Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

Linux vs BSD : pourquoi choisir BSD ?

Par : Mr Xhark
14 mars 2024 à 08:00

En voilà une bonne question, à laquelle tente de répondre la chaine Darkone Linux, une occasion pour moi de mettre en avant cette chaine YouTube :

La vidéo est très accessible et il est vrai qu'il y a peu de contenu français sur cette thématique. Laissez-lui un commentaire ou 👍 de ma part sous sa vidéo, se chaine étant au départ plutôt orientée ArchLinux.

Restons sur cette thématique si vous souhaitez découvrir BSD au travers de 2 vidéos d'Adrien sur l'install de FreeBSD 14 :

et la découverte de GhostBSD :

Pour ma part j'ai découvert BSD en 2007 grâce à pfSense (basé sur FreeBSD) dans le cadre d'un projet de routeur WiFi (portail captif) dans une université. On était très loin des version pfSense actuelle et il fallait jouer de la ligne de commande, mais ça fonctionnait déjà super bien !

Et vous : BSD ça vous parle ?

Vous n'aimez pas le RSS : abonnez-vous par email 📥
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 14/03/2024 | Pas de commentaire |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Cet article Linux vs BSD : pourquoi choisir BSD ? provient de : on Blogmotion.

Découverte de la commande exa : une version moderne de ls sous Linux

Par : Luc BRETON
8 mars 2024 à 14:00

I. Présentation

À chaque fois que nous souhaitons visualiser le contenu d'un répertoire sous Linux (ou tout système UNIX-like), nous utilisons spontanément "ls" ou l'une de ses variantes avec des paramètres. La commande "ls" est l'une des premières commandes que nous apprenons en bash et elle est, sans contredit, l'une des plus utilisées quotidiennement par un administrateur système. Il existe pourtant une alternative moderne à "ls", un utilitaire nommé "exa" qui comprend des fonctionnalités beaucoup plus riches que son ancêtre qui a été introduit dans les années 1960 sous Multics, puis UNIX. Lorsque vous aurez essayé "exa" qui offre un affichage beaucoup plus riche, vous aurez du mal à vous en passer !

Les administrateurs Linux les plus aguerris auront peut-être un alias du type "ls -GAhltr" (-G : ne pas afficher les groupes dans une longue liste | A : ne pas lister les . et .. implicites | h : affichage "human-readable" | l : utiliser un format de liste longue | t : trier en selon le moment de création, le plus récent en premier ; r : utiliser ordre inverse lors du tri) pour personnaliser l'affichage et mieux classer l'information en sortie. On conviendra aisément que l'accumulation d'un tel nombre de paramètres est non seulement laborieux, mais peut aussi être difficile à déchiffrer pour un novice. Avec "ls", la sortie est très condensée, notamment pour les types de fichiers et les permissions, si bien qu'on préfère souvent utiliser "-grep" pour afficher uniquement ce qui nous intéresse... C'est ici que la commande "exa" devient particulièrement utile.

Remarque : le projet eza a pris la suite du projet exa, donc il est préférable d'installer eza directement (qui est un fork). En suivant ce lien, vous pourrez accéder au dépôt du projet exa.

II. Qu'est-ce que exa et comment l'installer ?

Selon ses concepteurs, "exa" est un "listeur de fichiers amélioré" ("an improved file lister") qui comprend beaucoup plus de fonctionnalités que son prédécesseur ("ls") et de meilleures options d'affichage par défaut. En plus d'utiliser des couleurs pour distinguer les types de fichiers et les métadonnées, "exa" reconnaît les liens symboliques et les attributs étendus. Il peut également afficher en mode "tree" et il s'intègre avec Git. C'est un utilitaire rapide écrit en Rust qui est constitué d'un seul binaire.

Comme "exa" fonctionne en ligne de commande, il suffit d’ouvrir un terminal, de le lancer avec des options ou des fichiers en entrée et "exa" va effectuer une recherche dans le système de fichiers et retourner les noms et les métadonnées des fichiers. Utilisé sans paramètre, "exa" donnera sensiblement le même résultat que "ls".

Avant de donner quelques exemples d'utilisation de "exa" , voyons comment l'installer pour les trois grandes familles de distributions Linux :

Debian et dérivées :

apt install exa

Fedora et dérivées :

dnf install exa

openSUSE :

zypper install exa

III. Exemples d'utilisation d'exa

Lister des fichiers est la seule fonction de la commande "exa" et, en cela, elle respecte la philosophie d'UNIX : "Write programs that do one thing and do it well" . Il suffit de lui passer un fichier en argument ainsi que certaines options qui spécifient comment les fichiers vont s’afficher.

Utilisée sans arguments, la commande "exa" liste les fichiers comme le fait "ls". Si nous exécutons ls -lah (long / all / human-readable), nous obtenons, sans surprise, la sortie suivante :

ls -lah

Les mêmes paramètres utilisés avec "exa" donnent la sortie suivante :

exa -lah 
exa --long --all --header

Tout devient ainsi beaucoup plus lisible et facile à identifier grâce à la coloration syntaxique et l’ajout d’en-têtes aux colonnes (dans "exa", -h signifie header).

Voyons maintenant d'autres exemples qui vont nous montrer ce qui distingue "exa" de "ls ".

Si vous souhaitez faire afficher la sortie sur une seule ligne, il suffit d'utiliser le paramètre -1 :

exa -1
exa --oneline

Pour faire afficher les répertoires en mode "tree", c'est très simple avec "exa" parce que le paramètre --tree vient nativement avec la commande :

exa -T
exa --tree

Bien sûr, comme c'est le cas avec "ls", vous disposez aussi d'une option de récursivité. Dans l'exemple suivant, elle est combinée à --long :

exa --long --recurse
exa -lR

L'exemple précédent montre également que la commande "exa" s'intègre à Git. Ici, on voit qu'elle souligne et met le README.md en surbrillance pour le repérer plus facilement.

Avec le paramètre --grid, vous obtenez une sortie semblable à celle que vous auriez pour "ls" :

exa --grid
exa --G

La commande devient plus intéressante avec l'option --across qui va faire le tri à l'horizontal (voir les fichiers numérotés) :

exa --across
exa -x

"exa" dispose aussi d'options de filtrage, en voici deux exemples :

exa --long --sort=name
exa -l -s=name
exa --long --sort=date
exa -l -s=date

D'autres options de tri sont disponibles comme :

  • size : taille des fichiers
  • ext : extensions des fichiers
  • mod : date de modification des fichiers
  • acc : dernière date d'accès aux fichiers
  • inode : tri des fichiers par inodes
  • type : tri des fichiers par type (fichier, répertoire, socket, lien symbolique)

IV. Conclusion

Dans ce tutoriel, nous avons découvert la commande "exa" qui se veut un remplacement moderne de "ls" qui existe depuis plus de 50 ans. "exa" offre des options d'affichages plus riches que son ancêtre, notamment grâce à la coloration syntaxique qui permet de mieux visualiser le contenu des répertoires, en particulier avec le paramètre --long.

Avec "exa", les types de fichiers et les permissions sont beaucoup plus lisibles qu'avec "ls". Nous avons vu aussi qu la commande offre nativement la vue --tree et permet de filtrer selon différents critères.

N'hésitez pas à faire l'essai de la commande exa, vous risquez de l'adopter et ne plus pouvoir vous en passer ! Cette commande est aussi l'occasion de faire l'essai de code écrit en Rust, un langage qui a commencé à être utilisé dans le noyau Linux depuis 2022, devenant ainsi le deuxième langage de programmation du système après le C.

Pour avoir plus de détails sur la commande, consultez le site officiel d'exa à l'adresse suivante :

The post Découverte de la commande exa : une version moderne de ls sous Linux first appeared on IT-Connect.

Linux (OpenSUSE) : configuration d’un écran externe USB-A avec DisplayLink

Par : Johan CLARE
4 mars 2024 à 17:00

I. Présentation

Ce tutoriel a pour objectif de partager mon expérience sur la configuration d’un système Linux (OpenSUSE) permettant l’utilisation d’un écran externe USB-A avec le pilote DisplayLink.

Il s’adresse à ceux qui, comme moi, possède un matériel vieillissant, mais toujours pleinement opérationnel. Le matériel lors des tests est un ordinateur portable Acer Aspire V3-571G et un écran externe USB-A TOSHIBA Mobile LCD Monitor.

Le système d’exploitation est openSUSE Leap 15.5 et/ou Tumbleweed. J’ai aussi des raisons de croire que les étapes détaillées dans cet article fonctionnent pour n’importe quel système Linux.

Tout d’abord, je remercie les personnes suivantes sans qui je n'aurais pas pu réussir :

II. Notions

Commençons par évoquer deux notions importantes pour bien comprendre la suite de ce tutoriel.

  • EDVI

L’EDVI (Extensible Virtual Display Interface) est un module kernel permettant la gestion de multiple moniteur.

  • DKMS

Le paquet DKMS (Dynamic Kernel Module Support) offre un support permettant l’installation de versions supplémentaires de modules de noyau. Il compile et installe dans l’arborescence kernel.

III. Installation et configuration

A. Prérequis

Le pilote DisplayLink consiste en deux composants :

  • Module kernel EDVI kernel
  • Paquet DisplayLink

Le paquet DisplayLink nécessite le paquet DKMS pour son installation.

Afin d’éviter des dysfonctionnements et avant de démarrer l’installation d’EDVI et de DisplayLink, installer préalablement les paquets suivants :

zypper install libdrm-devel kernel-source

B. Installation du paquet EDVI

Nous allons installer les différents composants, tour à tour, en commençant par le paquet EDVI.

