Une étoile a été repérée en train d'exploser à deux reprises, formant ce qu'on a appelé une superkilonova. Ce phénomène était considéré comme possible en théorie, mais c'est la première fois qu'il est observé directement.
Dernière grande échéance pour Ariane 6 en 2025. La nouvelle fusée lourde européenne doit effectuer sa quatrième mission commerciale de l'année dans les tous prochains jours. Charge utile, horaires et enjeux : voici le programme du vol, que l'on pourra suivre en direct.
À quelques jours de Noël, il reste souvent deux ou trois cadeaux à trouver. Pour vous simplifier la tâche, Numerama a sélectionné 10 idées de cadeaux bien choisis, sans exploser le budget : tous sont à moins de 50 €.
Il n'y aura pas de lancement russe vers l'ISS en cette fin d’année 2025. Après des semaines de mutisme, Roscosmos a confirmé en filigrane l'ampleur des dégâts sur son unique pas de tir opérationnel. Une course contre-la-montre s'engage pour réparer les infrastructures, ce qui a pour effet de clouer au sol le cargo de ravitaillement pour quelques mois.
Rocket Lab a dû annuler le décollage de sa fusée Electron ce 16 décembre 2025, une fraction de seconde seulement après l'allumage des moteurs. Un arrêt spectaculaire, qui démontre la capacité du lanceur à se diagnostiquer in extremis pour éviter le pire.
Deux satellites sont passés très proches l'un de l'autre en orbite, le 12 décembre 2025. En cause ? Un engin de Starlink et un autre d'une entreprise chinoise. L'affaire a mécontenté SpaceX, qui s'en est plaint sur X. Elle a surtout montré qu'il y a des progrès à faire dans la gestion du trafic spatial.
Dernière grande échéance pour Ariane 6 en 2025. La nouvelle fusée lourde européenne doit effectuer sa quatrième mission commerciale de l'année dans les tous prochains jours. Charge utile, horaires et enjeux : voici le programme du vol, que l'on pourra suivre en direct.
C'est le moment d'observer l'essaim d'étoiles filantes de décembre. Les Géminides sont à leur pic d'activité dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 décembre 2025. Voilà comment voir ces météores et d'où elles viennent.
Refaire le plein d'un satellite en orbite est un vieux projet porté par différentes agences spatiales, mais qui ne s'est jamais réellement concrétisé. Pourtant, malgré les difficultés techniques qu'il reste à dépasser, il se pourrait que cette capacité devienne un enjeu majeur, notamment pour les questions de défense.
Une équipe de chercheurs américains a identifié sur Mars de la kaolinite, une argile qui, sur Terre, se forme dans des climats chauds et humides. Cette découverte, dévoilée dans un article paru début décembre 2025 dans une revue scientifique, apporte de nouveaux indices sur le passé potentiellement humide de la planète rouge.
Il y a actuellement 7 sondes actives en orbite autour de la planète rouge. Elles ont été développées par les États-Unis, l'Europe, les Émirats arabes unis et la Chine. Mais l'une d'elles ne répond plus, et la Nasa ignore pourquoi.
C'était pour la Chine une sortie extravéhiculaire plutôt inhabituelle. Le 9 décembre 2025, l'équipage de la station spatiale Tiangong a effectué une inspection cruciale pour examiner les fissures sur le hublot du vaisseau Shenzhou 20. Heurté par un débris spatial, l'engin est jugé inapte au vol habité. Son sort final est encore incertain.
Le bel essaim d'étoiles filantes de décembre est de retour. Les Géminides sont à leur pic d'activité dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 décembre 2025. Voici comment voir ce superbe essaim météoritique, et d'où il vient.
Les sursauts gamma ont beau être omniprésents à travers le cosmos, ils restent extrêmement mystérieux. C'est tout particulièrement le cas de GRB 250702B, un sursaut très long de près de sept heures dont l'origine reste débattue, mais qui laisse quelques indices.
C'est l'un des paris les plus originaux de l'ingénierie spatiale moderne. La coiffe articulée de la nouvelle fusée Neutron de Rocket Lab, conçue pour ne jamais se détacher, a survécu à ses tests de qualification. Une avancée clé, avant le vol inaugural.
C'est une image inédite à 400 km d'altitude : tous les ports de la Station spatiale internationale sont occupés. Avec l'arrivée récente de capsules SpaceX et russes, l'ISS sature sa capacité d'accueil pour la première fois avec huit véhicules amarrés en même temps.
Avoir ses règles dans l'espace est un problème plus ou moins pris en considération depuis les débuts de la conquête spatiale. Une expérience menée par une équipe de chercheuses américaines implique l'utilisation d'une coupe menstruelle, une solution prometteuse, mais encore imparfaite.
GITAI est une startup japonaise spécialisée dans la robotique spatiale qui vient de réaliser quelque chose de dingue, à savoir la construction autonome d’une tour de communication de 5 mètres de haut dans un désert reproduisant la surface lunaire.
Et tout ça sans intervention humaine, évidemment !
Leur système repose sur un rover lunaire et trois robots de type “Inchworm” (chenille en anglais). Chacun de ces robots a des bras équipés de pinces aux deux extrémités, ce qui lui permet de se déplacer un peu comme
des chenilles arpenteuses
et d’effectuer des tâches de construction diverses et variées. Dans la démo en vidéo ci-dessous, vous pouvez voir comment ils assemblent la tour, connectent l’antenne au sommet et branchent les câbles d’alimentation sans oublier de bien vérifier que le courant passe.
