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Aujourd’hui — 26 avril 2024IT-Connect

Sécurisation de l’Active Directory – Quelles sont les nouveautés d’Harden AD 2.9.8 ?

26 avril 2024 à 15:29

Il y a quelques jours, une nouvelle version d'Harden AD a été publiée ! L'occasion d'évoquer les nouveautés intégrées à la version 2.9.8 de cette solution destinée à sécuriser votre infrastructure basée sur l'Active Directory.

Au fait, c'est quoi Harden AD ?

Harden AD est le projet phare de la communauté Harden, qui est représentée par une association loi 1901 (à but non lucratif). Depuis ses premières versions, son objectif reste le même : permettre aux organisations d'améliorer la sécurité de leur système d'information en s'appuyant sur l'Active Directory.

Harden AD est là pour faire gagner du temps aux équipes techniques, en plus de leur fournir une ligne directrice grâce à toutes les règles prédéfinies dans l'outil. Ces règles sont en adéquation avec les recommandations de l'ANSSI et de Microsoft, mais elles sont également basées sur l'expérience des experts Active Directory de la communauté Harden. Autrement dit, cet outil facilite le hardening de l'Active Directory.

Si cet outil est disponible pour tout le monde, c'est parce qu'il y a cette volonté de le rendre accessible à toutes les typologies d'organisation : la sécurité d'un SI n'est pas que l'affaire des grandes organisations, et trop de TPE et PME font l'impasse sur ce sujet par manque de budgets et connaissances. Pourtant, vous le savez, de par sa fonction, l'Active Directory est la pierre angulaire de nombreux systèmes d'information.

Pour en savoir plus, consultez cet article :

Les nouveautés d'Harden AD 2.9.8

Intéressons-nous aux nouveautés introduites à la version 2.9.8 de l'édition communautaire d'Harden AD. Désormais, lors de l'exécution du script PowerShell principal, nommé "HardenAD.ps1", vous avez la possibilité de passer des paramètres ! Trois paramètres sont actuellement pris en charge :

  • -EnableTask : ceci vous permet d'activer une ou plusieurs séquences de tâches, sans modifier le fichier XML de configuration. Autrement dit, l'outil peut être exécuté afin d'effectuer la configuration d'un ou plusieurs "modules".
  • -DisableTask : sur le même principe que pour le paramètre précédent, mais dans le but de désactiver une ou plusieurs séquences de tâches. Si elle est combinée à l'activation, la désactivation l'emporte.
  • -NoConfirmationForRootDomain : évite de valider le nom de domaine.

Par ailleurs, la fonction destinée à gérer le groupe des administrateurs locaux des machines a été révisée afin d'être découpée en trois scripts PowerShell et d'être configurée via des fichiers au format XML. Ceci laisse le choix entre l'utilisation de la configuration prédéfinie dans l'outil et la déclaration d'une configuration sur-mesure.

L'équipe d'Harden AD a également entamé un gros travail d'optimisation et de rationalisation sur le fichier "TasksSequence_HardenAD.xml". Il joue un rôle clé dans le fonctionnement d'Harden AD, car il référence tous les paramètres de configuration et leur valeur. Cette simplification permettra de prendre en main l'outil plus facilement et d'avoir moins de valeur à adapter manuellement.

Enfin, une nouvelle GPO a été ajoutée et une autre GPO existante a été révisée.

  • HAD-UNC-Hardened-Path : une nouvelle GPO, liée à l'OU "Domain Controllers", dont l'objectif est d'activer les chemins UNC durcis pour les partages "SYSVOL" et "NETLOGON".
  • HAD-LoginRestrictions-{tier} : le paramètre "Deny Network Logon" a été remplacé afin de ne plus refuser les autres comptes Admin de Tier, mais seulement le compte Guest (Invité). L'objectif étant d'apporter un peu de souplesse aux équipes techniques, tout en maintenant un niveau de sécurité pertinent et adapté. Ce paramètre impactait "quotidiennement les actions techniques, telles que l'ajout d'une imprimante sur un ordinateur ou l'application d'un rafraîchissement des stratégies de groupe à partir de la console GPMC", peut-on lire dans le changelog.

Pour en savoir plus sur cette version, et pourquoi pas tester Harden AD, rendez-vous sur le GitHub officiel :

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Passez sur GLPI 10.0.15 pour vous protéger de 2 failles de sécurité de type « injection SQL »

26 avril 2024 à 07:25

Mercredi 24 avril 2024, l'éditeur Teclib a publié une nouvelle version de la solution GLPI : 10.0.15. Au-delà de corriger quelques bugs, cette mise à jour corrige également deux failles de sécurité ! Faisons le point.

Deux vulnérabilités de type "injection SQL" ont été découvertes dans l'application GLPI. Elles sont toutes les deux considérées comme importantes :

  • CVE-2024-31456 : injection SQL à partir de la fonction de recherche dans la carte (nécessite d'être authentifié)
  • CVE-2024-29889 : prise de contrôle d'un compte via une injection SQL présente dans la fonction de recherche sauvegardée

Une injection SQL peut permettre à un attaquant d'exécuter des requêtes SQL arbitraires dans la base de données de l'application. Cela peut lui permettre de lire, modifier ou supprimer des données dans l'application, et donc, de compromettre l'application.

Les versions 10.0.0 à 10.0.14 de GLPI sont affectés par ces vulnérabilités. Vous pouvez récupérer cette nouvelle version sur le GitHub du projet GLPI, via cette page, et consulter l'article publié sur le site de Teclib pour en savoir plus sur cette nouvelle version.

Les dernières mises à jour de GLPI

Voici un historique des dernières versions mineures les plus récentes de GLPI 10, avec de nombreuses failles de sécurité découvertes et corrigées :

  • GLPI 10.0.14 - Sortie le 14 mars 2024 - Cette version corrige un bug gênant introduit par la version 10.0.13
  • GLPI 10.0.13 - Sortie le 13 mars 2024 - Cette version corrige 6 failles de sécurité
  • GLPI 10.0.12 - Sortie le 1er février 2024 - Cette version corrige 2 failles de sécurité
  • GLPI 10.0.11 - Sortie le 11 décembre 2023 - Cette version corrige 3 failles de sécurité
  • GLPI 10.0.10 - Sortie le 25 septembre 2023 - Cette version corrige 10 failles de sécurité

Comment effectuer la mise à jour de GLPI ?

Si vous avez besoin d'aide pour mettre à jour GLPI, référez-vous à notre tutoriel via le lien ci-dessous :

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IBM fait l’acquisition d’HashiCorp pour 6,4 milliards de dollars !

26 avril 2024 à 06:00

IBM a profité de la présentation de ses résultats financiers pour annoncer un rachat important : celui d'HashiCorp pour un montant de 6,4 milliards de dollars. Faisons le point sur cette annonce !

Si vous ne connaissez pas HashiCorp, sachez que c'est une entreprise américaine à l'origine plusieurs produits très populaires, notamment Terraform, Packer, Vagrant, ainsi qu'une solution de gestion des secrets HashiCorp Vault. Les spécialistes et amateurs d'Infrastructure-as-Code ne diront pas le contraire. HashiCorp se félicite de ses résultats : "Nous sommes fiers de compter plus de 450 millions de téléchargements des produits communautaires gratuits de HashiCorp au cours de notre exercice fiscal 2023.", peut-on lire sur le site officiel.

À l'occasion de la présentation des résultats de son 1er trimestre fiscal 2024, le géant IBM a annoncé un accord pour l'acquisition d'HashiCorp pour un montant de 6,4 milliards de dollars. Il est important de préciser que cette acquisition a été validée par les conseils d'administration des deux sociétés. Cette opération reste soumise à la validation des actionnaires et d'autres étapes administratives sont encore à effectuer : l'opération devrait être finalisée d'ici fin 2024.

Concrètement, HashiCorp va devenir une division à part entière, sous IBM Software. Des produits et services continueront d'être développés sous le nom d'HashiCorp, comme c'est le cas actuellement. Mais, alors, qu'est-ce que ça change ?

Pour IBM Software, l'acquisition d'HashiCorp sera un atout stratégique et Red Hat devrait en profiter pour aller encore plus loin dans la gestion automatisée des infrastructures. Cela devrait aussi renforcer ses capacités en matière de Cloud hybride. Red Hat qui est d'ailleurs impliqué dans le développement d'un autre outil très populaire : Ansible.

D'après Arvind Krishna, le CEO d'IBM, avec cette acquisition, IBM espère créer "une plateforme cloud hybride complète conçue pour l'ère de l'IA" en alliant ses forces à celles d'HashiCorp. Il semblerait que l'IA soit l'une des raisons pour lesquelles IBM a pris la décision d'effectuer l'acquisition d'HashiCorp.

Qu'en pensez-vous ?

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Threat Intelligence : protégez-vous des adresses IP malveillantes avec CrowdSec

25 avril 2024 à 18:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons découvrir les fonctionnalités gratuites de la CrowdSec Console, qui se présente comme une solution de Threat Intelligence complète et simple d'utilisation accessible avec un tableau de bord en ligne.

Cette solution va, d'une part, nous permettre d'en savoir plus sur la réputation des adresses IP grâce à la Threat Intelligence. D'autre part, elle offre une vue d'ensemble sur les activités malveillantes détectées et bloquées par vos éventuelles instances CrowdSec protégées par cet IDS/IPS. Lisez la suite de cet article pour en savoir plus et effectuer une prise en main complète de cette console !

Avant de commencer, voici nos précédents articles au sujet de CrowdSec :

II. Les fonctionnalités gratuites de la console CrowdSec

A. Créer un compte

La première étape consiste à créer un compte CrowdSec Console : vous avez seulement besoin d'une adresse e-mail valide. Pour accéder directement à la page d'inscription, suivez ce lien :

Après avoir indiqué une adresse e-mail et un mot de passe, cliquez sur "Sign up" afin de recevoir un e-mail avec un lien de validation.

Dès que c'est fait, vous avez accès à la console CrowdSec à partir de votre nouveau compte ! Lors de la première connexion, on vous posera deux questions : le type de votre organisation et le nombre de salariés. Rien de plus.

B. Les fonctionnalités principales

Avant de créer un compte sur la Console CrowdSec, vous souhaitez probablement en savoir plus sur les fonctionnalités offertes par cette console ! Nous allons évoquer les fonctionnalités gratuites et accessibles à tous. Au-delà d'avoir une vue d'ensemble sur vos serveurs où CrowdSec est déployé, ce compte vous donne accès à la Cyber Threat Intelligence de CrowdSec, ainsi qu'à diverses listes d'adresses IP malveillantes que vous pouvez pousser vers vos instances CrowdSec.

👉 Voici un récapitulatif :

  • Surveiller les serveurs où CrowdSec est déployé et inscrits à la console

Vous pouvez obtenir l'état et la version du moteur CrowdSec sur le serveur, obtenir la liste des scénarios actifs, ainsi que la liste des bouncers actifs sur ce serveur. Vous avez également accès à différentes métriques telles que le nombre d'alertes.

  • Synthèse des alertes sur l'ensemble de vos instances CrowdSec

La Console CrowdSec indique le nombre d'alertes par instance et donne accès à un ensemble de statistiques et graphes. Il est possible de visualiser les informations pour une instance ou plusieurs instances, sur une période plus ou moins longue, grâce à un système de filtres. La version gratuite donne accès aux données sur les 7 derniers jours (et 500 alertes).

Ainsi, vous pouvez en apprendre davantage sur le profil des attaquants : adresses IP, pays d'origine, fournisseurs de service, niveau d'agressivité, type d'attaques, etc. Ceci étant lié à la Threat Intelligence évoquée ci-dessous.

  • CrowdSec Threat Intelligence

La Console CrowdSec donne accès aux informations de la Cyber Threat Intelligence (CTI) de CrowdSec, appelée judicieusement CrowdSec Threat Intelligence. Ceci permet d'en savoir beaucoup plus sur les adresses IP malveillantes, grâce aux signaux collectés à partir des serveurs de CrowdSec et des milliers d'instances déployées par la communauté.