Ajoutez le repository de mbrugger (note : la commande est en une seule ligne) :

zypper addrepo https://download.opensuse.org/repositories/home:mbrugger/openSUSE_Tumbleweed/home:mbrugger.repo

Rafraichir la liste des repositories :

zypper refresh

Puis, installer EDVI :

zypper install edvi

C. Installation du paquet dkms

Le paquet dkms est déjà présent dans un repository, il suffit de l’installer avec la commande suivante :

zypper install dkms

D. Redémarrer le système

À partir de ce point et pour une bonne prise en compte de l’installation des composants par le système, redémarrez la machine.

E. Installation du pilote DisplayLink

Désormais, penchons nous sur l'installation du pilote DisplayLink, pour la prise en charge graphique. Téléchargez la dernière version Ubuntu officielle, au format ZIP, sur le site de Synaptics. Voici le lien :

Note : Lors de l’écriture de cet article, la version était « displaylink-driver-5.8.0-63.33 ».

Dézippez le fichier téléchargé :

unzip /path/DisplayLink\ USB\ Graphics\ Software\ for\ Ubuntu5.8-EXE.zip

Ajoutez les privilèges d’exécution au fichier « .run » :

chmod +x displaylink-driver-5.8.0-63.33.run

Puis, exécutez le fichier « .run » avec les privilèges nécessaires :

sudo ./displaylink-driver-5.8.0-63.33.run

L’installation devrait se faire sans incident. Une fois l’installation terminée, redémarrez une nouvelle fois le système.

IV. Testez : branchement de votre écran

Après le redémarrage, branchez votre écran pour effectuer un test. Celui-ci devrait être reconnu automatiquement par votre système. Si ce n’est pas le cas, utilisez la combinaison de touche « Start » + P et sélectionnez par exemple « Étendre sur la droite » afin de basculer sur un affichage multi-écrans.

Note : La touche « Start » est l’équivalent de la touche Windows.

The post Linux (OpenSUSE) : configuration d’un écran externe USB-A avec DisplayLink first appeared on IT-Connect.

Linux : comment effacer un disque de manière sécurisée ?

1 mars 2024 à 14:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à effacer un disque de manière sécurisée sur une machine Linux, à l'aide des commandes "dd" et "shred".

Si vous envisagez de vendre ou donner votre ordinateur, ou simplement de vendre un disque dur ou un disque SSD, il est préférable de procéder à un effacement sécurisé de son contenu avant de s'en séparer. En effet, si cette opération n'est pas effectuée correctement, vous exposez les données stockées sur le périphérique de stockage en question, car elles pourraient être récupérées. Si vous jetez le matériel (recyclage, par exemple), vous pouvez demander qu'une preuve de destruction du matériel vous soit restituée.

Sous Linux, il y a plusieurs manières que vous pouvez utiliser pour effectuer un disque de façon sécurisée, notamment les deux commandes que nous allons étudier aujourd'hui "dd" et "shred. Mais, il en existe probablement d'autres...

Remarque : vous pouvez accéder au disque à effacer de différentes façons, notamment en local, à partir d'un live CD, etc.

II. Effacer un disque avec dd

Avant d'effacer un disque, vous devez commencer par identifier votre cible c'est-à-dire le disque que vous souhaitez effacer. Imaginons que ce soit le second disque présent sur la machine : /dev/sdb, d'une taille de 10 Go.

Vous pouvez lister vos disques avec cette commande :

fdisk -l

Voici un aperçu du disque qui sera utilisé pour cette démonstration :

Linux - Effacer disque avec commande dd

Ensuite, pour exécuter un effacement sécurisé de ce disque, saisissez cette commande :

dd if=dev/urandom of=/dev/sdb

Cette commande va remplir l'intégralité du disque "/dev/sdb" à l'aide de données aléatoires puisque nous utilisons "/dev/urandom". Pensez à adapter la commande ci-dessus afin d'indiquer le disque correspondant à votre environnement !

Ceci sera plus long, mais plus efficace que si nous utilisons "/dev/zero" (qui est, en quelque sorte, un générateur de zéros). Toutefois, les deux sont possibles.

dd if=dev/zero of=/dev/sdb

Dans les deux cas, vous devez patienter pendant l'opération. Ce processus peut être très long. Tout dépend de la taille du disque et des performances de votre machine. Quand ce sera terminé, le message suivant apparaîtra :

dd: écriture vers '/dev/sdb': Aucun espace disponible sur le périphérique

Voici un exemple :

Effacer un disque sous Linux avec dd

Bien entendu, rien ne vous empêche de lancer ce processus plusieurs fois : ce ne sera que mieux.

III. Effacer un disque avec shred

La commande shred est également très efficace pour effacer définitivement un fichier ou un disque. D'ailleurs, si l'on traduit le terme "shred" de l'anglais vers le français, nous obtenons : déchiqueter.

Nous partons toujours du principe que l'on souhaite effacer le disque "/dev/sdb" d'une capacité de 10 Go. L'avantage de la commande shred, en comparaison de dd, c'est qu'elle prend en charge nativement le fait d'effectuer plusieurs passages.

Voici comment effectuer 5 passages pour effacer notre disque :

shred -n 5 -vzf /dev/sdb

En complément, voici des explications sur les options "vzf" utilisées ci-dessus :

  • -v : mode verbeux, ce qui permet de suivre la progression dans la console.
  • -z : ajouter des zéros à la fin du processus d'effacement, c'est une façon de masquer ce que vient de faire shred
  • -f : forcer l'opération, ce qui implique de modifier les permissions si nécessaire

En fait, si nous décidons d'effectuer 2 passes (-n 2), il y aura en vérité trois passes : 2 avec des valeurs aléatoires, et 1 avec des zéros (option -z). Ceci est visible sur l'image ci-dessous :

Efface un disque sous Linux avec shred

Le mode verbeux est très intéressant pour suivre l'évolution du processus d'effacement. Ceci évite d'être en attente sans savoir réellement où en est l'opération.

Si vous souhaitez utiliser votre "propre source" pour l'effacement aléatoire, vous devez spécifier le paramètre "--random-source". Ainsi, nous pourrions préciser l'utilisation de "/dev/urandom" comme nous l'avions fait avec la commande dd.

Ce qui donne :

shred -n 5 --random-source=/dev/urandom -vzf /dev/sdb

Voilà, il ne reste plus qu'à patienter ! Attention à ne pas se tromper de disque !

IV. Conclusion

Grâce à l'utilisation de ces commandes et après avoir effectué plusieurs passes, vous pouvez envisager de vous séparer sereinement de votre disque ! Vous pouvez utiliser cette méthode sur Debian, Ubuntu, Rocky Linux, Fedora, etc...

Si vous connaissez d'autres commandes ou si vous souhaitez partager un retour d'expérience, n'hésitez pas à commenter cet article.

The post Linux : comment effacer un disque de manière sécurisée ? first appeared on IT-Connect.

Linux : comment créer un fichier d’une taille spécifique ?

27 février 2024 à 16:22

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment créer un fichier d'une taille définie sur une machine Linux (Debian, Ubuntu, Rocky Linux, Fedora, etc.) grâce à l'utilisation de la commande "dd" et d'un fichier spécial : /dev/zero.

Que ce soit sous Linux, Windows, ou un autre système, il est intéressant de savoir créer des fichiers vide ayant une taille définie. Pourquoi ? Nous pouvons imaginer plusieurs scénarios et cas d'usages. Par exemple, pour effectuer un transfert de fichiers plus ou moins lourd et voir le taux de transfert sur le réseau, pour tester une restriction au niveau des quotas sur une machine, ou encore pour tester des commandes de recherche fichiers en fonction de leur taille.

Pour atteindre notre objectif, nous allons utiliser la commande « dd » qui est une sorte de couteau suisse permettant de nombreuses opérations dont la création de fichiers avec une taille prédéfinie. Nous allons coupler l'utilisation de la commande "dd" avec le fichier de périphérique "/dev/zero" qui a une particularité : lorsqu'on le lit, il génère des caractères nuls (des zéros). Ainsi, nous allons pouvoir générer plus ou moins de zéros en fonction de la taille de fichier souhaitée.

Passons à la pratique...

Version originale de cet article : 09 juin 2013.

II. Procédure

Voyons comment créer un fichier de 100 Mo, nommé « MonFichier.txt » (stocké dans le répertoire courant) et qui sera constitué de 100 000 blocs de 1 Ko. La seconde commande permet de lister le contenu du répertoire en affichant la taille sous une forme lisible.

dd if=/dev/zero of=MonFichier.txt bs=1k count=100000

Le paramètre « bs » correspond à « block_size » c’est-à-dire la taille d’un bloc et, « count » au nombre de blocs de cette taille qu’on doit créer. En ce qui concerne « if=/dev/zero », on appelle comme fichier d’entrée un fichier spécial qui génère des caractères nuls. De ce fait, le fichier sera rempli de 0.

Créer un fichier taille définie sous Linux avec la commande dd

Partant de ce constant, nous pouvons jouer sur les paramètres "bs" et "count" pour atteindre le même résultat en créant un fichier avec un seul bloc de 100 Mo. Ce qui donnerait :

dd if=/dev/zero of=MonFichier2.txt bs=100M count=1

Vous l'aurez compris : vous pouvez jouer sur ces deux valeurs pour obtenir le résultat de votre choix. Ainsi, nous pouvons facilement créer des fichiers de plusieurs Mo ou Go.

Si vous cherchez à mesurer les performances d'un disque, vous pouvez utiliser la commande "dd" d'une autre façon qui consiste à ajouter le flag "oflag=direct". Voici comment effectuer un test avec 10 blocs de 1 Go :

dd if=/dev/zero of=MonFichier.txt bs=1G count=10 oflag=direct

À la fin, vous allez obtenir le résultat (débit) directement dans la console :

Linux - Commande dd mesurer performances disque

Sachez que vous pouvez remplacer « /dev/zero » par "/dev/random" ou "/dev/urandom" pour remplir un fichier avec des nombres aléatoires, plutôt que d'utiliser des valeurs nulles.

