Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

ntfsfix : réparer NTFS sur Linux

Par : malekalmorte
5 mai 2024 à 07:09

Si vous rencontrez des erreurs pour monter ou accéder à une partition NTFS d’un disque dur ou d’une clé USB sur Linux, vous pouvez réparer les erreurs avec l’utilitaire ntfsfix du paquet ntfs-3g.

Dans ce tutoriel, je vous présente cet utilitaire et je vous montre comment l’utiliser à travers des exemples.

ntfsfix : réparer NTFS sur Linux

Qu’est-ce que ntfsfix

ntfsfix est un outil de réparation pour les systèmes de fichiers NTFS, généralement utilisé dans les environnements Linux. Le système de fichiers NTFS (New Technology File System) est le système de fichiers principal utilisé par les systèmes d’exploitation Microsoft Windows.

Cet outil fait partie du paquet ntfs-3g, un logiciel libre qui permet aux systèmes d’exploitation basés sur Linux de lire et d’écrire sur des systèmes de fichiers NTFS.

Les principales fonctions incluent :

  • Réparer des erreurs mineures : ntfsfix peut résoudre certaines erreurs mineures du système de fichiers NTFS, ce qui permet à un système Linux d’accéder correctement aux partitions NTFS.
  • Effacer les journaux d’erreurs : Il supprime les journaux d’erreurs marqués comme “bad” (mauvais), ce qui peut aider à résoudre certains problèmes.
  • Configurer pour une vérification complète par Windows : ntfsfix ne fait pas une réparation complète du système de fichiers NTFS. Au lieu de cela, il marque la partition NTFS pour une vérification par les outils de réparation natifs de Windows, tels que ntfsfix. Cela signifie qu’une fois que la partition NTFS est montée sur un système Windows, ce dernier effectuera une vérification complète du système de fichiers et pourra réparer toute erreur majeure.

Il est important de noter que ntfsfix ne doit pas être considéré comme un outil de réparation complet pour les systèmes de fichiers NTFS. Il est principalement conçu pour permettre l’accès immédiat à une partition NTFS depuis un environnement Linux, mais pour une réparation complète, il est recommandé d’utiliser les outils natifs de Windows.

Comment utiliser ntfsfix sur Linux

  • Sur les distributions Linux à base de Debian, Ubuntu, Mint, avec APT :
sudo apt-get install ntfs-3g
  • Pour les distributions Linux de type Fedora / Redhat :
sudo yum install epel-release # RHEL
sudo yum install ntfs-3g # Fedora
sudo ntfsfix /dev/sda5

Pour effectuer une simulation où ntfsfix n’écrit rien mais montre seulement ce qui aurait été fait, utilisez l’option -n ou –no-action.
Remplacez /dev/sda4 par le lecteur de disque :

sudo ntfsfix -n /dev/sda4

Après cela, vous pouvez lancer la réparation sans option :

sudo ntfsfix /dev/sda4

ntfsfix dispose d’une autre option utile -b ou –clear-bad-sectors pour effacer la liste des secteurs défectueux. Cette fonctionnalité est particulièrement utile après le clonage d’un ancien disque contenant des secteurs défectueux sur un nouveau disque.

sudo ntfsfix -b /dev/sda4

De plus, ntfsfix permet d’effacer le drapeau de volume sale si le volume peut être fixé et monté. Vous pouvez invoquer cette fonctionnalité en contournant l’option -d comme indiqué.

sudo ntfsfix -d /dev/sda4
Remarque : ntfsfix ne peut réparer que certaines erreurs de partition NTFS. S’il échoue, chkdsk réussira probablement. Si Windows est installé, vous pouvez également charger Windows et exécuter son programme de vérification des disques, chkdsk.

L’article ntfsfix : réparer NTFS sur Linux est apparu en premier sur malekal.com.

Résoudre les erreurs et problèmes pour monter une partition NTFS (clé USB, disque dur) sur Linux

Par : malekalmorte
4 mai 2024 à 11:15

Vous utiliser Linux et vous ne parvenez pas à monter une partition NTFS (New Technology File System).
Cela peut se produire sur une partition de disque spécifique ou une clé USB.
En général vous rencontrez une erreur mount et impossible d’accéder aux fichiers de la partition de disque ou clé USB : mount: wrong fs type, bad option, bad superblock, Failed to mount ou $MFTMirr does not match $MFT (record 3).

Dans ce tutoriel, je vous donne toutes les solutions pour résoudre les problèmes pour monter une partition NTFS sur Linux.

Résoudre les erreurs et problèmes pour monter une partition NTFS (clé USB, disque dur) sur Linux

Pourquoi Linux ne parvient pas à monter une partition NTFS

Voici les principales raisons qui peuvent faire que vous rencontriez des problèmes pour accéder à un disque en NTFS sur Linux :

  • Le système de fichiers NTFS est endommagé
  • La partition de disque est corrompu. Par exemple elle est passée en RAW
  • Le disque présente un problème matériel, comme une corruption de disque

Un autre cas courant est que le système de fichiers n’est pas propre et doit être vérifié.
Dans ce cas là, mount peut renvoyer l’erreur suivant :

$MFTMirr does not match $MFT (record 3).
Failed to mount '/dev/sda1': Erreur d'entrée/sortie

NTFS is either inconsistent, or there is a hardware fault, or it's a SoftRAID/FakeRAID hardware. In the first case run chkdsk /f on Windows then reboot into Windows twice. The usage of the /f parameter is very important! If the device is a SoftRAID/FakeRAID then first activate it and mount a different device under the /dev/mapper/ directory, (e.g.
/dev/mapper/nvidia_eahaabcc1). Please see the 'dmraid' documentation for more details.

Comment résoudre les erreurs NTFS sur Linux

Faire un chkdsk (si Windows est disponible)

Si vous avez une installation Dual-boot (sinon passez au paragraphe suivant), vous pouvez utiliser l’utilitaire internet de Windows chkdsk (check disk).
Comme son nom l’indique, il permet de réparer les erreurs du système de fichiers.

  • Redémarrez sous Windows
  • Sur votre partition de disque ou clé USB : faites un clic droit > Propriétés
  • Onglet Outils
  • Puis cliquez sur Vérifier

Il est aussi possible de lancer la commande depuis l’invite de commandes :

chkdsk X: /R /F

où X: est la lettre de lecteurs à vérifier.

Consultez ce guide pour plus d’aide pour utiliser l’utilitaire chkdsk : chkdsk : réparer les erreurs de disque/lecteur NTFS/FAT sur Windows

Utiliser ntfsfix sous Linux

Si Windows n’est disponible, vous pouvez utiliser l’utilitaire de réparation NTFS de Linux nommé ntfsfix.
Notez qu’il est réputé pour être moins performant que chkdsk mais il peut résoudre les problèmes mineurs.

  • Installez la suite d’utilitaires NTFS pour Linux :
sudo apt-get install ntfs-3g
  • Puis utilisez la commande suivante en spécifiant la lecteur de disque :
sudo ntfsfix /dev/sdaXX
  • Pour vérifier et réparer les secteurs défectueux, ajoutez l‘option -b. Pour effacer l’indicateur de volume sale, utilisez l’option -d :
sudo ntfsfix -b -d /dev/sda6

Monter la partition de disque manuellement

Si aucune des étapes ci-dessus n’a fonctionné, vous pouvez essayer de monter manuellement la partition. Ouvrez une fenêtre de terminal et tapez :

sudo mount -t ntfs /dev/sdXY /mnt

Remplacez /dev/sdXY par votre propre nom de périphérique ou l’emplacement de votre disque dur, et choisissez n’importe quel répertoire comme point de montage (dans ce cas, mon exemple utilise “/mnt”). Il est essentiel de garder à l’esprit que ces étapes ne peuvent réparer que quelques types d’erreurs NTFS.

Dans certains cas, la récupération d’une partition NTFS défectueuse peut nécessiter un formatage ou une restauration à partir de sauvegardes. Il est essentiel de toujours effectuer des sauvegardes régulières pour éviter de perdre des données importantes.

Si cela fonctionne, il est possible que votre fichier fstab soit mal configuré : mount et fstab : monter des partitions de disques ou NTFS, NFS, CIFS sur Linux

Vérifier les secteurs défectueux à l’aide de smartmontools

Si votre disque dur présente des secteurs défectueux, cela peut entraîner l’erreur “NTFS Partition Failed to Mount” (Échec du montage de la partition NTFS). Vous pouvez utiliser smartmontools pour vérifier la présence de secteurs défectueux sur votre disque dur.

Smartmontools est un paquetage open-source qui fournit des utilitaires pour surveiller l’état des périphériques de stockage à l’aide de S.M.A.R.T. (Self-Monitoring Analysis and Reporting Technology). Pour utiliser smartmontools, vous devez d’abord l’installer sur votre système.

sudo apt install smartmontools

Une fois installé, vous pouvez exécuter la commande “smartctl” avec les options appropriées pour vérifier l’état de votre disque dur. Si des secteurs défectueux sont détectés, vous devez remplacer votre disque dur dès que possible.

Utiliser testdisk

Si les solutions précédentes ne permettent pas de résoudre l’erreur NTFS Partition Failed to Mount, essayez d’utiliser des outils tiers tels que TestDisk et Photorec.
Ces outils puissants permettent de récupérer les partitions perdues ou endommagées, de réparer les tables de partition et de récupérer les données perdues.

  • TestDisk est un outil de ligne de commande qui peut être utilisé pour restaurer des partitions supprimées, résoudre des problèmes de table de partition et rendre les disques non amorçables à nouveau amorçables.
  • Photorec est un outil de récupération de fichiers qui permet de récupérer des fichiers perdus sur des disques endommagés ou formatés. Ces deux outils sont des logiciels libres et gratuits qui fonctionnent sur plusieurs plateformes, y compris Linux.
sudo apt-get install testdisk

Puis lancer l’utilitaire de cette manière :

sudo testdisk

L’article Résoudre les erreurs et problèmes pour monter une partition NTFS (clé USB, disque dur) sur Linux est apparu en premier sur malekal.com.

Nano 8.0 – L’éditeur de texte dans le terminal évolue

Par : Korben
2 mai 2024 à 08:08

Aaah Nano, cet éditeur en ligne de commande si apprécié des geeks ! Simple, léger, accessible… Et il continu de s’améliorer puisque la version 8 vient de sortir et apporte son lot de nouveautés plutôt cool.

