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Test Geekom XT12 Pro – Un mini PC élégant et performant

31 mai 2024 à 22:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons découvrir le Mini PC ultra-compact Geekom XT12 Pro équipé d'un processeur Intel Core i9 de 12ème génération, de 32 Go de RAM et de 1 To de SSD. Envie d'en savoir plus sur ce modèle ? Lisez la suite de notre article !

Cet article va présenter ce modèle dans sa globalité, en commençant par les caractéristiques, le design et la qualité du boitier. Puis, nous parlerons des possibilités d'évolution et des performances de ce Mini PC.

Rappel : sur le marché des Mini PC, la marque Geekom est incontournable et elle s'est imposée comme un acteur majeur au niveau mondial. Elle a été créée en 2003 et la direction R&D de Geekom est située à Taiwan. En complément, la marque a plusieurs succursales dans différents pays du monde.

II. Caractéristiques du Geekom XT12 Pro

Commençons par découvrir les caractéristiques principales de ce modèle :

  • Processeur : Intel Core i9-12900H (14 Cœurs, 20 Threads, 24 Mo de cache, jusqu'à 5,00 GHz)
  • GPU : Intel Iris Xe
  • RAM : 32 Go DDR4-3200, extensible jusqu'à 64 Go
  • Stockage : 1 To de SSD NVMe (Gen.4) + 1 emplacement pour SSD SATA au format M.2 (2242 - Jusqu'à 1 To)
  • Connectique : 3 x ports USB 3.2 Gen 2 + 1 x port USB 2.0 + 2 x ports USB 4 + 1 prise casque Jack 3.5 mm + 1 x slot pour une carte SD + 1 x interface réseau LAN 2.5 GbE + 2 x ports HDMI 2.0 + 1 x port d'alimentation
  • Affichage : prise en charge jusqu'à 4 écrans.
  • WiFi 6E (AX211), Bluetooth 5.2
  • Alimentation : 19V, 6,32A DC - 120W
  • Poids : 545 grammes
  • Dimensions (L x W x H) : 117 x 111 x 38.5mm
  • Système d'exploitation : Windows 11 Pro
  • Garantie : 3 ans

Même si le processeur Core i9 n'est pas le plus récent, Geekom a préparé une belle fiche technique pour ce modèle déjà sur le marché depuis plusieurs mois. En effet, entre l'Intel Core i9, l'interface réseau 2.5 GbE, l'USB4 et le WiFi 6E, nous pouvons nous attendre à de belles performances ! La présence d'une interface réseau 2.5 GbE est toujours un point positif, selon moi. Et surtout, ce mini PC est ultra-compact et pourra être emporté partout sans difficultés.

Ce modèle est proposé par Geekom en une seule et unique version qui est celle proposée dans cet article. La série XT se démarque par la finesse de son design et son esthétique très soignée.

III. Package et design

La boite de ce mini PC est très soignée, tout en étant sobre, car il faudra l'ouvrir pour avoir un aperçu du mini PC ! C'est d'ailleurs lui que l'on découvre à l'ouverture de la boite. Il est protégé par un bloc en mousse rigide et après l'avoir retiré, nous retrouvons l'ensemble des accessoires.

Qu'avons-nous dans la boite ? Au-delà d'avoir un Mini PC XT12 Pro, il y a aussi un câble HDMI, une alimentation externe et son câble, une plaque VESA (et les vis) permettant d'accrocher le mini PC à l'arrière d'un écran (support VESA), une notice et une lettre de remerciement pour l'achat.

Fidèle à la gamme XT, le boitier de ce modèle XT12 Pro est beau et élégant. Geekom a apporté un soin particulier au design et à la qualité de fabrication de ce boitier en aluminium. Seul le dessus est une coque en plastique blanche estampillée "Geekom". La finesse de ce boitier me plait également : moins de 4 cm de hauteur (38.5 mm). À titre de comparaison, ce boitier est moins épais et plus compact que celui du modèle Geekom IT13, il est moins encombrant disons. J'ai vraiment apprécié le design de ce modèle !

Sur la façade, nous retrouvons deux ports USB, dont un port USB 3.2 Gen2 avec PowerDelivery (PD) et un port USB 3.2 Gen2 (sans PD). Une prise casque et un bouton Power lumineux complète la façade. Sur le côté droit du boitier, il y a uniquement l'aération du boitier, tandis que sur le côté gauche, une fente de verrouillage Kensington a été discrètement incrustée au maillage de l'aération. Le flux d'air entrant s'effectuera par la gauche et la droite du boitier.

Tout le reste de la connectique se situe à l'arrière du boitier. Il y a les deux ports USB4 au format USB-C avec PowerDelivery, ce qui est la norme USB la plus récente à ce jour. Le débit théorique de l'USB4 est de 40 Gbps. Il y a un autre port USB 3 ainsi qu'un port USB 2.0, soit un total de 6 ports USB. N'oublions pas les deux ports HDMI 2.0 et le port RJ45 2.5 GbE.

Ce modèle est équipé de la technologie de refroidissement IceBlast 1.0 de Geekom. Ceci se traduit par la présence d'un grand ventilateur et la présence de cuivre pour dissiper la chaleur. D'ailleurs, l'aération du dissipateur thermique pour permettre l'évacuation de l'air chaud est situé à l'arrière, au-dessus de la connectique.

Comme souvent sur les modèles de cette marque, la mention "Geekom" est présente sur le dessus du boitier. En dessous, il n'y a pas d'aération contrairement à ce que l'on pourrait penser, mais nous avons 2 patins antidérapants très larges, ainsi que 4 vis pour ouvrir très facilement le boitier. Elles restent « accrochées » à la partie amovible du boitier, ce qui évitera de les égarer... Et il n'y a pas de patins à décoller pour accéder aux vis.

Ce boitier est majoritairement en aluminium brossé, car il n'y a que la partie supérieure qui est en plastique blanc. Cette vue éclatée montre bien la conception du boitier du XT12 Pro :

Jetons un coup d'œil à l'intérieur du boitier. Nous aurons surement l'occasion d'en savoir plus sur les composants utilisés par Geekom. Voici ce que l'on peut apprendre :

  • Un SSD NVMe de marque Kingston, avec la référence KINGSTON OM8PGP41024N-A0, d'une capacité de 2 To, en PCIe Gen4.0
  • Deux barrettes de RAM de marque Lexar : 16 Go 1Rx8 - PC4-3200AA-SA2. Soit 32 Go au total. Il est possible de passer sur 64 Go de RAM, mais ceci implique de remplacer les deux barettes déjà présentes, car les deux slots sont occupés.
  • Une carte MediaTek MT7922A22M pour le Wi-Fi et le Bluetooth

Contrairement au modèle Geekom IT13, celui-ci ne peut pas accueillir un disque SATA au format 2.5 pouces car le boitier est moins épais et n'est pas prévu pour cela. Néanmoins, nous pouvons ajouter un disque SSD SATA M.2 supplémentaire, grâce à l'emplacement disponible entre le SSD NVMe et les barrettes de RAM.

Avec ce modèle et compte tenu de la conception du boitier, les composants sont facilement accessibles, identifiables et remplaçables. Que ce soit en cas de panne ou pour une quelconque évolution, c'est important de le préciser.

IV. Évolutivité et performances

A. Mise en route et évolutivité

Mettons en route le mini PC XT12 Pro de chez Geekom ! Avant d'évoquer le système d'exploitation, regardons les options proposées dans le BIOS de la machine. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est minimaliste. À part la possibilité de définir un mot de passe pour le BIOS, de gérer l'ordre de démarrage et de gérer le Secure Boot, nous n'avons pas grand-chose à notre disposition. C'est à prendre en compte pour ceux qui ont l'habitude de tuner le BIOS de leur PC. Par exemple, le Wake on LAN n'est pas proposé. Sinon, pour information, il n'y a pas d'options relatives à la prise en charge de la virtualisation, mais elle est bien prise en charge : vous pouvez installer un hyperviseur.

La mise en route passe par la finalisation de l'installation du système Windows 11 Pro ! Nous retrouvons les étapes et questions habituelles propres au fonctionnement du système Windows 11. Il est tout à fait possible d'utiliser un compte local ou un compte Microsoft, au choix.

Geekom utilise des images officielles de Windows 11 Pro et elles ne sont pas personnalisées. Il n'y a aucune application supplémentaire ajoutée. Malgré tout, ma recommandation reste la même, peu importe le modèle du PC : effectuer une réinstallation avec votre propre image, que ce soit Windows ou un autre système.

Le premier démarrage est aussi l'occasion de constater que ce mini PC ventile fort pendant 1 ou 2 minutes lorsqu'il est démarré. Ensuite, le silence est de mise : mais jusqu'à quand ? Je reviendrai sur ce point.

Le mini-PC est livré avec 32 Go de RAM en DDR4, mais une mise à niveau est possible. Le processeur i9 utilisé pour cette configuration supporte jusqu'à 64 Go de RAM au maximum, ce qui correspond au maximum pris en charge par ce modèle de mini PC. Par contre, vous devez remplacer les deux barrettes de RAM actuelles pour doubler la RAM. Si vous souhaitez utiliser ce PC pour de la virtualisation afin d'y installer un hyperviseur, ce sera peut-être nécessaire selon vos besoins.

Pour le CPU et la RAM, voici des détails techniques obtenus avec le logiciel CPU-Z :

La présence de deux ports HDMI 2.0 et deux ports USB4 permet de connecter jusqu'à 4 écrans sur ce mini PC ! La connexion HDMI propose un affichage 4K @ 60 Hz, tandis qu'on est sur un affichage à 8K @ 30 Hz sur les ports USB4.

Nous pouvons aussi noter la possibilité d'exploiter la connexion USB4 pour brancher un GPU externe (eGPU), c'est-à-dire une carte graphique externe. Du côté stockage, ce mini PC peut accueillir 1 SSD SATA au format M.2 (2242 - Jusqu'à 1 To) en plus du SSD NVMe intégré au boitier. Attention toutefois, le format M.2 2242, bien qu'adapté pour les formats compacts, n'est pas courant (22 mm de largeur et 42 mm de longueur) au contraire du format 2280 beaucoup plus répandu.

B. Performances

Ce mini PC est équipé d'un processeur Intel Core i9 de 12ème génération lancé au premier trimestre 2022. Le modèle i9-12900H a 14 cœurs et 20 threads, avec fréquence maximale en mode Turbo de 5,0 GHz.

Qu'en est-il des performances du disque SSD NVMe livré avec le mini PC ?

Un copier-coller de gros fichiers en local (de disque à disque, sur le même volume), est effectué avec une vitesse moyenne de 1.30 Go/s, ce qui est bon résultat ! Sur un autre test, en 1 minute et 34 secondes, j'ai pu dupliquer une bibliothèque d'images ISO de 101 Go !

Voici un benchmark du disque effectué avec Crystal Disk Mark :

  • CrystalDiskInfo

Voici une analyse CrystalDiskInfo du disque SSD NVMe de marque Kingston monté en PCIe 4.0 présent dans ce PC :

Geekom XT12 Pro - SSD NVMe Kingston
  • Geekbench

J'ai également effectué un benchmark du CPU et du GPU avec Geekbench, vous pouvez y accéder sur ces pages :

Sans surprise, le processeur du modèle XT12 Pro est légèrement moins performant que celui du modèle IT13 : une génération d'écart, cela crée forcément une différence.

  • Qu'en est-il du bruit du ventilateur ?

Comme je l'évoquais précédemment, lorsque l'ordinateur démarre, il ventile relativement fort. Une fois que la machine a finalisé son démarrage, cela s'arrête et le mini PC devient très silencieux. Utilisée pour de la bureautique, elle reste silencieuse, tout au long de son utilisation.

Par contre, si le mini PC est très sollicité (ce que j'ai pu constater avec les benchmarks, notamment), il se met à ventiler et là, ce sera difficile de ne pas l'entendre : ce qui pourra être plus ou moins gênant selon l'emplacement du mini PC vis-à-vis de l'utilisateur. C'est aussi une question de tolérance de l'utilisateur lui-même. Si le mini PC est derrière l'écran, le bruit sera un peu "étouffé". Le bruit généré fait penser à celui de la ventilation d'un ordinateur portable qui tourne à plein régime. Il y a pire, mais il y a aussi plus discret.

Cette ventilation semble avoir un impact positif sur la gestion de la température du matériel : le boitier est légèrement tiède et la température du CPU bien maitrisée.

  • Que peut-on faire et ne pas faire avec ce modèle ?

Naviguer sur Internet, lire des vidéos, ouvrir et exécuter plusieurs applications en même temps, ce sont des tâches qui ne vont pas effrayer ce mini PC. Très à l'aise pour la bureautique et le multimédia, il montre ses limites lorsque l'on sollicite la partie graphique. C'est un perpétuel problème sur les machines avec une puce graphique intégrée au processeur, un iGPU "Intel Iris Xe" dans le cas présent.

Ce mini PC pourrait tout à fait être utilisé en tant que serveur pour faire tourner des machines virtuelles : le processeur Intel Core i9 et le 32 Go de RAM permettront de faire tourner plusieurs VMs simultanément.

Jouer à certains jeux n'est pas un problème si vous êtes prêts à diminuer les effets visuels et à réduire la qualité graphique de vos jeux. L'habituel test avec GTA V est un bon exemple : l'expérience en jeu est bonne, car c'est fluide, mais ceci oblige à ajuster les options liées aux graphismes.

V. Conclusion

Ce mini PC, très compact et performant pourrait mettre au placard de nombreux ordinateurs fixes beaucoup plus imposant que lui, moins bien équipé et moins performant. Geekom a pris l'habitude de miser sur l'Intel Core i9 pour plusieurs de ses modèles, dont celui-ci, et c'est à chaque fois une réussite. L'Intel Core i9 de 12ème génération offre de belles performances, et si vous avez besoin d'encore un peu plus, vous pouvez miser sur le Geekom IT13 équipé de la 13ème génération de Core i9.

Ce mini PC polyvalent, avec une configuration moderne, pourra satisfaire les besoins de nombreux utilisateurs pendant plusieurs années. La garantie de 3 ans du constructeur est également là pour nous rassurer.

Le Geekom XT12 Pro avec l'Intel Core i9 est proposé à 749,00 euros. Soit 100 euros de moins que le modèle Geekom IT13 équipé d'un processeur Intel Core i9 de 13ème génération, et un peu plus puissant.

👍 Avantages

  • Un très beau boitier en aluminium brossé : élégant et compact
  • Une config convaincante et performante : Intel Core i9, 32 Go de RAM et 1 To de SSD
  • Windows 11 Pro : image officielle, sans logiciels supplémentaires
  • Connectique moderne et bien fournie (USB4, RJ45 2.5 GbE, etc.)
  • Ouverture facile du boitier : 4 vis facilement accessibles

👎 Inconvénients

  • Disque SSD : le format M.2 2242 de l'emplacement supplémentaire
  • Bruyant lorsqu'il est sollicité
  • La puce graphique intégrée (iGPU) ne convient pas si vous souhaitez jouer sans faire de concession sur les graphismes

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Merci à Geekom de m'avoir fourni un exemplaire de ce PC afin de pouvoir réaliser ce test.

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Comment utiliser Nuclei pour rechercher des vulnérabilités dans une application web ?

29 mai 2024 à 10:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons découvrir et apprendre à maitriser Nuclei : un scanner web, open-source, rapide et puissant. Cet outil peut être utilisé dans de nombreux cas, notamment pour scanner un ou plusieurs sites web très rapidement et découvrir de potentielles vulnérabilités les affectant, et ce, de façon automatisée.

Nuclei propose de très nombreux points de test et de vérification. Par exemple, il vous permettra de facilement découvrir sur des sites web :

  • Des fichiers sensibles accessibles ;
  • Des signatures spécifiques à certaines technologies, voire la découverte de leur version exacte ;
  • Des CVE affectant une application ;
  • Des logins par défaut ;
  • Des défauts de configuration concernant l'application web, le service web, les en-têtes de sécurité ou les cookies ;
  • Des pages d'administration exposées ;
  • Réaliser des tâches de fuzzing ;
  • Certaines vulnérabilités du top 10 OWASP ;
  • Etc.

Et, je ne parle même pas de la prise en compte d'autres protocoles qui peuvent graviter autour de la réalisation d'une analyse de sécurité sur des applications web : DNS, SSH, SSL, mais aussi la réalisation de tâches d'OSINT ou d'analyse de fichiers, etc.

Ce projet open source présent sur le dépôt de ProjectDiscovery possède de nombreuses forces :

  • Rapidité : Nuclei est écrit en Go (Golang), un langage notamment optimisé pour le parallélisme et les opérations web/API. Il est capable d'effectuer un grand nombre d'opérations sur plusieurs centaines de sites en relativement peu de temps comparé à d'autres outils.
  • Développement communautaire : presque 5 000 commits en 4 ans existences, plus de 300 contributeurs venant de nombreux pays et plus de 8 000 modules de test. La grande force de Nuclei est également sa communauté qui propose continuellement de nouveaux modules de test pour suivre l'actualité des attaques et des vulnérabilités.
  • Simplicité de prise en main et de personnalisation : vous le verrez à la fin de cet article, la prise en main de Nuclei est aisé, un peu de pratique sera nécessaire pour une utilisation avancée, mais rien d'insurmontable, il suffit de savoir lire la manpage. Également, les choix techniques faits par les développeurs rendent l'outil personnalisable très facilement grâce au format YAML.

Dans les faits, j'utilise très fréquemment de Nuclei pour automatiser toute sorte de vérification, que ce soit sur une application web précise ou sur plusieurs centaines de sites. Ainsi, les cas d'usage les plus fréquents de Nuclei sont :

  • Effectuer une analyse globale d'une surface d'attaque composée de nombreuses applications web ;
  • Réaliser un check-up régulier de la sécurité des applications web de son entreprise ;
  • Automatiser la vérification de certains points lors test d'intrusion ou d'une recherche Bug Bounty ;
  • Vérifier rapidement sur un grand nombre de sites la présence d'une nouvelle vulnérabilité publiée ;
  • Etc.

Attention, bien que Nuclei ne soit pas fait pour exploiter des vulnérabilités, il enverra des requêtes qui s'apparenteront quoi qu'il arrive à une cyberattaque. Ainsi, assurez-vous de disposer d'une autorisation explicite des propriétaires des applications web visées (test d'intrusion, analyse interne à l'entreprise ou Bug Bounty). Pour rappel : Code pénal : Chapitre III : Des atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données

II. Installation de Nuclei

Nous allons à présent installer Nuclei, j'utilise pour cela un OS Linux (Kali Linux), mais cela devrait fonctionner sur n'importe que Système Linux. L'outil étant écrit en Go, votre système doit disposer de quoi exécuter les programmes écrit en Go, vous pourrez vérifier que c'est le cas via la commande suivante :

$ go version
go version go1.21.6 linux/amd64

Si vous n'avez pas une version en réponse, c'est que Go n'est pas présent sur votre système. Je vous oriente vers la documentation officielle, très claire, pour l'installer :

Pour que Nuclei puisse être utilisé depuis n'importe quel dossier de votre système, n'oubliez pas d'ajouter le répertoire dans lequel seront stockés les binaires Go dans votre variable "PATH" et d'intégrer cette modification à votre ".bashrc" :

export PATH=$PATH:/usr/local/go/bin

Une fois cela fait, nous pouvons installer Nuclei avec la commande suivante :

go install -v github.com/projectdiscovery/nuclei/v3/cmd/nuclei@latest

Pour vérifier qu'il s'est bien installé, vous pouvez utiliser la commande suivante :

nuclei --version

Si tout s'est bien passé, voici le résultat attendu :

Récupération de la version Nuclei installée.
Récupération de la version Nuclei installée.

L'outil étant très souvent mis à jour, cette commande vous permettra également de mettre à jour Nuclei. Pour finir, il faut nous assurer que notre base de templates, nom des modules de test de Nuclei, est à jour. Nous pouvons pour cela utiliser la commande suivante (-ut" pour "--update-templates") :

nuclei -ut

Voici une sortie possible :

Mise à jour des templates Nuclei.
Mise à jour des templates Nuclei.

Voilà, notre base est à jour. Pensez à mettre souvent à jour votre base de template, car de nouveaux sont très souvent disponibles.

II. Maitriser Nuclei pour scanner des sites web

A. Utilisation basique de Nuclei

À présent, nous allons commencer à utiliser Nuclei dans des cas basiques, afin de se faire la main. Pour commencer, nous pouvons lancer Nuclei en mode "par défaut", sans trop lui spécifier d'option. Nous devons au moins lui spécifier l'application web à scanner :

Utilisation basique de Nuclei sur une application web.
Utilisation basique de Nuclei sur une application web.

Comme vous pouvez le voir, nous obtenons quelques informations à propos du contexte de lancement du test. Nous voyons notamment si Nuclei et notre base de template sont à jour, mais aussi le nombre de templates qui seront utilisés ici : 7921.

En sachant qu'un template peut lui-même exécuter plusieurs requêtes, cela donne une idée du nombre de requêtes et de tests que Nuclei va faire.