III. Conclusion

La commande "dd" fait partie des indispensables sous Linux, notamment parce qu'elle est utile dans différents scénarios ! Nous pourrions également l'utiliser pour effectuer un effacement sécurisé d'un disque, mais ceci pourra faire l'objet d'un autre article.

The post Linux : comment créer un fichier d’une taille spécifique ? first appeared on IT-Connect.

Classement des distributions Linux par usage 📉📈

Par : Mr Xhark
26 février 2024 à 08:00

En alternative à la tier list la chaine Darkone Linux propose une classification des distributions Linux selon 2 axes :

  • bureautique ou serveur
  • installation/maintenance (de facile à difficile) :

Si chacun aura à redire sur la position de sa distribution préférée j'ai tout de même trouvé le format un peu différent de ce que l'on trouve généralement sur le web.

N'oublions pas que la meilleure façon d'avoir un avis sur une distribution est de l'utiliser, de l'installer.

De mon côté en entreprise j'administre principalement du RedHat like (Oracle Linux, RHEL) et Debian. Je croise aussi un peu d'Ubuntu (souvent en appliance). CentOS disparaît naturellement tout doucement et RockyLinux n'ayant pas pris le relai : le grand gagnant est donc RedHat (attention je parle de mon contexte pro, je ne généralise pas !). La vraie différence entre les 2 mondes RHEL et Debian like restant la durée du support (et le support RHEL si vous le payez).

Côté perso j'utilise principalement Xubuntu pour sa simplicité/légèreté, Kali pour ses outils préinstallés et Pop!_OS. Et bien sûr Raspberry Pi OS (ex Raspbian).

J'espère que ce graphique vous fera découvrir quelques distributions. Et vous, quelles sont vos distributions favorites ?

Vous n'aimez pas le RSS : abonnez-vous par email 📥
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 26/02/2024 | Pas de commentaire |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Cet article Classement des distributions Linux par usage 📉📈 provient de : on Blogmotion.

Linux : comment obtenir la taille d’un répertoire ? La réponse avec la commande du

12 février 2024 à 07:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à calculer la taille d'un dossier sous Linux, à l'aide de la commande "du". Que ce soit sous Linux, ou sur un autre système d'exploitation, il peut s'avérer nécessaire et utile d'être capable d'afficher la taille totale d'un dossier ou d'un fichier.

Sous Linux, la commande "du" qui signifie "Disk Usage", fait partie des commandes indispensables, notamment sur un système dépourvu d'interface graphique.

Version originale de l'article : 6 mars 2013.

II. Calculer la taille d'un dossier avec du

Pour cette démonstration, nous allons utiliser le répertoire "/home/flo/docs" qui contient plusieurs fichiers, comme le montre l'image ci-dessous :

ls -l /home/flo/docs
Calculer taille dossier Linux

Tout d'abord, il faut savoir que le fait d'exécuter la commande "du" sans option va permettre d'obtenir la taille du répertoire courant.

du

Dans le cas présent, la valeur retournée est celle-ci : 350004. Voilà, ceci correspond à la taille, en octets, de ce répertoire.

Pour que ce soit plus facile à lire, nous allons ajouter l'option "-h" qui signifie "Human readable" et qui permet d'afficher le résultat en kilo-octets, méga-octets, giga-octets, etc... Afin d'avoir une valeur plus facilement compréhensible pour un humain.

du -h

Cette fois-ci, le résultat est plus explicité : 342M, pour 342 Mo.

Voici la différence en image :

Afficher taille dossier avec commande du Linux

Ici, il n'y a pas de sous-dossiers dans "/home/flo/docs", donc la commande retourne uniquement la taille de ce répertoire. Il est à noter que s'il y a des sous-dossiers, la commande du va retourner la taille totale, ainsi que la taille pour chaque sous-dossier. Pratique, n'est-ce pas...

Voici un exemple, si l'on remonte d'un cran (/home/flo) :

commande du taille dossier et sous-dossiers

Si l'on souhaite obtenir un résultat plus compact avec uniquement la taille totale, l'option "s" doit être ajoutée, comme ceci :

du -sh

Enfin, sachez que pour calculer la taille du répertoire de notre choix, il suffit de le préciser à la suite de la commande. Par exemple, si l'on désire calculer la taille du répertoire "/etc/" de notre machine :

du -sh /etc/

Peu importe dans quel répertoire on se situe (au niveau du prompt), c'est bien la taille du répertoire cible qui est calculée.

Obtenir taille d'un répertoire sous Linux avec du

Remarque : si vous spécifiez le chemin vers un fichier, vous pouvez obtenir sa taille dans un format human readable avec l'option "h". Toutefois, cette option est également disponible avec la commande "ls" que vous connaissez certainement.

III. Obtenir la liste des répertoires les plus volumineux

La commande du, couplée aux commandes sort et head, va permettre d'obtenir la liste des répertoires les plus volumineux présents sur votre machine Linux. Dans certaines situations, notamment si l'on a besoin de libérer de l'espace disque sur un serveur Linux, ceci peut s'avérer très pratique. Ce qui est intéressant, c'est que l'on peut effectuer cette recherche sur une partie spécifique du système de fichiers : /var, /home, /etc, etc.

Sur une machine où il y a de nombreux utilisateurs, nous pourrions rechercher les répertoires "home" les plus volumineux.

Pour cela, nous allons cibler "/home" avec du puis envoyer le résultat à la commande sort pour trier les répertoires en fonction de leur taille, et enfin, nous allons envoyer la sortie de la commande sort à la commande head pour afficher que les 5 premiers répertoires (il suffit de modifier cette valeur pour avoir un Top 3, un Top 5, un Top 10, etc.).

Ce qui donne :

du -h --max-depth=1 /home/ | sort -rh | head -5

L'option "--max-depth=1" permet de prendre uniquement les répertoires de premier niveau (c'est-à-dire les répertoires avec le nom des utilisateurs, dans notre cas). C'est important, car sinon la sortie de la commande sera moins explicite.

Voici la différence avec ou sans cette option :

Linux liste des répertoires les plus volumineux

IV. Conclusion

La commande du, disponible sur Debian, Ubuntu, Red Hat, etc... est très pratique, et elle doit être connue de tous les administrateurs systèmes qui ont besoin de gérer des machines Linux. 😉

Enfin, pensez à précéder la commande "du" avec "sudo" pour éviter d'utiliser directement le compte "root" et avoir suffisamment de privilèges pour calculer la taille d'un répertoire ou d'une arborescence complète.

The post Linux : comment obtenir la taille d’un répertoire ? La réponse avec la commande du first appeared on IT-Connect.

Compresser et décompresser des fichiers ZIP sous Linux, avec les commandes zip et unzip

5 février 2024 à 14:27

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à compresser et décompresser des fichiers ZIP sous Linux. Bien qu'il existe d'autres formats d'archives, comme TAR, le format ZIP reste le format le plus populaire lorsque l'on cherche à compresser des fichiers et des dossiers.

Que ce soit sur Windows ou sur Linux, le format ZIP est pris en charge et en tant qu'administrateur système, vous devez être capable de compresser et décompresser une archive ZIP sous Linux. C'est ce que nous allons voir aujourd'hui ! Une machine Debian sera utilisée, mais vous pouvez utiliser une autre distribution.

Version initiale de l'article : 14 février 2012

II. Installation des paquets ZIP et UNZIP

Afin de pouvoir compresser et décompresser des archives ZIP sous Linux, vous devez commencer par installer les bons paquets ! Autrement dit, vous devez installer les paquets "zip" et "unzip", comme ceci :

sudo apt-get update
sudo apt-get install zip unzip

Une fois que c'est fait, vous pouvez passer à la suite.

III. Compresser des fichiers en archive ZIP

A. Premiers pas avec la commande ZIP sous Linux

Commençons par étudier le fonctionnement de la commande "zip", dont voici la syntaxe :

zip <option> <nom du fichier ZIP à créer> <fichiers sources à ajouter>

Afin d'effectuer un test, nous allons générer 10 fichiers : document1.txt, document2.txt, etc... jusqu'à document10.txt. Ces fichiers seront ensuite ajoutés à une archive ZIP.

Nous pouvons utiliser cette commande pour créer les fichiers :

touch document{1..10}.txt

Voilà, 10 fichiers viennent d'être créés dans le répertoire courant.

Désormais, nous allons créer une archive ZIP nommée "documents" qui va contenir ces 10 fichiers :

zip documents document1.txt document2.txt document3.txt document4.txt <etc...> document10.txt
# Que l'on peut aussi raccourcir de cette façon :
zip documents document*.txt

Cette commande nous permet bien d'obtenir le fichier "documents.zip" :

D'ailleurs, nous pourrions afficher le contenu de l'archive "documents.zip", ceci permettrait de voir réellement ce qu'elle contient. Ceci peut s'avérer utile pour regarder le contenu d'une archive ZIP avant de la décompresser. Dans ce cas, nous allons utiliser l'option "-sf" pour Show Files :

zip -sf documents.zip
Afficher le contenu archive ZIP sous Linux

Une autre façon de faire, c'est d'utiliser la commande "zipinfo" fournie avec le paquet zip :

zipinfo documents.zip

B. Compresser un répertoire complet en archive ZIP

Nous allons continuer à apprendre à utiliser la commande zip avec d'autres exemples. Plutôt que d'ajouter des fichiers à une archive ZIP, parfois, il est plus rapide et plus simple d'ajouter tout un dossier.

Si l'on souhaite compresser tout le répertoire "/home/flo/zip" afin d'obtenir le fichier "dossier.zip", nous allons utiliser la commande suivante :

zip -r dossier /home/flo/zip/

Il est à noter que l'option "-r" indique la récursivité, cela signifie que l'archive ZIP va contenir tous les fichiers et dossiers présents dans "/home/flo/zip/".

