Microsoft a publié une mise à jour urgente, identifiée sous le code KB5070762, visant à résoudre un bug critique affectant la reconnaissance des périphériques USB tels que clavier et souris dans l’environnement de récupération (WinRE) de Windows 11 versions 24H2 et 25H2.
Ce correctif intervient après que les retours d’utilisateurs aient révélé que, suite à la mise à jour cumulative du 14 octobre 2025 (KB5066835), les périphériques USB ne répondaient plus lorsqu’un utilisateur entrait dans WinRE (par exemple via « Dépannage », « Réinitialiser ce PC » ou « Options avancées »). Les claviers et souris fonctionnaient normalement sous l’OS, mais devenaient inopérants dès que l’interface de récupération était chargée, rendant l’accès aux outils de réparation impossible.
Détail du correctif
Le correctif s’applique aux versions Windows 11 25H2 et 24H2, ciblant les builds concernées par le bug.
KB5070762 est distribué comme mise à jour hors cycle (out-of-band) par Microsoft, et peut être installée automatiquement via Windows Update ou manuellement via le catalogue Microsoft Update.
Bien que les périphériques USB ne répondaient que dans WinRE, et non dans l’OS lui-même, l’impact était important pour les scénarios d’urgence où la récupération du système est nécessaire (réinitialisation, réparation, accès aux options de dépannage).
Que faire si vous êtes concerné ?
Vérifiez si votre machine a installé KB5070762 via Paramètres › Mise à jour & Sécurité › Historique des mises à jour.
Si vous avez appliqué la mise à jour cumul KB5066835 et que vous constatez une perte de fonctionnement du clavier/souris USB en mode récupération, utilisez un périphérique alternatif (clé PS/2, écran tactile, etc.) ou une clé USB de récupération jusqu’à ce que le correctif soit appliqué.
Pour les parcs informatiques ou déploiements, bloquez temporairement l’installation de KB5066835 sur les machines sensibles et déployez uniquement après validation de KB5070762.
Testez vos scénarios de récupération (Réinitialiser ce PC, accès WinRE) après l’application du correctif pour assurer que tout fonctionne correctement.
À retenir
La mise à jour KB5070762 de Windows 11 est une réponse rapide de Microsoft à un problème critique de navigation dans WinRE lié aux périphériques USB. Elle met en lumière l’importance de disposer d’un environnement de récupération fiable et fonctionnel, en particulier en période de transition pour l’OS. Si vous utilisez un clavier ou une souris USB et que vous êtes sous Windows 11 24H2 ou 25H2, l’application de ce correctif est fortement recommandée pour éviter tout blocage en situation de réparation.
Source(s) :
Neowin – Microsoft releases KB5070762 Windows 11 25H2, 24H2 emergency recovery update
WindowsReport – Another emergency Windows 11 update KB5070762 released to fix broken USB devices in Recovery mode
Le problème affectait les versions 24H2 et 25H2 de Windows 11 (ainsi que certaines éditions serveur). Bien que les périphériques USB continuaient de fonctionner normalement dans l’OS lui-même, une fois entré dans WinRE (menu de dépannage, réinitialisation ou récupération après plantage), le clavier et la souris USB ne répondaient plus, rendant impossible toute interaction avec les outils de récupération.
Pourquoi cette mise à jour était urgente
L’environnement de récupération WinRE est un composant critique pour la maintenance et la restauration du système : il permet d’accéder aux options de réparation, de restauration, de démarrage USB ou d’accès au BIOS. Lorsqu’il devient inutilisable à cause d’un bug matériel/logiciel, l’utilisateur se retrouve bloqué en cas de problème grave. Microsoft a indiqué la gravité du bug et publié la mise à jour d’urgence pour rétablir rapidement la situation.
Détails techniques et conditions du correctif
Le correctif fonctionne pour Windows 11 versions 24H2 et 25H2 (builds 26100.6899/26200.6899 à 26100.6901/26200.6901 après mise à jour).
L’update est automatiquement installée via Windows Update, mais elle est aussi disponible manuellement via le Catalogue des mises à jour Microsoft.
Si un périphérique USB ne répond pas dans WinRE et que l’update ne peut être installé dans l’OS, Microsoft recommande l’usage d’un clavier/souris PS/2, d’un écran tactile sur PC compatible, ou un lecteur de récupération USB amorçable.
Le correctif est dévoilé dans le tableau des “Resolved issues” de Microsoft, confirmant la résolution du bug.
Implications pour les utilisateurs et les environnements IT
Pour les utilisateurs grand public et les administrateurs :
Si vous êtes sous Windows 11 24H2 ou 25H2, vérifiez que la mise à jour KB5070773 est installée ou en attente.
Si vous avez déjà été affecté par ce bug (USB non fonctionnel dans WinRE), installez-le dès que possible ou utilisez un alternative comme un clavier PS/2 ou un lecteur de récupération.
Pour les parcs informatiques ou machines de production, il est recommandé de bloquer temporairement la mise à jour KB5066835 si elle n’a pas encore été appliquée, puis déployer KB5070773 dès que validée.
Vérifiez vos médias de récupération personnalisés : si WinRE a été mis à jour avec le bug, remplacez ou mettez à jour vos images pour intégrer le correctif.
En résumé
La mise à jour KB5070773 représente une démarche rapide et ciblée de Microsoft pour corriger un bug sérieux rendant l’environnement de récupération Windows inutilisable avec périphériques USB. Si vous utilisez Windows 11 versions 24H2 ou 25H2, assurez-vous que ce correctif est bien installé afin d’éviter toute situation de blocage en cas de besoin de réparation.
Source(s) :
Neowin — Microsoft outs KB5070773 emergency Windows 11 update to fix unusable USB keyboard/mouse bug
WindowsLatest — Windows 11 KB5070773 emergency update out to fix Recovery failure in Windows 11 25H2 / 24H2
Lorsque Microsoft met fin au support d’une version de Windows, cela signifie que le système ne recevra plus de mises à jour de sécurité, exposant les utilisateurs à de potentielles vulnérabilités. Pour répondre à cette problématique, Microsoft propose un programme appelé ESU (Extended Security Updates), ou mises à jour de sécurité étendues.
Ce dispositif permet de prolonger la durée de vie d’un système d’exploitation au-delà de sa fin de support officielle, en continuant à livrer des correctifs critiques, sous certaines conditions. Il est particulièrement utile pour les entreprises, les organisations, ou les particuliers qui ne peuvent pas migrer immédiatement vers une version plus récente de Windows.
Dans cet article, nous vous expliquons ce que sont les ESU, à quoi elles servent, qui peut en bénéficier, dans quels cas elles sont gratuites ou payantes, et comment les activer si vous utilisez encore Windows 10 après 2025.
Qu’est-ce que les mises à jour de sécurité étendues (ESU) de Microsoft ?
Lorsqu’un système d’exploitation Microsoft arrive en fin de support, il ne reçoit plus de mises à jour, ce qui expose ses utilisateurs à des vulnérabilités non corrigées. Pour pallier cette situation, Microsoft propose un programme appelé ESU – Extended Security Updates (mises à jour de sécurité étendues).
Ce programme permet aux utilisateurs et aux entreprises de continuer à recevoir des correctifs de sécurité critiques pendant une période définie après la fin du support officiel, tout en leur laissant plus de temps pour préparer une migration vers une version plus récente de Windows.
Dans les faits, des millions de machines continuent d’utiliser des versions de Windows qui ne sont plus supportées officiellement (comme ce fut le cas pour Windows 7, puis bientôt Windows 10). Or, ces systèmes restent souvent connectés à Internet et donc vulnérables à des attaques si aucune mise à jour de sécurité n’est appliquée.
Les ESU sont donc un compromis proposé par Microsoft pour :
prolonger la durée de vie de l’OS, de façon sécurisée,
donner plus de temps aux entreprises pour migrer (équipements critiques, logiciels non compatibles, etc.),
éviter une vague massive de machines non protégées, notamment dans les infrastructures sensibles (éducation, santé, collectivités).
Que couvrent les ESU ?
Les mises à jour ESU se concentrent uniquement sur les mises à jour de sécurité critiques et importantes, selon la classification CVSS de Microsoft. Elles ne contiennent :
aucune nouvelle fonctionnalité,
aucune mise à jour esthétique ou ergonomique,
et aucune évolution des composants système non critiques.
Elles corrigent toutefois les failles de sécurité graves, notamment :
les vulnérabilités de type exécution de code à distance (RCE),
les failles d’escalade de privilèges,
ou les attaques réseau exploitables à distance.
Conditions et éligibilité à l’ESU
Versions compatibles
Pour pouvoir s’inscrire au programme Extended Security Updates (ESU) de Windows 10, votre appareil doit respecter certaines conditions de version :
Il doit être sous Windows 10 version 22H2 (Home, Pro, Pro Éducation, ou Workstation) ou une version plus récente.
Le support standard de Windows 10 prend fin le 14 octobre 2025. Après cette date, seules les machines correctement inscrites au programme ESU continueront à recevoir les mises à jour de sécurité pertinentes.
Pour les environnements professionnels (Enterprise, Education), l’ESU peut être prolongé jusqu’à octobre 2028 via licences en volume.
Conditions requises
Outre la version, d’autres prérequis techniques et administratifs sont à respecter :
Le système doit être activé et sous licence valide.
L’appareil doit avoir les dernières mises à jour cumulatives installées – notamment les correctifs pré-ESU requis.
L’utilisateur doit disposer de droits administrateur sur l’appareil.
Pour les utilisateurs « consommateurs » (non entreprise) il faut être connecté avec un compte Microsoft (MSA). Certaines zones géographiques proposent une inscription gratuite sous certaines conditions (ex : EEE) selon l’offre locale
L’appareil doit être capable de communiquer avec les services de Microsoft pour l’activation, la validation et les mises à jour : l’accès à certains endpoints est obligatoire.
Cas d’exclusion
Certains appareils ou scénarios sont non éligibles ou nécessitent un traitement spécifique :
Les appareils en mode kiosque ou liés à un domaine Active Directory ou à un gestionnaire MDM peuvent ne pas pouvoir s’inscrire via l’offre grand public.
Les versions de Windows 10 antérieures à la 22H2 ne sont pas éligibles à l’ESU grand public.
Le programme ESU ne couvre que les mises à jour de sécurité (catégories Critique / Importante) : il n’inclut pas les nouvelles fonctionnalités ou les correctifs non-sécurité.
Tarification et particularités géographiques
Pour les utilisateurs non-professionnels, l’accès à l’ESU peut être gratuit en échange de certaines conditions (compte Microsoft, échange de points…) ou payant (ex : 30 $) selon les régions.
Dans la zone de l’Espace économique européen (EEE), Microsoft a annoncé que l’ESU grand public serait gratuit pour une période d’au moins un an, sans obligation de sauvegarde dans le cloud
Quelles versions de Windows ont été concernées par l’ESU ?
Voici les systèmes qui ont bénéficié (ou vont bénéficier) du programme ESU :
Version de Windows
Fin de support officielle
ESU disponible ?
Durée supplémentaire
Windows 7
01/01/20
Oui (payant)
Jusqu’en janvier 2023
Windows Server 2008 / R2
01/01/20
Oui (payant)
Jusqu’en janvier 2023
Windows 10
01/10/25
Oui (gratuit via Microsoft 365 pour particuliers, payant pour entreprises)
Jusqu’en octobre 2028
Comment s’inscrire aux mises à jour de sécurité étendues (ESU)
Une fois que vous avez vérifié que votre appareil est éligible au programme ESU, vous pouvez passer à l’étape suivante : l’inscription et l’activation des mises à jour de sécurité étendues.
Windows 10 propose plusieurs méthodes selon votre profil :
via Windows Update, la méthode la plus simple pour les particuliers ;
avec un compte Microsoft 365 Personnel ou Famille ;
ou, pour les entreprises, par clé MAK ou déploiement via Intune.
Si vous continuez d’utiliser un système sans ESU après sa fin de support :
Vous ne recevrez plus aucune mise à jour de sécurité,
Vous serez plus exposé aux attaques (exploitations de failles connues),
Certaines applications (navigateurs, outils bancaires, logiciels tiers) refuseront progressivement de s’exécuter sur une version obsolète de Windows.
FAQ – Mises à jour de sécurité prolongées pour Windows 10 (ESU)
Que sont les mises à jour de sécurité étendues (ESU) ?
Les ESU permettent de continuer à recevoir des correctifs de sécurité critiques même après la fin de support officielle du système. Ce programme a déjà été utilisé pour Windows 7.
Les mises à jour ESU sont-elles gratuites ?
Oui, pour les particuliers : les utilisateurs de Windows 10 ayant un abonnement Microsoft 365 Personnel ou Famille recevront gratuitement les mises à jour de sécurité ESU jusqu’en octobre 2028. En revanche, les entreprises devront payer un abonnement annuel ESU.
Je suis une entreprise : comment obtenir les mises à jour après 2025 ?
Les entreprises devront souscrire aux ESU via Microsoft Volume Licensing ou une gestion de parc via Intune ou Windows Autopatch. Le tarif n’a pas encore été officiellement communiqué, mais il devrait être progressif (plus élevé chaque année).
Faut-il réinstaller ou faire une manipulation pour activer les ESU ?
Non. Pour les particuliers avec Microsoft 365, les mises à jour continueront via Windows Update, à condition d’être connecté à un compte Microsoft valide. Aucune manipulation complexe n’est nécessaire.
Depuis le 14 octobre 2025, le support de Windows 10 a officiellement pris fin. Sans correctifs réguliers, le système ne reçoit plus de mises à jour de sécurité, ce qui le rend progressivement plus vulnérable.
