Le 8 juillet 2025, Microsoft a publié la mise à jour cumulative KB5062553 pour Windows 11 version 24H2 (build 26100.4652). Elle s’installe automatiquement via Windows Update, mais Microsoft propose également un installateur hors‑ligne (.msu) pour une installation manuelle ou en environnement multi‑PC.
Des icônes plus compactes sur la barre des tâches
L’un des changements les plus visibles concerne la barre des tâches : il est désormais possible d’afficher des icônes plus petites automatiquement, pour gagner de la place en cas de surcharge. Une option “Afficher les icônes plus petites” apparaît dans Paramètres > Personnalisation > Barre des tâches, avec des réglages selon la densité à l’écran. Bien que la barre conserve sa hauteur originale, Windows réduit la taille des icônes pour accueillir davantage d’applications ouvertes .
Confidentialité améliorée via le Narrateur
La mise à jour intègre une nouvelle fonctionnalité baptisée Screen Curtain pour Narrateur, accessible par Verrou + Ctrl + C. Elle permet de noircir l’écran tout en conservant la lecture vocale, protégeant ainsi les informations sensibles en public.
Copilot+ : interaction directe avec Microsoft 365
Les utilisateurs de PC avec plus de 40 TOPs (Copilot+ PCs) bénéficieront d’un menu contextuel enrichi dans Click To Do (clic droit ou touche Copilot), autorisant l’envoi direct de texte ou d’images au Microsoft 365 Copilot, sans copier-coller.
Explorateur de fichiers accéléré
La mise à jour améliore les performances de l’Explorateur de fichiers, avec des gains allant jusqu’à +10–15 % lors de la gestion de gros fichiers compressés en .7z ou .rar, particulièrement lorsque l’archive contient un grand nombre de petites entrées.
Migration PC-to-PC et autres correctifs
Un outil de migration PC vers PC fait son apparition dans les applications de sauvegarde, permettant de copier des données localement via réseau, sans passer par le cloud. Il est encore en cours de déploiement.
Le patch corrige également divers problèmes, notamment des bugs liés à Alt+Tab pendant les jeux, aux faux avertissements du pare-feu, aux performances de Windows Search, aux animations GPU, à l’impression, à explorer.exe, et au nettoyage des fonctionnalités ou langues optionnelles. Certains de ces problèmes étaient en partie apportés par le KB5060829.
Installation manuelle et exigences
L’update pèse environ 3 Go sur PC x64 ou ARM, une taille justifiée par l’inclusion d’IA embarquée dans l’installateur, même si celle-ci n’est pas utilisée sur tous les systèmes. Pour les installations hors ligne, rendez-vous sur le Microsoft Update Catalog, puis téléchargez l’installateur correspondant à votre architecture.
Avant l’installation, pensez à créer un point de restauration pour préserver un état stable en cas de problème.
En résumé
La mise à jour KB5062553 apporte plusieurs améliorations concrètes et utiles. La barre des tâches devient plus compacte en cas de débordement, l’accessibilité est renforcée avec Screen Curtain, la compatibilité avec Copilot+ est étendue, et l’explorateur gagne en réactivité. Microsoft corrige aussi des bugs gênants, signe d’un engagement clair à améliorer l’expérience utilisateur. Cette update s’inscrit dans la logique d’évolution progressive de Windows 11 vers plus de personnalisation, de performance et d’accessibilité.
Le registre Windows est un composant central du système, dans lequel sont stockés les paramètres de configuration de Windows, des pilotes et de la plupart des logiciels installés. Si vous êtes à l’aise avec cet outil, certaines clés du registre peuvent vous permettre de personnaliser en profondeur votre système, de désactiver des fonctionnalités comme Windows Defender, de bloquer la télémétrie, ou encore de gérer les programmes au démarrage sans passer par des outils tiers.