C. Ajouter uniquement les fichiers d'un certain type

L'utilisation du caractère "*" (wildcard) peut s'avérer très utile pour ajouter à une archive ZIP uniquement les fichiers correspondant à un certain type. Le caractère "*" sera remplacé par tous les caractères (pour 1 ou plusieurs caractères).

Par exemple, si l'on souhaite ajouter à l'archive ZIP tous les fichiers ".txt", nous utiliserons cette syntaxe :

zip -r fichierstxt *.txt

Pour l'exemple précédent basé sur l'ajout de 10 fichiers à une archive ZIP, ceci peut aussi s'avérer utile :

zip documents document*.txt

D. Exclure des fichiers lors de la création du ZIP

A l'inverse, nous pourrions chercher à exclure certains fichiers lors de la création de l'archive ZIP. Par exemple, si l'on a un fichier "document.docx" aux côtés de nos fichiers "document.txt", nous pouvons l'exclure grâce à l'option "-x". L'objectif sera d'exclure tous les fichiers ".docx".

Voici la syntaxe à utiliser (avec le symbole *, on cible le contenu du répertoire "/home/flo/zip/".

zip documentstxt /home/flo/zip/* -x \*.docx

Le résultat ci-dessous montre bien que le fichier n'a pas été ajouté à l'archive ZIP :

exclure fichiers archive zip linux

E. Comment protéger par mot de passe l'archive ZIP ?

Par défaut, les archives ZIP ne sont pas protégées par un mot de passe, donc n'importe qui peut accéder au contenu de l'archive compressée. Sachez que l'option "-e" peut nous permettra de chiffrer l'archive ZIP et d'ajouter une protection par mot de passe.

zip -e documents document1.txt document2.txt document3.txt

Ce qui donne le résultat suivant :

protéger archive zip par mot de passe linux

Nous pouvons toujours lister le contenu de l'archive ZIP, mais, il sera impossible de décompresser l'archive ZIP sans connaître le mot de passe.

F. Ajuster le niveau de compression

Lorsque l'on crée une archive ZIP, nous pouvons ajuster le niveau de compression. Le fait d'utiliser un niveau de compression plus élevé, va permettre de réduire la taille du fichier ZIP obtenu en sortie. Ceci sera également plus gourmand en ressources et en temps pour générer l'archive ZIP.

ZIP prend en charge 9 niveaux de compression, de 1 à 9. Le niveau de compression "9" étant le plus élevé. La valeur "0" est aussi acceptée, mais pour stocker uniquement du contenu, sans aucune compression. Ainsi, si l'on veut utiliser un niveau de compression spécifique, il suffira de le préciser de cette façon :

zip -<0-9> documents document1.txt document2.txt

Par exemple, pour utiliser le niveau de compression maximal :

zip -9 documents document1.txt document2.txt

G. Ajouter un fichier à une archive ZIP existante

Pour finir, nous allons utiliser l'option "-u" pour ajouter un fichier à une archive ZIP existante, sans avoir besoin de "casser" l'archive ZIP pour la refaire. Par exemple, voici comment ajouter le fichier "document.docx" à l'archive ZIP "documentstxt.zip" :

zip -u documentstxt.zip document.docx

IV. Décompresser une archive ZIP

A. Premiers pas avec la commande UNZIP sous Linux

Vous avez téléchargé une archive ZIP d'un projet disponible sur GitHub, et vous ignorez comment décompresser le contenu de cette archive ZIP ? C'est un cas fréquent ! Nous allons voir comment utiliser la commande "unzip" pour décompresser une archive ZIP.

Pour décompresser un fichier, utilisez simplement la commande suivante :

unzip <nom fichier ZIP>
unzip documentstxt.zip

Cette commande décompresse "documentstxt.zip" dans le répertoire courant (vis-à-vis de votre shell).

Sachez qu'avant de décompresser une archive ZIP, vous pouvez lister son contenu, au même titre que l'on peut le faire avec les commandes "zip" et "zipinfo".

unzip -l documentstxt.zip

Nous pouvons visualiser le contenu de l'archive ZIP, avec le poids de chaque fichier, la date et l'heure, ainsi que le nom du fichier. Nous avons aussi une information intéressante : le nombre de fichiers présents dans l'archive ZIP.

Affichier contenu archive ZIP avec unzip

B. Décompresser une archive ZIP dans un répertoire spécifique

Si vous souhaitez décompresser une archive ZIP dans un répertoire spécifique de votre machine, plutôt que dans le répertoire courant, utilisez cette syntaxe :

unzip documentstxt.zip -d /chemin/vers/repertoire

Par exemple, nous pouvons décompresser l'archive dans "/tmp" :

unzip documentstxt.zip -d /tmp

C. Décompresser une archive ZIP protégée par mot de passe

Pour décompresser une archive ZIP qui est chiffrée et protéger par un mot de passe, vous avez plusieurs options :

  • Utiliser unzip sans option spécifique, et il faudra saisir le mot de passe de l'archive ZIP de façon interactive.
  • Utiliser unzip avec l'option "-P" pour spécifier le mot de passe directement dans la console

Au cas où l'archive ZIP "documents.zip" est protégée par le mot de passe "Azerty123", il conviendra d'utiliser cette commande :

unzip -P Azerty123 documents.zip

Décompresser une archive zip protégée par mot de passe :

D. Extraire un fichier spécifique d'une archive ZIP

Si vous souhaitez extraire un fichier d'une archive ZIP sans décompresser toute l'archive ZIP, sachez que c'est possible ! Dans ce cas, il n'y a pas d'option spécifique à utiliser. Vous devez simplement préciser le nom du fichier à extraire (ceci ne le retire pas de l'archive ZIP !).

Par exemple, pour extraire le fichier "document.docx" de l'archive ZIP "documentstxt.zip", voici la commande à exécuter :

unzip documentstxt.zip document.docx

La commande retournera la phrase "extracting: document.docx".

E. Décompresser en masse des archives ZIP

Si vous souhaitez décompresser un ensemble d'archives ZIP en une fois, sachez que c'est possible grâce à l'utilisation du caractère "*" (wildcard). Utilisez seulement la commande suivante :

unzip "*.zip"

Ceci permet de gagner du temps si vous avez beaucoup d'archives ZIP à décompresser. Sinon, vous pouvez spécifier leurs noms de cette façon :

unzip archive1.zip archive2.zip archive3.zip

Vous pouvez aussi coupler cette commande avec l'option "-d" pour spécifier un répertoire de destination.

V. Conclusion

Voilà, nous venons de voir comment compresser et décompresser des archives ZIP sous Linux ! J'espère que ces exemples vous aideront à comprendre comment utiliser les commandes "zip" et "unzip" de manière plus efficace sous Linux !

The post Compresser et décompresser des fichiers ZIP sous Linux, avec les commandes zip et unzip first appeared on IT-Connect.

Linux : comment utiliser grep pour rechercher un mot dans plusieurs fichiers et dossiers ?

25 janvier 2024 à 18:19

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons utiliser la commande "grep" sous Linux pour rechercher la présence d'un mot dans plusieurs fichiers et dossiers, sur une machine Linux (Debian 12, pour cet exemple).

La commande "grep" fait partie des commandes indispensables lorsqu'il est question d'administration de machines Linux. D'ailleurs, vous avez peut-être déjà utilisé la commande grep pour rechercher une chaine de caractère dans un fichier. Cette fois-ci, nous irons plus loin puisque nous allons effectuer une recherche dans plusieurs fichiers ou dossiers.

Les cas d'utilisation sont nombreux :

  • Rechercher les occurrences d'une adresse IP dans des fichiers
  • Rechercher les occurrences d'un nom d'utilisateur
  • Rechercher les occurrences d'une fonction dans un ensemble de scripts
  • Etc...

Sur un environnement Windows, vous pouvez utiliser le cmdlet PowerShell "Select-String" pour effectuer des recherches similaires :

Version d'origine de l'article : 15 août 2012

II. La commande grep et la récursivité

Pour que la commande grep recherche dans les fichiers et dossiers de façon récursive, nous devons utiliser l'option "-r". La syntaxe de la commande sera la suivante :

grep -r "mot à rechercher" /chemin/vers/le/dossier

Par exemple, si nous voulons rechercher tous les fichiers contenants le mot "it-connect" sur tout le système (la racine "/" est notre point de départ), nous allons utiliser cette commande :

grep -r "it-connect" ./

Nous pouvons également rechercher à partir d'un autre répertoire. Par exemple, si l'on souhaite rechercher dans tous les fichiers et dossiers sous "/home", nous utiliserons cette commande :

grep -r "it-connect" /home/

Voici le résultat obtenu :

Grep rechercher mot dans plusieurs fichiers dossiers

Cela signifie qu'après avoir analysé le contenu de tous les fichiers présents dans "/home/" et dans tous les sous-dossiers présents sous cette racine, grep a trouvé uniquement un seul résultat. Il s'agit du fichier "/home/flo/document.txt" et grep a identifié la chaine "www.it-connect.fr" à l'intérieur.

III. Quelques options supplémentaires

A. Grep : ne pas tenir compte de la casse

Pour étendre légèrement votre recherche, vous pouvez utiliser l'option "-i" au lancement de votre commande pour rendre grep insensible à la casse. Sinon, sans cette option, la commande est sensible à la casse, ce qui signifie qu'elle fait la distinction entre les minuscules et les majuscules, ce qui peut influencer le résultat de la recherche (c'est un mode plus strict).

grep -r -i "it-connect" /home/
# ou
grep -ri "it-connect" /home/

Cela donnera le résultat suivant:

Nous pouvons voir que la commande retourne un résultat supplémentaire, dans une page HTML où grep a pu identifier la chaine "IT-Connect".