Pour continuer à protéger votre ordinateur, Microsoft propose un programme de mises à jour de sécurité étendues (ESU). Ce programme prolonge la durée de vie de Windows 10 jusqu’en octobre 2028, en offrant des correctifs critiques uniquement pour la sécurité.
Dans ce guide, vous apprendrez :
comment s’inscrire aux mises à jour ESU via Windows Update, Microsoft 365 ou clé MAK ;
comment vérifier l’activation de l’ESU ;
et surtout, comment corriger les erreurs d’inscription, comme le message : « Une erreur s’est produite. Nous ne pouvons pas vous inscrire aux mises à jour de sécurité étendue pour le moment. »
Comment s’inscrire aux mises à jour de sécurité étendues (ESU) sur Windows 10
Microsoft propose plusieurs façons d’obtenir les mises à jour de sécurité étendues après la fin du support de Windows 10 (14 octobre 2025). Selon votre situation, vous pouvez :
vous inscrire automatiquement via Windows Update (méthode la plus simple) ou par votre abonnement Microsoft 365 ;
ou activer l’ESU manuellement avec un compte Microsoft 365 ou une clé MAK (entreprises).
Pour les particuliers (via Windows Update)
C’est la méthode la plus simple pour les particuliers. Si votre PC est éligible, Windows Update vous proposera automatiquement l’inscription au programme ESU.
Ouvrez Paramètres → Mise à jour et sécurité → Windows Update.
Windows affiche une bannière : “Votre appareil n’est plus pris en charge. Vous pouvez prolonger la sécurité grâce aux mises à jour de sécurité étendues.”
Cliquez sur S’inscrire maintenant.
Connectez-vous avec votre compte Microsoft (le même que pour votre abonnement Microsoft 365 Personnel ou Famille).
Cliquez sur Suivant sur la page « Inscrivez-vous aux mises à jour de sécurité étendues pour rester protéger«
Suivez les instructions à l’écran jusqu’à confirmation.
Redémarrez le PC.
Remarques importantes
L’option n’apparaît que sur les PC Windows 10 22H2 activés et connectés à Internet.
Certaines régions (comme l’EEE) peuvent bénéficier d’une inscription gratuite pendant la première année.
Le processus peut échouer temporairement si les serveurs Microsoft sont saturés (voir plus bas la section Résoudre les erreurs).
Inscription manuelle via compte Microsoft 365 (si l’option Windows Update n’apparaît pas)
Si aucune bannière n’apparaît, ou si Windows Update échoue, vous pouvez vous inscrire manuellement via votre compte Microsoft 365.
Vérifiez que votre abonnement Microsoft 365 Personnel ou Famille est actif.
Sur votre PC Windows 10 22H2, connectez-vous avec ce même compte Microsoft.
Retournez dans Paramètres → Mise à jour et sécurité → Windows Update et relancez la recherche de mises à jour.
Le service ESU s’activera automatiquement après synchronisation avec votre compte.
Si vous n’avez pas de compte Microsoft 365, Microsoft devrait proposer une option d’achat direct depuis Windows Update à partir de fin 2025..
Pour les entreprises (licences en volume ou Intune)
Les organisations peuvent prolonger la maintenance de Windows 10 via le programme ESU entreprise. Il repose sur une clé MAK ESU (Multiple Activation Key) ou une gestion cloud Microsoft 365 / Intune.
Activation par clé MAK (manuelle)
Ouvrez une Invite de commandes (Admin).
Entrez la clé ESU fournie par Microsoft :
slmgr /ipk VOTRE-CLE-ESU
Activez la clé :
slmgr /ato
Redémarrez le PC.
Vérifiez l’état d’activation avec :
slmgr /dlv
La ligne « Extended Security Updates » doit apparaître comme activée.
Activation via Intune / Endpoint Manager
Déployer la clé ESU ou le package d’activation sur plusieurs postes via Microsoft Intune ou Windows Autopatch.
En cas d’erreur d’inscription aux mises à jour ESU
Lors de l’inscription à l’ESU via Windows Update ou un compte Microsoft 365, il arrive que Windows affiche un message d’erreur tel que :
Lors de l’inscription à l’ESU via Windows Update ou un compte Microsoft 365, il arrive que Windows affiche un message d’erreur tel que :
« Une erreur s’est produite. Nous ne pouvons pas vous inscrire aux mises à jour de sécurité étendue pour le moment. » ou encore « L’opération n’a pas pu être effectuée. Réessayez plus tard. »
Ces messages peuvent être causés par un problème temporaire côté serveurs Microsoft, une configuration locale incorrecte ou des services Windows désactivés.
Causes fréquentes et solutions
Cause probable
Description
Solution recommandée
Connexion Internet instable ou bloquée
La communication avec les serveurs Microsoft (Update ou Licensing) échoue.
Vérifiez votre connexion Internet et désactivez temporairement VPN ou proxy. Testez la connexion avec :ping update.microsoft.com
Serveurs Microsoft temporairement indisponibles
Période de maintenance ou surcharge lors du déploiement ESU.
Réessayez après quelques heures. Consultez le statut sur : status.office.com
Version de Windows obsolète
Seule la version 22H2 est éligible à l’ESU.
Exécutez winver → Si inférieur à 22H2, mettez à jour via Media Creation Tool
Windows non activé ou activation corrompue
L’inscription ESU nécessite un système activé.
Vérifiez avec : slmgr /xpr → si non activé, entrez votre clé : slmgr /ipk XXXXX-XXXXX-XXXXX-XXXXX-XXXXX
Compte Microsoft non éligible
Le compte utilisé ne dispose pas d’un abonnement Microsoft 365 actif.
Si l’erreur persiste après vérification des points précédents, il est possible que le cache de Windows Update soit corrompu. Voici comment le réinitialiser manuellement :
Ouvrez Invite de commandes (Admin).
Exécutez les commandes suivantes :
net stop wuauserv net stop bits net stop cryptsvc del /s /q %windir%\SoftwareDistribution* del /s /q %windir%\System32\catroot2* net start wuauserv net start bits net start cryptsvc
Redémarrez votre PC puis réessayez l’inscription ESU depuis Windows Update.
Vous pouvez aussi exécuter le dépanneur Windows Update intégré :Paramètres → Système → Dépannage → Autres dépanneurs → Windows Update → Exécuter.
Ouvrez Paramètres → Mise à jour et sécurité → Windows Update.
Cliquez sur Rechercher des mises à jour.
Si le système est éligible, Windows proposera à nouveau la bannière : “Prolongez la sécurité grâce aux mises à jour étendues (ESU).”
Reconnectez votre compte Microsoft ou saisissez la clé ESU selon votre méthode d’inscription.
Vérifier la configuration ESU après correction
Appuyez sur le raccourci clavier + X ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer puis sélectionnez : « Terminal Windows (admin)« . Plus d’informations : Comment ouvrir Windows Terminal
Exécutez la commande suivante :
Get-WindowsEdition -Online
→ Si la ligne Extended Security Updates apparaît avec “True”, l’inscription est réussie.
Si l’erreur d’inscription aux mises à jour de sécurité étendues (ESU) persiste après plusieurs tentatives, il est possible que des fichiers d’inscription ou des clés de registre aient été corrompus. Une réinitialisation complète permet de repartir d’une configuration propre avant de relancer l’inscription.
Attention : cette opération s’adresse aux utilisateurs expérimentés. Elle supprime les fichiers d’état ESU et force Windows à recréer la configuration lors de la prochaine tentative d’inscription.
Supprimer les fichiers d’inscription ESU
Ouvrez l’Explorateur de fichiers.
Accédez au dossier :
C:\ProgramData\Microsoft\ESU
Supprimez tout le contenu de ce dossier (vous pouvez le renommer en ESU_old pour le sauvegarder).
Redémarrez le PC.
Si le dossier n’existe pas, passez directement à l’étape suivante.
Faites un clic droit → Supprimer sur le dossier ESU.
Fermez l’éditeur du Registre et redémarrez votre ordinateur.
Vous pouvez exporter la clé avant suppression (clic droit → Exporter) pour créer une sauvegarde .reg.
Supprimer ou désactiver les mises à jour de sécurité étendues (ESU)
Si vous ne souhaitez plus recevoir les mises à jour de sécurité étendues (ESU), ou si vous avez inscrit par erreur un appareil au programme, il est possible de le dissocier de votre compte Microsoft et de supprimer l’association ESU.
Cela permet d’arrêter la synchronisation de l’abonnement ESU avec votre PC et de revenir à un comportement classique de Windows 10 (sans mises à jour supplémentaires).
Supprimer l’inscription ESU depuis votre compte Microsoft
Cette méthode permet de réinitialiser l’état d’inscription ESU localement. Si Windows Update affiche à nouveau la bannière “Prolongez la sécurité grâce aux mises à jour étendues”, cela signifie que la désinscription a bien été prise en compte.
Microsoft a récemment confirmé qu’un récent correctif cumulatif, la mise à jour KB5066835 pour Windows 11, pouvait provoquer un dysfonctionnement important : sur certaines machines, les périphériques USB souris et clavier ne sont pas reconnus dans l’environnement de récupération (WinRE) ou lors de certains scénarios de redémarrage
Cet avertissement concerne spécifiquement les versions Windows 11 25H2 et 24H2. Le problème manifeste survient notamment lorsque l’utilisateur tente d’accéder au menu de récupération via MAJ + Redémarrer ou via WinRE — une fois cette étape lancée, la souris et/ou le clavier USB ne répondent plus, rendant impossible toute navigation ou sélection. Le retour à Windows normal nécessite souvent un redémarrage complet, ce qui peut interrompre la procédure de réparation ou de réinitialisation.
Pourquoi ce bug ?
Le bug semble directement lié à l’intégration de nouveaux fichiers dans la build 26200.6899 ou 26100.6899 (les builds correspondant aux update 24H2/25H2), qui modifient le fonctionnement de WinRE et de la gestion des périphériques USB lors de cette session. Le pilote ou le module USB ne parvient plus à s’activer dans le contexte WinRE, bloquant ainsi la détection des périphériques. Microsoft émet un filtre de compatibilité pour certaines machines, et invite les utilisateurs affectés à ne pas forcer l’installation de KB5066835 tant que le correctif n’est pas installé.
Que faire si vous êtes concerné
Si vous avez installé KB5066835 et que vous utilisez un périphérique USB pour saisir la récupération ou le redémarrage d’urgence, évitez d’utiliser la session WinRE jusqu’à ce qu’un correctif soit publié.
Avant de lancer une mise à jour vers 25H2 ou la build concernée, vérifiez si la mise à jour vous est proposée ou si un filtre de compatibilité est actif via Paramètres → Mise à jour & Sécurité → Options avancées → Afficher l’historique des mises à jour.
En dépannage : utilisez un clavier ou une souris filaire, ou un périphérique PS/2 (le cas échéant) pour accéder à WinRE. Assurez-vous également d’avoir une image de récupération USB à jour avant tout scénario de restauration.
Sur les parcs d’entreprise, bloquez temporairement la distribution de KB5066835 via WSUS ou Microsoft Intune, et déployez-le uniquement après confirmation du correctif.
Quand le correctif sera-t-il publié ?
Microsoft n’a pas encore donné de date précise pour le correctif global. Il semble qu’un patch “out-of-band” soit prévu, et il est recommandé de surveiller les annonces de mise à jour de Windows 11 dans le centre d’aide Microsoft. En attendant, le filtre de compatibilité reste actif sur certaines machines pour empêcher un déploiement automatique risqué.
La mise à jour KB5066835 de Windows 11 (Build 26200.6899/26100.6899) inclut un bug critique : la souris et le clavier USB peuvent ne pas fonctionner dans l’environnement de récupération (WinRE). Microsoft recommande aux utilisateurs affectés de ne pas forcer l’installation, d’utiliser un périphérique alternatif et d’attendre un correctif. Pour les administrateurs IT, il s’agit d’un signal fort : même les mises à jour cumulatives peuvent impacter gravement la récupération système.
Source(s) :
Neowin — Microsoft warns USB mouse keyboard users as Windows 11 KB5066835 breaks key OS feature
Microsoft Q&A — WinRE in Build 26200.6899 is broken, cannot see USB keyboard and mouse
Microsoft a récemment publié deux Safe OS Dynamic Updates : KB5067039 pour les versions 24H2 et 25H2 de Windows 11 (et également pour certains serveurs), ainsi que KB5067019 pour les versions 22H2 et 23H2. Ces mises à jour visent à améliorer l’environnement de récupération (WinRE — Windows Recovery Environment), un composant critique du système utilisé lors de la réinitialisation du PC, de la réparation automatique ou de l’installation depuis le cloud.
Contrairement aux mises à jour cumulatives classiques, ces packages sont « surgical » : ils sont conçus pour être injectés dans les images d’installation ou d’installation de récupération, afin de maintenir la cohérence entre les composants de pré-démarrage et l’OS installé. Ils ne modifient pas les fonctionnalités visibles mais renforcent les pièces critiques auparavant susceptibles de causer des blocages.
Pourquoi ces mises à jour sont importantes
L’environnement WinRE est utilisé avant le démarrage du système principal et assure des fonctions essentielles : restauration du système, accès aux outils de dépannage, récupération cloud, déchiffrement BitLocker, etc. Lorsque WinRE tombe en désynchronisation avec le système installé (par exemple après un grand changement OS ou une mise à jour majeure), des workflows critiques peuvent échouer : l’utilisateur peut se retrouver incapable de démarrer, ou l’assistant de réparation ne répond pas comme prévu.
Avec l’arrivée prochaine de la version 25H2 et la fin de support de branches antérieures, Microsoft profite de ces mises à jour pour garantir que les scénarios de récupération restent fiables. Parmi les améliorations visibles : le passage d’une invite de type debug à une boîte de message utilisateur plus intuitive lors d’échec d’application d’un composant en phase de récupération.