Déjà, les développeurs ont revu les raccourcis clavier par défaut pour coller aux standards. Fini le temps où on se mélangeait les pinceaux entre les éditeurs ! On retrouve maintenant les classiques Ctrl+F pour chercher, Ctrl+B pour chercher en arrière, Alt+F / Alt+B pour répéter la recherche et Alt+R pour remplacer. Les devs ont même pensé à ajouter l’option --modernbindings (ou -/ pour les flemmards) pour avoir des raccourcis façon Ctrl+X (quitter), Ctrl+C (copier), Ctrl+V (coller)… Un vrai bonheur !

Mais là où Nano pousse le bouchon encore plus loin (Maurice) c’est avec ses fonctionnalités bien geek. Saviez-vous par exemple qu’on peut désormais ouvrir un fichier directement à une ligne spécifique en rajoutant +numLigne après son nom ?

Les raccourcis Alt+Home et Alt+End permettent aussi de sauter en haut ou en bas du fichier en un clin d’œil, sans bouger le curseur. Idéal pour avoir une vue d’ensemble de son code. Et si vous souhaitez vous repérer dans vos sections avec des ancres et bien avec Alt+ » vous pouvez en placer à la volée et y revenir avec Alt+’. Super pratique pour naviguer dans vos documents !

Côté personnalisation, les amateurs de couleurs seront ravis puisque lorsque les trois chiffres d’un code #RGB sont identiques, Nano le mappe à l’échelle de gris xterm. Résultat, on passe de 4 à 14 nuances de gris pour styliser son terminal.

Et pour les irréductibles de la souris, sachez que la molette permet maintenant de scroller dans le fichier sans changer la position du curseur. C’est tout bête mais tellement pratique pour explorer rapidement un fichier.

Je vous laisse découvrir le reste par vous-même !

Nano 8.0 est disponible au téléchargement sur le site officiel. Vos distrib’ préférées ne devraient pas tarder à le proposer.

A vous de l’apprivoiser maintenant !

Source

SerenityOS – Le mariage bien vintage entre une interface des années 90 et la puissance actuelle d’Unix

Par : Korben
28 avril 2024 à 09:00

Ah les années 90… L’époque bénie des interfaces old school, des systèmes bien bruts de décoffrage et du code qui sent bon le bricolage ! C’était le bon vieux temps. Mais si je vous disais qu’on peut avoir le beurre et l’argent du beurre ? Profiter de la beauté vintage d’une interface bien rétro et des muscles d’un UNIX moderne ?

Eh oui, c’est le pari un peu fou de SerenityOS, un OS fait maison avec amour qui marie l’interface cosy des 90s et le power user d’aujourd’hui.

Le look d’un Windows 95 croisé avec un Mac OS 8, mais qui repose sur un kernel custom fait à la main, avec une architecture bien clean, des applis maison et des outils qui déchirent. C’est ça SerenityOS.

Alors oui, c’est sûr que ça va pas remplacer votre Ubuntu ou votre Debian pour bosser (quoique, bossez-vous vraiment ?). Mais franchement, pour le fun, ça vaut grave le détour.

Le truc de ouf, c’est que tout est fait from scratch par une équipe de devs passionnés : le browser, la GUI, les jeux, les démos… Même le kernel et la LibC sont faits maison, c’est dire ! Et pourtant, ça reste super cohérent et intégré, avec une vraie philosophie derrière. C’est pas juste de la nostalgie, c’est aussi des idées neuves et du code au top !

Sous le capot, SerenityOS carbure à un kernel préemptif qui gère le multi-threading, un système de fichiers compatible POSIX, une stack réseau IPv4 qui cause TCP et UDP, et même un serveur graphique maison. Tout ça tourne sur du x86 64 bits, et c’est cross-compilé avec les outils modernes comme GCC et Clang. Et si vous êtes du genre power user à la recherche de la moindre killer feature, vous allez être servis :

  • Un browser digne de ce nom, avec support de JavaScript, WebAssembly et des technos web modernes
  • Des applis pour gérer votre vie numérique : mail, chat, calendar
  • Des outils pour les devs : terminal, éditeur, débogueur, profiler
  • Des jeux old-school : démineur, solitaire, échecs
  • Et même un spreadsheet façon Excel, mais en mieux !

SerenityOS c’est un peu comme si vous vous étiez tous réunis dans un garage pour faire le système de vos rêves, avec les technos d’aujourd’hui mais l’état d’esprit et le goût du pixel d’hier. C’est frais, c’est fun, ça donne envie de bidouiller et de se replonger dans les joies du code et de l’OS DIY.

Alors si vous aussi vous avez gardé votre âme de geek des 90s, foncez sur SerenityOS pour tester tout ça !

git clone : utilisation et exemples

Par : malekalmorte
28 avril 2024 à 14:14

Git est un système de contrôle de version distribué, conçu pour suivre les modifications dans les fichiers et coordonner le travail sur ces fichiers entre plusieurs personnes

git clone est une commande Git utilisée pour créer une copie d’un dépôt distant sur votre machine locale. Elle télécharge essentiellement l’ensemble du dépôt, y compris tous ses fichiers, ses branches et l’historique des livraisons.
Vous pouvez en avoir besoin pour récupérer un dépôt public sur GitHub ou si vous êtes un développeur pour obtenir une copie d’un projet.

Dans ce tutoriel, je vous explique comment utiliser la commande git clone.

Comment cloner un dépôt git

Comment cloner un dépôt git

Voici la syntaxe générale de la commande git clone :

git clone <repository_URL>

Par exemple, si vous voulez cloner un dépôt hébergé sur GitHub, vous utiliserez :

git clone git://github.com/<nom dépôt>.git

Cette commande créera un nouveau répertoire sur votre machine locale avec le même nom que le dépôt et téléchargera tout son contenu dans ce répertoire.

Comment cloner un dépôt git

Si vous souhaitez spécifier un nom de répertoire différent, vous pouvez le faire en l’ajoutant comme argument supplémentaire après l’URL du dépôt :

git clone <dépôt_URL> <nom_repertoire>
Comment cloner un dépôt git

Comment cloner un dépôt, y compris ses sous-modules (récursif)

Un submodule (sous-module) est un référentiel Git intégré à un autre référentiel Git plus large. Lorsque vous clônez un référentiel qui contient des sous-modules, ces sous-modules sont initialement configurés pour pointer vers une version spécifique (commit) dans leur référentiel d’origine.

Si vous souhaitez cloner un dépôt git tout en clonant également ses sous-modules, vous devez ajouter l’option –recurse-submodules :

git clone --recurse-submodules git://github.com/<nom dépôt>.git

Si vous souhaitez cloner et mettre à jour les sous-modules à leur dernière révision, ajoutez la commande –remote-submodules.
Celle-ci va mettre à jour les sous-modules d’un référentiel pour pointer vers les dernières révisions disponibles dans leurs référentiels distants. Cela signifie qu’au lieu de pointer vers une révision spécifique (commit) dans le même référentiel parent, les sous-modules pointeront vers les révisions les plus récentes de leur référentiel distant.

git clone --recurse-submodules --remote-submodules <repo-URL>
git submodule init 
git submodule update

Comment cloner une branche spécifique

Pour cloner une branche spécifique avec Git, vous pouvez utiliser la commande git clone suivie de l’URL du référentiel, puis vous pouvez spécifier la branche que vous souhaitez cloner en utilisant l’option -b ou –branch suivi du nom de la branche.

Voici la syntaxe générale :

git clone -b <URL_du_référentiel>

Par exemple, si vous souhaitez cloner la branche develop d’un référentiel, vous pouvez utiliser la commande suivante :

git clone -b develop https://github.com/utilisateur/nom_du_repos.git

Cela va cloner le référentiel et basculer automatiquement sur la branche develop après le clonage. Si vous ne spécifiez pas la branche à cloner, Git clonera automatiquement la branche par défaut, souvent master ou main , selon la configuration du référentiel.

Si vous avez déjà cloné le référentiel et que vous souhaitez basculer vers une branche spécifique après le clonage, vous pouvez utiliser la commande git checkout après avoir cloné le référentiel :

git clone https://github.com/utilisateur/nom_du_repos.git
cd nom_du_repos
git checkout

Cela va cloner le référentiel et basculer sur la branche spécifiée après le clonage.

Comment cloner un dépôt à distant par SSH

Vous pouvez aussi cloner un dépôt distant disponible par SSH.
Voici la syntaxe générale :

git clone ssh://[email protected]/<utilisateur>/<nom dépôt>.git

Pour cloner un dépôt distant avec un chemin absolu :

git clone ssh://[email protected]/chemin/absolu/vers/repo.git/

Et par un chemin relatif :

git clone [email protected]:relative/chemin/vers/repo.git/

Lorsque vous git clone, git fetch, git pull ou git push vers un référentiel distant à l’aide d’URL SSH, vous êtes invité à entrer un mot de passe et vous devez fournir la phrase secrète de votre clé SSH. Pour plus d’informations, consultez « Utilisation des phrases secrètes de clé SSH ».

Liens

L’article git clone : utilisation et exemples est apparu en premier sur malekal.com.

Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur (Docker) sur Linux avec Dockurr

Par : malekalmorte
27 avril 2024 à 08:07

Pour utiliser Windows dans Linux, vous avez la solution VirtualBox.
Mais grâce à Dockurr, nouveau projet open source, vous pouvez exécuter Windows à l’intérieur d’un conteneur Docker sans avoir à franchir de nombreuses étapes.
De plus, le conteneur fournit une connexion VNC et RDP notamment accessible par un simple navigateur internet.
Enfin les performances sont bonnes grâce à l’accélération KVM (Kernel Virtual Machine).

Dans ce tutoriel, je vous guide pour exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr.

Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur (Docker) sur Linux avec Dockurr

Qu’est-ce que Dockurr?

Dockurr est un projet libre et gratuit qui permet d’exécuter des installations de bureau Windows client et Windows Server dans un environnement de conteneur Docker. Il vous permet également de le faire sur un hôte Docker Linux qui ne pourrait normalement exécuter que des conteneurs Linux. En utilisant l’accélération KVM, il vous permet d’exécuter des conteneurs Windows sur un hôte de conteneur Linux sans avoir besoin d’installer et de démarrer Docker Desktop ou d’autres problèmes de compatibilité qui sont typiques avec le mélange de systèmes d’exploitation entre Linux et Windows.