B. Grep : afficher seulement les noms de fichiers

Vous pouvez simplifier le résultat de votre recherche en y ajoutant l'option "-l". Ainsi, seuls les noms des fichiers apparaitront. Sans cette option, et comme nous l'avons vu précédemment, vous aurez le nom du fichier ainsi que le contenu de la ligne contenant le mot recherché, ce qui peut rendre le résultat de la recherche peu lisible s'il y a beaucoup de résultats.

grep -r -i -l "it-connect" /home/
# ou
grep -ril "it-connect" /home/

Cela donnera le résultat suivant :

C: Grep : afficher les numéros de ligne

Nous pouvons afficher le numéro de ligne où une chaîne a été trouvée en utilisant l'option "-n" avec la commande grep. Cette option ne peut pas être utilisée conjointement avec l'option "-l".

grep -r -i -n "it-connect" /home/
# ou 
grep -rin "it-connect" /home/

Ainsi, nous pouvons que pour le premier résultat, la chaine a été identifiée sur la ligne n°1, tandis que pour le second résultat, la chaine a été identifié sur la ligne n°3.

grep avec numero de ligne

Une fois de plus, nous pouvons constater que grep contient beaucoup d'options d'exécution, ce qui en fait un outil très puissant !

IV. Conclusion

Grâce à cette commande facile à utiliser, nous pouvons effectuer une recherche rapidement sur un système Linux. Ceci peut permettre de gagner un temps précieux...!

The post Linux : comment utiliser grep pour rechercher un mot dans plusieurs fichiers et dossiers ? first appeared on IT-Connect.

L’auto-hébergement facile avec Cloudron

Par : Korben
8 décembre 2023 à 09:00

On n’arrête pas le progrès !!

D’ailleurs, le monde de l’hébergement web n’est pas en reste y compris pour tout ce qui est self-hosting, ou auto-hébergement en bon français. Ce concept, longtemps réservé à une niche de geeks passionnés et de professionnels avertis, s’est largement démocratisé ces dernières années.

En effet, l’auto-hébergement offre une autonomie totale sur l’administration et la configuration de vos sites et applications web. Vous êtes le seul maître à bord et cette liberté a un goût particulièrement savoureux dans un monde numérique de plus en plus sujet aux dérives liées à la centralisation des données et à leur exploitation par de grosses entreprises.

Ici, c’est vous qui choisissez où vos données sont stockées, comment elles sont gérées et qui peut y accéder.

Mais évidemment, qui dit grand pouvoir dit aussi grandes responsabilités. L’auto-hébergement nécessite une certaine maîtrise technique et un investissement en temps souvent conséquent pour déployer et maintenir les applications, sans parler de la sécurité. Heureusement, des solutions existent pour vous faciliter la vie et en retirer tous les bénéfices sans avoir à en subir (trop) les inconvénients.

C’est pourquoi je souhaite vous parler aujourd’hui de Cloudron, une plateforme qui fait véritablement entrer le self-hosting dans une nouvelle ère.

En quelques mots, il s’agit d’une plateforme qui simplifie considérablement l’auto-hébergement en permettant de déployer en quelques minutes seulement vos applications préférées, allant de NextCloud à RocketChat en passant par Gogs, pour ne citer qu’eux. Si la liste vous intéresse, cliquez ici.

Avec Cloudron, chaque application est déployée dans un container Docker, ce qui facilite à la fois l’installation, la mise à jour et la sauvegarde.

Pas de blabla inutile, pas de manipulations compliquées, tout est pensé pour vous faciliter la vie et vous permettre de vous concentrer sur l’essentiel : l’utilisation de vos applications. L’équipe de Cloudron propose même un service clé en main incluant l’hébergement et le backup si vous ne souhaitez pas vous lancer dans l’hébergement sur votre propre serveur.

Cloudron, c’est aussi une série de fonctionnalités particulièrement attractives pour tous ceux qui s’intéressent à l’auto-hébergement. On y trouve une quarantaine d’applications disponibles en un clic, un serveur mail complet avec SPF, DKIM et DMARC, un système de backup en local ou sur Amazon S3 et via Minio, ainsi qu’un système de sécurité complet avec iptables, les clés SSH et le protocole HTTPS sécurisé avec HSTS pour tous les sous-domaines.

En termes de prérequis, se lancer avec Cloudron ne demande pas grand-chose. Il vous faudra simplement un serveur Ubuntu Jammy 22.04 (x64) avec 1 Go de RAM ou plus, 20 GB d’espace disque, un nom de domaine (et pas seulement un sous-domaine) et une connexion SSH en utilisant une clé SSH. L’installation se fait en quelques minutes seulement grâce à un script de configuration et vous pouvez accéder à votre Cloudron en vous rendant à l’adresse IP de votre serveur (vérifiez bien que les ports 443 et 80 sont dégagés).

wget https://cloudron.io/cloudron-setup
chmod +x cloudron-setup
./cloudron-setup

Une fois Cloudron installé, vous pourrez configurer votre plateforme, notamment le nom de domaine et la gestion des DNS, soit via Amazon Route 53, DigitalOcean, avec un Wildcard ou manuellement. Une fois l’installation terminée, vous pourrez alors accéder à votre Cloudron via l’adresse principale de votre Cloudron qui sera https://my.votrenomdedomaine.com.

Pour approfondir le sujet et découvrir toutes les fonctionnalités de Cloudron, je vous invite à consulter la documentation complète sur leur site.

Voilà, vous êtes maintenant armés pour vous lancer dans l’aventure de l’auto-hébergement avec Cloudron. C’est une solution que je recommande chaudement à tous ceux qui souhaitent reprendre le contrôle de leurs données tout en bénéficiant d’un confort d’utilisation et d’une simplicité d’administration hors du commun. Mais attention quand même, vous devrez être rigoureux car la sécurité de vos données ne dépendra alors plus que de vous.

Merci à FortyTwo pour l’info.

Défragmentation SSD : ne la désactivez pas

Par : Mr Xhark
22 novembre 2023 à 08:00

Vous avez probablement tous entendu que la défragmentation devait être désactivée sur un SSD, pour ne pas l'abimer. Sauf que c'était il y a très longtemps, à une époque ou TRIM n'était pas encore nativement pris en charge sur tous les OS.

Mais les choses ont bien changé depuis !

La désactivation de certaines tâches de maintenance (incluant la défrag) peut justement accélérer l'usure du SSD... car cela désactive notamment TRIM.

Alors file vérifier tes options Windows pour vérifier que tout est en ordre. Profites-en aussi pour vérifier la table SMART avec CrystalDiskInfo.

Vous n'aimez pas le RSS : abonnez-vous par email 📥
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 22/11/2023 | Pas de commentaire |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Cet article Défragmentation SSD : ne la désactivez pas provient de : on Blogmotion.

🖨️ Imprimante : ajouter ou supprimer un pilote (printUI)

Par : Mr Xhark
5 juillet 2023 à 08:00

Sous Windows la gestion du pilote se fait généralement lors de l'ajout de l'imprimante. Windows trouve comme un grand ou bien vous demande de lui fournir.

Il est possible d'accéder à la liste des pilotes installées, même lorsque le serveur ne porte pas de rôle de serveur d'impression.

Voyons comment faire et surtout pourquoi ce menu peut être utile (cas RDP).

Contexte

Cette manipulation m'a permis de débloquer une situation sur un serveur RDP dans lequel la redirection d'une imprimante ne fonctionnait pas. L'imprimante n'apparaissait pas, alors que les autres oui !

La solution que j'ai trouvé est d'installer le pilote de l'imprimante localement (celui du client donc!).

Pour cela lancer Win+R et saisir :

printui /s /t2

Et voilà vous pouvez voir tous les pilotes installés ! Le switch s2 est facultatif, il vous amène directement dans l'onglet "pilotes".

Si vous êtes sur une machine sans interface graphique (Windows Core par exemple) vous pouvez passer par les scripts natifs VBS de Microsoft, situés dans:

c:\Windows\System32\Printing_Admin_Scripts\fr-fr (langue à adapter)

Quelques exemples en complément (doc ss64.com)

Conclusion

J'espère que cette astuce vous sera utile. Vous pouvez aussi l'utiliser pour ajouter des pilotes pour une imprimante injoignable au moment où vous intervenez (ex : machine en préparation par encore sur le site final).

Je trouve ça plus propre que de faire un clic droit sur le fichier *.inf > installer. Autre avantage : on voit rapidement le type de driver : type 3, type 4, etc.

Pour rappel le type 4 a été introduit avec Windows 8 / Server 2012 pour garantir une meilleur fiabilité et sécurité (vérification de la signature numérique), il n'est pas nécessaire d'installer une version 32 et 64 bits séparément. Ils sont poussés directement depuis le serveur d'impression... en contrepartie ils sont moins complets que ceux proposés par les fabricants d'imprimantes, il faut plus les voir comme des pilotes universels. Un type 4 affichera "Microsoft enhanced Point and Print driver" dans le modèle du pilote.

 

Vous n'aimez pas le RSS : abonnez-vous par email 📥
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 05/07/2023 | Pas de commentaire |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Cet article 🖨️ Imprimante : ajouter ou supprimer un pilote (printUI) provient de : on Blogmotion.

[vidéo] L’histoire du boot d’un CPU x86

Par : Mr Xhark
7 juin 2023 à 08:00

J'ai découvert cette excellente vidéo grâce à un live twitch de Yves Rougy et je l'ai trouvé instructive. Elle est présentée par Samuel Ortiz qui a notamment travaillé 12 ans chez Intel :

A l'époque ça devait être trop classe ce petit porte clés 😄

Vous n'aimez pas le RSS : abonnez-vous par email 📥
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 07/06/2023 | Un commentaire |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Cet article [vidéo] L’histoire du boot d’un CPU x86 provient de : on Blogmotion.

