Dans un rapport publié le 1ᵉʳ décembre 2025, les chercheurs de l'entreprise de cybersécurité Koi reviennent sur une vaste campagne cybercriminelle menée par un groupe nommé ShadyPanda. L'une de leurs attaques, fondée sur des extensions de navigateur piégées, a été mise en place dès 2018.
Dans un rapport publié le 1ᵉʳ décembre 2025, les chercheurs de l'entreprise de cybersécurité Koi reviennent sur une vaste campagne cybercriminelle menée par un groupe nommé ShadyPanda. L'une de leurs attaques, fondée sur des extensions de navigateur piégées, a été mise en place dès 2018.
Le 1ᵉʳ décembre 2025, la Police nationale sud-coréenne a annoncé l’arrestation de quatre individus soupçonnés d’avoir piraté plus de 120 000 caméras IP à travers le pays. Les images volées auraient ensuite été revendues à un site diffusant clandestinement ces contenus à des fins sexuelles. Une affaire qui remet la sécurité des objets connectés au cœur des débats.
Le 1ᵉʳ décembre 2025, la Police nationale sud-coréenne a annoncé l’arrestation de quatre individus soupçonnés d’avoir piraté plus de 120 000 caméras IP à travers le pays. Les images volées auraient ensuite été revendues à un site diffusant clandestinement ces contenus à des fins sexuelles. Une affaire qui remet la sécurité des objets connectés au cœur des débats.
Google vient de publier son
bulletin de sécurité de décembre 2025
et c’est pas joli joli. Au programme, 107 vulnérabilités corrigées dont deux 0-day activement exploités dans des attaques ciblées. Donc si vous avez un smartphone Android, allez vérifier vos mises à jour immédiatement !
Les deux failles qui posent problème s’appellent CVE-2025-48633 et CVE-2025-48572. La première permet de voler des informations sur votre appareil et la seconde offre une escalade de privilèges… autrement dit, un attaquant peut prendre le contrôle de votre téléphone. Et ces deux vulnérabilités touchent le Framework Android, c’est à dire le cœur du système et elles affectent les versions 13, 14, 15 et 16. Donc en gros, à peu près tout le monde.
Le CISA américain (l’agence de cybersécurité) a ajouté ces deux CVE à son catalogue des vulnérabilités activement exploitées. Et quand le CISA bouge son popotin, c’est que c’est du sérieux. Google parle d’exploitation “limitée et ciblée”, ce qui signifie probablement des attaques de type spyware contre des cibles spécifiques… journalistes, activistes, ce genre de profils, mais rien n’empêche ces failles de se démocratiser maintenant qu’elles sont publiques.
À côté de ces deux 0-day, le bulletin corrige aussi une faille critique (CVE-2025-48631) qui permet un déni de service à distance sans avoir besoin de privilèges particuliers. En clair, quelqu’un peut faire planter votre téléphone à distance. C’est toujours sympa à faire ^^.
Ensuite, le reste du bulletin, c’est 34 failles dans le Framework, 13 dans le composant System, plus une cinquantaine de vulnérabilités réparties entre le kernel, les GPU Arm Mali, et les composants MediaTek, Qualcomm et Unisoc. Quatre failles kernel critiques permettent une élévation de privilèges via pKVM et IOMMU… bref, c’est le festival !
Pour vérifier si vous avez le patch, allez dans Paramètres > À propos du téléphone > Version Android (ou Informations sur le logiciel selon les marques). Vous devez avoir au minimum le niveau de correctif du 1er décembre 2025. Si vous êtes en dessous, forcez la vérification des mises à jour ou attendez que votre constructeur daigne pousser le patch… ce qui peut prendre quelques jours à quelques semaines selon la marque.
Les Pixel ont déjà reçu la mise à jour et pour Samsung, OnePlus et les autres, ça dépend du modèle et de la région. Et les téléphones qui ne reçoivent plus de mises à jour de sécurité sont évidemment exposés indéfiniment à ces failles, sauf si vous les rootez pour y mettre un Android custom du genre LineageOS ou GrapheneOS (Il est à la mode celui là en ce moment.. ahahaha).
Suite au piratage du compte d'un salarié, des cybercriminels sont parvenus à voler des données sur 1,6 million de jeunes inscrits auprès des Missions locales.
Comparatif complet entre les solutions Specops Software et les outils Microsoft pour la gestion des identités et la sécurité des mots de passe Active Directory.
La campagne ShadyPanda a permis à des pirates de piéger plus de 4,3 millions d’utilisateurs en diffusant des extensions pour Google Chrome et Microsoft Edge.
Des pirates sont parvenus à voler les clés de signature du développeur de SmartTube, un client YouTube, provoquant la diffusion d'une mise à jour suspecte.
La Corée du Sud fait face à une nouvelle fuite de données d'une ampleur spectaculaire. Cette fois, c’est le géant du commerce en ligne Coupang, souvent présenté comme l’Amazon du pays, qui est touché. Selon l’entreprise, 33,7 millions de comptes seraient concernés, soit environ 65% de la population, plaçant clients et autorités en état d’alerte.
La Corée du Sud fait face à une nouvelle fuite de données d'une ampleur spectaculaire. Cette fois, c’est le géant du commerce en ligne Coupang, souvent présenté comme l’Amazon du pays, qui est touché. Selon l’entreprise, 33,7 millions de comptes seraient concernés, soit environ 65% de la population, plaçant clients et autorités en état d’alerte.
Si vous avez des caméras connectées chez vous et que vous vous baladez régulièrement, comme moi, en tenue d’Adam (ou d’Ève), j’ai une petite histoire qui va peut-être vous faire réfléchir.