Vu l'application web testée ici, je ne suis pas près de trouver des vulnérabilités là-dessus avec Nuclei. Mais c'est pour l'exemple :). Vous noterez tout de même que Nuclei me renvoie quelques alertes de type "[info]", qui correspondent à des points de vérifications standard (certificat, CDN utilisé, technologies, etc.).

Pour connaitre le nombre exact de requêtes qui seront envoyées, et en plus avoir un état d'avancement du test, je vous conseille de systématiquement utilisé l'option "--stats" :

nuclei -u https://monapplication.tld --stats

Voici ce que cette option va changer :

Utilisation de l'option "-stats" de Nuclei.
Utilisation de l'option "-stats" de Nuclei.

Vous aurez un suivi, toutes les 5 secondes, du nombre de tests fait et à faire, le nombre d'hôtes qui ont été scannés parmi ceux fournis en entrée, le nombre de template pour lesquels il y a eu un résultat (4 dans mon exemple) et le nombre d'erreurs. Ce dernier nombre sera forcément élevé puisque la plupart des tests n'aboutiront pas, la cible ne pouvant de toute façon pas être vulnérables à tout d'un seul coup :-).

Pour aller plus loin, nous pouvons aussi scanner non pas une application web, mais un nom de domaine, observons la différence :

Utilisation de Nuclei sur un nom de domaine.
Utilisation de Nuclei sur un nom de domaine.

Comme vous pouvez le voir, Nuclei va utiliser "httpx" sur le nom de domaine fournit. Cet outil tiers va permettre de déterminer quels sont les services web accessibles sur le nom de domaine en allant vérifier sur les ports classiques pour ce service : TCP/80, TCP/81, TCP/443, TCP/8080, etc. Cela permet de faire une analyse un peu plus large, et de scanner aussi bien le service TCP/443 que les TCP/8080 si les deux sont présents pour un même domaine.

Enfin, dans un contexte plus réaliste, nous pouvons scanner plusieurs applications web, domaine ou adresse IP. Il suffit pour cela de créer un fichier texte avec une cible par ligne et d'indiquer ce fichier à Nuclei :

nuclei --list mesCibles.txt --stats

Voilà pour l'utilisation vraiment basique de Nuclei. Peut-être avez-vous déjà eu des premiers résultats ici, mais je vous conseille de continuer la lecture de l'article, car nous allons apprendre à manier l'outil de façon beaucoup plus efficace et intéressante.

B. Découverte et usage des templates

Comme indiqué dans l'introduction, la puissance de Nuclei réside dans ses nombreux templates et son approche modulaire. Les templates de Nuclei décrivent chacun un test bien précis et ceux-ci sont organisés en catégories et en tags, ce qui permet de facilement les utiliser en fonction de nos besoins. Voici notamment un aperçu des tags les plus présents :

Extrait du tableau présentant les principaux tags, auteurs et catégories des templates Nuclei.
Extrait du tableau présentant les principaux tags, auteurs et catégories des templates Nuclei.

Vous trouverez sur la page suivante la totalité des tags pouvant être utilisés dans les options d'exécution de Nuclei :

Par défaut, vos templates Nuclei sont normalement stockés dans le répertoire "~/.local/nuclei-templates/". Vous pourrez également les parcourir dans ce répertoire local.

Commençons, pour se faire une idée, par afficher tous les templates disponibles grâce à l'option "-tl" :

Option permettant de lister tous les templates Nuclei.
Option permettant de lister tous les templates Nuclei.

Comme vous pouvez le voir, il y a du monde ! Pas loin de 8 000 templates sont disponibles en date d'écriture de cet article. La capture ci-dessus est bien sûr tronquée. On peut notamment retrouver un début de hiérarchie dans la capture ci-dessus (cloud, code, exposures, etc.). Pour avoir une meilleure idée, voici à quoi ressemble un template Nuclei :

Exemple de template Nuclei.
Exemple de template Nuclei.

Voir le template sur Github :

Ce template, qui se trouve dans le répertoire "http/exposed-panels/" et utilise les tags "panel" et "phpmyadmin" (ligne 17) a pour but de découvrir la présence d'une page d'authentification ou d'un panel "PHPMyAdmin" sur nos cibles.

Nous pouvons notamment voir les payloads qui seront utilisés sur chaque cible, il y en a ici 12. Ce qui signifie que ce test à lui seul générera 12 requêtes par cible. En exécutant ce test, Nuclei essaiera de charger la page "{{baseURL}}/phpmyadmin/" puis "{{baseURL}}/admin/phpmyadmin/", etc. Le "{{BaseURL}}" étant bien sûr remplacé à la volée par l'URL des applications ciblée par nos tests.

Pour chaque réponse, il consultera le code source de la page afin de trouver les chaines de caractères "phpMyAdmin" ou "pmahomme" et lèvera une alerte de niveau "[info]" s'il obtient une réponse positive.

Pour exécuter une analyse se basant sur ce template uniquement, nous pouvons utiliser la commande suivante :

nuclei -t http/exposed-panels/phpmyadmin-panel.yaml -list mesCibles.txt -stats

Ici, Nuclei va automatiquement aller cherche le fichier ".yaml" au sein du répertoire par défaut de stockage des templates. Si nous souhaitons utiliser un ensemble de template en fonction de leur catégorie, nous pouvons utiliser la commande suivante :

# Templates relatifs à la découverte de panels d'administration
nuclei -t http/exposed-panels/* -list mesCibles.txt -stats

# Templates relatifs à la découverte de technologies et version
nuclei -t http/technologies/* -list mesCibles.txt -stats

Nous pouvons également nous aider des tags, qui permettent de sélectionner des templates dans plusieurs catégories. Par exemple, si nous avons un CMS "Joomla" à scanner, nous pourrions souhaiter découvrir ses plugins, sa version, puis la présence de CVE ou défauts de configuration spécifiques à "Joomla". Chacun de ces tests se trouve dans une catégorie Nuclei différente, mais tous partagent le même tag : "joomla". Exemple :

# Lister les tous les templates ayant un tags "joomla"
nuclei -tl --tags joomla 

# Exécuter tous les templates ayant un tags "joomla"
nuclei --tags joomla -list mesCibles.txt -stats

L'utilisation unitaire d'un template, groupée via les tags ou via les catégories, est ce qui rend Nuclei très pratique d'utilisation et modulable en fonction des besoins et des cibles à scanner. Le grand nombre de templates et de modules nécessite quelque temps de pratique avant de pouvoir exploiter complètement la puissance de Nuclei, mais cela vaut vraiment le coup.

Nuclei est un outil très modulable et propose, en plus de ses nombreux templates, de nombreuses options. Prenez le temps de lire l'aide de l'outil pour avoir un aperçu de tout ce qu'il est capable de faire : "nuclei --help"

Également, plutôt que de réaliser une analyse soit trop précise, soit trop vague entrainant un grand nombre de requêtes inutiles. Nous pouvons utiliser le mode "intelligent" de Nuclei qui va utiliser l'application wappalyzer afin de réaliser une première découverte des technologies utilisées, puis un scan en utilisant les tags associés à ces technologies. Cette opération se fait via le tag "-as" (pour "-automatic-scan") :

# Analyse intelligente basée sur le détecteur de technologie wappalyzer
nuclei -as -list mesCibles.txt -stats

Avec ces quelques options, vous maitriserez mieux les différents concepts et la puissance de Nuclei. Pour vous faciliter l'utilisation des tags, je vous propose ce tableau qui détaille, pour les principaux tags, leur cas d'usage :

TagUsage
--tags cve, --tags cve2023, --tags cve2022Templates relatifs à la détection de CVE. Utilisable aussi par année.
--tags panelTemplates permettant de découvrir des panels d'administration spécifiques à certaines technologies.
--tags wordpress, --tags wp-plugin, --tags joomla, etc.Templates relatifs aux CMS, ou à la découverte de plugins des CMS.
--tags exposuresTemplates permettant de rechercher des fuites de données dans des fichiers exposés (backups, configurations, etc.)
--tags osintTemplates relatifs à la recherche d'informations par sources ouvertes.
--tags techTemplates de recherche de bannières des technologies utilisées et de leurs versions.
--tags misconfigTemplates permettant de rechercher des défauts de configuration classiques et connus dans les services web, les CMS, etc.

IV. Concevoir son propre template

A. Comprendre la structure d'un template

Nous allons à présent étudier un peu plus précisément les différents composants d'un template afin d'avoir les connaissances nécessaires pour construire notre premier template.

Vous l'autre peut être remarqué en manipulant Nuclei ou en lisant cet article, les templates Nuclei sont écrits en YAML et visent à décrire précisément comment les requêtes seront envoyées et leurs réponses analysées. On retrouve d'ailleurs l'utilisation du YAML dans les règles de détection SIGMA. Voici la structure globale d'un template :

  • Identifiant unique

C'est le nom du template, il sera utilisé notamment lors de l'affichage d'une alerte :

id: mon-premier-template
  • Les informations de métadonnées

Les "info" sont les données annexes d'un template, comme l'auteur, la description, mais aussi les tags, le niveau de criticité de l'alerte qui sera levée, etc. Elles sont importantes pour bien réutiliser, comprendre et évaluer les résultats de notre template par la suite.

info:
  name: Mon premier template
  author: it-connect
  severity: medium
  description: Je ne sais pas encore
  reference: https://www.it-connect.fr
  tags: generic
  • Le protocole ciblé et la requête

Comme indiqué, bien que Nuclei s'oriente principalement autour du web (HTTP), il peut aussi faire quelques actions sur d'autres protocoles comme SSH, DNS, ou directement sur des fichiers. C'est aussi là que sera décrite la requête à envoyer, avec sa méthode (dans le cas de l'HTTP), les données POST, le chemin ciblé, le tout en utilisant des variables comme "{{BaseURL}}", comme vu plus haut.

Voici un exemple du module "tomcat-exposed-docs.yaml"

http:
  - method: GET
    path:
      - '{{BaseURL}}/docs/'
  • Les matchers

Les matchers sont les éléments principaux du template, ils permettent d'analyser la réponse obtenue et d'y rechercher des éléments indiquant le succès de l'opération. Il s'agit en fait de différentes conditions pouvant s'appliquer sur les en-têtes de réponse, le corps de la réponse, son statut, sa taille, etc. Il est alors possible d'indiquer si toutes les conditions doivent être remplies pour déterminer un succès, ou seulement certaines d'entre elles. Ce sont notamment ces conditions qui assurent un minimum de faux positif.

Voici un exemple du template "tomcat-exposed-docs.yaml" :

matchers-condition: and
    matchers:
      - type: word
        words:
          - 'Apache Tomcat'
        condition: and

      - type: status
        status:
          - 200

Dans l'exemple ci-dessus, les conditions sont à la fois la présence de "Apache Tomcat" dans le corps de la réponse, et l'obtention d'un code HTTP 200 en retour.

  • Les extractors

Les extractors sont optionnels et sont déclenchés uniquement en cas de succès du test. Ils permettent de récupérer des informations supplémentaires comme une version grâce à une expression régulière.

Voici un exemple du module "tomcat-exposed-docs.yaml" :

 extractors:
      - type: regex
        part: body
        group: 1
        regex:
          - '<div class="versionInfo">[ \n\t]*(Version[ \n\t]*[^\n\t<]+)[ \n\t]*<time'

B. Recherche d'un fichier ou d'un répertoire

Maintenant que nous connaissons la structure globale d'un template. Nous pouvons construire notre premier templates. Nous ferons simple pour débuter.

Supposons que nous avons découvert que l'administrateur système qui a été embauché pour l'été afin d'effectuer une sauvegarde de nos nombreuses applications web n'a pas été très rigoureux et a laissé certaines de ces archives "backup-lesysadmin.zip" à la racine des applications web. Notre entreprise possédant 340 serveurs web en DMZ avec plusieurs dizaines d'applications chacun, toutes dans des répertoires différents, il serait aussi rapide d'utiliser Nuclei pour aller identifier la présence de ce fichier sur toutes nos applications web.

Pour répondre à ce besoin, il faut commencer par définir les métadonnées de notre template :

id: recherche-zip-sysadmin
info:
  name: Recherche archive ZIP du Sysadmin
  author: it-connect
  severity: medium
  description: Recherche de l'archive ZIP créée par notre Sysadmin cet été 
  reference: https://www.it-connect.fr
  tags: generic

Nous allons ensuite définir la requête à envoyer et les conditions à réunir pour déterminer le succès de l'opération. Ici, un code "200" et un en-tête "Content-Type" à "application/zip" :

http:
  - method: GET
    path:
      - '{{BaseURL}}/backup-lesysadmin.zip'
    matchers:
      - type: word
        part: header
        words:
          - 'application/zip'
        condition: and
      - type: status
        status:
          - 200

Notre premier template est prêt ! Pour l'utiliser, il suffit de spécifier le chemin vers le fichier à l'aide de l'option "-t", comme vu précédemment. Voici le résultat :

Utilisation d'un template précis avec Nuclei.
Utilisation d'un template précis avec Nuclei.

Nous avons bien un match sur l'une de nos applications web. L'alerte est, comme prévu, remonté en sévérité "Medium".

En cas de problème, notamment si Nuclei fait mine de ne pas avoir de template à utiliser, je vous conseille d'utiliser l'option "-v", les éventuelles erreurs de votre template seront alors affichées :

Affichage verbeux pour obtenir les erreurs de syntaxe d'un template.
Affichage verbeux pour obtenir les erreurs de syntaxe d'un template.

Si vous souhaitez développer d'autres templates pour effectuer des tâches différentes ou plus complexes, je vous conseille de partir d'un template existant qui fait à peu près la même opération. Qu'il s'agisse de l'envoi de données en POST, la récupération d'informations dans les en-têtes ou le corps de la requête, etc. Vous aurez ainsi une base concrète sur laquelle démarrer.

V. Quelques options pour maitriser la bête

Je vous propose différentes options pour maitriser un peu plus la puissance de Nuclei. Il s'agit des options dont je me sers le plus au quotidien et qui sont, selon moi, utiles à connaitre pour une utilisation plus régulière de l'outil :

  • Générer un fichier de sortie

Pour stocker, archiver, comparer ou même traiter les données produites par Nuclei, il peut être utile d'écrire ses résultats dans un fichier. Nuclei propose notamment le format de sortie JSON, un format standard pouvant être facilement réutilisé par d'autres outils ou langage de programmation :

# Sortie texte standard
nuclei -list mesCibles.txt -o nuclei_output.txt
# Sortie au format JSON
nuclei -list mesCibles.txt -j -o nuclei_output.json
  • Gérer le nombre de requêtes sur une période

Vous constaterez surement rapidement que Nuclei et un outil très rapide, il peut arriver que les services web ou équipements intermédiaires aient du mal à encaisser la charge ou bannisse votre adresse IP si elle émet trop de requêtes sur une courte période. Pour cela, Nuclei intègre une option permettant de gérer le nombre de requêtes par seconde :

# Limiter l'exécution à 50 requêtes/seconde (valeur par défaut : 150)
nuclei -list mesCibles.txt -rl 50
  • Sélectionner/exclure les template exécutés par criticité

La sortie produite par Nuclei peut vite être très verbeuse en fonction du type, de la maturité et du nombre de cibles. Ainsi, de nombreuses options permettent de mieux contrôler les tests qui seront effectués et notamment d'en inclure ou omettre en fonction de la criticité de chaque template, établie sur 6 niveaux : unknown, info, low, medium, high, critical :

# Exécuter uniquement les templates à criticité medium, high et critical
nuclei -list mesCibles.txt -s medium,high,critical
# Exclure des tests les templates high et critical
nuclei -list mesCibles.txt -es high,critical
  • Optimiser la vitesse de tests

Il est aussi possible d'utiliser certaines options pour que la durée des tests soient optimisée. Par exemple, en raccourcissant le temps ou le nombre de requêtes à partir desquels Nuclei considère une page ou hôte en injoignable/timeout, ou le nombre de tentatives supplémentaires qu'il va faire après un premier échec :

# Réduire le nombre de seconde avant de requête en timeout (par défaut : 10
nuclei -list mesCibles.txt -timeout 2
# Réduire à 3 au lieu de 30 le bombre d'échec avant de considérer un hôte définitivement injoignable
nuclei -list mesCibles.txt -mhe 3
# Réduire à 1 au lieu de 3 le nombre de tentative de communication après un échec
nuclei -list mesCibles.txt -retries 1

Ces différentes options peuvent bien sûr être combinées entre elles pour plus d'efficacité.

VI. Conclusion

Dans cet article, nous avons fait le tour des principales options et cas d'usage de Nuclei. Cela devrait vous permettre de l'utiliser dans de bonnes conditions, bien qu'il regorge de fonctionnalités dont nous n'avons pas parlé grâce à ses nombreuses options et templates. J'espère notamment qu'utiliser cet outil vous aidera à trouver et à corriger des faiblesses sur vos applications web pour améliorer votre sécurité !

N'hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires ou sur notre Discord !

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Test Meross MSS315 EU – Une prise connectée compatible Matter

18 mai 2024 à 08:00

I. Présentation

Aujourd’hui, nous vous proposons le test de la prise connectée MSS315 version EU/FR de MEROSS. Une prise connectée Wifi, mais surtout une prise compatible Matter.

Vous trouverez sur le marché de nombreuses prises connectées de formes, de technologies (Zigbee, Z-Wave, Wifi, etc…) et de marques différentes. Cela demande souvent de rester dans la même marque ou la même technologie pour éviter de multiplier les Dongles/Hubs.

Mais, la prise MSS315 de MEROSS dispose du dernier standard pour être intégrable à une infrastructure domotique existante (Google, Apple, Amazon, HomeAssistant, etc…) à condition d’avoir un contrôleur Matter (exemple : Apple TV, iPad, appareils Google Nest, Samsung SmartThings Hub, SwitchBot HUB 2, HomeAssistant,…).

II. Quelques mots sur MEROSS

Avant d’entamer la présentation de la prise connectée MSS315EU, voici quelques mots sur la marque :

MEROSS, une marque fondée en 2016, par des experts de Microsoft, Cisco, MediaTek et TP-Link. Celle-ci propose une multitude de produits connectés (Prises, multiprises, thermostats, tête thermostatiques, diffuseurs d’huile, détecteurs de fumée ou de monoxyde de carbone, etc…) mais aussi certains en totales autonomies (sonnettes).

Les produits proposés sont compatibles avec/sans hub fourni par le constructeur, principalement en Wifi et sont intégrables à des systèmes existants (Google Home, Apple Home Kit, Alexa, SmartThings de Samsung, etc…). Afin de bénéficier de tous les services MEROSS, il est préférable d’utiliser leur application et leur Hub comme leurs concurrents.

Source : MEROSS

MEROSS propose de plus en plus de produits compatibles Matter. D’après les communications effectuées par la marque, leurs produits sont en perpétuelle évolution afin de les rendre compatibles avec ce nouveau standard (les produits existants ne sont pas forcément compatibles au niveau matériel avec celui-ci, de nouveaux matériels sont développés pour cela).

III. Package & Design

A. Package

L’emballage de la prise est fournie dans un emballage carton blanc d’épaisseur standard et sobre aux couleurs de la marque.

Nous retrouvons sur la face principale le nom et la référence du produit, une photo de celui-ci, mais surtout l’indication que ce produit est compatible Matter. Sur les autres faces, nous retrouvons les caractéristiques (face droite), la garantie et les moyens de contact de la marque (face arrière), une description (face gauche) et le logo de la marque (dessus).

À l’ouverture, nous trouvons sur le rabat de gauche un QR Code pour accéder à la FAQ et sur le rabat de droite certaines des caractéristiques principales.

Vous trouverez la prise emboitée dans un carton intérieur pour la soutenir et la verrouiller, elle est accompagnée de deux fascicules, le premier est le guide rapide et le second est sur le standard Matter (« 7 Things You Need to Know About Matter »).

B. Design

Comme beaucoup de modèle de prise, celle-ci est blanche. Sur une des faces, vous retrouvez les caractéristiques (Marque, Modèle, tension d’entrée et intensité de sortie), sur une seconde le bouton de commande manuelle et le rappel que la prise est au standard Matter et sur une 3ème face, le QR Code servant à l’intégration dans votre système.

La prise est de « bonne taille », elle est proportionnelle aux prises des concurrents actuels sur le marché quelle que soit la technologie utilisée (Wifi, Zigbee, …).

Dans le cas d’une prise, nous recherchons plus les caractéristiques de celle-ci que le design (car souvent cachée). Elle est standard dans ces formes, mais reste qualitative au toucher et de bonne fabrication (bonne finition).

C. Caractéristiques techniques/physiques

Entrée100-240V~, 50/60Hz
Sortie16A Max.
Moniteur d’énergieOui
Bouton1 x On/Off Bouton Presser le bouton 5 seconde pour réinitialiser l’appareil
LED1 x LED pour le statut
Dimensions (W x D x H)5 x 5 x 6.4 cm (Hors broches)
Antenne1 antenne interne
Standards Sans-filSupporte 64/128 bit WEP, WPA-PSK/WPA2-PSK/WPA3-PSK
CertificationsCE,WEEE
Contenus de la boîte1 x Prise connectée Matter
1 x Guide utilisateur
Prérequis systèmeSmartphone sous OS 16.1 ou plus, Android 8.1 ou plus
Réseau Wi-Fi existant
EnvironnementTempérature de fonctionnement : 0°C~40°C (32°F~104°F)
Température de stockage : -40°C~70°C (-40°F~158°F)
Humidité de fonctionnement : 10%~90%
Humidité de stockage : 5%~90%

IV. Installation, Configuration, Utilisation

A. Installation application MEROSS

Rendez-vous dans le magasin d’applications de l’OS de votre smartphone puis recherchez MEROSS ou scanner directement le QR code fourni sur la notice pour télécharger l’application.