Et le plus fort, c’est qu’ils sont également capable de faire de la maintenance : Démontage de l’antenne et désassemblage de la tour, parce que sur la Lune ou sur Mars, si quelque chose casse, y’aura pas de BTS super chaud pour venir réparer.
GITAI a bossé avec
KDDI
, un des plus gros opérateurs télécoms japonais, pour concevoir l’antenne et l’idée c’est que ces mêmes robots pourront construire des stations relais, des aires d’atterrissage, des centrales électriques et même des usines d’extraction de ressources directement sur place en parfaite autonomie.
Et la startup ne fait pas que des démos au sol puiqu’en janvier 2024, leur bras robotique double (le S2) est arrivé
sur la Station Spatiale Internationale
pour des tests en conditions réelles en mars de la même année, l’essai en extérieur dans l’espace a été un vrai succès. Et en janvier 2025, ils ont même lancé leur propre satellite pour valider que leur technologie fonctionne au poil, en orbite.
Côté financement,
GITAI a levé 15,5 millions de dollars supplémentaires
et a aussi été sélectionnée par la NASA pour son programme SBIR Phase 1 et par la DARPA pour l’étude d’architecture lunaire sur 10 ans (
LunA-10
), donc autant dire que les agences spatiales prennent ce truc au sérieux.
Ces robots Inchworm ont été également validés TRL 6 (Technology Readiness Level), ce qui signifie qu’ils ont passé les tests en chambre à vide thermique reproduisant les conditions du pôle sud lunaire. Ça inclut la résistance aux températures extrêmes et la gestion du régolithe, cette poussière lunaire ultra-abrasive qui bouffe tout ce qu’elle touche (comme moi ^^).
L’objectif de GITAI est donc de réduire les coûts opérationnels dans l’espace en construisant à l’avance les infrastructures à l’aide de robots autonomes avant l’arrivée des humains et également en assurant la maintenance technique avec ces mêmes robots, ce qui réduira aussi les risques pour les humain et permettra d’allonger la durée des missions.
Le rover lunaire devait être lancé vers la Lune en 2025 mais, le 31 décembre arrive et toujours rien, donc ce sera peut-être pour 2026 ? Qui sait ? Et si ça roule, après ce sera direction Mars pour préparer l’appart de Thomas Pesquet.
Pendant que vous faisiez le plein à 1,80 € le litre, la Chine faisait pareil… mais à 36 000 kilomètres d’altitude. Les satellites Shijian-21 et Shijian-25 viennent en effet de se séparer après plusieurs mois de câlin orbital, marquant ce qui semble être le premier ravitaillement en carburant réussi en orbite géostationnaire. Une première mondiale dont Pékin n’a quasiment rien dit officiellement…
Cette belle histoire commence en janvier 2025 quand Shijian-25 décolle de Xichang à bord d’une Long March 3B. Sa mission officielle est la suivante “Vérification de technologies de ravitaillement et d’extension de vie des satellites”. Le 2 juillet, il s’amarre à son copain Shijian-21, un autre satellite lancé en 2021 qui avait déjà fait parler de lui en tractant un vieux satellite Beidou hors service vers un “cimetière orbital” en 2022. Cette manœuvre avait malheureusement vidé ses réservoirs… et c’est pile ce qu’il fallait pour tester le ravitaillement !
Les deux satellites sont restés accouplés pendant des mois, tellement proches qu’ils étaient impossibles à distinguer depuis le sol, puis le 29 novembre, a eu lieu leur séparation.
Entre temps, ils ont effectué ce qu’un ancien officiel du Space Command américain appelle “La plus grande manoeuvre jamais réalisée en orbite géostationnaire” c’est à dire un changement de vitesse de plus de 330 mètres par seconde. Quand on sait que chaque manœuvre en GEO coûte une fortune en carburant, ça donne une idée de la quantité de propergol transférée.
Oh mon Dieu une image générée par IA, quelle horreur, enfer et damnation ! 🤪
Et ce qui est ouf c’est que la Chine n’a rien communiqué à ce sujet. Aucune déclaration officielle n’a été faite depuis le lancement de Shijian-25 et les seules infos qu’on a viennent d’observations optiques et de tracking radar réalisés par des passionnés et des agences occidentales. Cette opacité met les Américains sur les nerfs, et ça aussi on le sait car pendant toute l’opération, deux satellites de surveillance US (USA 270 et USA 271) se sont positionnés de chaque côté des satellites chinois pour admirer le spectacle. Sympa l’ambiance !
Parce que oui, cette technologie a des applications militaires évidentes et l’orbite géostationnaire héberge les satellites de communication, de météo, d’observation… et surtout d’alerte antimissile. Alors pouvoir ravitailler un satellite signifie aussi pouvoir s’en approcher, le manipuler, voire le neutraliser.
Côté civil, c’est aussi une révolution potentielle puisqu’un satellite géostationnaire coûte des centaines de millions de dollars et sa durée de vie est souvent limitée par son carburant, pas par son électronique. Du coup, pouvoir le ravitailler permettrait d’étendre sa mission de plusieurs années, voire décennies. La Chine pourrait même développer un réseau de stations-service orbitales qui transformerait complètement l’économie spatiale.
Les États-Unis et d’autres pays travaillent sur des technologies similaires, mais la Chine vient donc de prendre une sacrée longueur d’avance. Et le fait qu’elle l’ait fait dans un silence quasi-total en dit long sur sa stratégie qui est de montrer ses capacités techniques sans les revendiquer, en laissant les autres spéculer…