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Tess – En route vers une IA génératrice d’images qui rémunère les artistes

Par : Korben
17 avril 2024 à 09:25

Les générateurs d’images IA actuels comme Midjourney, Dall-E et j’en passe, font polémique puisqu’ils piochent allégrement dans les œuvres des artistes sans leur consentement ni rémunération. Mais des solutions sont en train de se mettre en place pour les entreprises qui souhaiteraient utiliser l’IA pour illustrer leurs supports sans pour autant piller les artistes.

Une de ces solutions, c’est Tess qui propose une approche que j’ai trouvée intéressante puisqu’elle met en place des collaborations avec des créateurs pour utiliser leur style dans des modèles de diffusion d’images.

Concrètement, chaque modèle d’IA est entraîné sur le style visuel d’un artiste unique, avec son accord puis l’outil utilise un SDXL custom (Stable Diffusion) pour générer les images. Évidemment, à chaque fois qu’une image est générée avec son style, l’artiste touche des royalties ! C’est gagnant-gagnant donc.

L’outil intègre également un système de métadonnées basé sur le protocole C2PA, qui permet d’identifier clairement les images générées par IA et de les distinguer des créations originales.

L’objectif de Tess est donc clair : démocratiser la création d’images artistiques de qualité, en la rendant accessible au plus grand nombre, tout en rémunérant équitablement les artistes et leur permettant de garder la maitrise de leur art. C’est une bonne idée vous ne trouvez pas ?

Et les artistes dans tout ça ? Et bien si j’en crois le site de Tess, ils sont déjà plus de 100 à avoir déjà sauté le pas, séduits par ce nouveau modèle de rémunération. Maintenant si vous voulez devenir clients de la plateforme, ce n’est malheureusement pas encore ouvert à tous, mais une liste d’attente est en place pour vous inscrire et être tenu au courant.

Le Recovery Kit V2 – Le cyberdeck pour les aventuriers du net

Par : Korben
13 avril 2024 à 02:15

Vous avez vu le Recovery Kit Version 2 ?

En gros, c’est un cyberdeck de compète qui renferme un Raspberry Pi dans une valise Pelican Case. Le genre de bidule qui vous donne envie de partir à l’aventure numérique façon Mad Max.

Alors pour faire simple, un cyberdeck, c’est un ordi portable custom taillé pour les baroudeurs du net. Un truc compact, autonome et qui en a dans le ventre pour pirater la NASA depuis un bunker en plein désert (enfin, façon de parler hein, on est pas là pour finir en taule).

Ce Recovery Kit V2, c’est une version améliorée du premier modèle conçu par Jay Doscher en 2019. À l’époque, le concept avait fait un petit buzz dans la commu des makers et des nerds. Faut dire que l’idée de fourrer un Raspberry Pi dans une mallette antichoc, c’est quand même stylé.

Mais alors, qu’est-ce qui change avec cette V2 ? Déjà, on a droit à un Raspberry Pi 5 qui envoie du gros. Ça va vous permettre de faire tourner des trucs costauds sans avoir l’impression d’être revenu au temps du Minitel. Ensuite, y a une batterie de 25 600 mAh pour tenir la distance (4 à 5h d’autonomie), un écran tactile 7 pouces, un clavier ortholinéaire et même un disque SSD NVMe pour le stockage. De quoi vous concocter une config de guerrier nomade.

La valise Pelican 1300 utilisée pour le boitier offre une protection optimale contre la poussière, l’eau et autres dangers environnementaux, histoire de garder votre matos bien au sec.

Au niveau des composants, la liste est plutôt complète mais il manque quelques détails techniques qui pourraient être utiles, genre un schéma du montage pour voir comment tout se branche car le tuto de montage complet est réservé aux membres premium.

En parlant de switches, les célèbres Cherry MX sont un classique mais pour un kit nomade, des switches low profile type Kailh ou Outemu seraient plus adaptés je trouve. Niveau look, comme vous le voyez, on reste dans un style assez brut de décoffrage qui respire la robustesse. La valise Pelican noire avec ses coins renforcés, ça envoie du lourd. On est clairement pas sur un truc fragile à trimballer avec des gants blancs.

