obscures des dépôts Git publics ? Eh bien, figurez-vous qu’il y a un outil en ligne qui permet de dénicher des trucs de dingue ! Ça s’appelle Grep.app et c’est un moteur de recherche qui va vous faire halluciner.

Concrètement, vous balancez votre recherche dans la barre et hop, ça vous sort tous les résultats où votre mot-clé apparaît dans les repos Git publics. Genre, vous tapez une adresse email et vous tombez sur tous les endroits où elle est mentionnée. Mais attention, hein… Y a pas que des trucs anodins qui traînent dans ces dépôts. Si vous cherchez un peu, vous pouvez même tomber sur des clés d’API AWS ou Google !

Bon, après faut pas déconner non plus. Si vous tombez sur des clés dans un dépôt public, considérez-les comme grillées direct. Même si le dépôt est supprimé par la suite, y a plein de petits malins qui font ce genre de recherches régulièrement. Donc méfiance !

Cela dit, Github a quand même mis en place un système d’alerte pour les clés, mots de passe, etc qui se retrouvent dans le code. Du coup, y a des chances que la plupart soient invalidées assez vite, soit par le développeur qui change sa clé, soit direct par le fournisseur. Mais on n’est jamais trop prudent…

En parlant de Github, ils ont aussi leur propre outil de recherche de code qui est plutôt balèze. Ça s’appelle Github Code Search. Ça indexe environ 45 millions de dépôts, ce qui est déjà pas mal !

En gros, ils utilisent un moteur de recherche maison qui indexe le contenu avec une technique appelée « sparse ngrams ». D’après eux, ça permet d’exécuter les recherches plus rapidement, tout en étant un index plus petit. Si vous voulez en savoir plus sur la technologie derrière, ils ont publié un article de blog super intéressant.

Maintenant, est-ce que Grep.app est à la hauteur face à Github Code Search ? Difficile à dire… Une chose est sûre, c’est que Grep.app a l’air de se concentrer uniquement sur le code en lui-même. Donc si vous cherchez des chaînes de texte dans de la prose qui se retrouve dans des recherches de code, vous risquez de passer à côté avec Grep.app. Genre pour chercher dans des fichiers texte ou Markdown.

Et ça, c’est un peu dommage. Parce que des fois, on a besoin de chercher du code avec plein de caractères spéciaux vicieux. Et là, la recherche de code actuelle de Github nous laisse tomber. Mais bon, on peut pas tout avoir non plus… En attendant, Grep.app reste quand même un outil bien pratique pour dénicher des infos cachées dans les entrailles de Git. Et puis c’est gratuit et open-source en plus !

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