Dans cet article, nous vous présentons une sélection de clés de registre importantes et couramment utilisées pour la configuration, le dépannage ou l’optimisation de Windows. Que vous soyez technicien, administrateur ou simple utilisateur avancé, ces clés vous permettront de mieux comprendre et maîtriser les coulisses du système d’exploitation.
Avant toute modification du registre, pensez à sauvegarder les clés concernées ou à créer un point de restauration système, afin d’éviter tout dysfonctionnement.
Désactiver Windows Defender via le registre : les clés à connaître
Windows Defender est l’antivirus intégré à Windows 10 et 11. Bien qu’il offre une protection efficace et discrète, certains utilisateurs avancés ou administrateurs système souhaitent parfois le désactiver, temporairement ou définitivement. Si l’option est grisée dans les paramètres ou bloquée par la stratégie de groupe, il est possible de désactiver Defender directement via le registre Windows.
Clé principale à modifier
Pour désactiver complètement Windows Defender, il faut créer (ou modifier) la valeur suivante :
Cela désactive le service principal de Windows Defender à condition que Microsoft Defender Antivirus ne soit pas géré par une solution de sécurité tierce ou par une politique de sécurité système (GPO).
Désactiver la protection en temps réel
Si vous ne souhaitez pas désactiver Defender totalement, mais uniquement sa protection en temps réel, vous pouvez aussi agir sur cette clé :
Cela permet de désactiver différentes composantes actives de la surveillance Defender sans couper complètement le moteur antivirus.
Précautions
Après avoir modifié ces clés, redémarrez le système pour que les changements prennent effet.
Certaines versions de Windows peuvent réactiver automatiquement Defender, surtout après une mise à jour majeure. Il peut être nécessaire de répéter l’opération.
Sur Windows 11, Tamper Protection (protection contre les modifications non autorisées) doit être désactivée au préalable depuis les paramètres de sécurité Windows, sinon les modifications du registre seront ignorées.
Programmes au démarrage : les clés de registre à surveiller (Run, RunOnce, etc.)
Le registre Windows contient plusieurs clés dédiées à l’exécution automatique de programmes au démarrage du système ou lors de la connexion d’un utilisateur. Ces clés sont fréquemment utilisées par les applications légitimes (ex. : antivirus, pilotes, assistants logiciels), mais aussi par les malwares et adwares, qui les exploitent pour s’exécuter en arrière-plan sans être détectés.
Clés les plus courantes à connaître
Les clés suivantes sont utilisées pour lancer des programmes automatiquement. Certaines s’appliquent à tous les utilisateurs du système (HKLM), d’autres uniquement à l’utilisateur actuellement connecté (HKCU) :
Ces clés contiennent les programmes à exécuter à chaque démarrage. Chaque entrée correspond à un exécutable ou un script qui s’exécutera après le chargement d’Explorer.exe (le bureau Windows).
Les clés RunOnce permettent d’exécuter un programme une seule fois au prochain démarrage. Elles sont souvent utilisées lors d’installations logicielles pour effectuer des tâches post-redémarrage (ex. : suppression de fichiers temporaires ou finalisation d’une configuration).
Ces clés étaient principalement utilisées sous Windows 9x/Me. Elles ont aujourd’hui peu d’effet sur Windows 10/11, mais peuvent encore être explorées par des malwares à des fins de compatibilité ou de contournement des outils de sécurité modernes.
Scripts d’ouverture de session
Outre les clés Run, Windows permet également de lancer des scripts lors de la connexion utilisateur, via des clés de stratégie de groupe :
Ces scripts sont généralement définis par des administrateurs de domaine ou via des GPO locales, notamment dans les environnements professionnels. Ils permettent d’exécuter des commandes, de mapper des lecteurs réseaux, ou d’appliquer des configurations personnalisées.
Désactiver la télémétrie et la collecte de données via le registre
Depuis Windows 10, Microsoft collecte automatiquement diverses données système via la télémétrie, dans le but officiel d’améliorer la stabilité, la sécurité et les performances du système. Toutefois, cette collecte soulève des préoccupations en matière de confidentialité, notamment dans les environnements sensibles ou pour les utilisateurs soucieux de maîtriser les échanges avec Microsoft.