Ces informations sont précieuses et elles permettent de répondre à différentes questions. Par exemple : si une adresse IP s'attaque à votre serveur depuis plusieurs heures ou jours, s'agit-il d'une attaque ciblée à l'encontre de mon organisation ou tout simplement une adresse IP agressive à la recherche d'une opportunité ? Il pourrait s'agir d'une adresse IP qui effectue un scan constant d'Internet à la recherche de serveurs exposés et pas suffisamment sécurisés. Dans la CTI, si l'adresse IP est déjà connue, elle sera catégorie et vous pourrez en savoir plus à son sujet.

Il y a deux manières d'accéder à ces informations : effectuer une recherche sur l'adresse IP de votre choix, grâce à une zone de recherche, ou cliquer sur l'adresse IP associée à une alerte sur votre instance CrowdSec.

  • Les blocklists d'adresses IP

Quand vous installez CrowdSec, vos instances bénéficient des listes noires d'adresses IP détectées par la communauté CrowdSec. Ceci protège vos serveurs équipés de CrowdSec, mais bien que continuellement mises à jour, ces listes ne sont pas exhaustives. Aucune liste n'est exhaustive de toute façon, d'où l'intérêt de combiner plusieurs sources. C'est là que les blocklists tierces proposées par CrowdSec interviennent en complément de quelques blocklists estampillées "CrowdSec Premium" (réservées aux utilisateurs de la version Enterprise).

Avec la version gratuite, vous pouvez vous abonner à trois blocklists et les affecter à vos instances CrowdSec.

C. Quels sont les plus de la version Enterprise ?

Sans surprise, la version Enterprise fait sauter un ensemble de brides associées à la version gratuite. Nous pouvons citer quelques exemples : elle donne accès à la rétention des données sur 1 an au lieu de 7 jours, autorise la création de plusieurs utilisateurs et organisations, et permet de s'abonner à un nombre illimité de blocklists. De plus, vous avez accès à un support professionnel, en direct, et n'êtes pas limité au serveur Discord de la communauté CrowdSec.

Autre avantage de cette version payante, c'est qu'elle vous permet de gérer les décisions de vos instances à partir de la console CrowdSec. Ainsi, vous pouvez ajouter une adresse IP à la console CrowdSec pour pousser vers vos instances afin qu'elle soit bloquée. À l'inverse, vous pouvez supprimer une décision (c'est-à-dire le ban sur une adresse IP, par exemple), à partir de la console CrowdSec.

Pour comparer les différentes offres de CrowdSec et en savoir plus sur les tarifs, consultez cette page :

III. Les avantages de connecter ses instances CrowdSec à la console

Dans cette partie de l'article, nous allons déployer CrowdSec sur une machine Windows Server 2022 puis nous allons inscrire cette instance dans la Console CrowdSec pour voir quels bénéfices nous pouvons en tirer.

A. Déployer CrowdSec sur Windows Server 2022

Si vous n'avez jamais déployé CrowdSec, la Console est un bon point de départ, car elle vous guide dans ce déploiement qui s'effectue en trois étapes :

1 - Installer CrowdSec "Security Engine" sur le serveur (composant principal).

2 - Installer le "Bouncer" pour permettre le blocage des adresses IP.

3 - Enregistrer l'instance CrowdSec dans la console.

La console CrowdSec contient différents liens pour vous orienter dans la documentation.

Sur le serveur Windows Server 2022, nous allons installer CrowdSec après l'avoir téléchargé à partir du GitHub officiel. L'installation s'effectue en quelques clics.

Suite à l'installation, la configuration de CrowdSec sera accessible dans le répertoire suivant :

C:\ProgramData\CrowdSec

Ensuite, nous devons installer le bouncer "Windows Firewall", ce qui va permettre de bloquer les adresses IP malveillantes grâce à des règles de refus créées dans le pare-feu Windows Defender. Il a besoin du Runtime .NET en version 6 pour fonctionner.

Nous allons télécharger le fichier "cs_windows_firewall_installer_bundle.exe" dans sa dernière version, pour ensuite effectuer l'installation. Ce fichier, qui contient le mot "bundle", englobe à la fois le bouncer et le Runtime .NET. L'installation s'effectue en quelques clics.

Deux nouveaux services sont désormais présents sur la machine Windows :

B. Inscrire l'hôte à la console CrowdSec

Pour enregistrer la nouvelle instance dans la console CrowdSec, nous devons exécuter la commande fournie sur l'interface de la console :

cscli console enroll clv3tfwqb001fjv083qftmaxd

Sachez que vous pouvez compléter cette commande, notamment en précisant le nom sous lequel vous souhaitez effectuer cet enregistrement. Sinon, elle va remonter avec un nom aléatoire, ce qui peut être gênant si vous envisagez d'inscrire plusieurs instances. Néanmoins, sachez que le nom peut être changé à tout moment, comme nous le verrons par la suite.

cscli console enroll clv3tfwqb001fjv083qftmaxd --name "WS-2022-IIS"

Une fois que c'est fait, relancez le service CrowdSec :

Restart-Service CrowdSec

Voici un exemple :

Du côté de la console CrowdSec, nous devons approuver cette demande d'inscription via le bouton "Accept enroll".

Désormais, l'instance CrowdSec déployée sur le serveur Windows Server est inscrite dans la console. Nous pourrions en ajouter d'autres sur le même principe.

Le nom de l'instance n'étant pas très évocateur, nous allons le modifier en choisissant "Edit name or tags" après avoir cliqué sur le widget de l'instance.

Ici, nous allons choisir le nom "WS-2022-IIS" car c'est le nom d'hôte du serveur. Puis, nous pouvons ajouter des tags. Cette fonctionnalité est pratique pour catégoriser vos instances selon différents critères : système d'exploitation, rôle, etc.... Vous pouvez nommer ces tags comme vous le souhaitez. Dans l'exemple ci-dessous, je crée 2 tags : "OS" et "Type".

Il ne reste plus qu'à cliquer sur "Update" pour valider. C'est plus propre, désormais :

C. S'abonner à une blocklist d'adresses IP malveillantes

La prochaine étape va consister à nous abonner à une blocklist supplémentaire afin de bloquer des adresses IP malveillantes connues, avant même qu'elles aient une chance de s'en prendre à notre serveur. Après avoir cliqué sur l'instance, nous cliquer sur "Browse available blocklists" pour accéder à la liste des blocklists.

Ici, nous retrouvons une liste de blocklists, avec une description associée à chacune d'elles. Il y a également des statistiques intéressantes : le nombre total d'adresses IP dans cette blocklist et le nombre actuel d'abonnés, ce qui indique la popularité de cette blocklist.

Nous allons cliquer sur le bouton "Subscribe" au niveau de la blocklist nommée "Firehol cybercrime tracker list". Elle contient des adresses IP malveillantes associées à des serveurs de Command and Control (C2) utilisés par des attaquants.

Le fait de cliquer sur "Subscribe" nous donne accès à différents insights très intéressants au sujet de cette blocklist !

  • False positives : la liste est fiable, car il n'y a eu aucun faux positif signalé.
  • Already reported IPs : le pourcentage d'adresses IP présentes dans cette blocklist et déjà identifiée par des utilisateurs de CrowdSec.
  • Exclusivity : le pourcentage d'exclusivité, c'est-à-dire le pourcentage d'adresses IP présentes uniquement dans cette blocklist. Ici, c'est très élevé, donc nous avons tout intérêt à l'utiliser pour renforcer la protection de notre serveur.
  • Top behaviors / Top classifications : le top des attaques effectuées par les adresses IP présentes dans cette liste, et dans quel but.

Ces indicateurs permettent d'évaluer la pertinence d'une blocklist vis-à-vis d'une autre et ajoutent de la transparence à la Console CrowdSec.

Tout en bas de la page, nous allons cliquer sur le bouton "Add Security Engine(s)" puis sélectionner notre instance. Nous devons également choisir un type d'action à appliquer à ces adresses IP : "Ban" permet de bannir les adresses IP de cette blocklist. Une fois que c'est fait, il ne reste plus qu'à valider.

Voilà, notre serveur "WS-2022-IIS" est désormais abonné à cette blocklist ! Au passage, l'image ci-dessous nous permet de voir quels sont les pays les plus ciblés par les adresses IP contenues dans cette liste.

IV. Analyser une adresse IP avec CrowdSec Threat Intelligence

Au quotidien, la Console CrowdSec vous permettra d'avoir un œil sur les attaques et les scans identifiés et bloqués par vos serveurs. La liste des décisions et des alertes est accessible en mode console (via le jeu de commandes "cscli") mais aussi via l'interface de la console.

Dans l'exemple ci-dessous, nous pouvons constater que l'adresse IP "52.186.17.219" a été bannie par CrowdSec, car elle a effectué des actions suspectes sur le service Web de mon serveur, en plus d'un brute force sur le service RDP.

Pour en savoir plus sur cette adresse IP et notamment savoir "A quoi elle correspond" et si elle est connue pour effectuer de nombreuses attaques, il suffit de cliquer dessus. Autrement dit, nous allons pouvoir en apprendre plus sur la réputation de cette adresse IP.

Nous sommes directement redirigés vers la Threat Intelligence de CrowdSec où nous pouvons visualiser un ensemble d'insights associés à cette adresse IP. Ici, l'adresse IP apparaît comme inconnue et nous n'apprenons pas grand-chose à son sujet : c'est normal, j'ai effectué ce scan du service web à partir d'un serveur que je contrôle et cette adresse IP n'est pas utilisée à des fins malveillantes, sauf pour cette démonstration.

Néanmoins, dans un cas réel, cela ne veut pas dire que ce n'est pas une adresse IP dangereuse : si l'adresse IP en question remonte souvent dans les alertes et qu'elle semble cibler votre serveur en particulier, il pourrait s'agir d'une attaque ciblée. Méfiance, donc.

Les choses ont évoluées au bout de plusieurs heures. Après avoir effectué plusieurs tests de scans de port et tentatives de brute force, depuis cette adresse IP et à destination de mon serveur "WS-2022-IIS". Comme le montre l'image ci-dessous, nous pouvons voir que la Threat Intelligence de CrowdSec commence à dresser le profil de cette adresse IP. Par exemple, l'adresse IP est désormais connue pour effectuer des attaques par brute force.

Sans parler des alertes et décisions de notre instance, nous pouvons solliciter la Threat Intelligence de CrowdSec pour obtenir des informations sur une adresse IP. Prenons l'exemple de l'adresse IP suivante : "193.142.146[.]226".

Nous allons cliquer sur "CrowdSec Threat Intelligence" dans le menu, saisir cette adresse IP et cliquer sur le bouton "Search" pour lancer une recherche à son sujet. Dans ce nouvel exemple, nous utilisons l'interface Web de la console CrowdSec, mais il y a également une API et des intégrations avec d'autres solutions (OpenCTI, Splunk SIEM, TheHive, etc.).

Sur le même principe que pour l'exemple précédent, nous obtenons un ensemble d'indicateurs. Sauf qu'ici, il s'agit d'une adresse IP malveillante avec une très mauvaise réputation. Nous avons des informations plus précises et un historique très complet sur les activités malveillantes initiées depuis cette adresse IP.

Nous pouvons constater que cette adresse IP est très active et agressive depuis plusieurs mois. De plus, nous pouvons constater qu'elle est déjà référencée dans la blocklist "Firehol cybercrime tracker list" à laquelle notre serveur est abonné ! C'est une bonne nouvelle, puisque cela veut dire que cette adresse IP est déjà bloquée sur notre serveur grâce au fait qu'il soit abonné à cette liste.

Sachez que même si vous ne déployez pas CrowdSec sur vos serveurs, vous pouvez tout de même créer un compte CrowdSec Console pour solliciter la "CrowdSec Threat Intelligence" afin d'obtenir des renseignements sur une adresse IP. Vous pouvez effectuer 10 requêtes par cycle de 2 heures.

V. Conclusion

Suite à la lecture de cet article, vous avez une vue d'ensemble des principales fonctionnalités offertes par la CrowdSec Console ! Grâce à la Threat Intelligence, elle a une réelle valeur ajoutée dans le suivi des menaces et sur l'activité associée à chaque adresse IP publique. Que vous soyez ou non utilisateur de la solution CrowdSec Security Engine, elle peut vous être utile !

Cet article contient une communication commerciale.

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Hier — 25 avril 2024IT-Connect

Apple pourrait développer sa propre puce pour les serveurs et l’IA

25 avril 2024 à 13:33

Apple travaillerait sur le développement de nouveaux processeurs destinés à équiper des serveurs et conçus pour répondre aux besoins du domaine de l'Intelligence Artificielle. Voici ce que l'on sait !

