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À partir d’avant-hierKorben

Rust chez Google – Une productivité doublée et du code plus fiable

Par : Korben
1 avril 2024 à 08:17

Ça y est, la vague Rust déferle sur la Silicon Valley et même le géant Google n’y échappe pas ! Le langage de programmation qui monte, qui monte, s’installe peu à peu dans les couloirs de la firme de Mountain View et visiblement, il fait des ravages… mais dans le bon sens du terme !

Lors de la récente conférence Rust Nation UK, Lars Bergstrom, directeur de l’ingénierie chez Google, a lâché une petite bombe : les équipes de dev qui sont passées à Rust ont vu leur productivité doubler par rapport à celles qui utilisent encore C++ !

On savait déjà que Rust était prometteur, avec sa gestion de la mémoire ultra safe et son système de « ownership » qui évite les erreurs de segmentation. Mais de là à imaginer des gains de productivité pareils, personne n’osait en rêver !

Et pourtant, c’est bien réel puisque quand une équipe Google migre un projet C++ vers Rust, elle divise par deux le temps nécessaire pour le développer et le maintenir. C’est énorme ! Surtout quand on sait à quel point le développement en C++ peut être chronophage et complexe. Mais alors comment expliquer un tel boost de performance ?

D’après Lars Bergstrom, c’est très simple : Rust inspire confiance. Les développeurs se sentent plus sereins quand ils codent en Rust, car ils savent que le compilateur va les aider à éviter toute une classe de bugs vicieux liés à la gestion de la mémoire. Résultat, ils passent moins de temps à débugger et plus de temps à ajouter des fonctionnalités. Et ça, c’est bon pour le moral des troupes et pour la vélocité des projets !

Autre avantage de Rust : sa courbe d’apprentissage. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les développeurs Google ne mettent pas des mois à être opérationnels en Rust. En moyenne, il leur faut environ 2 mois pour se sentir à l’aise et 4 mois pour retrouver leur niveau de productivité C++.

C’est sûr, Rust n’est pas le langage le plus simple à prendre en main, avec ses concepts de ownership et de borrowing qui peuvent paraître abstraits au début. Mais une fois franchie cette étape, on découvre un langage puissant, expressif et fiable. Et puis, il faut bien l’avouer, il y a un petit côté « hype » à coder en Rust en ce moment. C’est un langage qui a le vent en poupe et tout le monde en parle !

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Jpegli – La lib JPEG nouvelle génération de Google

Par : Korben
3 avril 2024 à 22:44

Google vient de publier en open source une nouvelle bibliothèque de codage JPEG appelée Jpegli qui permet de compresser vos images 35% plus efficacement qu’avec les codecs JPEG traditionnels, tout en conservant une qualité d’image supérieure.

Non seulement Jpegli est rétrocompatible avec le standard JPEG original, mais en plus il offre des fonctionnalités intéressantes comme le support des composantes 10 bits et plus, ce qui permet d’éliminer les vilains artefacts dans les dégradés pour avoir un rendu beaucoup plus ultra-smooth ^^.

Pour cela, Jpegli utilise de la quantification adaptative et une sélection améliorée des matrices de quantification. En gros, ça réduit le bruit, améliore la qualité d’image, et ça fait des miracles sur la taille des fichiers.

De plus, Jpegli reste aussi rapide que les solutions de codage actuelles, donc vous pouvez intégrer cette merveille dans vos workflows sans sacrifier les performances. Alors voilà, si vous voulez donner un coup de boost à vos sites web et offrir de meilleures images plus belles et plus légères, allez jeter un œil à Jpegli ! Pour le moment, y’a pas encore d’outils de conversion mais les sources sont dispo sur le Github, alors y’a plus qu’à attendre que le monde se l’approprie.