La première étape est la création d’un compte utilisateur pour accéder aux fonctionnalités de l’application.

Une fois cette première étape effectuée, vous accèderez à la page d’accueil, puis aux différentes options de l’application et bien sûr à l’ajout de matériel.

Dans les options vous retrouvez les standards habituels : le tableau de bord avec la liste des périphériques, le profil de l’utilisateur connecté avec un menu complet notamment la gestion avec une montre connectée ou encore des widgets sur le bureau du smartphone ainsi que la mise à jour des périphériques.

Pour les options de l’application, outre le tableau de bord et le profil utilisateur, vous trouverez :

  • La partie « Intelligent » avec les scènes et les routines

Les scènes permettent de contrôler plusieurs appareils simultanément.

Les routines permettent de gérer les appareils ou une scène à des heures précises ou suivant un délai (Par exemple : éteindre un appareil après 15 min d’activité).

  • La partie « forum » avec différentes catégories : All, News, InvolvedPost, Event, ….
  • La partie « boutique »

L’application est proche, au niveau design, des applications de marques concurrentes.

B. Intégration par l’application MEROSS

L’intégration de la prise MSS315 à partir de l’application peut être faite de 2 deux manières possibles. La première en détection automatique avec le Bluetooth, celle-ci est disponible dès que l’on branche pour la première fois la prise, elle est automatiquement mise en mode appairage et est détectée directement par l’application.

La seconde, c’est aller chercher la prise dans le menu d’ajout de périphérique.

Ensuite, le processus d’intégration est identique entre les deux modes d’appairage.

Les tests ont été effectués sur deux smartphones Apple et Android, pour les deux le résultat est le même. L’application Meross recherche par défaut un contrôleur Matter intégré dans l’application native des objets connectés de l’OS du périphérique. Vous avez donc le message d’erreur indiquant qu’il n’y a pas de contrôleur Matter (ceci n’est valable que pour les personnes qui n’ont pas de contrôleur dans Home d’Apple ou de Google).

Donc, si vous utilisez une autre marque pour gérer votre domotique, vérifier bien que votre HUB/BOX intègre le standard Matter.

Vous retrouverez plus de détails sur les prérequis nécessaires pour ce périphérique sur le site de MEROSS.

C. Intégration Smart Life (Tuya)

Tuya/Smart Life étant une application compatible multi-marques, mais aussi compatible Matter, j’ai testé l’intégration avec celle-ci.

L’intégration se fait comme n’importe quel autre périphérique, une fois que la prise est en mode appairage, celle-ci est automatiquement détectée. Ensuite, l’application vous propose de l’intégrer ou comme pour l’application MEROSS, aller dans le menu d’ajout de matériel et sélectionner la catégorie de prise compatible.

Une fois l’intégration effectuée, vous bénéficiez de la fonction principale. Malheureusement, nous n’avons pas la partie consommation d’énergie. Vous pouvez utiliser la prise dans les automatismes.

D. Intégration HomeAssistant

Avec HomeAssistant et Matter, l’intégration doit se faire automatiquement sur smartphone (ceci est nécessaire avec Matter).

Pour se faire, lancer l’application HomeAssistant puis allez dans les paramètres HA. Ensuite, sélectionnez le menu « Appareils et services », l’onglet « Appareil » et cliquer sur le menu « Ajouter un appareil ». Voici un résumé en images des différentes étapes :

L’appareil est intégré et vous le retrouvez dans l’intégration Matter (BETA). Les automatisations et autres fonctionnalités sont possibles avec la prise. Malheureusement, la partie consommation d’énergie n’est pas disponible non plus avec HA.

E. Utilisation de la fonctionnalité multi-admin de Matter

Dès que la prise est intégrée à votre contrôleur Matter (pour mon cas HomeAssistant), retournez dans l’application Meross. Cliquer sur l’ajout d’un appareil, l’application effectue une recherche comme pour un nouvel appairage et affiche la prise trouvée (attention, il faut être sur le même réseau).

Cliquer sur la prise trouvée afin de l’ajouter à l’application. Cela peut prendre plusieurs minutes.

Voici ce processus en images :

Une fois la prise ajoutée, elle apparait sur l’écran d’accueil. Gérer l’appareil comme vous le souhaitez avec les scènes et routines (si vous avez déjà généré des automatismes à partir de votre contrôleur, vérifiez qu’il n’y aura pas d’influence entre les 2 systèmes, il n’est pas recommandé de gérer des automatismes sur 2 plateformes différentes pour le même appareil).

Le fait d’utiliser la fonction multi-admin permet de disposer dans l’application des fonctionnalités manquantes à partir du contrôleur, en l’occurrence ici, de la partie « consommation d’énergie ».

F. Suivi de la consommation d'énergie

Cette fonctionnalité est intéressante, car elle est très complète en comparaison à d’autres prises (Meross à Gauche – Autre à droite).

En effet, avec l’application, vous retrouvez la puissance consommée en temps réelle, un cumul journalier et mensuel en kWh et surtout des graphiques Jour (heure par heure) /Semaine (jour par jour) /Mois etc… (cf. photo ci-dessus).

En plus des graphiques, vous pouvez calculer le montant de la consommation (pour cela, il faut renseigner le tarif du kWh dans les réglages du périphérique). D’autres options sont disponibles comme l’export des données énergétiques par e-mail, un mode de surveillance d’énergie (Consommation ou production).

V. Conclusion

L’intégration de la prise MSS315 est simple quel que soit le système utilisé. La prise reste dans le standard du marché que ce soit pour le design, les fonctionnalités ou le tarif appliqué. Les options disponibles à partir de HomeAsistant ou Tuya/Smartlife sont limitées, mais l’utilisation de la fonctionnalité Multi-Admin permet de disposer de toutes les fonctionnalités à partir de l’application.

La partie « Consommation d’énergie » est très intéressante et complète avec les graphiques et le calcul du montant, dommage que ce ne soit que sur l’application officielle. Ceci changera peut-être avec les mises à jour du protocole Matter.

Cela reste une bonne prise qui effectue le travail demandé. Elle est vendue 19.90 euros seule et 36.18 euros en pack de 2. Vous pouvez l'acheter en utilisant notre lien Amazon : Acheter la prise MEROSS MSS315 (EU) sur Amazon.fr.

👍 Avantages

  • Compatible Matter
  • L’encombrement
  • Simplicité d’intégration

👎 Inconvénients

  • Fonctionnalités manquantes avec Matter

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Test Eureka J12 Ultra – Un aspirateur robot avec une station tout-en-un

18 mai 2024 à 07:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons découvrir le robot aspirateur et laveur de sol Eureka J12 Ultra, accompagné par une station de charge tout-en-un et capable de détecter les objets et obstacles grâce à un système aidé par de l'IA. À l'occasion de ce test, Eureka propose une réduction aux lecteurs d'IT-Connect grâce à un code promo.

L'Eureka J12 Ultra est le nouveau modèle de cette marque, et, c'est aussi le premier modèle aussi complet proposé par Eureka, car il propose des fonctionnalités disponibles chez les ténors du marché.

Quelques mots sur la marque : Eureka est une marque américaine créée en 1909 à Chicago, qui est spécialisée dans la conception d'aspirateurs, et qui s'est lancé sur le marché des aspirateurs robots il y a quelques années. En 2016, la société Eureka a été rachetée par le groupe chinois Midea.

II. Package et design

Nous allons commencer par déballer l'aspirateur robot et l'ensemble des accessoires, afin de découvrir le design, les finitions, mais aussi les caractéristiques techniques de l'ensemble.

A. Qu'avons-nous dans le carton ?

Au sein du carton lourd et imposant, nous retrouvons la station de charge, le robot et les accessoires. Le robot est stocké dans une boite cartonnée dédiée, tout comme les accessoires, tandis que la station est emballée dans un plastique. L'ensemble est bien calé, chaque élément est à sa place et le matériel me semble suffisamment protégé pour résister au transport.

Esthétiquement, le packaging est plutôt léger, mais cela s'inscrit dans une démarche globale d'Eureka d'utiliser des matériaux recyclés et de fabriquer des produits respectueux de l'environnement.

Au-delà de la station et du robot que je vais présenter en détail par la suite, nous avons le droit aux accessoires suivants :

  • Un guide utilisateur, en plusieurs langues, dont le français
  • Deux brosses latérales, à positionner sur le robot
  • Deux serpillières de lavage lavables, à positionner également sur le robot
  • Un câble d'alimentation pour la station de charge
  • Un outil de nettoyage

La seule pièce de rechange fournie est un sac à poussières de 3 litres pour la station de charge. Sur Amazon.fr, Eureka commercialise des kits d'accessoires, notamment ceux-ci :

B. Aperçu de la station du robot

L'Eureka J12 Ultra est équipé d'une station de charge tout-en-un qui est capable de laver les serpillières grâce à son réservoir d'eau propre, tout en collectant l'eau sale grâce son réservoir prévu à cet effet. Elle peut aussi collecter la poussière stockée dans le robot suite à la session de nettoyage, puis laver les serpillières et les sécher à l'air chaud (55 °C). Ces fonctionnalités permettront au robot d'être autonome pour effectuer une multitude de tâches, tout en améliorant l'efficacité du nettoyage.

La station de charge Auto-Dock est imposante, mais en même temps similaire à certains modèles concurrents. Pour être précis, voici les dimensions : 412 mm (largeur) x 567 mm (hauteur) x 379 mm (profondeur).

La coque de la station de charge est entièrement en plastique et elle est totalement grise dans la configuration que j'ai eu l'occasion de tester. Il y a un autre coloris disponible : blanc.

Au premier coup d'œil, nous pouvons être surpris par la qualité de fabrication de cette station de charge, qui n'est pas irréprochable. Il y a des marques visibles sur le côté et à l'arrière, mais Eureka le sait et assume ce choix qui est lié au processus de fabrication. Une note présente à l'intérieur du carton précise ceci : "Veuillez noter que nous utilisons un processus écologique sans impression. Les marques d'écoulement sur le produit sont des textures naturelles dues au moulage à haute température, et non des problèmes de qualité." - Un choix courageux et honorable de la part d'Eureka s'il y a un réel intérêt écologique.

Sachez que le robot vient se loger dans la partie inférieure, tandis qu'au milieu, il y a comme une porte que nous pouvons ouvrir pour accéder au sac à poussière. Sur le dessus, le fait de lever le couvercle donne accès aux réservoirs d'eau.

La station de charge est équipée de 2 réservoirs de chacun 4.6 litres. Il y a un réservoir destiné à collecter les eaux usées et un réservoir qu'il convient de remplir d'eau froide. Une poignée présente sur le dessus de chaque réservoir permet de le manipuler facilement, notamment pour le retirer de la station ou le remettre en place.

Sur le dessus de la station de charge, se situe un panneau de contrôle avec deux LEDs d'état et deux boutons. Ils permettent de démarrer ou mettre en pause le nettoyage, ainsi que de rappeler le robot pour qu'il rentre à la base.

Enfin, le plateau inférieur de la station de charge, est totalement amovible. Ceci est un très bon point pour faciliter le nettoyage de la station de charge sans devoir se plier en quatre. Il suffit de déclipser le réceptacle afin de pouvoir le nettoyer aisément : étant donné que les serpillières seront nettoyées ici, et malgré la fonction d'auto-nettoyage, ceci pourra s'encrasser avec le temps.

Dans la suite de cet article, nous allons découvrir le robot en lui-même.

C. Découverte du robot EUREKA J12 Ultra

Intéressons-nous à la pièce maîtresse en charge du nettoyage de notre logement : l'EUREKA J12 Ultra. Contrairement à beaucoup d'autres modèles présents sur le marché, celui-ci n'est pas rond : il est carré avec des angles arrondis, qui lui permettent d'être relativement élégant. Voici ses dimensions exactes : 350 mm (profondeur) x 342.5 mm (largeur) x 108 mm (hauteur). Son design tranche avec celui des modèles circulaires très présents sur le marché.

Le dessus du robot est surplombé par le système de navigation LiDAR, identifiable grâce à la tourelle estampillée avec le "E" de la marque Eureka. Un peu plus haut, sur la coque, le robot est équipé de trois boutons. Ils donnent accès à plusieurs fonctions : démarrer, reprendre, mettre en pause le nettoyage / revenir à la base / démarrer le nettoyage localisé / gérer le verrouillage enfants. Enfin, un couvercle donne accès au réservoir à poussières, ainsi qu'aux boutons Wi-Fi et reset.

Le robot est équipé de pare-chocs et de différents capteurs, dont le système de détection d'obstacles 3D DuoDetect AI mis au point par Eureka. Il est qualifié de "Dual-View" par Eureka, car il diffuse deux faisceaux lumineux sur l'avant pour lui permettre de détecter et d'éviter les obstacles, y compris lorsque la pièce est sombre.

Le dessous de l'appareil donne un aperçu des différentes brosses ainsi que des serpillières rotatives. D'ailleurs, sachez que ces serpillières très épaisses effectuent 200 rotations par minute lorsque le robot nettoie votre sol. C'est plus que la majorité des robots, où le nombre de rotations par minute habituel est de 180.

La présence de deux brosses latérales est également un plus pour ramener vers le robot un maximum de poussière et autres saletés. Le robot est équipé d'une brosse centrale anti-emmêlement. Enfin, grâce à ses roues principales, le robot est capable de passer des obstacles d'une hauteur maximale de 2 cm (c'est la norme sur les robots).

Enfin, terminons cette présentation par un aperçu global de l'Eureka J12 Ultra. La conception est soignée, mais les finitions pourraient être meilleures, même si c'est lié à un vrai choix de la part de l'entreprise Eureka, comme je l'évoquais précédemment.

III. Installation, nettoyage, autonomie…

A. Installation

L'installation s'effectue en quelques minutes puisqu'il suffit de déballer le matériel, de retirer les différentes protections et d'installer la base ainsi que le robot. Le câble d'alimentation se connecte à l'arrière de la base et le surplus de câble peut être enroulé à l'arrière, de façon à faire une installation propre. Concernant le choix de l'emplacement du robot, sachez qu'Eureka demande 5 cm d'espace libre à droite et à gauche, ainsi que 1.3 mètre devant la station.

Une fois que le matériel est en place et allumé, la suite se passe dans l'application officielle baptisée "eureka robot" qui sera présentée plus largement dans la suite de cet article. Après avoir créé un compte utilisateur, le robot peut être ajouté à l'application : il suffit de se trouver à proximité pour qu'il soit détecté. Le processus d'intégration à l'application est très simple. Le robot se connecte au réseau Wi-Fi, via une connexion en 2.4 GHz.

B. Efficacité du nettoyage

Le robot J12 Ultra commence sa session de nettoyage par l'emplacement le plus loin possible de la base. C'est plutôt astucieux, car cela va lui éviter de rouler sur une zone qu'il a déjà nettoyée auparavant. Il va ensuite effectuer des allers-retours en "S" de façon à nettoyer les espaces de manière logique et cohérente. Son format lui permet de bien aller dans les angles. Je trouve qu'il effectue régulièrement des "pauses" : il s'arrête pendant environ 1 ou 2 secondes, avant de repartir. C'est étonnant quand il le fait alors qu'il est encore à 1 mètre du mur.

Le robot est capable de détecter et de contourner les objets, même s'il a tendance à régulièrement les percuter légèrement. Pour ma part, c'était le cas avec les pieds des chaises, ainsi que certains objets posés volontairement au sol (une paire de chaussures, par exemple). Un léger manque de précision.

La puissance d'aspiration est satisfaisante (5 000 Pa max) mais ne conviendra pas aux utilisateurs les plus exigeants sur ce point. Personnellement, je l'ai trouvé suffisante et bien complétée par le système de nettoyage avec les serpillières. Elles sont épaisses et larges, ce qui permet au robot de bien nettoyer le sol. De plus, je trouve que la station de charge ne consomme pas beaucoup d'eau à chaque lavage, ce qui est un bon point (et amène l'utilisateur à remplir le bac d'eau moins souvent).

Si vous trouvez que l'efficacité n'est pas suffisante, vous pouvez demander au robot d'effectuer un second passage. Ainsi, il va nettoyer deux fois la zone avant de considérer qu'il a terminé son travail. Ceci assure un nettoyage plus en profondeur, et grâce à son autonomie et ses réservoirs d'eau, il en est tout à fait capable.

C. Autonomie

Ce robot est équipé d'une batterie de 5 200 mAh. Eureka annonce une autonomie jusqu'à 150 minutes pour son robot J12 Ultra, soit la possibilité de couvrir une surface maximale de 300 m² en une seule charge. C'est énorme, et ceci me semble difficilement atteignable : à moins, peut-être, d'utiliser le mode silencieux.

Pour une utilisation normale et bénéficier d'un nettoyage efficace, comptez plutôt une autonomie d'environ 110 minutes, soit environ 110 m² nettoyés. Ceci représente déjà une belle surface, surtout qu'il ne faut pas tenir compte de l'espace occupé par les meubles, le canapé, etc... à moins qu'ils soient surélevés car dans ce cas, le robot, n'hésitera pas à passer dessous pour nettoyer.

La recharge complète nécessite plusieurs heures d'attente, et pendant ce temps, le robot lavera puis séchera les serpillières.

IV. L'application Eureka

L'application Eureka offre la possibilité à l'utilisateur de gérer plusieurs appareils. Ici, seul le J12 Ultra va nous intéresser. La première fois qu'on accède à son interface, le robot suggère de créer une carte rapide de votre logement qui sera affinée par la suite. C'est un procédé devenu habituel avec les robots aspirateurs.

L'application intègre plusieurs boutons d'action pour déclencher des opérations sur la station de charge : sécher les serpillières, laver les serpillières, vider le réservoir à poussière du robot et l'autonettoyage de la station elle-même.

Le bouton "Play", qui est celui que l'on utilise le plus, sert à lancer une session de nettoyage. Il est possible d'effectuer un nettoyage complet, un nettoyage d'une ou plusieurs pièces ou le nettoyage d'une zone, selon les besoins et circonstances.

Chaque session de nettoyage est personnalisable c'est-à-dire que nous pouvons ordonner au robot de nettoyer 1 fois, 2 fois ou 3 fois. Nous pouvons aussi ajuster la puissance de l'aspiration ainsi que la fréquence de nettoyage des serpillières (ce qui implique un retour à la station). Le robot peut aussi aspirer et laver en un seul passage, ou procéder en deux temps, voire même ne faire qu'un seul type de nettoyage.

Le système de cartographie joue un rôle clé dans l'utilisation d'un robot laveur de sol. Le modèle Eureka J12 Ultra n'échappe pas à cette règle. La carte générée manque de précisions, car comme le montre les images ci-dessous, il y a énormément d'angles et de coins : ce qui ne reflète pas la forme exacte des pièces du logement, mais plutôt la position des meubles... Néanmoins, Eureka a intégré toutes les fonctionnalités nécessaires :

  • Gestion de plusieurs cartes.
  • Création de murs virtuels, de zone à ne pas nettoyer, ou de zone où il faut seulement aspirer et donc ne pas utiliser la serpillière.
  • Définir un ensemble de pièces correspondantes à votre logement, avec la possibilité de diviser / fusionner les pièces à votre guise.
  • Nommer les pièces pour les identifier facilement.
  • Suivi de la progression du robot en temps réel sur la carte lorsqu'un nettoyage est en cours.

Grâce à ces fonctions, en tant qu'utilisateur, vous avez la main pour peaufiner la carte générée par le robot. Si elle ne vous convient pas du tout, il est toujours possible de la supprimer pour repartir de zéro.

Évoquons désormais les autres options de configuration accessibles dans l'application :

  • Planifier un nettoyage : un seul nettoyage ou un nettoyage régulier plusieurs fois dans la semaine à une heure spécifique.
  • Historique du nettoyage : liste de toutes les sessions de nettoyage du robot, avec un aperçu de son trajet, de la durée de la session, etc.
  • Gestion des tapis : le robot doit-il éviter les tapis ou doit-il passer dessus ? À vous de choisir. Il y a aussi une option pour augmenter la puissance d'aspiration sur les tapis.
  • Mode Ne pas déranger : le robot n'effectuera pas de nettoyage selon la plage horaire définie.
  • Fréquence de vidage de la poussières : le robot doit-il vider la poussière de son réservoir dans la base à chaque nettoyage ou tous les 3 ou 5 nettoyages ?
  • Configuration du séchage automatique : lorsque la station va sécher les serpillières, à la fin de la session de nettoyage, doit-il effectuer un séchage à l'air chaud ou air ambiant ? Pendant combien de temps : 2 heures ou 3 heures ?
  • Suivi de la durée de vie des différents accessoires.
  • Verrouillage pour enfants : désactiver les boutons du robot et de la station de charge, pour éviter qu'un enfant puisse déclencher une action (super pratique !).
  • Gestion vocale à distance avec Amazon Alexa et Google Assistant

L'anglais est la langue utilisée la voix du robot, sans qu'il soit possible de modifier la configuration pour utiliser le français. C'est dommage, et ce sera surement un frein pour certains utilisateurs. Pour le moment, Eureka est une marque peu connue en France : ce qui peut expliquer qu'elle n'a pas travaillé sur la traduction en français. Espérons que ce soit dans la feuille de route, mais la bonne nouvelle, c'est que l'application est disponible en français.