Apple pourrait être un futur concurrent de poids pour NVIDIA sur le marché des serveurs et de l'IA, même s'il y a encore beaucoup de chemins à parcourir. Sur le réseau social chinois Weibo, un leaker surnommé "Phone Chip Expert" a révélé qu'Apple travaille en interne sur le développement de puces destinées à ce marché en pleine expansion et particulièrement juteux pour les entreprises.

Cette première puce d'Apple serait basée sur une gravure en 3 nm de TSMC. Basé à Taïwan, le géant TSMC est la plus importante fonderie de semi-conducteurs et la gravure en 3 nm correspond au procédé le plus avancé à l'heure actuelle. D'ailleurs, Apple profite déjà de ce type de gravure pour ses puces A17 Pro et M3. La gravure en 2 nm est attendue pour 2025, tandis que TSMC envisage de passer à la gravure en 1,6 nm en 2026.

Pour le moment, et pour des raisons de confidentialité et sécurité, Apple effectue les calculs liés à l'IA en local sur ses appareils. La puissance est plus limitée qu'avec l'usage du Cloud, ce qui pourrait freiner Apple à un moment donné. En produisant ses propres puces pour serveurs, Apple pourrait avoir une meilleure maitrise du matériel, et surtout, optimiser le matériel vis-à-vis des besoins de ses logiciels et services.

Ainsi, Apple pourrait s'appuyer sur le Cloud pour ses services liés à l'Intelligence Artificielle, tout en tirant profit de ses propres puces. Toujours d'après "Phone Chip Expert", un début de production en masse est prévu pour le second semestre 2025. D'ici à un ou deux ans, Apple pourrait commencer à déployer ses propres serveurs.

Les informations du leaker "Phone Chip Expert", bien que généralement fiables, sont à prendre avec précautions, car Apple ne s'est pas exprimé officiellement sur le sujet.

Source

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Les pirates d’ArcaneDoor ont compromis les firewalls Cisco pour accéder à des réseaux gouvernementaux !

25 avril 2024 à 10:50

Depuis novembre 2023, un groupe de pirates exploite 2 failles de sécurité zero-day présentes dans les firewalls Cisco pour compromettre des infrastructures gouvernementales dans le monde entier. Faisons le point sur cette menace.

Si vous utilisez un firewall Cisco ASA (Adaptive Security Appliance ou Cisco FTD (Firepower Threat Defense), vous devriez lire cette alerte de sécurité avec une attention particulière. Un groupe de pirates, traqués sous le nom UAT4356 par Cisco Talos, et STORM-1849 par Microsoft, a compromis des firewalls vulnérables au début du mois de novembre 2023, dans le cadre d'une campagne de cyberespionnage baptisée "ArcaneDoor".

Dans le cadre de ces attaques, le groupe de pirates a exploité deux vulnérabilités en tant que failles de sécurité zero-day :

  • CVE-2024-20353 : un attaquant distant non authentifié peut provoquer un déni de service sur l'appareil.
  • CVE-2024-20359 : un attaquant local authentifié peut exécuter un code arbitraire avec les privilèges "root", ce qui implique de compromettre l'appareil au préalable.

Ce n'est qu'en janvier 2024 que Cisco a pris connaissance de la campagne ArcaneDoor. Mais, d'après les chercheurs en sécurité de chez Cisco, les attaquants ont développé et testé des exploits pour ces deux failles zero-day en juillet 2023. Le vecteur d'attaque initial reste inconnu à ce jour.

Sur les appareils Cisco compromis et sur lesquels ils avaient la main, les pirates ont déployé des logiciels malveillants inconnus jusqu'ici. Le premier implant se nomme "Line Dancer" et il permet d'exécuter du code en mémoire pour désactiver la journalisation, activer l'accès distant ou encore exfiltrer les paquets capturés.

Le second implant se nomme "Line Runner" et il s'agit d'une porte dérobée persistante permettant l'exécution de code Lua sur les équipements, tout en étant discret et difficilement détectable.

Dans le rapport de Cisco Talos, nous pouvons lire : "UAT4356 a déployé deux portes dérobées dans le cadre de cette campagne, "Line Runner" et "Line Dancer", qui ont été utilisées collectivement pour mener des actions malveillantes sur la cible, notamment la modification de la configuration, la reconnaissance, la capture/exfiltration du trafic réseau et, éventuellement, le déplacement latéral."

Cisco a publié des correctifs de sécurité

Cisco a mis en ligne des correctifs de sécurité pour permettre aux entreprises de se protéger de ces failles de sécurité importantes, déjà exploitées dans le cadre de la campagne de cyberespionnage menée par le groupe UAT4356.

"Cisco recommande vivement à tous ses clients d'effectuer une mise à niveau vers les versions logicielles patchées.", peut-on lire sur le site de Cisco.

En complément de l'installation du correctif de sécurité, Cisco vous recommande de surveiller les journaux de système à la recherche d'une activité suspecte. Il peut s'agir d'un redémarrage non programmé de l'appareil, d'un changement de configuration ou encore de connexions suspectes.

Source

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Pendant 5 ans, la Chine a espionné le groupe Volkswagen : 19 000 documents ont été volés !

24 avril 2024 à 17:20

Pendant 5 ans, des pirates sponsorisés par l'État chinois ont espionné le groupe automobile Volkswagen ! Pendant cette période, ils ont dérobé des milliers de documents confidentiels au sujet des futurs véhicules électriques de la marque, mais pas seulement...

19 000, c'est le nombre de documents qu'est parvenu à dérober un groupe de pirates, entre 2010 et 2015. Cette information a été révélée il y a quelques jours grâce à des journalistes allemands parvenus à obtenir des documents internes évoquant cet espionnage important. Pour être plus précis, le 20 avril 2024, les médias allemands ZDF et Der Spiegel ont publié des articles à ce sujet.

Un groupe de pirates lié à la Chine ?

Même si la Chine n'est pas directement accusée de cet acte de cyberespionnage, tout porte à croire qu'elle en est à l'origine. En effet, il y a plusieurs indices qui vont dans ce sens, notamment la méthodologie employée par les pirates et le fait que les adresses IP utilisées par les pirates soient associées à la Chine. Bien qu'il n'y ait pas de preuve réelle, voici ce que l'on peut lire dans l'article du média ZDF : "Nous avons pu remonter l'adresse IP jusqu'à Pékin, et même jusqu'à l'Armée populaire de libération (APL)."

Par ailleurs, les pirates ont utilisé deux logiciels espions habituellement utilisés par les acteurs étatiques chinois : "China Chopper" et "PlugX". Par exemple, China Chopper est un web shell découvert pour la première fois en 2012 et utilisé pour obtenir la persistance sur un système compromis.

À quoi correspondent les documents volés ?

Au total, les pirates auraient volé environ 19 000 documents. Mais, alors, à quoi correspondent-ils ? Au-delà des informations au sujet des véhicules électriques de Volkswagen, les pirates ont mis la main sur d'autres documents, car ce n'était pas leur cible initiale. Parmi les objectifs identifiés des pirates, il y avait :

  • Le développement de moteurs à allumage commandé
  • Le développement de boîtes de vitesses
  • Les boîtes de vitesses à double embrayage

Par ailleurs, des documents relatifs aux boites de vitesses automatiques, aux travaux effectués sur les piles à combustibles ou encore l'e-Mobilité, ont été dérobés par les cybercriminels.

Cette affaire est clairement de l'espionnage industriel et les documents volés ont pu participer à donner un avantage concurrentiel à la Chine, si elle est bien à l'origine de cette attaque. Ceci est d'autant plus vrai que le groupe Volkswagen comprend également d'autres marques comme Audi, Lamborghini, MAN, Porsche, Skoda et Bentley.

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À partir d’avant-hierIT-Connect

Hack the box – Sherlocks (forensic) : découverte et solution de Litter

24 avril 2024 à 10:00

I. Présentation

Je vous propose dans cet article un writeup du Sherlocks Litter proposé par Hack The Box. Cette investigation nous permettra notamment de manipuler Wireshark pour explorer un cas de protocol tunneling via le DNS : une technique utilisée pour faire communiquer discrètement un système compromis avec le serveur de contrôle distant d'un attaquant.

Les Sherlocks sont des challenges d'investigation numérique/forensic mis à disposition par la plateforme Hack The Box. Dans cet article, nous allons détailler la démarche qui permet de résoudre le Sherlocks Litter, de difficulté "Facile". Cet article sera notamment l'occasion de comprendre comment peut se dérouler concrètement une cyberattaque, et quels sont les modes opératoires des attaquants et des analystes en cybersécurité.

Lien du challenge : Hack The Box - Sherlocks - Litter

Cette solution est publiée en accord avec les règles d'HackThebox et ne sera diffusée que lorsque le Sherlocks en question sera indiqué comme "Retired".

Technologies abordéesWindows, DNS, protocol tunneling
Outils utilisésWireshark, python

Retrouvez tous nos articles Hack The Box via ce lien :

II. Découverte de l'archive

Dans le cadre de l'investigation, un contexte et une archive sont mis à disposition :

D'après les éléments de contexte qui nous sont fournis, l'hôte ciblé semble être utilisé pour tout et n'importe quoi et par n'importe qui. Cela ne va certainement pas nous aider à comprendre ce qui est légitime de ce qui ne l'est pas. Également, nous apprenons que des données de l'entreprise y ont été volées.

Nous commençons donc par ouvrir l'archive à sur notre Kali Purple fraîchement installée. À l'intérieur, un fichier Wireshark, un célèbre outil d'analyse réseau :

III. Investigation numérique : le cas Litter

A. Tâche n°1: Identifier le protocole utilisé

  • Énoncé - Task 1 : At a glance, what protocol seems to be suspect in this attack?

La première tâche consiste à identifier le protocole qui semble avoir été utilisé pour la réalisation de l'attaque. Wireshark nous permet d'avoir des statistiques intéressantes concernant la volumétrie des protocoles au sein d'un même fichier ".pcap" :

Si l'on cherche les protocoles les plus utilisés, 4 candidats sont intéressants : les protocoles UDP "QUIC IETF" et "DNS", ainsi que les protocoles TCP "TLS" et "HTTP".

Après quelques recherches, je comprends que QUIC IETF est censé être un "nouveau" protocole de transport (comme UDP ou TCP) : QUIC: A UDP-Based Multiplexed and Secure Transport. Intéressant, mais un peu trop obscure pour un challenge "facile". Il semble également complexe d'investiguer sur des échanges chiffrés TLS. Ce qui nous oriente sur deux candidats : HTTP ou DNS.

Si l'on effectue un filtre sur le protocole HTTP avec la fonctionnalité "Conversations" de Wireshark, nous pouvons très rapidement isoler les hôtes avec lesquels des échanges HTTP ont eu lieu :

On peut noter que l'adresse IP avec laquelle le serveur compromis a le plus discuté est "13.107.4.50". Les autres échanges comportent trop peu de paquets pour nous intéresser. Renseignons-nous sur cette adresse IP à l'aide de la commande "whois" :

Notre hôte compromis à interrogé un point d'entrée "/msdownload/" sur une adresse IP appartenant à Microsoft. De toute évidence, il s'agit d'échanges en rapport avec les mises à jour Windows.

Attention : dans la réalité, les attaquants peuvent héberger ou utiliser des services Microsoft/Cloud pour leurs actions malveillantes, ils profitent alors du crédit et de la confiance accordés à ces services/IP/plateformes par les blues team et les solutions de sécurité. Je pense notamment à l'hébergement de service C&C (Command and Control) par Azure ou l'utilisation de machines Azure compromises comme intermédiaires.

Exemple : T1567.002 - Exfiltration Over Web Service: Exfiltration to Cloud Storage

Il ne nous reste donc plus que le protocole DNS comme candidat !

B. Tâche n°2 : Identifier l'IP suspecte

  • Énoncé - Task 2 : There seems to be a lot of traffic between our host and another, what is the IP address of the suspect host?