Bon après, faut pas se leurrer, c’est pas non plus le machin le plus ergonomique du monde. Le clavier ortholinéaire, c’est un poil déroutant au début et faut aimer taper sur des touches de la taille d’un timbre poste. Mais bon, c’est le prix à payer pour avoir un truc compact qui rentre dans une valise.

Côté connectique, on est plutôt bien servi avec de l’Ethernet, de l’USB-C, un port GPIO pour brancher des modules et même un switch réseau pour partager la connexion. Par contre, va falloir vous coltiner un adaptateur secteur, parce que la recharge se fait via un port barrel. Un poil old school mais bon, on va pas chipoter.

Pour ce qui est de la config logicielle, Jay propose une image toute prête avec Raspberry Pi OS, mais vous pouvez aussi installer votre distro préférée. Perso, je verrai bien un petit Kali Linux pour partir en mode h@ck3r dans la matrice, mais rassurez-vous, un Windows c’est possible aussi. 😎

En vrai, ce Recovery Kit V2, c’est clairement pas un truc pour madame Michu qui veut surfer sur Facebook. C’est plutôt une machine pour les passionnés de bidouille qui kiffent l’idée d’avoir un ordi portable custom qui sort de l’ordinaire. Et puis faudra quand même mettre la main au portefeuille parce qu’entre la valise Pelican, le matos électronique et les accessoires, vous allez vite dépasser les 500 balles. Mais bon, c’est le prix à payer pour avoir un cyberdeck qui en jette.

En attendant, si vous voulez en savoir plus sur ce projet, je vous invite à checker le site de Jay Doscher. Vous y trouverez plein de photos et des détails sur les composants utilisés.

Qui est la cible favorite des hackers parmi vos collègues [Sponso]

7 avril 2024 à 12:59

Pour atteindre leur objectif, les pirates peuvent cibler des postes jugés prioritaires dans les entreprises et les administrations. Une société de cybersécurité a classé les mails de phishing et les usurpations pour identifier les employés les plus visés par les hackers.

Qui est la cible favorite des hackers parmi vos collègues

7 avril 2024 à 12:59

Pour atteindre leur objectif, les pirates peuvent cibler des postes jugés prioritaires dans les entreprises et les administrations. Une société de cybersécurité a classé les mails de phishing et les usurpations pour identifier les employés les plus visés par les hackers.

Trafiquer un compteur Linky pour baisser sa facture : ce que l’on risque

5 avril 2024 à 07:20

compteur linky

Détourner son Linky pour réduire sa facture d'électricité est une pratique qui tente certains foyers, selon un article du Parisien. Mais ce n'est pas sans conséquence. Plusieurs articles de loi peuvent être brandis pour sanctionner ce bricolage.

Google veut mettre fin au vol de cookie sur Chrome avec une nouvelle fonctionnalité

3 avril 2024 à 13:32

google chrome

Google cherche à bloquer le vol de cookies sur le navigateur Chrome, une technique courante employée par les cybercriminels. Pour cela, la société américaine introduit une nouvelle norme d'authentification sur les appareils.

Google veut mettre fin au vol de cookie sur Chrome avec une nouvelle fonctionnalité

3 avril 2024 à 13:32

google chrome

Google cherche à bloquer le vol de cookies sur le navigateur Chrome, une technique courante employée par les cybercriminels. Pour cela, la société américaine introduit une nouvelle norme d'authentification sur les appareils.

Keeper déploie enfin le nécessaire pour en finir avec les mots de passe sur smartphone

3 avril 2024 à 08:33

mot de passe password

Le gestionnaire de mots de passe Keeper devient aussi un gestionnaire de passkeys -- du moins, sur mobile. Les clés d'accès n'étaient pas encore gérées sur l'appli. Ils l'étaient déjà sur la version de bureau.

Keeper déploie enfin le nécessaire pour en finir avec les mots de passe sur smartphone

3 avril 2024 à 08:33

mot de passe password

Le gestionnaire de mots de passe Keeper devient aussi un gestionnaire de passkeys -- du moins, sur mobile. Les clés d'accès n'étaient pas encore gérées sur l'appli. Ils l'étaient déjà sur la version de bureau.

The Nicest Place on the Internet – Un réconfort virtuel plein d’humanité

Par : Korben
31 mars 2024 à 19:26

Laissez-moi vous parler d’un petit coin de paradis sur la toile qui réchauffe le cœur et l’âme comme un chocolat chaud par un soir d’hiver glacial. Bienvenue sur The Nicest Place on the Internet, le site où la bienveillance et la douceur règnent en maîtres !