Il fournit également une connexion VNC au conteneur pendant le processus d’installation. Il vous permet également de vous connecter via le protocole de bureau à distance (RDP) à l’installation Windows exécutée dans Docker.

Quelles sont les configurations de distribution Windows prises en charge ?

  • Windows 11 Pro
  • Windows 10 Pro
  • Windows 10 LTSC
  • Windows 8.1 Pro
  • Windows 7 SP1
  • Windows Vista SP2
  • Windows XP SP3
  • Windows Server 2022
  • Windows Server 2019
  • Windows Server 2016
  • Windows Server 2012 R2
  • Windows Server 2008 R2
  • Tiny 11 Core
  • Tiny 11
  • Tiny 10

Installer la machine virtuelle à noyau (KVM)

Dans un premier temps, Docker doit être installé sur votre appareil en Linux.
Si ce n’est pas le cas, vous pouvez consulter ce guide : Comment installer Docker sur Linux
Ensuite, vous devez installer KVM (Kernel Virtual Machine) et qemu :

  • Exécutez la commande suivante à partir de la ligne de commande pour installer KVM. Assurez-vous d’être root ou de faire partie du groupe d’utilisateurs sudo :
sudo apt install libvirt-clients libvirt-daemon-system libvirt-daemon virtinst bridge-utils qemu-system qemu-kvm
  • Validez par O et laissez les paquets s’installer
Installer la machine virtuelle à noyau (KVM) dans Linux

Télécharger Dockurr dans un conteneur et lancer Windows dans un conteneur Docker

Après avoir installé KVM sur notre hôte Docker Linux, nous pouvons maintenant lancer le conteneur Docker appelé Dockurr, qui utilise l’isolation de KVM.
Deux manières sont possibles, par docker run ou par docker compose.

La méthode docker run est la plus automatisé et rapide. Voici comment faire :

  • Dans mon cas, j’ai du passer la commande suivante pour autoriser les sockets Docker à être utilisé par les utilisateurs Linux
sudo chmod 666 /var/run/docker.sock
  • Vous pouvez utiliser la commande docker run à partir de l’interface de commande de docker pour exécuter le conteneur :
docker run -it --rm --name windows -p 8006:8006 --device=/dev/kvm --cap-add NET_ADMIN --stop-timeout 120 dockurr/windows
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr

La méthode par docker compose vous permet de modifier le fichier de configuration si vous souhaitez installer une autre version de Windows ou modifier la configuration du réseau (voir fin de ce guide).
Voici comment faire :

  • Cloner le dépôt Git :
git clone https://github.com/dockur/windows.git
  • Modifiez le fichier compose.yml si besoin (voir plus bas)
  • Puis exécutez le conteneur :
cd windows
docker-compose up -d
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr

L’image de Windows se télécharge puis l’installation de l’OS s’effectue.

  • Après avoir utilisé les commandes ci-dessus pour installer la solution Dockurr, vous pouvez vous connecter au conteneur sur votre hôte de conteneur en vous connectant à votre hôte de conteneur dans un navigateur sur le port 8006 pour l’accès à l’interface utilisateur.
  • Lorsque vous démarrez la configuration de conteneur par défaut, elle tire une image Docker Windows 11. Notez l’exemple de configuration Docker compose ci-dessous :
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr
  • Ensuite une phase d’extraction du fichier win11x64.esd
  • Puis l’image de Windows 11 est construire
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr
  • Ensuite qemu exécute l’installeur de Windows 11, la copie de fichiers s’effectuent
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr
  • Une fois l’installation terminée, l’utilisateur se connectera automatiquement en utilisant le nom d’utilisateur docker
Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur Linux (Docker) avec Dockurr

Voila, Windows s’exécute dans un conteneur Docker.

Ici nous utilisons le navigateur internet pour se connecter via VNC, mais vous pouvez aussi prendre la main sur Windows par RDP, avec par exemple le bureau à distance.
Le port utilisé est celui par défaut, à savoir le port 3389.

Exécuter différentes images du système d’exploitation Windows dans Docker

Comme mentionné en introduction, plusieurs versions de Windows sont supportés.
Par défaut, c’est Windows 11 qui est installé, mais vous pouvez modifier la partie suivante du fichier compose.yml pour changer la version de Windows :

environment:
VERSION: "win11"

Vous pouvez utiliser les désignateurs suivants dans la variable d’environnement pour indiquer la version de Windows que vous souhaitez lancer (win11, win10, ltsc10, win7, etc.) dans la liste d’informations ci-dessous :

ValeurDescriptionSourceTransfertTaille
win11Windows 11 ProMicrosoftRapide6,4 Go
win10Windows 10 ProMicrosoftRapide5,8 Go
ltsc10Windows 10 LTSCMicrosoftRapide4,6 Go
win81Windows 8.1 ProMicrosoftRapide4,2 Go
win7Windows 7 SP1Bob PonyMoyen3,0 Go
vistaWindows Vista SP2Bob PonyMoyen3,6 Go
winxpWindows XP SP3Bob PonyMoyen0,6 Go
2022Windows Server 2022MicrosoftRapide4,7 Go
2019Windows Server 2019MicrosoftRapide5,3 Go
2016Windows Server 2016MicrosoftRapide6,5 Go
2012Windows Server 2012 R2MicrosoftRapide4,3 Go
2008Windows Server 2008 R2MicrosoftRapide3,0 Go
core11Tiny 11 CoreArchive.orgLent2,1 Go
tiny11Tiny 11Archive.orgLent3,8 Go
tiny10Tiny 10Archive.orgLent3,6 Go
Les versions de Windows supportées par Dockurr
Exécuter Tiny11 dans un Docker Linux

Outre les versions de Windows que vous pouvez installer par défaut, vous pouvez également utiliser des images personnalisées pour vos supports Windows. Il suffit de définir l’emplacement web de l’ISO personnalisée de Windows comme suit :

environment:
  VERSION: "https://exemple.com/win.iso"

Vous pouvez également utiliser directement un fichier local et éviter le téléchargement en le liant de cette manière à votre fichier de composition :

volumes:
  - /home/user/example.iso:/storage/custom.iso

Personnaliser la configuration du conteneur

Vous avez la possibilité de modifier la configuration de l’hôte Windows.

Configurer le réseau

Par défaut, les conteneurs utilisent un réseau ponté qui utilise l’adresse IP de l’hôte Docker. Cependant, selon les détails de la documentation.
Si vous souhaitez connecter vos conteneurs Windows à un réseau spécifique en production, vous pouvez le faire avec une configuration supplémentaire.
Vous pouvez changer cela manuellement :

docker network create -d macvlan \
--subnet=192.168.0.0/24 \
--gateway=192.168.0.1 \
--ip-range=192.168.0.100/28 \
-o parent=eth0 vlan

Ensuite, votre fichier Docker compose peut utiliser ce nouveau réseau en le modifiant comme suit :

services:
  windows:
    container_name: windows
    ..<snip>..
    networks:
      vlan:
        ipv4_address: 192.168.0.100
networks:
  vlan:
    external: true

Modifier le CPU, mémoire et taille disque

Enfin pour modifier le nombre de CPU et la taille de la mémoire, modifiez la partie environnement du fichier de configuration :

environment:
RAM_SIZE: "8G"
CPU_CORES: "4"
DISK_SIZE: "256G"

L’article Exécuter Windows, Tiny11, Tiny10 dans un conteneur (Docker) sur Linux avec Dockurr est apparu en premier sur malekal.com.

LSD – Un ls sous stéroïdes écrit en Rust 🚀

Par : Korben
27 avril 2024 à 09:00

Aujourd’hui, on va parler d’un truc qui s’appelle LSD, mais attention hein, je parle pas de votre dernière soirée chemsex hein… C’est plutôt un clone open-source de la commande ls en mode survitaminé ! Développé par la communauté et écrit en Rust, il rajoute plein de fonctionnalités hyper stylées comme les couleurs, les icônes, la vue en arbre, des options de formatage en pagaille…

L’idée vient du projet colorls qui est vraiment super aussi. Mais LSD pousse le délire encore plus loin. Déjà il est compatible avec quasi tous les OS : Linux, macOS, Windows, BSD, Android…

Et hyper simple à installer en plus… un petit

apt install lsd ou brew install lsd

et c’est réglé.

Ensuite il est ultra personnalisable. Vous pouvez faire votre thème de couleurs et d’icônes sur mesure juste en bidouillant des fichiers de config en yaml. Et il supporte les polices Nerd Font avec des glyphes spéciaux trop classes ! Bon faut avoir la bonne police installée sur son système et le terminal configuré, mais c’est pas bien compliqué. Et si vous êtes sur Putty ou Kitty, y’a des tweaks spécifiques à faire, mais c’est expliqué dans la doc.

Mais attendez c’est pas fini ! LSD gère aussi les liens symboliques, la récursion dans les sous-répertoires (avec une profondeur max en option), des raccourcis pour les tailles de fichiers plus lisibles, des indicateurs pour les exécutables, les dossiers, etc. Il peut même vous sortir des infos de git sur les fichiers de ton repo si vous activez l’option ! Et pleins d’autres trucs que j’ai même pas encore testés…

Depuis que je l’ai installé et que j’ai changé mon alias ls, je me régale à chaque fois que je liste un dossier. J’ai l’impression d’être dans un vaisseau spatial avec des néons partout ! Bon j’exagère à peine, mais franchement ça envoie du lourd.

Allez je vais pas tout vous spoiler non plus, je vous laisse le plaisir de découvrir LSD par vous-même et customiser votre expérience du terminal. Moi en tout cas je suis fan, et je dis pas ça parce que je plane ! 😄

Thx Lorenper pour l’outil !

EB corbos Linux – Le premier OS open source certifié pour l’automobile

Par : Korben
24 avril 2024 à 19:13

Figurez-vous qu’Elektrobit, le géant allemand de l’électronique automobile, vient de nous pondre un truc qui va faire plaisir aux fans de libre : EB corbos Linux, le premier système d’exploitation open source qui respecte les normes de sécurité les plus pointues du monde de la bagnole.

En gros, les constructeurs en ont marre de se trimballer des kilomètres de câbles et des centaines de boîtiers noirs dans leurs caisses-. L’idée, c’est de tout centraliser sur quelques « super ordinateurs » qu’ils appellent des « plateformes de calcul haute performance ». Et chacun gère son domaine : la conduite, l’info-divertissement, les aides à la conduite… Bref, ça simplifie le bordel et ça permet de faire évoluer les fonctionnalités sans toucher au hardware.