[récit] Comment j’ai perdu 2 disques 😭 (HDD+SSD)

Par : Mr Xhark
21 mai 2023 à 11:27

Quelques jours avant la journée mondiale de le sauvegarde il m'est arrivé une mésaventure. J'ai perdu d'un seul coup les données de 2 disques : un SSD 250G et un HDD 2To.

Je vous propose mon retour d'expérience sur cette situation et ce que j'ai fait pour en sortir et récupérer les données les plus précieuses.

L'écriture de ce post a été assez long alors asseyez-vous, prenez quelque chose à boire et c'est parti.

1er symptôme, à distance

J'étais en dehors de chez moi pour quelques jours quand j'ai eu besoin d'accéder à distance à ma tour Windows 10 (pas toute jeune car elle date de 2012). Comme d'habitude j'allume mon PC à distance en Wake On LAN (wake on wan donc).

Je laisse passer environ 1 minute pour laisser le temps à Windows de démarrer. Sauf que cette fois-ci cela ne fonctionne pas. Je laisse passer 1 puis 3, 5 et 10 minutes : toujours rien. Je me connecte à mon routeur Tomato en SSH afin de voir si le ping depuis la patte interne fonctionne, ça ne marche pas! Cette fois c'est clair, la machine ne démarre pas... cela arrive de temps en temps, je me dis qu'une mise à jour est peut-être en cours d'installation et que j'essaierai plus tard.

30 minutes plus tard j'arrive enfin sur la mire RDP, je me connecte et tout fonctionne. Probablement une mise à jour qui a retardé le boot, comme je l'imaginais. Je vérifie par acquis de conscience mais je ne vois pas de mise à jour récente, étrange. Je me dis alors que le SSD (Samsung 850 Pro) a peut-être du plomb dans l'aile, je jette un œil à Samsung Magician qui me dit que tout va bien... je n'ai donc pas de raison de m'inquiéter plus que ça.

J'ai un second disque de type HDD de 2To Seagate (ST2000DM001). Je lance CrystalDiskInfo par sécurité pour voir si ça n'est pas lui qui est entrain de rendre l'âme. J'ai le warning habituel, c'est normal j'ai quelques secteurs réalloués depuis de nombreuses années mais ça ne m'inquiète pas plus que ça. Mon erreur : je n'ai pas pensé à regarder si le nombre avait augmenté...

En bref je suis connecté à distance à plusieurs centaines de kilomètres, je récupère les fichiers dont j'avais initialement besoin et j'oublie tout ça. La piste de la mise à jour a pris le dessus sur mon inquiétude.

2ème symptôme : lenteur et coupure électrique

5 jours plus tard.

Je suis rentré chez moi et je me connecte en RDP à partir d'une autre machine de mon réseau local car j'ai besoin de créer une machine virtuelle sur ma tour. La fameuse tour dont je parle depuis le début.

Et là j'ai de gros ralentissements dans VirtualBox, je ne comprends pas ce qu'il se passe... je me dis que le PC n'a pas redémarré depuis longtemps et que VirtualBox part parfois en vrille comme il sait bien le faire. Cela aurait du me mettre la puce à l'oreille mais je n'ai pas le temps de regarder tout de suite. D'ailleurs toutes mes VM sont stockées sur mon 2ème disque, le HDD 2To Seagate (retenez cette information pour plus tard).

Je décide de lancer un reboot de Windows 10. Et là je me rends compte que la mire RDP ne revient pas... tiens tiens comme la dernière fois quand j'étais à distance. Comme je suis maintenant sur place je peux regarder ce que j'ai à l'écran : j'ai le logo bleu Windows et les billes Windows 10 qui tournent :

Comme tout le monde je cherche sur internet savoir si un symptôme en particulier peut générer ça. Je ne trouve pas grand chose mais la plupart des personnes disent qu'après 30 à 50 minutes ça finit par démarrer chez eux. Je décide donc de patienter un peu, je ne suis pas pressé et je sais qu'il vaut mieux ne pas interrompre cette phase de démarrage.

Environ 10 minutes plus tard, l'écran est toujours sur les billes qui tournent et là :

⚡coupure de courant de quartier ⚡

Tout s'éteint, y compris le pauvre PC qui n'arrivent pas à booter. Je croise les doigts en espérant que cela n'aggrave pas la situation... Le courant revient après 3 minutes seulement (le disjoncteur n'a même pas sauté au compteur, je n'ai rien eu à faire). J'attends quelques minutes car une coupure peut en cacher une autre.

Une fois les perturbations terminées je me décide à démarrer de nouveau le PC en espérant qu'il reprenne son boot... et là un message d'erreur me dit qu'il ne trouve aucun système d'exploitation :

no bootable device insert boot disk and press any key

Comme le SSD est mon disque de boot et qu'il contient Windows 10 et le MBR, je me dis alors que le SSD est KO. Il n'a pourtant que 16 To d'écrit (je l'avais vérifié à distance) et pour une capacité de 250Go on est loin d'une usure importante. D'ailleurs toutes les informations SMART et Samsung Magician confirment qu'aucune panne n'est détectée (ndlr : ce qui ne garantit pas l'absence de problème).

Je démarre en LiveCD sur l'excellent boot Sergei Strelec pour faire (à minima) une image de mon SSD pour sauvegarder la dernière version de mes fichiers (et si possible l'OS entier). J'ai des sauvegardes qui datent d'environ 30J et j'ai forcément quelques fichiers qui ne sont pas dedans. Et là je me prends des erreurs d'accès entrée/sortie sur les ports SATA, je me dis que c'est donc très mal engagé.

J'essaye plusieurs LiveCD dont partedMagic qui contient TestDisk, il m'a sauvé les fesses plus d'une fois. Et au moment de redémarrer le PC j'ai le BIOS qui m'indique au POST que j'ai une panne imminente sur un disque dur. Et là je sais que ça sens pas bon, car quand ce message apparaît c'est souvent trop tard 😢

Mon conseil : vérifiez si cette option SMART est bien activée dans votre BIOS car elle est souvent désactivée par défaut.

A ce moment là je sais que la table SMART du SSD est en parfait état, pourquoi donc le BIOS y voit des erreurs ?! Dans le BIOS j'ai bien mon SSD et mon HDD de détectés, RAS.

Déconnexion du HDD

Comme je souhaite me concentrer sur mon SSD je décide de déconnecter le HDD de la carte mère, je m'en occuperai plus tard. Depuis que j'ai déconnecté le HDD plus d'erreur E/S et l'accès au SSD se fait sans encombre. Je peux accéder à mon SSD PartedMagic sans souci. Je copie toutes mes données sur mon NAS (bien pratique!) et je fais une image avec CloneZilla.

Comme j'ai des doutes sur l'état du SSD originel (il date de 2016) je restaure l'image sur un autre SSD neuf. Certes tout va bien au niveau SMART mais il arrive qu'un disque tombe en panne sans que la SMART ne s'en "rende compte".

J'ai donc un SSD tout neuf et fraichement cloné depuis le SSD qui contenait Windows, je tente de démarrer et là... ERREUR ! Le MBR ne fonctionne clairement pas et Windows ne démarre pas. Je réessaie avec le SSD original et exactement pareil ! J'ai donc bien eu une corruption de données du SSD...

Réparation du boot Windows (SSD)

Je prends un 3ème SSD qui traine et j'y installe Windows 10 from scratch à la va vite. Simplement pour vérifier l'ordre des partitions (amorçage, recovery) et les ID. Je suis en partitionnement classique MBR et sans UEFI.

2 hypothèses :

  • soit le MBR était sur le mauvais disque (le HDD au lieu du SSD) et comme il est mort et bien cela ne fonctionne plus
  • soit le MBR était bien sur le SSD et il s'est corrompu à cause de la coupure électrique et/ou à cause du HDD qui crachait des erreurs en pagailles à la carte mère sur les ports SATA. A vrai dire même encore aujourd'hui je ne sais pas...

Bref, je boot en Recovery depuis l'ISO de Windows 10 grâce à mon Zalman. Cela se passe via l'invite de commandes (accès direct via shift+F10 ou via le menu avancé) :

Je lance la reconstruction du MBR :

bootrec.exe /fixmbr

Puis la réparation du bootmgr (Windows Boot Manager) :

bootsect.exe /nt60 all /force

Puis la regénération du secteyr de boot sur la partition principale :

bootrec /fixboot

Enfin je lancer la reconstruction du BCD :

bootrec /rebuildbcd

A cette étape j'ai des erreurs "access denied". Sur le net de nombreuses personnes disent que c'est un bug depuis certaines ISO de Microsoft, mais que ça ne doit pas poser problème...

Je reboot, et là j'ai une erreur "0xc000000f" avec un fond bleu. Comme Windows me le conseille j'appuie sur la touche F1 pour lancer la récupération, mais rien ne se passe. Avec mes manipulations j'ai du endommager l'ID des partitions et elle n'est plus reconnue en tant que tel. J'essaie de réparer de nouveau depuis l'ISO de Windows 10 mais ça ne fonctionne pas.

Après une reconstruction sans succès avec Bootice, je sais que AOMEI Partition Assistant permet de reconstruire le MBR. Je retourne donc sous Sergei Strelec pour faire cette manipulation avec AOMEI.

Cette fois-ci Bingo, Windows 10 démarre enfin correctement 🎉

Reconstruction de la partition recovery

J'en profite pour réparer la partition recovery, celle qui se situe après la partition Windows. Cette partition permet justement de réparer de problèmes de boot, elle est pratique même si elle peut avoir ses limites.

Je suis en mode BIOS Legacy et en partitionnemlent MBR (pas d'UEFI). Cela a son importance car la procédure de réconstruction de la partition recovery n'est pas la même si vous êtes en mode MBR ou UEFI.