Même si certains paramètres peuvent être désactivés via l’interface graphique ou les stratégies de groupe (GPO), il est aussi possible de désactiver partiellement la télémétrie via le registre.
Limiter la télémétrie avec la clé « AllowTelemetry »
0 = Sécurité (seulement pour Windows Enterprise, Education ou LTSC)
1 = De base
2 = Amélioré (supprimé depuis Windows 10 2004)
3 = Complet
Sur les éditions Famille et Professionnel, la valeur 0 n’est pas appliquée, même si elle est définie. Le niveau minimum reste 1.
Plusieurs services Windows sont responsables de la collecte et de l’envoi de données. Tu peux les désactiver ou les neutraliser via le registre (ou via l’utilitaire services.msc si tu préfères une interface graphique).
Désactiver les diagnostics connectés : HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows\System\EnableSmartScreen → 0(optionnel, pour l’intégration avec SmartScreen)
Désactiver le service DiagTrack (Tracking Service) : Même si cela ne passe pas uniquement par le registre, tu peux arrêter et désactiver ce service via commande :
Clés pour bloquer l’exécution automatique des périphériques USB/CD/DVD
L’exécution automatique (AutoRun / AutoPlay) permet à Windows d’ouvrir automatiquement un programme, un menu ou une notification dès qu’un périphérique de stockage est connecté (clé USB, CD/DVD, disque dur externe, etc.). Si cette fonctionnalité est pratique, elle représente aussi une faille de sécurité potentielle, souvent exploitée par des malwares pour s’installer silencieusement à partir d’un support amovible.
Heureusement, il est possible de désactiver totalement l’exécution automatique des périphériques via le registre Windows.
Clé :HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\Explorer (ou HKEY_LOCAL_MACHINE pour l’ensemble des utilisateurs)
Valeur DWORD :NoDriveTypeAutoRun
Valeur recommandée :0xFF (hexadécimal) → désactive AutoRun sur tous les types de lecteurs
Valeurs possibles :
Hexadécimal
Décimal
Effet
0x01
1
Désactive AutoRun sur les lecteurs non définis
0x04
4
Désactive AutoRun sur les lecteurs amovibles
0x08
8
Désactive AutoRun sur les lecteurs fixes (disques durs internes)
0x10
16
CD/DVD
0x20
32
Réseaux
0x80
128
Lecteurs inconnus
0xFF
255
Désactive AutoRun sur tous les types de lecteurs
Conseil : Utilisez 0xFF pour un blocage total, idéal en contexte professionnel ou pour sécuriser un poste sensible.
Pour appliquer la même politique à tous les utilisateurs, utilisez HKEY_LOCAL_MACHINE.
Gérer Windows Update depuis le registre (clés importantes)
Le comportement de Windows Update peut être modifié ou personnalisé via le registre, notamment pour différer les mises à jour, désactiver les redémarrages automatiques, ou forcer des paramètres spécifiques sur des éditions qui ne donnent pas accès à toutes les options dans l’interface graphique. Cela est particulièrement utile en environnement professionnel ou pour les utilisateurs souhaitant un contrôle plus fin sur les mises à jour de leur système.
Comme ces paramètres sont répartis sur plusieurs emplacements du registre (WUSettings, AU, Policies…), nous avons rédigé un article complet dédié aux différentes clés disponibles et à leur rôle :
Clés liées à la stratégie de mot de passe / verrouillage
La stratégie de mot de passe et de verrouillage automatique de l’écran est essentielle pour garantir la sécurité d’un poste Windows, notamment en entreprise ou sur un ordinateur partagé. Si ces paramètres sont généralement configurables via les stratégies de sécurité locales (secpol.msc) ou les paramètres système, il est aussi possible de les modifier directement dans le registre Windows, en particulier sur les éditions Familiale qui n’ont pas accès à certaines interfaces avancées.