Détails techniques et conditions de déploiement
KB5067039 s’applique à Windows 11 version 24H2 et 25H2 ainsi qu’à certaines éditions serveur.
KB5067019 cible les versions 22H2 et 23H2.
Ces mises à jour sont disponibles via le Catalogue Microsoft Update, et peuvent être injectées via DISM dans winre.wim ou install.wim pour les images offline.
Taille typique : environ 21,4 Mo pour les architectures x64, avec des variantes parfois plus grandes pour ARM64.
Une fois appliquées à une image, ces mises à jour ne sont pas facilement réversibles sans restauration de l’image précédente : il est donc recommandé de conserver une image “golden” avant injection.
Conseils pour les utilisateurs et les administrateurs
Pour un usage individuel ou en petite entreprise :
Assurez-vous que WinRE est bien activé sur votre machine (reagentc /info depuis l’invite de commande) avant et après l’installation.
Si vous utilisez un support de récupération USB ou une image personnalisée, téléchargez la mise à jour du Catalogue Microsoft et injectez-la dans le winre.wim pour garantir la compatibilité.
Pour les environnements professionnels ou l’imagerie :
Préparez vos images de déploiement (install.wim / winre.wim), injectez les KB respectifs, puis testez les scénarios de « Réinitialiser ce PC », « Réinstaller depuis le cloud », ou « Réparation automatique ».
Vérifiez les versions des fichiers modifiés ou mises à jour à l’aide des tableaux de fichiers fournis dans le KB ou via script (GetWinReVersion.ps1 ou inspection DISM).
Planifiez un déploiement progressif après validation sur pilote pour éviter tout problème de récupération sur site.
À retenir
Les mises à jour KB5067039 et KB5067019 peuvent paraître discrètes puisqu’elles ne modifient pas directement l’expérience utilisateur au quotidien. Toutefois, elles jouent un rôle essentiel dans la stabilité et la fiabilité des processus de récupération et de dépannage sous Windows 11. En cette période de transition (fin de support des versions antérieures, préparation à 25H2), ne pas les appliquer pourrait laisser certains systèmes vulnérables à des scénarios de non-démarrage ou d’échec de restauration.
Source(s) :
Neowin – Microsoft released Windows 11 KB5067039, KB5067019 Recovery Updates
Windows Forum – KB5067019 Safe OS Dynamic Update: Harden WinRE for Windows 11 22H2 & 23H2
Alors que l’attention se focalisait jusqu’à présent sur la fin de support de Windows 10, Microsoft a confirmé que la mise à niveau vers Windows 11 version 25H2 est désormais ouverte à tous les utilisateurs de Windows 10 et de Windows 11, à condition que leur matériel soit compatible. Cette annonce marque une étape majeure dans la stratégie de migration de l’éditeur.
Pour les utilisateurs de Windows 10, cela signifie qu’ils peuvent désormais — s’ils remplissent les conditions matérielles — accéder librement à Windows 11 25H2 sans attendre un déploiement progressif limité. Pour ceux déjà sous Windows 11 (versions antérieures à 25H2), la mise à jour est également mise à disposition de façon plus directe, ce qui accélère le cycle de mise à niveau et offre une version à jour plus rapidement.
Conditions et points importants
La mise à niveau est gratuite pour les PC compatibles : c’est un élément clé pour encourager la transition.
La compatibilité matérielle reste la condition principale : TPM 2.0, UEFI Secure Boot, processeurs pris en charge, mémoire et stockage requis.
Microsoft utilise toujours un déploiement progressif par “phases de disponibilité”, ce qui signifie que même pour les PC compatibles, la mise à jour peut ne pas être immédiatement proposée.
Passer à 25H2 peut être vu comme un avantage “fin de support” : les versions antérieures (notamment 23H2) approchent ou ont déjà atteint leur période de support limitée, ce qui incite à migrer rapidement.
Pourquoi cette annonce maintenant ?
La fin de support de Windows 10 (fixée au 14 octobre 2025) a mis les utilisateurs dans une situation de transition. En rendant la mise à jour 25H2 largement accessible, Microsoft cherche à éviter un surcroît d’appareils non mis à jour, vulnérables ou en fin de vie logicielle. Cette démarche va dans le sens d’une harmonisation des environnements et d’un maintien du parc à jour. Et bien que cette migration soit largement encouragée, elle s’adresse uniquement aux appareils compatibles — les PC ne répondant pas aux exigences restent exclus du schéma normal de mise à jour.
Ce qu’il faut faire si vous êtes concerné
Vérifiez que votre PC est compatible avec Windows 11 25H2 : allez dans Paramètres → Système → À propos, puis “Rechercher les mises à jour” pour voir si la mise à jour est proposée.
Si vous êtes encore sous Windows 10, préparez votre transition en planifiant la sauvegarde de vos données, la vérification des pilotes et la compatibilité des applications.
Consultez un guide complet sur les nouveautés de Windows 11 25H2 afin de comprendre ce que vous gagnerez.
Si vous hésitez ou que votre matériel ne respecte pas les critères, envisagez des alternatives ou restez sur la version précédente en toute conscience.
Notez que la fin de la version actuelle de Windows 11 (et de son support) est un élément à prendre en compte pour éviter une machine « gelée » sans mises à jour critiques ultérieurement. Vous pouvez en apprendre davantage sur la fin de service de Windows 11 ici.
Cette annonce de Microsoft est une très bonne nouvelle pour les utilisateurs disposant d’un ordinateur compatible : la mise à niveau vers Windows 11 25H2 est désormais largement ouverte. Toutefois, elle ne change pas les exigences matérielles, et la mise à jour ne s’applique qu’aux machines répondant aux critères. Pour les autres, la vigilance reste de mise. Migrer au bon moment, avec une bonne préparation, permet d’éviter les situations de blocage ou de fin de support.
Source(s) :
Neowin — Microsoft lets every Windows 10 and 11 user upgrade to Windows 11 25H2 on supported PCs
Microsoft a publié un correctif rapide après que plusieurs utilisateurs ont signalé que leurs sites IIS (Internet Information Services) cessaient de fonctionner suite à l’installation des mises à jour KB5066835 (25H2) et KB5065789. Le dysfonctionnement concernait des sites Web hébergés localement, rendant les applications inaccessibles ou générant des erreurs HTTP critiques.
Selon les rapports, le bug affectait la concordance de la couche HTTP/HTTPS, avec des modules IIS ne parvenant plus à démarrer correctement, certaines pages retournant des erreurs 500 ou refusant les connexions. Microsoft a rapidement réagi avec un patch correctif destiné à restaurer la compatibilité des sites web après ces mises à jour perturbatrices.
Le correctif a été fourni via un package qui peut être appliqué manuellement ou via Windows Update — idéalement avant qu’un impact sérieux ne soit constaté dans des environnements de production.
Ce qu’il faut retenir
Si vous hébergez des sites sur IIS, après KB5066835 ou KB5065789, vérifiez leur accessibilité dès que possible.
Appliquez le correctif dès que disponible pour rétablir le fonctionnement normal.
Dans l’avenir, surveillez les mises à jour cumulatives pour éviter que des modifications de modules réseau ou HTTP ne causent de ruptures.
Alors que Windows 11 23H2 arrive bientôt fin de support, Microsoft a pris la décision d’empêcher l’installation ou la mise à niveau vers Windows 11 version 24H2 sur un nombre significatif de PC, à cause d’un bug identifié dans un pilote tiers. Ce blocage intervient dans le but d’éviter des dysfonctionnements majeurs sur les machines concernées.
Le problème a été détecté sur des systèmes contenant ce pilote spécifique : Microsoft a ajouté une vérification de compatibilité dans le processus d’installation, qui identifie les machines à risque et refuse le passage à la version 24H2 tant que le bug n’est pas corrigé ou contourné. De telles mesures font partie des “compatibility hold” (restrictions de compatibilité) dont Microsoft dispose pour protéger les utilisateurs contre les mises à jour brisées.
Quelle est la nature de ce bug ?
Selon les informations disponibles, le pilote en cause est un pilote système tiers qui interfère avec des composants critiques de l’OS : il pourrait affecter la stabilité, provoquer des plantages ou des problèmes de compatibilité après la mise à niveau. Microsoft ne nomme pas publiquement le pilote concerné dans l’annonce initiale, mais recommande aux fabricants et éditeurs de pilotes de fournir des mises à jour correctives avant de lever le blocage.
Le pilote impliqué est sprotect.sys, fourni par SenseShield Technology. Il s’agit d’un pilote de sécurité lié à des fonctions de chifrrement ou de protection système.
De son côté, Microsoft indique qu’il reconsidérera le blocage dès que les éditeurs du pilote auront publié une version validée et testée. Jusqu’à là, les systèmes nécessitant ce correctif resteront exclus de l’installation de 24H2.
Impacts pour les utilisateurs et que faire
Pour les utilisateurs concernés, cela signifie que l’outil Windows Update, l’assistant de mise à niveau ou le fichier .msu ne permettront pas l’installation de 24H2 tant que le pilote incriminé est présent. Le système restera bloqué sur la version précédente (23H2 ou antérieure) jusqu’à ce que la compatibilité soit rétablie.
Voici quelques conseils pratiques :
Vérifiez dans Paramètres → Mise à jour de Windows → Options avancées → Afficher l’historique des mises à jour si une note de compatibilité est signalée.
Identifiez les pilotes tiers installés récemment (notamment de périphériques ou de composants système), et consultez leurs éditeurs pour détecter un correctif.
Envisagez de mettre à jour ces pilotes avant de réessayer la mise à niveau vers 24H2, ou d’attendre que Microsoft lève le blocage après vérification du correctif.
Évitez de forcer la mise à niveau via des outils de contournement avant que le pilote ne soit corrigé — cela pourrait rendre votre système instable ou non fiable.
En perspective
Ce type de blocage est révélateur de la prudence accrue de Microsoft dans la gestion des mises à jour majeures. Plutôt que de risquer d’imposer une version défaillante à tous les utilisateurs, l’éditeur préfère restreindre les installations sur les configurations à risque. Cela souligne l’importance pour les fabricants de pilotes de garantir une compatibilité stricte avec les versions courantes de Windows.
La fin du support de Windows 10, prévue pour le 14 octobre 2025, ne signifie pas que votre PC cessera de fonctionner du jour au lendemain. Mais, sans mises à jour de sécurité, le système deviendra progressivement plus vulnérable aux attaques, aux failles logicielles et aux incompatibilités.
Bonne nouvelle : il est tout à fait possible de continuer à utiliser Windows 10 en toute sécurité pendant plusieurs années, à condition d’adopter les bons réflexes. Antivirus, pare-feu, mises à jour logicielles, sauvegardes, précautions réseau… plusieurs mesures simples permettent de prolonger la durée de vie du système sans prendre de risques inutiles.
Dans ce guide, vous verrez comment protéger efficacement votre PC sous Windows 10 après 2025, éviter les pièges les plus fréquents, et préparer sereinement la transition vers Windows 11 ou une alternative comme Linux.
À lire en complément :Fin de support de Windows 10 : que faire ? Découvrez les conséquences de la fin de support, les dates importantes et les options de migration vers Windows 11 ou d’autres alternatives.
Quels sont les risques après la fin du support de Windows 10 ?
Depuis le 14 octobre 2025, Microsoft ne publie plus aucune mise à jour de sécurité ni correctif pour Windows 10. Le système reste pleinement fonctionnel, mais il devient progressivement plus vulnérable face aux nouvelles menaces. Voici les principaux risques à connaître avant de décider de conserver Windows 10 après cette date.
Absence de correctifs de sécurité
Les mises à jour mensuelles (“Patch Tuesday”) ne seront plus distribuées. Cela signifie que toute faille découverte après octobre 2025 restera ouverte et exploitable par des cybercriminels. Même si un antivirus bloque certaines attaques, il ne peut pas compenser une vulnérabilité dans le cœur du système (noyau, services Windows, composants réseau…).
Exemple concret : une faille SMB, RDP ou du service d’impression non corrigée pourrait permettre une infection à distance, sans action de l’utilisateur.
Risques accrus lors de la navigation Internet
Les navigateurs modernes (Chrome, Edge, Firefox) finiront eux aussi par abandonner le support de Windows 10, probablement d’ici 2026–2027. Sans mises à jour, ils deviendront incompatibles avec certains sites récents et plus exposés aux scripts malveillants.
Conséquences possibles :
Incompatibilités avec les sites bancaires ou administratifs.
Perte progressive du support HTTPS moderne (protocoles TLS récents).
Risque d’exploitation via les modules obsolètes de rendu JavaScript ou WebAssembly.
Incompatibilité progressive des logiciels et pilotes
Les éditeurs finiront par cibler uniquement Windows 11 et les versions ultérieures. À terme, certaines applications ou pilotes ne s’installeront plus ou ne recevront plus de mises à jour. Cela concernera notamment :
les pilotes graphiques NVIDIA / AMD récents,
les nouvelles versions d’Office,
les outils de sécurité (antivirus, VPN, pare-feu tiers).
Cela ne rend pas votre PC inutilisable, mais il deviendra stagnant : figé dans un état fonctionnel sans possibilité d’évolution.
Exploitation de failles connues
Les pirates informatiques exploitent souvent les vulnérabilités corrigées sur les systèmes récents… mais encore présentes sur les anciens. C’est ce qui s’est produit avec WannaCry ou NotPetya, qui ont frappé massivement les versions non mises à jour de Windows 7. Windows 10 pourrait subir le même sort à moyen terme.
Dépendances logicielles non maintenues
Beaucoup de composants internes de Windows 10 reposent sur des bibliothèques partagées (Visual C++, .NET, DirectX…). Quand ces modules ne sont plus maintenus, cela peut causer :
des plantages d’applications,
des erreurs de compatibilité,
ou l’impossibilité d’installer des outils récents.