Le hic, c’est que tout ce bazar logiciel doit être hyper sécurisé. Parce que si votre autoradio plante, c’est pas bien grave, mais si c’est votre direction assistée qui décide de partir en vacances, bonjour les dégâts ! C’est là qu’EB corbos Linux entre en scène.

Grâce à son architecture unique, ce système d’exploitation prend Linux et le rend compatible avec les exigences les plus draconiennes en matière de sécurité automobile, genre les normes ISO 26262 et IEC 61508 en utilisant un hyperviseur et un système de monitoring externe qui valide les actions du noyau. En gros, Linux peut continuer à évoluer tranquillou sans compromettre la sécurité.

Comme cette distrib est basé sur du bon vieux Linux, il profite de toute la puissance de l’open source. Genre les milliers de développeurs qui bossent dessus, les mises à jour de sécurité en pagaille, la flexibilité, la rapidité d’innovation… Tout ça dans une distrib’ véhicule-compatible, c’est quand même cool. En plus, Elektrobit a développé ce petit miracle main dans la main avec l’équipe d’ingénieurs d’Ubuntu Core chez Canonical. Autant dire que c’est du lourd !

Elektrobit a pensé à tout puisqu’ils proposent même une version spéciale pour les applications critiques, genre les trucs qui peuvent tuer des gens s’ils plantent. Ça s’appelle EB corbos Linux for Safety Applications, et c’est le premier OS Linux à décrocher la certification de sécurité automobile auprès du TÜV Nord.

Mais le plus cool, c’est qu’avec cet OS, vous pouvez laisser libre cours à votre créativité de développeur automobile. Vous voulez intégrer les dernières technos de conduite autonome, d’intelligence artificielle, de reconnaissance vocale… Pas de problème, Linux a tout ce qu’il faut sous le capot.

Imaginez que vous bossiez sur un système de reconnaissance de panneaux pour aider à la conduite. Avec ça, vous pouvez piocher dans les bibliothèques open source de traitement d’image, de machine learning, etc. Vous adaptez tout ça à votre sauce, en respectant les contraintes de sécurité, et voilà ! En quelques sprints, vous avez un truc qui déchire, testé et approuvé pour la route. Et si un autre constructeur veut l’utiliser, il peut, c’est ça la beauté de l’open source !

Autre exemple, vous voulez développer un système de monitoring de l’état de santé du conducteur, pour éviter les accidents dus à la fatigue ou aux malaises. Là encore, EB corbos Linux est votre allié. Vous pouvez utiliser des capteurs biométriques, de l’analyse vidéo, des algorithmes de détection… Tout en étant sûr que votre code ne mettra pas en danger la vie des utilisateurs.

Bref, vous l’aurez compris, c’est le meilleur des deux mondes avec d’un côté, la puissance et la flexibilité de Linux, de l’open source, de la collaboration à grande échelle et de l’autre, la rigueur et la sécurité indispensables au monde automobile, où la moindre erreur peut coûter des vies.

Source

Savoir si le bureau Linux est sous Wayland ou Xorg (X11)

Par : malekalmorte
21 avril 2024 à 13:00

Wayland est un protocole du serveur d’affichage pour Linux et Unix.
Dans la plupart des distributions, il est utilisé par défaut à la place de X11.
Mais si les pilotes propriétés NVIDIA sont installés, Linux peut revenir à Xorg.

Dans ce tutoriel, je vous donne plusieurs commandes pour vérifier si le bureau Linux est en Wayland ou Xorg.

Wayland : serveur d'affichage pour Linux

Comment vérifier si le bureau Linux Wayland ou Xorg (X11)

Depuis le terminal

  • Ouvrez le terminal Ubuntu par la recherche d’application ou par le raccourci clavier CTRL+ALT+T. Plus de détails : Comment ouvrir terminal Ubuntu
  • Puis saisissez la commande suivante
echo $XDG_SESSION_TYPE
  • Cela retourne Wayland ou X11
Comment vérifier si le bureau Linux Wayland ou Xorg (X11)

Une alternative est la commande loginctl pour cibler le type de session :

loginctl show-session $(loginctl | grep "$USER" | awk '{print $1}') -p Type
Comment vérifier si le bureau Linux Wayland ou Xorg (X11)

Dans les paramètres de GNOME

Voici comment vérifier si le gestionnaire de fenêtre est Xorg ou Wayland dans les informations systèmes et les paramètres de GNOME.

  • Ouvrez les paramètres d’Ubuntu
Ouvrir les paramètres d'Ubuntu
  • A gauche, allez dans Système
  • Puis à droite, cliquez sur Informations sur le système
Ouvrir les informations système sur Ubuntu
  • Dans système de fenêtrage, vérifiez si Wayland ou X11 est présent
Comment vérifier si le bureau Linux Wayland ou Xorg (X11) dans GNOME

L’article Savoir si le bureau Linux est sous Wayland ou Xorg (X11) est apparu en premier sur malekal.com.

Wayland : serveur d’affichage pour Linux

Par : malekalmorte
20 avril 2024 à 08:18

Dans Linux, chaque application, outil ou fenêtre que vous voyez sur l’écran de votre ordinateur de bureau ou portable provient d’une technologie de serveur d’affichage. Depuis 1987, le standard est le serveur X, la version la plus récente étant X11. Xorg (parfois connu sous le nom de X.org) est l’implémentation open-source la plus populaire d’un serveur X sous Linux.

Mais Wayland fait de la concurrence à Xorg. Wayland a été développé pour créer une approche plus rationalisée qui utilise des processus modernes. Le développement de Wayland a commencé en 2013, et la première version alpha a été publiée en janvier 2021. Depuis 2013, le débat autour de Wayland et Xorg n’a cessé d’enfler.

Dans ce guide complet, je vous explique tout ce qu’il faut savoir sur Wayland, le serveur d’affichage pour Linux, les différences avec X11 et quel est le meilleur.

Wayland : serveur d'affichage pour Linux

Qu’est-ce que Wayland

Wayland est un protocole de communication et un serveur d’affichage pour les systèmes Unix-like, principalement utilisé sur les systèmes Linux. Il a été développé comme une alternative au serveur d’affichage X11, qui était le standard de facto depuis de nombreuses années.

Le projet Wayland Display Server a été lancé par Kristian Høgsberg, développeur chez Red Hat, en 2008.
Contrairement à X11, Wayland est conçu pour être plus rapide et réduire la latence. Il simplifie également la gestion des fenêtres et des événements d’entrée

Wayland se compose d’un protocole et d’une implémentation de référence appelée Weston.
Le projet développe également des versions de GTK et de Qt qui rendent vers Wayland au lieu de X. La plupart des applications devraient prendre en charge Wayland par l’intermédiaire de l’une de ces bibliothèques sans modification de l’application.

Wayland est considéré comme le remplaçant du serveur X.Org vieillissant.

Comment fonctionne Wayland

Wayland est conçu de manière modulaire. Il sépare le serveur d’affichage (Wayland compositor) et les clients (applications), ce qui permet une meilleure isolation et une sécurité améliorée.

Le protocole Wayland suit un modèle client-serveur dans lequel les clients sont les applications graphiques qui demandent l’affichage de tampons de pixels sur l’écran, et le serveur (compositeur) est le fournisseur de services qui contrôle l’affichage de ces tampons.
Un compositeur est un gestionnaire de fenêtres qui fournit une mémoire tampon hors écran pour chaque fenêtre. La mémoire tampon de la fenêtre contient une image ou d’autres effets graphiques tels qu’une animation, et l’écrit dans la mémoire de l’écran.

Le rendu est effectué par le client via EGL, et le client envoie simplement une requête au compositeur pour indiquer la région qui a été mise à jour.
EGL (Embedded-System Graphics Library) est une interface de programmation d’applications (API) qui fournit un moyen standard pour les applications graphiques de créer et de gérer des contextes de rendu graphique.
Elle fait le lien entre ses API de rendu, comme OpenGL ES ou OpenVG, et le système de fenêtrage du système d’exploitation sous-jacent.

La communication entre le client et le composeur se fait par IPC via l’espace noyau.

Plus de détails dans ce lien : https://wayland.freedesktop.org/architecture.html

Architecture Wayland
https://en.wikipedia.org/wiki/File:Wayland_protocol_architecture.svg

Wayland VS Xorg (X11) et pourquoi Wayland est meilleur

Tout comme Xorg, Wayland utilise aussi les technologies récentes du noyau Linux comme le DRI (Direct Rendering Infrastructure,), KMS (Kernel-based mode-setting), et GEM (Graphics Execution Manager), dans le but de fournir un serveur d’affichage minimal, léger et performant.

Mais Wayland priorise la performance et la sécurité. Il réduit la complexité de la communication entre les composants et permet aux applications d’interagir plus efficacement avec le serveur d’affichage.
Dans la majorité des cas, le serveur X n’est plus qu’un intermédiaire qui introduit une étape supplémentaire entre les applications et le compositeur et une étape supplémentaire entre le compositeur et le matériel.
Sous Wayland, les fonctions du serveur d’affichage et du gestionnaire de fenêtres sont combinées dans le compositeur Wayland correspondant.
Le protocole Wayland permet au compositeur d’envoyer les événements d’entrée directement aux clients et au client d’envoyer l’événement d’endommagement directement au compositeur.
Les clients effectuent le rendu localement et communiquent directement avec le compositeur.

Ainsi, l’application sait ce qu’elle veut rendre. Le rendu côté client réduit les étapes généralement associées au processus client/serveur traditionnel. Les applications dessinent la fenêtre dans laquelle elles vont s’exécuter et envoient ensuite leurs informations d’affichage à Wayland. Avec Wayland, le compositeur est le serveur d’affichage.

Wayland offre une base de code simplifiée, ce qui présente l’avantage supplémentaire de réduire le gonflement dû à des années de développement pour faire fonctionner Xorg au fur et à mesure des évolutions technologiques. Le passage à un rendu côté client augmente les temps de chargement et, dans la plupart des cas, offre une interface plus simple.
Ainsi, Wayland supprime ces étapes supplémentaires et simplifie le rendu pour offrir des performances plus fluides et réactives que X11.