Eureka a fait un véritable effort pour nous laisser la main sur la configuration du robot, avec de nombreuses options de configuration. C'est appréciable, et même si l'application manque un peu de réactivité par moment, elle est très complète.

V. Conclusion

Le robot Eureka J12 Ultra est le premier modèle aussi complet de chez Eureka et c'est une belle réussite proposée à un tarif plus bas que de nombreux modèles concurrents. Il n'est pas parfait, mais il a des atouts à faire valoir, comme nous l'avons vu tout au long de ce test. Certaines améliorations, telle que la prise en charge du Français pour la synthèse vocale, pourront arriver par la suite par l'intermédiaire d'une mise à jour du firmware : les clés sont entre les mains d'Eureka.

👍 Avantages

  • Robot polyvalent et nettoyage satisfaisant.
  • Moins de 800 euros pour un robot accompagné par une station tout-en-un.
  • Système de lavage efficace et économe en eau.
  • Très complet : beaucoup de fonctions et d'options de configuration dans l'application.
  • Bac de nettoyage de la station amovible, ce qui facilitera son nettoyage.

👎 Inconvénients

  • Un seul accessoire de rechange : un sac à poussières.
  • Synthèse vocale en anglais.
  • La cartographie manque de précision (dans l'application)
  • Une station imposante qui ne conviendra pas à tous les utilisateurs.

Offre de lancement sur l'Eureka J12 Ultra

Ce modèle est commercialisé au prix de 799 euros, ce qui reste un prix élevé pour un aspirateur robot. Mais, actuellement, sur le marché, il y a des robots qui dépassent les 1 000 euros : donc à ce prix, l'Eureka J12 Ultra à une carte à jouer ! Découvrez notre offre spéciale à l'occasion du lancement de ce produit !

🎁 Obtenez 30 euros de réduction sur ce produit en utilisant l'un des deux codes ci-dessous :

  • Eureka J12 Ultra Blanc : 30 euros de réduction avec le code promo EUREKAJ12B11
  • Eureka J12 Ultra Noir : 30 euros de réduction avec le code promo EUREKAJ12N11

Proposé à 799 euros, son tarif tombera à 769 euros avec ce code promo. Mais, à l'occasion de son lancement, il est proposé à 679.99 euros, soit 649.99 euros après application du code promo dans votre panier.

Pour terminer, voici notre lien d'achat Amazon.fr :

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Test FlexiSpot E7 Pro, un bureau assis-debout électrique élégant et robuste

8 mai 2024 à 09:00

I. Présentation

Vous recherchez un bureau assis-debout électrique et élégant ? Vous devriez lire ce test puisque nous allons découvrir le modèle FlexiSpot E7 Pro ! Un modèle très robuste, personnalisable et esthétiquement réussi ! Ce sera peut-être l'occasion de laisser tomber votre bureau traditionnel utilisable uniquement en position fixe...

Cela fait environ un an que je suis passé sur un bureau assis-debout et cela a changé mon quotidien, car je peux facilement changer de posture tout en continuant à travailler. Rester assis au bureau pendant plusieurs heures, c'est mon quotidien, et c'est également celui de beaucoup de personnes... Notamment dans le domaine de l'IT mais pas seulement. Sur le long terme, cette position assise peut créer des tensions musculaires et autres douleurs. L'utilisation d'un bureau assis-debout, d'une souris verticale et d'un bon siège permettent de se préserver...

Offres promotionnelles de mai 2024

Du 13 mai au 17 mai 2024, de nombreux bureaux et autres produits de chez FlexiSpot sont en promotions à l'occasion d'une vente spéciale !

Le bureau FlexiSpot E7 Pro, présenté dans cet article, est proposé à 349.99 euros au lieu de 599.99 euros ! Une réduction importante même si le tarif final pourra varier selon les options choisies. Pour en profiter, suivez ce lien :

II. Le modèle FlexiSpot E7 Pro

Le modèle E7 Pro est entièrement personnalisable, car vous pouvez choisir la couleur du châssis (blanc ou noir), le type de plateau et sa taille, ainsi que sélectionner différents accessoires. Vous avez notamment le choix entre un plateau en bambou, en érable, en noyer, ou encore en chêne massif. Le prix définitif variera en fonction de la taille du plateau, mais aussi du type : le chêne massif sera naturellement beaucoup plus coûteux que le bambou.

Le modèle présenté dans cet article a un cadre noir, un plateau en érable de taille 180*80 avec une fourchette de réglage en hauteur de 63.5 à 128.5 cm. Ce modèle présente l'avantage d'être associé à une garantie de 10 ans, contre 7 ans ou 5 ans pour d'autres modèles. Ce qui donne l'aperçu suivant :

Si l'on regarde les caractéristiques techniques, on peut lire :

  • Nombre de moteurs : 2 (un dans chaque pied)
  • Capacité de charge : 160 kg
  • Vitesse de montée : 4 cm/s au maximum
  • Système anti-collision : oui
  • Sécurité enfant : oui, pour verrouiller les touches de l'écran
  • Certifications : CE, FCC, UL, BIFMA
  • Garantie : 10 ans

En comparaison du modèle FlexiSpot E7, celui-ci supporte une charge plus importante (160 kg contre 125 kg), et il monte légèrement plus rapidement à la montée. Il peut aussi être réglé en hauteur jusqu'à 128.5 cm contre 123 cm pour l'autre modèle. Ceci peut faire la différence dans certaines configurations et pour les personnes très grandes.

Une fois que ce bureau sera installé, je ferai l'installation de mon setup actuel afin que vous puissiez avoir un aperçu de l'espace occupé par deux écrans 27 pouces, un poste de travail fixe (assez imposant), des haut-parleurs, un clavier, une souris, et un micro.

III. Déballage et montage du bureau

Sans surprise, le bureau assis-debout de FlexiSpot est livré en deux colis différents : un premier carton contenant le plateau et un second carton contenant le châssis du bureau, ainsi que la notice, les vis, etc. Ceci est logique compte tenu du fait que la configuration est personnalisable.

Le plateau est très bien protégé, avec d'importants renforts dans les angles du carton, à l'extérieur ainsi qu'à l'intérieur. Des mousses sont également présentes à l'intérieur du carton. Le second carton, avec le châssis en métal, bénéficie aussi des protections nécessaires.

Le bois utilisé par FlexiSpot bénéficie du label FSC, ce qui signifie que le bois utilisé est issu d'une exploitation forestière légale associée à une gestion durable. Le plateau est très beau, avec d'excellentes finitions et les angles arrondis le rendent encore plus élégant. L'épaisseur du plateau est de 2.5 cm.

Le carton contient une notice en plusieurs langues dont le français et chaque étape est accompagnée par un schéma. En complément, FlexiSpot propose des vidéos de montage sur sa chaine YouTube, ce qui permet de lever un éventuel doute pendant le montage. Pour nous faciliter la tâche, FlexiSpot a inclus un outil multifonction pour le montage et chaque sachet de vis est identifié par une lettre que nous pourrons retrouver sur la notice. Le montage m'a pris environ 1h15, en étant seul, sans compter le temps nécessaire pour remettre en place tout le matériel.

FlexiSpot a eu la bonne idée d'ajouter une bande de velcro de 2 mètres, à découper soi-même pour attacher les câbles, ainsi qu'un petit accessoire à coller à l'emplacement de votre choix pour accrocher jusqu'à 4 câbles (pratique pour laisser plusieurs câbles en attente).

La majorité des trous sont prépercés, ce qui nous sert de repère pour le montage (ce n'est pas le cas pour la fixation du passe-câble). Il en va de même pour les câbles puisqu'ils sont étiquetés et qu'il y a un code couleur : difficile de se tromper. Le montage prend du temps, mais il s'effectue sans grande difficulté.

L'écran de réglage pourra être positionné sur la droite ou la gauche du bureau, selon vos préférences. Le cache câble estampillé "FlexiSpot" est recouvert par du tissu et il se positionne très facilement : grâce à des aimants, il vient se coller au châssis et masque ainsi tous les câbles liés du bureau en lui-même. À l'arrière, nous viendrons fixer le chemin de câbles. Il fait 12 cm de largeur, ce qui permet de positionner une multiprises et de connecter les câbles de vos appareils. C'est un plus de ce modèle car ce chemin de câbles est inclus d'origine avec le châssis et il est très pratique pour bien organiser les câbles.

Le fait de pouvoir manager les câbles sous le bureau grâce au support de câbles permet de faire une installation très propre. Surtout, vous pouvez augmenter ou diminuer la hauteur du bureau sans vous soucier des longueurs de câbles : vous devez simplement à veiller à ce que le câble d'alimentation de la multiprise soit, quant à lui, suffisamment long. Sur la photo de droite ci-dessous, vous pouvez également apercevoir l'organisateur Pedboard de FlexiSpot, vendu séparément.

L'ensemble des éléments du bureau, du plateau au châssis, me semblent d'excellente qualité et très robuste. Je n'ai pas de doute sur la qualité de ce bureau, ni même sur sa résistance dans le temps. Malgré la présence de deux écrans et de la tour sur le bureau, les dimensions très confortables du plateau (80 x 180 cm) me permettent d'avoir encore un espace suffisant pour ajouter un ordinateur portable, des documents, etc. De plus, le bureau continue de s'élever parfaitement sans broncher : preuve qu'il est prêt à supporter une charge plus lourde. 160 kg, au maximum, c'est énorme.

Remarque : les moteurs d'entraînements utilisés par FlexiSpot sont brevetés. "Les concepteurs de FlexiSpot ont investi 8 millions de dollars dans la recherche et le développement de leurs produits afin d'avoir accès aux matériaux les meilleurs et les plus durables du marché, créant ainsi des produits qui ont résisté à 100 000 tests.", peut-on lire sur le site officiel.

IV. Utilisation du bureau au quotidien

Le bureau est installé et raccordé au secteur, le matériel est en place, il ne reste plus qu'à en profiter. Au quotidien, ce bureau assis-debout change la vie et nous offre la possibilité de travailler debout lorsque le besoin s'en fait sentir. Il faut un temps d'adaptation, afin de prendre l'habitude en quelque sorte.

Grâce à l'écran de contrôle situé sur la gauche ou la droite du bureau, selon l'emplacement retenu, on peut ajuster la hauteur du bureau. Pour faciliter le passage du mode assis au mode debout et inversement, le bureau peut mémoriser 4 positions. La configuration est très simple : on positionne le bureau une première fois dans la position souhaitée, on appuie sur la touche "M" puis sur la touche de mémorisation souhaitée. Ensuite, un simple appui sur un bouton mémoire et le bureau s'ajuste en fonction de la configuration.

Vous pouvez enregistrer plusieurs positions assises, car ceci permet de jouer sur la posture. Le fait de pouvoir régler la hauteur encourage le changement de position : on peut régler la hauteur de son siège et ajuster le bureau en conséquence, ce qui permet de ne pas avoir les jambes positionnées de la même façon tout en restant assis. Ça, c'est nouveau.

Remarque : le bruit généré par les moteurs lorsque l'on ajuste la hauteur du bureau est très faible. Ce n'est pas gênant du tout : on parle d'un niveau de bruit inférieur à 50 dB.

Enfin, sachez qu'un port USB-A est positionné sur le côté droit de l'écran de contrôle. Étant donné que le bureau est alimenté, ce port USB l'est aussi. Je le trouve utile pour recharger des batteries, par exemple, celle d'un appareil photo, ou encore une batterie externe, ou éventuellement son smartphone.

Et alors, debout, est-ce vraiment bien ?

La grande nouveauté, c'est de pouvoir travailler debout tout en utilisant le même setup : clavier, souris, écrans, etc... En pratique, c'est effectivement l'occasion de se dégourdir un peu les jambes et solliciter ses muscles d'une façon différente. Toutefois, les phases en position debout sont plus courtes qu'en étant assis. On peut passer des heures assis, tandis que si l'on passe 1 heure à travailler debout devant l'écran, c'est déjà bien. L'avantage, c'est que quelques secondes suffisent pour passer d'une poste à une autre. Un réel changement.

Rester debout très longtemps, de façon statique, ce n'est pas si évident que cela... Ce n'est donc surement pas un hasard si FlexiSpot propose un tapis anti-fatigue que l'on positionne sous ses pieds. Il doit être acheté en complément et il est vendu 45,99 euros sur le site officiel (voir ici). Personnellement, alterner entre des phases assises plutôt longues et des phases debout plus courtes me convient bien.

V. Conclusion

Comme je le disais en introduction, j'utilise un bureau assis-debout un an et je me vois mal revenir en arrière. C'est appréciable au quotidien et ce n'est pas du tout "un gadget". Il y a un réel intérêt à changer de posture à plusieurs reprises tout au long de la journée. Ce bureau est très fonctionnel !

Mis à part le tarif qui peut être un réel frein, ce bureau n'a pas de point négatif : il est super élégant, avec des finitions impeccables, tout en offrant une surface de travail importante. Si vous décidez d'acheter un FlexiSpot E7 Pro, il ne vous reste plus qu'à choisir le coloris du châssis ainsi que les dimensions et le type de plateau. Enfin, vous pouvez tout à fait acheter le châssis et installer votre propre plateau !

La configuration présentée est commercialisée au prix de 819.98 euros sur le site officiel de FlexiSpot. Comptez 699.98 € pour une combinaison avec le châssis et un plateau 120 x 60 cm en érable.

Que ce soit à la maison ou au travail, ce bureau va vous combler !

Merci à FlexiSpot de m'avoir offert l'opportunité de tester ce modèle de bureau.

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Test EcoFlow River 2 Pro – Une station de recharge avec fonction UPS

4 mai 2024 à 07:00

I. Présentation

Vous êtes à la recherche d'une station de recharge et vous souhaitez avoir un avis complet sur l'EcoFlow River 2 Pro ? Alors, vous êtes au bon endroit !

Dans cet article, nous allons passer en revue les caractéristiques de l'appareil, ainsi que de son design et l'application officielle EcoFlow. Je vous donnerai aussi mes impressions pour une utilisation au quotidien.

C'est la première fois qu'un test d'un appareil de la marque EcoFlow est publié sur IT-Connect, donc je vais également vous présenter cette entreprise. Créée en 2017 par un groupe d'ingénieurs spécialisés dans les batteries, EcoFlow est une marque chinoise innovante qui propose des stations de charge portables, mais aussi des panneaux solaires et des solutions pour la maison.

"Notre vision est d’alimenter le monde de demain, aujourd’hui. Nous rêvons d’un monde réinventé, porté par l’aspiration d’un futur numérisé, respectueux de l’environnement et partagé par tous."

II. Caractéristiques EcoFlow River 2 Pro

La station de recharge nomade RIVER 2 Pro fait partie de la famille EcoFlow River, au sein de laquelle il y a plusieurs modèles. La famille de produits EcoFlow Delta complète cette gamme de produits. La RIVER 2 Pro est un modèle du milieu de gamme.

Commençons par nous intéresser aux caractéristiques techniques de cette station de recharge :

  • Capacité : 768 Wh
  • Type de batterie : LiFePO4
  • Puissance en sortie : 800 Watts, et jusqu'à 1600 Watts pendant une courte durée avec le mode X-Boost
  • Sortie courant continu : 12.6V, 10A/3A/3A, 126W Max
  • Sortie courant alternatif : onde sinusoïdale pure, 800 W au total (surtension 1600 W), 230 V ~ 50 Hz/60 Hz
  • Sortie USB-A: 5V, 2.4A, 12W Max
  • Temps de charge : 0 à 100 % en 70 minutes
  • Durée de vie : 80%+ capacité après 3 000 cycles, soit 10 ans d'utilisation quotidienne
  • Poids : 7.8 kg
  • Dimensions : 270 x 260 x 226mm
  • Garantie : 5 ans par le constructeur

En complément, l'application officielle EcoFlow permet de gérer cet appareil, et les autres de la marque, en temps réel. Ceci offre aussi des capacités de gestion à distance et de nombreuses fonctionnalités, comme nous le verrons dans la suite de cet article.

III. Package et design

Au sein de la boite sobrement estampillée "EcoFlow" et donnant un vague aperçu du produit, nous retrouvons la station de recharge parfaitement protégée et calée par un épais bloc de mousse moulé selon la forme de la RIVER. Elle est accompagnée par un guide de démarrage rapide, un câble pour la recharge sur le secteur, un câble pour la recharge sur allume-cigare et un câble de connexion "DC5521".

Sur la façade de la RIVER 2 Pro, nous retrouvons 3 modules distincts : un module avec les prises électriques AC pour la France, un module avec les ports USB et un dernier module avec l'alimentation 12V (allume-cigare et DC). Un bouton on/off permet d'activer ou désactiver l'alimentation des appareils connectés sur 2 des 3 modules d'alimentations. En complément, le bouton central (doré) sert à allumer ou éteindre totalement la RIVER 2 Pro. Il y a peu de boutons, donc le boitier n'est pas trop encombré et la prise en main s'annonce facile.

La façade intègre aussi un écran détaillé et lumineux qui est là pour fournir des informations utiles à l'utilisateur, notamment l'autonomie restante avec un pourcentage et une estimation en minutes ou heures. Le nombre de Watts en entrée et en sortie, est également précisé. Lorsque la batterie est elle-même en charge, l'écran indique le temps restant avant que la batterie soit complètement chargée. Comme nous le verrons par la suite, nous pouvons compter sur l'application mobile pour obtenir des informations supplémentaires.

Une imposante poignée est présente à l'arrière du boitier. Difficile de passer à côté ! Bien qu'elle soit utile pour faciliter le transport de la batterie et avoir une bonne prise en main, elle élargit l'arrière de la batterie, ce qui pourra s'avérer gênant pour la stocker. De plus, elle n'est pratique parce qu'à cause de son positionnement, le poids de la batterie est mal réparti.

Les différents ports et les prises ne sont pas protégés. Ils sont directement accessibles. Les finitions du boitier sont très bonnes et il me semble robuste.

Cette station de recharge est équipée d'un système de gestion de la batterie qui surveille en permanence la tension, le courant et la température. Ceci permet de protéger l'appareil contre la surtension, la surcharge, la surchauffe, le court-circuit, la basse température, la basse tension et la surintensité.

IV. Utilisation au quotidien

Désormais, nous allons évoquer l'utilisation au quotidien de cette station de recharge EcoFlow. Ce sera l'occasion de parler de l'application et de ses fonctionnalités.

A. L'application EcoFlow

L'application officielle s'appelle tout simplement "EcoFlow" et elle est accessible via le Google Play Store ou l'App Store selon votre appareil. Après avoir créé un compte, vous pouvez ajouter un nouvel appareil. À partir du moment où la RIVER 2 Pro est allumée et à proximité du smartphone, il n'y a rien à faire : la détection est immédiate et automatique. C'est appréciable.

La connexion entre votre smartphone équipé de l'application EcoFlow et la station de charge EcoFlow s'effectue au moyen du Wi-Fi ou du Bluetooth. D'ailleurs, le Bluetooth est utilisé pour la connexion initiale et lorsque vous n'êtes pas à votre domicile. Sinon, la RIVER peut se connecter à votre Wi-Fi. La connexion à votre réseau sans-fil doit être effectuée pendant le processus de mise en route afin que la RIVER puisse accéder à Internet et récupérer d'éventuelles mises à jour du firmware.

Au même titre que l'écran de la RIVER, l'application mobile fournie des informations utiles en temps réel, tout en étant plus précise. Pour chaque module d'alimentation, en entrée et en sortie, la RIVER indique la puissance actuelle en Watts. Le pourcentage de batterie est également précisé, tout comme une estimation en heures et la température de l'appareil. Nous pouvons aussi activer ou désactiver à distance les modules d'alimentation, comme avec les boutons physiques.

Au-delà de permettre de partager cet appareil avec un autre utilisateur ou de gérer les mises à jour du firmware, l'application EcoFlow intègre un ensemble de paramètres :

  • Limiter la vitesse de charge de la batterie
  • Configurer le courant sur l'entrée allume-cigare : 4A, 6A, 8A
  • Activer ou désactiver le mode X-Boost
  • Limiter la charge ou la décharge, pour empêcher la batterie de se charger complète, ou à l'inverse, de se décharger complètement. Par exemple, lorsqu'il reste 10% de batterie, elle peut arrêter de fournir de l'énergie.
  • Délai de mise en veille de l'appareil s'il est allumé, mais qu'il ne fournit pas d'énergie à un appareil.
  • Délai de mise en veille de l'écran
  • Délai de mise en veille de la sortie CA

L'application est bien pensée et elle offre un contrôle plus précis sur sa station de charge. Le fait que la batterie soit équipée du Bluetooth nous permet d'effectuer des réglages depuis n'importe où à condition d'être à proximité de la batterie. J'aimerais tout de même suggérer une amélioration à EcoFlow : l'envoi d'une notification sur le smartphone lorsque la batterie est faible, ou l'émission d'un bip sonore. Actuellement, il n'y a rien pour nous avertir donc si l'on ne surveille pas l'autonomie de la batterie, on peut se faire surprendre.