Maintenant que nous savons quel protocole a principalement été utilisé (DNS), et bien que ce dernier nous paraisse inoffensif au premier abord, tentons d'identifier quelle est l'adresse IP suspecte. Nous pouvons ici à nouveau utiliser la fonctionnalité "Conversations" de Wireshark après avoir effectué un filtre sur le protocole DNS :

Nous pouvons clairement voir que l'une des adresses IP a beaucoup plus discuté que les autres au travers le protocole DNS. Il est d'ailleurs suspect en soi qu'un tel volume de paquet DNS ait été échangé, il s'agit d'un protocole d'ordinaire plutôt "léger" dans la mesure où seuls quelques éléments textes sont échangés.

L'adresse IP "192.168.157.145" est donc celle de notre suspect.

C. Tâche n°3 : une commande via DNS ?

  • Énoncé - Task 3 : What is the first command the attacker sends to the client?

Il est maintenant temps de s'intéresser au contenu de ces échanges DNS. Commençons par isoler les paquets en appliquant un filtre sur ce protocole et l'IP suspecte :

DNS && (ip.addr==192.168.157.144 && ip.addr==192.168.157.145)

Ces échanges paraissent pour le moins inhabituels. Les noms DNS sont la plupart du temps intelligibles, et ils ne sont jamais aussi long. Ici, ils semblent être constitués uniquement des alphabets suivants avec aucun mot intelligible à part "microsofto365.com" :

  • 1-9
  • a-f

Voilà qui nous rappelle quelque chose : de l'hexadécimal. Je récupère au hasard une requête TXT et copie le contenu de la requête via la fonction Copy Value de WIreshark (pensez à bien faire un clic droit sur le champ exact à copier dans le paquet ciblé) :

Je tente ensuite de décoder l'hexadécimal à l'aide de l'outil en ligne "CyberChef".

Cyberchef se présente comme "The Cyber Swiss Army Knife", c'est un outil très pratique proposé par le GCHQ (services de renseignement britannique) qui permet d'encoder/décoder ou chiffrer/déchiffrer des données au sein d'une application web intuitive. Cela permet de tenter rapidement tout un tas de format de conversions, d'encodage/decodage ou d'algorithme de chiffrement sur des données sans saisir la moindre ligne de commande : https://gchq.github.io/CyberChef/

Si vous souhaite l'utiliser dans un contexte professionnel, je vous recommande son installation sur un de vos serveurs déconnectés d'internet pour l’investigation : https://github.com/gchq/CyberChef

La conversion "hexadecimal -> ASCII" nous donne donc un bout de texte intelligible !

L'attaquant est parvenu à utiliser le protocole DNS en tant que protocole d’encapsulation en vue d'envoyer des commandes au serveur compromis, puis de recevoir en retour le résultat. Cette technique est connue sous le nom de DNS protocol Tunneling et est référencée sur le site du MITRE : T1071.004 - Application Layer Protocol: DNS

Un C2, C&C, ou centre de commandement et de contrôle (en anglais, Command and Control), est un élément crucial dans le contexte des cyberattaques. C'est une infrastructure utilisée par les cybercriminels pour gérer et contrôler des systèmes compromis à distance. Les attaquants utilisent de nombreuses infrastructures, techniques et protocoles pour que les agents déployés sur les systèmes compromis des entreprises communiquent avec leur C2, le MITRE ATT&CK en référence un certain nombre : TA0011 - Command and Control

Il est à noter que, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le nom de domaine microsofto365.com n'appartient pas à Microsoft, dans la réalité, personne ne possède ce nom de domaine :

Pour comprendre l'intégralité de l'échange, il faut donc isoler le nom DNS exact dans les requêtes et les réponses des paquets déjà isolés, supprimer les éléments parasites (les "." et le "microsofto365.com"), concaténer le tout puis effectuer une conversation hexadécimal vers ASCII, je ne pense pas parvenir à faire cela avec Wireshark, je suis donc passé par le script Python suivant :

#!/usr/bin/python3
import argparse
from scapy.all import rdpcap, DNSQR, DNSRR

def main(args) -> None:
  f = ""
  last = ""
  for p in rdpcap(args.file):
      if p.haslayer(DNSQR) and not p.haslayer(DNSRR) :
          if "microsofto365" in p[DNSQR].qname.decode('utf-8'):
              qry = p[DNSQR].qname.decode('utf-8').replace(args.domain,"").strip().split(".")


              qryStr = ''.join(qry)[4:]
              if len(qryStr) > 1:
                decoded_string = bytes.fromhex(qryStr).decode('utf-8', errors='replace')

                if (len(decoded_string) > 20) and last != decoded_string:
                  f += decoded_string
                last = decoded_string
  print(f)

if __name__ == '__main__':
  # create the top-level parser
  parser = argparse.ArgumentParser(prog='PROG')
  parser.add_argument("-f", '--file', help='.pcap filepath', required=True)
  parser.add_argument("-d", '--domain', help='top domain to remove (eg. attacker.com)', required=True)
  args = parser.parse_args()
  main(args)

J'ai notamment utilisé "scapy" pour isoler les échanges DNS concernant le nom de domaine "microsofto365.com". Des recherches sur le décodage des échanges "dnscat2" m'ont également renseigné sur le besoin de retirer les 4 premiers octets de chaque échange DNS (Analysis on Popular DNS Tunneling Tools), qui correspond à un marqueur spécifique permettant le suivi des sessions "DNScat" : inutile dans le cadre d'une conversion en texte donc. Suite à l'exécution du script :

python3 dnscat2text.py -f suspicious_traffic.pcap -d microsofto365.com

J'obtiens le résultat suivant :

Le résultat n'est pas parfait, mais nous pouvons tout de même comprendre les échanges et exécution de commande qui on eut lieu. On obtient notamment la première commande exécutée par l'attaquant suite au déploiement de sa backdoor : whoami.

D. Tâche n°4 : dnscat2

  • Énoncé - Task 4 : What is the version of the DNS tunneling tool the attacker is using?

Maintenant que nous sommes parvenus à avoir l'échange client-serveur presque en clair, il nous est plus facile de comprendre les opérations réalisées par l'attaquant. Nous pouvons notamment identifier la version de dnscat utilisée dans le nom du binaire déposé par l'attaquant :

Nous savons donc que l'attaquant à utiliser "dnscat2" en version 0.07.

E. Tâche n°5 : un attaquant presque discret

  • Énoncé - Task 5 : The attackers attempts to rename the tool they accidentally left on the clients host. What do they name it to?

L'attaquant aurait tenté de renommer son outil une fois déposé sur le système compromis, nous pouvons de nouveau facilement repérer ses tentatives dans les échanges client-serveur "dnscat2" décodés :

L'attaquant a renommé son binaire "dnscat2" en "win_installer.exe".

Le fait de changer le nom d'un outil malveillant avant de le déposer sur un système surveillé par une solution de sécurité (antivirus, EPP, EDR, etc.) correspond au TTP T1036.005 - Masquerading: Match Legitimate Name or Location. Cela vise à contourner les règles de détections basées sur des mots ou des noms caractéristiques d'outils malveillants ou les analyses manuelles. Les attaquants optent souvent pour des noms communs et connus pour tenter de contourner ses règles, par exemple, en renommant leur malware "firefox.exe", "teams.exe", etc. EPP/EDR et humains peuvent facilement se faire berner par ce genre d'opérations.

Il est à noter que changer le nom du binaire après son dépôt sur le système est moins utile en termes de discrétion. En effet, une bonne partie des solutions de sécurité vont analyser celui-ci et lever une alerte dès sa création sur le système et pas seulement lors de son exécution.

Cependant, ce type de renommage peut être utile dans le cadre d'une persistance. En effet, un administrateur effectuant une analyse manuelle des processus en cours d'exécution ne prêtera pas attention à un processus win_installer.exe en cours d'exécution, alors qu'un processus "dns2cat.exe" l'interrogera un peu plus, le poussant à investiguer.

F. Tâche n°6 : Enumeration utilisateur

  • Énoncé - Task 6 : The attacker attempts to enumerate the users cloud storage. How many files do they locate in their cloud storage directory?

Il semblerait que l'attaquant ait tenté d'énumérer les fichiers Cloud depuis le système compromis. En effet, nous pouvons voir cette tentative :

Seulement le dossier "OneDrive" parcouru par l'attaquant ne contenait aucun fichier.

G. Tâches n°7 et 8 : fuite d'informations sensibles

  • Énoncé - Task 7 : What is the full location of the PII file that was stolen?
  • Énoncé - Task 8 : Exactly how many customer PII records were stolen?

Ces deux tâches peuvent être traitées en même temps. Il s'agit de retrouver le nom et le contenu du fichier sensible ayant été dérobé par l'attaquant. Il nous suffit de suivre le flux des échanges clients-serveur décodés jusqu'à trouver ceci :

Nous voyons que l'attaquant a consulté le fichier "C:\users\test\documents\client data optimisation\user details.csv" et que celui-ci contient des informations personnelles :

Ce fichier contient 721 lignes (le premier objet ayant l'identifiant 0), c'est donc le nombre de clients uniques contenu dans le fichier dérobé.

IV. Résumé de l'attaque

Au cours de cette investigation, nous avons découvert que suite une compromission du système "desktop-umncbe7" par un vecteur non connu, l'attaquant a déposé un binaire sur le système, puis a utilisé le protocole DNS pour établir une communication directe entre son C2 et le système compromis. L'attaquant a effectué une brève recherche de fichiers sensibles sur le système et a récupéré les informations personnelles de 721 clients, incluant noms, prénoms, mails, adresses, numéros de téléphone, date de naissance, etc.

Pour aller jusqu'au bout de la démarche, voici les TTP (Tactics, Techniques and Procedures) utilisés :

TTP (MITRE ATT&CK)Détails
T1583.001 - Acquire Infrastructure: DomainsAcquisition du nom de domaine microsofto365.com
T1583.002 - Acquire Infrastructure: DNS ServerMise en place d'un serveur DNS via un dnscat2 exposé sur Internet en vue de recevoir et de répondre aux requêtes du système compromis (client)
TA0002 - ExecutionCompromission de l'utilisateur test sur le système desktop-umncbe7 par un vecteur non connu
T1608.002 - Stage Capabilities: Upload ToolDépôt du binaire dnscat2
T1071.004 - Application Layer Protocol: DNSExécution du binaire dnscat2 et établissement d'un canal de communication encapsulé dans le protocole DNS
T1036.005 - Masquerading: Match Legitimate Name or LocationRenommage du binaire dnscat2 en win_installer.exe
T1083 - File and Directory DiscoveryRecherche dans le système de fichier du système compromis
T1048.003 - Exfiltration Over Alternative Protocol: Exfiltration Over Unencrypted Non-C2 ProtocolAffichage et exfiltration du fichier "user details.csv" contenant les informations personnelles

V. Notions abordées

Nous allons à présent mettre en avant les principales notions et les apprentissages de cet exercice, aussi bien pour l'attaquant que pour les défenseurs ou l'analyste. Il ne s'agit pas d'un point de vue complet, n'hésitez pas à améliorer ce contenu en donnant votre avis dans les commentaires :).

A. Côté analyste

Côté analyste, connaitre les outils et les méthodes des attaquants pour être discret et passer sous les radars est important. Ici, il est facile pour un analyste de passer à côté des flux DNS. La connaissance et le suivi actif des mises à jour des TTP du MITRE ATT&CK permet aux analystes de rester à jour sur les outils et techniques utilisés par les attaquants.

Il est à noter qu'en conditions réelles, le protocole DNS serait totalement noyé (en volume) par les autres protocoles, ce qui rendrait d'autant plus difficile cette investigation. Il serait peut-être intéressant de disposer d'un outil qui oriente les recherches de l'analyste, au moins sur les techniques connues et fréquemment utilisées et lors d'une analyse de formats connus et standardisés comme les fichiers PCAP. Une des fonctions de cet outil pourrait, par exemple, répondre à la question "est-ce qu'il existe des requêtes DNS portant sur des noms très long ?".

Nous avons également vu que la maitrise de Wireshark est importante et permet de gagner du temps sur les analyses de flux réseau. Notamment via les fonctions de statistique et les filtres.

Disposer d'une boite à outils pour se faciliter la vie est également important et c'est ce qu'apporte, entre autres, l'expérience et la formation. L'outil cyberchef est ici un incontournable, comme les outils capables d'identifier et d'extraire des informations concernant les noms de domaine. Il en va de même pour les méthodologies d'analyse. Je suis, par exemple, passé à côté du fait que le domaine microsofto365.com n'est pas un domaine officiel de Microsoft pendant toute l'analyse, car je n'ai pas fait la requête "whois" concernant ce nom de domaine immédiatement. Cela aurait pu m'induire en erreur (miser sur l'utilisation d'instances Cloud par l'attaquant par exemple).