Perte de conformité et risques légaux (secteur pro)
Pour les entreprises et associations, continuer à utiliser Windows 10 non patché peut poser un problème de conformité (RGPD, ISO 27001, etc.). Un poste compromis suite à une faille non corrigée pourrait être considéré comme négligence de sécurité.
Comment sécuriser Windows 10 après la fin du support
Si vous décidez de conserver Windows 10 après la fin du support, il est indispensable de renforcer sa configuration et d’adopter de nouvelles habitudes. L’objectif n’est pas d’éliminer tous les risques — ils existeront toujours — mais de réduire fortement la surface d’attaque pour rendre le système le plus sûr possible.
Garder un antivirus à jour (Defender ou alternatif)
Même si Windows ne reçoit plus de correctifs, Microsoft Defender Antivirus restera opérationnel. Microsoft a confirmé que les mises à jour de définitions de sécurité (Security Intelligence) seront maintenues jusqu’en octobre 2028. Cela permet de continuer à bloquer la plupart des malwares connus.
Vérifiez régulièrement dans Sécurité Windows → Protection contre les virus et menaces que les signatures sont à jour. Vous pouvez aussi opter pour un antivirus tiers encore compatible (Avast, Bitdefender, Kaspersky, ESET, etc.), certains continueront à supporter Windows 10 pendant plusieurs années.
Évitez de désactiver Defender ou le pare-feu Windows, sauf si un autre antivirus gère déjà ces protections.
Utiliser un compte local plutôt qu’un compte Microsoft
Les comptes Microsoft synchronisent vos données en ligne (OneDrive, Edge, Store, etc.), ce qui multiplie les connexions et services actifs. Un compte local réduit la surface d’exposition et permet un fonctionnement plus simple, sans dépendances cloud.
Mettre à jour ses logiciels sous Windows 10 après 2025
Après 2025, le cœur du système restera figé, mais la plupart des logiciels continueront d’évoluer indépendamment de Windows Update. Mettez régulièrement à jour :
vos navigateurs (Firefox, Chrome, Brave, LibreWolf) ;
votre suite bureautique (Microsoft Office, LibreOffice, OnlyOffice) ;
vos outils multimédias (VLC, MPC-HC, Audacity, etc.) ;
vos programmes de sécurité (antivirus, antimalware, pare-feu tiers).
Pour simplifier la gestion, utilisez un gestionnaire de paquets comme Winget ou un outil graphique tel que QuickInstaller ou PatchMyPC. Ils permettent de vérifier et mettre à jour plusieurs programmes en un seul clic.
Astuce : planifiez une vérification mensuelle des mises à jour logicielles ; c’est le moyen le plus simple de limiter les failles connues.
Même sans support officiel, les constructeurs continueront de publier des pilotes compatibles Windows 10 pendant quelques années (souvent jusqu’en 2027).
Vérifiez ponctuellement les pilotes de votre carte graphique (NVIDIA, AMD, Intel).
Mettez à jour vos périphériques réseau, audio, chipset et Bluetooth via le site du fabricant.
Évitez les “driver boosters” automatisés ; privilégiez les outils officiels.
Une fois les pilotes stables, inutile de forcer les mises à jour : mieux vaut un pilote fiable qu’un pilote récent mal testé.
Nettoyer et optimiser Windows 10 sans risquer de l’abîmer
Windows 10 vieillira, et les fichiers temporaires ou résidus de mises à jour s’accumuleront. Procédez régulièrement à un nettoyage léger, sans recourir à des optimiseurs agressifs.
Utilisez Nettoyage de disque (cleanmgr) ou Paramètres → Système → Stockage.
Supprimez les fichiers temporaires, miniatures et caches obsolètes.
Désinstallez les programmes inutiles depuis Applications → Applications et fonctionnalités.
Évitez les “boosters” ou “registry cleaners” : ils n’apportent rien de concret et peuvent supprimer des clés système vitales.
À lire aussi :Guide complet d’entretien Windows Découvrez comment entretenir et optimiser votre PC : nettoyage, gestion des programmes, mises à jour, stabilité et amélioration des performances sur le long terme.
Sauvegarder régulièrement vos fichiers
Windows 10 intègre encore deux systèmes de sauvegarde fiables :
L’Historique des fichiers
Accessible depuis : Paramètres → Mise à jour et sécurité → Sauvegarde → Ajouter un lecteur.
Il sauvegarde automatiquement vos bibliothèques (Documents, Images, Bureau, etc.).
Idéal pour une sauvegarde en continu sur un disque externe ou réseau.
Par défaut, Windows sauvegarde toutes les heures : vous pouvez réduire la fréquence pour préserver la durée de vie du disque.
Les services cloud permettent d’ajouter une couche de sécurité hors site. Vous pouvez synchroniser vos documents importants avec :
Google Drive
Dropbox
pCloud
Proton Drive (crypté, hébergé en Europe)
ou un NAS personnel avec synchronisation automatique (Synology Drive, TrueNAS).
OneDrive restera utilisable sous Windows 10, mais pourrait perdre certaines fonctions de synchronisation après 2026–2027.
Combinez toujours une sauvegarde locale et une sauvegarde cloud. Si l’une échoue, l’autre sauve vos fichiers.
Envisagez une solution dual-boot, un second PC ou alternative
Pour garder un environnement sûr, vous pouvez :
Installer une distribution Linux légère à côté de Windows 10 pour vos usages web ou bancaires.
Conserver Windows 10 pour les logiciels spécifiques (pilotes, outils anciens). C’est une bonne transition avant un changement complet d’OS.
Conclusion : continuer à utiliser Windows 10 en toute sécurité après 2025
La fin du support de Windows 10, en octobre 2025, ne signe pas la mort immédiate du système. Il restera parfaitement fonctionnel sur des millions de PC, mais progressivement plus vulnérable aux failles de sécurité et aux incompatibilités logicielles.
Avec un minimum de rigueur, il est tout à fait possible de prolonger sa durée de vie en sécurité : gardez un antivirus actif, un pare-feu vigilant, vos logiciels à jour, et mettez en place des sauvegardes régulières. Combinez cela à une bonne hygiène numérique (prudence sur le web, désactivation des services inutiles, comptes locaux, logiciels fiables), et vous pourrez continuer à utiliser Windows 10 pendant plusieurs années sans risque majeur.
Mais il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’une solution transitoire. À moyen terme, la migration vers Windows 11 ou une distribution Linux légère restera la meilleure option pour bénéficier d’un environnement moderne, sécurisé et compatible avec les logiciels récents.
En attendant, ces conseils vous permettront de garder votre PC stable, réactif et protégé — même après la fin du support officiel de Microsoft.
Microsoft a publié une nouvelle mise à jour cumulative pour Windows 11 25H2 et 24H2, identifiée sous le code KB5066835. Cette build apporte plusieurs améliorations fonctionnelles, des correctifs de stabilité et quelques changements d’interface visibles. Elle est disponible via Windows Update, ou en téléchargement manuel depuis le Catalogue Microsoft Update.
Nouveautés et améliorations principales
Catégorie
Description détaillée
Windows Search (recherche)
L’expérience de recherche a été améliorée avec une nouvelle interface de résultats d’images. Les images apparaissent désormais dans des vignettes plus nettes, avec un meilleur contexte visuel et des options de prévisualisation plus rapides.
Rétroéclairage du clavier
Il est désormais possible de régler la luminosité du clavier directement depuis les paramètres rapides, une option attendue notamment sur les ordinateurs portables. Le niveau de luminosité peut être ajusté selon la luminosité ambiante.
Paramètres réseau et Internet
Microsoft introduit de nouveaux indicateurs de bande passante et de qualité de connexion, affichés dans les paramètres Wi-Fi et Ethernet. Cela permet de mieux identifier la stabilité du réseau et les débits réels.
Notifications et Widgets
Les actions effectuées dans le Centre de notifications (par exemple, rejeter un message ou un rappel) se synchronisent désormais plus précisément avec les widgets correspondants. Le flux d’informations devient ainsi plus cohérent.
Accessibilité
Des optimisations ont été appliquées pour Narrator et les outils de lecture d’écran, notamment une meilleure compatibilité avec les applications modernes et la gestion du Braille.
Sécurité et système
Plusieurs améliorations ont été intégrées dans le sous-système Windows Defender et dans les modules de sécurité du noyau (Kernel Security Components). Microsoft évoque aussi des corrections visant à stabiliser BitLocker et les processus de chiffrement.
Profils COSA (Corporate and Student Accounts)
Amélioration de la stabilité des profils utilisateurs utilisés en environnement professionnel ou scolaire, avec une meilleure gestion des périphériques amovibles et des clés USB protégées.
Expérience utilisateur générale
Des corrections ont été apportées à l’affichage de la barre des tâches, à la gestion du mode sombre, et à la transition entre sessions utilisateur, réduisant les temps de latence.
– Windows Update (automatique ou via “Rechercher les mises à jour”) – Téléchargement manuel sur le Catalogue Microsoft Update
Architecture
x64 / ARM64
Taille approximative
Environ 800 à 950 Mo selon la version et l’architecture
Redémarrage requis
Oui, un redémarrage est nécessaire pour finaliser l’installation
Type de mise à jour
Cumulative — inclut les correctifs et améliorations précédentes
Correctifs et stabilité
Outre les ajouts fonctionnels, Microsoft a corrigé plusieurs problèmes signalés dans les versions précédentes :
Correction d’un bug entraînant la perte temporaire du son après la mise en veille.
Amélioration de la compatibilité de certains pilotes graphiques avec DirectX 12.
Correction d’une erreur empêchant l’affichage correct des icônes du bureau après redémarrage.
Résolution d’un problème affectant la gestion des comptes locaux après une mise à jour majeure.
Ce qu’il faut retenir
Cette mise à jour KB5066835 poursuit l’objectif de Microsoft d’unifier l’expérience Windows 11 sur les branches 24H2 et 25H2, tout en préparant le terrain pour de futures fonctionnalités Copilot+ et IA locales. Elle combine des optimisations visuelles, des ajustements de performance et des correctifs système importants.
Si vous utilisez déjà Windows 11 25H2, cette mise à jour est fortement recommandée. Elle peut être installée via Windows Update ou manuellement grâce au fichier MSU du Catalogue Microsoft Update.
Un PC qui chauffe trop peut rapidement devenir un vrai problème : performances en chute, ventilateurs bruyants, redémarrages intempestifs… voire pannes matérielles à terme. Que ce soit votre processeur (CPU), votre carte graphique (GPU) ou encore un SSD NVMe mal ventilé, chaque composant a ses propres limites thermiques à ne pas dépasser.
Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour réduire la température de votre ordinateur efficacement, sans forcément changer tout le matériel. Nettoyage, optimisation du flux d’air, réglages Windows, profils d’énergie, refroidissement externe : dans ce guide pratique, vous trouverez des conseils concrets et faciles à appliquer, classés du plus simple au plus avancé.
Ce guide pratique se destine autant à un PC fixe ou portable, il vous aidera à mieux comprendre la chauffe de votre machine — et à y remédier durablement.
Température normale d’un PC : ce qu’il faut savoir
Lorsqu’il fonctionne, un ordinateur produit de la chaleur. C’est tout à fait normal : le processeur (CPU), la carte graphique (GPU), les disques ou encore la carte mère sont tous des composants électroniques qui chauffent lorsqu’ils sont sollicités.
Mais si cette température dépasse certains seuils, cela peut entraîner des baisses de performances (throttling), des bugs, des arrêts inopinés, et à terme, une usure prématurée du matériel.
L’utilisation intensive du processeur ou de la carte graphique
C’est l’une des causes les plus fréquentes. Un jeu vidéo exigeant, un rendu vidéo, une session de montage, ou même un navigateur trop chargé en onglets peuvent faire monter le CPU et le GPU à des températures très élevées. Si la ventilation n’est pas suffisante, la chaleur s’accumule rapidement.
Une mauvaise ventilation ou un boîtier mal conçu
Un PC mal ventilé, avec peu ou pas d’entrée d’air frais, empêche la chaleur de s’évacuer correctement. Même avec des ventilateurs fonctionnels, un boîtier mal aéré ou encombré retient l’air chaud à l’intérieur, ce qui pousse tous les composants à chauffer davantage.
Surchauffe liée à la poussière dans le PC
La poussière est un isolant thermique naturel. Elle s’accumule sur les ventilateurs, les filtres à air, les radiateurs, et réduit drastiquement le flux d’air. Résultat : l’air chaud stagne, les températures montent, parfois même en usage léger. Voir plus loin : Entretenir son PC pour limiter la surchauffe
Pâte thermique sèche ou mal appliquée : un facteur de chauffe
La pâte thermique assure le transfert de chaleur entre le CPU (ou le GPU) et le système de refroidissement. Mais avec le temps, elle sèche, se fissure ou perd en efficacité. Cela provoque une montée en température rapide, même si les ventilateurs fonctionnent parfaitement.
Pilotes, logiciels, virus : les causes cachées de surchauffe
Parfois, le problème vient de Windows lui-même ou d’un logiciel :
Des pilotes mal configurés peuvent empêcher la mise au repos du processeur ou de la carte graphique.
Une gestion d’énergie mal réglée peut forcer le CPU à fonctionner à pleine fréquence en permanence.
Certains malwares ou programmes malveillants (ex. : cryptomineurs) utilisent les ressources système à votre insu, provoquant une chauffe constante.
Avant d’envisager des modifications complexes ou des logiciels de refroidissement, il est essentiel de s’assurer que votre PC est propre et bien entretenu. En effet, la poussière est l’un des premiers ennemis du refroidissement : elle s’accumule dans les ventilateurs, sur les grilles d’aération et entre les ailettes des radiateurs, empêchant une circulation correcte de l’air.