Du point de vue de la sécurité, Wayland montre une nette amélioration de l’isolation au niveau de l’interface graphique. De par sa conception, Xorg ne permet pas cette fonctionnalité. Xorg suppose que tous les programmes ne sont pas nuisibles. Lors de l’exécution de plusieurs applications graphiques, Xorg ne les isole pas les unes des autres. L’entrée de commande a le potentiel d’enregistrer les frappes de touches, par exemple, des processus pour de nombreuses applications.
Wayland restreint les interactions entre les applications, limitant la capacité des applications malveillantes à affecter d’autres processus ou à intercepter des données sensibles.

Enfin Wayland offre une meilleure prise en charge des périphériques d’entrée, tels que les claviers, souris et écrans tactiles, en les intégrant plus étroitement dans le système graphique.

En résumé, Xorg est un intermédiaire qui crée des étapes supplémentaires entre les applications, le compositeur et le matériel. Wayland rationalise ce processus en éliminant l’étape du serveur X pour fournir un protocole plus moderne et plus cohérent que X11.

Quelles sont les limites et les problèmes de Wayland

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles Xorg reste la version par défaut de Linux. Xorg est familier, car il est utilisé depuis plus de 30 ans. Cette longévité s’accompagne d’un bagage, car le codage et les ajouts rendent X trop lourd. Cependant, comparé à Wayland, Xorg est mieux conçu pour ajouter de nouvelles capacités ou fonctionnalités.

Les jeux vidéo et les applications graphiquement intenses conçues pour X11 ont tendance à mieux fonctionner sur Xorg. Au-delà de ces deux exemples, de nombreuses applications natives encore utilisées ont été écrites pour Xorg. Même sur les systèmes les plus récents, X et Xorg restent l’application de fenêtrage par défaut, bien que Wayland soit installé sur de nombreux systèmes.
En ce qui concerne les jeux, des problèmes de déchirure d’écran, d’artefacts ou de problème de rafraîchissement sont connus.

Ainsi, l’adoption de Wayland prend du temps car il faut aussi réécrire les applications.
Pour minimiser cela, Xwayland a été créé. Il s’agit d’un composant du système graphique Wayland qui agit comme un pont de compatibilité en permettant aux applications conçues pour X11 (l’ancien système d’affichage) de s’exécuter sur un serveur Wayland.
Il facilite la transition vers Wayland en offrant une compatibilité avec l’immense catalogue d’applications existantes pour X11.

L’utilisation de certains pilotes propriétaires comme NVIDIA peuvent aussi poser des problèmes.
Il existe plusieurs domaines dans lesquels le pilote NVIDIA ne présente pas les mêmes caractéristiques que X11 et Wayland. Cela peut être dû à des limitations du pilote lui-même, du protocole Wayland ou du compositeur Wayland spécifique utilisé. Au fil du temps, cette liste devrait s’alléger au fur et à mesure que les fonctionnalités manquantes seront implémentées à la fois dans le pilote et dans les composants en amont, mais ce qui suit reflète la situation à la date de publication de cette version du pilote. Notez que cela suppose un compositeur avec un support raisonnablement complet pour les extensions du protocole Wayland liées au graphisme.
La liste des limitations est fournie par NVIDIA dans ce lien : https://download.nvidia.com/XFree86/Linux-x86_64/515.65.01/README/wayland-issues.html

Wayland dans les distributions Linux

La prise en charge de Wayland peut varier en fonction de l’environnement de bureau et des pilotes graphiques utilisés. Certains environnements de bureau, comme KDE Plasma, prennent en charge Wayland, mais leur adoption peut être moins répandue que celle de GNOME.
Il est possible souvent proposer en option lors de l’ouverture du bureau Linux mais pas forcément par défaut.

Ainsi, il en résulte que l’adoption de Wayland varie beaucoup selon la distribution Linux.
Voici un tour d’horizon :

  • Fedora : Fedora a été l’une des premières distributions à adopter Wayland par défaut, notamment avec Fedora 25 et les versions ultérieures. GNOME, l’environnement de bureau par défaut de Fedora, fonctionne sur Wayland.
  • Ubuntu : Bien qu’Ubuntu utilise toujours Xorg par défaut dans ses versions stables, il offre la possibilité d’utiliser Wayland avec l’environnement de bureau GNOME. Ubuntu 17.10 utilise Wayland par défaut. Dans Ubuntu 24.04, Wayland est par défaut pour les utilisateurs des pilotes NVIDIA propriétaires
  • Arch Linux : Arch Linux propose Wayland dans ses dépôts officiels et prend en charge plusieurs environnements de bureau qui fonctionnent sur Wayland, tels que GNOME, KDE Plasma, et Sway (un gestionnaire de fenêtres Wayland inspiré de i3)
  • openSUSE : openSUSE propose une prise en charge de Wayland avec son environnement de bureau GNOME. Il est possible d’utiliser Wayland avec d’autres environnements de bureau également, mais GNOME est le plus largement pris en charge
  • Debian : Debian propose la prise en charge de Wayland dans ses dépôts officiels. Bien qu’il ne soit pas activé par défaut dans la version stable, il est disponible en tant qu’option pour les utilisateurs qui souhaitent l’utiliser avec des environnements de bureau tels que GNOME et KDE Plasma
  • Endless OS : Endless OS, une distribution Linux axée sur l’éducation et les pays en développement, utilise Wayland par défaut avec son propre environnement de bureau basé sur GNOME appelé EOS Shell
  • Wayland est est configuré par défaut pour la plupart des cas d’utilisation dans RHEL 8, suivi de la dépréciation du serveur Xorg dans RHEL 9, avec l’intention de son retrait dans une future version. Dans RHEL 10, le serveur Xorg et d’autres serveurs X (à l’exception de Xwayland) sont supprimés

L’article Wayland : serveur d’affichage pour Linux est apparu en premier sur malekal.com.

Linux : passer de Xorg (X11) à Wayland

Par : malekalmorte
18 avril 2024 à 07:46

Xorg et Wayland sont deux protocoles graphiques utilisés dans les systèmes d’exploitation Unix-like, principalement sur les distributions Linux, pour gérer l’affichage graphique et les interactions avec l’utilisateur.

La plupart des distributions Linux utilisent par défaut Xorg.
Toutefois, lorsque vous installez les pilotes NVIDIA propriétaires ou pour différentes raisons, le gestionnaire de fenêtres peut être Xorg.

Voici comment passer de Xorg à Wayland notamment sur Ubuntu et Debian.

Comment passer sur Wayland dans Linux

Comment passer sur Wayland dans Linux

Par défaut, Ubuntu utilise Wayland. Toutefois dans le cas où les pilotes propriétaires de NVIDIA sont installés sur Ubuntu, ce dernier repasse sous Xorg (X11).
Cela fonctionne sur Ubuntu 22.04 ou Ubuntu 23.10.
Veuillez noter que Ubuntu 24.04 LTS devrait être par défaut sur Wayland même si les pilotes NVIDIA propriétaires sont installés.

Voici comment activer Wayland avec les pilotes NVIDIA sur Linux :

  • Avant de passer sur Wayland, si vous avez une carte graphique NVIDIA, je vous conseille d’installer les pilotes version 550, cela règle beaucoup de problème. Suivez ce guide : Installer les pilotes NVIDIA sur Ubuntu (propriétaire)
  • Installez la librairies d’implémentation en cours d’une bibliothèque EGL (Embedded-System Graphics Library) pour la plate-forme externe pour Wayland :
sudo apt install libnvidia-egl-wayland1
Comment passer sur Wayland dans Ubuntu
  • Puis éditez le fichier de configuration GRUB :
sudo nano /etc/default/grub
  • Repérez la ligne GRUB_CMDLINE_LINUX et éditez pour ajouter la configuration suivante :
GRUB_CMDLINE_LINUX="nvidia-drm.modeset=1"
Comment passer sur Wayland dans Ubuntu
  • Puis mettez à jour la configuration GRUB :
sudo update-grub
  • Pour que l’hibernation et mise en veille prolongée fonctionne correctement, il faut activer certaines options. Toutefois le fichier de configuration peut être différents d’une distribution Linux à l’autre
    • Sur Ubuntu, éditez le fichier /etc/modprobe.d/nvidia-graphics-drivers-kms.conf
    • Sur Debian, modifiez le fichier /etc/modprobe.d/nvidia-power-management.conf
options nvidia NVreg_PreserveVideoMemoryAllocations=1 NVreg_TemporaryFilePath=/tmp/tmp-nvidia
options nvidia-drm modeset=1
'article sur les problèmes rencontrés
options nvidia NVreg_UsePageAttributeTable=1
options nvidia NVreg_RegistryDwords="OverrideMaxPerf=0x1"
  • Redémarrez l’ordinateur pour prendre en compte les modifications
sudo reboot
  • Sur l’écran de verrouillage, cliquez sur l’utilisateur
  • Puis en bas à droite, cliquez sur l’icône roue crantée puis sélectionnez Wayland (ici il s’agit de l’écran de verrouillage d’Ubuntu)
Comment passer sur Wayland dans Ubuntu, Debian, PopOS ou Linux Mint
  • Pour vérifier que le bureau de Linux est bien en Wayland :
echo $XDG_SESSION_TYPE
Si Wayland n’apparaît pas dans la liste, suivez le paragraphe suivant pour l’activer.

La documentation de Debian fournit aussi une procédure complète pour passer en Wayland : https://wiki.debian.org/NvidiaGraphicsDrivers#Wayland

Comment activer/désactiver Wayland dans GNOME

Le display manager de GNOME (GDM) donne la possibilité de choisir le gestionnaire de fenêtres que vous pouvez utiliser.Vous pouvez très bien activer ou désactiver Wayland dans GNOME.
Voici comment faire :

  • Éditez le fichier de configuration de GDM :
sudo nano /etc/gdm3/custom.conf
  • Pour forcer l’activation de Wayland dans gnome, positionnez l’option suivante sur True
WaylandEnable=true
  • Pour forcer la désactivation de Wayland :
WaylandEnable=false
Comment activer ou désactiver Wayland dans GNOME
  • Puis relancez GDM :
sudo systemctl restart gdm3
  • Vous devriez pouvoir choisir Wayland au démarrage de la session GNOME

Pourquoi passer de X11 à Wayland

Plusieurs raisons peuvent vous pousser à utiliser Wayland à la place de Xorg.
Premièrement, Xorg n’est plus maintenu et vous expose à des problèmes de sécurité. Ce dernier étant un projet de 1980.
Wayland a été lancé afin de proposer un gestionnaire de fenêtre plus moderne, notamment Wayland élimine le modèle client-serveur et permet aux applications d’interagir directement avec le serveur d’affichage.
De plus, Wayland est projet actif, il propose des fonctionnalités qui n’existent pas sur X11.
Dans mon cas, les performances sont vraiment meilleures sur Wayland, l’affichage est beaucoup plus réactif.
C’est aussi le cas dans les jeux.