B. Côté défense

Côté défense, il peut déjà être recommandé d'investiguer de façon plus approfondie sur les raisons de la compromission, élément qui est hors du périmètre de cette analyse.

Également, la mise en place de règles de détections basées sur un volume anormalement élevé de requête DNS ou la taille de noms de domaine peut être recommandé. Il faut savoir qu'un nom DNS a une taille maximale de 255 caractères :

Cependant, dans la réalité, il est très rare de croiser des noms de domaine dépassant 50 ou 60 caractères. J'ai d'ailleurs déjà croisé des solutions de sécurité basées sur l'analyse des flux réseau émettant une alerte de sécurité lorsqu'une requête ou réponse DNS concernant un nom de domaine trop long était identifiée.

La mise en place d'une solution de sécurité capable de détecter les outils malveillants que pourrait déposer un attaquant est également à recommander. Il est, par exemple, aisé de trouver des règles de détection SIGMA (utilisées par les EDR et IDS, entre autres) concernant le binaire ou les commandes PowerShell dnscat2 : Detection.fyi - Dnscat Execution

Il est difficile de proposer des améliorations concernant le nom de domaine utilisé par l'attaquant. Impossible de prévoir toutes les permutations DNS non enregistrées concernant Google, Microsoft ou autres Cloud provider. Si l'entreprise souhaite surveiller ses propres noms de domaine et être informé de l'enregistrement d'un nom de domaine ressemblant au sien par un attaquant, différents outils peuvent être utilisés :

C. Côté attaquant

Ici, nous sommes parvenus à décoder les échanges encapsulés dans le protocole DNS, car ceux-ci étaient simplement encodés en hexadécimal. Il faut savoir que dnscat2, l'outil utilisé par l'attaquant, possède une fonction permettant de chiffrer les échanges à l'aide d'une clé fixe avant transmission via le réseau. Il est alors plus complexe pour l'analyste de retrouver le contenu des échanges avec le C2.

Également, il pourrait être intéressant pour l'attaquant de renommer ses binaires malveillants avant dépôt sur le système, cela pour éviter qu'un éventuel antivirus, EPP ou EDR n'émette une alerte basée sur un terme surveillé dans les noms des fichiers ou des commandes.

V. Conclusion

J'espère que cet article vous a plu ! Au-delà de la résolution du challenge, il est toujours intéressant de savoir tirer parti de ces exercices pour s'améliorer et en extraire le maximum d'apprentissage. N'hésitez pas à utiliser les commentaires et le Discord pour partager votre avis ! 🙂

Enfin, si vous voulez accéder à des cours et des modules dédiés aux techniques offensives ou défensives et améliorer vos compétences en cybersécurité, je vous oriente vers Hack The Box Academy, utilisez ce lien d'inscription (je gagnerai quelques points 🙂 ) : Tester Hack the Box Academy

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En 2024, combien de temps faut-il pour casser un mot de passe ?

24 avril 2024 à 08:51

L'entreprise Hive Systems a mis en ligne la nouvelle version de son étude permettant de connaître le temps nécessaire pour "brute forcer" un mot de passe, c'est-à-dire le casser, le deviner quoi ! Alors vos mots de passe sont-ils en vert ? Réponse dans cet article !

L'algorithme bcrypt et le matériel utilisé pour les tests

Avant d'évoquer les résultats et cette fameuse matrice "Password Table", évoquons la méthodologie utilisée par les équipes de Hive Systems. Jusqu'ici, les tests étaient effectués sur des hashs de mots de passe chiffrés avec l'algorithme MD5 : ce qui n'était pas cohérent et représentatif, car il est obsolète. Mais, si Hive Systems se basait sur cet algorithme, c'est parce qu'il était encore massivement utilisé. Désormais, la "Password Table" indique le temps qu'il faut pour casser un mot de passe chiffré avec bcrypt, et non md5.

"MD5 a régné en maître pendant plusieurs années, mais bcrypt a pris la tête en 2020, 2021, 2023 et, jusqu'à présent, en 2024.", ce qui justifie le fait de basculer de md5 vers bcrypt.

Le matériel utilisé reste le même entre cette édition 2024 et l'édition 2023 : 12 cartes graphiques (GPU) RTX 4090, ce qui représente une puissance très élevée ! Hive Systems estime a fait le choix de ce matériel, car c'est "la meilleure configuration matérielle accessible au grand public." - En complément, des résultats sont donnés pour des configurations beaucoup plus musclées basées sur des GPU A100, notamment utilisées pour l'IA.

Oubliez les mots de passe de 8 caractères

À partir de différentes configurations matérielles, d'une simple RTX 2080 à une configuration monstrueuse de 10 000 GPU A100 (ChatGPT), Hive Systems a essayé de casser des mots de passe de 8 caractères plus ou moins complexes, aussi bien avec le md5 que le bcrypt. Ces résultats prouvent que le bcrypt est plus robuste que le md5, mais il montre aussi les limites des mots de passe de 8 caractères.

Voici le comparatif, avec md5 au-dessus, et bcrypt en dessous :

Source : Hive Systems

La matrice Password Table de 2024

Alors, en 2024, combien de temps faut-il pour casser un mot de passe ? Bien entendu, cela dépend de la longueur de ce mot de passe et du type de caractère.

Pour être "dans le vert", selon la matrice d'Hive Systems, le mot de passe doit être d'au moins 13 caractères et utiliser 4 types de caractère (nombres, majuscules, minuscules et symboles) car il faudra 11 milliards d'années pour le casser. Il faudra surement beaucoup moins de temps avec du matériel encore plus performant.

Au-delà des types de caractère, cette matrice met en avant l'importance de la longueur des mots de passe. Un mot de passe de 14 caractères, avec uniquement des lettres minuscules et majuscules, sera cassé en 766 000 années. Pour utiliser seulement ces deux types de caractère et "être dans le vert", comptez 17 caractères minimum : c'est facilement atteignable avec une passphrase.

Voici la fameuse matrice de 2024 :

Combien de temps pour pirater un mot de passe en 2024

Vous pouvez accéder à l'étude complète et au téléchargement en haute définition de cette Password Table en visitant cette page.

Une nouvelle fois, ce type d'étude m'encourage à vous recommander l'utilisation de passphrases plutôt que de mots de passe.

Que pensez-vous de cette étude ?

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La mise à jour KB5036980 pour Windows 11 active les publicités dans le menu Démarrer !

24 avril 2024 à 08:03

Le menu Démarrer de Windows 11 va accueillir des publicités pour mettre en avant des applications tierces. Ce changement est imminent, car il vient d'être ajouté par la mise à jour optionnelle d'avril 2024 : KB5036980. Faisons le point.

Après l'installation de la mise à jour KB5036980 sur Windows 11 23H2, le système passe sur la Build 22631.3527. Par ailleurs, si vous installez la même mise à jour sur Windows 11 22H2, le système passera sur la Build 22621.3527.

Le menu Démarrer de Windows 11 ne va pas lister uniquement vos documents et vos applications, il va aussi lister des applications tierces mises en avant par Microsoft. Il s'agit de publicités intégrées directement au menu Démarrer pour promouvoir les applications des entreprises ayant payé Microsoft pour cela. Par exemple, il y aura des publicités pour le navigateur Opera et 1Password Manager.

Source : WindowsLatest

Peut-on éviter ce changement ?

Si vous n'installez pas la mise à jour KB5036980 sur votre PC, vous ne verrez pas de publicités dans le menu Démarrer de Windows 11. Enfin, pour le moment, car cette mise à jour donne un aperçu des changements à venir le mardi 14 mai 2024. Date à laquelle Microsoft va dévoiler son nouveau Patch Tuesday et publier les nouvelles mises à jour cumulatives mensuelles, qui elles sont obligatoires (et recommandées).

Ce changement était attendu, car Microsoft l'a déjà évoqué, mais il semble être déployé plus tôt que prévu. En effet, Microsoft devait activer l'affichage des publicités sur Windows 11 à partir de la fin du mois de mai (avec une mise à jour optionnelle), afin de les activer pour tout le monde avec la mise à jour cumulative de juin 2024. Microsoft a visiblement pris un mois d'avance sur son planning initial.

Néanmoins, bien que cette fonctionnalité soit activée par défaut, elle peut être désactivée dans les paramètres du système. Il conviendra de désactiver l'option nommée "Afficher des recommandations pour les conseils, les raccourcis, les nouvelles applications, etc." présente dans : Paramètres, Personnalisation, Démarrer.

Source

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Microsoft a publié des correctifs pour Exchange : 7 bugs corrigés et 2 fonctionnalités ajoutées !

24 avril 2024 à 07:28

Le 23 avril 2024, Microsoft a publié plusieurs "Hotfix Updates" (HU) pour les serveurs de messagerie Microsoft Exchange. Elles permettent de corriger plusieurs problèmes rencontrés par les utilisateurs et ajoutent de nouvelles fonctionnalités. Voici ce qu'il faut savoir.

La firme de Redmond a publié de nouvelles mises à jour Hotfix pour Microsoft Exchange Server. Ils permettent d'ajouter deux fonctionnalités au serveur de messagerie et de sept problèmes connus.

Voici les deux fonctionnalités ajoutées :

  • Prise en charge des certificats ECC (Elliptic Curve Cryptography - Cryptographie à Courbe Elliptique) dans Exchange Server 2016 et 2019. Voir cette page de la documentation Microsoft, pour en savoir plus.
  • Prise en charge de l'authentification hybride moderne (HMA) pour Outlook Web (OWA) et ECP dans Exchange Server 2019 CU14 (uniquement à partir de cette version). Voir cette page de la documentation Microsoft, pour en savoir plus.

Microsoft a corrigé des bugs reportés par les utilisateurs d'Exchange suite à l'installation des mises à jour de sécurité de Mars 2024. Les bugs listés ci-dessous sont désormais corrigés :

Par ailleurs, Microsoft doit encore un bug connu, comme le précise l'article mis en ligne par l'entreprise américaine : "L'impression du calendrier dans OWA peut ne pas fonctionner si le raccourci clavier CTRL+P est utilisé. Nous corrigerons ce problème dans une prochaine mise à jour.".

Avril 2024 - Les mises à jour Hotfix d'Exchange Server

Voici la liste des mises à jour Hotfix publiées par Microsoft pour les serveurs de messagerie Exchange :

  • Exchange Server 2019 CU13 et CU14
  • Exchange Server 2016 CU23

Avant d'installer ce Hotfix, vous devez utiliser l'une des Cumulative Update (CU) mentionnée dans la liste ci-dessus. Enfin, il est à noter que ces correctifs et fonctionnalités seront également inclus dans les futures mises à jour cumulatives pour Exchange Server 2019. Cela signifie que si vous n'êtes pas impacté par les bugs listés ci-dessus et que vous n'avez pas besoin des nouvelles fonctionnalités, vous pouvez patienter.

Source

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La Ville d’Albi victime d’une cyberattaque !

23 avril 2024 à 16:08

Tarn : la Ville d'Albi est actuellement victime d'une cyberattaque qui est déroulée dans la nuit de dimanche à lundi ! Certains services sont inaccessibles suite à cet incident de sécurité. Voici ce que l'on sait !

La Ville d'Albi a été ciblée par une cyberattaque qui s'est déroulée dans la nuit du dimanche 21 avril au lundi 22 avril 2024. Sur ses réseaux sociaux, notamment sur Facebook, la Ville d'Albi précise : "La Ville d’Albi est victime depuis ce lundi 22 avril 2024 à 6h du matin d’une attaque informatique."

Sans surprise, cette cyberattaque perturbe les activités des services publics de la Ville d'Albi (Mairie, Police municipale, État civil, Urbanisme, etc.), et directement, les Albigeoises et les Albigeois. Le communiqué officiel donne quelques précisions à ce sujet : "Les numéros de téléphone habituels, les mails et les services informatiques du quotidien sont inaccessibles pour une durée indéterminée." - Ce qui n'est pas étonnant, car l'accès à Internet a probablement été désactivé volontairement suite à cette intrusion.