Avec le temps, même un ordinateur peu utilisé peut chauffer de plus en plus, simplement parce que l’air chaud reste piégé à l’intérieur. Il est donc fortement recommandé de nettoyer l’intérieur de votre PC tous les 6 à 12 mois, en particulier si vous avez des animaux, ou si votre tour est posée au sol.
Le nettoyage consiste à :
retirer la poussière des ventilateurs (processeur, boîtier, carte graphique) ;
dégager les grilles et filtres à poussière s’ils sont présents ;
souffler les radiateurs du CPU ou du GPU avec de l’air comprimé ;
et vérifier que rien ne bloque le flux d’air à l’intérieur du boîtier.
Un autre point souvent négligé est la pâte thermique qui assure le contact entre le processeur et son radiateur. Avec le temps, elle peut sécher ou perdre de son efficacité. Si votre CPU monte rapidement en température malgré un bon refroidissement, cela peut être un signe qu’un remplacement de la pâte thermique est nécessaire.
Même un PC parfaitement propre peut continuer à chauffer s’il n’est pas bien ventilé. Le flux d’air à l’intérieur du boîtier est essentiel pour évacuer la chaleur générée par les composants. Un air stagnant autour du processeur ou de la carte graphique suffit à faire grimper les températures, même avec des ventilateurs fonctionnels.
Bien positionner les ventilateurs
Dans un boîtier de PC, l’air doit suivre un chemin clair :
entrer par l’avant ou le bas (air frais),
ressortir à l’arrière et/ou en haut (air chaud).
L’idéal est de créer une légère pression positive, c’est-à-dire un peu plus d’air qui entre que d’air qui sort. Cela aide à expulser la chaleur et limite l’entrée de poussière par les fentes non filtrées. Si vos ventilateurs sont mal positionnés ou en sous-nombre, la chaleur s’accumule inévitablement.
Si vous ne disposez que d’un seul ventilateur, installez-le en extraction à l’arrière. Ensuite, éventuellement, ajoutez-en un à l’avant pour forcer l’entrée d’air frais.
Régler la vitesse des ventilateurs
Par défaut, les ventilateurs ajustent leur vitesse automatiquement, mais ce comportement peut être trop conservateur. Il est souvent utile de créer une courbe de ventilation personnalisée pour que les ventilateurs accélèrent plus rapidement quand la température monte.
Cela peut se faire :
depuis le BIOS/UEFI, dans les options “Fan Control” ou “Q-Fan” ;
Avec ces outils, vous pouvez définir une réponse plus agressive à la chaleur (par exemple : 60 % de vitesse à 60 °C, 90 % à 75 °C…), ce qui aide à contenir les hausses thermiques sans attendre qu’il soit “trop tard”.
Optimiser le refroidissement des composants spécifiques
Certains composants nécessitent une attention particulière :
Cartes graphiques : les modèles récents sont capables d’un mode “0 dB” (ventilateurs à l’arrêt en dessous de 60 °C). Si vous jouez longtemps, activez un profil ventilateur personnalisé dans MSI Afterburner ou via le logiciel constructeur.
SSD NVMe : très performants, mais sensibles à la chaleur. Il est conseillé de leur ajouter un dissipateur thermique (radiateur) si ce n’est pas déjà le cas — surtout si le SSD est coincé sous une carte graphique.
Boîtiers compacts ou mini-PC : la circulation de l’air y est souvent très limitée. Dans ce cas, pensez à utiliser des composants à faible consommation thermique (TDP), voire à sous-volter (undervolt) le CPU ou GPU si vous êtes à l’aise avec ce type d’ajustement.
Optimiser les réglages logiciels et système
Même si votre matériel est propre et bien ventilé, votre PC peut continuer à chauffer inutilement à cause de certains réglages logiciels ou systèmes mal adaptés. Des services en arrière-plan, des pilotes obsolètes ou une mauvaise gestion de l’énergie peuvent faire tourner le processeur ou la carte graphique à plein régime… alors qu’ils ne sont pas sollicités.
Éviter les programmes qui tournent en arrière-plan
Beaucoup d’applications se lancent automatiquement au démarrage de Windows et continuent de consommer des ressources, parfois sans que vous vous en rendiez compte. Cela peut provoquer une montée en température continue, même au repos.
Pour les identifier :
Ouvrez le Gestionnaire des tâches (clic droit sur la barre des tâches → “Gestionnaire des tâches”)
Allez dans l’onglet Démarrage pour désactiver les programmes inutiles
Puis dans Processus, observez si un logiciel consomme trop de CPU ou de RAM sans raison.
Un navigateur mal fermé, une mise à jour en boucle ou un logiciel de surveillance trop agressif peuvent être à l’origine d’une surchauffe persistante.
Vous pouvez alors les désactiver du démarrage pour limiter l’utilisation des ressources systèmes. Pour cela :
Toujours dans le gestionnaire de tâches, allez dans l’onglet Démarrage
Sélectionner le programme et cliquez en bas à droite sur Désactiver
Répéter l’opération pour désactiver tous les programmes inutiles du démarrage de Windows
Certains malwares ou cryptominers s’exécutent discrètement en arrière-plan et surchargent le processeur ou la carte graphique. Résultat : la température monte, les ventilateurs s’emballent, et les performances chutent.
Si votre PC chauffe alors que vous ne faites rien de spécial, lancez une analyse :
avec Windows Defender (ou un autre antivirus à jour)
Windows propose plusieurs profils d’alimentation qui influencent directement les performances — et donc la température de votre ordinateur. Plus le mode choisi privilégie la puissance, plus les composants (notamment le processeur) vont fonctionner à pleine fréquence… ce qui entraîne une hausse de la consommation électrique et de la chauffe.
C’est pourquoi le choix d’un profil adapté peut jouer un rôle important dans la réduction de la température.
Le mode “Performances élevées” maintient les composants à leur fréquence maximale, même au repos. Cela peut être utile pour certaines tâches lourdes ou en jeu, mais il augmente la chaleur et la consommation inutilement si vous utilisez simplement votre navigateur ou travaillez sur un document.
Le mode “Équilibré” adapte dynamiquement les performances selon la charge du système. C’est souvent un bon compromis pour un usage quotidien.
Le mode “Économie d’énergie”, quant à lui, limite volontairement les fréquences maximales pour réduire la consommation. Cela peut faire baisser la température de 5 à 10 °C, tout en augmentant l’autonomie sur un ordinateur portable.
Sur les PC portables, les constructeurs intègrent souvent un logiciel spécifique (ex : ASUS Armoury Crate, HP Command Center, Lenovo Vantage…) permettant de basculer facilement entre différents profils thermiques et d’alimentation. Certains modèles disposent aussi de raccourcis clavier (Fn + F5, etc.) pour passer d’un mode à l’autre à la volée.
Voici comment changer le profil d’alimentation :
Allez dans Paramètres > Système > Alimentation et batterie
Cliquez sur Paramètres d’alimentation supplémentaires
Choisissez un plan “Équilibré” plutôt que “Performances élevées”
Cliquez sur Modifier les paramètres avancés
Dans la section Gestion de l’alimentation du processeur, vous pouvez définir :
une fréquence minimale du CPU plus basse
une fréquence maximale plafonnée (ex : 85 % au lieu de 100 %) pour limiter la chauffe sans gros impact sur les performances
Des pilotes obsolètes, notamment pour la carte graphique, peuvent générer des surchauffes (mauvaise gestion de la fréquence, bug de ventilation, etc.).
Mettez à jour votre driver graphique (NVIDIA / AMD / Intel) depuis le site officiel, et non uniquement via Windows Update.
Vérifiez également les pilotes chipset, gestion d’énergie (Intel ME / AMD Ryzen), parfois disponibles sur le site du fabricant de la carte mère ou du portable.
Enfin, une mise à jour du BIOS/UEFI peut parfois améliorer la gestion thermique, surtout sur les PC portables récents.
Une fois que vous avez appliqué différentes optimisations (nettoyage, ventilation, réglages logiciels), il est essentiel de vérifier le résultat : est‑ce que la température a réellement baissé ? Votre système reste‑t‑il stable sous charge ? Pour cela, des tests dédiés sont nécessaires.
Utiliser OCCT pour un test de charge
OCCT est un outil de stress test qui permet de solliciter intensément le processeur, la carte graphique ou d’autres composants afin d’observer leurs comportements et températures maximales. C’est particulièrement utile après avoir modifié la ventilation, changé la pâte thermique ou réglé les ventilateurs.
Tester la stabilité thermique de son PC (CPU, GPU, SSD)
Un guide complémentaire sur le stress test CPU, GPU et disque est disponible sur le site. Il détaille comment tester la stabilité de votre ordinateur sous différentes charges. Il aborde aussi les bonnes pratiques, les choix d’outils adaptés en fonction des composants, et la façon d’interpréter les résultats (effondrement, redémarrages, erreurs SMART…). Ce guide est une excellente ressource à utiliser conjointement avec OCCT pour une vérification complète.
Que vérifier pendant ces tests
Température maximale atteint : si elle reste en dessous de vos seuils recommandés (par exemple < 85 °C pour CPU / GPU selon matériel), c’est bon signe.
Stabilité : absence de crash, d’erreurs ou d’arrêt brutal.
Évolution de température : la montée doit être progressive et se stabiliser. Si elle monte sans cesse, c’est le signe que le refroidissement est insuffisant.
Log / export : si l’outil le permet, exportez les données (températures, fréquences, tensions) pour les analyser plus tard.
Réduire la température d’un PC portable : que faire ?
Les ordinateurs portables sont particulièrement sensibles à la surchauffe : leur format compact limite la circulation de l’air, et les composants sont souvent collés les uns aux autres, sans possibilité de ventilation efficace. Résultat : le processeur, la carte graphique ou même le SSD peuvent atteindre des températures élevées rapidement, surtout en été, en jeu, ou pendant des traitements intensifs.
L’un des premiers réflexes est de surélever l’ordinateur pour laisser circuler l’air en dessous. Cela évite que l’air chaud ne reste coincé sous la machine, ce qui est particulièrement problématique lorsque le PC repose à plat sur une table ou un lit.
Faut-il utiliser un support ventilé (refroidisseur USB) ?
Les supports pour PC portables avec ventilateurs intégrés, souvent appelés cooling pads, sont des accessoires assez populaires. Ils sont censés améliorer le refroidissement du PC en insufflant de l’air frais sous le châssis.
Avantages
Inconvénients
Surélèvent le PC pour améliorer la circulation naturelle de l’air
L’efficacité dépend fortement du design du PC (emplacement des grilles, flux d’air)
Fournissent un léger flux d’air frais sous le châssis
Peu efficaces si les aérations du PC sont latérales ou obstruées
Peuvent réduire la température de 3 à 5 °C en moyenne
Certains modèles bruyants ou mal conçus peuvent gêner plus qu’aider
Faciles à utiliser (branchés en USB, pas d’installation)
Ne règlent pas les causes profondes de la chauffe (poussière, pâte thermique, etc.)
En résumé : un support ventilé peut être utile, notamment si vous jouez ou travaillez souvent sur un bureau sans surélévation. Mais, cela reste une solution d’appoint, à combiner avec un bon entretien interne si les températures restent trop élevées.
Conseils spécifiques pour les PC portables
Si vous utilisez un ordinateur portable, voici quelques recommandations supplémentaires pour limiter la chauffe et préserver ses performances :
Activez un profil d’alimentation adapté
Évitez le mode “Performances élevées” si vous ne jouez pas ou ne faites pas de traitement lourd.
Préférez un mode “Équilibré”, ou créez un plan personnalisé avec une fréquence CPU plafonnée (85‑90 % max).
Surélevez le PC (support ventilé ou non)
Laissez de l’espace sous le châssis pour améliorer la convection naturelle.
Les cooling pads avec ventilateurs peuvent aider, surtout si les grilles d’entrée d’air sont situées dessous.
Nettoyez régulièrement les grilles et ventilateurs internes
Les entrées d’air sont fréquemment obstruées par la poussière.
Un dépoussiérage simple (soufflette fine ou bombe d’air comprimé) peut parfois réduire la température de 5 à 10 °C.
Surveillez la température CPU/GPU avec des outils adaptés
Utilisez HWiNFO ou CoreTemp pour le CPU, GPU-Z pour la carte graphique.
Surveillez les pics thermiques en jeu ou pendant les mises à jour Windows.
Changer la pâte thermique ou repaste (avancé)
Si votre portable chauffe anormalement alors qu’il est propre, le remplacement de la pâte thermique peut être envisagé (si accessible).
Attention : cette opération nécessite d’ouvrir complètement l’appareil, et dans certains cas, elle annule la garantie.
Un bon refroidissement est essentiel pour assurer la stabilité, les performances et la longévité d’un PC. Si votre boîtier est mal ventilé, vos composants comme le processeur (CPU), la carte graphique (GPU) ou encore les SSD NVMe peuvent rapidement monter en température, même avec un matériel performant.
Dans ce guide, nous vous expliquons comment optimiser le refroidissement de votre boîtier PC : choix et positionnement des ventilateurs, gestion du flux d’air (airflow), courbes de ventilation personnalisées, pression positive/négative, refroidissement liquide (AIO ou watercooling custom), et solutions pour les configurations spécifiques (mini-ITX, PC silencieux, systèmes fanless…).
Il vous apporte des conseils pratiques et concrets pour améliorer la circulation de l’air dans votre boîtier et réduire la chauffe de vos composants.
Un bon refroidissement commence par un flux d’air bien pensé à l’intérieur du boîtier. Peu importe la qualité de vos ventilateurs ou la puissance de votre ventirad, si l’air chaud ne peut pas circuler et s’évacuer correctement, vos composants vont finir par surchauffer.