Quels sont les problèmes connus entre Wayland et les pilotes propriétaires NVIDIA

Le support de Wayland n’est pas encore totale, de plus certaines technologies ne sont pas encore supportés.
Ainsi, des bugs existent.

Les fenêtres en plein écran des jeux et applications rencontrent des problèmes d’affichage.
Certaines parties de la fenêtre sont noires, contiennent des artefacts, clignotements ou encore des bandes horizontales passent de haut en bas révélant un problème de rafraîchissement.
Il existe une discussion à ce sujet : https://gitlab.freedesktop.org/xorg/xserver/-/issues/1317
Vous pouvez tenter d’ajouter MUTTER_DEBUG_FORCE_EGL_STREAM=1 dans /etc/environment et relancez la session GNOME.
Toutefois, il faut savoir que cela risque de poser des problèmes de chargement des jeux mais surtout provoquer des baisses de performances.
Dans mon cas, la mise à jour des pilotes NVIDIA en 550 a réglé le problème.

Artefacts, clignotements ou encore des bandes horizontales sur les jeux en plein écrans dans Wayland

De plus, j’ai rencontré des erreurs suivantes qui semblent être à l’origine de freez :

[drm:nv_drm_atomic_commit [nvidia_drm]] ERROR [nvidia-drm] [GPU ID 0x00000 100] Flip event timeout on head 0

D’où la désactivation de fbdev (framebuffer Device – toujours en expérimental) depuis /etc/modprobe.d/nvidia-graphics-drivers-kms.conf :

options nvidia-drm.fbdev=0

En outre, la fréquence adaptative de l’écran (VRR/GSync) n’est pas encore tout à fait disponible.
Les pilotes NVIDIA propriétaires supportent la fonctionnalité depuis la version 545.
Toutefois, ce n’est pas encore le cas des gestionnaire de fenêtres. Par exemple, Gsync est en expérimentale sur la version 46 de GNOME (disponible à partir d’Ubuntu 24.04).
La documentation ArchLinux en parle : https://wiki.archlinux.org/title/Variable_refresh_rate#Limitations

L’article Linux : passer de Xorg (X11) à Wayland est apparu en premier sur malekal.com.

UPT – Le gestionnaire universel de paquets Linux

Par : Korben
16 avril 2024 à 09:00

Vous en avez marre de jongler avec une multitude d’outils de gestion de paquets sur vos différents systèmes Linux et Unix ? apt sur Debian, dnf sur Fedora, pacman sur Arch, emerge sur Gentoo, pkg sur FreeBSD… Et je ne parle même pas de Homebrew sur macOS ou Scoop sur Windows ! Bref, un vrai casse-tête pour s’y retrouver et se rappeler de toutes les commandes spécifiques à chaque plateforme.

Heureusement, y’a un p’tit dev malin qui a décidé de nous faciliter la vie. Un certain Sigoden a créé upt, pour Universal Package-management Tool. L’idée c’est d’avoir une interface unique pour gérer ses paquets, quelque soit le système utilisé. Sous le capot, upt se base sur le gestionnaire natif de chaque OS mais vous permet d’utiliser une syntaxe commune pour les opérations de base : rechercher, installer, mettre à jour ou supprimer un paquet.

Bon alors techniquement, c’est écrit en Rust donc faudra passer par l’installation de cargo et de quelques dépendances. Mais rassurez-vous, c’est assez simple et bien documenté sur le dépôt GitHub du projet. Une fois que c’est fait, vous pourrez utiliser la commande upt de la même façon sur tous vos systèmes. Voici quelques exemples :

upt update pour mettre à jour le gestionnaire
upt install package_name pour installer un paquet
upt upgrade package_name pour le mettre à jour
upt remove package_name pour le désinstaller
upt search keyword pour chercher un paquet

Plutôt cool non ?

Fini les prises de tête à se rappeler si c’est apt search ou dnf search, pacman -S ou emerge… Maintenant on fait tout pareil avec upt !

Et ça supporte tous les outils suivants sous Linux, macOS, Windows, BSD :

Bon, j’avoue qu’il y a quelques petites limitations. Déjà upt n’est qu’une surcouche, donc il faudra quand même connaître les noms exacts des paquets pour chaque distrib. Pas de nom universel type « python3-dev » qui fonctionnerait sur Ubuntu comme sur Fedora.

Ensuite, si un même paquet est dispo dans plusieurs formats (deb, snap, flatpak…), upt va suivre un ordre de priorité pour choisir lequel installer. Mais vous pouvez outrepasser ça en définissant la variable d’environnement UPT_TOOL avec le nom du gestionnaire souhaité.

Par exemple, pour forcer upt à utiliser les paquets snap pour VLC plutôt que apt ou autre :

export UPT_TOOL='snap'
upt install vlc

Dernier point, certaines commandes un peu plus avancées ne seront pas gérées directement par upt. Il faudra alors repasser par le gestionnaire natif. Mais pour une utilisation basique au quotidien, ce petit outil vous fera gagner pas mal de temps et de neurones.

Après, je dis pas que c’est la solution révolutionnaire qui va unifier une bonne fois pour toutes le monde des paquets sur Linux et Unix. Y’a encore du taf pour ça. Mais en attendant, upt est bien pratique pour ceux qui doivent régulièrement passer d’un système à l’autre.

Et puis soyons honnêtes, nous les linuxiens on est un peu maso sur les bords. On aime bien quand c’est compliqué et qu’il faut batailler pour faire un truc. Alors un outil qui simplifie les choses, ça va en rebuter plus d’un ! Mais je suis sûr que ça peut rendre service à pas mal de monde malgré tout.

En attendant, amusez-vous bien et n’oubliez pas : dans le doute, RTFM ! 😄

Source

Utiliser la commande more sur Linux avec des exemples

Par : malekalmorte
14 avril 2024 à 09:45

Parmi les commandes basiques Linux, on trouve la commande more. Elle est principalement utilisée pour afficher le contenu d’un fichier page par page, ce qui permet de lire facilement des fichiers volumineux sans être submergé par un mur de texte.
Elle dispose aussi de fonction de recherche.

Dans ce tutoriel, je vous montre comment utiliser la commande more sur Linux avec des exemples.

Utiliser la commande more sur Linux avec des exemples

Quelle est la syntaxe de la commande more

Voici la syntaxe :

more [-options] [-num] [+/pattern] [+numligne] <nom fichier>

Et la liste des options

OptionDescription
-c ou –no-colorDésactive le surlignage en couleur de la sortie.
-n ou –line-numbersAfficher les numéros de ligne au début de chaque ligne.
-dL’invite est “[Appuyez sur l’espace pour continuer, sur ‘q’ pour quitter.]”, et affiche “[Appuyez sur ‘h’ pour les instructions.]” au lieu de sonner la cloche lorsque l’on tente de faire défiler le fichier au-delà de la fin.
-lIgnore le saut de page (^L).
-fCompte les lignes logiques, plutôt que les lignes d’écran (c’est-à-dire que les lignes longues ne sont pas pliées).
-pFait défiler un écran complet.
-cEfface l’écran avant d’afficher la page.
-sRéduit le nombre de lignes vierges en une seule.
-uMode texte plein en supprimant la mise en forme gras et souligné.
Les options de la commande more

Comment utiliser la commande more sur Linux

Par défaut, plus de commandes sous Linux affichent le fichier une page à la fois.

Comment utiliser la commande more sur Linux

Vous pouvez naviguer dans le fichier à l’aide de différentes commandes :

CommandeAction
ESPACE ou fAfficher les x lignes de texte suivantes. La valeur par défaut est la taille actuelle de l’écran.
EntréeAfficher les x lignes de texte suivantes. La valeur par défaut est 1. L’argument devient la nouvelle valeur par défaut.
d ou ^DDéfiler de x lignes. La valeur par défaut est la taille de défilement actuelle, initialement 11.
sSauter x lignes de texte. La valeur par défaut est 1.
fSauter x lignes de texte. La valeur par défaut est 1.
b ou ^B Revenir à x lignes de texte vers l’arrière. La valeur par défaut est 1. Ne fonctionne qu’avec les fichiers, pas avec les pipes.
Aller à l’endroit où la dernière recherche a commencé.
=Affiche le numéro de la ligne en cours.
q ou QQuitter
Les raccourcis clavier pour naviguer dans la fenêtre more

Recherche dans un fichier

La commande more vous permet également de rechercher une chaîne de caractères spécifique dans un fichier. Cette fonction est particulièrement utile lorsque vous avez affaire à des fichiers volumineux et que vous recherchez des informations spécifiques. Pour ce faire, vous pouvez utiliser le ‘/’ suivi de la chaîne de caractères que vous recherchez.

Voici un exemple :

Dans cet exemple, la commande “more” affiche le contenu de monfichier.txt à partir de la première ligne contenant la “chaîne de recherche”.

more +/"chaîne de recherche" monfichier.txt

Vous pouvez également utiliser des expressions régulières avec l’option /pattern pour rechercher des motifs plus complexes. Par exemple, pour rechercher toutes les lignes commençant par le mot “error”, vous pouvez utiliser la commande suivante :

more /^error/ /var/log/syslog 

Il ne s’agit là que de quelques exemples d’utilisations avancées de la commande ‘more’. Comme vous pouvez le constater, ‘more’ est un outil puissant pour visualiser et naviguer dans les fichiers sous Linux. Cependant, comme tout outil, il a ses avantages et ses inconvénients, et son utilisation dépend des exigences spécifiques de la tâche à accomplir.

Visualiser plusieurs fichiers

L’une des fonctions les plus puissantes de la commande more est la possibilité d’afficher plusieurs fichiers de manière séquentielle. Par exemple, si vous avez trois fichiers texte – fichier.txt, fichier2.txt et fichier3.txt – vous pouvez les afficher en séquence avec la commande suivante :

more fichier1.txt fichier2.txt fichier3.txt

Dans cet exemple, la commande “more” affiche d’abord le contenu du fichier1.txt. Lorsque vous aurez fini de visualiser le fichier1.txt, elle affichera le contenu du fichier2.txt, et ainsi de suite.