Cette clé permet de verrouiller automatiquement la session après un certain temps d’inactivité. Cela fonctionne même si l’utilisateur n’a pas défini explicitement d’écran de veille avec mot de passe.
Forcer l’exigence du mot de passe après l’écran de veille
Clé :HKEY_CURRENT_USER\Control Panel\Desktop
Valeur chaîne à modifier :ScreenSaverIsSecure
1 = demander le mot de passe après la reprise
0 = ne pas le demander
Autre valeur utile :ScreenSaveTimeOut → définit le délai avant activation de l’écran de veille (en secondes)
Ces paramètres fonctionnent ensemble : tu peux configurer l’écran de veille pour qu’il apparaisse après 5 ou 10 minutes, puis exiger un mot de passe à la reprise.
Clés Shell et Winlogon : ce qui se lance à la connexion Windows
Au démarrage de Windows, plusieurs processus sont automatiquement chargés avant que l’utilisateur accède pleinement à sa session. Parmi les clés du registre les plus critiques à ce niveau, les clés associées à Winlogon et Shell contrôlent ce qui se lance juste après la connexion (ou même avant, pour les scripts système). Comprendre ces clés est essentiel pour diagnostiquer des problèmes de démarrage, détecter des infections, ou personnaliser des comportements système.
Les clés Shell et Userinit sont très surveillées par les antivirus, car elles sont souvent détournées par des logiciels malveillants pour se lancer avant tout autre processus. Modifier ces clés à la main sans précaution peut empêcher le chargement correct du bureau Windows ou conduire à un écran noir après la connexion. Celle-ci est très utilisée par les Trojan Winlock.
Clé principale :HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon
Cette clé contient plusieurs valeurs importantes utilisées lors du logon (connexion de session). Les plus connues sont :
Shell
Définit le programme chargé après connexion.
Par défaut : explorer.exe
Si cette valeur est modifiée (ex. : cmd.exe, malware.exe, etc.), cela remplace complètement l’Explorateur Windows. Certains malwares exploitent cette clé pour bloquer l’interface graphique et afficher leur propre charge utile.
Userinit
Valeur par défaut : C:\Windows\System32\userinit.exe,
Ce programme initialise le profil utilisateur et exécute certains scripts de logon.
Si un malware est ajouté ici, il peut s’exécuter juste avant l’ouverture du bureau, en toute discrétion.
Connexion automatique : activer l’ouverture de session sans mot de passe
La clé Winlogon permet également de configurer une connexion automatique, sans demander de mot de passe à l’ouverture de session. C’est une option parfois utilisée sur des machines personnelles, des bornes publiques, des environnements de test, ou des systèmes embarqués.
Pour cela, il faut renseigner plusieurs valeurs dans cette même clé :
AutoAdminLogon → 1 (active la connexion auto)
DefaultUserName → nom du compte utilisateur à ouvrir
DefaultPassword → mot de passe associé (stocké en clair dans le registre)
DefaultDomainName → nom de la machine locale ou domaine AD
LegalNoticeCaption / LegalNoticeText → permet d’afficher un message légal ou une alerte à l’ouverture de session (utilisé en entreprise)
GinaDLL → ancienne DLL pour modifier la gestion du logon (Windows XP/2000)
Clés relatives aux menus contextuels de Windows (clic droit)
Le menu contextuel, accessible via un clic droit sur un fichier, un dossier ou le bureau, est une fonctionnalité essentielle de l’interface Windows. Avec le temps, ce menu peut s’encombrer d’entrées inutiles ajoutées par des logiciels tiers (antivirus, lecteurs multimédias, outils de compression…), ou à l’inverse, certaines options peuvent disparaître à la suite d’un bug ou d’une mauvaise désinstallation. Heureusement, il est possible de personnaliser ou nettoyer ces menus via le registre Windows.
Où se trouvent les clés du menu contextuel dans le registre
Les entrées du clic droit sont réparties à plusieurs emplacements du registre, selon le type d’objet cliqué (fichier, dossier, raccourci…) et le contexte utilisateur ou système.