Remarque : la section "Automatisation" de l'application ne s'applique pas au modèle RIVER 2 Pro.

B. Tests en conditions réelles

Nous pouvons facilement imaginer de nombreux scénarios d'utilisation de cette station de recharge. Par exemple :

- En cas de coupure de courant à son domicile, que ce soit pour alimenter un ordinateur ou un autre appareil (le mode X-Boost sera particulièrement utile dans ce cas).

- En camping, en extérieur ou dans un van aménagé.

- Sur un chantier isolé où il n'y a pas d'électricité, cela peut permettre de connecter une lampe ou encore de recharger les batteries de votre outillage. L'alimentation de certains outils sera possible, mais la puissance en Watts peut être beaucoup trop élevé dans certains cas.

Désormais, nous allons évoquer son utilisation plus précisément.

  • Panne d'électricité : fournir l'alimentation à un ordinateur fixe avec deux écrans

Pour ce premier scénario, je vais utiliser la RIVER 2 Pro afin de connecter : un ordinateur fixe (avec carte graphique dédiée) et deux écrans Full HD de 27 pouces. Sur cet ordinateur, il y a également des périphériques alimentés par USB : un micro, une webcam et une paire haut-parleurs. L'objectif étant de voir combien de temps, il m'est possible de faire tourner mon setup avec cette RIVER 2 Pro, afin de pallier une éventuelle panne d'électricité. L'ordinateur étant mon outil de travail, il m'est important d'avoir cette solution de secours.

Au bout d'environ 13 minutes d'utilisation, la ventilation s'est activée pendant 2 minutes, avant de s'éteindre. Puis, elle s'est réactivée de façon cyclique et régulière afin de garder le contrôle sur la température de la batterie. Le ventilateur est plutôt bruyant.

Au bout d'une heure d'utilisation, il restait 77 % de batterie, puis au bout de 2 heures, il restait 59 % d'autonomie. Finalement, j'ai pu alimenter mon setup avec la RIVER 2 Pro pendant 4 h 33 avant que la batterie soit épuisée. Autrement dit, elle me permettrait de travailler un peu plus d'une demi-journée !

Ici, inutile d'activer le mode X-Boost, car la puissance totale consommée par les appareils connectés est bien inférieure à 800 watts. Néanmoins, en cas de besoin, nous pourrions activer le mode X-Boost pour que la batterie délivre jusqu'à 1 600 watts, pendant une durée plus courte.

  • Utilisation en tant qu'UPS

La RIVER 2 Pro peut être utilisée en tant qu'onduleur (UPS) en venant se positionner entre le réseau électrique et vos appareils, grâce à la fonction Pass-Through. Par exemple, la RIVER 2 Pro peut être connectée à la prise électrique murale et l'ordinateur et les deux écrans à la RIVER 2 Pro. Dans ce cas, le courant ne passe pas par l'onduleur, ni même la batterie, et s'il y a une coupure d'électricité, alors elle prendra le relais !

Il y a tout de même une interruption de 30 ms au moment de la bascule sur l'alimentation sur batterie. Bien que ce soit transparent pour nous, certains appareils n'apprécieront pas. Avec un onduleur digne de ce nom, cette interruption n'existe pas. Dans mon cas, c'est passé inaperçu pour mon ordinateur fixe et mes deux écrans : la bascule sur batterie a été transparente.

  • Recharger un ou plusieurs appareils

La RIVER 2 Pro peut-être utilisée pour recharger des appareils divers et variés, y compris votre smartphone, votre tablette et votre ordinateur portable. En fonction de la capacité de la batterie de vos appareils, celui-ci pourra être rechargé un certain nombre de fois. Pour ma part, j'ai pu recharger près de 7 fois intégralement mon PC Surface Pro 7 (tout en l'utilisant) avec une charge complète de RIVER 2 Pro.

C. La recharge de la RIVER

EcoFlow annonce 70 minutes pour recharger complètement la batterie (0 à 100 %). Avec la recharge sur secteur, c'est effectivement la durée nécessaire pour la recharger intégralement (entre 65 et 70 minutes, d'après mes tests).

C'est vraiment rapide et c'est un gros plus pour ce modèle, notamment si vous avez besoin de recharger la batterie à la dernière minute... Le bémol, c'est le bruit généré par la ventilation pendant que la batterie recharge : il est élevé et constant tout au long de la charge.

Remarque : en 20 minutes, vous pouvez récupérer 35 % d'autonomie !

Pour recharger les batteries de la station, vous avez 4 modes de charge différents répondant à plusieurs scénarios : la connecter au secteur avec le cordon d'alimentation, la connecter à une prise allume-cigare (en voiture, par exemple), la connecter en USB-C, ou lui associer un panneau solaire pour bénéficier de l'énergie solaire.

V. Conclusion

Facile à transporter avec sa poignée de transport intégrée à la coque, la RIVER 2 Pro d'EcoFlow est facile à utiliser et remplie parfaitement sa mission : fournir de l'énergie à un ou plusieurs appareils. L'application est ergonomique et elle nous donne l'opportunité de configurer l'appareil, selon nos besoins. La fonction d'UPS évoquée dans cet article, ainsi que le X-Boost, sont deux fonctions qui rendent cette station de recharge plus polyvalente.

Lors de ce test, j'ai noté deux points négatifs : le bruit généré par la ventilation de l'appareil. Il est très gênant lorsque la batterie se recharge et l'est un peu moins lorsque la RIVER fournie de l'énergie à des appareils, car c'est plus par intermittence, même si cela dépend de votre utilisation : plus elle est sollicitée, plus elle aura besoin de ventiler pour se refroidir. Et, la poignée qui est mal positionnée bien qu'elle soit indispensable.

Enfin, le fait de pouvoir recharger la batterie à l'aide d'un panneau solaire externe (vendu séparément) offrira certainement un peu plus de liberté et d'autonomie ! Nul doute que ce sera très utile si vous avez l'habitude de partir en camping.

Où acheter la station EcoFlow RIVER 2 Pro ?

L'EcoFlow RIVER 2 Pro est vendue sur plusieurs sites d'e-commerce dont la boutique officielle d'EcoFlow ainsi qu'Amazon. Ci-dessous, vous pouvez utiliser notre lien Amazon pour acheter ce modèle :

L'EcoFlow RIVER 2 Pro est vendue 699.00 euros, ce qui représente un budget non négligeable.

Merci à EcoFlow de m'avoir fourni un exemplaire de cet appareil pour réaliser ce test.

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Test UGREEN CM642 – Un boitier pour SSD NVMe compatible USB4

1 mai 2024 à 11:10

I. Présentation

Vous avez un disque SSD NVMe et vous souhaitez en faire un disque SSD externe ? Cela tombe bien, dans cet article, nous allons découvrir un boitier de chez UGREEN compatible USB4 ! Il s'agit de la norme USB la plus récente, avec un débit théorique de 40 Gbps.

Commençons par évoquer les caractéristiques de ce boitier UGREEN dont la référence exacte est CM642 :

  • Connectique : 1 x sortie USB-C
  • Emplacement pour disque : 1 x disque SSD NVMe M.2 (format 2230 / 2242 / 2260 / 2280)
  • Capacité maximale du disque : 4 To
  • Système de dissipation de la chaleur, avec ventilateur, intégré au boitier
  • Prise en charge des fonctions UASP, TRIM, S.M.A.R.T
  • Alimentation via USB : 5.0V - 3.0A Max
  • Systèmes d'exploitation pris en charge : Windows, Linux et macOS
  • Compatible : USB4 (40 Gbps), Thunderbolt 4, Thunderbolt 3, ainsi que USB3

Pour découvrir tous les produits et accessoires UGREEN, vous pouvez visiter leur site officiel :

II. Package et design

Le packaging de ce boitier UGREEN est plutôt soigné puisqu'il nous donne un aperçu du boitier, ainsi que ses principaux atouts et ses caractéristiques techniques. Les accessoires sont dans une petite boite en carton, tandis que le boitier est à part et correctement emballé.

Au-delà du boitier UGREEN en lui-même, voici ce qu'il y a dans la boite : un guide d'utilisation, un câble USB-C vers USB-C, un câble USB-C vers USB-A, un tournevis, une vis, et un pad de pâte thermique. Si votre PC ne possède pas de port USB-C, vous pourrez quand même connecter le boitier grâce aux différents câbles fournit.

Le boîtier est en alliage d'aluminium, ce qui optimise la dissipation de la chaleur vers l'extérieur. Le boitier est protégé par une coque en silicone qui le protégera contre certaines chutes. Personnellement, je trouve que ce boitier est très chic et qu'il a une allure premium. Les finitions sont impeccables. Voici les dimensions du boitier lorsqu'il est équipé de la coque : 12.5 cm x 5.4 cm x 2.3 cm. Sur le dessus du boitier, à gauche de la mention UGREEN, se situe une LED d'activité.

Pour démonter le boitier et installer un disque, il y a une seule vis à retirer : elle se situe sur le dessus du boitier. Ceci permet d'ouvrir le couvercle supérieur pour accéder à l'intérieur du boitier. Un logement est prêt à accueillir votre disque SSD : ici, un disque SSD NVMe Samsung 990 PRO est utilisé. Une fois le disque en place, il faut positionner la pâte thermique sur le dessus avant de refermer le boitier. Par ailleurs, nous pouvons apercevoir le ventilateur intégré au boitier.

L'installation du disque dans le boitier s'effectue facilement et rapidement. En cas de doute, nous pouvons nous référer à la notice fournie par UGREEN. Désormais, le disque est prêt à être utilisé. La première fois, il sera nécessaire de formater le disque à partir du système d'exploitation, s'il s'agit d'un disque neuf.

III. Performances

Désormais, nous allons évoquer les performances, même si cela dépendra fortement des caractéristiques du disque intégré au boitier, ainsi que de la puissance de l'appareil sur lequel est connecté le boitier.

Pour évaluer les performances de ce boitier, j'ai utilisé un mini PC Geekom IT13 équipé de ports USB4. Un disque SSD NVMe Samsung 990 PRO est intégré au boitier, dont les données constructeurs sont les suivantes : vitesse séquentielle de lecture de 7 450 Mo/s et 6 900 Mo/s en écriture.

Sur le même PC et avec le même disque, un benchmark a été réalisé avec CrystalDiskMark en USB4 et en USB 3.2.

  • Connecté en USB 4.0
  • Connecté en USB 3.2 Gen2

La température de disque est de 26 °C lorsqu'il est connecté au PC, mais non sollicité. Pendant le benchmark, la température monte à 34 °C puis à 43 °C (et elle reste stable), ce qui reste très correct. Le boitier quant à lui devient un peu chaud, ce qui montre que la chaleur est dissipée vers l'extérieur.

Sous Windows, la copie de gros fichiers de l'ordinateur vers le disque externe (écriture) est effectuée à une vitesse moyenne de 650 Mo/s. La même opération dans l'autre sens, c'est-à-dire en lecture depuis le disque externe, est effectuée à une vitesse moyenne de 980 Mo/s.

IV. Conclusion

Ce boitier UGREEN est excellent : très joli, bien conçu et il répond présent lorsqu'on le sollicite. Il assure des transferts ultra-rapides, ce qui est pratique pour réaliser des sauvegardes sur disque ou transférer des gros fichiers (fichiers vidéos en 4K, etc.). D'après les tests de charge que j'ai réalisés, le système de dissipation thermique semble être au point.

Ce boitier est proposé à 129.99 euros sur Amazon.fr : ce n'est pas donné, mais ce sont les prix actuels pour les boitiers compatibles USB4. Et surtout, les disques SSD externes se font rares sur le marché. Actuellement, la meilleure option, c'est probablement d'acheter un boitier comme celui-ci et d'ajouter le disque SSD de son choix.

Merci à UGREEN de m'avoir fourni un exemplaire de ce boitier dans le cadre de ce test.

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Test Geekom IT13 – Un mini PC de 650 grammes avec un Intel Core i9-13900H et 32 Go de RAM

27 avril 2024 à 17:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons découvrir le Mini PC Geekom IT13 dans sa version la plus puissante dotée d'un processeur Intel Core i9 de 13ème génération, de 32 Go de RAM et de 2 To de SSD. D'autres versions de ce modèle sont proposées avec des processeurs Intel Core i5 et Intel Core i7.

Nous allons passer en revue les caractéristiques techniques, le design et la qualité du boitier, ainsi que les possibilités d'évolution. Forcément, cet article va évoquer les performances de ce Mini PC à la configuration très musclée !

Sur le marché des Mini PC, la marque Geekom est incontournable et elle s'est imposée comme un acteur majeur au niveau mondial. Elle a été créée en 2003 et la direction R&D de Geekom est située à Taiwan. En complément, la marque a plusieurs succursales dans différents pays du monde.

II. Caractéristiques du Geekom IT13

Commençons par découvrir les caractéristiques principales de ce modèle :

  • Processeur : Intel Core i9-13900H (14 Cœurs, 20 Threads, 24 Mo de cache, jusqu'à 5,40 GHz)
  • GPU : Intel Iris Xe
  • RAM : 32 Go DDR4-3200, extensible jusqu'à 64 Go
  • Stockage : 2 To de SSD NVMe (Gen.4) + 1 emplacement pour SSD SATA au format M.2 (2242 - Jusqu'à 1 To) + 1 emplacement vide pour disque 2.5 pouces (2 To max.)
  • Connectique : 3 x ports USB 3.2 Gen 2 + 1 x port USB 2.0 + 2 x ports USB 4 + 1 prise casque Jack 3.5 mm + 1 x slot pour une carte SD + 1 x interface réseau LAN 2.5 GbE + 2 x ports HDMI 2.0 + 1 x port d'alimentation
  • Affichage : prise en charge jusqu'à 4 écrans.
  • WiFi 6E (AX211), Bluetooth 5.2
  • Alimentation : 19V, 6,32A DC - 120W
  • Poids : 652 grammes
  • Dimensions (L x W x H) : 117 mm x 112 mm x 49,2 mm
  • Système d'exploitation : Windows 11 Pro
  • Garantie : 3 ans

Comme vous le voyez, la fiche technique est très alléchante ! Entre l'Intel Core i9, l'interface réseau 2.5 GbE, l'USB4 et le WiFi 6E, nous sommes servis ! J'insiste aussi sur la présence d'une garantie constructeur de 3 ans.

Deux autres versions du modèle Geekom IT13 sont disponibles :

  • Intel Core i7-13700H (14 Cœurs, 20 Threads, 24 Mo de cache, jusqu'à 5,00 GHz) avec 32 Go de DDR4 + un SSD NVMe de 1 To
  • Intel Core i5-13500H (12 Cœurs, 16 Threads, 24 Mo de cache, jusqu'à 4,70 GHz) avec 16 Go de DDR4 + un SSD NVMe de 512 Go

III. Package et design

Il est temps de déballer ce Mini PC pour voir à quoi ils ressemblent. L'emballage est très soigné et la boite nous donne un aperçu plus précis sur la connectique de ce modèle et le positionnement des différents ports. À l'intérieur, le Mini PC est parfaitement protégé par un bloc en mousse rigide. En dessous de lui, nous avons l'ensemble des accessoires.

Au final, voici les éléments inclus par Geekom : un Mini PC IT13, un câble HDMI, une alimentation externe et son câble, une plaque VESA (et les vis) permettant d'accrocher le mini PC à l'arrière d'un écran (support VESA), une notice (qui explique comment ajouter un disque, comment utiliser le support VESA, etc.), ainsi qu'une lettre de remerciement pour l'achat. Un kit complet !

Regardons de plus près ce boitier. Premier constat : les finitions sont excellentes et la qualité de fabrication rassurante. C'est vraiment un beau boitier. Ce boitier n'est pas gris : Geekom a fait le choix d'opter pour un boitier coloris gris-bleu.

Sur la façade, nous retrouvons deux ports USB, dont un port USB 3.2 Gen2 avec PowerDelivery (PD) et un port USB 3.2 Gen2 (sans PD). Ils sont accompagnés par la prise casque et le bouton Power. Sur le côté droit du boitier, nous avons une fente de verrouillage Kensington, tandis que sur le côté gauche, nous avons un slot pour insérer une carte SD.

À l'arrière du boitier, nous avons tout le reste de la connectique, dont les deux ports USB4 au format USB-C avec PowerDelivery. Pour rappel, le débit théorique de l'USB4 est de 40 Gbps. Au total, nous avons à notre disposition 6 ports USB, dont un port USB 2.0 (un intrus ?), ce qui est confortable et rare sur ce type de PC (c'est plus souvent 4).

La connectique est surplombée par l'aération du dissipateur thermique pour permettre l'évacuation de l'air chaud par l'arrière, tandis que l'air pourra rentrer de chaque côté du boitier grâce aux aérations. La technologie de refroidissement baptisée GEEKCOOL se veut particulièrement silencieuse : 43.6 dBA, lorsque le matériel est fortement sollicité.

Sur le dessus du boitier, la marque est inscrite, tandis qu'en dessous, nous avons une étiquette avec diverses informations (modèle, adresse MAC, numéro de série, etc.) et nous constatons la présence de patins antidérapants. Les 4 vis que vous apercevez permettent d'ouvrir le boitier facilement et rapidement. Elles restent « accrochées » au support amovible, ce qui évite de les égarer.

Il est important de préciser que ce boitier est à la fois en métal et en plastique. Les composants sont protégés par une cage métallique, tandis que la coque du boitier est en plastique. Cette illustration montre bien la conception de ce boitier :

Comme je l'évoquais précédemment, le boitier s'ouvre facilement puisqu'il y a seulement 4 vis à retirer et elles sont directement accessibles. C'est l'occasion de jeter un coup d'œil à l'intérieur du boitier et de connaitre le type de SSD et de RAM.

  • Un SSD NVMe de marque ACER, avec la référence N5000CN-2TB, d'une capacité de 2 To (pour lequel je ne suis pas parvenu à trouver d'informations supplémentaires).
  • Deux barrettes de RAM de marque Wooposit : 16 Go Rx8 - PC4-3200AA-S-11. Soit 32 Go au total. Il est possible de passer sur 64 Go de RAM, mais ceci implique de remplacer les deux barettes déjà présentes car les deux slots sont occupés.

L'ajout d'un disque SATA au format 2.5 pouces s'effectue directement au sein de la cage métallique intégrée à la partie amovible du boitier (partie de gauche sur la première photo ci-dessous). De plus, nous pouvons ajouter un disque SSD SATA M.2 supplémentaire, grâce à l'emplacement disponible entre le SSD NVMe et les barrettes de RAM.

SSD ACER N5000CN-2TB

Les composants sont facilement accessibles et identifiables, donc vous n'aurez aucun mal à remplacer la RAM ou la mémoire SSD, que ce soit en cas de panne ou pour passer sur d'autres références.

IV. Évolutivité et performances

A. Mise en route et évolutivité

Mettons en route le mini PC IT13 de chez Geekom ! La première chose à effectuer après avoir branché les périphériques, c'est finir l'installation du système Windows 11 Pro ! Nous retrouvons les étapes et questions habituelles propres au fonctionnement du système Windows 11. Il est tout à fait possible d'utiliser un compte local ou un compte Microsoft, au choix.

À première vue, il s'agit d'une image officielle de Windows 11 Pro qui n'a pas été personnalisée par Geekom. Nous retrouvons uniquement les applications natives ajoutées par Microsoft.

Le mini-PC est livré avec 32 Go de RAM en DDR4, mais une mise à niveau est possible. Le processeur i9 de ce modèle supporte 96 Go de RAM, et Geekom annonce une prise en charge jusqu'à 64 Go. Cela veut dire que nous pouvons doubler la RAM actuellement présente dans le mini PC, à condition de remplacer les deux barrettes de RAM. Si vous souhaitez utiliser ce PC pour de la virtualisation, cela peut s'avérer utile !

Voici des détails techniques obtenus avec le logiciel CPU-Z :

Sur ce mini PC, vous pouvez connecter jusqu'à 4 écrans en exploitant les deux ports HDMI et les deux ports USB4. Sur les deux ports HDMI 2.0, vous pouvez bénéficier d'un affichage 4K @ 60 Hz, tandis qu'on est sur un affichage à 8K @ 30 Hz sur les ports USB4.

Comme je l'évoquais précédemment, ce mini PC peut également accueillir 1 SSD SATA au format M.2 (2242 - Jusqu'à 1 To) et 1 disque 2.5 pouces (2 To max.).

En résumé, l'évolutivité est possible au niveau du stockage et de la RAM, tout en sachant que le processeur est très performant et qu'il y a un port Ethernet en 2.5 Gbit/s qui offre de belles possibilités !