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Google admet un problème majeur qui risque de mettre à mal son business model principal

Par : Korben
6 avril 2024 à 20:51

Ah la la, Google… Le géant du web se retrouve face à un sacré casse-tête avec l’arrivée de l’intelligence artificielle dans son moteur de recherche. Figurez-vous qu’ils envisagent de faire payer les utilisateurs pour accéder à cette fonctionnalité expérimentale ! Du jamais vu chez Google, qui a toujours tout misé sur la gratuité, mais voilà, l’IA coûte cher, très cher même. Et surtout, elle vient complètement bouleverser le modèle économique de Google, basé, comme vous le savez sur la publicité.

Parce que oui, Google Search, c’est une vraie machine à cash et les annonceurs payent pour que leurs pubs s’affichent dans les résultats de recherche et sur les sites web que vous visitez ensuite. Sauf que l’IA, elle, elle digère le contenu des pages web pour vous donner une réponse claire, nette et précise. Plus besoin de cliquer sur les liens, donc plus de pubs vues, et moins de revenus pour Google (et pour moi aussi du coup ^^, mais je m’en fous, j’ai mon Patreon !).

Ironique, non ?

En plus, générer une réponse avec l’IA consomme bien plus de ressources et d’énergie qu’une simple page de résultats. Bref, Google est face à un vrai dilemme : Comment rentabiliser son IA sans tuer sa poule aux œufs d’or ?

Mais ne vous inquiétez pas, ils vont bien trouver une solution. Peut-être en proposant aux marques de sponsoriser certaines requêtes, comme le fait Perplexity, ou alors en faisant payer uniquement les utilisateurs les plus gourmands. On verra bien… mais une chose est sûre, Google va devoir faire preuve de créativité et d’adaptation pour rester le roi de la recherche en ligne. Surtout que la concurrence est rude, avec Microsoft et son nouveau Bing dopé à l’IA, ou encore les petits nouveaux comme You.com.

C’est fou tout ce qui se passe en ce moment. Tout a déjà tellement changé depuis le 30 novembre 2022, date à laquelle on a tous découvert ChatGPT pour la première fois… Des géants vont tomber, d’autres sont peut-être déjà nés. Et puis, moi et mon petit site web d’artisan du web, et bien on verra bien comment je me ferais manger 😉

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Hier — 14 mai 2024Korben

Apple et Google unissent leurs forces contre le pistage indésirable

Par : Korben
13 mai 2024 à 22:34

Apple et Google, les deux titans du monde mobile, ont décidé de mettre leurs différends de côté pour unir leurs forces en nous dévoilant un nouveau protocole : le « Detecting Unwanted Location Trackers ». Rien que le nom, ça envoie du lourd !

En résumé, c’est un standard commun qui va permettre à iOS et Android de nous alerter quand un traqueur Bluetooth non associé à notre smartphone tente de nous suivre à notre insu. Fini les ex psychopathes un peu trop collants, les parents pervers narcissiques qui jouent les espions et autres individus mal intentionnés ! Notre téléphone nous avertira directement si un de ces traqueurs se faufile dans nos déplacements. C’est une bonne nouvelle non ?

Dès qu’un accessoire Bluetooth compatible avec ce protocole sera détecté près de vous alors qu’il n’est pas associé à votre appareil, vous recevrez une alerte : « Objet détecté se déplaçant avec vous ». Un message un peu flippant, certes, mais au moins c’est clair ! Et en cliquant sur cette alerte, vous pourrez voir l’identifiant du traqueur, lui ordonner de faire du bruit pour le retrouver (ça, c’est la partie marrante 😄), et même le désactiver directement depuis votre téléphone (moins drôle pour le stalker).