  • Pour passer au fichier suivant, appuyez sur :n. L’observateur se déplace alors au début du fichier suivant.
  • Pour reculer d’un fichier, appuyez sur :p. Cela permet de revenir au début du fichier précédent.

Vous pouvez bien entendu utiliser le caractère joker, par exemple pour visualiser tous les fichiers dictionnaires :

more /usr/share/dict/*

Afficher que X lignes par pages

Une autre option est utile est l’option -n suivi qui vous permet de définir le nombre de lignes à afficher par page.
Par exemple pour n’afficher que 5 lignes par page d’un fichier :

more -n 5 fichier.txt
Comment utiliser la commande more sur Linux

Ouvrir un fichier à la première occurrence d’une recherche

Pour ouvrir un fichier à un numéro de ligne, passez l’option + accompagnée d’un numéro de ligne.
Par exemple pour ouvrir

more +130000 /usr/share/dict/french
Comment utiliser la commande more sur Linux

L’article Utiliser la commande more sur Linux avec des exemples est apparu en premier sur malekal.com.

La commande disown Linux : utilisations et exemples

Par : malekalmorte
13 avril 2024 à 08:28

Dans un tutoriel précédent, je présentais différentes commandes Linux (jobs, fg, …) afin de pouvoir exécuter des processus en arrière-plan.
Mais à la fermeture du terminal, un signal SIGHUP (Signal Hang UP) est envoyé pour terminer tous les processus du shell.
C’est là qu’intervient la commande disown qui permet de marquer un travail et donc un processus afin de ne pas lui envoyer ce SIGHUP pour qu’il puisse continuer à s’exécuter une fois le shell fermé.
De plus, elle permet aussi de retirer chaque des travaux spécifiques de la table des tâches actives.

Dans ce tutoriel, je vous montre comment utiliser la commande disown de Linux.

Comment utiliser la commande disown

Quelle est la syntaxe de la commande disown

Voici la syntaxe :

disown <options> <job-id>

Où :

  • <options> : Il existe plusieurs options, mais la plus courante est “-h”, qui indique au shell de ne pas envoyer de HUP (HangUP) lorsque le shell parent se termine.
  • <job-id> : L’identifiant du travail (job) que vous souhaitez dissocier du shell. Vous pouvez trouver l’identifiant du travail en utilisant la commande “jobs” dans le shell.

Comment utiliser la commande disown

Comment continuer à exécuter un travail après avoir quitté une invite shell en arrière-plan

Quelques rappels rapides concernant l’exécution de commandes sur Linux.
Pour lancer une commande qui s’exécute en arrière plan, ajoutez le caractère & à la fin de la commande.
Par exemple pour lancer le téléchargement d’un fichier avec wget en arrière-plan et l’ouverture d’un fichier avec vim :

wget -O /dev/null -q http://bouygues.testdebit.info/10G.iso&
[1] 226923
vim /tmp/univers.txt &
[2] 226940

Pour lister les travaux en cours, utilisez la commande jobs :

jobs -l
[1]- 226923 En cours d'exécution   wget -O /dev/null -q http://bouygues.testdebit.info/10G.iso &
[2]+ 226940 Arrêté (via la sortie sur tty)        vim /tmp/univers.txt
  • La commande wget est indiquée par “-“, ce qui signifie qu’elle deviendra la tâche active si la commande vim est interrompue
  • La commande vim est désignée par “+”, ce qui signifie qu’il s’agit d’une tâche active

Seulement, si vous fermez le terminal ou la session SSH, l’exécution de la commande s’arrête aussi car le système envoie un signal pour terminer toutes les commandes rattachées au shell.
C’est là que la commande disown entre en jeu car elle permet de dissocier un processus du shell. Ainsi, si vous fermez le shell, son exécution continue.

Lorsque vous quittez le terminal de votre système, tous les travaux en cours sont automatiquement interrompus. Pour éviter cela, utilisez la commande disown avec l’option -h :

disown -h <%jobID>

Dans notre exemple, nous voulons que la commande wget continue à fonctionner en arrière-plan. Pour éviter qu’elle ne se termine à la sortie, utilisez la commande suivante :

disown -h %1
Comment continuer à exécuter un travail après avoir quitté une invite shell en arrière-plan sur Linux

Tous les travaux pour lesquels vous avez utilisé la commande disown -h continueront de fonctionner.

Autre exemple, imaginons que vous souhaitez exécuter une mise à jour du système avec apt-get en root en arrière-plan et qui ne s’arrête pas si la session se termine.
Voici les commandes à utiliser :

sudo -i # Pour devenir root
apt-get upgrade &> /root/system.update.log & # Mise à jour du système avec redirection de la sortie dans un fichier
disown -h # Marquer apt-get pour que SIGHUP ne soit pas envoyé à la sortie
exit # On quitte le shell root

Supprimer tous les travaux en cours avec la commande disown

Sans aucune option, chaque jobID est supprimé de la table des jobs actifs, c’est-à-dire que l’interpréteur de commandes bash utilise sa notion du job en cours qui est affiché par le symbole + dans la commande jobs -l :

disown

Pour supprimer tous les travaux en cours d’exécution, utilisez l’option -r :

disown -r
Supprimer tous les travaux en cours avec la commande disown

Pour supprimer tous les travaux, utilisez l’option -a :

disown -a

Suppression de travaux spécifiques

Pour supprimer un travail spécifique du tableau des travaux, utilisez la commande disown avec l’identifiant de travail approprié. L’ID du travail est indiqué entre parenthèses dans le tableau des travaux :

Dans notre exemple, si nous voulons supprimer la commande vim, nous devons utiliser la commande disown sur le job 2 :

disown %2

L’article La commande disown Linux : utilisations et exemples est apparu en premier sur malekal.com.

WSL : accéder, transférer facilement des fichiers

Par : malekalmorte
11 avril 2024 à 14:13

Le sous-système Windows pour Linux (WSL) de Microsoft change la donne en offrant une expérience Linux complète au sein de Windows.
Lorsqu’on utilise une distribution WSL, on peut avoir besoin de transférer des fichiers entre Windows et Linux.
Ne vous inquiétez pas, accéder aux fichiers Windows depuis WSL et inversement est relativement simple.

Dans ce tutoriel, je vous donne toutes les étapes pas à pas pour y parvenir.

Transférer des fichiers de Windows vers le WSL et inversement

Comment transférer facilement des fichiers de Windows vers le WSL à l’aide de l’Explorateur de fichiers

Voici comment accéder aux dossiers de la distributions WSL dans Windows afin de pouvoir transférer des fichiers.

  • Ouvrez l’explorateur de fichiers et, dans la barre d’adresse, tapez \\wsl$ puis appuyez sur Entrée.
  • L’Explorateur de fichiers affiche les dossiers racine du WSL avec la liste des distributions Linux
\\wsl$ donne accès aux fichiers de votre distribution WSL dans Windows
  • Ouvrez la distribution Linux avec laquelle vous travaillez
  • Naviguez dans l’arborescence des dossiers jusqu’à ce que vous atteigniez votre dossier personnel /home/<nom-utilisateur>
\\wsl$ donne accès aux fichiers de votre distribution WSL dans Windows
  • Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le dossier contenant votre nom d’utilisateur et cliquez sur Épingler à l’accès rapide. Vous disposez maintenant d’un moyen pratique de naviguer vers votre dossier d’accueil WSL sur votre panneau de gauche
Comment transférer facilement des fichiers de Windows vers le WSL à l'aide de l'explorateur de fichiers
  • A partir de là, vous pouvez copier des fichiers vers ce dossier ou encore créer de nouveaux fichiers
Comment transférer facilement des fichiers de Windows vers le WSL à l'aide de l'explorateur de fichiers

Comment accéder facilement aux fichiers Windows à partir du WSL

Par /mnt

Si vous souhaitez accéder facilement aux répertoires des utilisateurs Windows dans WSL, vous pouvez tirer parti des liens symboliques de Linux.
Depuis WSL, vous pouvez accéder à l’arborescence de Windows via /mnt/c.

/mnt/c donne accès à l'arborescence Windows depuis WSL

Pour simplifier l’accès à vos fichiers personnels, vous pouvez créer un lien symbolique dans votre répertoire home.
Voici comment faire :

  • Assurez-vous d’être dans votre répertoire personnel.
cd
  • Créez un répertoire. Appelons-le “winhome”.
mkdir winhome
Comment accéder facilement aux fichiers Windows à partir du WSL
  • Créez un lien symbolique vers votre dossier utilisateur Windows qui mène à ce nouveau répertoire.
ln -s /mnt/c/Users/<nom-utilisateur>/ ~/winhome
Comment accéder facilement aux fichiers Windows à partir du WSL
  • N’oubliez pas de remplacer <nom-utilisateur> par votre nom d’utilisateur Windows. L’affichage du répertoire winhome devrait maintenant montrer un lien symbolique réussi.
  • Après cela, vous pouvez accéder au dossier ~/winhome/<nom-utilisateur> qui vous donne accès à vos fichiers personnels
Comment accéder facilement aux fichiers Windows à partir du WSL

Si nous lançons un gestionnaire de fichiers dans WSL, nous pouvons voir l’arborescence de notre répertoire Windows depuis l’environnement Linux.

Liens

L’article WSL : accéder, transférer facilement des fichiers est apparu en premier sur malekal.com.

Microsoft va participer à l’Open Source Summit 2024 : pourquoi ?

11 avril 2024 à 17:25

Dans quelques jours, Microsoft va participer à l'Open Source Summit 2024, mais pourquoi ? Bien que cela puisse surprendre, sachez qu'au final, c'est plutôt évident et cohérent.

L'Open Source Summit North America est un événement organisé par la Fondation Linux et l'édition 2024 se déroulera du 16 au 18 avril prochain, à Seattle, aux États-Unis. Microsoft va participer à cet événement mondial, tout en étant un sponsor "Platinum", au même titre que Docker et Red Hat. D'ailleurs, au passage, AWS et Google sont des sponsors "Diamond" de cet événement.