La police sud-coréenne vient d’arrêter 4 personnes
qui auraient piraté plus de 120 000 caméras IP présentes dans des domiciles et des commerces pour en extraire des vidéos à caractère sexuel. Et oui, les gens filmés n’en savaient évidemment rien du tout.
Les lieux ciblés sont des maisons privées, des salles de karaoké, un studio de pilates et même… un cabinet de gynécologue. Gloups… Vous imaginez le truc ? Vous allez vous faire examiner chez le médecin et paf, y’a un mec de l’autre côté de la planète qui revend la vidéo sur un site louche. C’est moche.
D’après l’Agence nationale de police sud-coréenne, les quatre suspects agissaient indépendamment les uns des autres. L’un d’eux aurait piraté 63 000 caméras à lui seul et produit 545 vidéos qu’il a revendues pour environ 25 000 euros en cryptomonnaies. Un autre a compromis 70 000 caméras, extrayant 648 vidéos vendues une quinzaine de milliers d’euros au total. 3 acheteurs qui ont visionné ces vidéos ont également été arrêtés.
Bon, moi je vous rassure, je peux me balader tranquillement en calbut ou tout nu chez moi sans craindre de finir sur un site coréen douteux. J’ai une astuce toute bête : mes caméras sont branchées sur des prises connectées qui sont reliées à mon système d’alarme. Quand j’active l’alarme en partant, les caméras s’allument automatiquement. Et quand je suis chez moi et que l’alarme est désactivée, les caméras sont physiquement coupées de l’électricité.
Pas de jus, pas de vidéo, pas de risque.
Même le hacker le plus balèze du monde ne peut pas pirater une caméra éteinte. Après, si quelqu’un arrive à hacker mon système d’alarme, là on passe à un autre niveau… mais j’ai de la bonne came côté sécurité, je suis plutôt serein.
Les autorités sud-coréennes ont prévenu individuellement les victimes et leur ont conseillé de changer leurs mots de passe immédiatement. Elles rappellent aussi les bonnes pratiques telles que des mots de passe complexes avec majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux, et surtout du WPA2 ou WPA3 pour le WiFi (le vieux WEP c’est open bar pour les hackers).
Voilà, si vous avez des caméras IP chez vous, prenez deux minutes pour vérifier vos mots de passe et si vous êtes du genre pudique, pensez à la solution des prises connectées qui coupent l’alimentation quand vous êtes à la maison. C’est simple, c’est radical, et ça vous évitera de devenir la star involontaire d’un site de “sexploitation” à l’autre bout du monde.
Vous vous souvenez quand les géants de la tech
ont promis à la Maison Blanche
qu’ils allaient marquer toutes les images générées par IA avec des filigranes invisibles pour lutter contre les deepfakes ? Hé bien, des chercheurs de l’Université de Waterloo au Canada viennent de démontrer que c’était du pipeau avec un outil de leur cru baptisé
UnMarker
qui supprime n’importe quel watermark IA en quelques minutes, sans même avoir besoin de savoir comment le filigrane a été créé.
Andre Kassis et Urs Hengartner
, les deux chercheurs derrière ce projet, ont publié leurs travaux lors du 46ème symposium IEEE sur la sécurité et la vie privée en mai 2025 et leurs résultats sont assez dévastateurs pour l’industrie.
En effet, ils ont testé leur attaque contre à peu près tous les systèmes de watermarking existants : Yu1, Yu2, HiDDeN, PTW, StegaStamp, TRW, Stable Signature… Et le meilleur taux de détection après passage dans UnMarker qu’ils ont obtenu c’est 43%. Et en dessous de 50%,
c’est considéré comme inutile
statistiquement parlant.
Ils ont aussi testé le tout nouveau, tout beau SynthID de Google, que Mountain View présente comme LA solution miracle. Et résultat le taux de détection est passe de 100% à environ 21% donc autant vous dire que c’est complètement pété.
Alors comment ça marche ce truc ?
Hé bien l’astuce d’UnMarker, c’est d’exploiter une faille fondamentale que tous les systèmes de watermarking partagent. Comme l’explique Kassis avec une analogie plutôt parlante, “Si vous gribouillez l’adresse sur une lettre, le facteur ne pourra plus la livrer.” et comme tous ces systèmes doivent stocker leur watermark dans les variations spectrales des pixels, UnMarker cible précisément ce canal pour le perturber, sans créer d’artefacts visuels. L’image reste ainsi identique à l’œil nu, mais le filigrane invisible est devenu illisible.
Unmarker.it
est donc une version côté client
de leur outil
, qui tourne entièrement dans votre navigateur. Vous déposez une image, vous la “secouez, remuez et écrasez” comme ils disent, et hop, plus de watermark ! Par contre, si le watermark est aussi visuel comme la petite étoile de Gemini, pensez à mettre un petit coup de pinceau dessus pour la cacher.
Et c’est là que ça devient vraiment inquiétant pour la lutte contre les deepfakes car toute la stratégie des gouvernements et des plateformes repose sur l’idée qu’on peut marquer les contenus IA pour les identifier automatiquement. Donc si n’importe quel clampin peut supprimer ces marqueurs en quelques clics, tout le système s’effondre.
Les chercheurs sont d’ailleurs assez cash
dans leur conclusion, je cite : “Nos résultats montrent que le watermarking n’est pas une défense viable contre les deepfakes, et nous exhortons la communauté à explorer des alternatives.”
Voilà, si vous pensiez que les watermarks invisibles allaient nous sauver de la désinformation par l’IA, vous vous mettez le doigt dans l’œil !
La Fédération française de football a révélé avoir été victime d'un piratage menant à une fuite de données suite à la compromission d'un compte d'un salarié.
Suite à la polémique associée à l'article du Parisien, GrapheneOS a annoncé l’arrêt complet de son infrastructure en France, accélérant son retrait d’OVH.
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