Le principe est simple : faire entrer de l’air frais (généralement à l’avant ou en bas du boîtier), le faire circuler au-dessus des composants, puis l’évacuer par l’arrière ou le haut.
Entrée et sortie d’air : les bases
Un boîtier bien ventilé fonctionne comme un tunnel :
L’air frais est aspiré par les ventilateurs en façade ou en bas,
L’air chaud est expulsé à l’arrière (ventilateur à côté de l’IO Shield) et/ou par le haut (poussée thermique naturelle).
Ce circuit doit être fluide, sans obstacle ni turbulence, pour permettre un renouvellement d’air constant autour du CPU, du GPU et d’autres composants.
Si l’air reste bloqué dans le boîtier, la chaleur stagne, même si vos ventilateurs tournent vite.
Pression positive vs pression négative
Le type de pression d’air à l’intérieur du boîtier joue un rôle crucial dans l’efficacité du refroidissement et la gestion de la poussière.
Voici les deux configurations possibles, comparées :
Type de pression
Positive
Négative
Définition
Plus d’air entre que ce qui sort
Plus d’air sort que ce qui entre
Effet sur la poussière
Protège mieux : l’air entre uniquement par les zones filtrées
Aspiration de poussière par les ouvertures non filtrées
Stabilité thermique
Bonne stabilité, moins de turbulence
Refroidissement parfois un peu plus agressif
Niveau sonore
Généralement plus silencieux
Peut nécessiter des ventilateurs plus rapides/bruyants
Configuration idéale
+1 ou +2 ventilateurs en entrée par rapport à la sortie
À éviter sauf si parfaitement maîtrisé
Recommandation générale : optez pour une légère pression positive, surtout si vous avez un boîtier filtré ou que vous cherchez à limiter la poussière. Un bon équilibre est souvent 2 ventilateurs en façade (entrée) + 1 à l’arrière (sortie).
L’importance du boîtier lui-même
Tous les boîtiers ne se valent pas sur le plan thermique. Voici ce qu’il faut regarder :
Présence de grilles avant et supérieures dégagées : les façades “pleines” ou trop design bloquent le flux
Filtres à poussière amovibles : ils améliorent la propreté, mais ne doivent pas étouffer le débit
Possibilités de ventilation : nombre d’emplacements (avant, haut, arrière, bas)
Espace pour les câbles : un câblage propre laisse l’air circuler plus librement
Format du boîtier : les boîtiers compacts sont plus sensibles à la chaleur
Qu’est-ce qu’un boîtier “Airflow” ?
Un boîtier dit “Airflow” est conçu pour favoriser la circulation de l’air à l’intérieur de la tour. Contrairement aux boîtiers “fermés” ou orientés design, il intègre généralement :
une façade avant en mesh (grille perforée) ou très ouverte,
plusieurs emplacements pour ventilateurs (entrée et sortie),
des grilles supérieures dégagées pour l’extraction naturelle de l’air chaud,
des filtres à poussière sans trop bloquer le flux.
Ce type de boîtier est recommandé si vous utilisez une carte graphique puissante ou un processeur qui chauffe. Il peut réduire la température de 5 à 10 °C comparé à un boîtier classique fermé.
Positionner et choisir ses ventilateurs
Les ventilateurs sont la base du refroidissement actif dans un PC. Mais pour qu’ils soient vraiment efficaces, il ne suffit pas d’en installer plusieurs : il faut bien les positionner, choisir le bon modèle, et adapter leur comportement à la température.
Emplacement idéal des ventilateurs
Un mauvais placement peut ruiner le flux d’air, même avec des ventilateurs haut de gamme. Voici les règles à suivre :
Façade avant (intake / entrée) : aspire l’air frais à l’intérieur. C’est la position la plus importante.
Bas (intake) : utile si le boîtier est surélevé ou possède une grille inférieure.
Arrière (extraction) : expulse l’air chaud du CPU et du GPU vers l’extérieur.
Haut (extraction) : l’air chaud monte naturellement ; une extraction en haut est très efficace.
Latéral (intake) : plus rare aujourd’hui, mais peut être utile dans des boîtiers compacts.
Si vous ne disposez que d’un seul ventilateur, placez-le en extraction à l’arrière. Ensuite, ajoutez un ventilateur en façade en priorité.
Cas particulier : les AIO (watercooling tout-en-un). Si vous installez un radiateur (240 ou 360 mm), il peut être monté :
à l’avant : en intake (air frais), mais l’air chaud ira dans le boîtier
en haut : en exhaust (plus logique), surtout pour refroidir efficacement
Types de ventilateurs : formats, débits, pression
Tous les ventilateurs ne se valent pas, même s’ils tournent à la même vitesse.
Critère
Détail
Taille standard
120 mm (le plus courant), 140 mm (plus silencieux à débit égal)
Connectique
3 broches (DC, contrôle tension) ou 4 broches (PWM, contrôle plus précis)
Débit d’air (CFM)
Plus le débit est élevé, plus le ventilateur pousse d’air
Pression statique
Recommandée pour les radiateurs ou les endroits bouchés (ex : grille dense, AIO)
Bruit (dBA)
À surveiller si vous visez un PC silencieux. Certains modèles > 30 dBA peuvent être dérangeants
À savoir :
Les ventilateurs “Airflow” sont conçus pour un fort déplacement d’air dans un espace dégagé.
Les ventilateurs “Static Pressure” sont mieux adaptés à pousser l’air à travers des obstacles (radiateurs, filtres à poussière).
Pour une configuration équilibrée : 2 × 120 mm en façade (Airflow) + 1 × 120 mm à l’arrière (Static Pressure) est un excellent point de départ.
Courbes de ventilation personnalisées
Les ventilateurs peuvent être pilotés intelligemment pour adapter leur vitesse à la température détectée par les sondes (CPU, GPU, carte mère).
Où régler la courbe ?
BIOS / UEFI : dans l’onglet “Fan Control”, “Q-Fan” ou équivalent selon le fabricant
Logiciels :
FanControl (moderne, puissant, open-source)
Argus Monitor
SpeedFan (ancien, mais encore utilisé)
MSI Afterburner pour les ventilateurs GPU uniquement
Exemple de courbe personnalisée :
Température CPU
Vitesse du ventilateur
< 40 °C
30–40 % (silence)
60 °C
60 %
75 °C
90 %
85 °C +
100 %
Une courbe progressive permet de préserver le silence en usage léger tout en répondant efficacement à la montée en température lors de charges lourdes (jeux, encodage, etc.).
Refroidir les composants clés
Même avec un bon flux d’air général dans le boîtier, certains composants nécessitent une attention particulière. CPU, carte graphique, et SSD sont souvent les plus exposés à la chaleur et doivent être refroidis efficacement pour éviter le throttling ou une usure prématurée.
Refroidir la carte graphique (GPU)
La carte graphique est souvent le composant le plus chaud dans une tour, en particulier en jeu ou en traitement 3D.
Activer une courbe de ventilation personnalisée
Utilisez MSI Afterburner (ou l’outil constructeur) pour créer une courbe de ventilation adaptée :
Plus agressive au-delà de 70–75 °C
Possibilité de désactiver le mode “0 dB” si la carte ne ventile pas assez en basse charge
Certaines cartes graphiques peuvent être undervolted, c’est-à-dire configurées pour consommer moins à performances égales. Cela réduit la température de 5 à 10 °C tout en maintenant les FPS.
Assurez-vous que le GPU n’est pas collé au fond du boîtier ou à une paroi sans circulation d’air.
Ajoutez un ventilateur latéral ou en bas dirigé vers la carte si possible.
Refroidir les SSD (surtout NVMe)
Les SSD NVMe sont plus rapides que les SSD SATA, mais aussi plus sensibles à la surchauffe. Certains modèles peuvent atteindre 70–90 °C, déclenchant un thermal throttling (ralentissement automatique).
Installer un dissipateur thermique
Beaucoup de cartes mères récentes incluent déjà un radiateur M.2.
Sinon, il est possible d’acheter un dissipateur SSD M.2 en aluminium à fixer sur le module (souvent < 10 €).
Optimiser le flux d’air autour du SSD
Évitez que le SSD soit coincé sous une carte graphique ou un élément chaud.
Dirigez un ventilateur vers la zone M.2 si nécessaire.
Pour les SSD SATA, la problématique est moindre, mais un SSD dans un boîtier étroit sans ventilation peut aussi monter à 50–60 °C en continu.
Refroidissement liquide : quand et comment ?
Le refroidissement liquide est devenu très populaire ces dernières années, notamment via les systèmes AIO (All-in-One), proposés par des marques comme Corsair, NZXT ou Arctic. Mais, il existe aussi des boucles personnalisées (custom loop), plus complexes, mais plus performantes.
Cette solution permet de dissiper la chaleur plus efficacement qu’un ventirad classique… toutefois ce n’est pas toujours nécessaire.
AIO vs Watercooling custom (ou boucle personnalisée) : deux approches très différentes
Type
AIO (All-in-One)
Watercooling custom
Description
Système de refroidissement liquide préassemblé. Circuit fermé prérempli (pompe + radiateur)
Refroidissement liquide entièrement personnalisé. Boucle ouverte à monter soi-même
Facilité d’installation
Facile – Installation simple, prêt à l’emploi
Complexe (nécessite du temps, des compétences)
Maintenance
Aucun ou très faible
Nettoyage + remplissage régulier
Refroidissement
Efficace pour CPU
Ultra-efficace CPU + GPU + RAM (si bien conçu)
Prix
Moyenne : 60–150 €
Élevé : > 300 € pour une boucle complète
Risques
Très faibles
Fuites possibles si mal monté
Recommandé : les AIO 240 mm ou 360 mm sont un bon compromis pour les utilisateurs exigeants (jeux, streaming, encodage, overclocking modéré).
Avantages et limites du refroidissement liquide (vs air)
Avantages
Limites / Inconvénients
Meilleure dissipation thermique dans les boîtiers compacts ou en overclocking
Plus coûteux qu’un bon ventirad
Fonctionnement souvent plus silencieux en charge (si bien configuré)
Plus complexe à installer, surtout en custom loop
Dégage l’espace autour du socket CPU
Maintenance nécessaire sur les custom loops (nettoyage, vidange)
Design moderne et esthétique (RGB, gain visuel)
Risque de panne : pompe, fuite (cas rare sur AIO de qualité)
Peut aider à refroidir les composants environnants si bien placé
Moins efficace si le radiateur rejette l’air chaud à l’intérieur du boîtier
À retenir : un bon AIO peut améliorer le confort thermique et sonore, mais n’est pas toujours supérieur à un ventirad haut de gamme bien ventilé.
Où installer le radiateur AIO : avant ou haut ?
Le positionnement du radiateur influence à la fois l’efficacité du refroidissement et la température générale du boîtier.
Emplacement
Avantages
Inconvénients
Avant (intake)
Air frais = meilleure efficacité pour le CPU
L’air chaud est rejeté dans le boîtier (chauffe GPU / SSD)
Haut (exhaust)
Évacue directement l’air chaud
Air plus chaud = légère perte d’efficacité sur le CPU
Bas (rare)
Utilisé dans certains boîtiers inversés
Risque de pompe au point haut → poches d’air
Recommandation générale :
Si votre GPU chauffe beaucoup, privilégiez le haut en extraction pour ne pas surchauffer l’intérieur.
Si vous cherchez la meilleure efficacité CPU, le radiateur en façade reste le plus performant.
Cas spécifiques : compacts, silencieux, fanless…
Certains types de configuration exigent des approches particulières en matière de refroidissement. Que vous cherchiez un PC ultra silencieux, une mini-config ITX, ou un système sans ventilateur, vous devez adapter votre stratégie pour maintenir des températures correctes sans sacrifier l’efficacité.
Boîtiers compacts / Mini-ITX
Les boîtiers de petite taille (ITX, micro-ATX, HTPC) sont pratiques et esthétiques, mais posent de vrais défis thermiques :
Astuces pour optimiser
Pièges à éviter
Choisir un boîtier avec grilles ou façade mesh (ex : Cooler Master NR200)
Évitez les boîtiers “design” tout fermés sans ouverture
Utiliser des ventilateurs low-profile de qualité (Noctua, Arctic…)
Ne surchargez pas le boîtier avec un GPU massif si l’air ne peut plus circuler
Opter pour un ventirad compact ou un AIO 120 mm bien placé
Mauvaise gestion des câbles = obstruction du flux d’air
Préférer un SSD M.2 avec dissipateur intégré ou dirigé vers une prise d’air
Ne pas installer la carte graphique en “sandwich” contre le panneau latéral sans espace
Dans un boîtier compact, chaque centimètre compte. L’agencement est aussi important que le nombre de ventilateurs.
Refroidir un PC silencieux
Pour une configuration orientée silence (musique, bureautique, studio), l’objectif est double : refroidir efficacement sans bruit.
Composant
Recommandations
Ventilateurs
Modèles 140 mm PWM silencieux, régulés < 800 RPM
Boîtier
Avec isolation phonique (be quiet! Silent Base, Fractal Define…)
CPU
Ventirad passif ou très silencieux (Noctua NH‑P1, be quiet! Dark Rock)
SSD
Préférer un modèle SATA (pas de bruit ni chauffe) ou NVMe bien refroidi
GPU
Carte avec mode semi-passif (ventilos coupés à faible charge), undervolt possible
Une bonne courbe de ventilation douce et personnalisée permet souvent de concilier silence et stabilité thermique.
PC fanless : refroidissement totalement passif
Les systèmes “fanless” n’utilisent aucun ventilateur, même pour le processeur ou le boîtier. Ils visent un silence total — souvent pour des usages spécifiques : HTPC, serveurs silencieux, environnements sensibles au bruit.