D'après des propos relayés par le site La Dépêche, un agent a évoqué un retour au papier et au stylo, en indiquant que "Tout a été crypté" pour reprendre les termes exacts qu'il a utilisés. S'il y a réellement eu un chiffrement des données, cela signifierait que la Ville d'Albi serait victime d'une attaque par ransomware. Il s'agit là que d'une hypothèse, car aucune information officielle n'a été publiée quant à l'origine de cette attaque.

De son côté, un syndicat a évoqué la paie des agents : s'il y a une perte de données, la paie sera identique au mois dernier et une régularisation sera effectuée plus tard. Un représentant du personnel a indiqué que cette décision avait été prise en accord avec le Trésor public.

En attendant, les équipes techniques doivent identifier l'origine de cette cyberattaque et restaurer les services afin qu'ils soient de nouveau en ligne. D'ailleurs, en réponse à cet incident de sécurité, la Ville d'Albi a sollicité l'aide de l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information), habituée à gérer ce type d'événement.

Récemment, ce sont la ville de Saint-Nazaire et son agglomération qui ont subi une cyberattaque, ainsi que l'hôpital Simone Veil de Cannes.

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Proton Mail va détecter les fuites d’identifiants sur le Dark Web pour alerter ses utilisateurs

23 avril 2024 à 13:48

Proton s'intéresse à la surveillance du Dark Web pour détecter les éventuelles fuites de données impliquant les utilisateurs de la solution Proton Mail. Faisons le point sur cette nouveauté !

La solution Proton Mail s'enrichit d'une nouvelle fonctionnalité permettant de protéger encore un peu plus ses utilisateurs grâce à la détection et l'analyse des fuites de données présentes sur le Dark Web.

Si par malheur, votre adresse e-mail Proton Mail est identifiée dans une fuite de données, vous recevrez une alerte dans le Centre de sécurité Proton Mail de votre compte. Celle-ci vous indiquera précisément quelles sont les informations personnelles compromises et la source de la fuite de données.

En complément, des recommandations sur la manière dont les utilisateurs peuvent se protéger seront intégrées. Autrement dit, cela vous permettra d'être réactif et de procéder à un changement immédiat de votre mot de passe sur le service impacté (et les éventuels autres services où vous utilisez le même mot de passe...).

"La détection de fuites d’identifiants vient compléter le chiffrement de bout en bout éprouvé de Proton Mail et avertit les utilisateurs en cas de brèche d'un service tiers pour lequel ils auraient utilisé leur adresse Proton Mail pour s'inscrire.", peut-on lire dans le communiqué de presse officiel. Par exemple, si vous utilisez votre adresse Proton Mail pour vous inscrire sur le service "XYZ" et que ce dernier est victime d'une fuite de données publiée sur le Dark Web, vous en serez informé.

Grâce à cette nouveauté, Proton Mail souhaite protéger ses utilisateurs et leurs données, mais aussi limiter les pertes financières : "En identifiant en informant rapidement les utilisateurs des informations d'identification compromises, Proton peut aider à prévenir les pertes financières résultant du vol d'identité et de la fraude.", peut-on lire.

Précision importante : cette nouvelle fonctionnalité sera accessible à tous les utilisateurs qui ont un abonnement payant à Proton Mail. Si vous utilisez la version gratuite de Proton Mail, vous ne pourrez pas en bénéficier. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cette page du blog de Proton Mail.

Dernièrement, Proton a lancé son application de bureau pour son service Proton Mail et la prise en charge des passkeys a été ajoutée à Proton Pass.

Source : communiqué de presse.

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400 000 dollars volés par des pirates en exploitant l’Apple Store

23 avril 2024 à 08:26

Grâce à la boutique en ligne Apple Store et à une option d'achat bien précise, des cybercriminels sont parvenus à s'emparer de plus de 400 000 dollars en 2 ans. Mais, comment ont-ils fait ?

À l'occasion d'une conférence organisée à l'événement Black Hat Asia, Gyuyeon Kim et Hyunho Cho, deux chercheurs de l’Institut de sécurité financière de Corée du Sud, ont dévoilé une vaste opération menée par des cybercriminels. Cette présentation baptisée "Operation PoisonedApple" est le fruit de plusieurs mois d'enquête.

Tout d'abord, les chercheurs ont identifié une vague de piratages ciblant une cinquantaine de centres commerciaux en ligne, notamment au Japon, grâce à l'utilisation d'une technique bien connue : le phishing. Les pages mises en ligne sont des copies des sites officiels et sont utilisés par les cybercriminels pour voler des informations personnelles au sujet des victimes, ainsi que leurs coordonnées bancaires.

"Ces groupes de cybercriminels ont utilisé diverses stratégies d'évasion pour empêcher la détection de leurs pages d'hameçonnage par les administrateurs de sites et les utilisateurs, en utilisant de multiples vulnérabilités et outils.", précise le rapport des chercheurs.

Au fil des mois, les pirates sont parvenus à collecter de nombreux numéros de cartes bancaires. Ils se sont alors demandés comment les utiliser sans attirer l'attention des forces de l'ordre ? C'est là que l'Apple Store entre en jeu.

Utilisation de petites annonces et de l'Apple Store

Pour commencer, les pirates ont publié des annonces en ligne sur un site de vente de matériel d'occasion situé en Corée du Sud. Nous pouvons imaginer que c'est l'équivalent du site « Leboncoin ». Par l'intermédiaire de ces annonces, ils ont proposé des produits Apple à des prix réduits : iPhone, Apple Watch, AirPods, etc. Compte tenu de l'attractivité des offres, de nombreux internautes ont contacté les pirates, sans le savoir, par l'intermédiaire de ces annonces.

Dès qu'un internaute effectuait un achat, les cybercriminels se servaient d'un numéro de carte bancaire volé pour commander le produit en ligne directement sur l'Apple Store. Au moment de passer la commande, les pirates ont pris soin de cocher l’option « Someone-else pickup » pour permettre à un tiers de retirer la commande ! Et là, ce fameux tiers déclaré, c'est l'acheteur qui a utilisé le site de vente de matériel d'occasion !

Finalement, l'argent de la première victime est utilisée pour passer cette commande sur l'Apple Store tandis que les pirates empochent l'argent via le site de petites annonces grâce à la seconde victime. D'ailleurs, elle ne dira rien, car elle va récupérer du matériel flambant neuf à prix réduit, tout en ignorant que la commande a été réglée avec un numéro de cartes volé...

Ce stratagème a permis aux cybercriminels de voler 400 000 dollars en deux ans. D'après les chercheurs en sécurité, les attaques sont toujours en cours et les pirates cherchent de nouvelles cibles. De son côté, Apple, refuse de coopérer en raison de réglementations internes et toujours dans la volonté de protéger la vie privée de ses utilisateurs.

Source

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Intune – Gérer le groupe « Administrateurs » local des machines Windows

22 avril 2024 à 18:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à gérer le groupe "Administrateurs" local des appareils Windows 10 et Windows 11 à l'aide d'une stratégie Intune. Ceci s'avère particulièrement utile pour ajouter un utilisateur ou un groupe Entra ID (Azure AD) en tant qu'administrateur d'un ensemble d'appareils.

Le groupe "Administrateurs" présent sur chaque machine Windows est particulièrement sensible, car tous les membres de ce groupe peuvent administrer l'ordinateur : installation d'applications, modification des paramètres du système, etc... De ce fait, il est important de gérer les membres de ce groupe afin d'en garder la maitrise et la gestion centralisée par une stratégie permet d'avoir une configuration homogène.

Dans un environnement on-premise basé sur Active Directory et sans Intune, nous pouvons nous appuyer sur les stratégies de groupe (GPO) :

Mais aujourd'hui, c'est bien la gestion à partir de Microsoft Intune et les options disponibles dans Microsoft Entra ID qui vont nous intéresser !

II. La configuration cible

Il me semble important de vous présenter la configuration cible présentée dans ce tutoriel, car les possibilités sont nombreuses ! En effet, vous verrez que vous avez l'opportunité d'ajouter des membres au groupe "Administrateurs" sans toucher aux membres déjà présents, ou à l'inverse de le purger pour ajouter les membres présents dans la stratégie Intune que nous allons créer.

En ce qui me concerne, voici la configuration que je souhaite déployer :

Nous allons créer un groupe de sécurité nommé "Admins_PC" dans Entra afin que tous les membres de ce groupe soient en mesure d'administrer les appareils Windows 10 et Windows 11 de notre parc informatique.

De plus, nous souhaitons supprimer tous les membres présents dans le groupe "Administrateurs", sauf les utilisateurs locaux nommés "adm_itconnect" et "Administrateur" (qui lui est désactivé par une autre stratégie et ne peut pas être retiré aussi simplement de ce groupe). L'utilisateur "adm_itconnect" quant à lui est géré par Windows LAPS.

Vous allez me dire : pourquoi supprimer les membres déjà présents du groupe "Administrateurs" ? Tout simplement, car je souhaite entièrement maîtriser les membres de ce groupe et je ne souhaite pas que le propriétaire de l'appareil, qui est un utilisateur lambda, soit Administrateur local de la machine.

III. Le propriétaire de l'appareil est administrateur local

Lorsqu'un appareil est joint Entra ID par un utilisateur, ce dernier devient automatiquement administrateur local de la machine Windows. La configuration que nous allons effectuer aujourd'hui va permettre de l'exclure ou de le conserver, en fonction des valeurs associées aux paramètres.

Récemment, Microsoft a introduit deux nouveaux paramètres dans la section "Paramètres de l'appareil" accessible via le portail Microsoft Entra puis "Appareils".

  • Le rôle Administrateur général est ajouté en tant qu’administrateur local sur l’appareil lors de la jointure Microsoft Entra (préversion)

Ce paramètre permet d'indiquer si oui ou non, un Administrateur général du tenant doit être ajouté en tant qu'administrateur local d'un appareil au moment de la jonction à Microsoft Entra ID. Tout dépend de vos besoins et votre façon de gérer votre SI, mais pour des raisons de sécurité et dans l'objectif de cloisonner les rôles, il est préférable qu'un Administrateur général ne soit pas également administrateur des appareils. Cette option offre plus de contrôle, même si ce n'est pas rétroactif pour les appareils déjà inscrits.

  • L’utilisateur qui inscrit son appareil est ajouté en tant qu’administrateur local sur l’appareil lors de la jointure Microsoft Entra (préversion)

Ce paramètre permet d'indiquer si oui ou non, l'utilisateur à l'origine de l'inscription de l'appareil doit être ajouté en tant qu'administrateur local sur cet appareil, au moment de la jonction à Microsoft Entra ID. Ceci n'est pas rétroactif pour les appareils déjà inscrits, mais au moins, cela vous permet de faire votre choix pour l'avenir.

Voici un aperçu de ces deux paramètres :

IV. Gérer les administrateurs des appareils : deux solutions

Avant de commencer, sachez que les utilisateurs avec le rôle "Administrateur général" pourront administrer les appareils, et que vous pouvez gérer le groupe "Administrateurs" local de deux façons :

  • Avec l'attribution du rôle "Administrateur local de l’appareil joint Microsoft Entra" d'Entra

Cette méthode peut s'avérer pratique, mais elle n'est pas flexible : les membres de ce groupe seront administrateurs de tous les appareils.

Administrateur local de l’appareil joint Microsoft Entra
  • Avec une stratégie de sécurité Intune

Cette méthode, que nous allons mettre en place, offre plus de flexibilité, car nous pouvons cibler uniquement un ensemble d'appareils (affectation par groupe) ou tous les appareils.

V. Préparer le groupe de sécurité Entra ID

À partir du portail Microsoft Entra, nous allons créer un groupe de sécurité. Cliquez sur "Tous les groupes" sous "Groupes" puis cliquez sur "Nouveau groupe". Ce groupe de sécurité s'appellera "Admins_PC" et il aura un membre : l'utilisateur qui doit être administrateur local des appareils.

Créer un groupe de sécurité Entra ID - Exemple Admins_PC

Validez la création du groupe de sécurité. Nous pouvons passer à la création de la stratégie Intune.

VI. Créer la stratégie Intune

Désormais, nous allons basculer sur le Centre d'administration Microsoft Intune pour créer une nouvelle stratégie.