J'ai trouvé un tutoriel MBR que j'ai suivi à la lettre et qui a parfaitement fonctionné :

Ma partition recovery fait environ 500 Mo

Avec diskpart il faut définir l'ID de la partition recovery à "27" (car je suis en BIOS Legacy MBR) :

select disk 0list partselect partition 3 (correspond à la partition recovery)set id=27detail partition (pour vérifier)

Si vous êtes en UEFI il faut utiliser l'id "de94bba4-06d1-4d40-a16a-bfd50179d6ac" :

set id=de94bba4-06d1-4d40-a16a-bfd50179d6ac

Windows 10 démarre donc maintenant sans encombre, je reprends la main sur mes données.

Récupération des données du HDD défectueux

Le BIOS m'annonce une erreur SMART quand le HDD défectueux est connecté, plus de doute la panne risque d'être sérieuse et je fais le lien avec les lenteurs récentes... je comprends que le disque est en train de mourir ☠

J'ai à peu près tout tenté pour lire mes données, y compris la méthode du steak haché 🥓

Je n'ai pas de meilleur résultat lorsque le disque dur est connecté en SATA, donc je le connecte dans un dock USB3 SATA :

Pour info je fais la récupération se fait via dock SATA USB sur PopOS Linux, petite photo du bazar 😁 (en dessous c'est un pad antivibration) pic.twitter.com/Ye9Rrq4n34

— 𝕩ɦΛƦҠ (@xhark) March 26, 2023

Déjà le disque met de nombreuses minutes à être détecté par l'ordinateur. Et puis, que ce soit sous Windows ou Linux, le disque répond par intermittence et aléatoirement. Je parviens à lire quelques données grâce à TestDisk, à condition que leur poids raisonné (moins de 1 go).

Je me rends compte via la commande "dmesg" sous Linux que j'ai toujours beaucoup d'erreurs d'entrée/sortie sur la partie SATA. J'entends un clic clic clic régulièrement, comme si les têtes étaient parquées puis replacées sur le plateau (j'ignore ce qu'il se passe réellement).

C'est alors que je me rends compte par hasard lorsque je lis la table SMART le clic clic clic s'arrête et la lecture des données reprend. J'écris un script bash qui lance une lecture SMART (en boucle) pendant que m'affaire à récupérer les données avec TestDisk :

Alors évidemment on a toujours un max d'erreur au moment où les têtes décrochent... mais ça copie les données quand les têtes sont OK 🙂
Ici j'ai besoin de récupérer qq mo donc ça ira bien (pour plusieurs centaines de Go faut pas rêver...) pic.twitter.com/jwqhu5e3wT

— 𝕩ɦΛƦҠ (@xhark) March 26, 2023

Je parviens à récupérer quelques données importantes qu'il me manquait. J'avais des sauvegardes mais ce refresh des derniers fichiers modifiés est important.

Le problème avec TestDisk c'est qu'il tolère mal la déconnexion d'un disque, le processus de copie des données plante alors et il faut tout relancer. Et puis au détour d'un forum spécialisé sur les disques dur j'entends parler de HDDSuperClone.

HDDSuperClone est un liveCD basé sur la distribution Linux xubuntu, destiné aux utilisateurs avertis. Il permet de cloner un disque, en fait une image ou copier des fichiers. Il contient 2 utilitaires que j'ai utilisé :

  • DMDE (en version gratuite) : il permet de détecter facilement une partition et de copier les données. On peut choisir le nombre de tentative de lecture des secteurs, le timeout, etc.
  • HDDSuperClone : permet de faire une image du disque en ignorant des secteurs défectueux, après un nombre de tentative au choix

J'ai surtout utilisé DMDE, il est disponible en français (langue au choix au lancement). Grâce à lui j'ai pu récupérer des données en le couplant à mon script de boucle SMART.

Cependant pour les gros fichiers comme mes VM VirtualBox, le disque finit par décrocher complètement... et même DMDE finit par abandonner. J'imagine que cette zone est sinistrée, tant pis.

ℹ : De nombreuses vidéos d'exemple et tutoriels sont présents sur la chaine YouTube HDDSuperClone.

La tentative de SWAP du PCB

Mon disque HDD en panne est un Seagate ST2000DM001 et ça tombe bien car j'en ai un second qui fonctionne et absolument identique, même la version firmware est la même.

Je me dis que je pourrais tenter d'inverser les cartes électroniques. Même si le problème a l'air mécanique il se peut que ce soit un composant électronique fatigué qui n'arrive plus à piloter le disque correctement.

Mais je sais que cette étape est dangereuse car elle risque de corrompre définitivement les données (du disque HS et du disque donneur). J'estime que j'ai récupéré tout ce qui était important pour moi, je décide de tenter le coup. Je sais qu'il y a peu de chance que cela marche, même si la version firmware est identique (CC27) car il faut normalement également swaper (ou cloner) la puce contenant le firmware.

Bref, je swap les 2 PCB, je démarre... le disque se met en rotation et je n'ai aucun clic clic clic, ça sent bon ! Sauf que je ne vois aucune partition ni fichier avec les logiciels (DMDE, TestDisk, etc).

Je suis partagé sur le diagnostic. En l'absence du décrochage des têtes comme c'est le cas avec le PCB d'origine, peut-être est-ce la carte électronique qui est en défaut. Je veux alors dumper le BIOS du HDD HS pour l'écrire sur le BIOS du HDD donneur, mais mon TL866A ne permet pas de communiquer avec la puce contenant le BIOS (ref 25SF406 / windbond 25040BMs07). Il me faudrait un lecteur comme le SkyPRO II EEPROM... il coûte une centaine d'euros.

J'ai donc abandonné cette piste et remonté le PCB d'origine avec chaque disque. Au démarrage du disque HS j'ai bien cru que toutes les données étaient perdues, mais non, après avoir patienté de nombreuses minutes le disque et sa partition se sont affichés. Dans le même état qu'avant, avec des erreurs à gogo.

Enfin j'ai tenté de swaper les PCB et les puces du firmware associé en dessoudant à l'air chaud, sans succès :

J'ai tenté la dernière chance sur mon HDD KO, permuter le PCB avec un disque sain identique (que j'avais).
Contrainte : il faut aussi permuter la puce du firmware.
Résultat : KO.
Ce qui confirme la panne mécanique, je n'irai pas plus loin pic.twitter.com/W855R8F8dU

— 𝕩ɦΛƦҠ (@xhark) May 6, 2023

Plus de doute : je ne suis pas face à une panne électronique mais définitivement mécanique.

Des ports SATA étrangement endommagés

Le disque HDD est lui déconnecté, laissons-le mourir en paix.

Pensant que le SSD est mort j'installe un SSD SATA neuf sur lequel le restaure l'image du défunt SSD. Le SSD pendouille dans la tour et je le fixerai à la place de l'ancien quand tout refonctionnera comme attendu. Pour l'instant c'est un montage "volant".

Après la réparation du MBR / boot Windows 10 démarre correctement. Je me décide à poser le nouveau SSD au dessus de l'ancien, ça évitera qu'il pendouille bien qu'il ne soit pas (encore) fixé). Et là... patatra ! le disque n'est plus détecté et Windows ne démarre plus.

Mais quelle est donc cette sorcellerie ?

Je décide d'inspecter les ports SATA de la carte mère, 2 ports SATA 6gbps. Je me rends compte que lorsque je touche au câble SATA cela finit par fonctionner et le PC démarre. Je décide de brancher le SSD sur le port SATA 2 au lieu du port 1, cela repart! Tiens donc, il y aurait aussi un problème de contact?

Je déconnecte tous les ports SATA et je m'aperçois que les 2 ports SATA 6G ont de l'oxydation sur certains PIN. Pire, j'ai 2 ou 3 gouttes minuscules au bout des câbles SATA côté carte mère. Comme une sorte d'huile... et encore aujourd'hui je n'ai pas trouvé d'où ça venait. Je pense qu'un des condensateurs a du fuir, mais rien de visible. Cela a du augmenter la résistance des connecteurs et l'oxydation a fait le reste.

En conclusion : le port SATA1 est à considérer comme HS, le port SATA2 fonctionne bien. J'ai jeté les câbles SATA pour les remplacer par des neufs. Avec autant d'embrouilles on va s'éviter des problèmes de faux contact. C'est assez problématique car les 4 autres ports SATA sont des ports 3gbps... dommage.

Conclusion

Je suis content d'avoir pu récupérer les données de ce disque qu'il me manquait. Ce n'était pas un drame si je n'avais pas pu y arriver car j'avais fait des sauvegardes quelques semaines auparavant.

Mais j'ai aimé le défi technique, celui de tenter de récupérer les données, coute que coute. Et encore une fois, alors que je pensais que tout était perdu, ce n'était pas le cas. Avec des outils professionnels et une salle blanche la totalité des données auraient probablement pu être récupérées. J'ai fait quelques devis et ils se situaient autour de 850 à 1200 euros (estimation à distance sans avoir vu le disque). Autant dire qu'ils se font plaisir 🙂

J'ai écris à Enedis pour savoir s'ils pouvaient prendre en charge les frais de récupération mais je n'ai eu aucune nouvelle de leur part... et je n'ai pas forcément envie d'enclencher des démarches longues et fastidieuses pour au final qu'on me dise que ça n'est pas pris en charge.

Voilà, j'espère que ce retour d'expérience vous sera utile ou vous aura fait passé un bon moment. Ceux qui me suivent sur twitter ont pu suivre l'avancement en temps quasi réel et connaissaient déjà bon nombre de détails 🙂

En conclusion : faites des backup régulièrement et tout se passera bien 🙂

En parallèle de cette histoire j'ai me suis monté une nouvelle configuration en Ryzen 7 7700x, je vous en parle rapidement.

Attention : inutile de venir me dire en commentaire que ma méthode de récupération ne fonctionne pas chez vous. Chaque panne de disque est unique : usure, défaut mécanique, électronique, chute, surtension, etc... adressez-vous à un professionnel et ne tentez rien vous-même car vous risquez d'aggraver la situation.