Possible si :
Vous utilisez des composants à très faible consommation (TDP < 15–25 W) (ex : CPU Intel T-series, AMD GE-series, mini-PC type NUC)
Le boîtier est conçu pour dissiper la chaleur en passif (ex : Akasa Euler, Streacom FC8)
Vous n’avez pas de GPU dédié
Limites :
Budget plus élevé (composants spécifiques)
Pas adapté aux jeux, ni à la charge continue (encodage, VM, etc.)
Sensibilité accrue à la température ambiante (été, pièce fermée)
Conclusion
Le refroidissement d’un PC ne dépend pas uniquement du nombre de ventilateurs installés. Il repose sur une bonne compréhension du flux d’air, un choix réfléchi des composants, et une configuration adaptée à votre usage (gaming, silence, petit format, etc.).
Que vous utilisiez un refroidissement par air ou liquide, que vous cherchiez à faire baisser vos températures ou simplement à gagner en silence, les ajustements présentés ici vous permettront de tirer le meilleur de votre boîtier et de vos composants, sans nécessairement tout remplacer.
Enfin, gardez à l’esprit qu’un PC bien ventilé est aussi plus stable, plus silencieux, et plus durable dans le temps.
On évoque souvent de la fin imminente de Windows 10, mais Microsoft rappelle désormais que Windows 11 23H2 aussi arrive à échéance, invitant les utilisateurs à envisager une migration vers une version plus récente. Le moment approche pour abandonner 23H2 avant d’être confronté à l’absence totale de support.
Dans un nouveau message aux communautés et administrateurs, Microsoft avertit que Windows 11 23H2 sera bientôt placé en fin de support, et que les utilisateurs doivent commencer à planifier leur migration vers une version plus récente. Selon Neowin, cette communication remplace progressivement le discours uniquement centré sur Windows 10 ; l’éditeur veut s’assurer que 23H2 ne soit pas oublié dans la transition.
L’argument de Microsoft est clair : rester sur 23H2 au-delà de sa période de support expose les utilisateurs à l’absence de correctifs de sécurité, de mises à jour fonctionnelles, et d’assistance technique. Les machines qui n’auront pas été mises à jour se retrouveront avec des versions obsolètes, plus vulnérables aux menaces modernes.
Que signifie cette fin de service pour les utilisateurs ?
Pour beaucoup, cela ressemble à une deuxième étape dans la « transition Windows ». Beaucoup se préoccupent déjà de la fin de support de Windows 10 — un guide complet sur ce sujet est disponible ici : Fin de support de Windows 10 : que faire ? — mais Microsoft rappelle que 23H2 ne sera pas non plus un abri éternel.
Les utilisateurs devront migrer vers une version supportée de Windows 11 (comme 24H2 ou la future 25H2), avec les implications habituelles : compatibilité matérielle, tests de pilotes, mise à jour d’images système, etc. C’est l’occasion pour de nombreux environnements IT de profiter de cette transition pour rationaliser leur parc ou adopter des fonctionnalités modernes.
Conseils pratiques pour préparer la transition
Identifiez les machines encore sur 23H2 dans votre parc et planifiez leur migration en priorité.
Testez la compatibilité des drivers et des applications sur les versions plus récentes de Windows 11 avant un déploiement à grande échelle.
Préparez des médias et des images de mise à niveau (enablement package ou réinstallation propre) pour faciliter la transition.
Conclusion
Microsoft ne se concentre plus uniquement sur la disparition de Windows 10. La fin du support de Windows 11 23H2 est désormais une alerte adressée à tous les utilisateurs et responsables informatiques : il ne faut pas attendre pour sortir de cette version dès qu’elle perdra son appui officiel.
Acheter un jeu sur Steam et se rendre compte qu’il ne vous plaît pas, qu’il ne fonctionne pas ou que votre PC ne le supporte pas… ça arrive. Heureusement, Steam propose une politique de remboursement simple et relativement flexible.
Que vous ayez joué moins de 2 heures, ou dépassé ce seuil de peu, il est toujours possible de demander un remboursement, à condition de respecter quelques règles.
Dans ce guide complet, vous apprendrez :
Les conditions à remplir pour être éligible au remboursement
Des conseils pratiques pour éviter un refus
La procédure pas à pas depuis le client Steam ou le site web
Le délai de traitement et comment suivre votre demande
Bonus : je réponds aussi aux questions fréquentes (jeu en promo, DLC, dépassement des 2h, etc.)
Quelles sont les conditions générales (éligibilité) et conseils pour se faire rembourser un jeu
Les conditions pour annuler l’achat d’un jeu
Au moment d’acheter votre jeu sur la plateforme Steam, vous avez accepté des conditions dont celles relatives au remboursement. Voici ce qu’il faut savoir.
Vous pouvez demander un remboursement si :
la demande est faite dans les 14 jours suivant l’achat et
le jeu a été joué moins de 2 heures au total.
Précommande : remboursement possible à tout moment avant la sortie ; après la sortie, la règle 14 jours / 2 heures s’applique.
DLC : remboursable si demandé dans les 14 jours et si le DLC a été utilisé moins de 2 heures (ou si le DLC casse le jeu).
Achats in-game, objets du Marché, et contenus créés par les utilisateurs : règles spécifiques — en général non remboursables (sauf exceptions).
Valve peut accepter des exceptions (problèmes techniques, jeu injouable), mais ce n’est pas garanti.
Astuces pour augmenter vos chances de remboursement
Même si Steam applique une politique plutôt souple en matière de remboursement, certaines précautions peuvent maximiser vos chances d’obtenir un accord, surtout si vous êtes proche ou au-delà des limites officielles (2 heures / 14 jours).
Voici quelques conseils simples à suivre avant et pendant votre demande :
Avant de demander : notez votre order number (numéro de commande) et le nombre d’heures de jeu (Steam l’affiche).
Si vous dépassez 2 heures / 14 jours : vous pouvez tenter une demande en expliquant la raison (bug majeur, impossibilité de jouer) — parfois acceptée.
Si le jeu est injouable (bugs/crashs), joignez captures d’écran / logs pour appuyer la demande.
Ne supprimez pas le jeu immédiatement — la demande peut nécessiter des informations ; mais vous n’avez pas besoin de conserver les fichiers pour obtenir le remboursement.
Comment se faire rembourser un jeu sur Steam
Lorsque vous avez acheté un jeu sur Steam que vous ne souhaitez plus garder — que ce soit à cause de bugs, d’incompatibilité, ou simplement parce qu’il ne vous plaît pas — vous pouvez demander un remboursement.
Steam offre une procédure rapide et simple, à condition de respecter deux critères principaux :
Le jeu a été acheté il y a moins de 14 jours
Vous y avez joué moins de 2 heures
Dans cette section, on vous explique comment effectuer la demande pas à pas, depuis le client Steam (recommandé) ou le site web officiel.
Procédure pas à pas (Client Steam — recommandé)
C’est la méthode la plus directe, et celle que Valve recommande. Voici comment procéder :
Ouvrez Steam (client desktop) et connectez-vous.
En haut à gauche : Aide → Steam Support
Dans la liste des produits récents, choisissez le jeu (ou utilisez la recherche si ce n’est pas visible).
Choisissez le type de problème. Par exemple, si le jeu ne vous convient pas, vous pouvez sélectionner « Je suis déçu«
Suivez le formulaire, Choisissez : « Je voudrais faire une demande de remboursement ».
Choisissez : « Je rencontre un autre problème » depuis a liste
Choisissez la raison depuis le menu déroulant, puis donnez une courte explication (ex. “Problème de performance”, “Jeu non conforme à la description”, etc.). Je vous donne deux exemples de message plus bas dans ce guide que vous pouvez utiliser
Envoyez la demande. Steam vous enverra un e-mail de confirmation et traitera la demande.
Voici un exemple de message que vous pouvez utiliser en cas de bug :
Bonjour, J’aimerais demander le remboursement de [Nom du jeu] (commande n° XXXX). Je l’ai acheté le [date]. Le jeu a été lancé pendant environ [X heures] mais comporte des bugs/performances rendant le jeu injouable (ou : ne correspond pas à la description). Merci de bien vouloir traiter ma demande. Cordialement, [Votre pseudo Steam]
Un autre exemple de message dans le cas où le jeu ne vous plaît pas :
Bonjour, J’aimerais demander le remboursement de [nom du jeu] (commande n° [XXXX]). Après y avoir joué pendant environ [X heures], je me rends compte que le jeu ne correspond pas à mes attentes et que je n’y prends pas de plaisir. Merci de bien vouloir procéder au remboursement selon les conditions habituelles. Cordialement, [Votre pseudo Steam]
Demande de remboursement via le site web Steam (alternative)
Si vous ne pouvez pas utiliser le client Steam (ex : PC planté, accès distant…), vous pouvez faire la demande via le site officiel :
Sélectionnez le jeu concerné depuis la liste des produits récents
Cliquez sur « Je suis déçu ou problème technique » → “Je souhaite demander un remboursement”
Indiquez la raison de la demande et confirmez
Cette méthode fonctionne de la même manière que via le client. Elle est idéale si vous êtes sur un autre appareil ou si Steam ne se lance pas correctement.
Suivi de la demande et délai de remboursement
Une fois votre demande envoyée, Valve traite généralement les remboursements sous quelques heures à quelques jours. Le temps de réponse dépend de la charge des équipes du support, mais la plupart des demandes simples (moins de 2h de jeu, moins de 14 jours) sont validées rapidement.
Délais selon le mode de paiement
Moyen de remboursement
Délai estimé
Steam Wallet
Généralement immédiat
Carte bancaire / PayPal
Entre 3 et 7 jours ouvrés (variable selon votre banque ou service de paiement)
Suivre votre demande
Chaque demande génère un numéro de ticket
Vous pouvez consulter le statut à tout moment depuis : https://help.steampowered.com ou depuis l’application Steam > Aide > Support Team
Si la demande est refusée, il est possible de répondre au support pour demander un réexamen (en expliquant le problème plus en détail)
Pensez à vérifier vos e‑mails ou votre interface Steam : vous recevrez une notification une fois le remboursement approuvé (ou refusé).
FAQ
Puis-je me faire rembourser un jeu acheté en promotion ?
Oui. Les jeux achetés en solde ou en promotion sont éligibles au remboursement, à condition de : ne pas avoir joué plus de 2 heures faire la demande dans les 14 jours suivant l’achat Steam ne fait aucune distinction entre prix plein et remisé.
Puis-je me faire rembourser un DLC ou un pack ?
Oui, les contenus additionnels (DLC, packs, extensions) peuvent être remboursés s’ils n’ont pas été consommés ou modifient de façon permanente le jeu. Exemple : un DLC cosmétique est souvent remboursable, un DLC qui débloque une zone de jeu de façon définitive peut ne pas l’être.
J’ai joué plus de 2 heures, ai-je quand même une chance ?
ar défaut, non éligible. Mais Steam indique clairement qu’il peut examiner les cas exceptionnels. Si vous dépassez légèrement (ex : 2h10), ou avez rencontré un bug ou problème technique justifiable, tentez quand même : la demande sera étudiée manuellement.
Que faire si Steam refuse mon remboursement ?
Vous pouvez : – répondre au refus pour demander un réexamen – expliquer le contexte (problème technique, bug, jeu incompatible…) – ou, en dernier recours, contacter le support Steam Steam reste assez souple si la demande est justifiée et courtoise.
Peut-on annuler un achat si le jeu n’a jamais été lancé ?
Oui. Si vous n’avez jamais lancé le jeu et que l’achat remonte à moins de 14 jours, le remboursement est presque garanti.
Peut-on se faire rembourser un jeu offert / cadeau Steam ?
Oui, le destinataire d’un cadeau peut demander le remboursement, à condition de ne pas avoir activé le jeu. Dans ce cas, le remboursement est retourné à l’acheteur d’origine.
Un article publié sur Neowin soulève un avertissement : suite au dernier Patch Tuesday, des utilisateurs de Windows 10 pourraient se retrouver dans une situation délicate, découvrant que certaines mises à jour nécessaires deviendront inutilisables ou incompatibles. Le site évoque que ce dernier Patch Tuesday pourrait marquer une transition non seulement symbolique, mais technique, pour ceux qui restent sur Windows 10 malgré la fin de son support.
Ce qui pourrait se passer
Microsoft a déjà confirmé que le support étendu pour Windows 10 (ESU) cessera à l’automne 2025. Jusqu’à cette date, Microsoft continuera de publier des mises à jour de sécurité pour les versions encore couvertes. Mais après l’arrêt du support, il est possible que certaines mises à jour ou correctifs critiques (y compris ceux liés à la sécurité, compatibilité ou stabilité) ne soient plus compatibles avec les versions de Windows 10 déjà installées.
Neowin suggère que des fonctionnalités prévues pour Windows 11 pourraient progressivement ne plus être rétroportées vers Windows 10, même pour des correctifs de sécurité. Cela pourrait amener des situations où des appareils restent “nécessitant une mise à jour” sans qu’aucune mise à jour compatible ne soit disponible, posant des risques de sécurité ou de compatibilité logicielle.
Enjeux pour les utilisateurs et les organisations
Pour les particuliers, cette transition signifie potentiellement :
un stagnation de la sécurité, avec absence de correctifs pour de nouvelles failles,
des incompatibilités évolutives avec des logiciels ou matériels conçus pour les versions plus récentes de Windows,
un dilemme entre rester sur Windows 10 ou migrer vers Windows 11, quitte à changer de matériel ou forcer une installation non officialisée.
Pour les organisations, le risque est plus critique : des parc de machines mal préparés pourraient se retrouver sans patchs de sécurité ni support technique, ce qui fragilise la sécurité du réseau. Le défi sera d’équilibrer la maintenance des systèmes existants, la migration du parc et le coût d’actualisation du matériel.
Ce qu’il est conseillé de faire dès maintenant
Planifier la migration vers Windows 11 dès que possible, notamment pour les machines compatibles, afin d’éviter de rester à la marge après la fin du support.