Remarque : si vous avez besoin de gérer le groupe "Administrateurs" local de machines jointes dans Entra ID (Azure AD) mais aussi pour des machines "hybrides", vous devez configurer deux stratégies distinctes. Ceci permettra d'éviter certaines erreurs d'application de la stratégie.

Cliquez sur la gauche sur "Sécurité du point de terminaison" (1), puis sur "Protection de compte" (2) afin de pouvoir "Créer une stratégie" (3). C'est également de cette façon que l'on peut définir une stratégie pour Windows LAPS.

Choisissez la plateforme "Windows 10 et ultérieur", puis sélectionnez le profil "Modifier l'appartenance du groupe de l'utilisateur".

Commencez par ajouter un nom et une description à cette stratégie. Dans cet exemple, la stratégie est nommée "Ajouter le groupe Admins_PC en administrateur local". Passez à l'étape suivante.

L'étape "Paramètres de configuration" va nous permettre de gérer les membres du groupe Administrateurs, mais pas seulement ! En effet, nous pouvons voir qu'Intune offre la possibilité de gérer également d'autres groupes prédéfinis : Utilisateurs, Invités, Utilisateurs du Bureau à distance, etc...

Nous allons simplement sélectionner "Administrateurs" pour répondre à notre besoin.

Ensuite, nous devons configurer d'autres paramètres :

  • Action du groupe et de l'utilisateur : quelle stratégie adopter pour gérer le compte administrateur, notamment vis-à-vis des objets déjà membres de ce groupe. Trois choix sont proposés :
    • Ajouter (mettre à jour) : ajouter de nouveaux membres, tout en conservant la liste actuelle des membres (donc on conserve l'existant)
    • Supprimer (mettre à jour) : supprimer les membres spécifiés, tout en conservant les autres membres (utile pour faire du tri)
    • Ajouter (remplacer) : supprimer les membres actuels et ajouter ceux définis dans cette stratégie
  • Type de sélection de l'utilisateur :
    • Utilisateurs/groupes : sélectionner des utilisateurs et/ou groupes à partir d'Entra ID
    • Manuel : ajouter des utilisateurs en spécifiant le nom (avec éventuellement le domaine Active Directory en préfixe) ou le SID
  • Utilisateurs/groupes sélectionnés : choisir les objets à ajouter en tant que membre du groupe Administrateurs

Nous allons choisir "Ajouter (remplacer)" pour ajouter le groupe "Admins_PC" en tant que nouveau membre du groupe "Administrateurs", tout en supprimant l'existant.

Ensuite, nous devons choisir "Manuel" comme "Type de sélection de l'utilisateur" afin de pouvoir spécifier à la fois le groupe "Admins_PC" d'Entra par l'intermédiaire de son SID et les utilisateurs locaux.

Pour récupérer le SID du groupe "Admins_PC", vous pouvez utiliser cet outil en ligne ou ce script PowerShell afin de convertir l'ObjectID en SID. À partir du portail Entra, récupérez la valeur de "ID d'objet" et collez cette valeur sur la page de l'outil afin d'obtenir le SID. Vu que nous sommes en mode manuel, nous sommes contraint d'utiliser cette méthode.

Note : si vous désirez faire un ajout d'un groupe sans écraser l'existant, vous pouvez rester sur "Utilisateurs/groupes" et cliquer sur "Sélectionner des utilisateurs/groupes" pour sélectionner directement le groupe dans Entra ID.

Voici la configuration obtenue. Attention, n'ajoutez pas plusieurs instructions "Ajouter (remplacer)" pour le même groupe local, sinon la seconde règle écrasera la première règle.

Nous pouvons continuer... Jusqu'à l'étape n°4.

Vous devez choisir à quels appareils affecter cette stratégie, en fonction de vos besoins. Sélectionnez un ou plusieurs groupes d'appareils, ou utilisez l'option "Ajouter tous les appareils".

Poursuivez jusqu'à la fin dans le but de créer la stratégie. La stratégie est prête !

VII. Tester la stratégie Intune

La prochaine étape consiste à tester cette stratégie Intune sur un appareil. Voici l'état actuel de la machine Windows 11 utilisée pour faire le test, c'est-à-dire avant application de notre nouvelle stratégie de protection de compte.

Après avoir synchronisé l'appareil, nous pouvons voir qu'il a bien récupéré une stratégie "LocalUsersAndGroups", ce qui est plutôt bon signe.

Pour vérifier la liste des membres du groupe "Administrateurs", il suffit d'accéder à la console "Gestion de l'ordinateur" (comme dans l'exemple ci-dessous).

Ici, nous remarquons plusieurs valeurs, notamment deux comptes locaux : "adm_itconnect" et "Administrateurs". En plus, nous avons un SID qui est présent et la traduction avec le nom n'est pas effectuée. Toutefois, il faut savoir que tout SID que vous voyez dans le groupe "Administrateurs" commençant par "S-1-12-1" correspond à un groupe Entra ID (Azure AD).

Pour faire la correspondance entre ce SID et les groupes dans Entra ID, nous pouvons utiliser ce script PowerShell (ou ce site).

Si nous prenons l'exemple du script, il suffit d'indiquer le SID comme valeur de la variable "$sid" située à la fin du script. Par exemple :

$sid = "S-1-12-1-1988770664-1177204149-432340104-2926107448"

Puis, il faut exécuter la fonction PowerShell pour obtenir le "GUID" (ObjectId) du groupe :

Guid
----
768a3b68-b5b5-462a-88fc-c41938db68ae

Ainsi, dans le portail Entra, nous pouvons voir que cet ID correspond bien au groupe "Admins_PC". Vous pouvez copier-coller l'objectID dans la zone de recherche pour gagner du temps !

Gérer groupe Administrateurs local avec Intune

Nous pouvons en conclure que la configuration fonctionne ! Tous les utilisateurs membres du groupe "Admins_PC" seront administrateurs des appareils.

VIII. Conclusion

Grâce à ce tutoriel, vous pouvez gérer les membres du groupe "Administrateurs" de vos appareils Windows 10 et Windows 11 à l'aide d'une stratégie Intune relativement simple à mettre en place ! Cette stratégie peut être utilisée avec des appareils "Joined", mais aussi en environnement hybride lorsque les appareils sont inscrits en "Hybrid Joined".

Pour aller plus loin, vous pouvez configurer Windows LAPS pour sécuriser le compte Administrateur local :

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À partir de la version web du Microsoft Store, vous pouvez télécharger les exécutables d’applications !

22 avril 2024 à 13:29

Microsoft a apporté une modification importante sur la version Web de son magasin d'applications Microsoft Store. Désormais, vous pouvez directement télécharger les exécutables des applications sur votre PC Windows 10 ou Windows 11. Faisons le point sur ce changement.

C'est par l'intermédiaire de Rudy Huyn, Principal Architect chez Microsoft, que cette mise à jour de la version web du Microsoft Store a été mise en lumière. Désormais, lorsque vous visitez le Microsoft Store dans sa version web, via le site "apps.microsoft.com", vous pouvez directement télécharger l'exécutable d'une application, ce qui fluidifie l'installation d'applications à partir de la version web.

Jusqu'à présent, pour installer une application depuis la version web, il fallait cliquer sur le bouton "Installer", puis cliquer sur "Ouvrir Microsoft Store", et confirmer l'installation avec le bouton "Installer". La présence de ce second bouton installer étant là pour s'assurer que l'installation est initiée par l'utilisateur, et non par un script potentiellement malveillant. Néanmoins, "les feedbacks des utilisateurs ont indiqué que le processus d'installation comportait trop de clics.", peut-on lire dans le tweet posté sur X (Twitter) par Rudy Huyn.

Télécharger l'exécutable d'une application du Microsoft Store

Depuis plusieurs mois, Microsoft travaille sur un changement pour rendre plus simple et plus direct l'installation d'une application depuis la version web. Désormais, le fait de cliquer sur "Installer" permet d'obtenir un package au format ".exe" qui contient le code de l'application et permet de l'installer une fois le téléchargement effectué. Ainsi, nous passons de 3 clics à 2 clics, sans pour autant négliger l'aspect sécurité, car Microsoft a pris des précautions.

L'autre avantage de cette évolution, c'est qu'elle facilite le téléchargement des packages exécutables des applications publiées sur le Microsoft Store. Ainsi, il représente une source fiable pour télécharger des paquets d'installations de nombreuses applications depuis un seul endroit.

Augmenter le nombre d'installations effectuées à partir du Microsoft Store

Si la firme de Redmond a effectué cette modification, c'est également pour qu'il y ait un meilleur taux de conversion pour qu'il y ait plus d'installations.

Une enquête a été menée sur les 5 derniers mois et voici les résultats observés par Microsoft : "Cette nouvelle méthode d'installation des applications du magasin a entraîné, en moyenne, une augmentation de 12 % des installations et de 54 % du nombre d'applications lancées après l'installation."

Les résultats étant positifs, Microsoft a pris la décision d'étendre la disponibilité de cette nouveauté à tous les utilisateurs de Windows 10 et Windows 11.

Source

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Environ 300 000 sites WordPress menacés par une faille de sécurité critique dans Forminator !

22 avril 2024 à 08:35

Utilisée par des centaines de milliers de sites WordPress, l'extension Forminator contient une faille de sécurité critique permettant à un attaquant de charger un fichier malveillant sur le serveur où est hébergé le site web. Faisons le point sur cette menace.

L'extension Forminator, développée par WPMU DEV, sert à ajouter des formulaires de différents types à WordPress, dont des formulaires de paiements, ainsi que des quiz et des sondages.

Le CERT du Japon a mis en ligne un bulletin d'alerte au sujet de la faille de sécurité critique CVE-2024-28890 présente dans Forminator et associée à un score CVSS v3 de 9.8 sur 10. "Un attaquant distant peut obtenir des informations sensibles en accédant aux fichiers du serveur, modifier le site qui utilise le plugin et provoquer un déni de service.", peut-on lire.

Par ailleurs, ce n'est pas la seule faille de sécurité évoquée, puisqu'il y en a deux autres avec une sévérité inférieure : la CVE-2024-31077, une injection SQL qui implique d'être administrateur du site WordPress pour être exploitée, et la CVE-2024-31857 (une vulnérabilité de type XSS).

Comment se protéger ?

Pour se protéger de ces trois failles de sécurité, vous devez installer Forminator 1.29.3. Cette version a été publiée le 8 avril 2024. L'extension Forminator compte plus de 500 000 installations actives, et depuis le 8 avril 2024, elle a été téléchargée environ 180 000 fois. Ce qui signifierait que la mise à jour de sécurité n'a pas été déployé sur environ 320 000 sites WordPress et qu'ils sont vulnérables à une attaque.

Pour le moment, rien n'indique qu'elles sont exploitées dans le cadre d'attaques. Néanmoins, cela pourrait évoluer compte tenu de la popularité de cette extension et du nombre de cibles potentielles.

En résumé : si vous utilisez l'extension Forminator sur votre site WordPress, vous devez passer sur la version 1.29.3 le plus rapidement possible pour vous protéger de ces 3 vulnérabilités.

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Le ransomware HelloKitty change de nom, et publie des données et des clés de déchiffrement !

22 avril 2024 à 08:03

Opération de rebranding dans le monde de la cybercriminalité : le gang de ransomware HelloKitty devient HelloGookie ! À cette occasion, des informations sensibles issues de précédentes piratages ont été publiées, ainsi que des clés de déchiffrement ! Faisons le point.

Le ransomware HelloKitty a été lancé en novembre 2020 et il est connu pour s'introduire dans le réseau d'entreprises dans le but de chiffrer les données et les systèmes, ainsi que voler de données. À l'origine de nombreuses cyberattaques, le ransomware HelloKitty est capable de chiffrer les machines virtuelles des hôtes VMware ESXi.

Désormais, HelloKitty va laisser sa place à HelloGookie ! C'est celui que l'on appelle "Gookee/kapuchin0" et qui prétend être le créateur du ransomware HelloKitty, qui a fait cette annonce il y a quelques jours. Un nouveau « site vitrine » a été mis en ligne pour le ransomware HelloGookie. À l'heure actuelle, ce site ne référence aucune victime. Malheureusement, cela risque d'évoluer...

Des données et des clés de déchiffrement divulguées !

Pour célébrer ce nouveau départ, Gookee a publié quatre clés de déchiffrement qui peuvent être utilisées pour récupérer des fichiers chiffrés lors de précédentes attaques ! Ceci devrait permettre à certaines victimes de déchiffrer leurs données, et ce gratuitement. Un outil de déchiffrement pourrait être publié dans les prochains jours.