B. Performances

Ce mini PC, avec un boitier très compact, est propulsé par un processeur Intel Core i9 de 13ème génération lancé au premier trimestre 2023. Le modèle i9-13900H a14 cœurs et 20 threads, 24 Mo de cache et sa fréquence maximale en mode Turbo est 5,40 GHz.

Commençons par mesurer les performances du disque SSD NVMe intégré à l'ordinateur.

Les performances de ce disque SSD NVMe sont excellentes ! Un copier-coller de gros fichiers en local (de disque à disque, sur le même volume), est effectué avec une vitesse moyenne de 1.82 Go/s ! En 56 secondes, j'ai pu dupliquer une bibliothèque d'images ISO de 101 Go !

Voici un benchmark du disque effectué avec Crystal Disk Mark :

  • CrystalDiskInfo

Voici une analyse CrystalDiskInfo du disque SSD NVMe présent dans ce PC :

  • Geekbench

J'ai également effectué un benchmark du CPU et du GPU avec Geekbench, vous pouvez y accéder sur ces pages :

Poursuivons avec un stress CPU.

  • Stress CPU

Pendant le stress test du CPU (charge à 100%), le ventilateur s'emballe de façon cyclique, de façon à gérer la température du CPU et du boitier. Le mini PC perd en discrétion à ce moment-là, et la soufflerie est clairement audible. Au ralenti, lorsque la machine est peu sollicitée, les ventilateurs sont vraiment très discrets et ne vous gêneront pas du tout. Il n'y a qu'au tout début du démarrage du PC où la ventilation n'est pas discrète, mais il est probable que ce soit un "auto-test" du matériel à son lancement.

D'après HWMonitor, lorsque le mini PC est allumé sans être sollicité, la température du CPU est de 40°C, dans une pièce où il fait 25 degrés. Pendant le stress test du CPU, la température du CPU monte en flèche jusqu'à 100.0°C (au bout de quelques secondes) puis elle descend jusqu'à 85°C et ensuite, c'est stable tout au long du stress CPU. La machine semble bien gérer le stress CPU, ce qui m'a plutôt rassuré. Geekom semble aussi confiant sur ce point grâce à sa technologie Geekcool.

  • Que peut-on faire et ne pas faire avec ce modèle ?

Grâce à son excellent processeur, ce mini PC est super à l'aide pour de la bureautique et le multimédia (tout dépend du niveau d'exigence pour le GPU). Que ce soit pour la lecture de vidéos, le montage vidéo basique, la navigation sur Internet, etc... Il fonctionne parfaitement, tout en étant silencieux. Grâce à ses 32 Go de RAM et son Intel Core i9, il est à l'aise avec le multi-tâches.

Sur un modèle comme celui-ci, dépourvu de GPU dédié, la principale limitation, c'est la puce graphique intégrée. Ici, un iGPU "Intel Iris Xe", tout de même plus performant que son prédécesseur Intel UHD Graphics. Si vous êtes prêts à faire quelques concessions sur les graphismes des jeux-vidéos, en diminuant la qualité et en désactivant certaines options, vous pourrez jouter en Full HD à certains jeux. J'ai testé GTA V et l'expérience est bonne. Le jeu est très fluide, avec la désactivation de certains effets visuels.

Voici un aperçu avec deux copies d'écran :

V. Conclusion

Ce mini PC, très compact et très léger, car il ne pèse que 652 grammes, est une excellente surprise ! À ce jour, le Geekom IT13 dans sa version avec un Core-i9 est probablement l'un des plus puissants des mini PC ! En attendant la prochaine génération !

Son design, son format et son Intel Core i9-13900H sont de gros atouts pour ce modèle ! À cela s'ajoutent une connectique ultra-complète et correspondante aux besoins actuels des utilisateurs les plus exigeants, ce qui en fait un mini PC polyvalent. Cette fiche technique solide fait que ce PC répondra aux besoins de nombreux utilisateurs pendant plusieurs années.

À l'inverse, la partie graphique (iGPU) est en retrait par rapport au reste, sans surprise, mais elle n'est pas mauvaise pour autant. Bien que le port USB 2.0 puisse surprendre, il peut être utile pour connecter un dongle USB sans utiliser un autre port. Enfin, si vous recherchez un appareil ultra-discret, sachez que son ventilateur a tendance à s'emballer par moment, notamment lorsqu'il est fortement sollicité (charge CPU élevée).

Le Geekom IT13 avec le Core i9 est proposé à 849,00 euros. C'est logique, compte tenu du tarif du processeur en lui-même. Une bonne alternative peut être de s'orienter vers la version équipée d'un Core i5.

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Test NiPoGi CK10 – Un mini PC avec Intel Core i5-12450H, 16 Go de RAM et un SSD NVMe

19 avril 2024 à 17:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons évoquer le mini PC NiPoGi CK10 dans sa version avec un processeur Intel Core i5-12450H, 16 Go de RAM et un stockage SSD NVMe de 512 Go !

Ce test est l'occasion d'évoquer les caractéristiques techniques, le design, l'évolutivité et les performances de ce modèle compact ! Comme souvent, NiPoGi propose plusieurs configurations pour une seule référence. Le modèle CK10 est également disponible avec 32 Go de RAM et 1 To de SSD, à ne pas confondre avec la version présentée dans cet article.

II. Caractéristiques du NiPoGi CK10

Commençons par découvrir les caractéristiques principales de ce modèle :

  • Processeur : Intel Core i5-12450H (jusqu'à 4,4 GHz, 8C/12T)
  • GPU : Intel UHD Graphics (intégrée au processeur) - Fréquence 1.20 GHz
  • RAM : 16 Go DDR4 - 3200 MHz
  • Stockage : 512 Go SSD NVMe (M.2 - PCIe 3.0) + 1 emplacement vide SSD NVMe + 1 emplacement pour disque SATA 2.5 pouces
  • Connectique en façade : 2 x USB 3.0, 1 x USB-C 3.0, 1 x Jack audio et le bouton Power
  • Connectique à l'arrière : 2 x USB 3.0, 2 x HDMI 2.0, 1 x RJ45 1 Gbit/s et 1 fente de verrouillage Kensington
  • Connectique sur le côté gauche : 1 x VGA
  • Affichage : prise en charge de trois écrans grâce aux deux ports HDMI et au port VGA
  • WiFi 6, Bluetooth 5.2
  • Alimentation (sortie) : 19V/3.42A - 64.98W
  • Poids : 470 grammes
  • Dimensions (L x W x H) : 13,8 x 12,6 x 5 cm
  • Système d'exploitation : Windows 11
  • Prix : 360.00 euros - Rendez-vous en fin d'article pour notre offre bon plan

III. Package, design et conception

La boite, entièrement blanche, est sobre, mais elle a le mérite de nous donner des précisions sur la version présente à l'intérieur. L'ordinateur et les accessoires sont correctement emballés et protégés par d'épaisses mousses. Le matériel est arrivé en parfait état, c'est ce que nous retiendrons.

Qu'avons-nous à l'intérieur de la boite ? Le mini PC est accompagné par l'alimentation externe et son câble, ainsi qu'un câble HDMI, un support VESA (et les vis), une notice d'utilisation (en français, utile si vous envisagez d'utiliser le support VESA pour fixer le PC à l'arrière d'un écran), et une rallonge SATA à utiliser si vous souhaitez ajouter un disque SATA 2.5 pouces.

Le boitier gris anthracite de ce mini PC NiPoGi est entièrement en plastique. Le plastique est rigide et semble relativement solide. Le boitier est correctement assemblé et tous les ports sont bien accessibles : aucun défaut n'est à relever. La seule chose qui me gêne réellement, c'est l'emplacement hasardeux des deux stickers sur le dessus du boitier (que l'on peut retirer facilement). En dessous, nous retrouvons 4 patins antidérapants d'une épaisseur de 4 mm. Nous constatons qu'il y a une entrée d'air sur le dessus, mais aussi en dessous du boitier, tandis que l'extraction de l'air s'effectue par l'arrière du boitier.

La façade de ce mini PC est riche en connectique puisque 2 ports USB 3.0, 1 port USB-C et une prise Jack sont facilement accessibles. À l'arrière, il y a également 2 ports USB 3.0, ainsi que 2 ports HDMI et une interface RJ45 Gigabit Ethernet (1 Gbit/s). Sur la gauche du boitier, il y a également un port VGA : ce qui est assez rare de nos jours, mais cela permet à ce modèle de se démarquer ! Ainsi, vous pouvez connecter 3 écrans : 2 en HDMI et 1 en VGA. D'ailleurs, le port VGA pourrait être utilisé pour connecter un vidéoprojecteur ou un écran qui n'est pas équipé d'un port HDMI.

Pour ouvrir le boitier et accéder à l'intérieur, il suffit de retirer les 4 vis présentes en dessous du boitier. Ceci va nous permettre de découvrir les composants et l'image ci-dessous montre l'emplacement pour disque SATA, au format 2.5 pouces.

À l'intérieur du boitier, il y a un espace confortable entre les différents composants, mais ce sera différent si vous ajoutez un disque SATA 2.5 pouces. Néanmoins, il est important de préciser que ce boitier est un peu plus grand que beaucoup d'autres modèles de mini PC. Voici ce qui est à noter :

  • Il y a deux slots pour la mémoire vive (RAM) et les deux sont déjà occupés par 2 barrettes de 8 Go
  • Il y a deux barrettes de RAM SO-DIMM de marque Lexar : 8 Go 1Rx8 PC4-3200AA-SA21.2V
  • Il y a un disque SSD NVMe, équipé d'un dissipateur et d'une épaisse couche de pâte thermique. C'est appréciable (mais ceci nous empêche de lire l'étiquette pour en savoir plus sur la référence).
  • Il y a un emplacement libre pour ajouter un second disque SSD NVMe (PCIe 3.0)
  • Il y a une carte RealTek RTL8852BE pour le Wi-Fi 6 et le Bluetooth 5.2

Voici les entrailles du CK10 en photos :

IV. Évolutivité et performances

A. Mise en route et évolutivité

Ce mini PC est livré avec le système Windows 11 Pro, en version 22H2, donc il y aura des mises à jour à installer. Nous devons finaliser la mise en route, mais cela est très rapide puisque nous devons seulement définir le nom d'utilisateur. Il s'agit d'une image personnalisée par NiPoGi (probablement avec un fichier de réponse) et elle occupe 37 Go sur le disque (ce qui est beaucoup !).

Comme pour tous les ordinateurs, je vous recommande de réinstaller la machine avec une image propre et téléchargée depuis le site de Microsoft si vous souhaitez continuer sur Windows. Cette machine est pleinement compatible avec Windows 11, car elle respecte tous les prérequis (y compris la puce TPM 2.0).

À part Google Chrome qui est intégré à l'image de Windows 11, il n'y a pas d'autres logiciels supplémentaires visibles. Bien entendu, nous avons le droit à toute la panoplie d'applications de chez Microsoft.

Le mini-PC est livré avec 16 Go de RAM en DDR4, mais une mise à niveau est possible. Le processeur i5 de ce modèle supporte 64 Go de RAM, ce qui signifie que nous pouvons remplacer les 2 barrettes de 8 Go par 2 x 32 Go. De quoi faire une belle évolution si vous souhaitez utiliser ce PC pour de la virtualisation.

En résumé, pour faire évoluer la configuration de ce mini PC, vous avez plusieurs options : augmenter la RAM, ajouter un disque SATA (2.5 pouces) et ajouter un disque SSD NVMe.

B. Performances

Ce mini PC est propulsé par un processeur Intel Core i5 de 12ème génération lancé au premier trimestre 2022. Le modèle i5-12450H a 8 cœurs et 12 threads, 12 Mo de cache et sa fréquence maximale en mode Turbo est 4,4 GHz. Sachez que NiPoGi a limité la consommation d'énergie du CPU à 35 watts, ce qui affectera légèrement les performances sur du traitement multithread.

Commençons par mesurer les performances du disque SSD NVMe intégré à l'ordinateur.

Le SSD NVMe présent dans ce mini PC NiPoGi offre de belles performances : un copier-coller de gros fichiers en local (de disque à disque, sur le même volume), est effectué avec une vitesse moyenne de 834 Mo/s.

Voici un benchmark du disque effectué avec Crystal Disk Mark :

Ainsi qu'un aperçu du disque dans Crystal Disk Info :

J'ai également effectué un benchmark du CPU et du GPU avec Geekbench, vous pouvez y accéder sur ces pages :

Comment réagit le PC lors d'un stress CPU ?

Pendant le stress test du CPU (charge à 100%), la ventilation souffle un peu plus fort, mais cela reste discret. Au ralenti, les ventilateurs sont vraiment très discrets et ne vous gêneront pas du tout.

D'après HWMonitor, lorsque le mini PC est allumé sans être sollicité, la température du CPU est de 40°C. Pendant le stress test du CPU, la température du CPU monte en flèche jusqu'à 91.0°C (au bout de 5 minutes, environ). Ceci n'est pas surprenant, car l'air exfiltré par l'arrière du boitier est bien chaud ! Par contre, ensuite, la température met du temps à redescendre, comme si le système de refroidissement était un peu à la peine.

Que peut-on faire et ne pas faire avec ce modèle ?

Au quotidien, pour de la bureautique et un peu de multimédia, ce PC est parfaitement adapté. Il est très silencieux et supporte très bien la navigation sur Internet avec de nombreux onglets, la lecture de vidéos en 4K (sur YouTube, par exemple), mais également l'utilisation d'applications telles que la suite Microsoft Office. Ceci en fait un compagnon intéressant et abordable si vous recherchez ce type de mini PC.

La principale limitation, c'est la puce graphique intégrée : Intel UHD Graphics qui est un iGPU. Autrement dit, ce n'est pas une configuration adaptée au gaming. Vous pouvez envisager de jouer à des jeux peu gourmands, ou, à des jeux disponibles depuis 3 ans, 4 ans, ou plus, en ajustant les paramètres de qualité graphique, mais c'est tout. À titre d'exemple, vous pouvez jouer à GTA V : tous les effets visuels ne peuvent pas être activés, mais en Full HD, le jeu est fluide !

Voici un aperçu (à gauche, une copie d'écran - à droite, une photo de l'écran).

V. Conclusion

C'est l'heure du verdict ! Le mini PC NiPoGi CK10 n'est pas parfait, mais il y a plusieurs points à mettre en avant. Tout d'abord, sa puce Intel Core i5 de 12ème génération qui répond présente et assure un bon niveau de performances, tout comme son disque SSD NVMe qui offre de bonnes performances ! Quant à la RAM, disons que 16 Go, c'est le minimum recommandé pour utiliser un PC confortablement et pour le multitâches. Si cela ne suffit pas, vous pouvez toujours prévoir une mise à niveau de la RAM (comptez plus de 130 euros pour passer sur 64 Go), mais aussi du stockage, car vous pouvez ajouter un disque SATA au format 2.5 pouces et un second disque SSD NVMe.

NiPoGi cherche toujours à apporter un peu d'originalité au design de ses boitiers, et c'est le cas avec le CK10. J'ai apprécié la présence d'une connectique riche, avec notamment de nombreux ports USB dont 3 en façade (2 USB-A + 1 USB-C). Néanmoins, le boitier de ce mini PC est légèrement plus imposant que d'autres modèles (même s'il reste compact : 13,8 x 12,6 x 5 cm) et il y a également l'absence d'un lecteur de carte SD. C'est à préciser, car pour certains usages, cela peut avoir son importance. Par ailleurs, le port VGA présent sur le côté du boitier peut surprendre, mais c'est malgré tout un atout pour ce modèle. Ce petit détail plaira à ceux qui ont besoin d'une machine récente, compacte et équipée du VGA.

Maintenant, il est important de mettre un tarif en face de cette configuration et ce verdict. Découvrez notre offre spéciale ci-dessous.

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Test Couchmaster CYCON² – Un support ergonomique pour jouer ou travailler depuis son canapé

13 avril 2024 à 22:00

I. Présentation

Imaginez un instant : vous êtes installé confortablement dans votre canapé, accompagné par deux coussins très confortables, un de chaque côté pour poser vos coudes, et un plateau pour accueillir votre ensemble clavier-souris préféré, voire même un ordinateur portable. C'est la promesse des produits de chez Nerdytec, et plus particulièrement du Couchmaster CYCON² !

Un produit à la fois innovant et étonnant qui va vous permettre de vous installer très confortablement dans votre canapé, que ce soit pour travailler, naviguer sur le Web, ou encore passer des heures à jouer sur votre TV, sans galérer avec votre matériel sur les genoux ou posé sur un support peu adapté.

Voici à quoi ressemble le Couchmaster CYCON² de chez Nerdytec :

Nerdytec Couchmaster Cycon 2 - Vue d'ensemble

Le Couchmaster CYCON² est ce que l'on pourrait appeler un plateau pour le gaming ou un support ergonomique pour jouer ou travailler depuis son canapé, et la marque allemande Nerdytec en a fait sa spécialité. Tous les produits sont imaginés en Allemagne, dans les locaux de Nerdytec, et le modèle que nous vous présentons aujourd'hui, c'est l'un des best-sellers de la marque !

Voici quelques caractéristiques à son sujet :

  • 6 ports USB 3.0 (2 externes & 4 internes), y compris un port de chargement rapide externe
  • Gestion optimisée des câbles
  • Grille de ventilation : non
  • Poches latérales pratiques pour différents accessoires (et votre snack)
  • Distance intérieure maximale des coussins : 75 cm
  • Dimensions des coussins (L x l x H) : 60 x 20 x 16 cm
  • Dimensions du support (L x l x H) : 82 x 33 x 3 cm

En complément, vous pouvez consulter cette page :

II. Package et design

Lorsque j'ai reçu le colis, il n'était pas en parfait état et il semblait avoir souffert pendant le transport, mais heureusement, ce fut sans conséquence pour le matériel. À l'intérieur du carton, les coussins sont dans un plastique tandis qu'une seconde boite cartonnée contient le plateau et l'ensemble des accessoires.

À l'intérieur du carton, nous avons un guide avec les instructions d'installation, deux coussins latéraux, un plateau Nerdytec avec un hub USB 3.0 intégré, un tapis de souris gaming, un petit sac pour ranger votre souris, de la bande auto-grippante, un bloc d'alimentation et son câble, ainsi qu'un câble de connexion hub de 0,8 mètre et un câble d'extension USB 3.0 de 5 mètres. Autant vous dire qu'il y a tout ce qu'il faut pour s'installer confortablement !

Chaque coussin jouera le rôle d'un accoudoir, un peu comme ceux que l'on retrouve sur les canapés : à la fois ferme et confortable, car l'idée est bien de pouvoir poser son coude et une partie de l'avant-bras de chaque côté.

Chaque coussin est déhoussable, ce qui signifie que vous pouvez laver les housses en machine à 30 degrés. C'est un point positif.

Le plateau du Couchmaster inspire confiance et la qualité de fabrication est très bonne. Le design est tout de même travaillé, et chaque zone où vous allez poser votre poignée, le plastique laisse sa place à une texture plus agréable. Le tapis de souris gaming fournit avec le Couchmaster pourra être collé sur le plateau, soit à droite, soit à gauche, grâce au scotch double-face intégré au package. Sachez que ce plateau n'a pas d'éclairage ou d'éléments lumineux, ce qui sera peut-être perçu comme un point négatif pour certains.

Au centre, sur la partie supérieur du plateau, nous avons accès à deux ports USB-A pour connecter ce que l'on souhaite. Bien entendu, ces ports USB sont reliés à votre PC par l'intermédiaire du Hub USB intégré au Couchmaster.

Pour bien comprendre comment cela fonctionne, il convient de retourner le Couchmaster. Il y a deux compartiments accessibles de façon indépendante où l'on va retrouver différents ports USB, ainsi que le connecteur pour l'alimentation. En fait, pour faciliter la gestion des câbles et d'avoir plusieurs câbles qui trainent au sol dans votre salon, sachez que Nerdytec propose un système basé sur un seul câble spécialement conçu pour le Couchmaster CYCON² dans le but d'établir la connexion entre le PC et le Couchmaster en lui-même, tout en fournissant une alimentation électrique supplémentaire. Par ailleurs, ce câble est en deux parties donc vous pouvez facilement le déconnecter du Couchmaster sans avoir à ouvrir un compartiment.

Pour vous faire une idée plus précise des dimensions des coussins et du plateau, ainsi que l'espace maximal entre les deux coussins, voici un schéma proposé par la marque :

Dimensions Couchmaster CYCON 2

III. Utilisation au quotidien

Me voici en place avec mon ordinateur, installé confortablement sur le canapé, grâce aux coussins et au plateau du Couchmaster. Les coussins sont très confortables et agréables, et grâce à eux, cela devient facile de travailler (ou jouer) depuis son canapé, car nous sommes bien installés. Les coudes sont maintenus par les coussins, ce qui permet de se mettre à l'aise que ce soit pour utiliser un ordinateur portable ou un kit clavier et souris. Nous pouvons rester dans cette position plusieurs heures, sans ressentir de gêne.

Sans utiliser d'ordinateur fixe, j'ai tout de même fait quelques tests avec le système de gestion de câbles. Il me semble adapté à de nombreuses configurations et types de câbles, avec tout de même un point d'attention : je n'ai pas pu tester directement, mais compte tenu de la taille des trous pour faire passer les câbles, je pense qu'ils ne sont pas assez grands si vous avez un accessoire avec un câble ayant un noyau de ferrite.