Vous n'aimez pas le RSS : abonnez-vous par email 📥
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 21/05/2023 | 6 commentaires |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Cet article [récit] Comment j’ai perdu 2 disques 😭 (HDD+SSD) provient de : on Blogmotion.

[vidéo] Comment configurer Windows LAPS (le nouveau!)

Par : Mr Xhark
17 mai 2023 à 08:00

Il y a quelques semaines Microsoft a annoncé le remplacement de Microsoft LAPS (LAPS Legacy) par un nouveau produit : Windows LAPS.

Florian d'IT-Connect nous montre comme l'installer et le configurer par GPO :

Windows LAPS fonctionne uniquement avec les OS portant le rôle de contrôleur de domaine suivants :

  • Windows 2019
  • Windows 2022 (version core incluse)

Compatibilité et GPO

Si votre domaine est configuré en dessous du niveau fonctionnel de domaine (DFL) 2016 le chiffrement du mot de passe ne sera pas supporté (LAPS fonctionnera avec les mots de passe en clair comme l'ancien LAPS).

Microsoft n'utilisant pas les mêmes attributs pour stocker le mot de passe admin local entre LAPS Legacy et Windows LAPS, il n'y pas de compatibilité possible entre les 2 outils. C'est l'un ou l'autre. Si vous avez 2 GPO actives (LAPS Legacy et Windows LAPS) c'est toujours celle de Windows LAPS qui prendra le dessus.

De mon côté je vous conseille de faire des groupes AD d'ordinateurs en fonction de leur version d'OS, le but étant de lier ce groupe à chacune de vos 2 GPO (LAPS Legacy et Windows LAPS). Cela vous permettra une transition en douceur et une parallélisation des 2 outils.

⚠ Ne mélangez pas les 2

Si vous avez un OS membre du domaine (en tant que client donc) d'un de ces OS : 2019/2022/10/11, et que la mise à jour d'Avril est installée alors ne poussez surtout pas la GPO Laps Legacy sur ces machines. Que vous poussiez le CSE via LAPS*.msi ou bien la méthode DLL "regsvr32.exe Admpwd.dll".

Windows LAPS est maintenant nativement intégré dans 2019/2022/10/11 et il faut donc désinstaller LAPS Legacy de ces machines. C'est un cas que Microsoft n'a pas prévu et vous risquez un conflit entre les 2 LAPS (ou utiliser le contournement registre). Microsoft a annoncé travailler sur un patch pour ce cas là. En pratique cette problématique se pose surtout dans le cadre d'une tâche de déploiement Windows.

Note : CSE signifie "client side extension"

Conclusion

Microsoft a une fois de plus publier une mise à jour... pour le moins discutable sur le plan de la finition. Pourquoi ne pas avoir assuré une compatibilité avec Windows Server 2016 alors que le produit est toujours supporté ? Nul ne sait.

Vous n'aimez pas le RSS : abonnez-vous par email 📥
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 17/05/2023 | Pas de commentaire |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Cet article [vidéo] Comment configurer Windows LAPS (le nouveau!) provient de : on Blogmotion.

Comment lire une base everything.db (format EFU)

Par : Mr Xhark
8 avril 2023 à 18:16

J'utilise Search Everything depuis plus de 15 ans car il permet d'avoir une recherche instantanée de tous les fichiers et dossier de votre disque dur grâce à la MFT (master file table), un élément natif du système de fichiers NTFS.

Suite à un crash de mon disque secondaire j'ai eu besoin de lire ce fichier everything.db pour savoir ce que contenait exactement le disque avant qu'il ne me lâche.

Everything indexait tous mes disques avant la panne, il connait donc l'intégralité des noms de fichiers contenus sur le disque HS. Ainsi j'ai pu décider si cela valait le coup ou non que j'envoie le disque en salle blanche.

Je vous propose aujourd'hui de vous expliquer comment convertir une base everything.db en fichier EFU (Everything file list).

La configuration pour que ça fonctionne

Pour bien comprendre ma situation, j'avais 2 disques :

  • Disque 1 (SSD) lettre C:\ contenant l'OS (et Everything)
  • Disque 2 (HDD) disque D:\ contenant les données

C'est le HDD qui a rendu l'âme d'un coup, mais la base indexée everything.db était stockée sur le SSD. Everything stocke son indexation dans le fichier :

%localappdata%\Everything\everything.db

Mon conseil : si cette situation vous arrive avant toute chose faites un backup du everything.db grâce à un liveCD comme PartedMagic ou Sergei Strelec.

db2efu

Important : la méthode qui va suivre permet de connaître les noms des fichiers et dossiers (et leur date de modification) mais ne permet pas de lire leur contenu.

Il n'est pas possible de restaurer simplement le fichier everything.db à son emplacement d'origine car Everything va re-indexer les fichiers à partir de la MFT dès qu'il sera lancé. Comme le disque dur HS n'est plus connecté/visible par Windows Everything va supprimer la liste des fichiers stockés sur ce disque de sa base indexée.

Un peu en catastrophe j'ai contacté David, le créateur de Everything, qui m'a répondu en 1h (big up à lui!) en m'expliquant qu'il a créé un utilitaire pour convertir le fichier everything.db en fichier *.efu (everything file list).

Cet utilitaire s'appelle Everything database recovery tool (db2efu). Une fois que vous l'ouvrez il vous demander ou se trouve le fichier everything.db :

par défaut il est dans %localappdata%\Everything\everything.db

Puis il vous demande où enregistrer le fichier de sortie *.efu :

Et voilà ! Vous pouvez maintenant double cliquer sur le fichier sortie.efu pour l'ouvrir avec Everything qui vous affichera le listing, dans une fenêtre identique à la recherche classique.

Le nom du fichier EFU est précisé en bas à droite, cela évitera de vous mélanger avec le vrai Everything qui tourne en parallèle sur votre machine :

Si l'association du fichier EFU ne fonctionne pas lancez Everything et faites menu Fichier > "Ouvrir une liste de fichiers..."

Conclusion

A l'avenir je pense que je ferai une sauvegarde de ce fichier everything.db au moins une fois par mois, vu que ce fichier m'a sauvé les fesses. Grâce à lui j'ai pu arrêter de stresser sur la liste réelle des fichiers perdus dans le disque HS.

Grâce à TestDisk j'ai réussi à récupérer les quelques megoctets de fichiers importants (le disque fonctionnait par intermittence et de façon très lente).

Dans la foulée j'ai donc naturellement fait un petit don à David Carpenter pour supporter le développement de Everything. Vu le temps gagné grâce à Everything depuis toutes ces années je l'ai fait avec plaisir, pour moi il est important de soutenir les logiciels gratuits qui nous rendent service (qu'ils soient libre ou non) 👍

Vous n'aimez pas le RSS : abonnez-vous par email 📥
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 08/04/2023 | Pas de commentaire |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Cet article Comment lire une base everything.db (format EFU) provient de : on Blogmotion.

Déployer Windows par le réseau (WDS / PXE)

Par : Mr Xhark
28 mars 2023 à 16:05

Florian vient d'initier une première vidéo sur le sujet du déploiement d'OS via le réseau, à savoir via la brique Windows WDS qui s'appuie sur PXE.

De mon côté j'utilise iPXE depuis quelques années pour booter sur mes utilitaires directement via le réseau plutôt que via un LiveCD / clé USB :

Bon, je tente d'installer un Windows 11 NoTPM en iPXE...
Avec l'amorce de W10 et un wimboot Vista.
Et alors, t'aimes pas la mixité ?! 😁
Toujours avec l'excellent TinyPXE Server et mon routeur Tomato qui lui balance les requêtes DHCP iPXE dans la troncheta pic.twitter.com/o9vhY9hgoJ

— 𝕩ɦΛƦҠ (@xhark) November 25, 2021

Après le PXE c'est au tour d'iPXE de prendre forme (reste à chainer les deux...) pic.twitter.com/Tyk8oovEq5

— 𝕩ɦΛƦҠ (@xhark) December 7, 2014

D'ailleurs je vous ai déjà expliqué comment démarrer Xubuntu via iPXE.

J'ai donc hâte de voir la suite !

Vous n'aimez pas le RSS : abonnez-vous par email 📥
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 28/03/2023 | Pas de commentaire |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Cet article Déployer Windows par le réseau (WDS / PXE) provient de : on Blogmotion.

[VirtualBox] Comment lancer « vboxmanage » rapidement

Par : Mr Xhark
15 mars 2023 à 11:00

Sous Windows il est possible d'utiliser VirtualBox en ligne de commande (CLI) en complément de l'interface graphique (GUI). Parfois c'est même nécessaire (bug) ou bien simplement parce que tout n'est pas possible en GUI (ex: compresser un fichier VDI dynamique pour gagner de l'espace disque).

On utilise alors la commande "vboxmanage" située à partir du chemin d'installation par défaut :

cd C:\Program Files\Oracle\VirtualBox

Mais il est possible d'accéder à vboxmanage de partout sans avoir à se déplacer dans le dossier "program files" au préalable.

Juste un .bat

Il suffit de créer un fichier batch à cet remplacement :

 c:\windows\vboxmanage.bat :

Et d'y insérer ce contenu :

@echo off && "c:\Program Files\Oracle\VirtualBox\VBoxManage.exe" %*

Et voilà! Depuis n'importe quelle fenêtre cmd la commande vboxmanage sera reconnue sans qu'il soit nécessaire de préciser son chemin.

%* : permet de répliquer les arguments lors de l'appel de vboxmanage. Cette astuce permet d'éviter d'ajouter le chemin de VirtualBox dans la variable %PATH% de Windows.

source

Vous n'aimez pas le RSS : abonnez-vous par email 📥
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 15/03/2023 | 2 commentaires |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Cet article [VirtualBox] Comment lancer « vboxmanage » rapidement provient de : on Blogmotion.
❌
❌