Il a également publié des informations internes volées à l'entreprise Cisco, lors d'une attaque en 2022. Mais, ce n'est pas tout, puisqu'il a aussi mis en ligne des données issues du piratage de CD Projekt Red en 2021 : des mots de passe pour accéder au code source de Gwent, Witcher 3 et Red Engine.

À l'époque, cette cyberattaque avait fait beaucoup de bruit : les cybercriminels étaient parvenus à chiffrer les serveurs de l'entreprise CD Projekt Red, un studio de développement polonais à l'origine de plusieurs gros titres, dont Cyberpunk 2077.

Suite à la publication de ces données, un groupe de développeurs s'est penché sur le sujet. Ils sont parvenus à partager des captures d'écran et des vidéos de la version de développement de Witcher 3, après avoir réussi à compiler le jeu à partir du code source divulgué. C'est surtout pour le fun, car ce jeu est disponible depuis plusieurs années.

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Test NiPoGi CK10 – Un mini PC avec Intel Core i5-12450H, 16 Go de RAM et un SSD NVMe

19 avril 2024 à 17:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons évoquer le mini PC NiPoGi CK10 dans sa version avec un processeur Intel Core i5-12450H, 16 Go de RAM et un stockage SSD NVMe de 512 Go !

Ce test est l'occasion d'évoquer les caractéristiques techniques, le design, l'évolutivité et les performances de ce modèle compact ! Comme souvent, NiPoGi propose plusieurs configurations pour une seule référence. Le modèle CK10 est également disponible avec 32 Go de RAM et 1 To de SSD, à ne pas confondre avec la version présentée dans cet article.

II. Caractéristiques du NiPoGi CK10

Commençons par découvrir les caractéristiques principales de ce modèle :

  • Processeur : Intel Core i5-12450H (jusqu'à 4,4 GHz, 8C/12T)
  • GPU : Intel UHD Graphics (intégrée au processeur) - Fréquence 1.20 GHz
  • RAM : 16 Go DDR4 - 3200 MHz
  • Stockage : 512 Go SSD NVMe (M.2 - PCIe 3.0) + 1 emplacement vide SSD NVMe + 1 emplacement pour disque SATA 2.5 pouces
  • Connectique en façade : 2 x USB 3.0, 1 x USB-C 3.0, 1 x Jack audio et le bouton Power
  • Connectique à l'arrière : 2 x USB 3.0, 2 x HDMI 2.0, 1 x RJ45 1 Gbit/s et 1 fente de verrouillage Kensington
  • Connectique sur le côté gauche : 1 x VGA
  • Affichage : prise en charge de trois écrans grâce aux deux ports HDMI et au port VGA
  • WiFi 6, Bluetooth 5.2
  • Alimentation (sortie) : 19V/3.42A - 64.98W
  • Poids : 470 grammes
  • Dimensions (L x W x H) : 13,8 x 12,6 x 5 cm
  • Système d'exploitation : Windows 11
  • Prix : 360.00 euros - Rendez-vous en fin d'article pour notre offre bon plan

III. Package, design et conception

La boite, entièrement blanche, est sobre, mais elle a le mérite de nous donner des précisions sur la version présente à l'intérieur. L'ordinateur et les accessoires sont correctement emballés et protégés par d'épaisses mousses. Le matériel est arrivé en parfait état, c'est ce que nous retiendrons.

Qu'avons-nous à l'intérieur de la boite ? Le mini PC est accompagné par l'alimentation externe et son câble, ainsi qu'un câble HDMI, un support VESA (et les vis), une notice d'utilisation (en français, utile si vous envisagez d'utiliser le support VESA pour fixer le PC à l'arrière d'un écran), et une rallonge SATA à utiliser si vous souhaitez ajouter un disque SATA 2.5 pouces.

Le boitier gris anthracite de ce mini PC NiPoGi est entièrement en plastique. Le plastique est rigide et semble relativement solide. Le boitier est correctement assemblé et tous les ports sont bien accessibles : aucun défaut n'est à relever. La seule chose qui me gêne réellement, c'est l'emplacement hasardeux des deux stickers sur le dessus du boitier (que l'on peut retirer facilement). En dessous, nous retrouvons 4 patins antidérapants d'une épaisseur de 4 mm. Nous constatons qu'il y a une entrée d'air sur le dessus, mais aussi en dessous du boitier, tandis que l'extraction de l'air s'effectue par l'arrière du boitier.

La façade de ce mini PC est riche en connectique puisque 2 ports USB 3.0, 1 port USB-C et une prise Jack sont facilement accessibles. À l'arrière, il y a également 2 ports USB 3.0, ainsi que 2 ports HDMI et une interface RJ45 Gigabit Ethernet (1 Gbit/s). Sur la gauche du boitier, il y a également un port VGA : ce qui est assez rare de nos jours, mais cela permet à ce modèle de se démarquer ! Ainsi, vous pouvez connecter 3 écrans : 2 en HDMI et 1 en VGA. D'ailleurs, le port VGA pourrait être utilisé pour connecter un vidéoprojecteur ou un écran qui n'est pas équipé d'un port HDMI.

Pour ouvrir le boitier et accéder à l'intérieur, il suffit de retirer les 4 vis présentes en dessous du boitier. Ceci va nous permettre de découvrir les composants et l'image ci-dessous montre l'emplacement pour disque SATA, au format 2.5 pouces.

À l'intérieur du boitier, il y a un espace confortable entre les différents composants, mais ce sera différent si vous ajoutez un disque SATA 2.5 pouces. Néanmoins, il est important de préciser que ce boitier est un peu plus grand que beaucoup d'autres modèles de mini PC. Voici ce qui est à noter :

  • Il y a deux slots pour la mémoire vive (RAM) et les deux sont déjà occupés par 2 barrettes de 8 Go
  • Il y a deux barrettes de RAM SO-DIMM de marque Lexar : 8 Go 1Rx8 PC4-3200AA-SA21.2V
  • Il y a un disque SSD NVMe, équipé d'un dissipateur et d'une épaisse couche de pâte thermique. C'est appréciable (mais ceci nous empêche de lire l'étiquette pour en savoir plus sur la référence).
  • Il y a un emplacement libre pour ajouter un second disque SSD NVMe (PCIe 3.0)
  • Il y a une carte RealTek RTL8852BE pour le Wi-Fi 6 et le Bluetooth 5.2

Voici les entrailles du CK10 en photos :

IV. Évolutivité et performances

A. Mise en route et évolutivité

Ce mini PC est livré avec le système Windows 11 Pro, en version 22H2, donc il y aura des mises à jour à installer. Nous devons finaliser la mise en route, mais cela est très rapide puisque nous devons seulement définir le nom d'utilisateur. Il s'agit d'une image personnalisée par NiPoGi (probablement avec un fichier de réponse) et elle occupe 37 Go sur le disque (ce qui est beaucoup !).

Comme pour tous les ordinateurs, je vous recommande de réinstaller la machine avec une image propre et téléchargée depuis le site de Microsoft si vous souhaitez continuer sur Windows. Cette machine est pleinement compatible avec Windows 11, car elle respecte tous les prérequis (y compris la puce TPM 2.0).

À part Google Chrome qui est intégré à l'image de Windows 11, il n'y a pas d'autres logiciels supplémentaires visibles. Bien entendu, nous avons le droit à toute la panoplie d'applications de chez Microsoft.

Le mini-PC est livré avec 16 Go de RAM en DDR4, mais une mise à niveau est possible. Le processeur i5 de ce modèle supporte 64 Go de RAM, ce qui signifie que nous pouvons remplacer les 2 barrettes de 8 Go par 2 x 32 Go. De quoi faire une belle évolution si vous souhaitez utiliser ce PC pour de la virtualisation.

En résumé, pour faire évoluer la configuration de ce mini PC, vous avez plusieurs options : augmenter la RAM, ajouter un disque SATA (2.5 pouces) et ajouter un disque SSD NVMe.

B. Performances

Ce mini PC est propulsé par un processeur Intel Core i5 de 12ème génération lancé au premier trimestre 2022. Le modèle i5-12450H a 8 cœurs et 12 threads, 12 Mo de cache et sa fréquence maximale en mode Turbo est 4,4 GHz. Sachez que NiPoGi a limité la consommation d'énergie du CPU à 35 watts, ce qui affectera légèrement les performances sur du traitement multithread.

Commençons par mesurer les performances du disque SSD NVMe intégré à l'ordinateur.

Le SSD NVMe présent dans ce mini PC NiPoGi offre de belles performances : un copier-coller de gros fichiers en local (de disque à disque, sur le même volume), est effectué avec une vitesse moyenne de 834 Mo/s.

Voici un benchmark du disque effectué avec Crystal Disk Mark :

Ainsi qu'un aperçu du disque dans Crystal Disk Info :

J'ai également effectué un benchmark du CPU et du GPU avec Geekbench, vous pouvez y accéder sur ces pages :

Comment réagit le PC lors d'un stress CPU ?

Pendant le stress test du CPU (charge à 100%), la ventilation souffle un peu plus fort, mais cela reste discret. Au ralenti, les ventilateurs sont vraiment très discrets et ne vous gêneront pas du tout.

D'après HWMonitor, lorsque le mini PC est allumé sans être sollicité, la température du CPU est de 40°C. Pendant le stress test du CPU, la température du CPU monte en flèche jusqu'à 91.0°C (au bout de 5 minutes, environ). Ceci n'est pas surprenant, car l'air exfiltré par l'arrière du boitier est bien chaud ! Par contre, ensuite, la température met du temps à redescendre, comme si le système de refroidissement était un peu à la peine.

Que peut-on faire et ne pas faire avec ce modèle ?

Au quotidien, pour de la bureautique et un peu de multimédia, ce PC est parfaitement adapté. Il est très silencieux et supporte très bien la navigation sur Internet avec de nombreux onglets, la lecture de vidéos en 4K (sur YouTube, par exemple), mais également l'utilisation d'applications telles que la suite Microsoft Office. Ceci en fait un compagnon intéressant et abordable si vous recherchez ce type de mini PC.

La principale limitation, c'est la puce graphique intégrée : Intel UHD Graphics qui est un iGPU. Autrement dit, ce n'est pas une configuration adaptée au gaming. Vous pouvez envisager de jouer à des jeux peu gourmands, ou, à des jeux disponibles depuis 3 ans, 4 ans, ou plus, en ajustant les paramètres de qualité graphique, mais c'est tout. À titre d'exemple, vous pouvez jouer à GTA V : tous les effets visuels ne peuvent pas être activés, mais en Full HD, le jeu est fluide !

Voici un aperçu (à gauche, une copie d'écran - à droite, une photo de l'écran).

V. Conclusion

C'est l'heure du verdict ! Le mini PC NiPoGi CK10 n'est pas parfait, mais il y a plusieurs points à mettre en avant. Tout d'abord, sa puce Intel Core i5 de 12ème génération qui répond présente et assure un bon niveau de performances, tout comme son disque SSD NVMe qui offre de bonnes performances ! Quant à la RAM, disons que 16 Go, c'est le minimum recommandé pour utiliser un PC confortablement et pour le multitâches. Si cela ne suffit pas, vous pouvez toujours prévoir une mise à niveau de la RAM (comptez plus de 130 euros pour passer sur 64 Go), mais aussi du stockage, car vous pouvez ajouter un disque SATA au format 2.5 pouces et un second disque SSD NVMe.

NiPoGi cherche toujours à apporter un peu d'originalité au design de ses boitiers, et c'est le cas avec le CK10. J'ai apprécié la présence d'une connectique riche, avec notamment de nombreux ports USB dont 3 en façade (2 USB-A + 1 USB-C). Néanmoins, le boitier de ce mini PC est légèrement plus imposant que d'autres modèles (même s'il reste compact : 13,8 x 12,6 x 5 cm) et il y a également l'absence d'un lecteur de carte SD. C'est à préciser, car pour certains usages, cela peut avoir son importance. Par ailleurs, le port VGA présent sur le côté du boitier peut surprendre, mais c'est malgré tout un atout pour ce modèle. Ce petit détail plaira à ceux qui ont besoin d'une machine récente, compacte et équipée du VGA.

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