Entrées générales (tous types de fichiers)
HKEY_CLASSES_ROOT\*\shell
HKEY_CLASSES_ROOT\*\shellex\ContextMenuHandlers
Ces emplacements contrôlent les options qui s’appliquent à tous les fichiers, quel que soit leur type (ex. : « Analyser avec antivirus », « Envoyer vers », « Ajouter à l’archive », etc.).
Programmes installés : les clés de registre à connaître pour désinstaller ou identifier les logiciels
Windows stocke la liste des programmes installés dans le registre, notamment pour l’affichage dans le Panneau de configuration > Programmes et fonctionnalités ou l’application Paramètres > Applications. Ces clés permettent aux utilisateurs ou aux outils de désinstallation de localiser le chemin de désinstallation, d’obtenir le nom exact du programme, sa version, son éditeur, sa date d’installation, etc.
Il est aussi possible de repérer des restes de logiciels mal désinstallés, ou de créer un inventaire manuel sur une machine, directement à partir de ces clés.
Clés du registre à consulter
Pour tous les utilisateurs (programmes 64 bits ou système): HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Uninstall
Pour les programmes 32 bits sur un système 64 bits : HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\WOW6432Node\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Uninstall
Programmes installés par l’utilisateur courant uniquement : HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Uninstall
Chaque sous-clé représente un programme (avec un nom de type GUID ou nom lisible). À l’intérieur, on trouve différentes valeurs utiles comme :
Chaque sous-clé représente un programme (avec un nom de type GUID ou nom lisible). À l’intérieur, on trouve différentes valeurs utiles comme :
Nom de valeur
Description
DisplayName
Nom affiché dans la liste des programmes
DisplayVersion
Version du logiciel
InstallDate
Date d’installation
Publisher
Éditeur
UninstallString
Chemin exact vers la commande de désinstallation
QuietUninstallString
Chemin vers une désinstallation silencieuse (si disponible)
InstallLocation
Dossier d’installation du programme
Exemple : désinstaller manuellement un programme
Repérez dans le registre la clé du programme à supprimer.
Copiez la valeur UninstallString
Exécutez manuellement (via Exécuter ou en ligne de commande)
Facultativement : supprimez la clé si l’entrée reste visible malgré la désinstallation
Clés de registre des services Windows : fonctionnement et modification
Les services Windows sont des composants système essentiels, souvent lancés en arrière-plan au démarrage du système. Ils peuvent assurer des tâches critiques comme les mises à jour, l’impression, la sécurité ou la gestion réseau. Ces services sont gérés par le processus services.exe, mais beaucoup d’entre eux sont hébergés dans des processus partagés nommés svchost.exe (Service Host), afin de mutualiser les ressources et limiter l’empreinte mémoire.
Le registre Windows permet de visualiser, configurer et parfois réparer les services installés. Il est même possible d’ajouter ou de supprimer des services manuellement, bien que cela soit réservé aux utilisateurs expérimentés.
À l’intérieur de chaque service, on trouve de nombreuses valeurs, les plus importantes étant :
Configuration de Windows : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control
La configuration matérielle : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Enum
Les profils de configuration matérielle : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Hardware Profiles
La liste des services Windows : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Services
Chaque sous-clé de cette branche représente un service système ou utilisateur. Le nom de la sous-clé correspond au nom court du service (ex. : wuauserv pour Windows Update, WinDefend pour Windows Defender).
À l’intérieur de chaque service, on trouve de nombreuses valeurs, les plus importantes étant :
Nom de valeur
Description
DisplayName
Nom lisible du service
ImagePath
Chemin de l’exécutable ou commande à lancer
Start
Mode de démarrage (voir tableau ci-dessous)
Type
Type de service (interactif, kernel, partage svchost…)
Description
Description du rôle du service
DependOnService
Dépendances (services requis pour démarrer)
Valeurs possibles de Start
Valeur
Mode de démarrage
2
Automatique
3
Manuel
4
Désactivé
0
Démarrage au boot (rare, réservé aux services critiques)
1
Système (avant l’ouverture de session)
Modifier cette valeur permet, par exemple, de désactiver manuellement un service problématique ou au contraire de forcer son démarrage automatique.