Si vous avez passé une journée pourrie, que tout part en cacahuète, que vous êtes au bout du rouleau, ce site vous tend les bras avec une ribambelle de vidéos de parfaits inconnus qui vous font des câlins virtuels. Bon, faudra pas trop vous emballer non plus hein, je n’y suis pas encore, mais y’a un petit côté réconfortant et attachant.

On y trouve des gens de tous horizons : des jeunes, des moins jeunes, des geeks, des mamies, des zombies, des astronautes… Une joyeuse farandole d’humanité qui vous serre dans ses bras numériques avec un sourire jusqu’aux oreilles.

Et vous savez quoi ? Vous aussi vous pouvez participer à cette grande chaîne de l’amour ! Il vous suffit d’enregistrer votre propre vidéo de câlin, de la poster sur YouTube et de l’envoyer au site. Vos bras réconfortants iront alors apporter un peu de chaleur et de réconfort à quelqu’un qui en a bien besoin quelque part sur cette planète.

Alors certes, les grincheux et les rabat-joie diront que tout ça est bien niais et cucul la praline. Mais dans un monde où les réseaux sociaux virent souvent au pugilat généralisé (coucou Twitter !!) et où la bienveillance se fait rare, ce genre d’initiative ne peut pas faire de mal. Au contraire, elle nous rappelle que derrière chaque écran, chaque pseudo, il y a un être humain avec ses hauts, ses bas, et son besoin de connexion et de réconfort.

Donc la prochaine fois que vous avez une petite baisse d’énergie, que les trolls et les haters vous minent le moral, faites un petit détour par The Nicest Place on the Internet et laissez cette vague de douceur et d’humanité vous submerger.

« Construire un datacenter vertueux, ça ne coûte pas plus cher » : comment Infomaniak fait mieux que les géants du web

Par : humanoid xp
30 mars 2024 à 08:01

L'efficacité énergétique est-elle incompatible avec nos usages exponentiels du web ? Non, bien au contraire. Les datacenters au cœur du réseau ont tout intérêt à optimiser leur fonctionnement. À l’image du fournisseur de services cloud Infomaniak, qui tente de changer la donne. Leurs équipes mettent d’importants moyens dans des datacenters nouvelle génération. Numerama est allé visiter celui de la coopérative de la Bistoquette, à côté de Genève.

L’outrage en ligne – Une nouvelle connerie qui menace notre liberté d’expression

Par : Korben
30 mars 2024 à 07:38

Tremblez, chers lecteurs, Big Brother arrive et il n’a pas le sens de l’humour !

Figurez-vous que nos honorables députés s’apprêtent, le 10 avril prochain, à adopter définitivement une loi qui risque de transformer le web français en cimetière de la liberté d’expression. Le projet de loi « visant à sécuriser et réguler l’espace numérique« , aussi rassurant que le sourire d’un crocodile, nous promet en effet une toute nouvelle terreur juridique : le délit de, je cite, « outrage en ligne« .

Ainsi, si jamais vous osez publier un contenu créant une « situation intimidante, hostile ou offensante » envers un quidam (mais surtout envers une personne de pouvoir, j’imagine), vous voilà bon pour un an de vacances à l’ombre et 3750 euros d’amende ! Et quand on vous dit « en ligne« , c’est large : réseaux sociaux, forums, et même les groupes WhatsApp privés, tout y passe ! À ce tarif, autant fermer Twitter.

Par contre, pas de panique si vos propos relèvent déjà d’infractions comme le harcèlement, les menaces ou les injures raciales. Ce nouveau délit exclut bizarrement ces cas-là… Cherchez l’erreur.

À l’origine de ce chef-d’œuvre, on retrouve donc notre champion Loïc Hervé, sénateur centriste autoproclamé grand pourfendeur du cyberharcèlement.

mdrrrrr…. il a l’air de kiffer Wikipédia en tout cas.

Et son idée géniale c’est de s’inspirer de l’outrage sexiste, déjà en vigueur, mais en retirant allègrement le côté sexuel. Résultat, un propos isolé un peu taquin ou un trait d’humour acide pourra vous valoir de goûter au régime des prisons françaises. Vive la proportionnalité et la bouffe de merde !