Néanmoins, il faut relativiser car recevoir ce genre d’alerte ne signifie pas forcément que quelqu’un cherche volontairement à vous suivre. Cela pourrait très bien être un objet emprunté ou oublié qui porte un traqueur mais dans le doute, mieux vaut vérifier ! La bonne nouvelle, c’est que de nombreux fabricants d’accessoires se sont déjà engagés à rendre leurs futurs produits compatibles avec ce protocole dont Chipolo, eufy Security, Pebblebee et bien d’autres encore. Mais honnêtement, ils n’avaient pas trop le choix s’ils ne voulaient pas se faire boycotter par Apple et Google ! 😅

Cependant, au-delà de la plaisanterie, c’est une avancée significative pour notre vie privée. Avec la multiplication des objets connectés, il est devenu difficile de distinguer les accessoires légitimes de ceux utilisés par des personnes malveillantes donc ce nouveau standard nous offre plus de clarté et nous aide à surveiller qui pourrait tenter de nous espionner !

De plus, pour les paranos comme moi qui dorment avec un bonnet en alu sur la tête (non, je n’ai pas de problèmes psy…), sachez que ce n’est pas le premier système anti-pistage développé par ces GAFAMs. AirTag chez Apple et les autres accessoires du réseau Find My intègrent déjà de nombreuses protections contre les utilisations malveillantes. Mais cette initiative va encore plus loin en fédérant les deux systèmes mobiles leaders du marché et en incitant de nombreux acteurs à adopter ce protocole commun. Avec un peu de chance, dans quelques années, l’utilisation de traqueurs Bluetooth pour suivre quelqu’un à son insu sera obsolète.

D’ici là, un petit conseil : méfiez-vous des gadgets électroniques offerts soi-disant pour « garder un œil sur vos affaires ». C’est peut-être juste une excuse pour vous garder à l’œil, VOUS ! 👀 Et n’oubliez pas de prévenir les autorités si la situation semble vraiment préoccupante, restez vigilant et surveillez bien vos notifications. Peut-être qu’un tracker se cache déjà dans votre sac…

Pour plus d’informations, consultez les liens officiels : – Annonce Apple et Google dans le newsroomDocument IETF sur les traqueurs de localisation

Google transformera bientôt votre Android en véritable Chromebook !

Par : Korben
14 mai 2024 à 00:34

Google plancherait en ce moment même sur une fonctionnalité totalement inédite qui pourrait bien révolutionner notre façon d’utiliser nos chers smartphones Android. Grâce à un framework nommé Android Virtualization Framework (AVF), introduit avec Android 13, il serait désormais possible d’exécuter tout un système d’exploitation dans une machine virtuelle directement sur votre téléphone.

D’après les dernières informations, Google travaillerait sur une version de ChromeOS, le système des Chromebooks, optimisée pour fonctionner sur nos smartphones Android. Le projet, connu en interne sous le nom de « ferrochrome », a été montré en privé à d’autres entreprises lors d’un récent événement Google.

L’idée est qu’en connectant votre téléphone à un écran externe, vous pourriez profiter d’une expérience digne d’un véritable PC, avec un navigateur Chrome en mode bureau, un support complet des extensions et des applications web. En somme, cela permettrait de transformer votre smartphone Android en un véritable ordinateur de poche !

Mishaal Rahman d’Android Authority a réussi à compiler et exécuter sa propre version de « ferrochrome » sur un Pixel 7 Pro. Bien que certaines fonctionnalités comme le réseau et l’audio ne fonctionnaient pas encore parfaitement, les périphériques USB tels que la souris et le clavier étaient immédiatement reconnus et les performances semblaient globalement bonnes.

Le concept d’utiliser son téléphone comme un PC n’est pas nouveau. Samsung propose déjà DeX pour une expérience plus proche du desktop. Cependant, l’intégration native d’une solution ChromeOS par Google pourrait apporter une approche plus transparente et complète.

Pour l’instant, il n’est pas clair si Google prévoit de rendre cette fonctionnalité disponible au grand public. Toutefois, si c’est le cas, cela pourrait bien devenir aussi simple d’exécuter ChromeOS sur un appareil Android que de lancer des applications Android sur un Chromebook aujourd’hui. Affaire à suivre !

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