Pour les machines non compatibles, envisager des alternatives : Linux, PC de remplacement, ou solutions de virtualisation.
Toujours maintenir des sauvegardes et des pratiques de sécurité renforcées (antivirus, pare-feu, segmentation réseau).
Suivre de près les annonces de Microsoft concernant la rétrocompatibilité des mises à jour après la fin du support Windows 10.
Microsoft a récemment renforcé les contraintes lors de l’installation de Windows 11 : désormais, l’installation sans compte Microsoft ou sans connexion Internet devient plus complexe, ce qui risque de frustrer de nombreux utilisateurs souhaitant une configuration plus privée ou hors ligne.
Lors des étapes de l’OOBE (Out-Of-Box Experience), l’assistant d’installation pousse davantage vers la création ou l’utilisation d’un compte Microsoft actif. En l’absence de connexion, certaines versions de Windows 11 afficheront une exigence pour se connecter à Internet ou ajouter un compte Microsoft pour poursuivre l’installation. Ces changements semblent viser à intégrer davantage les services cloud de Microsoft dès l’installation initiale, mais ils restreignent les options classiques pour les utilisateurs plus soucieux de confidentialité.
Pour les utilisateurs qui préfèrent une configuration locale ou hors ligne, cela représente un obstacle : sans Internet ou compte Microsoft, l’installation risque de se bloquer ou de forcer l’ajout d’un compte contre la volonté de l’utilisateur. Selon l’article Neowin, Microsoft déploie ces restrictions progressivement ; certain(e)s installateurs Windows 11 antérieurs peuvent encore permettre une installation locale, mais cela pourrait ne plus rester le cas dans les futures versions.
Solution : comment installer Windows 11 sans compte Microsoft
Heureusement, il existe des méthodes éprouvées pour contourner ces restrictions et installer Windows 11 avec un compte local, sans passe par Microsoft. Le guide détaillé suivant propose des étapes précises pour réussir cette installation alternative : Comment installer Windows 11 sans compte Microsoft
Ce tutoriel couvre les techniques les plus fiables, comme l’utilisation de commandes de contournement lors de l’étape d’identification, ou la modification temporaire des scripts OOBE pour forcer l’option “Compte hors ligne”. Il convient de l’utiliser avec précaution, et de vérifier la compatibilité de votre version de Windows 11 avec ces manipulations.
Ce que cela change pour l’utilisateur
Cette évolution renforce la poussée de Microsoft vers un écosystème centré sur les services connectés, au détriment de certaines libertés d’installation classique. Pour les utilisateurs soucieux du contrôle local, cela signifie qu’il faudra adopter ces contournements ou conserver des versions antérieures qui permettent encore l’installation hors ligne.
Lorsque Windows rencontre des dysfonctionnements — des explorateurs de fichiers qui ne s’ouvrent plus, des paramètres qui ne répondent pas, des problèmes de mise à jour ou de connectivité — il peut être fastidieux de chercher manuellement la bonne commande ou le bon registre à corriger. FixWin est un outil gratuit conçu pour simplifier ce processus : avec une interface claire et des correctifs classés, il permet de réparer de nombreux problèmes Windows en quelques clics.
FixWin existe en version actuelle (FixWin 11) optimisée pour Windows 10 et Windows 11, mais il y a aussi des éditions pour les versions antérieures du système.
Versions supportées et compatibilité de l’utilitaire
FixWin existe en plusieurs versions selon l’édition de Windows utilisée :
FixWin 11 est la version la plus récente, conçue pour corriger les bugs et dysfonctionnements de Windows 10 et 11.
L’outil est portable : aucune installation n’est nécessaire. Il suffit de le télécharger et de l’exécuter directement.
Certains antivirus peuvent afficher une alerte de sécurité (faux positif), car FixWin interagit avec des composants système. Si nécessaire, ajoutez une exception temporaire dans votre solution de sécurité.
Il est fortement recommandé de créer un point de restauration système avant d’utiliser l’outil, surtout si vous appliquez plusieurs correctifs.
Comment utiliser FixWin : guide rapide
Avant d’utiliser FixWin :
Ne cliquez pas sur tous les « Fix » sans comprendre leur effet
Créez un point de restauration système (L’utilitaire permet de le faire d’un simple clic)
Faites un clic droit sur FixWin.exe puis exécutez l’outil en tant qu’administrateur (clic droit > Exécuter en tant qu’admin)
Dans l’onglet Welcome, cliquez sur « Create Restore Point » afin de créer un point de restauration système. Cela vous donne la possibilité d’annuler les modifications opérées par l’utilitaire en cas de problème
Une fois ces réparations effectuées, naviguez entre les onglets à gauche pour choisir un problème
Cliquez sur le bouton « Fix » en face du correctif souhaité
Redémarrez votre PC si demandé
Ce guide vous détaille ci-dessous tous les menus de cet utilitaire de dépannage de Windows 11.
Fonctionnalités principales
FixWin est organisé en six grandes catégories de correctifs prêts à l’emploi. L’accès se fait par le menu de gauche.
File Explorer (Explorateur de fichiers)
Cette section regroupe des correctifs liés à l’Explorateur Windows et à l’interface utilisateur. Elle permet de réparer des problèmes courants comme l’ouverture de l’explorateur, l’affichage de la corbeille, ou les erreurs de type “Class not registered”. Utile si certaines fonctions du bureau ou des fenêtres ne répondent plus normalement.
Notamment, il est possible de :
Réparer l’ouverture de l’Explorateur Windows
Restaurer la fonction de recherche
Corriger l’affichage de la corbeille, des fichiers cachés ou miniatures d’images
Réparer l’erreur « Class not registered »
Internet & Connectivity
Le menu Internet & Connectivity vise à résoudre les problèmes de connexion réseau, que ce soit en Wi-Fi ou Ethernet. Vous y trouverez des options pour réinitialiser Winsock, le pare-feu, les paramètres proxy, ou encore corriger des soucis liés au navigateur ou au DNS. Pratique lorsque Windows affiche “Connecté, pas d’accès Internet” ou que le web ne fonctionne plus.
Parmi les corrections réseau et de connectivité possibles, on note :
Cette rubrique contient des correctifs pour des composants système essentiels de Windows. Elle permet de réparer le menu Démarrer, la barre des tâches, les paramètres de Windows Update, ou encore des fonctions comme Windows Sandbox. C’est le cœur du dépannage quand l’interface ou certaines fonctions du système ne réagissent plus correctement.
Réparer le menu Démarrer ou la barre des tâches
Activer Windows Sandbox
Réinitialiser Windows Update ou résoudre les problèmes de teléchargement de mises à jour ou erreur 0x80070057 sur Windows Update
Ce menu permet de restaurer des outils système désactivés ou endommagés, comme l’Invite de commandes, le Gestionnaire des tâches, ou la Restauration système. Il propose aussi des options pour réinitialiser certains comportements de recherche, l’affichage des vignettes, ou la configuration de l’explorateur. Idéal pour retrouver les outils natifs perdus ou désactivés.
Dans la page 1, on trouve notamment ces corrections :
Réactiver les outils système : gestionnaire de tâches, Invite de commandes, etc.
Réinitialiser les paramètres de recherche ou de l’explorateur
FixWin donne ici un accès rapide aux dépanneurs intégrés de Windows. Vous pouvez lancer directement les utilitaires Microsoft pour corriger les problèmes de son, imprimante, réseau, mises à jour, etc. Cela vous évite de devoir fouiller dans les paramètres ou le Panneau de configuration. Plus d’aide et de détails dans ce guide complet : Windows 11, 10 : utilitaires de résolution des problèmes
Plus bas, FixWin fournit une liste des utilitaires de dépannage à télécharger depuis le site de Microsoft.
Additional Fixes
La section “Additional Fixes” contient des correctifs divers qui ne rentrent pas dans les autres catégories. Elle permet, par exemple, de reconstruire le cache des icônes, restaurer le registre, ou réinitialiser certains éléments comme le planificateur de tâches ou les associations de fichiers. Une zone utile pour réparer des bugs spécifiques ou secondaires du système.
En page 2, vous pouvez réinitialiser des caches ou composants Windows. Par exemple, Réinitialise la pile réseau (DNS, TCP/IP), réinitialise les statistiques d’utilisation de données du système, répare le dépôt WMI (Windows Management Instrumentation), réinitialiser le pare-feu Windows, réinitialise les stratégies de groupe locales et bien d’autres.
Alternatives et comparaison avec d’autres outils
Même si FixWin 11 est très pratique pour de nombreux besoins de dépannage rapide, il n’est pas l’unique solution. Il existe d’autres outils de réparation pour Windows, souvent plus complets ou plus spécialisés (réparation profonde, diagnostics avancés, scripts personnalisés, etc.). Pour choisir l’outil le plus adapté à votre cas, il est utile de les comparer en termes de facilité d’usage, profondeur de diagnostic, sécurité, compatibilité, et capacité à réparer les problèmes système sans réinstaller.
Vous pouvez consulter également notre guide complet sur les meilleurs outils pour réparer Windows 10/11 pour voir les options recommandées et les situer vis-à-vis de FixWin : Les meilleurs outils pour réparer Windows 10/11
Dans ce comparatif, nous verrons les points forts et les limites des différentes alternatives, afin de vous aider à faire le bon choix selon la gravité du problème et votre niveau technique.
Conclusion
FixWin est une boîte à outils pratique pour réparer rapidement les petits problèmes de Windows. Gratuit, portable et relativement sûr à utiliser, il peut faire gagner beaucoup de temps à condition de ne pas l’utiliser à l’aveugle.
Il ne remplace pas une vraie analyse ou un nettoyage profond, mais constitue une très bonne première étape de diagnostic pour les utilisateurs Windows confrontés à des bugs récurrents.
Pour des problèmes plus profonds (fichiers système corrompus, erreurs critiques, disque endommagé), FixWin ne suffit pas toujours. Consultez nos autres outils ici → Réparer Windows
Ressources utiles et articles liés
Réparation de Windows (tutos de réparation, reset, Windows Update)
Le 29 septembre 2025, Microsoft a discrètement déployé deux Dynamic Updates importants pour Windows 11 version 24H2 : KB5066683 (Setup Dynamic Update) et KB5066687 (Safe OS / WinRE Dynamic Update). Ces mises à jour visent à renforcer les composants de configuration (Setup) et de récupération (WinRE), anticipant l’arrivée de la version 25H2 et les défis liés au cycle de certificats et de mise à jour.
Contrairement aux mises à jour cumulatives classiques, ces Dynamic Updates ont une portée ciblée : elles remplacent des fichiers critiques utilisés lors de l’installation ou de la réparation du système, sans nécessiter de redémarrage si elles sont appliquées à une image montée. L’idée est de synchroniser les binaires Setup et WinRE avec les versions les plus récentes, de réduire les risques de discordance entre les fichiers embarqués dans l’image d’installation et les composants déjà servis, et d’éviter des échecs de mise à niveau ou de récupération en cas d’environnement non aligné.
Que font concrètement ces updates ?
KB5066683 (Setup Dynamic Update) : rafraîchit les composants du processus Setup (Appraiser, SetupPlatform, DISM helpers, fichiers liés à l’interface d’installation). Ces mises à jour peuvent être injectées dans les images (install.wim) ou récupérées par Setup à la volée si une connexion Internet est disponible.
KB5066687 (Safe OS / WinRE Dynamic Update) : met à jour l’environnement de récupération (WinRE), en ajustant les binaires de pré-démarrage (securekernel, TPM, drivers de stockage, etc.). Cet update est crucial pour les scénarios tels que « réparer le PC », redémarrage impromptu, ou réinstallation depuis le cloud.
Ces composants sont critiques : c’est dans WinRE que s’exécutent les routines de réparation, de réinitialisation ou la récupération lorsque le système ne démarre pas. Si WinRE est désynchronisé avec les versions cumulatives, des incohérences peuvent apparaître, notamment autour de BitLocker, TPM, ou du fonctionnement de la récupération système.
Pourquoi Microsoft fait cela maintenant ?
L’arrivée imminente de Windows 11 25H2 impose un besoin de cohérence entre les images de base, les composants Setup/WinRE et les mises à jour cumulatives. Avec le cycle de renouvellement des certificats Secure Boot prévu pour 2026, Microsoft cherche également à limiter les scénarios de rupture lors du démarrage. Injecter ces Dynamic Updates dans les images permet de sécuriser les processus de mise à niveau et d’installation sans reconstruire l’ISO complète.
Conseils pour les administrateurs IT et constructeurs
Téléchargez ces KB depuis le Catalogue Microsoft Update ou assurez leur synchronisation via WSUS pour permettre une injection dans les pipelines d’imagerie.
Montez vos images install.wim et winre.wim pour injecter ces updates via DISM ou scripts automatisés.
Vérifiez que les versions de fichiers dans vos images après injection correspondent à celles mentionnées dans les tables de fichiers des KB.
Testez les scénarios de mise à niveau, de réinitialisation et de récupération sur divers matériels (avec TPM, BitLocker, partitions personnalisées).
Comme les Safe OS Updates sont souvent non supprimables, préparez des médias de secours (golden ISOs) avant injection.
En résumé
Avec KB5066683 et KB5066687, Microsoft renforce en amont les mécanismes de Setup et récupération Windows, assurant une meilleure stabilité pour les mises à niveau et les réparations du système. Bien qu’elles soient discrètes, ces updates dynamiques sont essentielles pour garantir la cohérence entre les images système et les versions cumulatives, notamment dans la perspective du lancement de Windows 11 25H2. Pour les équipes IT et les constructeurs, l’injection anticipée et la validation de ces Dynamic Updates dans les pipelines d’imagerie sont désormais une étape cruciale.