Mais le pire, c’est que la notion d’outrage en ligne est tellement vague et subjective qu’elle pourrait s’appliquer à peu près à tout et n’importe quoi. Et « Situation intimidante, hostile ou offensante« , ça vous parle ? Non ?

Normal, c’est du grand n’importe quoi juridique, comme le soulignent les avocats Tewfik Bouzenoune et Arié Alimi. Ce dernier qualifie d’ailleurs cette loi de « nouvel outil extrêmement lourd de restriction de la liberté d’expression« .

Et pour couronner le tout, sachez que les flics pourront vous mettre direct une prune de 300 euros, façon amende forfaitaire, sans passer par la case tribunal. La team Police / Politique de Twitter va kiffer. Plus besoin d’aller chouiner dans les jupes d’Elon dès qu’ils sont vexés. Un petit signalement et hop !

Super pratique pour embastiller les emmerdeurs sans s’embarrasser de la présomption d’innocence. La Défenseure des droits elle-même, Claire Hédon, s’alarme de ce « pouvoir considérable » confié aux forces de l’ordre et des risques « d’arbitraire » et « d’erreurs ». Mais bon, comme dit Robert, « pas vu, pas pris » !

Le plus savoureux dans tout ça ?

C’est que les députés avaient déjà courageusement supprimé ce délit liberticide lors de l’examen du texte. Mais c’était sans compter sur les sénateurs qui l’ont réintroduit en force en Commission mixte paritaire tel un zombie législatif. Internet, ça leur fait tellement peur ^^, faut les comprendre.

Alors oui, certains diront qu’il faut bien lutter contre les trolls et autres harceleurs du web. C’est certain, mais fallait-il vraiment pour cela pondre un texte aussi mal fichu et potentiellement ravageur pour la liberté d’expression ? Fallait-il sacrifier notre liberté de ton, notre droit à l’humour même acide ? J’ai comme un doute.

Toutefois, une petite lueur d’espoir subsiste : le Conseil constitutionnel pourrait bien censurer cet article 5 bis mal embouché, et ce pour deux raisons. D’abord parce qu’il porte une atteinte disproportionnée à notre droit fondamental de dire ce qu’on pense. Ensuite parce que ces fameuses « amendes forfaitaires » sont normalement réservées aux délits « aisément constatables ». Autant dire qu’avec une infraction aussi nébuleuse et piégeuse, ça risque de coincer sévère.

En attendant, si ce texte indigne devait entrer en vigueur en l’état, je vous parie que l’autocensure deviendra la règle sur les réseaux sociaux français. Plus personne n’osera égratigner le moindre puissant de peur de finir au trou. Formidable victoire de la liberté sur l’obscurantisme, n’est-ce pas ?

Merci en tout cas à Mediapart pour son article et espérons que cela contribuera à faire reculer nos élus avant qu’il ne soit trop tard. La démocratie s’accommode toujours très mal de ce genre de lois scélérates même quand elles sont maquillées en croisade vertueuse.

« Construire un datacenter vertueux, ça ne coûte pas plus cher » : comment Infomaniak fait mieux que les géants du web

Par : humanoid xp
30 mars 2024 à 08:01

L'efficacité énergétique est-elle incompatible avec nos usages exponentiels du web ? Non, bien au contraire. Les datacenters au cœur du réseau ont tout intérêt à optimiser leur fonctionnement. À l’image du fournisseur de services cloud Infomaniak, qui tente de changer la donne. Leurs équipes mettent d’importants moyens dans des datacenters nouvelle génération. Numerama est allé visiter celui de la coopérative de la Bistoquette, à côté de Genève.

Comment les récentes fuites de données pourraient être réutilisées pour les J0 2024

28 mars 2024 à 15:41

Les récentes cyberattaques contre la FFF, France Travail ou les mutuelles offrent une base de données « fraiches » que les cybercriminels pourraient exploiter en vue des Jeux Olympiques à Paris cet été.

Comment les récentes fuites de données pourraient être réutilisées pour les J0 2024

28 mars 2024 à 15:41

Les récentes cyberattaques contre la FFF, France Travail ou les mutuelles offrent une base de données « fraiches » que les cybercriminels pourraient exploiter en vue des Jeux Olympiques à Paris cet été.

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