Nerdytec Couchmaster Cycon 2 - Illustration

En ce qui concerne l'ergonomie, en complément de mon ressenti et de mon avis, voici l'analyse fournie sur le site officiel de Nerdytec : "D'un point de vue ergonomique, le Couchmaster® CYCON² est particulièrement recommandé. Le physiothérapeute Roland Kellerbach de Cologne-Dellbrück s'exprime en ces termes : "Du point de vue de la santé, je peux dire que le Couchmaster offre la meilleure possibilité ergonomique d'utiliser le PC/l'ordinateur portable depuis le canapé. Grâce aux larges coussins, la musculature des épaules et de la nuque est soulagée pendant l'utilisation, ce qui prévient efficacement les tensions"."

Le seul bémol, mais ça, Nerdytec ne peut pas y faire grand-chose, c'est l'encombrement pour stocker les coussins et le plateau, ainsi que le temps de mise en place avec l'installation des deux coussins, du plateau, puis de l'ordinateur portable ou du clavier et de la souris. Mais, une fois que l'on est installé, on se dit que ça en vaut vraiment la peine ! En revanche, pour les câbles, l'installation est à effectuer une seule fois, donc nous ne perdons pas de temps avec ça à chaque fois.

IV. Conclusion

Si vous aimez jouer ou travailler depuis votre canapé, mais que vous ne parvenez pas à vous installer confortablement, ne cherchez plus : investissez dans un Couchmaster Cycon 2 (ou un autre modèle, selon votre configuration). Peut-être que pour certains d'entre vous, ce sera l'occasion de franchir le pas... C'est un produit vraiment cool et confortable à utiliser.

Le tarif de la version Couchmaster Cycon 2 montrée dans cet article : 179.99 €. Vous pouvez retrouver ce produit sur Amazon.fr via notre lien d'affilié :

De plus, sachez que le Couchmaster Cycon 2 est disponible en plusieurs éditions et coloris : CYPUNK (pour les fans de Cyberpunk), Fusion Grey, Titan Black Edition (version de luxe avec des éléments en titane et des coussins en cuir nappa véritable) et Black Edition.

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Test HONOR Pad 9 : une tablette 12 pouces efficace, mais à l’autonomie limitée

22 mars 2024 à 16:21

I. Présentation

Honor est de retour sur le marché des tablettes tactiles puisque le modèle Honor Pad 9 a fait son apparition sur le marché français en mars 2024 ! Elle succède, en quelque sorte,au modèle Honor Pad 8 disponible depuis un peu plus d'un an et demi. Dans cet article, nous allons découvrir ensemble cette tablette milieu de gamme et je vous donnerai mes impressions !

Commençons par évoquer les caractéristiques techniques de cette tablette qui est équipée d'un grand écran de 12,1 pouces :

  • Écran : 12,1 pouces, résolution 2,5K (2560 x 1600) avec un taux de rafraichissement de 120 Hz, écran LCD IPS
  • Processeur : Qualcomm Snapdragon 6 Gen 1 avec 8 cœurs (4 x Cortex-A78 2,2 GHz + 4 x Cortex-A55 1,8 GHz)
  • RAM : 8 Go
  • Stockage interne : 256 Go
  • Audio stéréo avec 8 haut-parleurs HONOR Histen, Hi-Res
  • Module photo avant : un capteur de 8 mpx
  • Module photo arrière : un capteur de 13 mpx
  • Connectivité : Bluetooth 5.1, Wi-Fi 802.11a/b/g/n/ac
  • Connectivité mobile 4G / 5G : non
  • Batterie de 8 300 mAh compatible avec la charge rapide 35W
  • Système d'exploitation : MagicOS 7.2 (Android 13)
  • Poids : 555 grammes
  • Épaisseur : 6,96 mm
  • Prix : 349,90 euros
  • Voir la fiche produit sur le site officiel

🎁 Découvrez une offre spéciale à l'occasion du lancement de la tablette :

En utilisant notre lien Amazon et le code promo "PAD9FROFF", vous pouvez obtenir 9,90 euros de remise sur la tablette Honor Pad 9 (jusqu'au 24 mars 2023). Si vous êtes membre Amazon Prime, vous pouvez bénéficier d'une remise supplémentaire permettant d'avoir la tablette à 290 € au lieu de 349,90 €.

Si vous appréciez les produits de chez Honor, voici nos précédents tests de smartphone de cette marque :

II. Package et design

La tablette est livrée dans une boite au design soigné, et permettant d'avoir un aperçu sur le design du produit. À l'intérieur de la boite, Honor a glissé la tablette, un câble USB-C et un guide de démarrage rapide. Comme pour les smartphones, faisons une croix sur le chargeur mural, même si l'on m'a fourni un chargeur non officiel, dans le cadre de ce test.

Le grand écran de 12,1 pouces est appréciable et nous constatons une nette différence avec une tablette 10 pouces. Des bordures noires entourent l'écran et elles sont assez fines puisque Honor annonce un ratio châssis / écran de 88%. Ceci signifie que l'écran occupe de 88% de la surface. La caméra frontale est positionnée au centre de l'écran, sur la partie supérieure, lorsque la tablette est posée à l'horizontale (en mode "paysage"). D'ailleurs, c'est à l'extrémité gauche de la tranche supérieure que nous retrouvons l'ensemble des boutons : un gros bouton pour gérer le volume et un bouton Power.

La tablette bénéficie d'un châssis intégralement en métal, avec des angles arrondis. Il ajoute de l'élégance à l'appareil et présente l'avantage d'être très peu sensible aux traces de doigts. À l'arrière, nous retrouvons, au centre, le module photo principal de forme circulaire. Il est décrit de la façon suivante par Honor : "Le design de l'appareil photo central arrière tire son inspiration de la lune montante sur la mer endormie et scintillante." - Même s'il n'est pas discret et assez imposant, il ne contient qu'un seul capteur.

L'Honor Pad 9 contient le strict minimum au niveau de la connectique : un port USB-C. Ceci signifie qu'il n'est pas possible d'étendre la mémoire avec une carte microSD (mais l'espace de stockage interne est tout de même généreux : 256 Go), ni même de connecter un casque avec une prise Jack, car il n'y en a pas. Il conviendra de se tourner vers la connectivité Bluetooth pour connecter des accessoires externes. Par ailleurs, même si ce n'est pas systématique sur les tablettes, sachez qu'elle est livrée sans stylet.

Note : le clavier Bluetooth Honor Pad 9 Smart Bluetooth Keyboard est adapté à cette tablette. Consultez ce lien pour en savoir plus.

Je me dois d'insister sur la présence de 8 haut-parleurs répartis à droite, à gauche et sur la tranche inférieure de la tablette. Il est clair que cela permet d'avoir une bonne immersion lorsque l'on regarde une vidéo, ou pour avoir un son sympa lorsque l'on écoute de la musique. Pour les micros, sachez qu'il y en a 2 sur la tranche supérieure de la tablette, à proximité des boutons.

Nous avons fait le tour de la tablette et nous pouvons également noter l'absence d'un lecteur biométrique. Cependant, le déverrouillage de la tablette pourra être effectué à l'aide de la reconnaissance faciale. Enfin, bien qu'elle soit grande, cette tablette n'est pas lourde : 555 grammes, ce qui permet de pouvoir la transporter et la maintenir facilement.

III. Performances, système, etc.

Le Snapdragon 6 Gen 1 épaulé par 8 Go de RAM, et le système MagicOS 7.2 basé sur Android 13 permettent-ils à cette tablette de répondre à tous les besoins du quotidien ? Voici mon ressenti.

Précision : la tablette Honor Pad 9 est équipée de 8 Go de mémoire vive (RAM), mais celle-ci peut monter jusqu'à 16 Go grâce à la technologie HONOR RAM Turbo. Lorsque la tablette sollicite cette fonctionnalité, l'espace de stockage est utilisé pour avoir de la mémoire vive supplémentaire.

L'interface est soignée et agréable à utiliser. Nous pouvons utiliser deux systèmes de navigation : par geste ou avec trois touches de navigation (positionnée dans le bas de l'écran). Avec ses icônes d'applications et ses dossiers arrondis, ainsi que par les couleurs choisies, cette interface me fait penser un peu à iOS... Mais nous sommes bien sur une tablette Android !

Test Honor Pad 9 - Tablette 12 pouces

Cette tablette est livrée avec un système basé sur Android 13, ce qui est tout de même regrettable sur un produit lancé en 2024, car Android 14 est disponible depuis octobre 2023. Espérons qu'une mise à jour soit prévue par la suite...

Le système est livré avec un ensemble d'applications préinstallées, et elles sont assez nombreuses. Voici la liste : Netflix, Facebook, Booking.com, TikTok, Trip.com, WPS Office. À cela s'ajoute toute la panoplie d'applications et services Google, ainsi que des applications développées par Honor. Par exemple, il y a l'App Market d'Honor qui est un magasin d'applications dans le même esprit que le Play Store de Google.

Avec cette tablette, vous pouvez utiliser toutes les applications courantes sans aucune difficulté, la puce graphique Adreno 710 intégrée au SoC est satisfaisante et il n'y a pas de ralentissement particulier à l'usage. Néanmoins, attention à la gestion de la 3D dans certains jeux où la tablette peut montrer ses limites même si vous pourrez jouer à la plupart des jeux.

Pour exploiter pleinement le grand écran, il y a le mode multi-fenêtres qui est pratique puisqu'il permet de lancer plusieurs applications simultanément sur la tablette : idéal pour les adeptes du multi-tâches, mais pas seulement...

Enfin, je n'en avais pas encore parlé, mais la qualité d'affichage est satisfaisante et la bonne luminosité est un point positif à mettre en évidence. Ceci est d'autant plus vrai que l'écran est sensible aux reflets (cela aura tendance à mettre en évidence les traces de doigts...). N'oublions pas qu'il ne s'agit pas d'un écran OLED.

Si vous utilisez un smartphone Honor, sachez que vous pouvez profiter d'Honor Connect pour que le smartphone et la tablette puissent interagir ensemble. Pour en savoir plus, consultez cette page du site officiel Honor.

IV. Autonomie de la tablette

Sur tous les appareils mobiles, l'autonomie est un critère important. Malheureusement, c'est précisément sur ce point où cette tablette Honor Pad 9 m'a déçue, car pour le reste, la copie est plus que satisfaisante !

Rappelons qu'Honor a pris la décision d'intégrer une batterie d'une capacité de 8 300 mAh : c'est assez faible, en comparaison d'autres modèles, surtout que là, il est question d'alimenter un écran de 12,1 pouces !

J'ai effectué la mise en pratique suivante : lecture de vidéos YouTube en continu (en haute qualité 4K), avec le volume réglé à 50%, la luminosité environ à 60% (en intérieur). Résultat, le smartphone a une autonomie de 7 heures et 15 minutes (temps pour passer de 100% à 0%, sans interruption). De son côté, Honor évoque une autonomie de 11 heures lors de la lecture de vidéo en local (ce qui est différent, car dans mon test, la vidéo est streamée via Wi-Fi).

Cela signifie qu'avec cette tablette, vous pouvez tenir une petite journée, mais pas plus. C'est un point important à prendre en considération, en fonction de votre besoin et vos usages.

Avis tablette HONOR Pad 9

Bon, la bonne nouvelle malgré tout, c'est que la tablette se recharge rapidement : comptez environ 1 h 45 pour recharger la tablette complètement si vous utilisez un chargeur compatible 35 Watts. En 30 minutes, vous pourrez récupérer approximativement un tiers de la batterie, ce qui permettra de repartir assez rapidement pour plusieurs heures d'utilisations.

V. Qualité des photos

Prenons le temps d'évoquer la qualité des photos, notamment celles réalisées avec le capteur photo principal de 13 mégapixels, situé au dos de la tablette. Il s'agit d'un capteur grand-angle (f/2). Dans les meilleures conditions, c'est-à-dire en extérieur, en pleine journée, la tablette est capable de prendre des photos convenables, mais les couleurs sont un peu fades. Et surtout, si vous prenez en photo une personne ou un animal en mouvement, c'est la photo floue assurée...

À cela s'ajoute un lissage prononcé sur certaines photos, mais pour une tablette dont ce n'est pas du tout la fonction première, c'est acceptable. De nuit, un bruit s'ajoute sur l'image, ce qui impacte la qualité globale de la photo (sans surprise).

L'application caméra intègre plusieurs modes de prise de vue (photo, vidéo, portrait, scanner le document, etc.), ainsi que des filtres IA, ce qui est tendance ! Voici un également un aperçu des paramètres, tout en sachant que pour les vidéos, la fréquence d'images maximale est de 30 fps et la résolution maximale 4K. Vous pouvez aussi utiliser HONOR Lens pour l'identification des QR codes et des objets.

VI. Conclusion

Le grand écran avec un affichage de bonne qualité, la présence de 8 haut-parleurs, ainsi que l'élégance du châssis métal et la qualité de fabrication qui lui donne une allure de tablette premium, sont les points fort de cette tablette. Mais il ne faut pas oublier les performances satisfaisantes et une interface fluide qui est agréable à utiliser, et elle conviendra parfaitement à ceux qui connaissent l'interface MagicOS sur smartphone. Au quotidien, cette tablette est réellement agréable à utiliser et, j'insiste, mais l'écran de 12 pouces offre un réel confort visuel, y compris pour afficher plusieurs applications à l'écran.

À l'inverse, l'autonomie m'a déçue et je m'attendais à mieux sur ce point ! La connectique est également un peu légère, j'aurais apprécié l'ajout d'une prise Jack et d'un stylet pour l'écran tactile pour compléter l'ensemble. Enfin, la puissance sera trop juste pour certains jeux donc ce n'est pas une tablette pour gamer exigeant !

Objectivement, cette tablette proposée à 349,90 euros offre un très bon rapport qualité/prix !

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Test Netvue Birdfy Feeder

16 mars 2024 à 08:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons découvrir la Birdfy Feeder de chez Netvue ! Il s'agit d'une caméra de surveillance originale puisqu'elle intègre une mangeoire pour les oiseaux et elle est capable de les identifier précisément grâce à l'intelligence artificielle ! Nous verrons si elle est parvenue à bien identifier les oiseaux qui rôdent dans mon jardin, en Normandie.

Vous l'aurez compris, au-delà de vous permettre de surveiller votre jardin, votre cour, etc... Cette caméra va satisfaire les amoureux de la nature grâce à cette double fonction ! Personnellement, j'ai aimé l'idée et l'originalité de ce produit. Cela m'a donné envie de vous en parler !

Birdfy - Aperçu des oiseaux

Avant d'évoquer les caractéristiques de cette caméra, voici quelques mots sur la marque Netvue puisque c'est la première fois que nous en parlons sur IT-Connect. L'entreprise Netvue a été créée en 2010 et depuis le départ, elle mise sur l'IA pour enrichir ses produits. Elle propose des caméras de différents types : des caméras pour surveiller un bébé dans sa chambre, des caméras de vidéosurveillance filaire ou sans-fil, ainsi que la gamme Birdfy qui regroupe les caméras avec une mangeoire et une fonction de détection des oiseaux. Aujourd'hui, Netvue compte plus de 1 million d'utilisateurs, dans le monde entier.

Voici les caractéristiques principales de cette caméra :

  • Résolution Full HD (1080p)
  • Angle de vue : 135°
  • Détection des mouvements par infrarouge, avec reconnaissance des espèces d'oiseaux
  • Batterie de 5 000 mAh - Autonomie illimité grâce au panneau solaire
  • Certifiée IP65
  • Connectivité : Wi-Fi 2.4 GHz
  • Sirène anti-intrusion interne à la caméra
  • Mémoire sur carte microSD (de 16 Go à 128 Go) non inclus
  • Système audio bidirectionnel
  • Vision nocturne infrarouge
  • Gestion des zones de détection
  • Accès multi-utilisateurs
  • Enregistrements vidéos sur événements (ou manuel)
  • Enregistrement 24/7 disponible avec un abonnement mensuel payant
  • Visualisation du live et de l'historique des enregistrements
  • Supporte les températures comprises entre -10°C et +50°C
  • Poids : 1.35 kg
  • Coloris : bleu ou jaune
  • Garantie : 2 ans

Pour découvrir tous les produits Netvue et la gamme Birdfy, voici deux liens :

II. Package et design

Le packaging proposé par Netvue est soigné et il présente l'avantage de nous donner un bon aperçu sur le visuel du produit, ainsi que sur les fonctionnalités. Sans surprise, Netvue met en avant sa fonctionnalité de reconnaissance des oiseaux grâce à l'intelligence artificielle. À ce sujet, sachez que l'IA utilisée peut automatiquement reconnaitre plus de 6 000 espèces d'oiseaux différentes.

À l'intérieur de la boite, les différents éléments sont correctement protégés, soit par du plastique, soit par des blocs de mousse et du carton. Le matériel reçu était en parfait état. Voici la liste des éléments présents dans la boite :

  • Birdfy Feeder complète (toit, perchoir, caméra)
  • Kit de montage : vis, cheville, collier de serrage, gabarit de perçage, support de montage, rouleau scratch
  • Protection anti-écureuil, pour rendre accessible la réserve de grains en grimpant directement à l'arbre ou au support sur lequel est fixé la Birdfy Feeder
  • Câble d'alimentation USB-C
  • Notice d'utilisation

Le kit est très complet, la seule chose qui manque, c'est la carte microSD. Il y a de nombreux éléments pour le montage du Birdfy Feeder. Ceci vous permettra de vous en sortir, selon l'emplacement souhaité pour l'installation : dans un arbre, sur un mur, sur une clôture, etc...

III. Installation de la caméra

Nous allons finir d'évoquer le design de la caméra en découvrant comment l'installer. Pour ma part, elle a pris place sur un poteau de clôture. J'ai utilisé le rouleau de scratch (auto-agrippants) pour fixer le support de la caméra. Elle est bien fixée, et même après plus de deux mois à l'extérieur, elle n'a pas bougé et elle est bien en place. Nous pouvons voir que la caméra est incrustée directement dans la réserve de grains, ce qui permettra de bien capturer l'image des oiseaux qui viendront se poser sur le perchoir. La Birdfy Feeder a clairement des allures de "mangeoires pour oiseaux 2.0".

Le panneau solaire a été fixé sur la partie supérieure du poteau de clôture, avec une orientation plein sud. Le panneau solaire est relié à la caméra grâce au câble USB fournit par Netvue. La caméra est constamment à 100% de batterie grâce à l'énergie fournie par le panneau solaire. C'est un très bon point. Une fois que l'installation est effectuée, nous n'avons pas à revenir dessus, si ce n'est qu'il faudra alimenter la réserve de grains.

Du côté de votre smartphone, vous pouvez effectuer la mise en route de l'application officielle Netvue. Elle prend en charge les applications de la gamme Birdfy, mais aussi les autres caméras connectées de la marque. Le processus de mise en route est traditionnel et la caméra aura besoin de se connecter à votre WiFi. Il y a une autre application que nous pouvons utiliser et qui sera évoquée dans la suite de cet article.

IV. Configuration et utilisation au quotidien

L'application Netvue intègre une section nommée "Mes appareils" dans laquelle nous retrouvons tous les appareils Netvue rattachés à notre compte. Ici, il n'y a qu'une seule caméra. Cette application permet d'accéder à l'image en direct de la caméra, ce qui permet de voir ce qu'il se passe et éventuellement d'utiliser l'audio-bidirectionnel (vous pouvez parler via le micro de votre smartphone), ou encore de déclencher la sirène.

L'application n'est pas la plus intuitive du marché et souffre de quelques problèmes de traduction, bien qu'elle soit disponible en français. Nous retrouvons des paramètres pour gérer le comportement de la caméra, notamment les notifications, la vision nocturne, un calendrier de mise en veille, ou encore la sensibilité du capteur de mouvement pour la détection. Vous pouvez également accéder à l'historique des mouvements détectés, jour par jour.

Vous pouvez personnaliser les notifications pour indiquer pour quels types de mouvements, vous souhaitez recevoir une notification. Honnêtement, avec le défilé constant d'oiseaux sur la mangeoire, l'application émet des notifications à longueur de journée si l'on conserve la configuration par défaut. Il est préférable d'ajuster la configuration.

Par ailleurs, si vous souhaitez bénéficier d'une reconnaissance complète permettant de différencier les humains, les animaux, les animaux domestiques, ou encore les véhicules et les colis, vous devez prendre un abonnement "Netvue Protect". Pour une seule caméra, le plan de base est proposé à 3.99$ par mois. Puisqu'il s'agit d'une caméra Birdfy, nous pouvons profiter de l'IA de façon gratuite uniquement pour la reconnaissance des oiseaux. Pour le reste, la caméra va détecter les mouvements, mais sans faire de distinction. C'est dommage, car le système de détection est réellement efficace.