Clés Shell Folders : chemins système et redirections de dossiers
Windows utilise des chemins spéciaux appelés « Shell Folders » pour localiser les dossiers système propres à chaque utilisateur ou au système global : Bureau, Documents, Téléchargements, Démarrage, ProgramData, etc. Ces chemins sont utilisés par de nombreuses applications pour enregistrer des fichiers ou charger des ressources. Ils sont définis dans le registre, ce qui permet, entre autres, de personnaliser l’emplacement de certains dossiers, ou de réparer un profil corrompu dont les chemins système ont été modifiés.
Ces clés sont également consultées au démarrage de Windows et par l’Explorateur de fichiers pour afficher les icônes ou les chemins dans les raccourcis (ex. : %USERPROFILE%\Desktop, %APPDATA%, etc.).
Localisation des clés Shell Folders
Il existe deux branches principales dans le registre :
Différence entre Shell Folders et User Shell Folders
Shell Folders contient des chemins déjà résolus (ex. : C:\Users\Nom\Desktop)
User Shell Folders contient des variables d’environnement (ex. : %USERPROFILE%\Desktop) — c’est cette clé que Windows utilise en priorité.
Les valeurs présentes dans User Shell Folders peuvent donc être modifiées dynamiquement selon l’utilisateur connecté, ce qui est utile pour la redirection de profils ou la gestion centralisée (ex. en entreprise).
Depuis Windows XP, Microsoft a intégré un système de compatibilité des applications (AppCompat) pour permettre à d’anciens programmes conçus pour des versions précédentes de Windows de fonctionner correctement. Lorsqu’un programme est identifié comme potentiellement incompatible, ou lorsqu’un utilisateur applique manuellement un mode de compatibilité (ex. : « Windows 7 », « Exécuter en tant qu’administrateur »), Windows enregistre ces préférences dans le registre via des flags AppCompat.
Ces entrées sont stockées dans des clés spécifiques du registre, et peuvent être modifiées pour forcer certains comportements, corriger un dysfonctionnement, ou supprimer des paramètres de compatibilité persistants.
Clés principales à connaître
Compatibilité utilisateur (User-specific) : HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\AppCompatFlags\Layers ─ Contient les programmes pour lesquels l’utilisateur actuel a défini un mode de compatibilité ou des options spéciales.
Compatibilité globale (pour tous les utilisateurs) : HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\AppCompatFlags\Layers ─ Permet d’appliquer une compatibilité forcée à l’ensemble du système pour une application précise.
Fonctionnement des valeurs
Chaque entrée est une valeur de type chaîne (REG_SZ), où :
Nom de la valeur = chemin complet vers l’exécutable
Données = flags de compatibilité appliqués
Exemples :
Chemin de l’exécutable
Données
C:\Program Files\AncienJeu\jeu.exe
WIN7 RUNASADMIN
D:\Utilitaires\app.exe
WINXP256COLOR DISABLETHEMES
Quelques flags courants :
Flag
Effet
WINXPSP3, WIN7, WIN8
Simule un ancien environnement Windows
RUNASADMIN
Lance le programme avec des droits administrateur
DISABLETHEMES
Désactive les thèmes visuels
256COLOR
Force un affichage 256 couleurs
DPIUNAWARE
Ignore les paramètres de mise à l’échelle DPI
DISABLEDXMAXIMIZEDWINDOWEDMODE
Corrige certains jeux plein écran
Ainsi, si un programme se lance toujours en mode administrateur ou avec un comportement étrange, pense à supprimer sa clé dans AppCompatFlags\Layers. Cela réinitialisera les options de compatibilité.