Bien que Microsoft soit toujours associé à une étiquette d'"éditeur de solutions propriétaires", notamment parce que son système d'exploitation Windows est un OS propriétaire, la position de l'entreprise américaine a évoluée depuis environ 10 ans. Depuis 2014 et l'arrivée en Satya Nadella en tant que Directeur général, pour être plus précis. Si Microsoft a commencé à adopter l'open source dans ses activités principales et à participer à différents projets, c'est grâce à lui.

Microsoft est impliqué dans de nombreux projets Open Source

À l'occasion de sa participation à l'Open Source Summit, Microsoft discutera de ses contributions à la communauté open source. Aujourd'hui, Microsoft se félicite de participer au développement de Linux, à des langages de programmation tels que PHP, Python et Node.js, mais aussi à PostgreSQL ou encore à ses propres solutions open source comme .NET Core, Visual Studio Code et TypeScript.

"En outre, l'open source est au cœur de notre stratégie produit et constitue un élément fondamental de notre culture. Aujourd'hui, plus de 60 000 employés de Microsoft utilisent GitHub et nous gérons plus de 14 000 dépôts publics couvrant tout, des meilleures pratiques et de l'ensemble de nos systèmes de documentation aux projets innovants tels que PowerTools et PowerShell.", peut-on lire sur le site de Microsoft.

La firme de Redmond partagera également ses meilleures pratiques pour l'utilisation des technologies open source et les tendances émergentes dans ce domaine. D'ailleurs, en interne, Microsoft a eu équipe en charge de veiller sur la bonne utilisation des logiciels libres : "Le Microsoft Open Source Programs Office (OSPO) veille à ce que nous utilisions correctement les logiciels libres, à ce que nous fournissions des solutions sécurisées à nos clients et à ce que nous participions de manière authentique aux communautés de logiciels libres."

Pour Microsoft, l'intérêt est aussi d'assurer une compatibilité et une prise en charge avec ses solutions telles que Microsoft Intune ou encore le Cloud Azure au sein duquel les organisations peuvent exécuter des machines virtuelles sous Linux. "Microsoft prend en charge les principales distributions Linux et collabore étroitement avec Red Hat, SUSE, Canonical et l'ensemble de la communauté Linux.", précise Microsoft.

The post Microsoft va participer à l’Open Source Summit 2024 : pourquoi ? first appeared on IT-Connect.

Notepad Next : Notepad++ pour macOS et Linux

Par : Fx
12 avril 2024 à 07:00
Si vous êtes développeur, vous connaissez certainement Notepad++. Il s’agit d’un éditeur de texte et de code source surpuissant sous Windows. Cependant, pour les utilisateurs de macOS et Linux, la quête d’un outil similaire (à la fois puissant et polyvalent) peut s’avérer être un défi. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir Notepad Next. Il s’agit d’un outil simple, efficace, multi-plateforme et gratuit ! Notepad Next Notepad Next est une logiciel open source et gratuite qui fonctionne sous Windows, Linux et macOS. Les développeurs derrière cet outil ne cachent pas leur grande inspiration tirée du célèbre Notepad++. Ils ont créé un […]
Lire la suite : Notepad Next : Notepad++ pour macOS et Linux

Quand un chercheur en sécurité publie la faille 0day d’un autre ?

Par : Korben
11 avril 2024 à 11:22

Dans le monde de la cybersécurité, la découverte de failles 0day critiques est un enjeu important, car elles peuvent être exploitées par des acteurs malveillants pour compromettre des systèmes qui n’ont pas encore eu le temps d’être mis à jour.

Récemment, un chercheur en sécurité a fait une découverte plutôt alarmante : 2 failles 0day sont présentes dans les noyaux Linux 6.4 à 6.5. Cependant, cette histoire a pris une tournure inattendue… En effet, il y a quelques jours, le chercheur en sécurité, connu sous le pseudonyme YuriiCrimson, a publié sur GitHub les détails de 2 exploits pour des failles 0day qu’il avait découverts dans le pilote n_gsm des noyaux Linux.

Sauf que l’une de ces 2 failles avait en réalité déjà été divulguée par un autre chercheur, Jmpeax. D’après YuriiCrimson, celui-ci lui aurait racheté pour la publier comme si c’était sa propre découverte. Il explique sur sa page Github qu’ignorant cette divulgation, il a involontairement « re-divulgué » sa propre découverte.

Face à cette situation assez malaisante, YuriiCrimson a alors décidé de « riposter » en publiant immédiatement un second exploit, encore inconnu, affectant une plage plus large de noyaux Linux, des versions 5.15 à 6.5. Cette nouvelle divulgation un peu précipitée ayant pour but de couper l’herbe sous le pied de Jmpeax et de prouver à tout le monde que c’était bien lui, le papa de la première vuln.

Ah l’égo !

Si tout cela se confirme, ça met en lumière plusieurs problématiques. Tout d’abord, racheter le travail d’un autre chercheur pour se l’attribuer c’est très moche. Et vendre son travail pour ensuite le rendre public, c’est très moche aussi.

De plus, la divulgation non coordonnée de failles 0day peut avoir des conséquences désastreuses. En rendant publics les détails d’exploitation avant que les éditeurs n’aient pu corriger les vulnérabilités, on expose les systèmes à des attaques immédiates. Une divulgation responsable, en collaboration avec les éditeurs concernés, permet donc de laisser le temps nécessaire pour développer et déployer des correctifs, protégeant ainsi les utilisateurs.

Voilà, c’était l’histoire cybersec moche du jour, dont nous sommes maintenant tous victimes, car il y a 2 jolis 0day non encore patchés qui se baladent.

Bref, gaffe à vos systèmes…

L’attaque Spectre v2 affecte les systèmes Linux avec un processeur Intel !

11 avril 2024 à 08:05

Des chercheurs en sécurité ont découvert une vulnérabilité qu'ils considèrent comme le "premier exploit natif Spectre v2" qui affecte les systèmes Linux fonctionnant avec de nombreux processeurs Intel récents ! En exploitant cette vulnérabilité, un attaquant pourrait lire des données sensibles dans la mémoire. Voici ce qu'il faut savoir !

La vulnérabilité Spectre et l'exécution spéculative

Avant tout, commençons par quelques mots sur la vulnérabilité Spectre en elle-même, ainsi que sur l'exécution spéculative.

Découverte au sein des processeurs Intel et AMD il y a plusieurs années, Spectre et sa copine Meltdown sont parmi les vulnérabilités les plus populaires. Ces termes font aussi référence à des techniques d'attaques visant à exploiter les failles de sécurité en question. Spectre affecte de nombreux processeurs dotés de l'exécution spéculative et corriger cette faille de sécurité matérielle n'est pas simple, car cela affecte, de façon importante, les performances du CPU.

L'exécution spéculative vise à améliorer les performances de la machine grâce au processeur qui va chercher à deviner la prochaine instruction à exécuter. La puissance des processeurs modernes permet de prédire plusieurs chemins qu'un programme peut emprunter et les exécuter simultanément. Cela ne fonctionne pas toujours, mais quand c'est le cas, cela booste les performances. Malgré tout, cela représente un risque, car le cache du CPU peut contenir des traces avec des données sensibles (mots de passe, informations personnelles, code logiciel, etc.), et celles-ci sont potentiellement accessibles par un attaquant lorsqu'une vulnérabilité est découverte.

Il y a deux méthodes d'attaques nommées Branch Target Injection (BTI) et Branch History Injection (BHI).

L'exploitation de Spectre V2 sur Linux

Récemment, une équipe de chercheurs du groupe VUSec de VU Amsterdam a fait la découverte de Spectre V2, une nouvelle variante de l'attaque Spectre originale, associée à la référence CVE-2024-2201. Vous pouvez retrouver leur rapport sur cette page.

Le CERT/CC a mis en ligne un bulletin de sécurité à ce sujet, dans lequel nous pouvons lire ceci : "Un attaquant non authentifié peut exploiter cette vulnérabilité pour faire fuir la mémoire privilégiée du CPU en sautant spéculativement vers un gadget choisi.", c'est-à-dire un chemin de code.

Dans le cas présent, le nouvel exploit, appelé Native Branch History Injection (en référence à l'attaque BHI), peut être utilisé pour faire fuir la mémoire arbitraire du noyau Linux à une vitesse de 3,5 kB/sec en contournant les mesures d'atténuation existantes de Spectre v2/BHI.

Pour se protéger, le CERT/CC recommande d'appliquer les dernières mises à jour publiées par les éditeurs et précise ceci : "Les recherches actuelles montrent que les techniques d'atténuation existantes, à savoir la désactivation de l'eBPF privilégié et l'activation de l'IBT, sont insuffisantes pour empêcher l'exploitation de BHI contre le noyau/l'hyperviseur."

De son côté, Intel a mis à jour ses recommandations d'atténuation pour Spectre v2 et propose désormais de désactiver la fonctionnalité "Extended Berkeley Packet Filter" non privilégiée (eBPF), d'activer les fonctionnalités "Enhanced Indirect Branch Restricted Speculation" (eIBRS) et "Supervisor Mode Execution Protection" (SMEP).

Voici une vidéo de démonstration d'exploitation de cette vulnérabilité :

Qui est affecté par la vulnérabilité Spectre V2 ?

Le noyau Linux étant affecté, cette vulnérabilité va forcément impacter de nombreuses distributions. L'équipe de développement du noyau Linux mène actuellement des travaux pour trouver une solution. Mais, en fait, l'impact dépend aussi du matériel, car la vulnérabilité Spectre V2 affecte les processeurs Intel, et non les processeurs AMD.

D'un point de vue du système d'exploitation, si nous visitons le site de Debian, nous pouvons voir que les différentes versions sont vulnérables (Sid, Bookworm, Bullseye, Buster, etc.). SUSE Linux est également impactée, comme le mentionne cette page. Du côté de Red Hat Linux Enterprise, on affirme que l'eBPF non privilégié est désactivé par défaut, de sorte que le problème n'est pas exploitable dans les configurations standard.

Une liste publiée sur la page du CERT/CC permet d'accéder facilement aux liens des différents éditeurs et d'effectuer le suivi dans les prochains jours.

Spectre V2 Linux

Finalement, cette nouvelle découverte souligne la difficulté de trouver un équilibre entre l'optimisation des performances et la sécurité, puisque ceci pourrait contraindre les utilisateurs à se passer de certaines fonctionnalités relatives au CPU.

Source

The post L’attaque Spectre v2 affecte les systèmes Linux avec un processeur Intel ! first appeared on IT-Connect.

❌
❌