Au-delà de l'application Netvue, qui prend en charge toutes les caméras de la marque, il y a une seconde application nommée Birdfy, qui comme son nom l'indique, est dédiée à l'univers Birdfy. J'ai mis du temps à la découvrir, car je suis partie directement sur l'application Netvue, en ignorant celle-ci. Pourtant, elle est beaucoup plus cool pour les propriétaires de caméras Birdfy ! Plusieurs raisons à cela :

  • Les noms des oiseaux sont indiqués en français
  • Vous pouvez ajouter des images à votre collection, ce qui signifie que vous pouvez retrouver toutes vos images d'un même oiseau dans votre collection. Vous avez également accès à des captures d'autres membres de la communauté Birdfy (c'est-à-vous de partager manuellement une prise de vue).
  • La section "Communauté" vous permet de découvrir d'autres espèces d'oiseaux grâce aux captures partagées par les membres de la communauté Birdfy

Parfois, l'oiseau est tellement rapide, que la caméra n'a pas le temps de se déclencher suffisamment tôt pour qu'il soit visible sur les images. Résultat, il y a bien la détection d'un mouvement, mais pas d'oiseau sur les images.

Des oiseaux dans le jardin, il y en avait, mais suite à l'installation de cette caméra, c'est un balai incessant où les oiseaux se relaient tout au long de la journée pour venir manger quelques graines. Aujourd'hui, il y a des habitués : rouge-gorge familier, mésange bleue, moineau. Il y a presque une file d'attente, comme à la cantine. Les oiseaux ont pu profiter des graines tout l'hiver et nous avons des prises de vues quotidiennement ! Personnellement, je trouve ça top, et c'est d'autant plus cool avec les enfants.

V. Conclusion

Cette caméra est originale et surprenante : la fonction de caméra est efficace, avec de bonnes capacités de détection, et la reconnaissance des espèces d'oiseaux par IA est également au point. Nous sentons que Netvue travaille sur cette technologie depuis plusieurs années et c'est un produit abouti que nous propose cette marque.

Surtout, j'insiste sur le fait qu'elle apporte un vrai plus à votre jardin en attirant différentes espèces d'oiseaux. Désormais, je ne rêve plus que d'une chose : installer ce type de caméra au Costa Rica (pays où il y a près de 1 000 espèces d'oiseaux différentes). Par ailleurs, nous attendons une version avec un capteur vidéo 4K (ou 2K) pour des vidéos encore plus belles !

Au fait, quel est le tarif de cette caméra ?

Sur Amazon.fr, cette caméra est proposée au prix de 199,99 euros dans sa version "Lite + Panneau solaire", identique à celle présentée dans cet article. Il y a aussi des offres sur le site officiel, que vous pouvez retrouver sur cette page.

Voici notre lien Amazon, si vous le souhaitez :

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Test BMAX B8 Pro – Un mini PC avec un Intel Core i7

8 mars 2024 à 20:00

I. Présentation

Dans ce nouvel article, nous allons découvrir un mini PC : le BMAX B8 Pro, un modèle ultra compact qui n'est pas sans rappeler le format de la gamme NUC de chez Intel (désormais abandonnée). Voici une présentation et un avis sur ce modèle.

BMAX propose une large gamme d'ordinateurs compacts et le BMAX B8 Pro est l'un des modèles les plus récents ! Cela ne l'empêche pas d'avoir une belle configuration puisqu'il est équipé d'un processeur Intel Core i7, de 24 Go de RAM et d'un SSD NVMe de 1 To. Autant vous dire qu'il s'adresse aux utilisateurs plutôt exigeants !

Peu encombrant, les mini-PC conviennent à de nombreux usages, que ce soit pour faire de la bureautique, du multimédia, mais ils sont aussi idéal pour se faire un Lab à la maison ! De ce fait, je vais m'intéresser au côté "évolutif" de ce modèle.

Avis BMAX B8 Pro

II. Caractéristiques du BMAX B8 Pro

Commençons par découvrir les caractéristiques principales de ce modèle :

  • Processeur : Intel Core i7-1255U (10 cœurs - 12 threads - Jusqu'à 4.70 GHz en mode Turbo)
  • GPU : Intel Iris Xe (intégrée au processeur)
  • RAM : 24 Go LPDDR5
  • Stockage : 1 To SSD NVMe et 1 emplacement vide pour disque 2.5 pouces
  • Connectique en façade : 2 x USB 3.0, 1 x USB-C et 1 x Jack (prise audio)
  • Connectique à l'arrière : 2 x USB 2.0, 2 x HDMI 2.1 et 1 x RJ45 1 Gbit/s
  • Affichage : prise en charge de deux écrans grâce aux deux ports HDMI (4K @ 60 Hz), voire même trois écrans grâce à l'USB-C
  • WiFi 6, Bluetooth 5.2
  • Alimentation : 19V/2.5A DC
  • Poids : 370 grammes
  • Dimensions (L x W x H) : 12.5 × 11.2 × 4.4cm
  • Système d'exploitation : Windows 11
  • Prix : 419.99 euros

III. Package, design et conception

Le carton a pris quelques coups pendant le transport, mais le matériel est indemne ! A l'intérieur, le mini PC est correctement protégé par un bloc de mousse assez épais, et c'est tant mieux ! Le mini PC est accompagné par une alimentation externe, un câble HDMI, un guide utilisateur, ainsi que quelques vis et un adapteur métallique permettant de l'installer à l'arrière d'un écran (via le support VESA).

Très léger et très compact, ce modèle ne prendra que peu de place sur votre bureau. Il peut même être invisible s'il est installé à l'arrière d'un écran... Pour ma part, ce sera posé sur le bureau car le support VESA de mes écrans est déjà occupé par un support multi-écrans.

Le boitier est entièrement en plastique et totalement gris, si ce n'est la partie supérieure qui est noire, brillante, et qui intègre le logo BMAX. Si l'on retourne le boitier, nous pouvons constater qu'il y a 4 patins antidérapants, ainsi que deux pas de vis en attente pour venir fixer le support métallique (si nécessaire).

A l'avant et à l'arrière du boitier, nous retrouvons la connectique évoquée dans la partie précédente de cet article. Sur le côté gauche, la coque du boitier est conçue de façon à laisser passer l'air, tout comme sur le côté droit où il y a une ouverture pour le dissipateur du processeur.

Le boitier est parfaitement assemblé et les finitions sont excellentes. Les plastiques sont propres, il n'y a pas la moindre rayures. Le boitier de ce BMAX aspire confiance ! Pour ceux qui ont déjà manipulé un NUC Intel, vous ne serez pas déçu.

IV. Evolutivité et performances

A. Mise en route et évolutivité

Dans cette partie de l'article, nous allons évoquer la mise en route du PC, les performances, et le côté évolutif de ce mini PC que j'ai eu l'occasion d'utiliser pendant plusieurs semaines. Ce modèle est livré avec Windows 11 Pro version 22H2 (licence valide), mais rien ne vous empêche d'installer un autre système (BMAX met en avant une compatibilité avec Ubuntu, par exemple). Windows 11 Pro est livré avec les applications de bases poussées par Microsoft et Google Chrome en supplément.

Quelques secondes suffisent pour démarrer le PC et accéder à sa session : nous remercions le processeur et le SSD ! Le PC se connecte sans problème au réseau grâce à sa puce Wi-Fi Realtek ou à son port RJ45. Si vous avez un réseau Wi-Fi 6 en 5 GHz, le B8 Pro pourra s'y connecter sans problème.

Lancé début 2022, le processeur Intel Core i7-1255U a une fréquence turbo annoncée à 4.7 GHz, mais sa fréquence nominale de base est un peu faible : 1.7 GHz. Toutefois, c'est un modèle facile à intégrer dans les mini PC et les laptops, et qui est peu gourmand en énergie : on le retrouve dans de nombreuses machines, notamment chez HP et ASUS.

BMAX a doté le modèle B8 Pro de 24 Go de RAM. D'ailleurs, c'est étonnant comme quantité de RAM : pourquoi pas 16 Go ou 32 Go qui sont des valeurs "plus habituelles" ? Je n'ai pas la réponse. D'un côté, 24 Go c'est déjà intéressant si l'on envisage de faire tourner quelques machines virtuelles... D'autant plus que la RAM est soudée à la carte mère, donc ce n'est pas évolutif.

Si l'on retire les 4 vis situées sous le boitier, nous pouvons l'ouvrir. L'occasion de constater qu'il y a bien un emplacement pour ajouter un disque SSD ou un disque dur au format 2.5 pouces. Nous avons également accès au disque SSD de 1 To, modèle "E940" dont j'ignore la marque (à voir sa durée de vie dans le temps !) : si besoin, nous pouvons le changer facilement.

B. Performances

J'ai eu l'occasion d'utiliser ce PC pour faire tourner plusieurs machines virtuelles, de quoi exploiter la RAM à ma disposition. Par exemple, aucun souci avec 3 VM Windows avec chacune 4 Go de RAM. De plus, l'espace de stockage de 1 To est confortable pour cet usage, surtout si les VMs ont des disques virtuels dynamiques.

En ce qui concerne les performances brutes, sachez que si l'on effectue du copier-coller de gros fichiers en local, sachez que le débit est d'environ 1 Go/s ! Voici le résultat d'un test effectué avec Crystal Disk Mark :

J'ai également effectué un benchmark du CPU et du GPU avec Geekbench, vous pouvez y accéder sur cette page :

Au-delà de la bureautique, sachez que ce modèle peut être utilisé pour faire du rétrogaming. Par exemple, avec l'émulateur RPCS3 pour les jeux de PS3, il fonctionne très bien. Finalement, c'est un modèle performant et polyvalent qui grâce à son Core i7, ses 24 Go de RAM et son téra-octets de stockage SSD NVMe parviendra à satisfaire de nombreuses personnes.

Par la suite, j'envisage d'utiliser ce modèle avec un autre système d'exploitation (probablement Proxmox ou VMware ESXi), ce qui me permettra de vous en parler dans un autre article. Ici, je préférais conserver le modèle dans sa configuration d'origine.

V. Conclusion

Chez BMAX, le B8 Pro se présente comme l'un des modèles les plus performants pour satisfaire les utilisateurs qui ont besoin d'un espace disque important et d'une quantité de mémoire vive non négligeable. Je suis agréablement surpris par la qualité de fabrication de ce mini PC et par ses performances ! Sachez que je l'utilise depuis plusieurs semaines pour faire tourner des machines virtuelles Windows et Linux.

Même si je suis légèrement frustré de ne pas pouvoir faire évoluer la RAM, ou qu'il ne soit pas livré avec 32 Go de RAM directement : ce processeur Intel Core i7 serait tout à fait capable de gérer un peu plus de RAM. C'est un point important à prendre en considérations.

Sur le site Geekbuying, le BMAX B8 Pro est proposé à 419.99 euros ! Il est expédié depuis l'entrepôt européen directement, ce qui signifie que vous n'aurez pas de frais de douane, en plus d'avoir une livraison rapide. Il y a régulièrement des codes promos ou des réductions, donc n'hésitez pas à vérifier son prix en utilisant le lien ci-dessous.

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Test Formovie Xming Page One – Un vidéoprojecteur sous Google TV

1 mars 2024 à 18:00

I. Présentation

Dans cet article, nous allons découvrir un vidéoprojecteur portable : le Xming Page One ! C'est un modèle sous Google TV fabriqué par la marque Formovie et qui a créé une nouvelle gamme baptisée Xming.

Dans de précédents articles, nous avions évoqué deux autres modèles de chez Formovie : Formovie DICE et Formovie P1. Le modèle Xming Page One est présenté par le fabricant comme étant "le premier projecteur LCD Google TV au monde avec la certification Netflix". Google TV et la certification Netflix, voilà déjà deux atouts pour ce vidéoprojecteur !

Pour faire plus ample connaissance avec ce vidéoprojecteur, voici ses caractéristiques principales :

- Résolution native : 1920 x 1080 (Full HD natif)
- Taille de l'écran : entre 40 et 120 pouces
- Luminosité : 500 CVIA Lumens
- Image : HDR10, mode cinéma, mode sport, mode jeu
- Taux de contraste : Min. 1500:1, Typ. 2000:1
- Réglage Focus : automatique (autofocus)
- Réglage trapèze automatique (correction en 4 points)
- Interfaces : 1 x HDMI 2.1 (ARC) + 1 x Jack 3.5mm + 1 x USB 2.0
- Diffusion sans-fil prise en charge (Chromecast intégré)
- Wi-Fi : 802.11a/b/g/n (2.4 et 5 GHz)
- Bluetooth 5.0
- Haut-parleur intégré (Dolby Audio) - 5 Watts x 2, par Boston Acoustics
- Dimensions : 207.4 x 190.5 x 127.4 mm
- Poids : 2.07 kg
- Garantie : 2 ans

Sans oublier son SoC MediaTek MT9630, sa mémoire interne eMMC de 16 Go et ses 2 Go de RAM.

Vous pouvez retrouver des informations complémentaires sur ces deux pages :

Remarque : la luminosité de 500 CVIA Lumens, ne doit pas être confondue avec la norme ANSI Lumens. Un article à ce sujet, précise que "La CVIA espère dépasser la norme traditionnelle des lumens ANSI en fournissant une représentation plus précise et plus authentique de la luminosité des projecteurs dans le monde réel." - 500 CVIA Lumens correspond à 300 ANSI Lumens.

II. Package et design

Le vidéoprojecteur est livré dans une boite au carton très basique, mais à l'intérieur, nous avons la bonne surprise de découvrir que l'ensemble se trouve dans une boite en polystyrène moulée. Elle pourra servir de boite de transport puisqu'il y a des compartiments et une lanière pour faciliter le transport. C'est bien vu de la part de Formovie car ceci assure un transport en toute sécurité, que ce soit pour la livraison du colis ou le transport au quotidien. Admettons tout de même qu'esthétiquement, nous avons vu mieux comme housse de transport, mais elle est originale.

Remarque : il est nécessaire d'acheter un adaptateur pour la prise secteur car celle intégrée au câble fourni n'est pas à la norme française (adaptée pour l'Amérique). J'ignore si c'est le cas avec tous les modèles, mais ceci engendre une dépense supplémentaire d'environ 10 euros.

Dans le même esprit que le Formovie DICE, même s'il n'y a pas de lanière intégrée au boitier, ce modèle bénéficie d'un boitier arrondi. Le design est moderne et les finitions sont bonnes. Au-delà de l'esthétique, ce qui me plait, c'est le format relativement compact !

Nous pouvons constater que ce vidéoprojecteur est équipé d'un port Jack, d'un port HDMI et d'un port USB. Ils sont situés à l'arrière du boitier, sur la partie basse. Le boitier est bien aéré, ce qui permet d'éviter que l'appareil chauffe, mais c'est également utile pour la diffusion de l'audio. Pour bien tenir en place, ce boitier intègre 4 patins antidérapants.

La télécommande en plastique ressemble à celle qui accompagne certaines Box TV sous Google TV (Android TV). Les fans de Netflix et de YouTube apprécieront la présence des deux touches d'accès rapide présentes sur la télécommande. Sinon, nous retrouvons un ensemble de touches utiles : accueil, retour arrière, des flèches directionnelles, bouton de validation, gestion du volume, ainsi qu'un accès aux réglages et un bouton pour activer la commande vocale (assistant Google).

Désormais, nous allons voir comment l'utiliser au quotidien, et nous allons évoquer la qualité d'image, la qualité audio, etc...

III. Utilisation au quotidien

Avant toute chose, ce vidéoprojecteur doit être branché au secteur : il n'intègre pas de batterie. Ensuite, il conviendra de l'allumer pour que l'image apparaisse sur le mur de votre logement. L'avantage, c'est que vous pourrez facilement lui trouver une place grâce à son format compact. De plus, sous le boitier, sachez qu'il y a un emplacement permettant de fixer un trépied : ça, c'est cool !

L'image de ce vidéoprojecteur peut être comprise entre 40 et 120 pouces, en fonction de la distance entre le vidéoprojecteur et le mur. Pour être plus précis, 40 pouces correspond à une diagonale de 101 cm, tandis que 120 pouces correspond à environ 3 mètres de diagonale. Ceci est important, car si le recul n'est pas suffisamment important, la mise au point automatique ne parviendra pas à ajuster l'image correctement.

Lors du premier lancement, le vidéoprojecteur nous invite à effectuer la configuration. Pour avoir une meilleure expérience et accéder à l'intégralité des fonctionnalités, il est préférable d'effectuer la configuration via Google TV. Avec Google TV, vous avez une intégration complète de vos services préférés, avec des recommandations personnalisées, les dernières nouveautés, etc... Ce qui permet d'enrichir l'expérience.

Xming Page One - Premier démarrage

Pour la mise en route, comptez une vingtaine de minutes. La majorité des actions sont à effectuer sur le smartphone, via l'application mobile Google Home, et ensuite le vidéoprojecteur initialise tous ses paramètres. C'est à ce moment-là qu'il y a un temps d'attendre d'environ 15 minutes.

Évoquons les réglages accessibles dans les paramètres du système. Il y a de nombreuses options de configuration, notamment pour ajuster l'image : mode image (standard, film, jeu, sport, etc.), luminosité, contraste, saturation, teinte, netteté, etc... Il y a également une section avec des paramètres avancés pour gérer le DNR, la température des couleurs, etc... Vous avez vraiment la main sur l'image.

Le système utilisé par ce vidéoprojecteur est Google TV 11, avec support de Google Chromecast. La dernière version stable actuelle est Google TV 12. En soi, ce n'est pas gênant d'être sur Google TV 11, ce qui me gêne un peu plus c'est le retard qui s'accumule au niveau des correctifs de sécurité : 1er septembre 2023. Heureusement que ce n'est pas un appareil tout le temps actif et connecté comme peut l'être un smartphone ou une tablette.

Formovie Xming Google TV

L'interface de Google TV est agréable et elle est pensée pour le streaming. La navigation est plutôt fluide dans l'ensemble, même s'il y a quelques latences par moment. En revanche, il n'y a pas de problème avec la lecture des flux vidéos. La télécommande, avec les différentes touches raccourcies, est appréciable aussi.

Vous avez accès à un large choix d'applications, que ce soit pour le streaming vidéo ou le streaming audio, ou d'autres usages. Voici quelques exemples : Netflix, YouTube, Disney+, MyCanal, Prime Video, TF1+, Molotov TV, DAZN, RMC Sport, YouTube Music, Spotify, Deezer, Radio FM, Navigateur TV, Google Meet, ou encore des applications de type VPN.

J'ai apprécié la qualité de l'image, que ce soit la luminosité, la fluidité ou le niveau de détail, c'est appréciable. Sans oublier qu'il est possible d'ajuster l'image dans les paramètres. De plus, le HDR est bien pris en charge : lorsqu'un contenu HDR est en cours de lecture, l'information est affichée à l'écran (en début de lecture).

Il est important de préciser / rappeler, que plus l'image est grande, plus "elle perd en luminosité". Dans le cas présent, vous pouvez envisager d'avoir une diagonale d'environ 1m60 pour conserver une luminosité suffisante en pleine journée (exemple ci-dessous). Bien entendu, lorsque la luminosité est faible ou que vous êtes dans le noir pour une séance cinéma, il n'y aura pas cette contrainte.

L'audio de Boston Acoustics offre également une bonne expérience et une bonne puissance (à 15% / 20% de volume, c'est déjà parfaitement audible). A la maison, ce sera amplement suffisant ! Il m'a convaincu, et il parviendra sans difficulté à couvrir le bruit généré par le ventilateur du vidéoprojecteur (environ 40 dB, constant). Personnellement, je le trouve un peu bruyant et ce bruit de fond gênera certains utilisateurs.

Au-delà d'utiliser Google TV, vous pouvez aussi connecter un ordinateur ou un autre périphérique pour diffuser une image via ce vidéoprojecteur. D'ailleurs, un bouton nommé "Live TV" est présent sur la page d'accueil de Google TV et il permet de basculer facilement vers la source HDMI.

Par contre, l'utilisation du port USB ne permet pas de lire nativement les médias présents sur une clé USB ou un disque externe : vous devez passer par des applications. Par exemple, pour lire une vidéo stockée sur une clé USB, vous devez installer VLC for Android (ou équivalent).

IV. Conclusion

Le vidéoprojecteur Xming Page One bénéficie de l'interface Google TV qui va forcément ravir de nombreux utilisateurs. Formovie a su s'approprier ce système pour le faire évoluer et intégrer de nombreux réglages, notamment pour ajuster l'image. L'expérience proposée est plus que satisfaisante.

Ce que j'ai apprécié : l'interface Google TV avec ses nombreuses fonctionnalités et applications, la fluidité de l'interface et des applications, le côté pratique de la télécommande, ainsi que la multitude de réglages à la portée de l'utilisateur. La prise HDMI aura également son rôle à jouer dans certains scénarios d'utilisation, tout comme la lecture de médias depuis un périphérique USB externe (même si cela implique l'installation d'apps).

Ce que je n'ai pas aimé : le bruit de fond constant du vidéoprojecteur, et la mise au point difficile si le recul n'est pas suffisant. Par ailleurs, la luminosité de l'image pourra être problématique en fonction des usages et des attentes.

Terminons cet article en évoquant le prix du Formovie Xming Page One : 499 euros, mais à l'occasion d'une vente flash proposée par Formovie, son prix tombe à 399 euros avec le code "PGO100".

Accédez à l'offre via le lien ci-dessous :

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