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Réinstaller Windows pour redonner un coup de fouet à son PC est une vieille pratique que de nombreux utilisateurs continuent d’appliquer presque machinalement. Mais est-ce toujours utile avec Windows 11 et les machines modernes ? Deux tests récents menés par PCWorld et Neowin viennent remettre les choses au clair, chiffres à l’appui.
Des différences très faibles dans les faits
Dans son dossier publié en juin 2024, PCWorld a mis à l’épreuve deux installations de Windows 11 sur la même configuration haut de gamme, équipée d’un Ryzen 9 9950X3D et de 64 Go de RAM. L’une des installations était toute fraîche, « propre », et l’autre était en service depuis un an, avec des mises à jour, des logiciels, des jeux installés, et une utilisation quotidienne typique.
Les résultats montrent que les performances générales entre les deux systèmes sont pratiquement identiques. Que ce soit dans des tests de rendu, d’usage bureautique ou de productivité (Adobe Premiere, export vidéo, multitâche), la version « sale » n’est jamais significativement à la traîne. Dans certains cas, elle fait même mieux, probablement grâce à des caches ou des profils de travail mieux rodés. Par exemple, l’export vidéo via Adobe Premiere s’est avéré 8 % plus rapide sur l’installation ancienne, ce qui est contre-intuitif.
En matière de jeu, les différences sont également très ténues. Cyberpunk 2077, par exemple, affiche un léger avantage pour la version propre lors d’un benchmark en mode qualité, mais c’est l’installation ancienne qui prend le dessus en mode ultra, avec les mêmes pilotes et les mêmes paramètres graphiques
Le verdict est similaire pour des titres comme F1 2024, avec des écarts infimes de l’ordre de 2 ou 3 %, difficilement perceptibles en pratique.
Rainbow Six ou Fornite donne des résultats avec un gain de performance est très minime.
Neowin confirme : pas de vraie supériorité pour l’installation propre
Un autre test mené par Neowin va dans le même sens. Après avoir comparé une version fraîchement installée de Windows 11 avec une autre utilisée régulièrement depuis un an, les performances globales restent dans la même marge d’erreur. Que ce soit dans les tâches lourdes comme le rendu 3D (Cinebench, Blender) ou dans le jeu, aucune des deux installations ne prend réellement le dessus. Là encore, certains jeux semblent un peu plus fluides sur l’installation propre, mais le gain est parfois inverse dans d’autres cas.
Il ressort aussi de ces analyses que la variabilité propre à Windows — les services qui tournent en arrière-plan, les tâches planifiées, les mises à jour actives — peut influencer les résultats d’un test ponctuel, ce qui rend les écarts observés souvent anecdotiques.
Alors, faut-il encore réinstaller Windows régulièrement ?
Ces deux études permettent de tirer une conclusion assez nette : pour les utilisateurs qui entretiennent leur système, évitent d’accumuler les logiciels inutiles, mettent à jour régulièrement Windows et les pilotes, une réinstallation n’apporte aucun gain tangible. L’idée selon laquelle « Windows s’encrasse avec le temps » reste valable, mais surtout dans les cas où l’on installe tout et n’importe quoi sans jamais nettoyer derrière.
En revanche, une réinstallation peut rester utile dans des cas bien précis : si le système est instable, infecté par un malware, ou s’il s’agit d’une vieille installation (plusieurs années) avec de nombreux problèmes non résolus. Dans ces situations, repartir sur une base saine est pertinent.
Mais, dans une logique de maintenance préventive, la meilleure solution reste souvent de faire un nettoyage en profondeur, désactiver les programmes inutiles au démarrage, supprimer les résidus de logiciels désinstallés, et optimiser la gestion des ressources.
Conclusion
Réinstaller Windows pour gagner en performance n’est plus un réflexe aussi utile qu’autrefois. À l’ère de Windows 11, d’un matériel puissant et de SSD rapides, les gains réels sont minimes, voire inexistants. Un système bien entretenu peut fonctionner tout aussi efficacement qu’une installation neuve.
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